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thunder in our hearts. (georgia)

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MessageSujet: thunder in our hearts. (georgia) thunder in our hearts. (georgia) EmptySam 30 Nov - 0:09

Lorsque l'on s'appelle Gabriel La Tour Dubois, on comprend vite que rien n'est impossible, que le monde est un immense terrain de jeu – grandeur nature – dont on peut être le roi si l'on le désire. Son retour à Berkeley est marqué par les regards des étudiants posés sur lui, sans qu'il ne puisse déterminer avec certitude s'il les doit à son nom, son physique, la réputation de sa sœur (autoproclamée impératrice de l'université) ou un savant mélange des trois. Dans un cas comme dans l'autre, il a au moins la délicieuse certitude de ne pas passer inaperçu. Aussi, lorsqu'un Epsilon a parlé d'une fête privée donnée dans la plus luxueuse suite du Palace Hotel, un établissement dont chaque brique suinte le fric, on y a évidemment convié Gabriel qui ne s'est pas fait prier. S'il connaît les gens qui y seront ? Non. Mais on lui a dit qu'il y serait particulièrement bien entouré et que ce serait l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Le Suisse n'est pas particulièrement friand de nouvelles rencontres, il aurait même tendance à admettre qu'il les fuit comme la peste. Devoir faire preuve de sociabilité, prétendre s'intéresser aux problèmes des autres l'ennuie, et s'il sourit pour faire illusion, rit de bon cœur aux blagues (mauvaises) de ses interlocuteurs, son esprit est très vite absorbé par la contemplation de quelque chose d'autre – n'importe quoi d'autre, vraiment, depuis le pot de fleurs jusqu'à la vue du parc de Berkeley. Tout le monde le sait, c'est littéralement inscrit sur sa gueule d'ange, Gabriel n'est pas ce genre de type sociable, qui ira se mélanger avec la foule. Non, lui se contentera de rester un peu plus loin, à les regarder faire sans cacher soit son exaspération, soit son mépris. Fort heureusement, il reste encore un peu de goût dans cette université et c'est sans la moindre hésitation qu'il se rend ce soir au Palace Hotel, dernier étage, suite royale, deux-cent-vingt-quatre mètres carrés très précisément. Le luxe, encore le luxe, toujours le luxe. Quelques coups frappés à la porte, qui s'ouvre presque immédiatement. On le reconnaît, on le salue, il répond avec son petit accent français et le sésame lui est aussitôt donné. Mets-toi à l'aise, fais comme chez toi. S'il n'est pas tout à fait certain de pouvoir qu'ici, il pourrait un jour se sentir comme chez lui, il ne manque cependant pas l'occasion de profiter de ce qui est mis à sa portée, à commencer par un magnum de Veuve-Clicquot qui semblait l'attendre bien sagement depuis le départ. Il embrasse les invités d'un regard. Filles, garçons, dans un mélange qui respire le beau, le riche, le classe. Il reconnaît parmi eux Terrence, un type qu'il a connu à l'époque de l'échange trois ans plus tôt, qu'il a retrouvé durant les premiers jours qui ont suivi son retour, début octobre. S'il n'irait pas jusqu'à le considérer comme un ami (son cercle privé étant particulièrement restreint, et composé uniquement... d'Augusto, à dire vrai), il apprécie cependant à peu près sa compagnie et voit en lui non pas un alter ego, ni même un égal, mais quelqu'un qui a le mérite de le distraire humblement. Quelques têtes se sont tournées vers lui quand il est entré, avant de se détourner pour reprendre les discussions pas encore échauffées par l'alcool. Il se dirige vers Terrence, qui l'accueille d'une accolade qui n'a rien de virile, laissant une nouvelle fois planer le doute sur ses penchants (cela fait un moment à présent qu'il se pose, occasionnellement, des question sur la sexualité du jeune homme qui se vante par ailleurs de ses prouesses auprès des femmes). Il lui pose quelques questions, se montre un peu trop enjoué et lorsque Gabriel lui demande ce qui le rend d'aussi bonne humeur, Terrence se contente d'un évasif 'tu verras'. Bien. Le Suisse attrape une coupe de champagne et apprécie le raffinement de ce début de soirée, tout en sachant pertinemment que d'ici quelques heures, l'ambiance aura complètement changé et la musique lounge actuellement diffusée se transformera en musique plus suave. Depuis le temps, Gabriel a compris comment tous – y compris lui – fonctionnent en société, se montrant d'abord polis, charmants avant de laisser place au langage débridé du corps et des sens. La richesse ne prévient pas des ravages de l'alcool, malheureusement. Quelques minutes plus tard, après une passionnante discussion sur les derniers ragots de Berkeley – et lorsque Gabriel dit passionnante, il pense surtout chiante à crever, mais la politesse le retient de faire le moindre commentaire là-dessus – des coups sont frappés à la porte et lorsque celle-ci s'ouvre, le regard de Terrence s'éclaircit soudainement. Gabriel tourne la tête, tandis qu'un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Oui, tout de suite il comprend mieux l'intérêt de son ami pour la soirée. Dans l'encadrement de la porte se tient Georgia Ross-Steadworth, qu'il connaît de nom plus qu'autre chose. L'université n'est pas si grande, après tout, encore moins pour des gens comme eux dont le cercle est particulièrement restreint. « Un canon comme on en fait plus » murmure Terrence à son oreille, avec un sourire ravi. Gabriel sent que ce soir, la pauvre Georgia ne connaîtra pas de repos si elle se fait aborder par cet énergumène. « Relativement banale » se contente de répondre Gabriel, nullement impressionnée par la beauté de cette fille. Il en a vu d'autres, dirait-il posément. Un élément lui revient en tête, un détail, raconté sur le ton de l'anecdote graveleuse par son compagnon de soirée. « Attends, c'est cette fille-là, la vierge ? » Terrence acquiesce, regard lubrique. Gabriel hausse un sourcil, signe qui ne présage généralement rien de bon, avant de saisir une autre flûte de champagne et de s'avancer vers elle. Il ne fait aucun cas de la fille à côté de Georgia, une blonde somme toute passable qu'il laissera avec grand plaisir à Terrence qui de toute façon n'a pas l'air de beaucoup se soucier de l'apparence. « Je ne crois pas qu'on ait encore été présentés. Gabriel La Tour Dubois. » Il dit cela comme le ferait un professionnel habitué à s'introduire de la sorte auprès de potentiels investisseurs. « Et une coupe de champagne pour toi, parce que je suis dans un bon jour » poursuit-il, sourire carnassier aux lèvres. Si la soirée s'annonçait déjà prometteuse en soi, elle prend un tournant nettement plus intéressant dès à présent. Tout le monde le sait, il n'y a rien de tel qu'un bon challenge pour éveiller l'intérêt de Gabriel et il paraîtrait que Georgia Ross-Steadworth en ferait un bon, de challenge.
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MessageSujet: Re: thunder in our hearts. (georgia) thunder in our hearts. (georgia) EmptyVen 3 Jan - 18:03

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