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We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly.

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MessageSujet: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. EmptyMer 16 Oct - 20:40


   L'absence de l'être aimé laisse derrière soi
un lent poison qui s'appelle l'oubli.

DEMEURE DES BÊTAS + Berkeley, California

La journée venait de se terminer pour Sloan, les cours étaient finis. Étrangement, le temps passait assez vite en ce moment. De moins en moins blasé par la vie, il semblait avoir trouvé un quelconque équilibre qui le maintenait en forme. Bon, il fumait encore quotidiennement mais cela restait assez convenable, surtout le connaissant. Beaucoup plus sur de lui, Sloan semblait avoir trouvé de quoi changer sa vie, d'apparence seulement. Sa bipolarité s'était calmé depuis peu et il ne se mettait plus dans des états pas possibles à la moindre contrariété. Ce qui est à l'origine de ce bref changement reste encore inconnu aux yeux du beau brun qui se contentait de profiter de cette pause tant méritée. Une trêve qui tombait à pic. Après avoir vérifié une énième fois son portable, Sloan rangea ses affaires et sorti de cours. Comme a son habitude, il était le dernier étudiant à quitter la salle de cours. Dirons que la rapidité n'a jamais été l'une de ses plus grandes qualités. Tranquillement, sans trop se presser il sorti de la salle, direction la demeure des gammas. Pas de soirée en prévision, pas de plan pour la fin de journée, juste lui et sa chambre vide. Pas de quoi s'alarmer pour Sloan qui arrive toujours à s'occuper. Manque de chance, la pizzeria où il travaillait depuis quelques années déjà était fermé pour congés annuel. A quoi cela pourrait-il bien servir d'aller livrer des clients si personne n'est là pour les manger. Pas à pas, le jeune homme se rapprocha de la demeure des gammas. Il avait le temps, pas la peine de se stresser. Au loin, il repéra une silhouette qui lui semblait étrangement familière. Il distingua rapidement la couleur de cheveux. Intrigué par la dégaine sensuelle de la jolie blonde, il décida de la suivre. Non, non, n'y voyait pas là un quelconque signe de perversion. En fait, Sloan était persuadé de connaître cette personne et il ne reposera pas en paix tant qu'il ne saura pas de qui il s'agit. Voyant que la blondinette se rapprocha du bâtiment des Bêtas, il fit le rapprochement avec Caroline. Cela tombe bien, il avait à lui parler. Sans se montrer, le jeune homme la suivis, un peu en retrait. Elle emprunta le hall d'entrée avant de monter les escaliers. Sloan ne faisait aucun bruit, comme quoi, il savait se montrer discret des fois. La blondinette s'arrêta devant la porte de sa chambre et mis la clé dans la serrure pour pouvoir l'ouvrir. Tel un prédateur sauta délicatement sur sa proie, Sloan arriva juste derrière Caroline et se colla à elle. Un contact si inattendu pour lui comme pour elle. La bêta ne bougea pas et à vrai dire, il était incapable de savoir si elle était tétanisée ou si au contraire, elle l'avait reconnue. Pourtant, elle ne le voyait pas et elle ne semblait pas l'avoir repéré tout à l'heure. En un court instant, il ferma les yeux et se laissa imprégner de son doux parfum. Sloan la retrouvait, il avait l'impression de ne pas l'avoir vu depuis des mois. Délicatement il passa sa main sur le ventre de la blondinette pour se coller un peu plus à elle. «  On t’as déjà dit que c’était mal poli de ne pas répondre aux appels, miss Da Collina ? » murmura-t-il comme une évidence. Sloan ne supportait pas le fait qu'elle ait pu lui manquer. En effet, Caroline avait ignoré la plupart de ses appels et comment dire, le jeune homme n'est pas vraiment habitué à ce qu'on l'ignore. Enfin, surtout venant de sa part à elle. Bon, il ne se l'avouera pas mais il s'est inquiété pour elle et le fait de la sentir là, tout contre lui, le rassurait énormément. Il posa sa tête contre la sienne et déglutit face à ce silence qui n'annonçait rien de bon ...
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MessageSujet: Re: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. EmptyJeu 17 Oct - 19:39



