the great escape
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« it's gonna be love. »

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MessageSujet: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyMer 9 Oct - 21:14



"Papa arrive, papa arrive, papa aaa...!" Biberon à la main, j'arrive au pas de charge dans la chambre du petit Charlie lorsque je ne fais pas attention au ballon de basket que j'ai oublié de ranger tout à l'heure en revenant du sport. Je n'ai d'ailleurs même pas pris le temps de me changer, étant encore en maillot pour venir faire un gros câlin de retour. Si biologiquement, je ne suis pas le père de cet enfant, j'ai néanmoins accepté la proposition de Meleya de l'adopter légalement. Pourquoi ? Parce que Meleya, c'est la femme de ma vie, c'est mon petit rayon de soleil au quotidien, celle qui me rend aussi bête qu'un enfant de cinq ans devant une vitrine de Noël. J'aurais mis un peu de temps à comprendre que ces sensations bizarres s'apparentent à ce qu'on appelle l'amour. C'est elle qui me l'a appris car si je connais le corps des femmes sur le bout des doigts, leur cœur est un terrain sur lequel j'avance en vrai touriste. Non pas que je veuille les blesser, bien au contraire... Mais en maladroit averti, j'ai encore un peu de mal à savoir quoi faire et ne pas faire. Plus habitué à être un tombeur qu'un prince charmant, bienvenue en territoire étranger. Du coup, je me plie en quatre pour rendre la vie de la nouvelle maman la plus agréable possible. Ma récompense ? Ce petit sourire qui lui fait froncer légèrement le nez. Priceless. Bref, tout ça pour dire que je me vautre lamentablement par terre à cause du ballon de basket, mais sans lâcher le biberon. Je me relève rapidement et j'attrape mon tout petit bonhomme dans les bras en veillant à le tenir correctement. Enfin, le plus correctement possible en sachant que je suis plus patibulaire que jamais avec ce pauvre bébé. Plein de bonne volonté, mais empoté comme ce n'est pas permis. Quand je le vois se jeter sur la tétine avec un appétit féroce, je souris jusqu'aux oreilles, veillant toutefois au grain pour qu'il ne s'étrangle pas à force de vouloir tout boire d'un coup. "Tu fais glou-glou, mais oui, mais oui tu fais glou-glou... Oooh, t'es mignon, t'es trop mignon de chez mignon... Mais oui papa t'aime fort, mais oui..." Et c'est après cet interlude "Kenzo au pays des Gagas et des Bisounours" que je tourne la tête vers l'entrée de la chambre en voyant Meleya s'y tenir dans une robe somptueuse. J'arque un sourcil, vivement intéressé par cette vision enchanteresse. "Tu sais, c'est pas bien de mettre de si belles robes. Ça me donne envie de les déchirer sauvagement..." Alors, qu'on vous récapitule : Meleya, catholique confirmée, studieuse et irréprochable. Kenzo, athée reconnu mais curieux, libidineux et chaud comme la braise. Autant dire qu'à la maison, c'est tout feu tout flamme lorsque la passion s'invite dans mon regard. "Tu sors avec des copines ?" Je dépose le bébé dans son berceau après qu'il ait fait son rot, et je me tourne vers Meleya qui regarde avec insistance. "Quoi ? Oui, j'ai un peu transpiré, je vais aller prendre une douche. Mais tu trouves pas ça sexy, ton homme après l'effort, guerrier, vigoureux... Oh non, c'est ce soir le gala auquel on doit aller, c'est ça ?" concluai-je avec une grimace. Ça m'était complètement sorti de la tête... Et je présume qu'y aller en maillot risque fort de jurer avec l'ambiance du gala de charité où elle est attendue. Je fonce vers elle et je pose mon index sur sa bouche en me fendant d'un sourire qui se veut rassurant. "Ne panique pas, je prends une douche, je m'habille et dans une dizaine de minutes, tu auras l'homme le plus sexy de la soirée à ton bras, mon cœur." Un baiser s'échoue avec tendresse sur ses lèvres puis, en un battement de cils, je me volatilise. Ou comment minimiser le stress en jouant au cavalier tombeur des grands jours. Arrivé dans la salle de bain et sous le jet d'eau de la douche, je suis pensif. Malgré les apparences et mon goût immodéré pour m'exposer aux yeux du monde sous mon meilleur profil, je redoute cette sortie en gala. Ces cérémonies officielles trop guindées me donnent l'impression de ne pas être à ma place, comme si malgré tous mes efforts, je portais un panneau indiquant que derrière le costume Dolce & Gabbana taillé sur mesure, je ne suis qu'un enfant des rues, un Pakistanais exilé, un ancien gamin vivant dans un bidonville. Malgré les efforts de feu mes parents adoptifs, je n'ai jamais réussi à vaincre cette étrange culpabilité qui m'envahissait en présence de tous les membres de l'élite. Tous à part Meleya, que je connaissais avant tout comme étudiante et dont j'étais tombé fou amoureux. Finalement, malgré tout, je sors de la salle de bains avec une simple serviette éponge autour de la taille puis je pars dans la chambre pour m'habiller. Dix minutes plus tard, je me présente face à elle, l'élégance masculine accrochée au visage. Je pose mes lèvres avec galanterie sur sa joue, un sourire mutin sur les lèvres. J'ai déjà hâte de rentrer ce soir pour ôter cette robe qui va attiser tous mes fantasmes au cours de la soirée. Je la fais entrer dans mon Aston Martin puis nous prenons ensemble la route vers le centre ville, au Palace Hotel. Une fois garés, nous foulons le tapis rouge, stars éphémères des objectifs scrutateurs qui font briller leurs flashs sur nous. Je concède que le glamour, ça nous connaît. Nous entrons ensuite à l'intérieur, c'est ainsi que ça commence. Des inconnus partout, du champagne et... "Tiens  t'as vu ? Il y a un buffet à volonté." Dans le langage du Kenzo, ça veut dire "je vais m'empiffrer et finir fondamentalement par me tacher comme un gosse de quatre ans". Danger, danger...
