the great escape
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« Take me away, a better place, a sweet escape. »

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MessageSujet: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyJeu 7 Mar - 8:33

« Take me away, a better place, a sweet escape. » 482999252

20h, siège de la maison d'édition Shark. Un businessman quitte son bureau, attaché case à la main et veste sur l'épaule. Près de lui, un assistant bariolé de couleur et à la fine fleur de la mode s'agite dans de grands gestes dignes d'une drama queen d'excellence. "Et surtout, tu n'oublies pas de leur parler des parts que tu détiens dans la maison d'édition de leurs concurrents... - Marc, c'est très aimable à toi d'imaginer que me coacher soit une idée lumineuse, mais je pratiquais le métier alors que tu en étais encore rendu à apprendre tes tables de multiplication." rétorquai-je sur un ton détaché tout en marchant vers l'ascenseur en scrutant du regard chaque employé qui passe en même temps dans mon champ de vision. "Oui, oui, tu as raison, bien sûr... P-peut-être que je pourrais venir pour te... Enfin, pour que tu..." Une fois arrivé devant les portes de l'ascenseur, j'attends que la cabine monte et j'offre un regard toujours aussi neutre voire blasé à mon assistant. "Figures-toi que j'ai déjà quelqu'un qui m'accompagne. Et oui c'est une femme. Et non, je ne suis pas un gay qui s'ignore, Marc. Ou seulement dans tes fantasmes, et encore..." J'appuie mes yeux bleu sur lui avec une mine sévère qui lui fait immédiatement baisser le nez au sol. "... tu sais que je peux aussi lire dans ton esprit, alors méfies-toi." Maintenir la peur chez ses proches, c'est le meilleur moyen de distiller un contrôle permanent et ce même à des milliers de kilomètres de distance. Les portes de la cabine s'ouvrent et une fois à l'intérieur, j'adresse un dernier sourire très subtil à Marc en lui faisant promettre de surveiller la boutique en mon absence et bientôt, la cage d'ascenseur se referme pour m'emmener au parking privé où je retrouve ma Corvette. Direction Berkeley. J'avais donné rendez-vous à ma fameuse accompagnatrice à 20h30, au niveau du pavillon de confrérie des Bêtas et Deltas. Maisy. Il se trouve que la jeune femme n'est pas qu'une étudiante lambda parmi tant d'autres, à mes yeux, loin de là. Elle est ma maîtresse principale. Ma favorite. À l'égal des souverains de l'Ancien Régime, les femmes ne représentent qu'un vivier dont je me repais lorsque mon appétit me tiraille, mais pas toutes au même niveau. Maisy aurait certes l'âge d'être ma fille, mais ce n'est pas ceci qui m'a sauté aux yeux à la faveur de nos premiers échanges. C'est un potentiel immense soigneusement dissimulé derrière un visage angélique encadré de mèches brunes, une ravissante demoiselle appelée à un grand avenir. Elle n'a jamais provoqué mes envies souvent peu catholiques à l'égard du sexe faible, elle m'a charmé, et c'est là toute la nuance. Peu de femmes peuvent se vanter d'un tel effet bien que beaucoup aimeraient y croire. Là où je ne m'engage jamais pour plus d'une nuit dans les bras d'une aussi ravissante créature, Maisy était la seule femme que je fréquente aussi régulièrement dans le plus secret au regard de notre entourage. Plus que son corps, aussi gracieux et désirable soit-il, c'est la personne au grand complet qui m'intéresse. Je me gare sur le parking puis j'avance jusqu'à l'allée des grecs. Aucun étudiant ne se trouve à l'extérieur, ils sont sans doute en train de manger ou partis faire la fête dieu sait où. Une fois près du pavillon de la confrérie réputée pour accueillir en son sein les étudiants les plus populaires et superficiels de l'université, la charmante silhouette de Maisy se découpe dans la pénombre qui s'abat doucement sur le campus. Je marche dans sa direction puis, une fois à sa hauteur, je lui offre un sourire en coin. "Bonsoir, Maisy." Pour l'heure, aucun baiser, pas même un baisemain gentleman. Sait-on jamais, si quelqu'un aurait l'idée saugrenue de se cacher quelque part pour nous immortaliser sur papier glacé. J'observe sa valise et, avant même qu'elle ne la prenne, je la soulève. Hors de question qu'elle ait à tout prendre par elle-même. Cependant, je fronce les sourcils en levant la valise. "Heureusement que j'avais précisé de voyager léger... Tu risques de revenir avec des valises plus chargées, tu sais." Nouveau sourire puis je l'invite à me suivre jusqu'au parking. Je lui avais interdit de s'y rendre seule, c'était trop dangereux. Non pas que quelqu'un puisse la voir, mais avec tous les timbrés qui circulent dans le secteur, je ne voulais pas qu'elle puisse prendre le moindre risque. Nous montons à bord de la voiture et Berkeley semble déjà bien loin à mesure que nous roulons en direction de l'aéroport. "Alors, qu'as-tu emporté dans ta valise pour qu'elle soit si lourde ? Est-ce que tu as quelques suggestions de destination pour ce grand week-end ?" Je tourne la tête vers elle, curieux de savoir si elle se doutait de l'endroit vers lequel nous allions nous envoler. J'avais une réunion d'affaires et un gala auquel assister... et au lieu de me trouver une distraction féminine sur place, je préférais de loin emmener Maisy. Pourquoi ? Car elle a la curiosité dans la peau, parce qu'elle sait apprécier les belles choses et aussi parce qu'elle n'a pas eu la chance de parcourir les quatre coins de la planète sans avoir à s'inquiéter de quoique ce soit. Je la vois d'ici étinceler de tous ses feux à ce gala, au milieu de toutes ces grandes fortunes et de leurs harpies de compagnes. Tandis que l'aéroport se profile devant nous, je lui offre un mince sourire. "Un indice : l'hôtel dans lequel nous passerons nos nuits s'appelle le Burj-Al-Arab, ça peut te donner une idée de notre destination."
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyDim 10 Mar - 13:44





On ne peut rien enseigner à autrui. On ne peut que l'aider à le découvrir lui-même. C’est l’effet que Joe avait sur ma personne. Il m’aidait souvent à y voir plus clair. A comprendre, ce qui me semblait incompréhensible. A croire, en des causes, je pensais perdues. Je me sentais toujours bien auprès de lui, dans ces draps ou dans ces bras. C’était une réalité irréfutable et il n’y avait aucune explication. Je n’en cherchais pas. Simplement, je vivais cette relation qu’on entretenait au jour le jour. Sans me poser de question. Je profitais de sa présence, de ces cadeaux qu’il m’offrait avec beaucoup de goût. Joe avait cette maturité qui manquait à mon quotidien. Cette différence d’âge qui pouvait être un frein pour certaines. Pour moi, je considérais plus ce détail comme une opportunité. Cette chance qui se présentait à moi, de comparer les hommes que j’ai côtoyés, à Joe. Au début, c’est ce que je faisais. Je le comparais sans cesse à ces courtes expériences que j’ai connues. Dressant dans un coin de ma tête, ses points positifs et ses points négatifs. Aujourd’hui, je suis bien loin de cette liste que j’ai essayé de dresser en vain. Je profite plus que jamais de cette complicité qui nous unit, de cette relation et de sa présence. A chaque regard qu’il m’accorde, je me sens importante. J’ai cette drôle impression de compter pour quelqu’un. Il est vrai que j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. J’ai souvent voulu prendre la fuite, effacer son numéro et éviter tout contact avec lui. Je m’étais déjà imaginée le fuir dans les couloirs de l’université. Ne lui donner aucune réponse, qu’importe les mots qu’il emploierait ou les émotions qu’il emprunterait et collerait sur son visage, pour me faire cracher le morceau. J’ai fait un choix et tirer une croix sur cette relation que j’apprécie, je n’ai pas su le faire. Je n’en ai aucune envie. J’ai décidé de continuer, de profiter et de voir ce que me réserverait la suite. Très loin d’être déçue de mes choix, il y a quelques minutes encore, j’avais reçu ce texto bref et clair. J’avais deux heures pour faire ma valise, pour prendre le nécessaire et le suivre vers une destination inconnue. C’était de la folie mais, c’est ce qui me plaisait. Joe était le seul homme à pouvoir m’étonner de la sorte. Il me surprenait et me plaisait. Qu’est-ce que je pouvais demander de plus ? Des présents, des attentions, des robes et chaussures à rendre jalouses mes colocataires. J’étais comblée. Il n’y avait rien à jeter dans notre relation, dans notre intimité. Sans perdre une seconde, je rassemblais quelques affaires dans ce bagage. Quand soudain, je regardais cette montre que je portais au poignet, cette horloge qui annonçait l’heure et l’instant précis où je devais retrouver Joe. Il devait sans doute m’attendre. Pour ne pas changer, je me faisais désirer. Je croisais