“ We kissed, I fell under your spell.
A love no one could deny. ”


all I wanted was to break your walls, all you ever did was wreck me. Seule. C'était comme cela que la blonde se sentait depuis qu'elle était sortie de l'hôpital. Elle n'était plus qu'une âme essayant de ne pas sombrer, une jeune femme ayant connu une période bien sombre dans son existence et qui faisait tout pour sortir la tête hors de l'eau. Bien entendu, Erwan, Kirby et Francesca étaient là pour elle. Mais chacun avait déjà leur lot de problème à gérer pour prendre en plus ceux de la jeune blonde sur leur compte. Erwan qui sortait de l'hôpital et devait se remettre de son agression. Bien qu'ils soient plus proches que jamais à présent, elle gardait cette réserver, cette envie de tout déverser au sujet d'une certaine personne désormais un peu banni de son vocabulaire. Kirby avec Noah, et elle ne voulait pas troubler la stabilité nouvellement retrouver de sa blondie, surtout avec le retour d'Aengus sur le devant de la scène. Caroline ne savait pas trop quoi penser de cette rivale. Bien sur, Caroline aurait toujours une place de choix dans le coeur de Kirby, elle le savait. Mais la jeune femme avec ses cheveux roses avait une chose qui l'horripilait. C'était un ressenti. Quand à Francesca, cette meilleure amie d'enfance qui était partie avant tout le drame et qui revenait, elle ne savait pas quoi penser. Il fallait qu'elle la mette au courant pour tous ce qui c'était passé. Au moins, elle n'avait pas à cacher le fait qu'elle était malade. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis si longtemps que la maladie de Caroline avait fini par ne plus être un des sujets de leur discussion. Il fallait voir au delà de ça. Marchant dans l'allée pour rejoindre sa résidence après une sortie entre amis avec Erwan, Caroline sentit un regard dans son dos. Son instinct lui disait de ne pas se retourner pour voir qui s'était, de juste penser à atteindre la porte d'entrée de sa confrérie et ne pas faire de gestes brusques. Son instinct lui disait de fuir, son coeur lui disait de garder le rythme afin qu'il puisse la rattraper d'un geste sur. Elle n'était pas complètement sur de ce que son coeur lui disait mais se risqua à suivre son conseil subliminal. Il n'était de confiance vu le désastre de sa vie sentimentale depuis le début de l'année, mais elle se sentait tellement vivante quand elle l'écoutait qu'elle ne risquait pas de perdre plus que ce qu'elle avait déjà perdu. La disputa avec Aidan lui revenait en pleine face. Elle le revoyait lui dire qu'elle ne prenait pas la main quand il le fallait et le repoussait dès qu'il voulait l'aider. Elle était une amie peu fiable dans ses moments de faiblesses, préférant écouter ce stupide coeur qui ne l'entraînait que dans une chute longue et certaine. Elle voyait l'ombre de la personne dans les miroirs de la rue, elle entendait ses pas qui la suivait d'un pas léger. La maison de la confrérie bêta/delta était alors devant elle. Montant les marches d'un pas sur, elle ouvrit la porte et se dirigea vers la porte de sa chambre. Marni n'était toujours pas là. Sans doute des problèmes avec Jorden, son mari milliardaire et accessoirement ami de Caroline. La main sur la poignée de la porte, elle s'apprêta à l'ouvrir quand elle sentit le poids et la chaleur d'un homme derrière elle. Sloan. C'était lui et elle en était sure. Il n'y avait que lui pour faire ce genre de chasse. Elle était la proie, il était le chasseur. Cela avait toujours été comme ça. Elle se laissait piéger à chaque fois mais elle n'en pouvait plus. La chair de poule prit la jeune femme au son de sa voix. On t’as déjà dit que c’était mal poli de ne pas répondre aux appels, miss Da Collina ? Elle était immobile, ne faisant que ressentir la chaleur de cet homme qui la brisait et la rendait si vivante en même temps. Sloan avait toujours été d'une gentillesse et d'une attention exemplaire envers elle, il la traitait comme une petite princesse dans tous les aspects de leur relation. Qu'ils soient dans un lit ensemble ou pas, ses plaisirs à elle passaient en premier même si parfois il râlait pour la forme. Elle ouvrit la porte et l'entraîna à l'intérieur de sa chambre. Le plaquant sur la porte, elle l'embrassa. Ce contact lui avait tellement manqué. Ses lèvres sur les siennes, ses mains la serrant fort, trop fort. Si fort qu'elle aurait sans doute des bleus le lendemain. Elle pouvait sentir à la manière dont il l'embrassait qu'elle lui avait manqué mais bien assez tôt et trop tôt pour les deux jeunes gens, le souffle vint à leur manquer. Elle s'éloigna de lui d'un pas, juste assez pour que leurs lèvres se séparent. Les mains de la jeune femme étaient toujours dans la masse de cheveux du jeune gamma. Dieu qu'il lui avait manqué. C'est lorsque l'on revoit une personne après tant de temps que l'on se rend compte combien votre vie était vide sans elle. Sloan faisait partie de la vie de Caroline à présent. Cette frêle et fragile jeune femme qui avait tant vécu à vingt-deux ans. Qui a dit que j'étais la politesse incarné ?! Sloan était toujours très protecteur envers elle. Sans doute cela était-il lié au fait qu'elle était malade et qu'il savait très bien que c'était cette maladie qui allait l'entraîner vers une mort certaine. Néanmoins, il ne la faisait pas se sentir malade mais juste elle-même. Lors de leurs soirées fumettes/détente/sexe et compagnie, il veillait toujours à ce qu'elle ne dépasse pas les limites mais ne l'empêchait pas d'agir comme elle le voulait. Il lui donnait le choix. Vivre ou mourir. Elle préférait vivre et si possible avec lui. Ses sentiments pour lui étaient encore très frais et nouveaux, ils étaient donc très intense. Elle posa sa tête contre son torse et laissa quelques larmes s'échapper de ses yeux. Elle n'avait jamais pleuré devant lui. Elle était forte en sa présence, mais plus maintenant. Je suis désolé.
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MessageSujet: Re: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. EmptyMer 23 Oct - 13:50