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyJeu 10 Oct - 21:56


KENZO CLIVES-BARKHA & MELEYA IVANOVA EPIC LOVE
Wake up to your dreams And watch them come true I'll make you whisper my name, I'll never leave the room Night and day, I'll be your muse No other girl can make you feel the way I do I can make the stars dance Light the moon, I can make the stars dance If you want me to The sky is everywhere, so make me under it I can make the stars dance dance dance with you Don't be afraid, close your eyes Let me take you to places you've never been tonight I thought by know you'd realize I can do anything I put my minds to


    Rajoutant avec toute la délicatesse dont elle est capable son collier en diamant autour du cou, elle observe son reflet dans le miroir, et semble plus ou moins satisfaite de ce qu’elle y voit. La robe rouge qu’elle porte est légèrement fendue sur le côté, et lui offre un décolleté des plus appétissants, ce qui elle le sait, plaira fortement à Kenzo. Après tout, si elle a choisi cette robe, c’est en grande partie pour lui, parce qu’elle sait qu’il raffole des tenues affriolantes, encore plus lorsque c’est elle qui les porte. Une porte s’ouvre et claque en même temps que la voix de l’homme de sa vie retentit dans la villa. Kenzo est revenu du sport et vu l’heure qu’il est, semble avoir oublié par la même occasion que le gala de charité a lieu ce soir. Plutôt que l’agacer, cela fait sourire la jeune Bulgare qui commence à bien connaître le jeune homme, à force de le pratiquer. Leur relation est peut-être la moins catholique, la moins orthodoxe de toute, et finalement, ce n’est pas plus mal. Avec son retour à la réalité, sa découverte du monde réel à ses dix huit ans, elle a découvert entre autre sa famille et l’amour. Elle tomba amoureuse de Dawson avant que celui-ci ne s’emballe et plaque tout, pour finir par se marier avec Gaulthier, son fiancé de naissance, qui finit par la laisser veuve il y a quelques mois de cela, peu avant l’annonce de sa grossesse. Avec ces deux jeunes hommes, Meleya pensait avoir connu l’amour, savoir ce que cela signifiait, jusqu’à ce que son regard croise celui de Kenzo, et que tout s’envole autour d’elle, que plus rien n’ait d’importance. Elle n’a pas oublié pour autant son défunt mari non, elle aura toujours une profonde affection pour lui et un grand respect, parce qu’il lui a offert le plus beau cadeau qu’elle puisse espérer, Charlie, son fils. Mais Kenzo reste l’homme qui l’a fait vibrer, celui pour qui elle offrirait corps et âmes. Elle entend d’ailleurs un grand vacarme, avant de le surprendre à faire des gazouillis pendant qu’il donne le biberon à Charlie, qu’il a légalement adopté. Le petit bout, pour le moment, porte toujours le nom composé de Meleya et de son père biologique Gaulthier, mais Kenzo a désormais obtenu le titre de père de Charlie, sans pour autant que tout le reste ne soit tabou. Elle s’accoude par ailleurs à la porte, observant les deux hommes de sa vie se regardant dans le blanc des yeux, pendant que l’un mange, l’autre gazouille. Un sourire se dessine naturellement sur les lèvres maquillées de la jeune maman, heureuse d’assister à cette scène. Le nouveau papa se retourne alors vers elle et sa réaction ne manque pas, comme elle  l’avait prévu. Sa tenue a fait mouche, même si cela ne semble pas rappeler à Kenzo les plans qu’ils ont pour la soirée. « Aux dires d’Aurea, ce serait un sacrilège de déchirer une robe Armani. Mais s’il n’y a que cela pour te faire plaisir, alors en rentrant je t’en laisserai tout le loisir. » La haute couture et Meleya, cela fait deux, preuve étant que toutes ses tenues lui sont choisies par sa sœur jumelle, qui vit à Rome. Elle lui manque d’ailleurs pas mal Aurea, mais elle sait que repartir pour la capitale italienne était  la meilleure chose à faire pour sa sœur. Kenzo demande alors à la bulgare si elle sort avec ses amis ce soir, avant de comprendre, après un long regard très insistant, qu’elle sort avec lui pour la soirée, comme il l’avait convenu quelques jours auparavant. D’un air réprobateur, Meleya lève les yeux au ciel avant de le voir promettre se préparer en triple vitesse. « J’espère bien que tu vas te dépêcher, parce que depuis qu’Aurea est repartie, je dois m’occuper de tous les galas, et si tu n’es pas là, je risque de mourir d’ennui. » Il finit par déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de s’envoler vers la douche. La doyenne des alphas attend patiemment alors son compagnon, tout comme elle attend la venue d’Aidan, qui a promis de garder Charlie pour la soirée. Depuis le début de la grossesse de Meleya, Aidan s’est révélé être un soutien de grande taille, et encore plus au moment de l’accouchement, où Meleya a cru mourir de douleur. Et puis, le jeune médecin sait qu’il sera toujours le tonton de Charlie, la présence du prénom Aidan dans le nom complet du bébé n’étant d’ailleurs pas du au hasard. La jeune maman prend son bébé dans ses bras et le regarde avec tendresse, pendant que l’on sonne à la porte. Aidan apparaît donc enfin et offre un sourire à la maman. « Comment va mon médecin préféré ? » Mais celui-ci ne  se préoccupe pas tellement de répondre, bien trop omnibulé par son neveu d’adoption. « Je n’ai pas besoin de te rappeler ce qu’il faut faire, je crois que tu t’y connais mieux que moi en matière de bébé, et je te fais entièrement confiance » Kenzo apparaît à ce moment là, sonnant le moment de partir pour les deux parents. Après un dernier bisou au baby-sitter et à Charlie, le couple monte dans l’Aston Martin de monsieur, avant d’arriver au gala, où ils sont attendus. Offrant quelques sourires et gestes de la main, le couple rentre bien vite à l’intérieur, à l’abri des flashs et des questions trop indiscrètes. « Tu avais raison tout à l’heure, c’est moi qui ais à mon bras l’homme le plus sexy de la soirée » Qu’elle glisse à l’oreille de Kenzo avant de l’embrasser tendrement.  Quelques instants plus tard, Kenzo s’attarde sur le buffet, qu’il dévore des yeux. Meleya en rigolant, l’invite à aller se goinfrer, pendant qu’elle va saluer un haut-dignitaire Russe, qu’elle a l’habitude de voir aux différents galas. C’est donc tout naturellement en Russe qu’elle s’adresse à lui pour le saluer, et demander des nouvelles de ce qui se passe chez eux. Pris dans la discussion, elle est surprise de voir apparaître à ses côtés  Kenzo, l’élégance même dans son costume Dolce & Gabbana, et un sourire se dessine sur ses lèvres. « Monsieur Andropov, je vous présente Kenzo Clives-Barkha, mon compagnon. Kenzo, voici Dimitri Andropov, consul de Russe aux Etats-Unis. » Qu’elle présente sobrement en anglais. Elle n’entre pas dans les détails de son défunt mariage, de Kenzo, son accouchement et tout le reste. Cela leur appartient uniquement à tous les deux, et personne n’a besoin d’en savoir plus.
