the great escape
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why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara )

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MessageSujet: why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) EmptySam 5 Oct - 19:11


« Let’s raise hell in the streets, drink beer, and get into trouble.
Heavy Metal Lover. »


La tête en bas, ses cheveux touchant presque le sol, Mackenzie a les yeux rivés sur le motif incroyablement kitch qui orne le carrelage de sa salle de bain. Elle ne parvient pas à comprendre comment on peut manquer à ce point de goût. Armée de son sèche-cheveux dans une main, et d’une cigarette à moitié allumée dans l’autre, elle ne cesse de pester en voyant la vitesse à laquelle les aiguilles de sa montre avancent. Dans la précipitation, elle agite le sèche-cheveux dans tout les sens, parfaitement convaincue qu’ainsi ils sécheront plus vites. Elle se fourre le doigt dans l’oeil, et l’air chaud vient lui bruler la nuque si bien qu’elle pousse un hurlement digne d’un film d’horreur. Ce soir, elle a rendez-vous avec des copines pour une soirée entre filles. Le genre de soirées qu’elle affectionnait tout particulièrement lorsqu’elle vivait en Australie. Un bon petit restaurant branché, quelques pas dans les rues animées de San Francisco, puis une fin de soirée autour d’un bon verre de vin français à parler de tout, de rien et de garçons. Se peinturlurer les ongles en avalant des marshmallows par poignées et refaire le monde les yeux masqués par deux rondelles de concombre. Qui plus est, ses copines sont deux filles formidables et elle s’en voudrait terriblement de les faire attendre, sauf que l’Australienne commence à se faire à l’idée que jamais elle ne sera à l’heure au restaurant situé à l’autre bout de la ville. Premièrement, ses cheveux sont encore trempés et elle ressemble à une pauvre fille dans son survêtement trop grand. Deuxièmement, sa voiture est bonne pour la casse, c’est une épave qui démarre une fois sur deux, c’est selon l’envie. Rien à voir donc avec les petits bijoux qui sont alignés sur le parking de Berkeley.Enfin, elle sait déjà qu’elle va hésiter dix bonnes minutes devant son placard, ne sachant pas comment s’habiller pour la soirée. A l’aise mais pas trop, elle n’a pas envie de faire tâche dans une tenue pseudo-bobo et de se trimballer un look de paysanne pendant cinq heures. Chic mais pas trop, quoi de pire que de débarquer dans une robe moulante à souhait, le tout perchée sur des talons aiguilles qui lui feront mal aux pieds. D’autant plus si Coleen et Sara se pointent en jean. Elle soupire une nouvelle fois et redresse sa tête vivement, ses cheveux basculent en arrière sauf que c’est beaucoup moins classe que dans les pubs pour shampoing lorsque c’est elle qui le fait. Ni une, ni deux, elle attrape son tube de fond de teint et son mascara et entreprend un ravalement de façade express. Elle recouvre ses paupières avec quelques touches de fard plus sombre avant de laisser tomber sa clope dans le lavabo. « Jaaaaaaake, je veux un sèche-cheveux révolutionnaire pour Noël ! » qu’elle hurle à travers la pièce à l’intention de son frangin adoré. Ne l’entendant pas répondre, elle scande son nom environ une douzaine de fois puis, elle se souvient qu’il n’est pas là. Jake est un fêtard, et comme tout fêtard qui se respecte il ne reste pas chez lui le samedi soir à mater des séries puériles affalé dans le fond de son fauteuil. Jake a une pré-soirée, puis une soirée, puis un after, et clairement elle ne le reverra sans doute pas avant demain après-midi lorsque ce dernier émergera de sa nuit de perdition et d’excès avec une gueule de bois faramineuse. Parfois, elle aimerait passer plus de temps avec lui, et partager cette complicité qu’ils ont toujours eu. Qu’il l’emmène au cinéma voir le nouveau Coppola, qu’il lui offre une pizza quatre saisons dans la meilleure pizzeria de la ville, où qu’ils restent simplement dans cet appartement ridiculement petit à se confier, à se parler. Sauf que Mackenzie ne veut pas se montrer intrusive, elle n’a pas envie qu’il passe à coté de la soirée du siècle