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it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.)

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MessageSujet: it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) EmptySam 5 Oct - 16:45


- welcome to the new age. -
saraleen ; lexington club.
quote&crédit mylovemirandakerr + twinsandi + alex-vas/tumblr @avicii.
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La journée commence à décliner, le ciel commence peu à peu s’assombrir, laissant place soit à une nuit pleine de promesses soit pleine d’excès, ou un peu des deux. La lumière de bureau allumée, le halo se concentre essentiellement sur ses outils de travail, le stylo toujours encapuchonné et sa feuille en attente. Son regard noisette se pose encore une fois sur la feuille blanche qui se trouve devant elle, toujours dans le même état, vierge, non souillée par ses idées emmêlées et décorée de sa fine écriture calligraphique. Elle n’arrive pas à retranscrire une seule idée, qu’elles soient bonnes ou hors sujet, ni même dans sa tête d’ailleurs.  C’est le vide total, enfin, pour le devoir. Cela fait déjà trois bonnes heures – trois longues et pénibles heures- qu’elle est assise sur sa chaise de bureau, le regard intensément posé sur cette feuille à la recherche d’idées pour son devoir. Il faut se rendre à l’évidence, elle est bonne pour rester dans cette position encore longtemps. Les coudes posés sur le bureau, la tête entre les mains, elle sent une migraine et l’envie d’hurler à réveiller un sourd pointé le bout de son nez. Elle ferme les yeux quelques instants, essayant de chasser ses envies. Elle ne doit penser à rien d’autre qu’à son devoir, chasser les méfaits de cette ville sur elle. C’est un devoir important, reçut le matin même en cours, qu’elle doit rendre dans trois jours, une note avec un coefficient quatre, alors autant dire qu’elle ne doit pas le foirer. Merci monsieur le professeur. Elle serre les dents, inspirant profondément, elle siffle de mécontentement, s’empêchant de jurer comme un charretier. Si d’ordinaire, Sara n’a aucun mal à se plonger dans un devoir jusqu’à en oublier le reste, en ce moment, l’envie et surtout la motivation n’y est pas. Trop absorbée par ce que peut lui présenter cette nouvelle ville. Si l’inconnu l’a toujours freinée dans le passé, si tenté qu’il y a question d’inconnu à Boston, San Francisco se présentait à elle comme étant un tout nouveau terrain de jeu. Mais elle doit se contenir, ne pas tomber dans les pièges et finir se foutu devoir, elle n’a pas le droit à l’erreur. Elle lâche sa tête et ses deux mains se plaquent dans un bruit sourd contre le bois de sa table de bureau. Elle se défait de sa position initiale et s’étire, bras en l’air, elle sent sa colonne vertébrale craquer tout comme sa nuque. Elle ne sent presque plus son postérieur.  Alors qu’elle essaye de se détendre, elle sent toujours sa gorge nouée en une boule de stress qu’elle n’arrive pas à faire fuir, elle est installée là, plantant ses griffes et toute la souffrance qu’elle peut causer depuis le début. Elle déglutit difficilement alors qu’elle essaye de se concentrer sur la question de son devoir. Bien que passionnée à se damner pour l’astronomie, la jeune femme voit enfin l’ampleur de la tâche, elle n’avait pas voulu écouter les dires et les mises en gardes de ses professeurs de Boston, ne faisant, encore une fois qu’à sa tête. Reposant ses avant-bras sur son bureau, elle attrape à la volée son stylo. Elle l’enlève le bouchon à l’aide de son index et de son pouce et le pointe sur la première ligne de sa feuille. Lèvres pincées, elle réfléchit. Il faut qu’elle le fasse, qu’elle le commence aujourd’hui, c’est un cours trop important pour le semestre et qu’elle ne doit pas rater, d’aucune manière possible. Elle inspire profondément. Alors qu’elle se trouve enfin dans de bonne condition de travaille, sentant les idées arrivaient, elle pressent quelque chose débarquer en elle. La faim. Son ventre se met à gronder à tel point qu’elle en lâche son stylo à plume sur sa feuille blanche, quelques gouttes d’encres s’échouent, dégradant la feuille. Ses deux mains se posent sur son estomac. Elle grogne. Elle est partagée entre l’énervement et le soulagement, elle est énervée parce qu’elle allait enfin pouvoir collé des mots sur cette feuille mais soulagée parce qu’elle en avait marre de rester sur cette chaise. Elle éteint la lumière de son bureau et abandonne sa chambre, son devoir et tout le bordel qui va avec pour aller à la rencontre de son meilleur ami, le frigo. Elle se retrouve en