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyDim 13 Oct - 21:11



Adopter Charlie m'était apparu comme une évidence, bien que nombre d'étudiants à Berkeley puissent s'étonner que le président des Deltas, en plus de se mettre en couple, décide sciemment de devenir père. D'une, on peu rester populaire et séducteur sans avoir besoin d'être un éternel célibataire, et de deux, tous ignorent que les aventures charnelles ont trop jalonné mon existence pour que je veuille poursuivre sur cette route. Qu'importe ce qui adviendra dans cinq ou dix ans : pour le moment, avoir une vraie famille compte bien plus à mes yeux que tout le reste et, sur le plan amoureux, Meleya a beaucoup à m'apprendre. Toutefois, adopter Charlie n'occulte en rien la mémoire de Gaulthier et à l'avenir, je mettrai un point d'honneur à faire en sorte que le petit ne soit pas élevé dans le mensonge. Je l'aime comme si je l'avais fait, mais il sera sans doute aussi très curieux d'en apprendre plus sur son père biologique au travers de sa mère. Pour avoir vécu la situation de l'intérieur, je ne peux que comprendre. Toujours est-il que nous confions le fils à Aidan, parrain tout désigné pour ce périlleux exploit de nous maintenir à distance de la maison sans emmener Charlie. Pas plus tard qu'hier, Meleya m'a rattrapé sur le perron alors que j'avais discrètement planqué le petit dans mes bras pour l'emmener en cours et veiller sur lui à chaque seconde. D'accord, je suis peut-être un peu trop poule... "Alors, il mange à heure très régulière, pense à lui changer sa couche dès qu'il commence à pleurer. Si jamais il se met à gigoter, ça veut dire qu'il... Oui, oui, j'arrive." soupirai-je tandis que Meleya m'entrainait vers la voiture pour que j'arrête d'harceler le pauvre Aidan de détails sur la manière dont gérer le bébé. M'en fiche, j'enverrai un texto toutes les dix minutes pour savoir si ça va. Nous arrivons donc au gala, s'affichant comme le couple le plus glamour de la soirée. On est loin des soirées étudiantes de Berkeley et j'avoue que même si j'aime briller en société, disons clairement que je suis beaucoup moins à l'aise au milieu de cette élite qui me dévisage comme une bête curieuse. "Ça tombe bien, il paraît que j'ai la femme la plus somptueuse de la ville à mon bras aussi, au moins on se complète." Je glisse un tendre sourire dans sa direction tout en posant mes lèvres sur le sommet de sa tête. Meleya a fait de grands efforts après son accouchement pour retrouver un corps digne de celui qu'elle avait lorsque nous nous sommes rencontrés, j'ai été solidaire au point de ne jamais rien manger de trop calorique... pas devant elle, du moins. Si quelques kilos superflus sont encore récalcitrants, inutile de dire que la silhouette de la princesse va faire des jalouses. Alors que l'adulte responsable de notre couple m'autorise à aller faire un tour au buffet, je l'abandonne rapidement en promettant de revenir une fois rassasié. Je suis sorti de mon entraînement de basket tout à l'heure, en nage et sans avoir pu manger une bricole en arrivant. Je suis tiraillé par la faim depuis que nous sommes partis de la maison. Une fois devant le buffet, je croise les bras et inspecte les lieux en vrai général d'armée. Il faut être méthodique quand on veut dévaliser un buffet. Tout ce qui est le moins cher et le moins calorique se trouve en général sur le devant pour éviter que tout le monde ne laisse plus que ce qu'il y a de moins bon. Une assiette à la main, je pille donc les cornets de saumon fumé avec une crème aux fines herbes, j'attaque les petits fours au fromage et je mène l'assaut contre une sorte de masse granuleuse noire qui m'inspire une confiance limitée, mais qui attise ma curiosité culinaire. Il faut dire que la nourriture occidentale est radicalement différente de ce que j'ai l'habitude de manger, mon oncle travaille activement à la mise en forme de mon palais britannique, maintenant que le pakistanais/indien est au top. En me tournant, j'aperçois Meleya en pleine discussion avec un homme. Non pas que je sois le petit-ami possessif qu'on puisse se représenter, mais je veille tout de même étroitement sur ma chère et tendre. Celui-là a l'air trop vieux pour assurer là où Kenzo assure comme un pro, pas de soucis à se faire... C'était la minute modestie. Je marche jusqu'à eux afin de ne pas laisser Meleya toute seule trop longtemps, de peur qu'elle s'ennuie ou qu'elle passe pour une célibataire éplorée alors que ce n'est pas le cas. J'essuie ma main sur une serviette en papier et je sers celle du dignitaire Russe que Meleya présente. "Bonsoir ! Jolie veste... Un peu trop carrée au niveau des épaules, mais vous la portez bien." Ah oui, précisons aussi qu'il vaudrait mieux que Meleya n'ait pas peur d'être embarrassée par la franchise exacerbée mais candide de son compagnon. "Chérie, il faut absolument que tu essaies les cornets de saumon fumé, c'est une tuerie ! J'ai pas encore essayé ce truc, par contre..." Je prends une bouchée de la masse noirâtre sur un toast et après avoir mastiqué une fois, j'étouffe un juron en arabe et je recrache le blini dans l'assiette, sous le regard médusé d'Andropov. "C'est immonde ! Comment ils peuvent servir un truc pareil ? - Sachez, jeune homme, que le caviar est un met fin apprécié par bon nombre de personnes ici présentes.- Caviar, c'est comme ça que ça s'appelle ? - Et vous venez d'en recracher une bouchée qui vaut environ mille dollars." lâcha-t-il en tout condescendance. Je fais des yeux ronds comme des soucoupes. "Mille dollars pour ça ?! Si c'est pas jeter de l'argent par les fenêtres..." Une toute petite chose qui sautera aux yeux de Meleya et du consul Russe : le caviar que je viens de recracher est expressément issu de Russie... Logique donc que le haut dignitaire m'adresse un regard dédaigneux, sinon outré sans être excessif. Il formule une politesse d'excuse, salue Meleya d'un hochement de tête et s'esquive. Je fronce les sourcils après m'être essuyé la bouche en reposant l'assiette dans les mains d'un serveur. "Quoi ? J'ai dis une bêtise ? Ne me dis pas que tu aimes ça, toi...?" Prions ensemble pour la pauvre Meleya qui a certes le plus sexy des hommes à son bras, mais également celui qui est le moins au fait des convenances à observer face à la haute société.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyLun 21 Oct - 16:37


KENZO CLIVES-BARKHA & MELEYA IVANOVA EPIC LOVE
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    Imaginer Kenzo en papa poule, voilà bien une chose des plus surprenantes, à laquelle Meleya n’aurait jamais pensé. Pourtant, elle le voit courir dans tous les sens pour subvenir aux besoins primaires de Charlie, comme si ce petit était son véritable enfant, comme si son sang était le sien. Elle a eu peur Meleya, très peur que cette relation ne voit jamais le jour parce qu’elle portait l’enfant d’un autre, parce qu’elle était veuve avant même d’avoir atteint l’âge de vingt et un ans, parce que Kenzo est l’exemple même du delta et qu’elle n’est qu’une jeune femme encore un peu naïve et surprise par ce monde si farouche. Tout lui donnait à croire qu’elle ne parviendrait pas à avoir Kenzo, à créer un nous et pourtant, ce dernier l’a surprise, lui dévoilant les deux mots magiques, lui assurant être près à assumer son rôle, voulant adopter Charlie si elle le désirait. Comment aurait-elle pu refuser alors que depuis l’annonce de sa grossesse, il a été là dans tous les moments, bon comme difficile, lui prouvant qu’il n’avait pas peur… Alors évidemment qu’elle a accepté cette proposition avec joie, et voilà comment ainsi, à trois, ils sont devenus une vraie petite famille, la leur. Rares sont leur dispute, tant les deux sont sur la même longueur d’onde, se comprenant par un simple regard, un sourire échangé, des âmes sœurs. La doyenne alpha n’a jamais osé le dire à haute voix, ayant bien conscience de sa  naïveté, mais force est de reconnaître qu’elle ne peut s’empêcher d’y penser, de se dire que c’est ce qu’ils sont, des âmes sœurs. Quelqu’un sonne à la porte et sort Meleya de ses pensées illusoires, et cette dernière laisse passer Aidan dans la maison.  