the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Without a word

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Without a word Without a word EmptyDim 27 Oct - 18:33






Without a word
Nick J. Clark and Noah T. Clives

«Va là tu trouveras enfin la paix, Nick. » Voilà ce que lui avait dit Lucy après l’avoir retrouvé une énième fois en larmes en pleine nuit, dans le salon, assis sur le canapé, le visage plongé dans ses mains. Malgré tout ce que le criminologue parvenait à laisser paraître aux yeux du monde entier, la peine – qu’il avait pu ressentir le jour de l’aveu de Noah quant à s’être fait passé pour mort – ne passait toujours pas. Nick était comme incapable de passer au-dessus d’une chose pareille. Alors, même impuissante face au drame que vivait l’homme qu’elle aimait, Lucy avait tenté de l’aider ne serait-ce qu’un peu en lui disant d’aller faire son deuil là où son cœur lui dirait de le faire. On ne parlait pas ici de faire le deuil d’une personne disparue mais plutôt d’une période, d’un mensonge. Nick avait besoin de reprendre les choses depuis le début, d’accepter pour ensuite repartir sur un bon pied. Sans cela, il ne parviendrait plus à rien.

Et voilà comment Nick Clark s’était retrouvé dans ce cimetière où il pensait un jour enterrer son meilleur ami. Debout, face à une pierre tombale encore nue de toute gravure, Nick était immobile. Il se contentait de fixer cette pierre tombale tout en cherchant la manière de pardonner un acte immonde. Il était parfaitement incapable d’expliquer pourquoi la douleur qui l’avait frappé de plein fouet le jour où Kirby lui avait annoncé la mort de Noah restait encore et toujours ancrée en lui comme un poids dont il devrait s’accommoder chaque jour durant jusqu’à ce qu’il cesse de respirer. Noah était pourtant bel et bien en vie, plein de santé, bien qu’un peu pâle, certes.

Comment parviendrait-il à surmonter cette douleur ? Le Britannique n’en avait pas la moindre idée et personne n’avait été capable de l’éclairer à ce sujet puisqu’il avait refusé d’en discuter avec quiconque – hormis Lucy qui avait été témoin malgré elle de la tourmente dans laquelle était plongé son compagnon.  Cette dernière avait d’ailleurs essayé de l’aiguiller sur une façon d’extérioriser ses sentiments. Bien évidemment, Nick avait trouvé cette idée parfaitement idiote mais sans entrer plus dans les détails. Et maintenant qu’il y réfléchissait, face à cette pierre tombale, l’homme se demandait si l’idée de sa bien-aimée n’était finalement pas la bonne. Devait-il vraiment vider son sac face à une pierre nue ? Était-il réellement en train de trouver un moyen de passer au-dessus de ce qu'il s'était passé au cours de ces dernières semaines ? Pourrait-il encore regarder Noah dans les yeux ?

«Tu n’es qu’un con, Clives. » Commença-t-il alors, finalement. « Ou alors c’est moi qui me suis montré suffisamment idiot pour croire que tu pouvais réellement être mort. J’en sais rien. Ouais, tu m’as bien entendu, doc’. J’en sais rien ! Rien du tout ! Tu vois, comme quoi, j’suis pas toujours aussi illustre que j’en ai l’air ! » Le langage actuellement utilisé par le criminologue ne lui ressemblait en rien. En effet, lui qui était tant admiratif de sa langue aimait à l’utiliser correctement, en évitant toutes ces abréviations que pouvaient faire les gens aujourd’hui.  « J’me suis senti comme un moins que rien, Noah putain ! » L’abus de langage n’était pas non plus dans ses habitudes. « J’étais plus rien, tu comprends ça ?! » Emporté par sa soudaine colère le conduisant à être au bord des larmes, l’homme n’entendit pas quelqu’un se rapprocher de là où il se trouvait.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyDim 27 Oct - 19:39