par sa faute, elle refuse qu’il lui accorde trop d’attention au point d’en oublier de vivre sa propre vie. Par chance, elle fait en sorte de ne jamais rester toute seule le week-end, et profite gracieusement de ses nouvelles copines. Coleen et Sara sont colocataires, elles sont super belles, ultra gentilles et ce sont des filles géniales. Le contact est tout de suite passé entre les trois jeunes femmes, et bien qu’ayant des centres d’intérêts différents, elles ont su construire une amitié sincère. Mackenzie trépigne d’impatience à l’idée de passer la soirée avec elle, parce qu’elle sait d’ores et déjà qu’elle va rire comme jamais et qu’elle va passer un bon moment. Une demie-heure plus tard, elle débranche le sèche cheveux négligemment posé près du lavabo et passe autour de son doigt une petite bague dorée. Elle est finalement prête, bien que déjà en retard. Elle zieute une dernière fois son reflet dans le miroir en s’assurant de ne rien avoir oublié. Une paire de bottines en cuir à ses pieds, des collants opaques et une petite robe passe partout, sur ses épaules est soigneusement déposé un gilet en grosses mailles aux couleurs automnales, c’est simple tout en restant élégant alors elle est satisfaite. Mackenzie déteste en faire trop, tout ceux qui la connaissent savent d’ailleurs qu’elle n’est pas superficielle du tout. Le rouge à lèvres de Barbie et la décoloration capillaire qui va avec, elle laisse volontiers ça aux petites garces haut perchées qui hantent Berkeley et qui frôlent la crise cardiaque dès qu’elles découvrent un vilain bouton sur leurs visages soit-disant parfaits. Les clés de sa voiture en main, elle prie à voix haute pour que l’engin démarre sinon elle est bonne pour prendre le taxi et le trajet lui coutera l’équivalent d’un loyer. « démarre, démarre, par pitié ! démarre » qu’elle proteste en mettant le contact, lorsqu’elle entend le ronronnement rassurant du moteur. C’est un miracle, et cela lui décroche même un large sourire qui prend possession de son visage tout entier. Elle allume le poste radio et commence même à se mouver en rythme avec la musique. Finalement, elle est de bonne humeur, elle ne pense même plus à ce foutu sèche-cheveux qui marche presque aussi bien que sa voiture-épave. «  To let you know tonight's the night for me and you my part-time lover. » chante t’elle à tue-tête en imitant piteusement l’incroyable Stevie Wonder. Elle guette avec sérieux le nom des rues en arrivant près du centre-ville car malheureusement pour elle, sa voiture n’était pas dotée de l’option GPS. Y’avait déjà pas la clim, ni la direction assistée, alors le système de géolocalisation n’en parlons pas. Retour vers le passé pour Mackenzie, fin des années quatre vingt dix, les automobilistes perdus demandent leur chemin aux piétons, à de parfaits inconnus pour arriver à destination. Sauf qu’elle, elle n’ose pas faire ça, elle a trop peur qu’on lui dise d’aller s’acheter un GPS, alors elle se tait et prépare sagement sa liste au père Noël ajoutant un GPS, et une nouvelle voiture après le fameux sèche-cheveux révolutionnaire. Non sans mal, elle parvient tout de même à mettre la main sur le restaurant et sans perdre plus de temps, elle entre et cherche les filles des yeux. Elle ne tarde pas à repérer Sara assise un peu plus loin, les yeux rivés sur son smartphone, elle fait de l’ombre à toutes les autres filles avec ses cheveux parfaits. Mackenzie fait de grands signes de la main dans l’espoir d’attirer son attention et s’installe juste en face d’elle au moment où cette dernière lève la tête. « Coucou Sara, tu vas bien ? vous avez déjà commandé ? Je suis en retard un peu ou beaucoup ? » commence t’elle en bombardant son amie de questions. Ceci est typique de Mackenzie, le moulin à paroles qu’elle est ne peut s’empêcher d’en placer une à tout bout de champs. Elle tourne alors la tête à gauche, puis à droite et constate avec stupéfaction qu’il n’y à pas la moindre trace de Coleen dans les parages. Elle ne comprend pas, c’est quoi ce plan, cet os de dernière minute ? Elles devaient être trois mais non, elles sont deux. « Elle est où Coleen ? Pourquoi elle est pas