   L'absence de l'être aimé laisse derrière soi
un lent poison qui s'appelle l'oubli.

DEMEURE DES BÊTAS + Berkeley, California

La blondinette ne bougeait pas, elle se contentait de rester là, debout, dos à Sloan. Il ne savait pas si elle avait peur, si elle était contente ou si même elle l'avait reconnu. Les devinettes n'ayant jamais étés son fort, le jeune homme se décida à parler. Bien entendu, il ne lui lâcha pas un vulgaire « salut » mais bel et bien une phrase provocatrice et pleine de sous-entendus. Il était comme ça et ne changera jamais. Son corps blottit contre le sien, Sloan attendait une quelconque réponse de sa part et pourtant, la belle Caroline ne disait rien. Tant pis, cela devait se passer de commentaires. Il ferma les yeux et se délecta de ce contact si chaleureux et si rassurant. Oui, oui, être dos à quelqu'un qui ne se doutait pas de votre présence peut être rassurant pour quelqu'un comme le gamma. Elle l'avait reconnu au moins par la voix. Après tout, leur relation était assez tordue pour qu'elle puisse le reconnaître un minimum. Sans même se séparer, Sloan vit la main de la belle blonde se diriger vers la poignée. Elle ouvrit la porte et avança de quelques pas, obligeant le jeune homme à en faire de même. Dans un sens, ce n'était pas plus mal, il n'avait pas l'intention de passer sa soirée sur le pas de la porte. Contre toutes attentes, Caroline s'arrêta et se retourna vers lui. Et là, elle eut un geste digne de Sloan et ses plus grands fantasmes malsains, elle le plaqua contre le mur et l'embrassa fougueusement. Inutile de vous dire que le beau brun ne se fit pas prié pour répondre à ces avances si peu conventionnelles. Il était fier d'elle, son comportement était clairement en train de déteindre sur la blondinette qui agissait de plus en plus bizarrement, plus comme lui quoi. Ravi de cette petite nouveauté, Sloan se laissa aller à un baiser des plus passionné. Comme un besoin de sentir le corps de l'autre, de la retrouver, il passa ses mains sur son corps, sur sa peau si douce. Une fois que sa main frôla la cuisse de la brunette, il ne pu s'empêcher de serrer l’étreinte qu'il avait avec elle. A peine se retrouvaient-ils que déjà, Sloan sentait le désir et l'envie d'elle monter en lui. C'était comme ça, sous ses airs de petite princesse, elle lui faisait énormément d'effet. L'excitation grimpait, la température montait, cela s'annonçait plutôt bien jusqu'à ce que Caroline se recule un petit peu et plongea son regard dans le sien. « Qui a dit que j'étais la politesse incarné ?! » La voilà, la réponse tant attendu. Sloan était quand même sans réponse depuis son arrivé et mine de rien, cela semblait le déranger. Sous ses airs de gros dur asocial, il se souciait de l'état de santé de la blondinette. D'une part parce qu'elle était malade mais aussi parce qu'elle avait prit une grande place dans la vie du gamma. « Hum. » se contenta-t-il de répondre. En fait, c'était plutôt un grognement plutôt qu'une phrase convenable. Il n'était absolument pas convaincu par la réponse que Caroline venait de lui