moins de deux devant celui qu’elle considère comme son compagnon de fortune. Un peu tarée la Sara ? Vous n’en avez pas idées. Au moins, lui il est fidèle. Toujours là, ouvrant ses bras à n’importe quelle occasion, déposant sa douce lumière bienveillante sur elle. Une main sur la poignée de la porte, l’autre sur sa hanche, elle pose toute son intention sur ce qui se trouve dedans, son ventre toujours en proie à des tremblements. Elle fait claquer sa langue contre son palais, il n’y a pas grand-chose, même son meilleur ami ne lui offre pas la possibilité de se sentir bien, fermant d’un geste nerveux la porte du frigidaire, elle ouvre celle du congélateur et y trouve, ô bonheur, un pot de glace non entamé qu’elle prend sans hésiter, tant pis, elle en rachètera un pot demain, ni vu ni connu. Fermant le congélateur, elle pose le pot sur le plan de travail et va chercher une cuillère, par la cuillère à café non, Sara n’est pas une petit joueuse, c’est tout naturellement qu’elle prend une cuillère à soupe avant de s’installer sur l’un des tabourets, attaquant la glace sans ménagement. Quel triste vendredi soir, condamnée à rester chez elle, seule avec son maudit devoir avec pour seul lot de consolation le pot de glace de Coleen. La cuillère dans la bouche, elle se lève et fouille dans les placards, à la recherche d’autre chose à bouffer avant de s’installer dans le canapé. Une fois installée, le pot de glace entre les cuisses, la cuillère dans la bouche, elle zappe sans ménagement sur les différentes chaînes. Au choix, massacre à la tronçonneuse ou l’incroyable famille Kardashian, préférant dormir tranquillement ce soir, elle opte pour la vie scandaleuse de la Kardashian et de sa clique.  A mesure que les épisodes défilent, la glace n’arrive plus à suivre. Elle s’est presque enfilé le pot entier à gros coup de cuillère. Il sonne bientôt les dix heures du soir, Coleen n’est toujours pas rentrée, elle ne sait pas où elle est, en vadrouille surement, connaissant la brune, elle est surement en train de faire chier son monde. Terminant le pot de glace avec une facilité déconcertante, la jeune femme pose le pot sur la petite table basse et s’attaque aux céréales, pas très équilibrés tout ça. Piochant dans le paquet de céréales. Elle rit devant les conneries du clan. Malheureusement, les deux épisodes inédits sont terminés et une autre émission commence, elle soupire. Sara se lève du canapé et reprend tout son bordel pour le ranger/jeter dans la cuisine avant de retourner dans sa chambre. Mais à vrai dire, son moment de pause lui a enlevé toute la motivation de travailler ce soir, alors c’est d’un pas traînant qu’elle se dirige vers la salle de bain afin de prendre une douche.


Une demi-heure plus tard, c’est une salle de bain transformée en sauna que Sara laisse derrière elle, ne manquant pas évidemment, une occasion pour se ramasser la gueule par terre comme elle sait si bien le faire. Une serviette autour de la taille, ses cheveux dégoulinant dans son dos et déversant à grosse goutte l’eau par terre, elle se lave les dents sur un air de musique à la radio. Même si la musique est forte, elle entend quelqu’un frappé à la porte, elle se tourne machinalement vers celle-ci. Coleen ? Non, elle a ses clés, elle frappe jamais à moins que ce soit une nouvelle manie, dans ces cas-là, elle est dans la merde. Elle baisse le son de la musique et crache ce qu’elle a dans la bouche dans le lavabo. Elle se redresse et attend encore quelques secondes, un nouveau coup se fait entendre. Elle se pince les lèvres, elle se rince rapidement la bouche et abandonne sa brosse à dent dans le verre sur la petite étagère. La pudeur, elle ne connait pas, c’est dans cette tenue, si on peut la qualifier de tenue qu’elle regarde par le petit œil de verre la personne sur le pas de sa porte. Un sourire large s’étend sur ses lèvres et elle ouvre la porte à la volée. Elle ne sait pas ce qu’elle fout là, tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est contente de voir la blonde. « Eileen ! » lâche-t-elle en la laissant entrer dans l’appartement. Elle ferme la porte d’entrée et regarde la blonde se retourner vers elle, au vue de sa tenue, elles n’ont pas la même idée de comment passer la soirée. « je vois que t’as prévue de faire la fête ! sexy. » prenant d’une main le pan de la serviette qui la couvre, elle approche l’autre de ses cheveux pour les regrouper à l’avant. « que me vaut l’honneur de ta visite ? en ce vendredi soir ? » demande-t-elle en quittant l’espace de l’entrée pour la salle de bain, terminant ce qu’elle n’avait pas encore commencer.  