mon reflet, une dernière fois, avant de quitter le pas de la porte. Effectuant ces premiers mètres qui m’éloignaient de la confrérie et qui me rapprochait de cet homme. « Bonsoir monsieur Shark. » Répliquais-je avec cette douceur dans la voix qu’il appréciait. Néanmoins, Joe n’aimait guère que je l’appelle par son nom. Il trouvait ceci trop impersonnel. Trop éloigné de cette relation qu’on entretenait dans le plus grand des silences. Je le laissais donc attraper cette valise qui pesait son poids. Un détail qu’il remarqua directement et qu’il me fit partager. Est-ce que Joe aurait oublié que je reste une jeune femme qui aime avoir tout sous la main ? J’aime prendre soin de moi et être assorti à mon cavalier. Du coup, j’avais prévu plusieurs tenues, plusieurs possibilités, connaissant les goûts de mon très cher allié. « Est-ce si grave ? Dans le pire des cas, je suppose qu’on vend également des valises à cet endroit où tu m’emmènes. Je pourrai toujours en prendre une seconde. » Il fallait prendre la vie du bon côté et il m’était surtout impossible de revenir sur mes pas, pour sortir quelques affaires de mon bagage. Tout était essentiel. De la petite nuisette à la robe de soirée, tout ce que j’avais choisi d’emporter, aurait son utilité, j’en étais certaine. J’en avais l’intime conviction. Une fois, assise dans cette voiture que j’appréciais beaucoup. Je décidais de poser ma main sur le haut de sa jambe. Un geste que personne ne pouvait apercevoir, sans être collé à l’une de nos vitres. Une manière pour moi de le remercier d’avoir pensé à moi, de m’avoir choisie pour ce voyage qui s’annonçait inoubliable. Joe connaissait tous les détails pour faire sourire et comblée une femme. Il prenait soin de moi, comme personne. Alors, me tenir à ses côtés, voyager, pouvoir l’embrasser, quand j’en ressens l’envie et sans avoir sans cesse ce besoin de regarder autour de nous, je ne pouvais qu’apprécier. Adorer ces instants qu’on partageait, ces moments qu’il avait choisi de privilégier en ma présence. « Beaucoup de choses. Je te réserve quelques surprises, tu verras et tu ne seras pas déçu, j’en suis sûr. » Confiais-je avec cet air malicieux qui me rendait encore plus séduisante. Tout en méditant sur cette seconde question qu’il avait prononcée. La destination. Est-ce que j’avais une petite idée ? Je n’avais eu aucun détail sur cette précision. Donc, on pouvait laisser voyager son imagination et ses envies les plus folles. Entre l’Europe, l’Australie ou encore le nord de l’Amérique, je pouvais nous voir dans chacun de ces endroits. Affichant cette mine intriguée, je l’écoutais toujours attentivement. Alors, quand il prononça le nom de cet hôtel, je n’y croyais pas mes oreilles. « Les Émirats arabes ! Tu vois toujours les choses en grand et j’étais loin de songer à une telle destination. Je suis sur le cul. Je ne sais pas quoi dire. » L’étonnement se lisait dans mon regard et si nous n’avions pas été dans cette voiture mais, surtout s’il n’était pas en train de nous conduire à l’aéroport, je lui aurais sauté au coup. J’avais eu cette possibilité de voyager, de voir du paysage pendant une année. Néanmoins, ce n’était rien à côté de ce que Joe m’avait habitué. Du luxe et aucune inquiétude à avoir, j’étais toujours en sécurité et entre de bonnes mains. Immédiatement, je pensais à ces bikinis que j’avais pris le soin d’emporter. Je sortais ces lunettes de soleil et les posais sur mon nez. Nous étions arrivés à l’aéroport et je n’avais aucun tracas à éprouver. Il avait tout prévu. Il avait nos billets d’avions. Je n’avais plus qu’à le suivre, marcher dans ses pas et une fois que nous serions loin des regards, je pourrais le remercier de cette façon qu’il apprécie énormément.
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyLun 11 Mar - 21:00

« Take me away, a better place, a sweet escape. » 482999252

Je glisse un regard amusé sur la main qu'elle dépose sur mon genou, un fin sourire sur les lèvres, puis je relève la tête sur la route comme si de rien n'était. Ce qui flatte mon ego dans cette relation, c'est la perspective d'être l'homme parmi tous ceux qui doivent certainement graviter autour d'elle à l'université ou en dehors. Une silhouette particulièrement gracieuse, un visage angélique lavé de toute imperfection, un regard vif et un sourire à faire fondre le coeur le plus insensible... mais quel homme peut réellement prétendre à se frayer un chemin jusqu'aux pensées les plus intimes d'une jeune femme capable de vous éclipser de ses désirs en un battement de cils ? Perspicace, j'avais rapidement percé à jour les points les plus intimes de la vie et de la personnalité de Maisy, tant et si bien que cette déstabilisation l'avait certainement poussée à ces premières fuites au terme de nos premières nuits passées ensemble. Néanmoins, elle était revenue, sans doute avait-elle compris qu'elle se sentirait plus en sécurité auprès d'un homme qui fait l'effort de la regarder et l'apprécier au-delà de la simple enveloppe charnelle. Rares sont celles à qui j'accorde plus qu'un regard, une nuit et l'auguste plaisir de s'essouffler entre mes bras... mais avec Maisy, c'était différent. De confidences sur l'oreiller en dîners discrets, j'avais vite compris qu'elle n'avait jamais reçu l'affection d'un père ou, plus généralement, d'un homme. Un vrai. Ces adolescents post-boutonneux pourront toujours se complaire dans de vaines espérances, rares seront ceux qui pourront égaler l'expérience qui a su séduire la belle Bêta. Dans un sens, je trouve parfois effrayant qu'elle se sente si bien en ma compagnie : elle ne m'a encore jamais vu rompre le coeur d'une femme, le piétiner et siroter un cocktail en ignorant avec superbe les larmes de désespoir qui coulent sur un visage marqué par la peine. Aussi gentleman qu'impitoyable ordure, un Valmont comme rarement on a eu l'occasion d'en voir. Pour l'heure, jamais il ne me serait venu à l'idée d'être aussi cruel avec elle. Les choses sont claires entre nous : maîtresse elle est aujourd'hui, maîtresse elle sera demain jusqu'au jour où l'amour viendra peut-être frapper à sa porte et l'embarque dans ses filets absurdes. Tandis que nous filons à l'aéroport, je vois son visage s'illuminer à l'idée de passer du temps à profiter sans avoir à se soucier de rien d'autre que son bien-être. Sobre, je m'abstiens de sourire de façon trop évidente, mais cet éclat d'insouciance chez elle m'a toujours paru bien plus séduisant que n'importe quelle partie de son corps. Une princesse qui quitte son château pour découvrir le monde, loin d'une tour de Babel qui la retiendrait prisonnière de son quotidien. Un regard rêveur parcourt ses iris et m'engage à accélérer pour que notre week-end puisse s'éterniser. Commencer pour ne plus jamais finir. Ses promesses s'échouent à mes oreilles attentives et un éclat malicieux s'empare de mon visage. "Jusque là, la déception ne m'a jamais effleuré lorsque tu te trouvais à mes côtés." Et c'est peu de le dire. On a coutume d'affirmer que les Bêtas sont les femmes les plus tentatrices et inventives qui soient pour un homme appréciant le péché de la chair... et Maisy avait su le prouver au point d'en venir presque à me surprendre. Ange de la luxure, jamais je n'aurais pu envisager qu'une demoiselle de son âge puisse déployer autant d'artifices et d'imagination pour combler un amant pourtant rompu à cet art. Et rien que pour cela, je trouve que le vol risque d'être un peu trop long à mon goût. Sa réflexion ne tarde pas à s'achever sur une réponse immédiate qui me fait cette fois réellement sourire. Voici une autre qualité qui me pousse à faire de Maisy plus qu'une simple sexfriend, comme les étudiants de Berkeley ont coutume de s'appeler les uns les autres au grand dam d'un vocabulaire recherché : la culture. Derrière ce corps de sirène, il y a un cerveau et pas des moindres. Elle a tout pour briller comme une grande dame des hautes sphères sociales, et j'y veillerai. Un diamant à l'état brut qu'il faut tailler avec précaution et précision. "Tu trouveras, j'en suis certain." me contentai-je de répondre avec un clin d'oeil taquin. Nous nous garons sur le parking de l'aéroport et, au lieu d'emprunter le passage réservé à tous les publics, j'entraine Maisy en direction des accès privés en la tenant doucement par les épaules. Une fois au niveau du tarmac, plusieurs hommes en costume et parés de lunettes noires assorties à des oreillettes s'approchent de nous. "Mademoiselle, Monsieur Shark, bonsoir. Le vol a été préparé comme convenu." J'opine du chef et le garde du corps prend nos deux valises pour les faire charger à bord du jet qui se profile devant nous. Sans prétention ni fioritures vulgaires de nouveau riche, un appareil destiné à mes déplacements