Elle n’a pas le temps de lui dire quoi que ce soit, que Kenzo se charge de lui faire la leçon, ce à quoi la doyenne sourit. Vrai papa poule qui ne se rend pas compte qu’il parle à un chirurgien en herbe, qui a suivi toute la grossesse de Meleya et de surcroit, assisté lui aussi à la naissance. Kenzo s’en souvient parfaitement mais est simplement trop absorbé par son rôle de père qu’il prend très à cœur. Un raclement de gorge lui fait signe qu’il est temps de s’en aller et le couple se dirige vers le palace hôtel où doit se dérouler le gala de bienfaisance en faveur des enfants défavorisés de l’ex-URSS. « C’est vrai ? C’est flatteur pour cette jeune femme alors ! » Qu’elle lui répond en le taquinant. Il est éblouissant de beauté et Meleya pourrait ne pas se passer de le regarder. Pourtant elle le laisse aller vers le buffet, pendant qu’elle se dirige vers un haut dignitaire Russe. En plein dans une grande discussion, elle se rend compte qu’elle est dans son élément, qu’elle appartient belle et bien à la famille Ivanova, à cette grande dynastie qui règne sur la Bulgarie depuis des générations maintenant. Son aisance à parler dans cette langue et sa facilité à parler des problèmes dans le monde, sa connaissance incollable de l’ex-URSS font d’elle un partenaire de discussion de choix pour  le dignitaire. Mais le président delta n’est jamais bien loin, et elle le voit revenir à ses côtés, s’empressant donc de présenter les deux hommes. Le franc parler de Kenzo l’a fait sourire, sans pour autant savoir si cela sera apprécié par l’Andropov ici présent. Ce dernier semble particulièrement froid envers le delta, sans raison apparente, mais c’était avant que le regard de Meleya se pose sur la bouchée de caviar que Kenzo vient de recracher dans sa serviette. Elle a beau n’avoir jamais goûté à ce met, elle sait que cela coûte une petite fortune, ce qu’Andropov semble vouloir faire comprendre à Kenzo. « Il a été surpris par le goût. Tout le monde n’aime pas forcément ce met pourtant si fin. Il vaut mieux le recracher plutôt que de s’en rendre malade n’est-ce pas ? » Elle se force à sourire mais voit bien que le dignitaire n’a guère plus envie de parler et de rester en leur compagnie, puisque le voilà qui s’éloigne. Kenzo se tourne vers elle et l’interroge sur ce met si rare et si dégoûtant à ses yeux. « Je n’en sais rien, je n’y ai jamais goûté. Il n’a juste pas apprécié que tu recraches quelque chose venant de son pays. Les Russes ont une sacré fierté tu sais … » Qu’elle lui souffle, avant de s’apercevoir qu’il a une tâche sur le visage. Elle soupire, s’empare d’une serviette qu’elle humidifie et le nettoie. « Un vrai petit goret celui là tiens ! » Qu’elle rigole, avant de l’embrasser. Peut importe les énormités que pourraient dire Kenzo, elle s’en moque, puisqu’il restera son Kenzo quoi qu’il arrive, quoi que l’on puisse en penser. La soirée continue à battre son plein, des rires fusant de partout, de même que des tintements de verres. Meleya et Kenzo virevoltent au travers des différentes conversations, ce dernier faisant rire quiconque étant sur son passage, charmant l’assemblée. Pourtant, il ne semble pas autant à l’aise que d’habitude, Meleya le sent, quelque chose le gêne. Quoi, elle n’en sait rien, mais elle préfère attendre leur retour chez eux pour en parler. A un moment de la soirée, une conversation la titille, l’attire, entendant des mots tels que bidonville, Pakistan, secret. Elle se demande ce qu’une telle conversation peut venir faire là, dans un gala de charité pour l’ex-URSS. Aux dernières nouvelles, le Pakistan n’en faisait pas parti. Mais la jeune bulgare ne cherche pas à en savoir plus, n’étant pas friande des potins. En temps normal, elle laisse cela à sa sœur, sauf que manque de chance, celle-ci n’est plus là. Tant pis. Elle se tourne vers Kenzo, prête à lui proposer de rentrer maintenant qu’ils ont fait acte de présence. Ils ont l’excuse la plus valable du monde pour s’éclipser, celle de devoir libérer le baby-sitter et récupérer leur enfant. Pourtant, Kenzo ne semble pas en état de s’en aller ni de penser quoi que ce soit. Son visage dépeint des sentiments que Meleya ne lui connait pas et cela lui fait peur. « Kenzo, tout va bien ?? »
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyVen 25 Oct - 21:44



Je fronce légèrement les sourcils en voyant le dignitaire Russe s'esquiver avec un énervement plaqué sur ses traits figés. Quoi ? On doit se forcer à aimer des choses absolument ignobles pour faire plaisir aux autres, c'est ça, l'idée ? Je regarde le caviar avec un air dégoûté sans pouvoir me convaincre qu'il existe des gens capables de dépenser une fortune dans des mets aussi infâmes. "Tu ne rates rien, alors !" Il ne manquerait plus que la princesse Bulgare nous fasse une intoxication alimentaire pour couronner le tout… désormais, je me ferais une mission qu'elle ne goûte jamais au caviar. D'un point de vue purement objectif, les hommes ont pour tradition de se tanner pour offrir les choses les plus fines à leur compagne. Ici, c'est l'inverse. L'amour made in Melenzo est écrit pour ne pas ressembler à tous les autres, c'est officiel. "Ca, j'avais remarqué, qu'ils avaient une sacrée fierté. La dernière fois que j'ai dis à mon cousin Beni qu'il fallait être givré du cerveau pour s'installer dans un pays aussi froid que la Russie, il a failli me trancher la gorge avec un scalpel." notai-je sur un ton tout à fait naturel, comme si je n'avais pas frôlé la mort. Benedikt n'est pas mon cousin de sang, mais il l'est de cœur pour la manière dont il est rattaché à la famille Clives. Et en tant que Russe de naissance, Monsieur est aussi d'une susceptibilité hors normes. J'allais prendre une bouchée de saumon fumé pour faire passer le goût du caviar lorsque Meleya s'empressa d'essuyer le coin de ma bouche avec une serviette humide. Je roule des yeux en souriant. "T'aurais pu le faire avec la langue, ça m'éviterait de passer pour un gosse de six ans qui ne sait pas manger proprement." Malheureusement, c'est le cas la majeure partie du temps. On peut tout à fait affirmer que selon les moments, Meleya a deux fils à la maison : le plus jeune âgé d'un mois, l'autre de vingt-deux ans. Un jour, elle finira par m'envoyer au coin quand j'aurais fait une trop grosse bêtise. Je cueille sa nuque au creux de ma main pour prolonger ce baiser après m'être essuyé la bouche. C'est comme ça que je l'aime, ma Meleya. Simple, maternelle, peu complexée par mon tempérament difficilement gérable. Nous nous présentons à de nombreuses personnes, je suis Meleya comme son ombre, tâchant de lancer quelques plaisanteries afin de détendre l'atmosphère et ne pas passer pour un inculte complet sur les traditions d'une élite qui me dépasse de très loin. Contrairement à toutes ces soirées où j'ai l'habitude d'agir pour me retrouver au centre de toute l'attention, je reste néanmoins en retrait pour ne pas trop faire de vagues. Tandis qu'elle est partie se repoudrer un peu, un type m'aborde. Grand, un air assuré et confiant sur le visage. La quarantaine. Bref, le type qui doit s'imaginer régner sur une soirée en un claquement de doigts. Les présentations sont brèves car la conversation dérive rapidement sur mes origines pakistanaises. Anglo-pakistanaises, précisai-je avec aplomb. Allez savoir pourquoi, les occidentaux ont tendance à être plus sensibles aux origines anglaises sur le point de vue intellectuel… pourquoi ? Aucune idée. Il enchaîne ensuite en me dressant un rapport détaillé de ma vie. Un gamin orphelin, traînant dans le bidonville de Dharavi qui fait le prolongement de Bombay, mendiant pour trouver de quoi subsister ne serait-ce qu'une journée, avant de trouver un intérêt à vendre son corps aux plus offrantes pour en retirer un pécule légèrement plus important. J'arque un sourcil et au moment où Meleya approche, mon attitude change du tout au tout. La couleur de ma peau, naturellement hâlée, commence à virer au rouge carmin, ma respiration s'accélère. Je me sens mal à l'aise, au départ, puis c'est un autre sentiment qui l'emporte. Je regarde ce type, je ne l'écoute même plus. Son visage. Frapper. Frapper et encore frapper jusqu'à le faire taire. Avant même de le réaliser, je lui décoche un violent coup de pied dans l'abdomen : le noble et perfide personnage se retrouve plié en deux jusqu'au moment où je lui inflige un uppercut qui le décolle légèrement du sol et l'allonge sur le dos, sonné. Mon corps tremble, ma respiration saccadée témoigne de l'énervement et de l'émotion qui me traverse de part en part. Je me penche puis je l'agrippe par le col pour le soulever et le plaquer contre un mur, sans prêter attention aux cris de surprise qui s'élèvent autour de nous. "Menace-moi ou ma famille encore une seule fois et je te promets que le gamin des rues va t'en faire voir de toutes les couleurs…" Je chuchote à son oreille pour qu'il soit le seul à entendre puis je le relâche : il retombe mollement sur son postérieur, du sang s'écoule de sa narine tandis qu'un bleu violacé apparaît sur sa joue gauche. Je me redresse et je prends enfin conscience que toute l'attention est finalement sur moi, mais pas pour les bonnes raisons. Meleya me regarde, visiblement choquée et effrayée. Elle ne m'a jamais vu en colère, encore moins violent. C'est d'ailleurs très rare que je le sois, j'ai dû me laisser dominer ainsi seulement une ou deux fois de toute ma vie, je répugne la violence et les bagarres, même si on m'a enseigné l'art du combat pour me défendre. En général, savoir que je peux avoir le dessus en cas de problème suffit pour que je n'ai pas besoin de me montrer agressif. Cette perte de moyens va sans doute faire grand bruit dès demain. Je prends la main de Meleya avec douceur et je l'entraîne vers la sortie, les gens s'écartent prudemment sur notre passage. Sans un mot, je lui ouvre la portière de la voiture et nous partons d'ici dans un crissement de pneus. Je ne dis rien pendant une grande partie du voyage, jusqu'à ce que nous nous retrouvions en dehors de San Francisco : je me gare sur le bord de la route, face à la baie de San Francisco. La lune est haute dans le ciel et nous offre une pâle clarté qui semble plus apaisante que les lueurs agressives des lustres de l'hôtel. Je coupe le contact puis je soupire en regardant l'océan. "Je suis désolé, j'ai pas voulu en arriver là, ni te faire peur. C'est… c'était pas vraiment moi, ça." Je passe une main sur mon visage et gratte ma joue légèrement barbue. "Ce type a dit des choses dont je n'ai jamais osé te parler, il a menacé de tout balancer. Ce sont des choses très personnelles qui expliquent en partie pourquoi j'étais pas très à l'aise ce soir. J'ai eu peur, alors j'ai mal réagi." Je tourne la tête vers elle en risquant un sourire. "Tu… tu m'en veux pas, hein ?"