nick & noah
without a word



« Lucy, il faut que je lui parle. Tu ne sais vraiment pas où il a pu aller ? » insistai-je pour la énième fois auprès de Lucy Wakefield. Au final, elle avait fini par me dire qu’elle avait simplement conseillé à son compagnon de se rendre là où son âme aurait pu trouver un peu de sérénité. J’avais donc éliminé d’emblée les lieux dangereux, les mêmes que Nick avait eu l’habitude de côtoyer tard la nuit, la grande ville en général puisqu’aucun britannique digne de ce nom n’aurait trouvé la paix dans un endroit aussi pollué, bruyant et sans l’ombre d’une verdure. Au bout du compte, je suppose que c’est instinctivement que mes pas m’ont conduit là-bas, je l’ai retrouvé au cimetière, immobile devant la tombe qu’aurait dû être mienne. Parlait-il seul ? Je voyais de là où j’étais ses lèvres s’animer sans qu’aucun son ne me parvienne encore. Plus je m’approchais et plus l’idée que je me faisais de notre réconciliation se renforçait. Je ne pouvais plus vivre sans Nick. Il était mon meilleur ami, mon confident. Et depuis que Joe et William ne m’adressaient plus la parole, je m’étais promis de réparer tout le mal que j’avais pu à tous leur causer. A commencer par Nick, aujourd’hui. « Oui, je comprends. » murmurai-je une fois suffisamment proche de lui pour qu’il me voie et m’entende. Les mains dans les poches de mon pantalon, j’observe la pierre tombale pendant plusieurs secondes, fronçant les sourcils en songeant à ce que j’aurai dû là, sous ce monceau de terre. J’ai les cheveux ébouriffés, indisciplinés. Ce n’était seulement la faute du vent qui soufflait en rafales depuis plusieurs jours sur la ville de San Francisco. Je ne dormais pas beaucoup, en ce moment. Et je travaillais peu. Du moins, pas à l’hôpital. J’étais bien plus concentré sur mes tâches d’homme ‘au foyer’ pour pouvoir avoir une vie professionnelle ces temps-ci. Ce qui pouvait expliquer la petite tâche orange de compote qui colorait encore l’une de mes manches de chemise, les deux valises que j’avais sous les yeux, ou encore, les 3kg et demi que j’avais perdu en à peine une semaine alors même que je n’ai toujours pas repris le poids perdu du mois passé. « Je me suis dit que tu ne pouvais qu’être ici après avoir parcouru toute la ville à ta recherche. » lui expliquai-je en avançant de quelques pas, mon regard se confrontant enfin au sien. « Est-ce que ça va ? Tu manques de sommeil ? » Non, ça ce n’est pas Lucy qui m’en a informé. Si je le savais, c’était uniquement parce que je le connaissais depuis fort longtemps et que je savais jusqu’où son psyché pouvait le mener. Sans compter l’air harassé qui tirait ses traits. « Si tu veux que je m’en aille, je m’en irai. » ajoutai-je aussitôt. Je n’avais pas envie de me disputer, pas aujourd’hui. Je n’en avais pas la force, ni le courage. « Mais je pense que l’on devrait en parler. Il faudra bien qu'un jour, on en discute, non ?! » A moins que tu ne décides de me juger coupable sans avoir entendu mes arguments. Après tout, nous sommes aux Etats-Unis.    



∞everleigh
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyDim 27 Oct - 20:02






Without a word
Nick J. Clark and Noah T. Clives

Nick cru frôler l’arrêt cardiaque – ce qui aurait été fort ironique, reconnaissons-le – lorsqu’il entendit la voix du médecin parvenir jusqu’à lui. « Oui, je comprends. » Certes, cela n’avait été qu’un murmure, mais un murmure brisant un silence trop bien modelé jusqu’alors. D’où la surprise du criminologue. Que faisait-il ici ? Comment l’avait-il trouvé ? Nick ne tarda pas à trouver réponses à ses questions. « Je me suis dit que tu ne pouvais qu’être ici après avoir parcouru toute la ville à ta recherche. » L’avait-il réellement cherché partout, ou était-il tout bonnement en train de se fiche de lui ? Et quand bien même la réponse, pourquoi le cherchait-il au juste ? « Est-ce que ça va ? Tu manques de sommeil ? » Nick leva les yeux au ciel. Le voilà qui recommençait à jouer les bons docteurs de famille. « Epargne-moi ton numéro de médecin, d’accord ? » Lui demanda-t-il alors, de façon très calme cependant, tout en cherchant à contenir les larmes qui sévissaient de plus en plus. Nick n’était pas certain d’être capable de lui parler en face. Après tout, hurler comme une pierre tombale était bien plus facile que de se retrouver face à la personne concernée – surtout que cela arrivait très rarement en temps normal… « Si tu veux que je m’en aille, je m’en irai. Mais je pense que l’on devrait en parler. Il faudra bien qu'un jour, on en discute, non ?! » Nick resta muet.