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MessageSujet: Re: it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) EmptyMer 16 Oct - 0:26

Spoiler:

« T’en a encore pour longtemps ? » le questionne t’elle en se laissant négligemment tomber sur l’énorme canapé en plumes qui trône au milieu de la pièce. Les yeux rivés sur les moulures qui ornent le plafond de la somptueuse villa californienne, Eileen pousse un énième soupir un brin plus bruyant que le précédent. Les minutes défilent, en témoignent les aiguilles de sa Rolex qui sont passées d’un diamant à un autre. Elle commence à sérieusement trouver le temps long, voir même très long. Pire que ça, elle s’ennuie comme un lion en cage. C’est le week-end et au lieu de sortir festoyer comme il se doit avec ses amis, elle observe les détails des moulures chics d’un plafond qui n’est même pas le sien. Jayan est là, pas très loin, assis derrière son immense bureau en bois vernis. Stylo en main, ordinateur allumé, et barricadé derrière une pile d’ouvrages, c’est à peine si il daigne lui répondre, ou la regarder. Il faut avouer que ça doit bien faire une demie-heure qu’elle s’entête à lui demander quand est ce qu’il aura enfin terminé sa dissertation de politique; dont elle a à peine compris l’intitulé du sujet. La gamine capricieuse qu’elle est réclame de l’attention, sans même se rendre compte que ce n’est définitivement pas le bon moment. Jayan est beaucoup plus sérieux qu’elle, moins frivole et surtout plus concentré. Avec des ambitions comme les siennes, il ne peut d’ailleurs pas se permettre de foirer le moindre petit devoir. Président, son but ultime, et bien qu’elle l’encourage pleinement dans cette voie, et qu’elle le soutient autant qu’elle le peut, elle ne supporte plus de déambuler dans cette baraque. Elle se redresse doucement armée d’un coussin rembourré qu’elle pointe dans sa direction, avant d’esquisser un sourire amusé, sauf qu’à l’évidence la situation ne fait rire personne d’autre qu’elle. Elle arque un sourcil interrogatif et observe la manière dont il tapote son stylo contre le bois lorsqu’il bloque sur une phrase juste avant de froncer les sourcils et de se masser délicatement les tempes. Même quand il bosse et qu’il l’ignore royalement, il est beau, c’est quand même dingue. « Si je te balance un coussin en pleine face pour te rappeler que j’existe tu vas m’en vouloir ? » demande t’elle d’une voix des plus innocentes, mais la malice qui est dans son regard la trompe sur le champ. Finalement, la petite menace fait son effet puisque le bien-aimé Jayan daigne relever la tête vers elle. Il l’admire quelques secondes, pousse un rire désespéré devant les enfantillages de sa petite amie et retourne mettre le nez dans ses feuilles. Elle est attachante Eileen, et terriblement chiante et exigeante, mais ça il le savait, et finalement, elle voit bien que cette situation l’amuse plus qu’autre chose. Il profite de sa position de supériorité pour jouer avec ses nerfs. Néanmoins, Eileen a bien l’intention de sortir ce soir, avec ou sans lui, parce qu’elle le sait, si elle reste enfermée ici une seconde de plus elle va devenir complètement dingue et elle va lui faire rater sa dissertation en un claquement de doigts. Ni une, ni deux, elle descend du canapé et marche d’un pas anormalement rapide vers l’étage supérieur. Elle a laissé des robes trainer chez lui juste au cas où elle n’aurait pas le temps de rentrer chez elle, ce qui tombe vraiment bien, ça lui évitera de se pointer au Lexington dans une robe pas adaptée à ce type de soirée. Faisant comme chez elle, sans oublier qu’elle est chez lui, elle s’approprie la salle de bain, perfectionne son maquillage et ajuste sa crinière blonde. Puis, elle se demande avec qui elle va bien pouvoir enflammer le dancefloor du Lex’. Instinctivement, elle pense à June, sauf que la Bitch doit être dans un lit avec Seth à l’heure qu’il est, il y a bien Lily, mais cette dernière à des plans pour ce soir. Reste sa famille, Wren qui déteste les clubs de gosses de riches, Jorden qui est en plein divorce, Marni qui est du coup elle aussi en plein divorce selon les rumeurs. Hooo Shelley, oui mais non, Shelley c’est juste une garce, alors à moins de remixer « murder on the dancefloor », ça ne va pas être possible du tout. Et enfin, Zadig. Zadig et son mètre quatre vingt dix de muscles et