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Into sweet debauchery

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MessageSujet: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyJeu 17 Oct - 15:50

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Un tout mignon, un alcoolo xD



Une autre nuit. Le soleil tirait ses derniers rayons, vaine lutte contre l’obscurité ; qu’il se couche sans crainte, car la ville s’allumait déjà. L’éclat fade des lampadaires tiraient un faible sourire à la gamma présente au pied du bâtiment. Une autre nuit moite de ses angoisses. Une autre nuit froide de solitude. Une autre nuit qu’Aengus devait chasser. La ville se protégeait de ses boules de lumières, faibles étincelles emprisonnée dans une cage de verre. Pourtant, les passants se pressaient pour entrer dans la quiétude rassurante de leur chaumière. Seule cette tête rose se dressait, luttait et pestait, non contre le noir, ou juste contre les lettres illisibles de l’interphone.
Depuis combien de temps le petit vieux lui tenait-il la jambe avec cette machine infernale ? Probablement une vingtaine de minutes. En parlant d’aube, celui là l’était à celle de sa vie. Mais trêve de mauvaise langue, car le petit vieux ne comprenait rien. Aengus s’acharnait depuis une dizaine de minute, affirmant que non, elle n’était pas le bus mais Aengus, qu’elle ne vendait pas de rose mais cherchait Rosedebac, qu’elle n’avait pas de puce mais s’appelle toujours Aengus et pour finir le tout le petit vieux la menaça d’appeler la police.

Quelle menace ! Pensez vous qu’on terrorise Aengus en parlant de police ? Pitoyable petit être ! Dans on imagination, le vieux avait des airs de nain de jardin défraichi mélangé à ceux d’un troll enragé. Saleté de bête ! Appuyant à nouveau sur le seul bouton qu’elle parvenait à trouver dans l’obscurité. Elle cru désenchanter en attendant, à nouveau, la voix du petit vieux.

« C’est quiiiii ? »

« C’est la police, Monsieur ! » Annonça Aengus d’un ton autoritaire. « On vient rendre une petite visite à votre voisin, Mr Rosedebac. Un petit délinquant qu’on doit remettre sur le droit chemin, Monsieur. »

Oh miracle ! Oh sésame magique ! La porte s’ouvrait enfin alors qu’Aengus hurlait dans le haut parleur !

« ARRÊTE LA BRANLETTE PAPY ! »

Et voilà, elle se ruait vers l’intérieur pour sauter dans les escaliers avant de risquer de perdre son perdre son droit d’entrée. Galopant jusqu’à la porte de Jorden, elle  tambourina à la porte comme une hystérique, marquant le rythme de « We will rock you ». Son air débraillé et sa coiffure décoiffée s’assortissaient relativement bien avec le personnage. Trop long et trop large, son haut  rouge vif marquait en lettre blanche le message suivant : thinking… . Une barre de téléchargement remplit à moitié annonçait l’état d’avancement de la situation. En dessous, entre parenthèses, le T shirt demandait : (Please be patient ). Aengus avait prit la peine d’annoncer sa blonde attitude.

« JORDEN ! FAUT QU’ON BAISE ! » Hurla Aengus, les bras levés vers le ciel.

Pourquoi s’encombrer des habituelles marques de politesses ? Un pas gomma un autre, la portant vers l’intérieur. Prête à expliquer son programme, elle ne cessait de sourire bêtement. Commençant son énumération, elle montra chaque fois un doigt pour signifier le passage au point suivant.

«Tu croyais quand même pas que t’allais te coucher avec les petits vieux ?! On va aller se bourrer la gueule dans un bar, ou dans une boite de nuit, ou ailleurs, puis on chantera des chansons de merde, on se fera sortir d’une boite ou d’un bar, on se cassera la gueule, on va rencontrer pleins de gens dont on se rappellera plus du nom, on va rentrer chez soi accompagné d’une superbe personne. »

Alors ? Le programme séduisait-il Monsieur ? Il n’avait pas trop le choix en faite.
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MessageSujet: Re: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyLun 28 Oct - 11:16


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APPARTEMENT 203 + Berkeley, California