privés et professionnels. "Tu ne te figurais tout de même pas que nous emprunterions le même avion qu'une populace bas de plafond..." J'affiche un très mince sourire arrogant au coin de la bouche et je l'invite à monter à bord du jet en premier, je la suis et les quatre hommes à ma solde ferment la marche. A l'intérieur, l'espace est suffisamment spacieux pour être très agréable, boisé, élégant et particulièrement british. Tout dans la sobriété et le luxe à la fois. Les hommes quittent la cabine principale en nous laissant seuls, partis indiquer au pilote de décoller et attendre sagement dans la cabine qui leur est dédiée. Avant qu'elle ne s'inquiète sur cette présence inattendue, je presse ses épaules avec affection et lui sourit de manière rassurante. "Les Émirats arabes ne sont pas un endroit toujours très fiable sur le plan de la sécurité, mes hommes nous encadreront à distance juste au cas où. Ce n'est pas pour t'effrayer, seulement une mesure nécessaire au cas où." Afin de dissiper d'éventuelles réticences, je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser tendre, léger, mesuré. Un baiser rassurant, en somme. Ma main s'est glissée subrepticement le long de sa joue, retraçant la courbe élégante de son visage. Certes, nous sommes en week-end de voyage et d'agrément, mais je songe aussi au gala et à ces personnalités influentes, parfois dangereuses sous couvert d'être abordables. Mieux vaut prévenir que guérir, là-bas. "Par contre, la suite dans l'hôtel nous sera entièrement réservée." narguai-je sur un ton volontairement badin avant de lui voler un baiser un peu plus joueur au coin de la bouche tandis que je me détache d'elle pour aller monter légèrement le chauffage. L'avion décolle et une fois que nous sommes à peu près stabilisés, je sors une bouteille de champagne du minibar pour remplir deux flûtes. "A notre escapade et à ton futur succès au gala auquel nous assisterons..." Une beauté comme Maisy n'est pas à garder jalousement pour soi, aussi possessif et attentionné un homme puisse-t-il être. La plus belle justice à lui rendre est de la laisser briller, susciter les jalousies impitoyables de femmes en bout de course. Incarner la beauté occidentale dans toute sa splendeur. Je trinque avec elle et après avoir bu une gorgée, j'arque un sourcil. "Je ne t'ai pas prévenue auparavant, mais j'ai une réunion pour affaires là-bas, la destination n'est pas entièrement désintéressée sur le plan professionnel. Et le samedi soir, nous devrons nous rendre à un gala de charité... une autre de ces orgies de victuailles où les riches pensent sauver le monde en versant deux mille dollars et en engloutir six mille en termes de nourriture." lâchai-je avec mépris. Le caritatif m'exaspère, ce n'est un secret pour personne. "Mais ne t'en fais pas, la réunion devrait durer deux heures en tout et pour tout, deux heures que tu pourras consacrer à ce qui te plaira avant que je ne te rejoigne pour notre vrai week-end."
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptySam 16 Mar - 18:01

S’il m’arrivait d’appeler Joe, c’était pour la seule et unique raison que j’avais envie de revoir son visage. C'est tout. C'est comme les gens qui retournent dans le village où ils ont passé leur enfance ou dans la maison de leurs parents... ou vers n'importe quel endroit qui a marqué leur vie. Et pourtant, on sait que ça n’a pas toujours été aussi simple entre nous. Au départ, c’était même, plutôt compliqué. Je le fuyais, comme on essaye d’échapper à notre destin. Je ne souhaitais pas aller plus loin, aucune discussion, aucun au revoir. Je m’arrangeais toujours pour être partie, avant qu’il ouvre l’œil, avant qu’il se réveille. Cette relation était dangereuse et je le savais dès le départ. On jouait beaucoup. Même si on prônait pour une relation sans attachement, sans sentiment. Il risquait d’avoir des dégâts collatéraux, qui ne dépendent pas forcément de notre volonté. Une relation professeur-élève n’était pas le genre de chose à ébruiter. Surtout, si on souhaitait terminer ses études tranquillement. Du coup, je ne savais pas trop sur quel pied marcher, sur quel pied danser. Puis, il y a eu cette première fois. Ce premier matin où Joe a ouvert les yeux et m’a vu devant lui. J’étais restée. J’étais toujours allongée dans ce lit et je l’observais. J’avais décidé de faire taire ces voix qui me disaient de partir. J’avais envie de prendre ce risque. Après tout, peut-être qu’il n’y avait rien à perdre mais, tout à gagner. Une hypothèse qui se révéla véridique, au fur et à mesure des présents qu’il m’offrait. Sa compagnie était agréable. Ses baisers étaient langoureux. Sa tendresse était indescriptible. Joe me laissait penser qu’il existait toujours des hommes, des vrais. Encore aujourd’hui, quand il me fit ce clin d’œil, qu’il voulait tout dire. Un acte qui se passe de mot. C’est ce que j’appréciais dans cette relation. On ne se justifiait jamais. On agissait comme bon nous semblait et étrangement, j’étais totalement moi-même. Comme s’il avait réussi à enlever cette enveloppe que je porte au quotidien, cette protection qui me colle à la peau. Il avait réussi à passer au travers, à me l’ôter. Il avait réussi, là où tous les autres hommes avaient échoués. Il avait les paroles justes, ces mots qui me faisaient sourire, qui me portaient loin du train-train habituel, que certains peuvent connaitre. Il n’y avait rien de répétitif dans notre relation. Rien de lassant. On avait choisi de se laisser guider par les surprises, par le plaisir charnel que l’on peut ressentir quand une autre peau vient effleurer la nôtre. Quand ce frisson nous traverse et qu’on souhaite davantage être sous cet emprise, ressentir ce désir encore plus fort. Se retenir. Se reculer, pour mieux sauter et pour toujours profiter. Souriant alors, à ces réflexions, la satisfaction gagnait mon être. Avoir de tels compliments de la part d’un homme avec de l’expérience, avec surement beaucoup de conquêtes sur sa liste. Il n’y avait rien à ajouter. Nous arrivions donc à l’aéroport et Joe prit très vite les choses en main. Pas question pour nous, de se mélanger à la population, au peuple comme j’aime l’appeler. Je me retrouvais devant ce jet privé et un large sourire prit possession de mon visage. Ces hommes vêtus de costume noir et portant ces lunettes fumées, s’approchaient de nous pour nous encadrer, pour nous faire embarquer. Je suivais le mouvement et en aucun cas, l’idée de me plaindre m’est venue à l’esprit. Une fois à l’intérieur, je ne pouvais pas m’empêcher de lui faire partager mon étonnement. « Je vois que le mot minimaliste, ne fait toujours pas parti de ton vocabulaire. » confiais-je avec délicatesse. Avant de sentir ce rapprochement et d’écouter la suite de ces propos. Il est clair et irréfutable que Joe aime voir les choses en gros. Les robes de grands couturiers, les paires de chaussures aux talons impressionnant et ces bijoux couverts de pierres précieuses, le prouvaient également. Néanmoins, je n’allais pas me plaindre. J’appréciais toutes ces attentions. J’appréciais énormément cette sécurité qu’il m’offrait. « Pas de problème, tant que tu es également à mes côtés. » Ces hommes devaient être charmants, en dessous de cette allure qui annonçait la couleur, qui précisait le sérieux de leur travail. Cependant, si j’étais dans cet avion, c’était parce qu’un seul homme m’avait convié. Un seul m’avait invité et ce dernier ne se fit pas prier pour venir caresser mes lèvres, des siennes. Un doux et tendre baiser. La chaleur de sa main côtoyant la douceur de ma peau, quelques secondes de silence et nous étions enfin à l’abri des regards et jugements. Il pouvait m’embrasser quand l’envie lui prenait. Je pouvais en faire autant, sans avoir à regarder dernier nous. Sans avoir ce réflexe qui parfois peut nuire aux envies mêmes. « C’est ce que j’espérais. Quoi que partager cette suite avec quelques hommes, ne semble pas si dérangeant. Enfin, tout dépend pour qui, j’imagine. » murmurais-je à son intention. Joe m’avait tendue cette perche et je ne pouvais pas passer à côté. Essayant d’apercevoir une once de jalousie, de protection plutôt. Me partager ? Nous n’en avons jamais réellement discuté. Donc à ma façon, je cherchais une réponse. Puis ce second baiser venait chatouiller le coin de mes lèvres. Plus joueur, plus coquin. Je le laissais faire. Je le laissais s’amuser, tout en sachant qu’à un moment donné, j’entrerai dans la danse et il sera trop tard pour revenir en arrière. Revenant à mes côtés, dignement accompagné de cette bouteille de champagne, Joe nous servit deux coupes et portait un toast. Cette intimité que nous partagions, était tellement parfaite, qu’elle pouvait me déstabiliser. Jamais je ne lui laisserais voir ces moments