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyDim 10 Nov - 0:35


KENZO CLIVES-BARKHA & MELEYA IVANOVA EPIC LOVE
Wake up to your dreams And watch them come true I'll make you whisper my name, I'll never leave the room Night and day, I'll be your muse No other girl can make you feel the way I do I can make the stars dance Light the moon, I can make the stars dance If you want me to The sky is everywhere, so make me under it I can make the stars dance dance dance with you Don't be afraid, close your eyes Let me take you to places you've never been tonight I thought by know you'd realize I can do anything I put my minds to


    Les galas de charité n’ont jamais vraiment enchanté la princesse Bulgare, un peu à l’instar de sa jumelle. Mais pour le bien de tous, et la bonne entente avec sa famille, Meleya s’est toujours pliée sans broncher aux règles et aux usages en vigueurs dans les évènements de ce type. Par moment, et suivant ses interlocuteurs, elle a même éprouvé du plaisir à se rendre dans ces lieux, pourtant d’aspect si barbant à ses yeux. Finalement, rencontrer du monde, découvrir de nouvelles cultures, aider à l’amélioration du monde, autant de choses qui ont fini par convaincre Meleya de l’utilité de ces évènements. Sa facilité déconcertante à parler avec les gens qui l’entourent font d’elle une très bonne oratrice et interlocutrice. Mais malgré tout, la doyenne alpha n’aime pas s’y rendre seule. Être accompagnée d’un proche la rassure toujours parce que cela veut dire qu’on pourra lui signifier lorsqu’elle dit quelque chose qui ne convient pas, qui n’est pas en adéquation avec l’image qu’elle a de la réalité. Elle a beau avoir été ‘’libéré’’ de son couvent militaire il y a un an et demi, elle n’en reste pas moins avec un idéal digne du monde des bisounours, où tout le monde il est beau il est gentil. Elle est incapable de voir le mal chez quelqu’un, ce qui parfois peut amener des déconvenues. Alors avoir du soutien n’est jamais de trop selon elle. C’est pourquoi ce soir elle a laissé son bébé au tonton de celui-ci, Aidan étant parfaitement capable de s’occuper de Charlie. Kenzo a donc pu se joindre à elle pour la soirée, et se faire immerger dans le monde de la jeune femme. Après tout, ils ont été assez rapides, il faut bien le reconnaître. Avant même de voir si les choses pourraient marcher entre eux, ils se sont mis en ménage, Kenzo ayant adopté légalement Charlie, faisant de lui un potentiel Monsieur de en Bulgarie, la version première dame de Bulgarie mais en beaucoup plus sexy par ailleurs. D’ailleurs, ils n’ont jamais parlé de cette éventualité, de cette idée que Meleya puisse accéder à la tête du pays. Ils n’ont jamais envisagé tout ce que cela impliquerait pour eux, pour leur couple, et finalement, Meleya se dit que c’est peut-être une erreur de ne lui en avoir jamais vraiment parler. Parce que toute cela implique des sacrifices, une rigueur à toute épreuve, et peut-être que Kenzo n’a pas envie de cela, de toutes ces complications après tout. C’est lorsque le dignitaire Russe s’en va agacé par les propos de Kenzo qu’elle prend conscience de tout cela, de toutes ces choses qu’ils ne se sont pas dites et qu’ils auraient du. Elle ne lui en veut pas le moins du monde, parce qu’après tout, c’est sa spontanéité qui l’a fait succomber à son charme. Et c’est pour cela qu’elle n’a pas d’autres choix que de sourire fasse au visage quelque peu désemparé de Kenzo. Elle oublie tout cela, et continue à virevolter entre les différentes personnalités présentes, trainant son homme sur son passage, le laissant charme l’assemblée de son humour immanquable. S’absentant aux toilettes, elle laisse Kenzo seul, et suppose que tout va bien se passer, qu’il va continuer sur sa lancée et que de ce fait, ils pourront enfin s’éclipser et retrouver Charlie, avant de s’offrir une nuit rien qu’à eux. Pourtant, lorsqu’elle quitte les toilettes, elle tombe face à une scène choquante, qu’elle ne comprend pas. Kenzo est en proie à une colère qu’elle ne lui connait pas, ses mains frappent un dignitaire qu’elle ne connait pas, et ne semblent pas s’arrêter. Sous le choc et surprise, la bulgare n’a même pas le réflexe d’hurler à Kenzo de s’arrêter. Un rêve, un cauchemar, voilà où elle a l’impression d’être. Elle n’est plus au Palace Hôtel mais dans son lit, entrain de dormir et en proie à un affreux cauchemar. Mais non, il faut qu'elle revienne à la réalité, elle n'est pas entrain de rêver, elle est belle et bien face à un combat qui la terrifie, pour lequel elle ne sait pas quelle justification elle va pouvoir donner, ni même comment elle va pouvoir calmer les choses. Meleya se doute bien que Kenzo ne se bat pas sans raison, elle lui fait confiance pour cela. Seulement sa position en Bulgarie lui impose de ne pas faire scandale, et ce soir, elle est loin du compte. N'ayant pas encore parlé à sa mère de sa relation avec Kenzo, que ce dernier a adopté Charlie, qu'ils vivent ensemble, Meleya sait qu'elle va devoir beaucoup parler ces prochains jours, s'ouvrir à beaucoup de personnes et c'est dans un moment pareil, qu'elle regrette amèrement l'absence de sa sœur, ou même de Nélye qui savait exactement comment éviter un scandale de cette taille dans une telle position. Se rendant compte qu'elle se trouve dans la pièce, Kenzo regarde effarée Meleya, et s'approche d'elle en s'excusant de son comportement. Il finit par l'entrainer vers la sortie, la doyenne se laissant faire comme un pantin désarticulé. Ils montent dans la voiture et Meleya ne sait pas quoi dire. Les mots lui manquent pour exprimer ce qu'elle ressent, d'autant qu'elle ne le sait pas elle-même. De la colère de l'avoir vu commettre un tel acte, de la peur de savoir qu'il est capable de cela, de l'inquiétude à l'idée de se dire qu'il a pu se sentir blessé par le dignitaire, une envie de prendre Kenzo dans ses bras en voyant cet air coupable affiché sur son visage. De multiples émotions et sentiments lui traversent l'esprit sans qu'elle ne soit capable de les exprimer clairement. Il finit pourtant par ouvrir la bouche, avancer quelques arguments sans vraiment lui dire lesquels, il fait un pas en avant puis deux en arrière, laissant Meleya un peu plus dans le flou, dans l'incertitude. Il s'aventure à lui demander s'il lui en veut, et Meleya prend une forte inspiration, lui tournant le dos dans le même temps. Elle a envie d'exploser, tellement la colère prend petit à petit le dessus. Ce n'est pas tant qu'il se batte qui l'énerve, c'est surtout qu'il lui ait caché un gros secret à son sujet alors même qu'elle a décidé de lui confier la vie de son enfant. Avec un calme olympien, bien loin de refléter son état d'esprit, elle finit par lui répondre. « Je ne sais pas si je t'en veux Kenzo. A vrai dire, je suis bien trop troublée pour te dire si je le suis ou non. Et ce n'est même pas vraiment la bagarre qui me gêne en soit. Je te connais, je sais que ce n'est pas toi, qu'il faut te pousser à bout pour que tu en viennes à une telle extrémité. » S'arrêtant un instant, elle contrôle sa colère en serrant fort ses mais et en fermant les yeux comme lui ont appris ses instructeurs durant son adolescence. « Conduis jusqu'au Golden Gate s'il te plait. Et tu vas tout m'expliquer Kenzo, tout. Nous ne sommes peut-être pas mariés, mais nous avons pris un engagement tous les deux, celui d'élever Charlie et de faire de lui un bon garçon, dont nous pourrons être fier. Alors il est hors de question que nous ayons des secrets l'un pour l'autre. » Elle finit par se retourner vers Kenzo, se mettre face à lui. « Tu veux savoir si je t'en veux? Oui ! Pas parce que tu t'es battue, mais parce que tu m'as caché des choses importantes à ton sujet, comme si je n'étais pas assez digne de confiance pour toi. » Elle baisse les yeux, blessée. Ce n'est pas réellement de la colère qu'elle ressent, elle se sent juste blessée, comme toute femme le serait à sa place. Welcome in the real world Meleya.