ici ? Elle est partie aux toilettes ou elle est malade et du coup elle ne vient pas ? » continue t’elle sur sa lancée en supposant des tas d’hypothèses plus ou moins crédibles. Elle hausse un sourcil insatisfait au passage, mécontente que la soirée ne se déroule pas comme prévue. Sans Coleen il y aura un vide, et ce ne sera pas pareil. Elle affiche quand même un mince sourire à l’intention de Sara, qui sait peut-être que même à deux elles vont parvenir à s’amuser comme jamais. Plus on est de fous, plus on rit. Foutaises, elles vont prouver à tous le contraire ce soir, et trouver un plan des plus démoniaque pour la deuxième partie de soirée. « C’est un nouveau sac à main ? Il est sublime ! » finit t’elle par ajouter en remarquant la petite merveille en cuir posée sur le siège désespérément vide à coté de Sara. Ca aurait du être la place de Coleen, mais non, la jolie Beta semble définitivement être aux abonnés absents. 
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MessageSujet: Re: why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) EmptySam 12 Oct - 17:02

- .tonight, it's between you and i. -
.tonigh, good girls gone crazy with some heavy metal lovers.
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Assise au fond du wagon du métro, la jeune femme monopolise presque toute la banquette pour ne pas être dérangée par les autres occupants du wagon. Elle ne supporte déjà pas de prendre le métro –préférant de loin sa voiture- mais si elle doit passer tout son trajet à côté d'une vieille dame qui lui parlera de la dernière bêtise de son petit-fils, ou de son chat, ou bien même d'une pauvre fille qui vient de se rendre compte qu'elle est amoureuse du frère de sa meilleure amie, soyez sur de la voir s'arracher les cheveux et terminer son trajet à pied, quitte à être à la bourre. Elle pose avec hésitation son coude sur le petit rebord de la fenêtre pour reposer sa joue sur le poing que forme sa main. Son casque sur la tête, la jeune femme tente de se concentrer sur le concert privé qu’elle était en train de vivre. L’avantage avec les casques c'est que personne n’entend ce que t’écoutes contrairement aux écouteurs où tu partages sans le vouloir ta playlist. Elle pince les lèvres et dépose son regard noisette sur les fenêtres. La nuit est tombée depuis plus d’une heure maintenant, elle tente de regarder le paysage qui défile, enfin ce qu'elle tente de voir tant les vitres du train sont sales. Elle enlève complètement son coude du rebord et soupire. Elle n’aime vraiment pas les transports en communs. Elle se redresse légèrement et prend ses aises, et malheur à celui qui viendra la déranger pour avoir une place dans son espace vital. Aujourd’hui, Sara elle est chiante, encore plus que d’habitude parce qu’une certaine Dame Nature a décidé de lui pourrir la vie pendant quatre jours et trois nuits complètes. Une légère douleur au niveau du ventre et la jeune femme lève ses jambes pour prendre appui avec ses pieds sur le siège devant elle, vide. Tenant son sac fermement contre son ventre, la jeune femme appui de plus en plus, comme si appuyer là où ça fait mal ferait partir la douleur. Mais non, prenant conscience de sa connerie, la jeune femme roule des yeux en soupirant, reportant alors son attention sur le reste du wagon. Composé peut-être d’une vingtaine, elle en est pas sûr mais n’a pas le temps ni l’envie de compter. Tous occupés à se toiser et se redresser comme si il était mieux que les autres. Un sourire moqueur se plaque sur ses lèvres maquillées de rouge, Ruby Woo de Mac. Elle baisse la tête, la secouant légèrement en faisant jouer ses boucles brunes qu’elle avait retravaillées au fer à boucler pour l’occasion. Oui, ce soir, c’était une soirée tranquille qui l’attendait. Enfin, tranquille n’était peut-être pas le mot qui convenait le plus quand on associait Mackenzie Fitzgerald, Coleen Da Russo et Sara Banner-Reyes. Trois filles, complètement différentes et pourtant qui s’associent parfaitement. Elle sourit d’enthousiasme rien qu’en y pensant. Alors qu’elle détourne la tête vers la fenêtre, elle se rend soudainement compte qu’elle vient de louper son