Comment pouvait-il trouver les mots face à Noah ? Il n’en avait pas la moindre idée. A croire qu’il devenait idiot aujourd’hui. Déjà que le fait de s’exprimer face à une tombe lui semblait parfaitement idiot… « Je ne crois pas être celui ayant besoin de parler. » Par-là, le criminologue cherchait à lui faire comprendre qu’il n’avait aucune excuse à faire ni aucune explication à fournir. En effet, lorsque les deux hommes s’étaient « vus » le soir de l’attaque dont Nick avait été plus ou moins sujet, ils avaient brièvement discuté de ce qu’il s’était passé, mais Nick n’avait pas eu toutes les réponses dont il avait pourtant grandement besoin pour pouvoir à autre chose. « Alors vas-y, je t’écoute. » Dit-il, tout en scrutant la pierre, se refusant à croiser le regard bleu de son « ami ».

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyDim 27 Oct - 21:24


nick & noah
without a word



Encore une fois, Nick me repoussait, consciemment. Préférant me taire au risque de le fâcher définitivement, j’attends qu’il veuille bien s’ouvrir à moi, rien qu’à peu, avant de m’exécuter comme il me le réclamait. Son regard n’avait pas quitté le contact glacé de la pierre tombale durant tout ce temps. Suis-je à ce point déplaisant à ses yeux qu’il ne veut même plus porter son regard sur moi ? « J’ai déjà exprimé des regrets quant à ce qui s’est passé, mais je n’ai jamais clairement dit pourquoi. Je suis désolé de vous avoir tous abandonné. Ce n’était pas dans mes intentions, Nick. Normalement, je devais disparaître, c’est vrai, mais pas de cette façons. Je me serais fait porter pâle ou aurait prétendu rendre visite à un ami de longue date pour que vous n’ayez pas à souffrir de mon absence précipitée, que vous n’ayez pas de doute quelconque. » Je soupire, m’approchant encore en retirant mes mains des poches de mon pantalon, les poings serrés. Ce discours, je l’avais tenu à Kirby. Sans entrer dans les détails. Et comme pour elle, je ne pouvais me permettre d’être trop explicite avec Nick. Certes, il était criminologue, mais je ne souhaitais en aucune façon mettre sa vie et celle de ses proches en danger en lui révélant l’entièreté des faits. « J’ai… été contacté par une organisation en qualité de médecin spécialisé dans le diagnostique de maladies rares. » Je ne ferais pas de grands et pénibles discours, Nick n’étant pas médecin, il ne comprendrait pas un traître mot des concepts trop technique auxquels je ferais allusion. « Au début, je ne souhaitais pas travailler pour cette organisation, pour la simple raison qu’elle me paraissait trop ‘floue’, que ses agents portaient des armes et qu’enfin, elle ne m’avait pas réellement parlé du travail que j’aurai à fournir. Ce n’est qu’une fois sur place que je m’en suis rendu compte. Mais en aucun cas je ne vous aurai quitté de cette manière-là, Nick, je te le jure. » insistai-je pour bien lui faire comprendre que ce n’était pas un choix que j’avais eu mais qu’il me fut imposé. Passons sur ce détail-ci. « Enfin bref, j’ai…soigné des gens qui avaient contracté un agent pathogène. Un virus, si tu préfères. » Des termes plus simples, au cas où je n’avais pas été suffisamment clair. « Si je suis resté aussi longtemps sans vous donner de nouvelles, c’est parce qu’il nous fallait préparer un antidote à ce virus, et que ça demandait du temps. Il mutait continuellement et ses symptômes étaient… à la fois dangereux pour ceux qui n’avaient pas été exposés, et… mortels. » terminai-je dans un souffle en baissant aussitôt la tête, les paupières alors closes, incapable de ne pas avoir en mémoire les derniers cris des familles décédées du fait de Bêta9. En avais-je pour autant terminer dans mon récit ? Non. Je m’étais promis de lui dire ce que Kirby elle-même savait, et je tiendrais parole. « Au bout de quelques semaines, après que nous ayons découvert l’antidote, j’ai pris la décision d’effacer sa formule des ordinateurs du Centre, avec l’aide d’un autre médecin. » Pourquoi ce détail ? Non pas pour parler de complicité, mais parce que je n’avais jamais été très doué pour manipuler l’informatique. « Naturellement, nous tous médecins l’avions toujours en tête, tant et si bien que pour m’obliger à leur remettre la formule, l’un de leurs agents a fait enlever mon neveu, et lui a injecté le virus. » Quand je repense à la peur que j’avais alors lu dans les yeux de Kenzo, j’en ai des frissons sur tout le corps. Le pauvre. J’imagine fort bien ce qu’il doit ressentir aujourd’hui. L’idée même d’entrer dans une salle d’hôpital ou de recevoir des vaccins doit lui être insupportable. « Il va bien, j’ai pu le soigner à temps. Et j’ai dû leur remettre la formule. » Aucune référence à mon passage à tabac, ça n’a aucune importance aujourd’hui. Ce qui compte, c’est que tout le monde aille bien, et que nul n’en ait ‘trop’ souffert. « Voilà, tu sais tout, maintenant. »    