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyMar 19 Nov - 9:29



Sur la route, je me repasse cette scène, cette crise de colère qui m'a envahi et qui m'a poussé à un certain degré de violence. S'il m'arrive assez souvent d'être quelqu'un d'impulsif, ce n'est pas vraiment dans ce sens-là. Frapper les autres est un acte trop extrême pour qu'on puisse s'y adonner sans éprouver le moindre remord. On m'a moi-même frappé juste pour le simple fait d'exister ou d'être en travers du chemin d'une autre personne. On m'a ensuite appris à me défendre, mais jamais de frapper le premier. La méchanceté de cet individu n'a pas motivé mon acte, c'est la peur. La honte. Je roule jusqu'au Golden Gate avec Meleya et je n'ose même pas la regarder de peur de l'avoir également déçue. Si je suis un piètre menteur, je suis en revanche plutôt bon pour ne simplement pas parler de mes problèmes. De mon passé. Je suis venu ici pour retrouver ma famille, prendre un nouveau départ et ne surtout plus m'enfermer dans cet enfer vécu au Pakistan puis en Inde. Et voilà que c'est ce même passé qui met en péril la confiance de celle qui a su poser sa marque sur mon cœur. Si je le pouvais, je me cognerai la tête contre le volant à répétition. Elle serre ses mains, respire fort, ferme les yeux. Si elle le pouvait, elle me giflerait probablement. Et je baisserai la tête sans mot dire. Ce qu'elle me dit vis-à-vis de Charlie me fait déglutir. Il y a des jours où je me dis qu'être père malgré mon jeune âge, ça reste quelque chose de relativement cool, même amusant si on oublie les nuits blanches à prier pour qu'il veuille bien dormir au lieu de hurler dans la villa à pleins poumons. Toutefois, la maturité de Meleya est là pour rappeler que ce n'est pas qu'une partie de plaisir, que son éducation repose également sur une pleine confiance entre les parents. Nous ne sommes pas mariés, c'est vrai. On ne se connait peut-être même pas autant que des couples dans une situation similaire à la nôtre. Mais au lieu de prendre le temps, j'ai écouté mon cœur. Impulsif et amoureux, je n'ai pas pensé aux conséquences. J'ai juste pensé que je voulais me réveiller tous les matins cinq minutes avant la princesse bulgare juste pour pouvoir la regarder dormir avant de commencer une journée. C'est peut-être idiot pour certains, mais c'est ce qui m'a motivé. Elle. Elle et personne d'autres. Une fois au Golden Gate, ses reproches pleuvent et sont tous plus justes les uns que les autres. Je reste assis dans la voiture, le regard posé sur le volant. Il va falloir que je passe à la casserole, tant pis si je paie le prix fort. "Tu es digne de confiance, à tous les niveaux. C'est juste qu'il y a certaines choses qui sont… gênantes, en ce qui me concerne. Pourquoi tu crois que je suis si populaire à Berkeley ? Pourquoi tu penses que je préside les Delta et Bêta ? Parce que j'entretiens très bien les apparences car j'ai des choses à cacher." Ce n'est pas un reproche que je lui fais, juste un constat. Je soupire, puis je lève les yeux vers l'horizon. "Je ne suis pas le prince charmant issu d'une bonne famille très soudée. Je ne suis pas un aristocrate ou un de ces types qu'on a rencontré au gala de ce soir. J'en ai parfois le style, même si je préfère penser que je suis mille fois plus séduisant que tous ces pingouins réunis, mais c'est tout." Kenzo ne serait pas Kenzo sans un brin de vantardise physique, entendons-nous bien. Ca, c'est une chose dont elle peut être sûre me concernant. Mes mains se joignent, mes doigts se tordent par nervosité. "A huit ans, des talibans sont arrivés dans mon village, au Pakistan. Ils ont tué tout le monde, ils ont brûlé toutes les maisons et ma mère, elle… je suis le seul à avoir survécu, parce qu'elle m'a dit de me cacher." Premier sujet tabou : la vie au Pakistan. Si je suis resté aussi évasif à ce sujet avec tout le monde, ce n'est pas pour rien. Au lieu de mentir, je préfère détourner les conversations. "Pendant un an, j'ai vécu dans une caserne de militaires français parce qu'un soldat m'avait trouvé dans les ruines de la maison. Mais comme je lui ai attiré des problèmes, j'ai fini par m'enfuir vers l'Inde voisine. J'avais à peine dix ou onze ans quand je suis arrivé là-bas, et je n'ai pas vécu tout de suite dans une grande famille indienne, comme je te l'ai dit. Jusqu'à mes quinze ans, j'ai vécu dans le bidonville de Dharavi, juste à côté de Bombay." Mes mâchoires se crispent légèrement à mesure que mon regard se durcit. Ce n'est plus le playboy que Meleya a en face d'elle, mais plutôt le gamin des rues. Une image que je cache derrière l'assurance d'un grand charmeur au style oriental et anglais. "J'ai mendié, volé et fait tout ce que je pouvais pour survivre ainsi que pour aider les deux personnes qui m'ont si gentiment permis de vivre avec elles, une veuve et sa fille. Mais plus le temps passait et plus on manquait de ressources. En Inde, l'éducation est très stricte, c'est l'homme qui doit prendre soin du foyer dans lequel il se trouve, même s'il n'en est pas originaire. Alors, quand j'ai vu que j'avais un physique qui faisait tourner quelques têtes, j'ai…" Je regarde Meleya en coin puis je préfère rediriger mes yeux vers l'horizon, gêné. "… j'ai commencé à me prostituer. J'avais quatorze ans. Et ce tatouage que tu vois à mon poignet, c'est pas un symbole de virilité comme je le fais gober à tout le monde. C'est le tatouage qu'on m'a posé pour marquer mon appartenance au commerce sexuel de Mumbai. Ca a duré environ deux ans avant qu'un riche couple sans enfants ne me trouve dans le bidonville et veuille m'adopter. Après, ma vie avec cette famille indienne, je te l'ai déjà racontée et elle est véridique. A ceci près que j'étais illettré encore à seize ans, que je n'ai jamais réussi à acquérir totalement les bonnes manières, et j'en passe." Je soupire. Le cœur léger ? Non, il est définitivement très lourd car chaque mot me renvoie à un passé qu'à peine le quart des étudiants de Berkeley aurait pu endurer. Et en prime, je suis terrifié de la réaction que pourrait avoir Meleya. Je tourne enfin la tête vers elle, le regard légèrement brillant et la voix rauque à cause de l'émotion. "J'suis pas de ton monde, Meleya. J'ai beau tout faire pour changer les apparences, je ne fais pas partie de tous ces… princes ou ces grands businessmen. Ma fortune, je la dois au décès de mes parents adoptifs, donc rien de très glorieux. Et si je n'ai pas voulu t'en parler, c'est pas par manque de confiance, c'est par peur que tu ne veuilles plus de moi après avoir entendu la vérité. Et que je puisse te faire honte si on apprend que je ne suis pas... comme toi." Je baisse à nouveau le regard sur mes doigts que je triture sans arrêt depuis tout à l'heure. "J'ai jamais vraiment eu de famille, c'est même pour ça que je suis venu à San Francisco, c'est pour retrouver mon père et le reste des Clives. Et puis je t'ai rencontrée. Je suis tombé amoureux et Charlie, c'est… je sais ce que c'est de grandir sans père, de regarder les autres enfants avec leurs parents en se demandant ce que ça ferait d'avoir un homme sur qui on peut prendre modèle. J'ai pas une descendance glorieuse, ni même des manières très… distinguées, parfois. J'aime pas le caviar. Mais par contre, j'aime Charlie et je t'aime toi comme je n'ai jamais aimé personne d'autre avant." Je lève timidement les yeux vers elle. Heureusement qu'il fait nuit, autrement elle pourrait voir que je rougis. Maintenant, c'est le verdict.