arrêt. La jeune femme se redresse en jurant des insanités qui en fait rougir plus d’un dans le wagon. Alors qu’elle prend son nouveau sac à main dans sa main gauche, la jeune femme se lève d’un bond de son siège pour se diriger vers la porte, sous les regards choqués des gens. Se tenant à la rambarde avec une mine de dégoût, la jeune femme regarde autour d’elle, alors qu’elle abaisse le casque de son index de sa main qui tient le sac. « vous avez un problème ? » demande-t-elle en plissant le front, faisant apparaître une légère ride. Ils détournent le regard, secouant la tête, soit une réponse soit un dédain complet pour sa personne, bien, c’est le même cas pour elle. Alors qu’elle remet son casque sur sa tête, la jeune femme attend avec impatience la prochaine station, elle sait que ce n’est pas très loin de là, elle n’a pas perdu grand-chose. Deux minutes plus tard, la voilà arpentant les rues de San Francisco pour trouver le restaurant qu’elles avaient convenues lorsqu’elles avaient planifié cette soirée. Elle regarde rapidement sa montre à son poignée, elle doit y être dans deux minutes, prise d’une bouffée de panique, la voilà qui se met à courir à toutes jambes vers le restaurant. Elle y est en moins de deux et se félicite de ne pas avoir suivi les conseils de sa meilleure amie de porter des talons pour la soirée. Avec Sara, c’est confort et pratique oblige. Alors exit les Louboutins, elle préfère soit ces converses, soit ses mini boots. Mais même pour l’occasion, elle avait sorti sa petite paire de converse noire basse. Pas très chic pour se restaurer mais elle s’en foutait royalement. Arrivée devant la porte d’entrée du restaurant, elle sert un peu plus son sac contre elle et joue nerveusement avec les petites perles collée sur le rabat. Elle espère ne pas être en retard, n’attendant plus, la jeune femme ouvre la porte du restaurant et une douce chaleur la prend aussitôt et lui faire regretter la présence de sa veste en jeans sur ses épaules. L’hôte du restaurant vient tout de suite à sa rencontre. « Bonsoir Madame, puis-je vous aider ? » Sara enlève immédiatement son casque et le laisse en forme de collier autour de son cou, elle fait alors apparaître son plus beau sourire et répond. « J’ai une réservation au nom de Coleen Da Russo. Pour trois. » lâche-t-elle en cherchant son i-phone dans son sac pour couper la musique qu’on entend distinctement. Elle se rend alors compte qu’elle écoute beaucoup trop forte et qu’elle finira par être sourde – si tenté que les spécialistes de l’audition aient raison. Il hoche la tête et prend la direction de son bureau pour regarder les réservations. Elle le regarde discrètement, il est plutôt mignon comme garçon. Grand, châtain aux yeux verts comme des émeraudes. Il relève la tête, un sourire charmeur aux lèvres et lui répond d’une voix mielleuse. « oui, je vous ai trouvé, vous êtes la première a arrivée, je vais vous conduire à votre table, Madame. » Sara se mord les lèvres et réplique « Mademoiselle. » elle se pince les lèvres, il sourit en coin. Elle le suit. Même si le madame reste en travers de la gorge, se faire traiter de madame a vingt et un an c’est quand même dur surtout quand on connait la peur de Sara de vieillir. La vue qu’il lui offre est réconfortante, sortant de ce jeu stupide, elle s’assoit sur la chaise qu’il vient de tirer. « merci. » lâche-t-elle en posant son sac sur une des chaises autour de la table. « vous désirez boire quelque chose en attendant vos amies ? » elle hoche la tête et répond « hum, un coca s’il vous plait. » petite joueuse ? Elle ne s’en cache pas. Alors qu’il hoche la tête et part avec sa commande, Sara prend son sac et sort son petit paquet de lingettes désinfectantes pour se laver les mains. Le métro et elle, ce n’est vraiment pas une histoire d’amour. Alors qu’elle utilise deux lingettes au cas où, elle tente de trouver un endroit où les mettre, la voilà portant son statut de chieuse à merveille, ses épaules s’abaissent légèrement quand elle soupire. Elle regarde autour d’elle et voit une poubelle à l’entrée, prenant son sac à main au cas où, elle fille jeter ses lingettes à la poubelle