∞everleigh
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyLun 11 Nov - 18:29






Without a word
Nick J. Clark and Noah T. Clives

Tout cette histoire était à dormir debout. Noah, embarqué par une sorte de groupe de médecin pour vaincre un soudain virus bactériologique mutant ? Ce type devait regarder beaucoup trop de films de science-fiction pour sortir des trucs pareils ! Mais plus il allait d’explication en explication, plus il semblait sérieux et déterminé. Voilà pourquoi Nick commença à douter quant à la véracité des faits exposés. Etait-il donc possible que tout cela soit réel ? Était-il vraiment pensable que Noah ait été en quelques sortes ‘kidnappé’ pour venir en aide à des scientifiques qui s’étaient laissé dépasser par leur propre création ? Une sorte de Dr Frankenstein du XXIème siècle. Nick n’y comprenait plus rien. Tout se mélangeait dans son esprit. « Ça n’a aucun sens. Pourquoi ne m’avoir rien dit ? » Demanda-t-il soudainement. « Je t’ai toujours mis dans la confidence, même lorsque cela était dangereux, alors pourquoi ? » Il n’était pas en train de comparer leurs situations, non, mais il estimait avoir le droit de savoir pourquoi celui qu’il considérait comme étant son meilleur ami lui avait caché de telles choses pendant tant de temps. Le monde pourrait dire ce qu’il voudrait, deux mois pouvaient être monstrueusement longs. « Que c’eut été compliqué et dangereux, je veux bien l’admettre mais moi ? Je ne parle pas de Kirby, ni de ton frère. Je te parle de moi. Personne ne s’en serait jamais pris à moi puisque personne ne nous aurait relié l’un à l’autre. » Voilà ce qu’il ne comprenait pas. Les deux hommes avaient toujours été relativement discrets, même ensemble, ainsi Nick avait du mal à concevoir qu’il ait pu lui aussi être mis en danger dans cette affaire. Et quelque chose au fond de lui-même lui disait qu’il ne l’avait pas été. Avait-il raison ? « Tu aurais pu ne serait-ce que me laisser un indice. Ton frère et moi avons passé des nuits à chercher à comprendre le pourquoi du comment. Imagine-nous quand on a découvert ton cercueil vide ! On ne savait plus quoi penser. Ta mère était à deux doigts de faire une crise cardiaque ! »  