Vous connaissez cette étrange sensation qui vous fait penser que tout le monde est contre vous, que la terre entière vous en veut ? Vous le connaissez, n'est-ce-pas ? Et bien c'est exactement ce que je ressens en ce moment. Tout allait de travers dans ma vie et inutile de vous dire que cela me pesait beaucoup. Je tournais littéralement en rond et cela commençait doucement à me gonfler. Etant de nature très ambitieux, j'avais cette foutue impression de reculer et de n'arriver à rien. Même mes plus beaux projets d'investissements semblaient stagner, c'est peu dire. Ma vie allait au ralenti et si je ne faisais pas quelque chose rapidement, j'allais vite tomber en dépression. Déjà là, c'était limite. Ma colocataire me le disait tous les jours, elle me sortait des phrases du genre " mais souris un peu, on dirait que tu reviens d'un enterrement " et dans le fond, elle n'avait pas tord. Après tout, il y avait beaucoup plus grave qu'une simple rupture. J'étais en bonne santé, mon compte en banque était renfloué tous les jours, je n'avais pas à me plaindre. Et puis zut, tant pis pour elle, Marni venait de perdre un gars bien, sans doute le regrettera-t-elle par la suite. Oui, oui, j'essaye de me persuader, de me dire que je suis un gars bien. Bah quoi, faut bien se donner un coup de pouce de temps en temps. Affalé dans le canapé, je jetais un petit coup d'oeil à ce qu'il se passé sur les réseaux sociaux. Passionnante ma vie. Aucun projet de soirée à l'horizon, je n'avais plus envie de sortir et cela m'énervait. Je fermais l'ordinateur avant de le poser un peu plus loin. Il n'y avait rien de bien intéressant dans la vie des autres. Comme quoi, il n'y a pas que ma vie qui est merdique. Tu restes-là ce soir ? me demanda alors Eli. Un haussement d'épaule et un grognement plus tard, je lui répondis qu'effectivement, j'avais l'intention de rester là ce soir. Parfois, heureusement qu'Elizabeth était là, elle m'empêcher de devenir complètement associable avec le reste du monde.
Une fois qu'Eli fut partie, je pris mes aises en m'allongeant sur ce canapé si confortable. Je poussais un soupire sans précédent avant de fermer les yeux. Rhoo, il fallait que j'arrête de me morfondre comme un petit malheureux mais c'était plus fort que moi. J'avais Marni dans la tête et peu importe ce que je faisais, elle ne semblait pas prédisposée à partir. Dès que je fermais les yeux, je voyais son doux visage, cette petite bouille me sourire. C'était une image qui me faisait énormément de mal mais qui me rassurait aussi. Après tout, ce n'était pas totalement fini entre elle et moi. Certes nous étions séparés mais dans un sens, je n'ai toujours pas reçut les papiers du divorce. Un bon point dans mon combat acharné. Alors que je commençais à m'endormir, un bruit sourd et un bruit aigu me réveilla. Une tarée venait de taper à ma porte et d'hurler quelque chose d’inaudible. Enfin inaudible, façon de parler, disons plutôt incompressible. Il fallait que j'aille ouvrir, serait-ce une obligation d'ouvrir à la personne qui venait de sonner ? Bonne question, je n'avais pas la tête à réfléchir. Sans trop comprendre pourquoi et comment, je me levai et me dirigeai vers la porte afin de l'ouvrir, effectivement. Sans grande surprise, Aengus se trouva derrière. Un petit sourire se dessina sur mon visage en la voyant. Ma soirée n'était pas totalement pourrie en fin de compte. Au moins avec elle, j'allais me changer les idées et éviter de penser à Marni. J'allais la saluer mais elle me devança rapidement en m'expliquant en long, en large et en travers le programme de la soirée. J'éclatais de rire en l'entendant parler. Tout ce que tu veux tant que je ne reste pas chez moi à ne rien foutre. dis-je sur un ton râleur. Laisse moi prendre ma veste et je suis à toi. Sans même chercher à comprendre le programme qu'elle venait de m'exposer, je pris ma veste et alla la rejoindre sur le pas de la porte. J'étais content de voir Aengus, elle venait me sauver d'une quelconque dépression. J'ai rien compris à ton programme, on fait quoi en premier ? lançais-je maladroitement avant d'éclater de rire. Dans quoi je venais de me lancer ? Peu importe, j'avais ma carte bleue, Aengus et une furieuse envie d'oublier.
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MessageSujet: Re: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyMer 6 Nov - 22:23

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Si jamais Jorden se fait kidnapper devant Aengus! xDDD