pour revenir tranquillement à sa place où elle prend ses aises, prenant son téléphone, elle referme son sac et le pose sur la chaise à côté d’elle. Téléphone en main, elle commence à envoyer des messages à Coleen pour savoir où elle en est. Elles n’étaient pas venues ensemble comme c’était prévu parce que Coleen avait pris un peu de retard sur le campus, mais maintenant ça devrait être bon. Elle fronce les sourcils, elle ne répond pas. Elle décide alors de l’appeler mais elle tombe immédiatement sur sa messagerie. Sifflant entre ses dents, elle posse son portable devant elle, elle pose ses coudes ce qu’il ne faut pas faire dans un restaurant, mais là elle ne se préoccupé pas de son image. Elle regarde alors par la grande baie vitrée et s’amuse à donner des vies aux passants.  « et voilà. » dit le serveur en posant son coca devant elle, un sourire accompagne son geste, il se redresse et continue « nous avons reçu un appel de Mada.. de Mademoiselle Da Russo, elle s’excuse, elle ne pourra pas vous rejoindre ce soir, je cite «  je suis coincée à la fac ça me fait chier. »dit-il d’un air gêné » Sara porte ses mains à sa bouche pour étouffer un rire. Elle la reconnait bien même si la nouvelle ne lui fait pas plaisir. Coleen ne sera pas là. Elle hoche la tête « merci en tout cas. » dit-elle en faisant référence au message. Il prend congé d’elle et elle boit une longue gorgé de sa boisson, les bulles lui montent directement au nez et elle ne manque pas de s’étouffer et d’arroser tout le monde au coca. Elle devrait sérieusement limiter sa consommation de cette eau gazeuse, il ne lui arrive que des malheurs. Alors qu’elle s’essuie la bouche, elle sent une présence arriver vers elle. Elle n’a pas le temps de relever la tête qu’elle reconnait tout de suite sa voix. Mackenzie. Un sourire se dessine sur les lèvres, au moins elle ne lui a pas fait faux bond aussi. « Coucou Sara, tu vas bien ? vous avez déjà commandé ? Je suis en retard un peu ou beaucoup ? » Sa tornade blonde. Si à cet instant précis, elle parait énergique, la jeune femme est en réalité tout le contraire de Sara, c’est simple, Mackenzie est la douceur et la gentillesse incarnée cette fille. Elle s’apprête à répondre mais elle la voit regarder partout, à la recherche de l’autre brune. « Elle est où Coleen ? Pourquoi elle est pas ici ? Elle est partie aux toilettes ou elle est malade et du coup elle ne vient pas ? » Sara ne peut s’empêcher d’émettre un rire devant le débit de paroles impressionnant de la blonde à la seconde. « C’est un nouveau sac à main ? Il est sublime ! » Sara suit du regard le sujet de la dernière phrase. Son nouveau sac. Elle hausse les épaules et coince le bout de sa langue entre ses dents, un sourire enfantin sur les lèvres avant de lâcher « Oui, cadeau de papa, j’sais pas pourquoi mais il m’a traîné dans un magasin et m’a dit de choisir le sac que je voulais. Et si pour certains, il parait être un sac sortit d’un magasin de bas étage. la jeune femme se penche légèrement comme pour la mettre en confidence il se trompe royalement, je n’ai vu le prix qu’en rentrant à l’appart, et crois-moi, le prix fait mal, très mal au point que je m’en suis voulu de l’avoir choisi ! » elle se redresse complètement et dit « et je suis arrivée il y a à peine cinq minutes, je croyais que j’étais en retard mais en fait non, j’ai courus pour rien parce que je m’étais trompée de station. elle secoue vivement la tête rien qu’en pensant à sa connerie quand à Coleen, j’ai pas réussi à la joindre jusqu’à ce que le serveur vienne me dire qu’elle venait de les appeler pour dire qu’elle ne serait pas là, qu’elle était encore coincée à la fac. » elle baisse légèrement la tête, déçut de ne pas voir sa girl avec elles. Tant pis, ce soir c’est entre la parfaite et la délurée. « donc ce sera entre toi et moi, ce soir ! » dit-elle avec un large sourire sur les lèvres. « alors, tu me racontes quoi de beau ? » demande-t-elle en posant son regard noisette sur son amie. Elle voulait tout savoir, tous les détails. Elle savait déjà qu’il n’y aura pas de blanc entre elles, deux moulins à paroles, ça ne s’arrêtent pas si facilement.