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyDim 29 Déc - 0:27


KENZO CLIVES-BARKHA & MELEYA IVANOVA EPIC LOVE
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    Le temps de la route, Meleya se tait et tait surtout ses sentiments, ses impressions. Son esprit est plus qu'embrouillé, et ne sait pas du tout quoi penser. En même temps, toute cette situation la laisse perplexe, presque sans voix. Son regard n'ose pas se poser sur Kenzo, et se contente de regarder défiler le paysage dans la nuit noire de San Francisco. Elle a expressément demandé à ce qu'il la conduise au Golden Gate, parce qu'il lui inspire une sérénité qu'aucun autre endroit ne lui offre, et surtout parce qu'il représente à ses yeux le symbole de son amour, de leur amour. C'est là où elle a compris qu'elle était enceinte lorsqu'il était à ses côtés, là où ils se sont jurés d'être présent l'un pour l'autre, peut importe les difficultés que la vie pourrait leur opposer. Le golden gate, c'est leur lieu, le symbole de leur amour, et Meleya se dit que pour parler entre eux, c'est l'endroit idéal. Et puis, ils sont sur qu'à cette heure là personne ne sera présent, et ils pourront, si l'occasion se présente, hurler à s'en exploser la voix et les tympans. Ses yeux laissent le paysage défiler au rythme de ses pensées, et il faut bien l'admettre à ce moment précis elles sont très nombreuses. Elle n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi Kenzo lui a omis de parler de tout cela, pourquoi il a refusé de lui confier ses secrets alors qu'elle est sa petite amie, sa compagne même. Il est le père adoptif de Charlie, et à ce tire, Meleya estime qu'il devrait être ouvert, s'ouvrir à elle comme elle a pu le faire, comme elle l'a toujours fait. Ils arrivent au golden gate, et le moteur de la voiture se coupe. La demoiselle écoute son copain parler sans prononcer un seul mot, et Meleya s'agace, au point qu'elle sort de la voiture en claquant la porte et en faisant les cent pas. Son esprit bouillonne littéralement, et elle ne comprend pas un mot de ce qu'il peut lui dire. Un prince charmant? bien sur que si il en est un, il est le sien, son prince charmant à elle, son bébé, sa moitié ! « Evidemment que tu as tout du prince charmant, le mien, tu le sais.  » Son ton est claquant, sec mais se veut un minimum conciliant malgré tout. Elle finit par se taire, et le laisse parler. Ce qu'elle entend lui fait froid dans le dos. Vivre une enfance difficile, Meleya connait, après tout, elle a été enlevé et violé à l'âge de trois ans alors qu'elle venait pourtant de la dynastie Ivanova, la dynastie régnante  en Bulgarie. Finalement, elle se retourne vers lui qui la rejointe sur le capot de la voiture et lui sert fort la main, pour lui montrer qu'elle est là, qu'elle l'écoute. En colère certes, mais Meleya sait reconnaître le moment où il faut mettre sa rancœur de côté l'espace d'un instant.  Et lorsqu'elle entend les paroles que débite Kenzo, elle se rend compte que ce moment est maintenant. Bidonville, prostitution, fuite, autant de mots qui lui font porter sa main sur la bouche, choquée de découvrir ce qu'a vécu Kenzo dans son enfance, de voir les horreurs qui ont traversés sa vie. Lorsqu'elle assiste à des cocktails ou des galas de charité dans lesquels elle entend les atrocités que les enfants peuvent subir, Meleya se dit toujours choquée, affolée de voir que rien n'est fait pour les aider. Mais être face à l'un d'eux, l'une de ces victimes, ça la touche profondément, encore plus de se dire que son petit ami, l'homme qu'elle aime a été violenté, malmené toute son enfance. Ca la bouleverse tellement qu'elle a envie de pleurer, et quelques larmes montent à ses yeux. Pourtant, elle les réfrène, ne voulant pas que Kenzo s'imagine qu'elle l'a pris en pitié ou quelque chose de ce genre. Les paroles de son petit ami défilent et à chaque mot de plus, Meleya est surprise de ce qu'elle entend. Elle se rapproche encore plus de Kenzo, lui sert fort le bras, et fait ce qu'elle peut pour lui montrer qu'elle est là. Et finalement, sur les paroles qui suivent, la doyenne alpha a l'impression de se reconnaître, de se redécouvrir lorsque Kenzo parle de n'avoir pas grandi dans une famille, ou même d'avoir été élevé sans argent, sans l'opulence qu'il connait aujourd'hui. Il ne s'en rend même pas compte, mais il décrit à la perfection l'enfance de Meleya, une enfance sans argent et sans famille. Il ajoute qu'il l'aime, ainsi que Charlie. Ca touche réellement Meleya même si elle sait déjà tout ça. « Kenzo, je ne suis pas de ce monde non plus. J'ai été enlevé et violé à l'âge de trois ans. Après avoir été ramené à ma famille, j'ai été élevé chez les nonnes sans connaître ma famille, sans savoir qui j'étais, ce que j'étais. Alors non, ce n'est pas mon monde. Mon monde c'est toi, c'est Charlie, c'est nous. » Elle pose délicatement sa main sur le visage de Kenzo et l'embrasse doucement pour lui faire passer tout l'amour qu'elle lui porte. « Tu sais que je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fait pour nous ! Tu es tout ce que j'ai rêvé, ce que j'ai voulu … Tu disais ne pas être un prince charmant mais tu es mon prince charmant, mon charming, mon rêve éveillé. Je t'aime Kenzo, de tout mon cœur. » Sa colère s'est envolée, effacée en un clin d'œil par toutes ces belles paroles, ces perspectives d'avenir. Parce qu'au fond, tout ce dont il est question c'est d'avenir, de quelque chose de plus beau, de plus dorée, d'une vie qu'ils méritent plus que tout l'un comme l'autre. Leur vie, leur bonheur. Meleya sait qu'elle veut Kenzo à ses côtés, sa vie entière. Rien ne pourra les empêcher de vivre comme ils l'entendent, à la manière dont ils le souhaitent. Peut importe ce que les gens pourraient dire, pourraient penser à leur sujet, peut importe les emmerdeurs, les politiciens un peu trop véreux qui s'en prennent à ce couple si atypique qu'ils forment, Meleya sait que leur vie sera belle et heureuse parce qu'ils sont ensemble, avec Charlie, avec ce fils qu'ils aiment tous les deux très sincèrement et surement comme deux parents, peut importe qu'ils aient son sang ou non. « Tu es ma préférence à moi.» et elle t'aime de tout son être.