Jorden trainait une sale tête, le genre de costume que l’on porte que pour un enterrement ou un mauvais jour de pluie, ou plutôt semblable à une combinaison de ski. Oui, voilà, Jorden s’emmitouflait dans des vêtements trop épais pour bouger à son grès, trop chaud pour rester éveillé et particulièrement étouffant. Mais la gamma décida de ne pas prêter la moindre attention à la situation. Enfin, pas sous un œil critique. Son hystérie avait augmenté si vite dernièrement qu’elle peinait à camoufler la dépression qui dessinait sous ses yeux d’immenses cernes et creusait ses joues. La mort de Tony, l’accident de voiture et l’ensemble des derniers évènements lui pourrissaient la vie. Pour ce soir, adieu dispute, mort et règlement de compte. Pour quoi commencer, demandait-il devant l’air boudeur d’Aengus. Les bras croisés sur sa poitrine se déplièrent aussitôt pour s’écarter en grand.

« On commence par làààààà ! » S’écria-t-elle dans l’attente d’un câlin qu’elle estimait bien mérité.

C’est vrai non ? Elle était tout de même venue et avait bravé le dragon à l’entrée ! D’ailleurs, Jorden n’eut pas l’occasion de protester qu’un éclair rose venait de lui sauter dessus pour écraser ses lèvres sur sa joue, entourer de ses bras le cou de son nounours et coller son corps contre le sien. Jorden devait être le seul et unique être sur cette planète à avoir le droit à des effusions amicale et affectives de la part de la jeune femme. Certes, un tel comportement devenait de plus en plus rare venant d’Aengus. Parfois, elle rechignait à être touché ou même effleurée. A plusieurs reprises, elle se tassait sur elle-même au moindre contact, comme si Jorden l’avait frappé.
Aujourd’hui ou plutôt, cette nuit, tout serait différent. Elle avait besoin de revivre, renaître à nouveau, devenir quelqu’un d’autre qu’un vieux fantôme du passé. Jorden semblait être l’être avec qui elle avait le moins de difficultés. Il serait donc parfait pour l’accompagner dans sa quête.

« Tu piques. » Grogna Aengus en frottant le bout de son nez contre la joue du jeune homme. Dans un rire, elle recula pour mieux l’observer un temps. Aller, pas besoin de perdre tout son temps en retrouvailles, aussi agréables soient elles.

Et c’était reparti pour un tour dans l’immeuble, à tirer la langue d’un air presque pornographique au petit vieux qui avait sorti sa tête hors de sa porte pour tenter d’apercevoir l’appartement de Jorden.

« DELINQUANTS ! » Hurla-t-il alors qu’Aengus riait à gorge déployé avant de raconter à Jorden comment elle avait réussi à entrer.

« Le pire, c’est qu’il a cru que j’étais de la police !! Moi quoi ! » Termina –t- elle en arrivant sur l’extérieur. « Autant prendre un taxi non ? Comme ça tu pourras te mettre minable, t’aura pas à conduire. »

L’alcool au volant avait déjà fait des ravages dans sa petite vie. L’idée de recommencer ne lui traverserait même pas l’esprit. Après tout, la troisième, c’était la bonne. Alors autant l’éviter. Un rire suivi d’un bras qui enserre celui de Jorden accompagnèrent un propos malicieux.

« Et puis avec de la chance tu finiras peut être dans mon lit. »

Aengus ne ramenait jamais un seul homme dans son lit, tout au moins pour coucher avec. Elle craignait toujours les lendemains ou les hommes violents. Un lui avait suffit pour savoir que la race masculine pouvait être dangereuse, surtout avec les filles comme elles, celles que l’on ne prend que pour des objets. Alors, elle jouait les femmes objets, habile manipulatrice. A chauffer, faire monter la pression puis à attirer dans un coin pour en finir, parfois en les délestant discrètement de leur porte feuille. Ce genre de détails ne trainait sur aucune bouche. On la voyait simplement disparaître une vingtaine de minutes pour revenir joyeuse et seule. Bref, maintenant dans un taxi, Aengus se lova contre Jorden, bien décidé à rester un véritable pot de colle jusqu’à l’arrivée. La mort de Tony et son accident de voiture avaient poussé Aengus dans des moments de solitude et de dépression particulièrement violents. Cette étape se serait probablement singulièrement mal terminée si Ebony ne l’avait pas tiré hors de son lit. Aussi, Aengus avait besoin de sentir quelqu’un près d’elle et égoïstement, elle se servait de Jorden pour combler le vide et apaiser ses craintes de solitude. Voilà comment les deux étudiants débarquèrent dans un bar aux lumières bleutées et aux cocktails particuliers. Main dans celle de Jorden, Aengus se fraya un chemin jusqu’au bar. Le monde se collait et se frottait pour mieux faire monter la température. Le bar dansant s’apparentait à un puissant mélange inflammable. Des pierres qui se frottent à danser sur la piste ou poussent pour accéder au comptoir, de l’alcool à flot et des lumières ou musiques excitantes, à vous rendre fous. Après quelques minutes à parler de tout et de rien, Aengus tapa sa main contre le bois de la table. Le postérieur se leva de son siège pour laisser son visage s’approcher des Jorden.