sara's outfits.
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MessageSujet: Re: why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) EmptySam 30 Nov - 20:58


« Let’s raise hell in the streets, drink beer, and get into trouble.
Heavy Metal Lover. »


Mackenzie affiche un large sourire de circonstances. Elle est plutôt fière d’elle, et de ce parcours du combattant qu’elle a dû affronter pour regagner ce restaurant à l’heure -plus ou moins. Généralement, Mackenzie est ponctuelle, très ponctuelle même. C’est le genre de fille qui va arriver cinq minutes avant l’heure fixée pour être sûre de faire bonne impression. Elle y tient à son image de petite fille incroyablement polie et sympathique, parce que c’est ce qu’elle est : naturellement. Avenante, souriante et toujours présentable, Mackenzie a tout de la petite fille parfaite sous tout rapports à qui on donnerait l’absolution sans hésiter, néanmoins c’est sans compter sur le destin qui se débrouille toujours pour lui mettre des bâtons dans les roues. C’est bien simple, à chaque fois que l’Australienne envisage de sortir de chez elle, elle sait d’avance que rien ne se passera comme prévu, que le plan va foirer à un moment ou un autre et qu’elle va encore se retrouver dans une situation chaotique sur laquelle elle n’aura pas le moindre contrôle. C’est toujours aux personnes les plus gentilles qu’il arrive les pires choses, elle en est convaincue. Sa bonne humeur toujours au rendez-vous elle illumine la pièce avec sa candeur naturelle et ses mimiques enfantins. Elle cherche ses copines des yeux, elle se focalise seulement sur les filles et tout le reste disparait. Elle ne remarque même pas le serveur vraiment très mignon qui traverse la salle armé de deux coupes de champagne qui pétillent. Pourtant, sous ses airs de petites filles sages, Mackenzie aime les hommes, vraiment beaucoup. L’Australienne aurait pu être au coeur d’une série américaine pour adolescentes en pleine puberté. En effet, elle s’attache en un rien de temps. Mackenzie, elle tombe amoureuse en claquement de doigts, ses pupilles se transforment en coeur tandis qu’elle écrit le nom de son chéri sur toutes les pages de son agenda. Pour Mackenzie l’amour c’est avec un grand A, avec naïveté mais sans limites. La grande rêveuse qu’elle est s’imagine une histoire épique digne des classiques de Walt Disney avec la totale, le prince charmant, le carrosse et les fées. Bercée d’illusions et d’histoires à l’eau de rose depuis qu’elle est en âge de lire, Mackenzie surprend par son naturel, par cette pureté presque troublante à notre époque. Tout tourne autour du sexe, des relations éphémères tandis qu’elle ne pense qu’à ces histoires parfaites et imagées. Elle veut faire de ses rêves une réalité, et elle y croit dur comme fer, même si elle est la seule. D’ailleurs elle ne met pas bien longtemps pour repérer Sara parmi la foule de clients. Elle est sagement assise devant son coca-cola, le regard perdue, la jolie brune semble pensive et un peu ennuyée. Immédiatement, Mackenzie trouve que son amie possède une classe naturelle sans artifices. Sara est jolie sans en faire des tonnes, et ça, c’est un point commun qu’elles partagent sans même s’en apercevoir. Une paire de basket aux pieds dans un restaurant où tout le monde est sur son trente et un, un coca plutôt qu’un verre de vin et une dégaine assurée. Sara se fiche éperdument du regard des autres, elle est indépendante, un brin rebelle, elle ne se voile pas la face, et clairement, tout ceci est admirable. Accueillie avec un large sourire, Mackenzie ne perd pas une seconde pour