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MessageSujet: Re: « it's gonna be love. » « it's gonna be love. » EmptyDim 29 Déc - 11:31



Jamais je n'ai souhaité mettre un jour Meleya en colère. Bien sûr, il y a des petites chamailleries de couple au quotidien, chamailleries que je mets toujours à profit pour me faire pardonner sous la couette. Quand bien même je ne serai pas en tort. Quoi ? Ne cherchez pas, il n'y a pas de meilleur remède à l'animosité. Cependant, ceci est notre premier réel conflit et je me sens mal à l'aise à l'idée de devoir confier toute mon histoire à la jeune femme. Je n'en ai pas spécialement honte, mais disons que j'ai surtout peur qu'elle me voie différemment, qu'elle refuse l'idée d'être avec moi car nous ne sommes absolument pas de la même classe sociale, elle qui m'est mille fois supérieure de ce point de vue là. Il n'y a qu'à voir son précédent compagnon, j'ai bien compris que cette famille n'est pas celle de l'épicier du quartier. Toujours est-il que, comme à mon habitude, j'ai choisi de parler avec mon cœur, avec honnêteté, ne me souciant guère de la forme plutôt que du fond. À mesure que je m'explique, je vois le visage de la jeune mère se décomposer en réalisant qu'elle n'a pas le golden boy que tout le monde se figure en face d'elle. Dans un sens, ça me rassure un peu de savoir que malgré mes piètres talents de menteur, je suis tout de même capable d'entretenir cette façade qui fait de Kenzo Ibrahim Clives-Barkha le playboy de Berkeley facilement reconnaissable. Je ne veux pas d'une autre réputation, surtout pas une qui serait proche de la vérité, hormis celle d'un petit-ami tout ce qu'il y a de plus dévoué à sa famille. C'est d'ailleurs assez drôle de songer que le président des Deltas est mal à l'aise face à la doyenne des Alphas. Bien sûr que la cause des enfants en difficulté m'importe car, contrairement à tous ces bourgeois et nobles enrichis, je sais exactement ce qu'ils peuvent traverser. Je le sais au point de me lever le matin et de me satisfaire tout simplement d'être en vie après tout ce que j'ai pu traverser. Soudain, Meleya prend le pli de me répondre et annoncer que ceci n'a rien de bien commun pour elle également. Enlevée et violée à cet âge... Mon poing se serre et mon visage semble presque se durcir. Ma propre mère s'est faite violer par deux hommes sous mes yeux, alors que je n'avais que huit ans à peine. Depuis que j'ai compris très exactement la définition de ce terme, je ne tolère en rien ces pratiques inhumaines. Pire encore quand elles concernent une enfant et que cette enfant, c'est ma compagne. Faut-il avoir un grain dans la tête pour violer un gosse de 3 ans... Je me détends un peu et l'écoute parler avec attention. Ses mots me rassurent et me soulagent à un point qu'il est difficile de s'imaginer. Elle m'a fait découvrir ce que c'est d'être réellement amoureux et non pas attiré physiquement par quelqu'un en s'entendant bien avec. Si mon regard de séducteur invétéré ne peut s'empêcher de flirter parfois avec quelques beautés, je songe toujours qu'aucune d'entre elles n'arrivera à la cheville de celle dont je tiens la main en ce moment-même. Je caresse doucement le dessus de sa main en lui offrant enfin ce petit sourire qui la fait craquer à coup sûr, me sentant coupable d'avoir pensé qu'elle serait assez superficielle pour me quitter parce que nous ne partagions pas la même classe sociale malgré une fortune commune. "Viens, mon cœur." Je l'attire contre moi et la serre longuement dans mes bras, sa tête calée contre mon torse et ma main qui caresse avec douceur ses longs cheveux bruns. Je reste silencieux - fait rarissime - pendant quelques instants, histoire de bien me remettre de ces émotions. "Je veux que tu te sentes protégée et aimée à mes côtés, car c'est ce que tu seras aussi longtemps que je serai dans les parages pour t'enquiquiner, avec Charlie." Jaloux ? Je pourrais apprendre à le devenir. Mais une chose est certaine : elle a vu ce soir que le premier qui veut s'approcher de ma famille ou lui faire du mal aura affaire à un tigre sans pitié. Nous avons tous les deux vécu une vie que le terme heureux ne peut pas symboliser. "Toi et moi, on se construit notre petit cocon et c'est tout ce qui importe. On mérite d'être heureux et nous le serons." Je penche la tête et soulève son menton avec mon index pour croiser son regard pétillant. Pas besoin de plus de mots pour te dire que je t'aime. Mes lèvres se posent sur les siennes pour un baiser intense, passionné et sincère. Un poids immense s'est envolé de ma poitrine et je me sens presque pousser des ailes. Je la retourne très doucement puis l'allonge légèrement sur le capot avant de réaliser que le séducteur était en train de retrouver ses réflexes et que la fraîcheur de l'hiver n'allait certainement pas être la bienvenue. Finalement, je redresse Meleya dans le même mouvement que moi et lui décoche un adorable sourire auquel on ne peut strictement rien refuser. "On rentre à la maison. J'vais te montrer comme je t'aime, tu vas voir." Œillade coquine avec un faux air innocent et une main baladeuse, nous reprenons place à bord de l'Aston Martin. N'oublions pas que Meleya a l'insigne honneur de partager la vie du président des Deltas et que la réputation de ce dernier n'est pas faite que de mythes. Un léger rire amusé s'échappe de mes lèvres tandis que j'embrasse le bout de son nez avec taquinerie, direction notre nid.
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