de doute qui m’envahissait. Mais, si un jour, ce sentiment est le plus fort, se trouve au-dessus des autres, on devra en parler ou peut-être que je déciderai de fuir égoïstement. Je n’en avais pas la moindre idée. Je ne m’en préoccupais pas, parce que tout était parfait pour le moment. Il était charmant, attentionné et surtout très doux quand il s’agissait de partager un moment des plus intimes. Je l’écoutais donc me parler, m’expliquer ce voyage. Il me parlait de ses obligations, ses raisons qui l’avaient poussé à faire ce voyage. Il y avait aussi les bons côtés. Ce temps qu’il a prévu de partager en ma présence. Cette destination qui coupait le souffle. Je ne pouvais pas rêver mieux. Buvant quelques gorgées de cette coupe, je le regardais. Ne quittait pas ses yeux. « Tu as tout prévu, à ce que je vois. Prévoyant. C’est une bonne chose. » lâchais-je innocemment. Avant de déposer cette flûte à champagne à moitié vide. Me rapprochant de lui, de son visage, déposant l’une de mes mains contre la sienne, je faisais preuve de beaucoup d’attention à son égard. Je ne laissais rien paraître, pourtant. Il n’y avait rien à déchiffrer sur mon visage, dans mon regard. Je restais mystérieuse et ce n’était pas toujours facile en sa présence. J’ôtais ce gilet qui recouvrait mes épaules. Je levais cet appui coude qui nous tenait séparer l’un de l’autre et continuais de discuter. « Tu sais que ce voyage m’excite comme jamais. Cet avion privé, cette suite que j’imagine fabuleuse, tes attentions et ce dangereux petit sourire que tu portes depuis que nous nous sommes garés sur le parking de l’aéroport. » Attrapant la coupe de champagne, je buvais le reste du contenu. En prenant le grand soin de détacher mes yeux de son visage, de le laisser méditer sur ces paroles que je venais de prononcées. Par la même occasion, je jetais un coup d’œil par le hublot. Je regardais cette vue qui faisait rêver l’homme depuis tellement d’années. Voler. C’était un sentiment de puissance. Et s’il y a un détail qu’on ne pouvait pas remettre en question, c’était celui-ci. Joe était puissant. C’était un grand homme. Un homme comme on n’en fait plus. Il faisait disparaître mes barrières. Il me donnait cette envie, de me laisser aller, de me laisser tenter et simplement, d’apprécier. Mes doigts entrelaçaient les siens. Caressant avec mon pouce, le dessous de cette dernière, avec beaucoup de désirs et de plaisirs.
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptySam 16 Mar - 19:32

« Take me away, a better place, a sweet escape. » 482999252

A Berkeley, ma réputation de séducteur est connue de tous et pourtant, le secret sur mes conquêtes est absolu dans la mesure où il portait préjudice à celles qui cédaient à mes charmes. De mon côté, j'ai un bataillon juridique pouvant parer à toute éventualité idiote instiguée par une étudiante se croyant plus maligne que le système... mais l'inverse est bien plus rare. Voilà pourquoi Maisy prenait des risques en me fréquentant et bien qu'elle soit assez habile pour dissimuler ses angoisses derrière le visage délicat d'un ange immaculé, je percevais dans le fond de ses pupilles l'éclat du doute et de la peur lorsque la passion nous quittait au termes d'étreintes charnelles mémorables. Dès que mes paupières s'affaissaient, je n'étais pas toujours sûr de la retrouver près de moi au petit jour, même s'il n'y a pas une chose que j'aime davantage que de me réveiller en étreignant le corps d'une femme entre mes bras... Puis, de manière plus régulière, j'avais l'agréable surprise de la voir étendue à mon côté, couverte d'un drap de satin, paisible. Rêveuse. J'aimais beaucoup l'observer dormir, ou penser à autre chose. Avoir la tête ailleurs, en somme. Toujours est-il que notre relation n'avait rien d'ancré précisément, et c'est un point d'honneur que je me suis fixé : elle sait que je ne suis pas homme à m'enfermer dans une relation. J'ai essayé une fois, pas deux. Cependant, malgré la possessivité que je peux avoir à son égard lorsque nous sommes ensemble, elle sait qu'elle a son entière liberté lorsqu'elle se retrouve seule. Je combats chaque jour mon besoin maladif d'avoir toujours le contrôle sur mon entourage car c'est ce sentiment nomade qui lui permet de s'épanouir à côté de moi. Aucune limite, aucune étiquette. Qu'elle n'ait à songer qu'à son plaisir et les rêves qu'il lui plairait d'accomplir, les paysages que ses yeux voudront détailler avec ferveur, les baisers que sa peau voudra bien recevoir. Jamais je ne laisserai quiconque venir entacher cette relation car, à mes yeux, Maisy n'était pas une conquête : à l'égal des rois et des héros romantiques, elle était ma maîtresse, avec tous les avantages que son statut concède. La favorite parmi les autres. Grand mal en prendrait au fou qui penserait avoir une chance contre Joe Shark. Beaucoup ont essayé, tous s'y sont cassés les dents sans l'ombre d'une exception. Je percevais que c'est un avantage qu'elle appréciait. Ce sentiment de sécurité qu'elle peut éprouver en ma présence, comme si rien ne pourrait l'atteindre entre mes bras. C'est au plus près du prédateur que le danger est souvent le moins important, après tout. "Il va sans dire que mon égoïsme affirmé me pousse à ne concéder à aucun homme le moindre regard appuyé sur toi. Quant aux gardes du corps, ils savent que les dangers arabes ne sont rien en comparaison de mon courroux." ajoutai-je avec une touche d'humour sarcastique et pourtant sérieux. Maisy a rarement eu l'occasion de me voir en plein 'travail' ou, pire encore, menaçant. Je ne m'emporte jamais, je ne hurle pas - sauf sur mon assistant, plaisir sadique de le voir se faire dessus s'il me déplait - mais ce contrôle émotionnel à toute épreuve mettrait mal à l'aise le pire des mafieux des temps modernes. Non, nul n'approche Maisy en ma présence, sous peine de finir dans les bas-fonds de l'échelle sociale et professionnelle. "Cela dit, tu peux fréquenter qui te plaira lorsque je ne suis pas dans les parages. J'imagine qu'il y a foule d'étudiants innocents qui se casseront les dents à tenter de te garder près d'eux, c'est un passe-temps distrayant." Un sourire semi diabolique étire à peine le coin de ma bouche tandis que je bois une gorgée de champagne. Maisy et moi sommes du même acabit, rompus à l'art de la séduction et experts dans la façon de prendre, utiliser et jeter. Je m'étais promis d'en faire une Lady, une princesse des hautes sphères que les puissants pourront craindre. Ce monde dans lequel je la fais voyager est infesté de mauvaises intentions, il lui faut donc les armes pour apprendre à se battre seule. Elle n'émet aucune remarque particulière sur les obligations que j'aurais à accomplir durant notre week-end, chose qui ne manque pas de me plaire bien que je n'en laisse rien paraitre. De toutes manières, c'est avant tout un voyage d'agrément où le business vient prendre une place minime : nous aurons tout le temps de découvrir les merveilles que recèlent ce pays. Je m'assieds sur un siège et elle ne tarde pas à en faire de même, glissant un regard vaguement amusé dans sa direction. "C'est mon métier, d'être prévoyant." annonçai-je en toute modestie. Professionnellement, je suis prévoyant. Et pour tout le reste, je suis un calculateur froid et insensible. Je ne m'aventure pas plus loin sur ce sujet. Bien que nous échangions beaucoup tous les deux, garder une part de secret semble être un impératif pour nous protéger l'un l'autre. Je dépose mon bras autour du sien et sa main vient se joindre à la mienne avec une douceur toute particulière. "Quel dangereux petit sourire ?" demandai-je avec une voix corrompue en penchant la tête dans sa direction. "C'est pour contrebalancer avec ce minois si pur..." Mon index vient caresser son menton fin et délicat. Il va sans dire que si cela ne tenait qu'à moi, ce jet privé serait le théâtre de nos premiers ébats, cependant mes obligations de gentleman me poussent à ne pas être trop brutal. Pour faire bonne mesure, mes lèvres viennent se poser sur son front et nos têtes restent collées l'une contre l'autre. "Le voyage risque d'être long, et il se trouve que j'ai malheureusement oublié d'emmener le jeu du Scrabble." L'humour anglais. J'essaie subtilement de l'amener à rompre la retenue qui nous anime pour l'instant et entretenir davantage cette braise inextinguible qui, a contrario, sait nous consumer sans limite aucune. "Nous pourrions également disserter sur ce que tu aimerais visiter une fois arrivée là-bas, ou des conseillères que tu feras pleurer dans les magasins de haute couture..." plaisantai-je en pointant du doigt le caractère précieux de la princesse Bêta. C'est qu'il faut la voir à l'oeuvre, un régal pour ceux qui apprécient le snobisme tout en finesse.