bombarder Sara de question. De son merveilleux sac à l’absence de Coleen, Mackenzie débite un nombre de mots incalculable à la minute. D’ailleurs, elle ne laisse même pas son amie en placer une. Certaines personnes ont des défauts plus ou moins gênants, celui de Mackenzie c’est ça : parler, parler et parler encore. Même durant son sommeil elle parle selon ses frères, et quand elle ne parle pas, elle pousse la chansonnette. Elle chante vraiment mal, mais elle s’en moque, elle y prend du plaisir. Ni une, ni deux, elle s’installe face à Sara et ne quitte pas des yeux le fameux sac qui au coeur de toutes les conversations. Connaissant Sara, ce sac va avoir une histoire loufoque, à la hauteur du personnage. Les yeux pétillants, elle boit chacune de ses paroles, captivée. « C’est un excellent choix ! Il est vraiment splendide. Je peux voir. » Elle tend les bras vers l’objet de toutes les convoitises dont le prix doit dangereusement frôler vers les quatre chiffres, mais qu’importe, parfois il est important de se faire plaisir. C’est bon pour le moral. « Garrett aussi il me fait des cadeaux hors de prix parfois, enfin quand il est de bonne humeur et crois-moi, c’est rare. » Garrett, la rockstar qui lui sert de frère. Gagnant de X-Factor, le Fitzgerald est autant connu pour son talent dans le domaine musical que pour sa mauvaise humeur quotidienne. Kenzie et Garrett, une relation explosive, comme chiens et chats. Mais malgré tout, malgré qu’elle soit beaucoup plus proche de Jake, elle sait que Garrett est son frère et qu’elle l’aimera toujours au fond d’elle, quoi qu’il puisse arriver. Kenzie pousse alors un ouf de soulagement lorsque Sara lui avoue n’être ici que depuis cinq minutes. Elle s’en serait un peu voulue de l’avoir fait poireauter. Elle avait raté sa station, rien d’étonnant connaissant la jeune femme à qui il arrivait presque autant d’imprévus que Kenzie. « Ta station de métro ? Il faut que tu me racontes tout ça. » à peine termine t’elle sa phrase qu’elle se retourne à la recherche d’un serveur, elle a terriblement soif. « Et moi, je suis en retard à cause de mon sèche-cheveux en fin de vie et de ma voiture qui mériterait un aller-simple chez le garagiste. » Elle soupire bruyamment et pose son visage entre ses mains. Coleen, ho Coleen ! Comment ça la Beta est coincée à la fax ? Mackenzie est déçue et ça se voit immédiatement sur ses traits. Coleen est une personne très chère à son coeur, et savoir que la jolie brune sera aux abonnés absents lui fait mal au coeur. Cette soirée, elles devaient la passer toutes les trois, parler de sujets aussi futiles les uns que les autres devant un bon repas, puis, finir la nuit dans un bar branché à faire les quatre cents coups. Résultat, elles se retrouvent toutes les deux, un brin déboussolées. Mais ce n’est pas l’envie de passer une nuit de folie qui manque, les deux jeunes femmes possèdent en effet une énergie dévorante et clairement, ce n’est pas les coups bas du destin qui vont les empêcher d’en profiter à trois cent pour-cent. « C’est vraiment dommage ! Mais on ne va pas se laisser abattre. » Mackenzie positive tout en faisant un clin d’oeil amical à Sara la délurée. « On mange comme il faut et ensuite on se fait une soirée géniale toutes les deux. On va s’amuser, y’a pas de raisons ! » ajoute t’elle d’une voix chantante. Subitement, elle se retourne et dans son viseur que voit elle ? le serveur. Le serveur digne d’une pub pour parfum, tout en muscles avec des yeux bleus comme l’océan, elle fond. « Sara, bombe atomique en vue ! oh lala, regarde le. » poursuit t’elle avec un enthousiasme sans