d’élégance propre aux Rosenbach. Il suinte le fric et respire la gloire. Zadig c’est elle en mec. Ambition, détermination, pouvoir. Il dépense sans compter, fait tout avec excès et se perd toujours entre deux bulles de champagne lors des nuits d’ivresse. Soudain, sans trop savoir pourquoi elle repense à Sara. La fameuse amie de Zadig, cette fille avec qui elle a de suite accroché lors de la dernière soirée qu’ils on fait ensemble. Sara est canon, Sara est hyper gentille et surtout Sara prend plaisir à côtoyer ce monde d’excès, de folies et d’argent. Elle s’adapte tellement mieux qu’on dirait que c’est son monde, tel un poisson dans l’eau, elle se laisse embarquer dans tous les plans foireux de Zadig et d’Eileen sans même se poser de questions. Vivre vite, profiter du moment présent sans jamais penser à demain, un drôle de crédo. Un crédo inventé par une bande de milliardaires qui n’ont jamais eu besoin de se soucier d’autre chose que de leurs fringues et que du contenu de leurs verres. Dépensons un million ce soir, il restera toujours vingt milliards demain. Eileen se hisse sur ses nouvelles Louboutins, et descend les escaliers avec une élégance défiant toute concurrence. Il est déjà presque vingt trois heures, et elle espère sincèrement que Sara n’est pas entrain de dormir, ou pire encore, de se laisser mourir à petit feu devant des émissions de télé-réalité à deux balles. « Je passe prendre Sara et on va au Lex’, si tu termines à temps viens nous rejoindre. De toute façon je ne rentrerais pas tard. Travaille bien. » murmure t’elle au creux de son oreille avant de poser ses lèvres sur les siennes, et de s’éloigner vers la porte de sortie. « Aufet’, je t’aime. » ajoute t’elle dans un sourire avant de doucement refermer la porte derrière elle et de rouler jusqu’au domicile de miss Banner-Reyes. La Porsche traverse la nuit comme une étoile filante, le véhicule d’un rouge rutilant est à l’image de sa propriétaire. Il est l’expression d’un monde où tout semble simple en apparence et où les signes extérieurs de richesse sont rois, c’est le monde d’une jeunesse dite dorée, naitre dans une couche Chanel avec un 2.55 accroché à l’avant bras. Avant, elle était comme ça elle aussi. Une bourgeoise insipide, capricieuse, qui enchainait les excès pour avoir tous les regards braqués sur sa petite personne, depuis, elle a rencontré Jayan, elle a appris à ouvrir son coeur. A ne faire qu’un en étant deux. A l’approche du fameux quartier de Sara, Eileen guette du regard les numéros des maisons et des appartements afin d’aller toquer au bon endroit. Finalement elle trouve le saint-graal après quinze minutes de recherches désespérées. Un petit immeuble coquet bordé de palmiers se matérialise devant ses yeux et elle s’empresse de garer sa voiture dans l’allée. Elle toque, une fois, puis deux fois. Rien. Elle soupire et s’apprête à réitérer son geste lorsque Sara se décide finalement à lui ouvrir. « Sara ! » dit elle en initiant l’intonation de voix de la Banner-Reyes. Vêtue d’une serviette, Sara semble sortir tout juste de la douche. Eileen fait claquer ses petits talons sur le parquet tout en jetant à Sara un regard désapprobateur. « Ne me dis pas que tu comptais te mettre au lit juste après ta douche. On est vendredi soir, il faut que tu t’amuses, en plus tu as l’air horriblement stressée. » Elle entortille une mèche de cheveux autour de son index avant de reprendre. « Tu me fais penser à Jayan devant sa dissert’, sauf que, tu as passé la soirée sur ton canap’. » ajoute t’elle en pointant d’un doigt accusateur le canapé qui porte encore les stigmates du corps de Sara enfoncé dedans. Eileen fait alors quelques pas dans le salon armée d’un large sourire, elle examine, elle visite, elle s’amuse. Ce soir, Sara va vivre une grande soirée, musique, cocktails sucrés, pas de limites, pas d’interdits, juste le bonheur de se sentir libre et vivant le temps d’un moment éphémère mais précieux. « Je pensais à toi, et je me suis dis que ce serait vraiment génial qu’on passe une soirée toutes les deux. Du coup, il faudrait que tu enfiles ta plus belle robe et tes talons les plus hauts, parce qu’on va danser au Lex’. » argumenta t’elle d’une voix enjouée, ce n’était pas une proposition mais un ordre. Sara allait se faire aspirer par la tornade Rosenbitch le temps d’une soirée qui s’annonçait d’ores et déjà mémorable.