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyDim 24 Mar - 15:19

Dans cet avion, la jeune femme n’avait pas de tracas à éprouver. En charmante compagnie et entre de bonnes mains, cette escapade s’annonçait inoubliable. Pour la première fois, elle allait découvrir ce paysage et ceci grâce à ses relations, grâce à Joe. Etre jeune est une chose. Savoir profiter de sa jeunesse en est une autre. Maisy ne laissait pas filer la moindre seconde, encore moins, quand il s’agit d’une opportunité. Même si elle s’était posée beaucoup de questions, beaucoup trop. Aujourd’hui, elle ne regrettait rien et c’est tout ce qui comptait. Ne pas ressentir les remords nous envahir, nous tourmenter. La jeune femme les avait poussés. Elle les avait effacés de ses pensées. Pour avancer et surtout pour profiter de sa compagnie, de cette relation qu’ils ont débuté. Au tempérament bien trempé, elle semble avoir trouvé un équilibre en sa compagnie. Ne trouvant pas les mots corrects pour qualifier ce qui les unit, elle se satisfaisait d’un sourire. Un échange qui lui rappelle qu’ils sont toujours sur la même longueur d’onde, dans le même bateau. Pour une des rares fois, la jeune femme se laissait découvrir. Elle s’assagissait en sa présence. Elle se posait. Gardant malgré tout, ce grain de folie qui la rendait différente, attachante et même séduisante. Alors, que les bras du beau brun venaient l’entourer, la discussion avait suivi son cours. Elle aimait le chercher, être la souris et lui, le chat. Elle appréciait ces regards qu’il lui lançait. Elle adorait ses attentions. Il n’y avait rien à jeter dans leur jeu. Chacun tenait ses cartes, sortait ses atouts ou se décidait à tout miser. Ce jeu dangereux mais, très intéressant et dans lequel, ils s’impliquaient davantage, de jour en jour. « Je vois. Tu as déjà prévenu les personnes qui devaient l’être. » répliqua-t-elle avec satisfaction. Cette sécurité qu’il lui offrait, était certainement essentielle dans cette histoire qu’ils écrivaient, dans ces échanges qu’ils entretenaient. Se sentir en sécurité, se savoir protéger par un homme, elle ne pouvait que l’apprécier. Ce sentiment qu’elle n’avait pas eu la chance de connaitre dans cette enfance difficile. Avec un père à l’identité inconnue et une mère qui avait préféré la laisser devant une porte. Sans se retourner. Maisy connaissait la signification du mot abandon et pendant de longues années, elle l’avait détestée pour ce détail. Elle lui en voulait de ne pas avoir pris le risque de l’assumer. Une chose était certaine, jamais, elle ne voudrait être cette mère, cette femme trop lâche pour assumer la portée de ces actes. Aujourd’hui, si elle la détestait toujours autant, c’était plutôt pour d’autre détail. Comme par exemple, ces promesses qu’elle avait osé lui envoyer, lui dire sur cette lettre qu’elle envoyait chaque année et à la même période. Un joyeux anniversaire et la promesse de venir la voir, la chercher. Elle se souvient de ces mensonges, de ces mots écrits noir sur blanc et elle se souvient également de ce manque de fiabilité. La jeune femme comprit très vite que sa mère écrivait pour combler le vide qu’il pouvait y avoir sur ces bouts de cartons, qu’elle lui envoyé des quatre coins du pays. Jamais, elle ne viendrait. Jamais, elle ne lui pardonnera. Joe n’était pas au courant de cette situation familiale. Ils n’en avaient jamais discuté et ça ne lui était jamais venu à l’esprit de lui confier. Il n’y avait aucune fierté à avouer que nous avions été abandonnés, que nous faisons partie de ces erreurs de la nature, de ces vies qu’on ne souhaitait pas. Cette évidence qui avait toujours été la plus grande faiblesse de la belle brune. En secret, elle pensait que personne ne pourrait l’aimer, un jour. Le prince charmant ne faisait pas partie de ces plans. Parce que comment un homme pourrait l’apprécier ? Quand ses parents n’en ont pas été capables. Elle était vouée à l’échec sentimental. Elle avait fait une croix sur ces émotions, comme s’il lui suffisait d’éteindre son humanité, en un clignement de paupière. En perdant ce poids et en devant la jeune femme, qu’elle est à l’heure actuelle. Maisy avait trouvé son propre équilibre. Elle avait trouvé une voie à suivre, sans complications et imprévus. La jeune femme marchait la tête haute, le sourire ravageur au bord des lèvres, cachant ainsi ses petits faiblesses que peu de gens connaissaient réellement. Il n’y a pas de temps à perdre sur ces parties du puzzle qu’elle a décidé de ranger, au lieu de les assembler. Peu importe s’il y avait des trous, elle trouverait toujours de nouvelles pièces, modifiant les bords pour les insérer à sa vie. Il y a toujours une solution. Et c’est la voix de Joe qui l’a ramenait dans le présent, dans cet instant et ce voyage qu’ils s’apprêtaient à partager. « Très divertissant mais, très vite lassant. » ajoutait-elle, avec exaspération dans la voix. Les jeunes hommes devaient se donner à deux cent pour cent pour obtenir un regard de sa part. Alors, s’ils en voulaient plus, ils devaient en donner davantage et Maisy demeurait souvent insatisfaite. On se demandait encore, ce que Joe faisait pour la garder à ces côtés, aussi longtemps. Un sourire attira son regard et devenait communicateur. A son tour, la jeune femme souriait, simplement. Elle s’imaginait déjà la suite, le luxe et certainement cette robe qu’il avait dû choisir pour le gala. Joe avait de très bon goût et c’est certainement pour cette raison, qu’il s’intéressait à la belle brune. Elle était magnifique. On ne pouvait pas la qualifier autrement. Elle était tout ce que pouvait représenter la tentation, si ce mot devait avoir un visage. Maisy serait la perfection. « Tu trouves que je suis dangereusement attirante ? » Quelle femme n’appréciait pas les compliments ? Surement, celles qui sont sourdes ou aveugles. La jeune femme aimait être complimentée. Elle aimait que l’on remarque ces détails qui font la différence ou ses expressions qui s’imprègnent sur son visage. Un sourire dangereux. Joe était sur la bonne voie. Cette ambiance, ce rapprochement et cet avion lui donnaient beaucoup d’idées. Trop d’envies. Alors, quand elle se sentit ce touché, ce doigt caressant sa peau, elle se demandait encore combien de temps, elle allait tenir. Lui sauter dessus ? Ce n’était pas dans ses manières. La demoiselle préfère jouer, s’amuser, quitte à se brûler le bout des lèvres. Elle aime le chercher et surtout, elle apprécie le voir succomber. Pendant ce temps, ils s’étaient rapprochés. Visage contre visage. Lèvres, à quelques centimètres. Plongeant son regard dans celui du gentleman. Elle restait attentive à chacune de ses paroles. Utilisant ce timbre, qui l’a faisait vibrer, qui cachait tous ses désirs les plus secrets. Joe était un grand maitre dans cette cour de jeu et il était rare de le voir perdre pied, de le voir s’agenouiller et déclarer forfait. « Tu peux te faire pardonner pour cet oubli. Je pense que tu as assez d’idées pour m’occuper, pour éviter que l’ennui vienne me contaminer. » lâchait-elle dans un murmure. Si délicat, si bien prononcé. Laissant tomber sa seconde proposition, car Maisy n’avait rien à ajouter. Elle ne voulait pas discuter de monument, de site à visiter. Elle le voulait, le désirait tellement fort, qu’il devait faire exprès de passer à côté, de l’ignorer. Joe essayerait-il de la contrôler ? De la maitriser peut-être ? Ne savait-il pas déjà qu’elle n’est pas une de ces petites voix qu’on sait faire taire. Supprimant à nouveau l’espace qui les tenait éloigner l’un de l’autre. Elle déposa sa main dans ses cheveux, qu’elle ébouriffait en deux trois gestes. Souhaitant le détendre et lui faire entendre ses envies. Elle s’approcha et ses lèvres venaient toucher la douceur de son cou. Humant ce parfum, qu’elle connaissait très bien depuis le temps. Elle multipliait les baisers. Elle laissait la température augmenter. Jusqu’à arriver au creux de ses oreilles et s’y attarder, le temps d’une confession. « Tu pourrais être ce premier homme à me faire découvrir les joies du septième ciel. Par exemple. » Un jeu de mot qui collait à la situation. Elle ne demandait qu’à être étonnée. Maisy n’avait pas d’idée précise. Bien sûr, un peu de tendresse pourrait lui plaire, un peu de cette chaleur humaine. Mais rien n’était précis ou déterminé dans ses pensées, elle souhaitait juste être séduite, être le centre de toutes ses attentions.