fournir et il tenait à lui montrer. Qu'elle ne s'amuse pas à lui mentir, de toute façon, il finira par le savoir un jour ou un autre. Sloan ne savait pas très bien comment interprété ce qui venait de se passer. La bêta ne semblait pas dans son assiette et paraissait tellement différente. Il fronça les sourcils en la voyant. Déjà en temps normal elle était blanche mais cela lui donnait un petit côté blanche neige, pure et fraîche mais là, c'était une mine triste, limite malade. En fait, Sloan avait du mal à voir la maladie en Caroline, il voyait plus une femme magnifique qui se battait contre la vie et qui profitait de chaque instant. C'était une partie de lui qui se voulait insouciant, peut-être la seule hein. Comme une petite fille sans défense, il aimait la protéger, c'était son devoir. La jeune femme n'était pas bien et ce qui devait arriver, arriva. Elle s'avança finalement vers lui et vint se blottir dans ses bras. Enfin il la retrouvait. Délicatement, il enroula ses bras autour de Caroline et inspira profondément. « Je suis désolé. » dit-elle d'une voix faible et tremblante. Non, ça ne pouvait pas être possible, Caroline qui fondait en larme dans ses bras ? Et pourtant. C'était la première fois qu'elle pleurait devant lui et franchement, Sloan était incapable de savoir si elle pleurait vraiment ou pas. C'était étrange, il sentait sa respiration saccagée, il ne pouvait pas le nier. Bordel, il se sentit mal d'un coup. Ce n'était quand même pas à cause de lui qu'elle pleurait, il n'avait rien fait, si ? « Qu'est-ce-qu'il y a ? » demanda-t-il un peu maladroitement. Sloan n'avait pas l'habitude de voir Caroline aussi mal, il ne le vivait pas bien. Etant de nature très empathique, le beau brun avait directement ressenti son mal être. Comme pour se montrer rassurant, il resserra l'étreinte et lui fit comprendre qu'il était là pour elle. Même s'il ne trouvait pas les mots juste pour lui parler, le gamma était présent. Un silence vaut parfois mieux qu'un long discours, enfin du moins c'est ce que l'on dit. « Caroline ? » Elle ne semblait pas vouloir bouger de là et se livrer à des explications. Peu importe, Sloan se recula un peu et la regarda. En effet, Caroline pleurait. Il déglutit silencieusement avant d'approcher sa main et d'essuyer une larme qui avait coulé sur la joue de la jolie blonde. « Je n'ai jamais été très compréhensif mais si tu as besoin de parler, tu ... c'est quoi ça ? » dit-il surpris. Son regard s'était arrêté sur le creux du bras de la blondinette. D'un geste franc, il la lâcha et prit son bras. A première vu, on aurait dit un bleu dû à une quelconque piqûre. Autant Sloan voulait bien qu'elle fume en sa présence mais il était clairement hors de question qu'elle ne touche à d'autres drogues et surtout pas aux injections. « Dis-moi que ce n'est pas une injection. » lâcha-t-il d'une voix froide. Cet événement si inattendu rendait le jeune homme instable.
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MessageSujet: Re: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. EmptyMer 23 Oct - 22:22