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MessageSujet: Re: it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) EmptyVen 1 Nov - 19:08

Spoiler:

Seule dans l’appartement, Sara doit se résoudre à l’idée de passer son vendredi soir à bosser ou si dans l’incapacité de le faire, à regarder la télé, ce qui semble être le plus probable. Comme une pauvre fille. Une lueur en elle espérait qu’une tornade passe sa porte et l’amène loin d’ici. Mais on peut toujours rêver n’est-ce-pas ? La tête au-dessus du lavabo de la salle de bain, la jeune femme entend un coup à la porte. Son cœur fait un bond dans sa poitrine, elle s’arrête dans son mouvement et tend son regard vers la porte d’entrée. Surement un rêve, une illusion. Non, plusieurs coups se font entendre pas la suite. Mais elle n’y prête pas attention, surement l’une de ses voisines qui veut lui faire garder son môme où la vieille, trois portes après elles venue pour gueuler ne comprenant pas l’intérêt d’une colocation entre filles. Faut vivre Madame La Folle, on est au XXI siècle. Elle ne sait pas qui c’est, elle sait juste que le programme qu’elle avait prévu le matin même en se levant allait être chamboulé comme un chat qui fout sa merde en traversant le château de cartes qu’on a mis trois plombes à construire. Rinçant sa brosse à dent, elle crache et se rince la bouche avant de se diriger vers la porte. Marchant sur la pointe des pieds, elle hésite, ouvrir ou ne pas ouvrir ? Se prendre des réflexions ou pas ? Elle peut très vite se mettre en condition gueularde au cas-où, prenant un malin plaisir a offusqué la vieille par son langage. Comble du comble si elle lui ouvre en serviette. Bonjour la crise cardiaque qu’elle va avoir sur les épaules. Elle pince ses lèvres, de toute façon, sa soirée va être bouleversée. Elle se rapproche de plus en plus de la porte. Elle a comme l’impression d’être dans un de ses films où toute sa vie se joue sur la question du : j’ouvre la porte ou pas. Soupirant devant sa propre connerie, elle dit adieu à son programme. Elle doit étudier mais son cerveau est en mode off et le temps qu’elle a perdu sur son devoir lui reste encore en travers de la gorge, mais de base, rester enfermé à la maison à vider les placards, regarder la télé comme un ours en hibernation. C’est ça, son programme du vendredi soir, surtout rien d’autre. La main sur la poignée, l’autre qui tient la serviette en place, elle ouvre la porte et tombe sur une Eileen, plus déterminée que jamais. Un profond soupir de soulagement s’échappe de la bouche de Sara. Soulagée de voir sa très chère amie plutôt qu’une de ses voisines. Eileen est le chat en question. Elle balaye d’un coup de déhanché tout ce qu’elle avait prévu de faire avec beaucoup de mal. Eileen apparaît comme une lionne mais aussi comme une lumière. Sara sait d’avance que sa soirée allait être plus qu’intéressante. Elle affiche un sourire alors qu’elle scrute la tenue d’Eileen. Prête pour aller danser, prête pour une soirée d’excès. Une soirée définitivement non posée. Et c’est qu’elle en sourit d’avance la Sara. Au final, son souhait c’est réalisé, une tornade blonde avait fait son apparition. « Sara ! » qu’elle rétorque avec le même ton qu’elle a employé quand elle l’a vu sur le pas de la porte. Un sourire moqueur sur les lèvres, elle l’invite alors à entrer dans l’appartement. Ses talons claquent sur le parquet, elle roule des yeux, un sourire amusé accompagne ce geste. La brune referme la porte derrière elles. Elle reporte son attention sur Eileen qui lui lance un regard qui peut en dire long sur ce qu’elle vient de voir. « Ne me dis pas que tu comptais te mettre au lit juste après ta douche. On est vendredi soir, il faut que tu t’amuses, en plus tu as l’air horriblement stressée. » Elle ressert la prise