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyJeu 21 Nov - 22:18


nick & noah
without a word



En vérité, le virus en lui-même existait depuis des milliers voire des milliards d’années, sûrement. Mais comme tous les virus et autres bactéries, il arrive un jour où il est remis en circulation par on ne sait quel évènement climatique, hasardeux ou terroriste. Je ne m’étais pas véritablement posé la question sous cette forme lorsque l’on m’avait demandé de soigner ces pauvres gens. J’étais médecin, les organisations de cette sorte, il y en avait partout et sous toutes les formes, et les gens atteints de maladies rares et extraordinaires, aussi. Toutefois, je pouvais parfaitement comprendre que Nick n’y croyait pas. J’avais moi-même eu du mal à l’envisager lorsque l’on m’avait présenté la chose. Sauf que c’était vrai. Et quel espoir avais-je que mon meilleur ami me pardonne s’il refusait déjà d’envisager l’optique de cette vérité ? « Je te l’ai dit, pourquoi. Je ne voulais pas te mettre en danger. Toi, ou Lucy, ou mes proches. Ce n’est pas pareil, Nick. Toi, tu es criminologue et donc… habitué à vivre ce genre de situations. Pas moi. Je ne savais pas quoi faire, sur le moment. Et je n’ai pas pensé un seul instant à ce que toi, ou un autre puisse m’aider, parce que ce n’est pas ce que je voulais, je l’admets. Ces gens avaient besoin de moi, et en aucun cas je n’aurais voulu que l’organisation se serve de mon souhait de les voir guéris contre vous. » Je fronce peu à peu les sourcils, face à ses reproches. Etait-il sérieux ? Croyait-il sincèrement que l’organisation n’aurait pas fait le lien entre nous ? « Et comment ont-ils su que j’étais en couple, selon toi ? Ou que mon frère était revenu et que nous étions de la même famille alors même que nous n’étions proches que depuis quelques semaines ? Non, tu te trompes, Nick. Elle aurait fait le lien et t’aurait utilisé pour m’atteindre. Ou le contraire. » Je baisse les yeux, conscient que mon comportement avait choqué, voire provoqué la dépression de certains de mes proches. Ce n’était pas ce que je voulais. Mais le mal était fait. Et s’il y avait une chance pour que Nick puisse me pardonner, je tentais maintenant le tout pour le tout en la saisissant. « Je sais, Nick, je sais. Je ne te demande pas de me pardonner maintenant. Dieu sait que j’ai déjà du mal à me pardonner, moi. Mais s’il te plait, je ne veux pas qu’on tire un trait sur des années de bonne relation à cause de ce que j’ai fait. Je veux juste que tu me laisses une chance de me rattraper et de te prouver que je regrette sincèrement. S’il te plait. » murmurai-je en me rapprochant, tendant ma main vers lui en signe de rédemption.      



∞everleigh
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptySam 7 Déc - 21:44






Without a word
Nick J. Clark and Noah T. Clives

Nick avalait chacune des paroles de Noah sans brocher, mais avec cette douleur dans l’estomac lui donnant presque envie de rendre son petit-déjeuner. Cette même douleur qui l’avait pris violemment lorsque Kirby lui avait dit que Noah était mort. Et dire qu’il n’en avait en fait jamais rien été. Quelle ironie tout de même. « Te croire mort a certainement été la chose la plus difficile que j’ai  eu  à affronter après le départ de Lucy. » Admit finalement le criminologue sans pour autant avoir le courage de confronter son ami dans le blanc des yeux. « J’aurai pu t’aider à trouver une solution. J’aurai pu faire quelque chose… » Murmura-t-il, tristement accablé.

Puis il vit la main du médecin tendue dans sa direction. Nick la fixa un long moment avant de décider quoi faire. Il s’avança alors vers l’homme et le prit brutalement dans ses bras, le serrant comme un enfant qui viendrait de retrouver son ours en peluche le plus cher à son cœur. « Putain Noah… » Sanglota-t-il alors dans les bras de son ami. « Je savais plus quoi faire. » Avouer ce genre de choses n’était pourtant pas dans les habitudes de Nick Clark mais pour une fois, l’homme acceptait de laisser paraître ses émotions. Bien-sûr cela n’arriverait pas plus souvent à l’avenir, mais il faisait une entorse à ses propres règles de conduite pour une fois tant l’instant restait important. Il resserra un peu plus son étreinte autour des épaules du médecin. « Je comprenais plus rien, je te jure. » Il se souvenait encore parfaitement de chaque mouvement qu’il avait fait chez Noah le jour où il avait appris sa supposée mort. Le cadre dans lequel se trouvait une photo de Nick que ce dernier avait fait valser dans le salon, le verre se brisant en tout petits morceaux.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyLun 9 Déc - 13:08