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyLun 1 Avr - 18:05

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Se sentir appréciée et en sécurité, voici deux éléments incontournables si je tenais à garder Maisy près de moi. Au fond, je pouvais le faire à peu de frais car l'expérience jouait en ma faveur contrairement aux blanc-becs inexpérimentés qui devaient lui tourner autour. Règle première : ne jamais considérer une femme comme acquise quand on veut instaurer un minimum de durabilité dans une relation. Il faut surprendre ces dames, les faire voyager - que ce soit pour un week-end à deux pas de la ville ou à l'autre bout du monde - et la courtiser en toutes circonstances. Des bijoux qui sublimeront ses avantages, une robe qui dessinera soigneusement les contours d'une silhouette ardemment désirée... ou simplement des regards, des paroles. Des gestes. La seule femme avec qui j'avais vécu, Sophie, avait sans doute été l'une des femmes les plus chéries dans un secret absolu pendant deux ans. Le grand amour, comme certains niais et adeptes de littérature fantastique - ou romantique, appelez ça comme vous voulez - sauront le nommer. Pendant deux longues années, nous nous étions aimés en secret, j'avais été l'homme le plus prévenant et fidèle qui puisse exister. J'avais renoncé à mes grands principes de célibataire endurci pour laisser une chance aux sentiments. Elle était partie, m'avait laissé sans dire un mot... Juste pour la maladresse d'avoir avoué que je ne voulais pas d'enfant alors qu'elle était déjà enceinte et n'avait pas voulu me le dire. Aujourd'hui, j'avais envie de retrouver une femme avec qui je puisse convoler en toute quiétude, une femme de confiance et que je puisse rendre heureuse, mais à une seule condition : ne jamais tomber amoureux. Ne pas s'attacher plus que de raison. Exigeant, je souhaite tous les avantages qu'il y a à être en couple en toute confidentialité, sans l'être dans les faits. Pas d'autre sentiment que l'amusement et le respect mutuel, pas de fidélité en dehors des moments partagés et surtout aucune jalousie éventuelle. Maisy vit sa vie, je vis la mienne et ensemble, nous nous évadons vers un tout autre univers avant de reprendre pied une fois la balade achevée. Je tourne la tête dans sa direction, je la remarque pensive et songeuse. Cette vision m'arrache un léger sourire en coin. J'ai tout de suite compris que derrière cette façade d'angélique diablesse séductrice se cache une petite fille. Une petite fille fragile et apeurée de ne pas savoir si elle trouvera un jour une personne de confiance. Je suis loin d'être né de la dernière pluie, l'expérience est là : pourquoi se serait-elle laissée embarquer dans une telle relation avec moi, autrement ? Le sexe n'y est pour rien. J'ose croire qu'elle n'est pas aussi superficielle qu'elle le dit, et même si mon orgueil me pousse à penser qu'elle a rarement eu un amant aussi... disons, performant et généreux, ce n'est pas ce qui la retient. Des amants, elle en trouverait à chaque coin de rue. Ce qui la retient, c'est cette confiance, ce souci de la rendre heureuse qui m'anime. Le fait que je lui prête beaucoup d'attention là où bien d'autres ne se contentent que de prendre pour ensuite jeter. Malgré ma légendaire insensibilité envers le genre humain, il me tient à cœur de la voir s'épanouir et profiter de la vie. La voir grandir et devenir une Lady digne de ce nom. Derrière la maîtresse incroyable, je sens qu'il y a aussi le potentiel d'une grande dame qui, plus tard, saura faire des ravages dans les sphères de la haute société. Je vais tailler ce diamant brut pour la rendre encore plus désirable et dangereuse qu'elle ne l'est déjà. "Dangereusement attirante, et c'est si peu de choses... Un pécheur comme moi devrait passer la moitié de sa vie à confesser toutes les pensées qui l'animent en ta compagnie." Je souris légèrement en arquant un sourcil. Le jeu du chat et de la souris, il nous convient en effet si bien. Cependant, aussi félin, joueur et orgueilleux que je puisse être, Maisy n'est pas cette petite souris sans défense, loin de là. Elle rend la partie plus complexe, se joue sans cesse de moi et suscite le désir aussi bien qu'elle peut le congédier d'un battement de cils. Dominant ou dominé, sont-ce des étiquettes qui nous conviennent réellement dans la mesure où nous passons le plus clair de notre temps à inverser les rôles ? La voir frémir et lutter est un plaisir en soi, nous sommes deux guerriers toujours prêts à prendre les armes et se battre jusqu'à l'armistice charnel qui annonce de glorieuses heures d'un tout autre type d'échange. Mon front reste collé au sien, nous nous jaugeons déjà, abattant des cartes tour à tour pour tester l'adversaire. Adversaire ou partenaire ? C'est là toute la subtilité du jeu de la séduction, un jeu auquel Maisy n'a guère besoin d'être initiée tant elle applique déjà les règles avec brio. "Mademoiselle est trop magnanime, j'en suis flatté." annonçai-je en toute galanterie ironique sur cet oubli qu'elle daigne me pardonner. L'une de mes mains s'égare sur son dos et entame de petits cercles à peine perceptibles destinés à la faire frissonner de part en part. Comme le ferait Satan en personne, je m'invite dans la moindre de ses pensées, cherche à enflammer subtilement son corps sans une once de vulgarité. Contrairement aux plus jeunes, je suggère le plaisir charnel, je n'envoie pas une invitation salace pure et dure. Maisy mérite qu'on la courtise, pas qu'on l'emballe, nuance. Sa bouche glisse sur la peau de mon cou et en sentant la douceur de ses lèvres monter pernicieusement vers mon oreille, mes paupières commencent tout doucement à se fermer. Depuis le temps, elle commence à connaître par cœur les zones les plus sensibles de mon corps et il va sans dire que lorsqu'on commence à effleurer mon coup et mon oreille de manière aussi suggestive, je perds pied rapidement. Très rapidement. Plus rapidement que je le voudrais, même. C'est une joueuse plus que sérieuse qui se trouve entre mes bras. J'oublie mon souffle qui s'accélère sensiblement pour rétorquer d'une voix amusée. "Le septième ciel ? J'avais pourtant eu l'audace d'imaginer que je te l'avais fait découvrir..." Un rire soupiré s'échoua à ses oreilles tandis que je vins poser mes lèvres sur ses épaules. Mes mains commencent à remonter vers sa nuque pour la masser avec une grande tendresse tandis que je descends ma bouche le long de son bras, et jusqu'à sa main. Je plante mon regard bleu azur dans le sien et lui sourit en approchant ma bouche de sa main à la manière du plus british des gentlemen. "Si tel est votre désir, Milady, je serais ravi d'être votre commandant de bord pour ce voyage. Un voyage sans escale, j'aime autant prévenir ma dévouée passagère au préalable." Un sourire de pirate fendit mon visage. Aucun temps mort, aucune grâce, rien que le plaisir jusqu'à l'atterrissage de l'avion. Je tire doucement sur sa main et, pour l'entraîner sur moi, j'appuie légèrement sur son dos. La voici assise à califourchon sur moi et, après avoir repoussé en arrière les mèches brunes qui barrent son visage, je viens capturer ses lèvres pour un baiser fiévreux et passionné. Le ton est donné, le match commence et le voyage débute. Ma langue vient défier la sienne dans un ballet tendre et infernal où désir et retenue se mêlent. Ma bouche s'arrache à la sienne et vient enflammer son cou, sa nuque, ses épaules, puis glisse lentement vers son décolleté sans se presser une seule fois. Mes bras la font basculer avec douceur en arrière et la retiennent sans mal pour qu'elle évite de tomber. Mon but est avoué : la faire craquer, l'inciter à s'abandonner. Il n'est pas question que j'aille seulement satisfaire mes pulsions, je pense avant tout à Maisy. Je place la barre assez haute pour lui faire perdre pied... mais je sais qu'elle ne rend pas les armes si facilement. Qui passera du conquérant au conquis dans ce jeu infernal ?