autour de sa serviette. Elle hausse les épaules et lâche un léger rire. Se mettre au lit maintenant, non. Stressée, ouais. Eileen semble s’amuser de la situation, telle une gamine sur le point de vivre la meilleure expérience au monde. Entortillant une mèche de cheveux autour de son doigt, elle lâche « Tu me fais penser à Jayan devant sa dissert’, sauf que, tu as passé la soirée sur ton canap’. » Jayan, elle en avait déjà entendu parler, mais jamais rencontré. Bon, il doit être quelqu’un d’important pour qu’Eileen lui prête autant d’attention et lui rabâche les oreilles avec. Eileen traverse alors le salon. Sara secoue légèrement la tête et fais quelque pas en direction de la salle de bain, dans le sens contraire. « Techniquement, c’était le but. Rester coincé ici pour bosser. » lâche-t-elle un peu plus fort. « mais t’es arrivée au moment de ma pause. » elle s’enfonce dans la salle de bain et éteins la radio à contre cœur, une de ses chansons du moment est en train de passer. Elle passe alors la tête hors de la salle de bain et dit « et je n’ai pas passé ma soirée sur le canapé. » elle tente de s’excuser, pourquoi, elle ne sait pas. Elle se redresse et se met face à son miroir, la buée est presque partit. Coinçant sa serviette avec une pince, la jeune femme prit une serviette et entreprit de se sécher les cheveux, sinon bonjour les nœuds. « Je pensais à toi, et je me suis dit que ce serait vraiment génial qu’on passe une soirée toutes les deux. Du coup, il faudrait que tu enfiles ta plus belle robe et tes talons les plus hauts, parce qu’on va danser au Lex’. » qu’elle sort la blonde. Un énorme sourire étire ses lèvres. Elle sait que venant d’elle, ceci n’est pas une invitation, enfin, pas à proprement parler. Elle sort de la salle de bain, penchée sur le côté, les cheveux coincée dans la serviette. « je savais que même avec tous les efforts du monde, je resterais pas coincée ici. qu’elle dit en riant. Elle se rapproche de la blonde. évidemment que je suis partante. » oh que oui et au diable tout son programme. Au revoir l’emmerde, Bonsoir l’excès. Elle ne refuse jamais rien à Eileen et ne le fera jamais. Avec Eileen, rien n’est simple, tout est dans l’excès, et si dans le passé, Sara mettait un point d’honneur à ne pas tomber dans ce genre-là, avec la blonde c’est une autre histoire. Elle y plonge la tête la première sans se soucier du reste. Eileen, elle l’a rencontré par Zadig , alors qu’elle rencontrait ce jeune homme pour des histoires de couple. Une rencontre hasardeuse qui pourtant fait aujourd’hui des étincelles. Sara, elle adore cette fille. C’est d’ailleurs étonnant quand on sait les relations qu’elle entretient avec la gente féminine. Toujours compliqué. Mais non, avec Eileen, ça coule tout seul. Elles ont tout de suite accrochée bien qu’elles n’appartiennent pas au même monde. Comique cette phrase. Sara ne peut l’expliquer, il y a quelque chose d’attirant chez cette fille. Elle relâche ses cheveux. La manière la plus rapide dans ce cas-là, c’est le sèche-cheveux. « Par contre. Je te mets à contribution de me trouver une tenue, dans mon bazar ou celui de Coleen. Quant au talon, pas si haut que ça, par pitié, je ne veux pas me retrouver face contre terre à chaque pas. » elle trépigne d’impatience à l’idée de passer la soirée rien qu’avec elle. Elle recule de quelques pas. « tu veux qu’on y soit pour combien de temps ? demande-t-elle le plus innocemment possible. que je sache si je dois me dépêcher ou pas. deux solutions, soit je prends mon temps et je ressemble à un canon, soit je me dépêche et, chérie, tu sors avec un panda. » elle passe sa langue sur ses lèvres, un sourire moqueur sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.) EmptyMer 29 Jan - 5:23

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