nick & noah
without a word



Je hoche la tête, les yeux baissés, conscient que ce qu’il avait sur le cœur allait bien devoir sortir, tôt ou tard. Je savais autant que je comprenais ce qu’il avait dû ressentir en apprenant mon décès. Et je me sentais à la fois coupable de lui avoir infligé une douleur qu’il ne connaissait que trop bien pour avoir perdu dans des circonstances similaires sa compagne à une époque, et qui depuis, était revenue du royaume des morts. Stupide parce que j’avais morigéné Lucy alors même que j’avais agi exactement de la même manière, et pour les mêmes raisons. « Oui, peut-être que tu aurais pu. Mais sur le moment, j’avoue que cette solution me paraissait être la plus sûre pour tout le monde. » soupirai-je en me rapprochant de mon meilleur ami. Ma main tendue, je n’étais pas certain que Nicky allait l’accepter. Tout de suite, ou un autre jour. Je m’apprêtais même à la baisser lorsqu’il eut une réaction qui me surprit d’abord, et me donna des raisons d’espérer ensuite. Ses bras venaient de m’accaparer sans aucune forme de procès et me tenaient fermement contre son cœur. Les miens se dégagèrent en douceur pour enlacer à leur tour mon ami de toujours. « Je sais Nicky, je sais. » De nouveau, ce surnom qui ne m’avait jamais quitté pour lui. De nouveau, mes joues se fendirent en un triste sourire tandis que les larmes roulaient le long de mon visage. Les yeux clos, je patientai, le temps qu’il calme ses nerfs qui n’avaient que trop été entamés ces derniers mois, frottant affectueusement son dos comme un père cherchant à consoler son enfant. « Je ne ferai plus jamais ce genre d’erreur. Je ne te quitterai plus, c’est juré. » murmurai-je au creux de son cou.

∞everleigh
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word EmptyMar 10 Déc - 20:33






Without a word
Nick J. Clark and Noah T. Clives

Nick n’avait jamais été un homme qui montrait réellement ce qu’il pouvait ressentir. Cependant, la disparition imprévue et inattendue de celui qu’il disait comme étant son meilleur ami l’avait chamboulé au point qu’à l’heure actuelle, tomber dans les bras de Noah lui semblait normal. Jamais par le passé Nick n’aurait agi de telle sorte mais aujourd’hui, cela importait peu. Il ressentait ce besoin pressent de retrouver son ami de toujours. « Je ne ferai plus jamais ce genre d’erreur. Je ne te quitterai plus, c’est juré. » L’enseignant en criminologie resta silencieux. Il espérait que ce que Noah lui disait était vrai. S’il osait recommencer ce genre de choses, alors il ne lui pardonnerait pas.

Quelques secondes plus tard, Nick se dégagea doucement de l’emprise de Noah et passa ses mains sur sa veste pour la lisser. « Que comptes-tu faire maintenant ? » Allait-il revenir à Berkeley comme si de rien n’était. S’être fait passer pour mort avait des conséquences impliquant d’abord la perte de son emploi. Comment comptait-il exactement rebondir après une telle chose ? Personne n’allait rien y comprendre et Noah ne semblait pas vraiment d’accord avec l’idée de donner les raisons qui l’avaient amené à agir comme il l’avait fait. « Je ne suis pas certain que les Américains fassent déjà dans l’embauche des morts-vivants. » Ajouta l’homme avec un petit rictus au coin des lèvres. Enfin il se détendait. Voilà des semaines que cela n’était pas arrivé. « Même tes patients n’y comprendront rien. » Il semblait évident que tous avaient été mis au courant de la supposée mort de leur médecin après tout. « Bonne chance pour leur expliquer le pourquoi du comment. » Nick savait qu’il n’était pas très compatissant à l’instant mais il avait besoin de cela pour se « venger » en quelques sortes de ce que lui avait fait vivre son meilleur ami pendant tout ce temps. « A leur place je te tuerai, tu sais. » Une manière bien Clarkienne de lui faire passer un message.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Without a word Empty
MessageSujet: Re: Without a word Without a word Empty

Revenir en haut Aller en bas

Without a word

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» i swear this much is true, there are no word in this world that describes you (casey&hayden)
» No Stress...It's the Key-wOrd! [LibRe]
» thea ;; ❝ cause i remember every sunset, i remember every word you said, we were never gonna say goodbye. ❞
» Bravery is by far the kindest word for stupidity.
» SHANICE&NELLIGAN; hate is a strong word but ...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-