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptyMar 9 Avr - 20:36

Cette relation, peut-être qu’elle y tenait secrètement. Cet homme et cette maturité, étaient deux choses à prendre au sérieux. Derrière cette façade et cet air qu’elle aimait se donner, se cachait une femme assez torturée. Poursuivie par son passé, par l’absence d’une mère et l’identité mystérieuse de ce père qui n’a jamais voulu la reconnaître. La jeune femme se posait souvent beaucoup de questions. Certes, elle savait gérer tout ceci, à présent. Elle n’était plus cette jeune adolescente, en sur poids. Elle n’était cette fille, coincée dans un des coins de sa chambre. Maisy était devenue une magnifique plante et cette métamorphose n’était pas uniquement physique. Son caractère s’était endurci. Son côté rancunière s’était confirmé. Ne craignant plus personne et encore moins les évènements que l’on pouvait rencontrer dans une vie. Elle semblait avoir donné. Elle semblait être déterminée à se battre contre vents et marrées. Quoi qu’il arrive. Quoi qu’il advienne. Néanmoins, s’il y avait une chose qu’elle s’était promis, c’était bel et bien de rester seule. De ne jamais accorder sa confiance à quelqu’un, qu’importe ce qu’il ferait pour l’obtenir. Elle ne pouvait pas se permettre ce luxe, il était bien trop au-dessus de ses moyens. Tout l’argent du monde ne servirait pas à l’obtenir. Elle ne pouvait donc pas l’accorder au premier passant. Elle ne souhaitait pas la confier. Cette confiance, ce sentiment est bien trop précieux. Une fois, qu’on le laisse nous filer entre les doigts, les dommages peuvent s’avérer monstrueux. On peut se laisser charmer. On peut commencer à éprouver ces sentiments dangereux. On peut craquer. Maisy ne voulait plus redevenir cette fille faible. Cette fille sans importance, celle sur qui personne ne se retournait. Aujourd’hui, peut-être qu’elle était devenu son parfait opposé. Mais, ce revêtement lui plaisait. Elle aimait être cette beta. Elle aimait sa façon de voir et c’était sans aucun doute la seule façon, pour elle, de tenir le coup jusqu’au bout. D’ailleurs, avec Joe, elle continuait de se la jouer séductrice. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Dans cette relation, ils étaient deux et donc, il ne pouvait pas être le seul à choisir. Même s’il avait décidé de ce voyage et de la destination. Il restait toujours à Maisy, la possibilité de s’imposer et de choisir de quelle manière, ils s’occuperaient. « Nous irons donc à l’église. » confirmait-elle, à cette confidence. Tout en accompagnant soigneusement, un sourire à ses quelques mots, qu’elle venait de prononcer. La jeune femme ne se détachait pas de ses yeux et parlait avec sérieux. Joe était un homme convoité et elle le savait. Alors, l’entendre dire de telle chose ne pouvait que la satisfaire. Savoir qu’elle pouvait toujours autant lui plaire et surtout qu’il se retenait de lui confier quelques détails de ses pensées. Cela devenait très intéressant à savoir, très intriguant à découvrir. Continuant à se chercher, à se tester, on pouvait sentir la chaleur augmenter, entre eux, entre leurs différents désirs. Une habitude qui ne semblait pas les lasser. Adeptes de ce jeu qu’ils entretiennent depuis quelques semaines, quelques mois. Ils continuaient. Cherchant à savoir qui était le dominé ou le dominant. Sans trouver de réponse finalement. Sans réellement savoir. Parfois, le jeune femme se laissait guider. Elle donnait ce loisir à Joe. Ce plaisir de pouvoir la dominer, de pouvoir exiger d’être au-dessus et elle, en dessous. Cependant, à chaque fois, qu’il optait pour ce rôle. Maisy remarquait cette incroyable douceur qu’il utilisait, dans chacune de ces caresses, chacun de ces baisers. Dans ces instants, la jeune femme pouvait devenir très possessive. Elle ne pouvait pas l’imaginer agir de cette même façon, avec une autre. Étrangement, elle voulait être la seule et unique à pouvoir profiter de cette sagesse, de ce profond respect que Joe a pour la femme en général. Et avec beaucoup de recul, elle ne se rappelait pas qu’un autre ait agis de la sorte, avec elle. Pas comme ça, pas avec autant d’attention. Il s’intéressait vraiment à elle et aux plaisirs qu’elle pouvait ressentir. Joe savait déjà qu’elle adorait ces baisers qui lui couvraient le cou. Elle appréciait sentir ses lèvres, son souffle, cogner contre cette partie de son corps. Celle qui réveillait tant de frissons et d’envies diverses. A la fois, intenses, intimes et douces. Difficile à l’expliquer. Difficile à savoir comment, il l’avait deviné. S’approchant de lui, elle supprimait cette distance qui les tenait éloigné. Elle ne perdait pas une seconde pour se faire désirer, pour réveiller tous ses sens. « Il ne faut jamais croire. Il faut s’en assurer. Je pensais que tu le savais. » Même si le septième ciel avait été un bon jeu de mot, Maisy n’avait pas su retenir cette réflexion. Elle était sortie d’un naturel, que ça pouvait en devenir troublant. Du moins, au début de leur relation, parce qu’aujourd’hui, il savait qu’elle aimait jouer, qu’elle appréciait énormément être surprise et surtout satisfaite. D’ailleurs, Joe ne se faisait pas prier pour la toucher, pour la rapprocher de lui mais, surtout pour la faire frissonner. Il la captivait avec son regard azur, tellement profond et tellement magnifique, qu’elle aurait pu en perdre la raison. Surtout quand il fit ce geste pour combler le tout. Ce doux baiser qu’il venait déposer sur le dos de sa main, avec beaucoup de tendresse et de séduction. Certaines auraient pu trouver cette attention ringarde mais, ce n’était pas le sentiment de la jeune femme. Bien au contraire, elle appréciait. Elle se laissait séduire et se laissait peut-être trop vite emportée. « Un commandant pour moi toute seule, que demander de plus et sans escale, je crois rêver. Néanmoins, j’espère que tu pourras tenir cette promesse. » lâchait-elle dans un murmure et se retrouvant aussitôt sur ses genoux. Joe dégageait ensuite de son visage, ces quelques mèches qui pouvaient lui troubler la vue. Il venait l’embrasser langoureusement et tendrement. Il s’emparait de ses lèvres et elle se laissait faire. Puis ses baisers se mirent à parcourir tout le haut de son corps, venant jusqu’à se perdre près de sa poitrine. Il la fit basculer et elle comprenait très vite, cette façon d’agir. Joe voulait la voir craquer. Il voulait la regarder faiblir face à ses attitudes. Il voulait se sentir puissant, comme tout homme en charmante compagnie. Il ne pouvait pas dire le contraire et avec Maisy c’était un honneur d’être le dominant. Elle qui d’habitude préférait dominée. La jeune femme se décidait également à agir, à le faire languir. Elle se redressait avec douceur et à chaque centimètre qui la rapprochait de lui, elle déboutonnait l’un de ses boutons. Se retrouvant ainsi, la chemise ouverte et son regard à nouveau perdu dans celui du gentleman. La jeune femme restait dans cette position de longues secondes, tout en laissant parcourir le bout de ses doigts, le long des bras de Joe. Elle jouait à son tour. Elle se faisait désirer et elle le faisait avec beaucoup de sincérité. Même si la jeune femme faisait partie des beta delta, elle n’était pas de celle qui aimait changer de lit, tous les soirs. Déjà pour avoir cette chance de partager cette expérience en sa compagnie, il fallait l’avoir mérité. Il était très, très rare de l’obtenir le premier soir. Bien sûr, il y avait quelques exceptions, quelques instants où elle en avait ressenti l’envie. Mais, il lui suffisait d’une main pour les rassembler, les énumérer. Dans un élan de séduction, elle continuait de s’avancer, jusqu’à s’accrocher aux lèvres de son commandant. Maisy s’appliquait comme jamais dans ces instants. Elle savait de quelle manière l’embrasser, de quelle manière le toucher pour le faire frémir et frissonner. Déposant ensuite l’une de ses mains dans la nuque de Joe, pour le tenir prisonnier de ce baiser. Leurs langues se cherchaient, tout comme leurs ombres et leurs regards. En se détachant de lui, Maisy ouvrait à nouveaux les yeux. Elle laissait tomber sa chemise et commençait à jouer avec les boutons de celle de Joe. « Tu vas finir par te brûler les ailes, à me résister ainsi. Au moins, tu ne pourras pas dire, je ne t'avais pas prévenu. » Tout en se levant, devant ses yeux, Maisy ne le quittait pas du regard. Elle ne perdait pas ce contact qui comptait beaucoup dans leur jeu de séduction. Décidée donc à le faire craquer en premier, elle fit glisser sa jupe, le long de ses jambes. Avec beaucoup de classe, beaucoup de sensualité, elle dévoilait ses courbes parfaitement dessinées. Sans oublier son sourire séducteur pour couronner le tout. Maisy était la séduction incarnée. Elle était parfaite.