« Merde ! On n’a qu’une vie mon petit Jojo ! » Nouveau surnom en perspective, début de l’alcool qui monte. « J’ai déjà failli crever pleins de fois ! J’en ai marre bordel de merde ! Je me souviens même pas de ma vie ! Je veux des souvenirs ! Je veux pas me dire que j’ai oublié tout ce qui avait été cool dans ma vie ! » Un sentiment puissant que son amnésie apportait dernièrement. « Jorden, prouve moi que t’en as dans le pantalon et je te prouverai que… que j’en ai dans le soutif ! Faisons nous des souvenirs ! » S’écria t elle en plaquant ses mains sur sa poitrine. « Ce soir, on va réaliser nos fantasmes les plus fous ! » Puis, se penchant un peu vers Jorden, elle lui murmura à l’oreille en complément « Mais on va pas coucher ensemble, même si je sais que tu rêves de moi la nuit. Aller, on commence ? Buvons après, je te mets au défi d'aller chercher le chapeau du gars en bas !! »

Hum… ouais… Et voilà un plateau d’une quinzaine de shooters de commandé.
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MessageSujet: Re: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyLun 11 Nov - 15:57


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En fait, je ne m'attendais pas du tout à voir débarquer Gus ce soir, d'ailleurs je n'avais plus trop de nouvelles d'elle. Non pas qu'elle n'en donne pas mais surtout parce que ces derniers temps ont étés assez dur pour moi et je ne suis pas vraiment sorti, cherchant une quelconque solution à mon problème, en vain. Sa venue était plutôt une bonne nouvelle, j'allais ainsi arrêter de me morfondre tout seul dans mon appartement et reprendre ma vie là où je l'avais laissé. Oui voilà, c'est comme si j'avais appuyé sur pause un instant, cherchant désespérément le bouton play. J'avais besoin d'un gros coup de fouet pour retrouver goût à la vie, reprendre conscience de ce qu'il m'arrive mais surtout, prendre du recul face à ce mariage quelque peu bidon. La voir me faisait du bien, rien que de voir sa petite bouille toute mignonne, me redonnait le sourire. Je savais, en acceptant de passer la soirée avec elle, que j'allais oublier tous mes soucis. J'en avais besoin, terriblement besoin. En fait, je n'avais pas vraiment écouté le programme que Gus venait de m'énoncer il y a quelques secondes Ce que j'avais vu, c'est que j'allais passer une bonne soirée, c'est tout. La veste sur les épaules, je sorti de mon appartement, le sourire aux lèvres. Depuis quand n'avais-je pas souris ? Un bon nombre de semaines pour sur. Comme un besoin évident de se retrouver, Aengus vint se blottir dans mes bras. C'est sur qu'il fallait commencer par le commencement et un petit câlin s'imposait. C'était bon de la serrer dans mes bras. Comme un petit malheureux en ce moment, j'avais besoin de câlins et d'attentions. Vraiment mon vieux, il faut que tu arrêtes de déprimer, ça devient urgent. Ce contact n'était pas grand chose et pourtant, cela me faisait du bien. Noooon je ne piquais pas, ou un peu alors. Je passais la main sur mes joues avant d'hausser les épaules. Cela me donne un petit air viril, tu ne trouves pas ? dis-je avant de rigoler. C'est bon, je ne pensais déjà plus à mes soucis. Cette fille avait un don, ce n'est pas possible autrement. Aengus mit fin à l'étreinte et m’entraîna dehors, me racontant comment elle a su dompter le voisin d'à côté. Un vieux con d'ailleurs. Nous arrivions rapidement en bas de mon immeuble. Alors que j'allais proposer à Gus de prendre ma voiture, elle me devança et me supplia presque de prendre un taxi. Et puis avec de la chance tu finiras peut être dans mon lit, dit-elle subtilement. Je rigolai en l'entendant. Il n'y avait aucune ambiguïté dans notre relation pourtant, l'idée de finir dans son lit ne m'a jamais dérangé plus que cela. Proposition alléchante, lançais-je avant d'afficher un sourire satisfait. Je commençais à me détendre un peu, j'en avais tellement besoin. Un taxi et une entrée dans le bar plus tard, nous voilà assis à une table. Étrange ce bar, ce n'est pas là que je serais allé mais qu'importe. Je saluais ses