nom avant d’agiter son bras pour attirer l’attention du jeune homme. Elle se permet par ailleurs de lancer un petit regard complice à Sara. L’homme ne met pas longtemps à s’apercevoir qu’on le réclame et se presse de venir à la rescousse des deux demoiselles en détresse. « Vous désirez ? » demande t’il d’une voix aussi charmante que son visage de prince charmant. « La même chose qu’elle, un coca avec des glaçons et une paille. S’il vous plait. » C’est important la paille, ça évite de pencher la tête et de soulever le verre avec les mains. Puis soudain, elle songe à quelque chose. Elles n’ont pas de plans pour la suite de la soirée, mais peut-être que le serveur a entendu parler de quelque chose. D’une soirée, d’une fête, d’un cocktail sympa dans un bar, qu’importe, tout est bon à prendre. Alors qu’il commençait à s’éloigner, elle le rappelait, quittant sa chaise. « Attendez ! Attendez. » Elle admire son regard revolver quelques secondes, affiche son plus délicieux sourire et se lance, pas timide pour deux dollars. « Vous auriez pas un bon plan pour ce soir ? Mon amie et moi-même cherchons une idée et on se disait que vous en auriez une. » Elle regarde de nouveau Sara puis reporte son attention sur le plus beau serveur de l’année. « Il y a un concert dans le bar qui longe le parc présidio. Je vais vous écrire l’adresse. » Elle le remercie brièvement avant de revenir à sa place. C’est bien ça un concert; d’autant que ça fait des lustres qu’elle ne s’est pas laissée bercer par la musique. Sara qui a tout entendu de l’échange semble satisfaite par cette proposition, après tout, elles n’ont rien à perdre d’aller y faire un tour. Qu’importe si la musique est mauvaise, elles trouveront de quoi s’amuser comme il se doit. « Tu monteras sur scène nous faire une démonstration de tes talents ? Je serais prête à payer pour voir ça. » lâche t’elle dans un éclat de rire en imaginant Sara avec un micro à la main en forçant sur ses cordes vocales. Ce serait épique, mémorable, tellement que Coleen risquerait de fortement regretter son absence. « Alors, dans l’ordre, j’ai rencontré un garçon sur le campus et il veut que je sois sa modèle pour ses peintures. J’ignore comment mais il a réussi à me convaincre de le faire. Tu trouves ça bien ? » demande t’elle en pensant à Kilian et à cette étonnante rencontre. Une rencontre belle, marquante et rare. Elle ne sait pas encore où cela va la mener mais elle est impatiente de le découvrir, car déjà, le courant passe vraiment bien entre eux. « Et ensuite, j’ai découvert qu’Olivia, que cette garce allait bientôt venir à Berkeley. Je suis dégoutée. Tu sais à quel point je la déteste, je l’imagine déjà perchée sur ses talons avec son visage de garce ! raaaa ! je deviens méchante je me tais. » conclu t’elle en pensant à sa grande soeur qu’elle ne supporte pas et qui bientôt sera une élève de Berkeley. Sara sait à quel point les deux jeunes femmes ne s’apprécient pas et vivent dans deux mondes complètement différents. Livre et art pour Mackenzie, talons vernis et séances de manucure pour Olivia. « et toi, dis moi tout. » termine t’elle par dire, mieux valait changer de sujet que de parler d’Olivia encore et encore. Adieu les sujets qui fachent, Mackenzie est ici pour passer une bonne soirée. . 
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MessageSujet: Re: why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara ) EmptyMer 29 Jan - 5:20

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why river with a pair let’s have a full house of leather. ( mackara )

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