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MessageSujet: Re: « Take me away, a better place, a sweet escape. » « Take me away, a better place, a sweet escape. » EmptySam 13 Avr - 14:47

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Nous irons donc à l'église. Puisque mademoiselle Cagle-Hopkins l'a décidé, ainsi soit-il et que sa volonté soit faite. J'emprunte un sourire pour le moins amusé par son petit ton suffisant et autoritaire. J'ai l'habitude de donner les ordres, de dicter la conduite à suivre pour celles et ceux qui m'entourent… mais paradoxalement, j'ai toujours apprécié ce caractère affirmé chez la Bêta. Les femmes que j'ai l'habitude de fréquenter de manière passagère en simple distraction n'ont rien de commun avec elle : vivier foisonnant, proies faciles pour un prédateur aussi rompu à l'art de la séduction, je nage en eaux conquises. Cependant, la mer parait bien plus agitée lorsque la demoiselle Maisy y trempe ne serait-ce qu'un orteil. Entre nous, rien n'est arrêté et il n'est guère question de s'enfermer dans un rôle unique auquel chacun se borne ad vitam aeternam. Notre premier point commun, c'est la liberté. Nous avons besoin que nul ne nous dicte notre conduite et si cela vient à se produire, il ne convient qu'à nous d'accepter d'obéir ou de mener une guerre pour reprendre le contrôle. Macho et égocentrique, je le suis avec certitude, mais jamais je n'ai eu besoin de me prouver quoique ce soit en compagnie de ma maîtresse, j'en veux pour exemple ces élans de tendresse lorsque la domination passe à ma main. Jamais un geste déplacé, jamais une once de vulgarité et encore moins une recherche d'asservissement. Au contraire, le pétillant de notre relation tient à la porte ouverte que nous laissons à l'autre pour permettre de régulières inversions des rôles. Si nous entrons ensemble dans une église, et malgré ma foi chrétienne, nous ne nous adonnerons sans doute à rien de catholique derrière le rideau d'un confessionnal, cette perspective m'amuse. Blasphémer au cœur-même du sanctuaire religieux, voilà qui pourrait bien nous ressembler. Malgré son jeune âge, j'ai très vite décelé une maturité incroyable chez Maisy, et pas uniquement sur le plan sexuel. La coutume berkeléenne veut que les Bêtas soient aussi populaires qu'intellectuellement limitées, mais il n'en est rien concernant la jolie brune. Il y a une tête bien remplie perchée sur ces talons aiguilles et je ne peux que m'en réjouir, c'est une raison supplémentaire de la respecter bien assez pour la placer sur ce piédestal réservée à une maîtresse unique. Si aucun sentiment amoureux ne m'anime, c'est plutôt un sentiment de fierté lorsque je l'observe partir à l'assaut d'un charisme comme le mien. Maisy est une femme qui ira loin, qui saura faire ses preuves parmi les plus grands et qui usera de ses faiblesses dissimulées derrière ce beau sourire pour en faire une force incroyable. Cette fragilité m'apparait comme un facteur de son ascension. Elle est destinée à ne pas être un simple joli minois tout juste bon à embellir la vie d'un homme. Ma bouche partie à l'assaut d'une peau couleur chocolat blanc, je la découvre et l'effeuille du regard pour mieux faire jaillir la femme qui sait s'imposer. Nul ne se laisse faire dans cette bataille aux teintes hédonistes, mais le but est intimement lié. "Ai-je un jour failli à mes promesses ?" arguai-je avec un fin sourire amusé face à la petite pique qu'elle m'envoyait. Provocante, taquine, joueuse. Splendide. Exigeante, elle l'est… et surprenante, elle l'est encore davantage. Je saisis son regard avec une langueur enflammée, son corps se découvre lentement sous l'action de ses doigts fins rompant avec douceur les boutons qui retiennent son chemisier. Cependant, ses mains ne tardent pas à courir sur mes bras, mes paupières s'affaissent légèrement à la manière d'un félin appréciant les caresses qu'on lui prodigue. Si j'ai rapidement appris à effleurer les zones les plus sensibles du corps de mon amante, elle est loin d'être en reste avec le mien. Elle sait comment éveiller mon désir, l'attiser, le dompter et s'en rendre souveraine. Il n'est pas question que de sexe, entre nous, il est avant tout question d'attention. J'apprécie qu'elle se sache digne d'être traitée comme une princesse, elle est loin de ces femmes qui se laissent si facilement séduire. Elle me pousse à la conquérir, à mériter ses faveurs pour mieux nous porter ensemble vers un nirvana joint et absolu. Nos lèvres se scellent, bataillent, se rejoignent. Ses mains se perdent dans mes cheveux courts et les miennes viennent caresser son cou, retracent la courbe élégante de son menton, sa nuque gracieuse se prête volontiers à quelques frissons qui se répercutent également en moi. Même encore habillé, j'ai l'impression d'être nu lorsque la Bêta pose ses mains sur moi car elle connait précisément chaque point pouvant me faire chavirer. Comme deux conquérants, nous avons un plan de bataille, des failles à exploiter. Mes mains font glisser son chemisier, dévoilent un corps flirtant avec la perfection que mes doigts ne tardent pas à explorer. Haut, bas, ils glissent le long de son dos avec le but avoué de lui faire perdre la tête. Elle se lève, me provoque à nouveau tandis que mon regard fiévreux glisse sur sa silhouette de sirène. Il n'est pas né l'homme qui saura faire courber l'échine de cette redoutable tigresse pernicieuse, du moins pas si elle ne vous en laisse pas l'opportunité. Sa jupe glisse le long de ses interminables jambes, mon sourcil s'arque, mon sourire se fait carnassier. Me mettre à genoux devant elle, voilà ce qu'elle veut. Déposer les armes pour satisfaire ses envies… je la fixe ardemment. Non, je n'ai pas dit mon dernier mot. Pas encore. Je me lève à mon tour et ma chemise glisse de mon torse ainsi dévoilé. Si elle veut sortir l'artillerie lourde pour jouer à ce petit jeu, alors game on, honey. Je la contourne comme un fauve guetterait sa proie, pose mon regard azur sur cette biche bien loin d'être effarouchée puis je me glisse dans son dos. Ma bouche tombe comme une épée de Damoclès sur sa nuque, ma langue vient courir sur la courbe de ses épaules et remonte inlassablement le long de son cou. Une main se dépose sur son ventre, retrace sa taille, ses hanches, descend le long de ses cuisses pour remonter ensuite sans lui laisser un répit. Son soutien-gorge ne résiste pas à mon autre main qui, mutine, le dégrafe sans l'ombre d'une difficulté. Ma bouche vient de gagner son oreille, en embrasse le lobe, puis redescend mordiller avec taquinerie son épaule. Je l'invite à se tourner et, pour tout premier contact, sa poitrine se presse contre mon torse. Sans prévenir et à la faveur d'une brève turbulence qui secoue l'avion, je la décale légèrement afin qu'elle se retrouve contre un placard à la surface parfaitement plane. Son dos épouse la surface du bois, le reste de son corps embrasse le mien et ma bouche s'applique à enflammer son menton ainsi que son cou. "Si je tombe, tu tomberas avec moi, diablesse…" murmurai-je avec un soupçon d'amusement. Nous sommes deux créatures du péché, deux enfants de la luxure et de la gourmandise. La chaleur de son corps fin me procure mille et une sensations, mes mains s'aventurent vers la chute de ses reins, mes oreilles guettent le moindre de ses gémissements ou de ses soupirs. La guerre est ouverte.
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