efforts pour me faire changer les idées mais mon mariage restait très présent en moi, je n'avais qu'à regarder mon alliance pour faire un retour brutal à la réalité. J'avais même sursauté quand Aengus tapa du poing sur la table. Merde ! On n’a qu’une vie mon petit Jojo ! hurla-t-elle, en cherchant certainement à me bousculer un peu. Je la regardais m'expliquer sa vision des choses et dans le fond, elle n'avait pas tord. Elle me mit au défi d'aller chercher le chapeau du gars qui se trouvait non loin de nous. Tu veux jouer ? Eh bien on va jouer. Fais gaffe à toi, tu es loin d'imaginer a quel point mes fantasmes sont tordus dis-je, amusé par sa proposition. Le sourire et le moral revenaient petit à petit. Lorsque le serveur nous servit la commande, je pris l'un des verres et vida le contenu direct. Je voulais bien jouer mais avec de l'alcool, le jeu semblait prendre une autre dimension. Je me levais de ma chaise et alla en direction du jeune homme au chapeau. Vu l'état du gars, lui prendre son chapeau n'allait pas être si difficile que ça, il tenait à peine debout. Sur de moi, j'avançais vers lui. J'ignorais comment j'allais me débrouiller pour lui prendre son chapeau mais une chose était sur, je ne devais pas échouer. Je me retournais vers Aengus avant de lui faire un clin d'oeil. Une idée me traversa alors l'esprit. Le gars au chapeau était accompagné par un gars et une fille, ils devaient avoir la trentaine, pas plus. J'affichais un sourire. Parler à des inconnus n'a jamais été un soucis pour moi, j'ai toujours eu la parole facile. Bonsoir, dis-je avant de prendre place à côté du gars. Il ne semblait pas surpris de voir quelqu'un débarquer, sans doute est-ce une coutume dans ce genre d'endroit. Ils me saluèrent tous en même temps. A moi de jouer maintenant. Je m'avançais vers le gars en question. Tu vois la fille là-bas, avec les cheveux roses ? commençais-je calmement. D'un coup d'un seul, les trois personnes se retournèrent pour regarder Aengus. Le gars revint vers moi et me fit un signe affirmatif. En même temps, on ne pouvait pas la louper. Eh ben cette fille, c'est la femme de ma vie, tu vois, ça fait des mois qu'elle me balade mais je sens que ce soir, la chance va tourner pour moi. Je vais pouvoir me la faire ... enfin, mais il me manque juste une petite chose, continuais-je, concerné par mon histoire. Le gars semblait pas comprendre ce que je lui voulais, patience, il allait vite savoir. Son plus gros fantasme c'est les mecs à chapeau, tu dois bien savoir à quel point les femmes sont compliquées, dis-je en regardant son chapeau. Bordel, j'avais envie de rire, Aengus qui fantasme sur les hommes à chapeau, on aura tout vu. Je continuais mon petit baratin sur Aengus, ne mâchant pas mes mots. Je viens te demander ton aide mon frère, finis-je. Le gars semblait hésiter un peu à me prêter son chapeau et puis finalement, il le retira de sa tête pour le poser sur la mienne. Pas étonnant, avec le taux d’alcoolémie qu'il devait se traîner. Tiens mon frère, fais-en bon usage. Et surtout, n'oubli pas de me le glisser sous la porte demain, dit-il, fier de faire une bonne action. Je me levais et salua le reste de la table. Bordel que j'avais l'air con avec un chapeau aussi moche. T'inquiète pas chef. Je quittais le petit groupe pour rejoindre Aengus. Aha, j'avais réussit à avoir ce chapeau horrible, j'étais plutôt fier de moi et cela se voyait sur mon visage. Mon mariage semblait avoir quitté mon esprit, bordel, c'était bon de vivre à nouveau. Une fois à sa hauteur, je bu un autre verre avant de m'approcher d'elle. Le moral semblait être revenu, parfait tout ça. Fa-ci-le ! concluais-je, extrêmement satisfait de moi.
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MessageSujet: Re: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyMer 20 Nov - 10:58

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« J’ai hâte de voir, petit mec ! » Railla Aengus sans s’arrêter sur les petits noms qu’elle avait tendance à donner à son Jorden, sa peluche, sa bouée de sauvetage !

Elle descendit un nouveau verre pour s’en saisir d’un autre. Sa facilité à aligner les verres pouvait lui coûter cher mais elle avait assez piqué d’argent à son frère pour que la soirée soit simple. Les lèvres accrochées au bord du verre, s’affranchirent de quelques gorgées. Chaud, doux et froid le mélange devait être plus complexe que son sens du goût n’était capable d’interpréter. Levant son précieux cocktail à la santé des trois visages tournés vers elle, la curiosité tordait ses sens dans toutes les directions pour trouver les paroles et mensonges que Jorden déblatérait pour obtenir le chapeau. La brave petite ne se doutait de rien, patiente.

Mais puisqu’il revînt avec l’objet de ses désirs les plus fous, un applaudissement sembla nécessaire. Allons bon… comment avait-il fait ? Dans un rire, elle tourna le tissu entre ses doigts, comme pour en vérifier l’authenticité. Il avait réussi. La soirée pouvait commencer à présent.

« Ouah ! Et bien ! Tu dois bien savoir parler toi ! » Ria la gamma en se laissant partir contre le dossier de sa chaise. « Qu’est-ce que tu lui as dit ? »

La curiosité, toujours la curiosité ! Attendez que les propos de Jorden lui arrive aux oreilles. Attendez qu’elle soit ivre, attendez, arrêtez le temps pour la laisser profiter de ce moment de détente. Depuis combien de temps l’ambiance n’avait elle pas été aussi clémente ? Depuis toujours, aussi loin qu’elle s’en rappelait, en réalité. Pour une fois, elle n’avait pas peur d’oublier, tant que de nouveaux souvenirs prenaient la place, le reste ne semblait plus avoir la moindre importance. Elle oublia ainsi qu’elle était sur un tabouret et se rattrapa de justesse à la table. Le tout tanga un moment, poussant les boissons à quelques vagues.

« Alors, Monsieur, quel sera votre fantasme pour débuter ? » Demanda Aengus en prenant une posture exagérément provocante, une façon de se moquer des filles présentes sur la piste de danse, en train d’allumer sans la moindre gêne. Poitrine soulevée, dos courbé et regard de biche, un tableau intéressant mais qui sur Aengus donnait une posture presque inquiétante. Le regard de biche manquait à l’appel et elle avait plutôt l’air prêt à dévorer quelqu’un. Voilà comment de défis en défis, les deux zouaves commencèrent à échauffer la boite. Boissons à vider, danse à effectuer, numéro de téléphone à rapporter et musique à demander au DJ avant de se déhancher comme des tarés sur la piste de danse. Mais comme à chaque fois, Aengus ne su se tenir. Enfin, le commencement s’avéra n’être qu’une main aux fesses et un basin masculin qui se frottait un peu trop contre ses fesses. Le propriétaire de la main se retrouva avec la pareille sur l’entrejambe, la paire de bourse serrée entre les doigts avant de finir collé contre une table et un poing dans le nez.

« J’AI DIS NON !! NON C’EST NON ! TOUCHE A TON CUL. » Hurla Aengus alors que les vigils s’approchaient dangereusement d’elle et du dit garçon.

Le visage de sa cible avait viré dans toutes les couleurs possibles sous la douleur. Aengus attrapa aussitôt une bouteille pleine sur l’une des tables et s’élança chopper la main de Jorden pour l’entrainer à sa suite.

« COURS ! » Cria t elle en bousculant quelques personnes, un ou deux vigils suivis de près par trois gars, les potes de la pauvre victime au sol. Cours droit aurait elle dû préciser ! Mais avec le degré d'alcool dans le sang, ca serait trop demander.
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MessageSujet: Re: Into sweet debauchery Into sweet debauchery EmptyMer 29 Jan - 5:21

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