all I wanted was to break your walls, all you ever did was wreck me. Ses bras autours d'elle étaient chauds et réconfortants. Il était rare pour la jeune femme de pleurer, et encore plus lorsqu'elle était avec quelqu'un. Son masque toujours souriant et joyeux faisait sa force mais parfois, à trop gardé ses émotions pour elle, elle finissait par craquer à un moment où elle n'en avait pas forcément envie. Sloan, son protecteur et amant. Malgré tous ce qu'on pouvait dire de lui et sur son comportement quelque peu douteux avec les femmes, il ne fuyait pas alors qu'elle trempait sa chemise de larme et la serrait encore et encore dans ses bras, voulant juste la réconforter. Qu'est-ce-qu'il y a ? Sa gorge était serrée, elle n'arrivait pas à sortir un mot. Lorsqu'elle pleurait, Caroline avait la fâcheuse manie d'être mutique, de ne sortir aucun son et d'avoir des pleurs silencieux. Cette manière de pleurer faisait que le soir, lorsqu'elle était encore en colocation avec Kirby, elle pouvait pleurer toute la nuit sans que son amie ne s'en rendent compte. Elle ne répondit pas à la question de Sloan et laissa ses larmes couler sur ses joues diaphanes. Elle qui était déjà très pâle, l'était encore plus ces temps ci. La fatigue, les émotions, l'envie de ne plus vivre cette vie malade et chaotique faisait que son teint avait pris ce ton maladif, pâle comme un mort. Elle faisait peur à voir lorsque l'on connaissait la Caroline à la peau de porcelaine rosée et au sourire sur les lèvres. Sloan la serra encore un peu plus, comme si il voulait la mettre dans une bulle où rien ne pourrait l'atteindre. Une bulle où ils ne seraient que tous les deux, seuls, à l'abri d'un monde trop cruel avec deux personnes comme eux. Cette partie de Sloan, ce côté protecteur et aimant, peu de personnes pouvaient l'avoir vu au moins une fois. La plupart des gens le trouvait dangereux, trop instable, drogué au possible et complètement incompréhensible. Il ne voyait comme un rebut de la société et ne voyait pas l'homme qu'il y avait derrière ce masque de violence et de drogue. Ils ne voyaient pas qu'il était un homme charmant, protecteur et aimant malgré tout. Il n'était peut être pas tendre et doux, mais il était aimant et ça compensait le reste. Son nom sortit de la bouche de son ami. Le visage toujours un peu caché dans les replis de sa chemise, elle sentit les mains du jeune homme la repousser pour la regarder dans les yeux. Les yeux bleus de Caroline était brillant. Pas brillant de joie ou d'un rire qui l'avait fait pleurer. Non. Ils étaient brillants des larmes silencieuses qu'elle avait versé. Ses bras toujours accroché au haut du garçon, ils étaient tendu et à la vue de tous. Je n'ai jamais été très compréhensif mais si tu as besoin de parler, tu ... c'est quoi ça ? Elle s'apprêta à répondre sur les croûtes du aux piqûres faites à l’hôpital durant son petit séjour de moins d'une semaine suite à une très mauvaise soirée avec Lloyd. Hum, je ... Il la lâcha d'un coup et prit son bras. Il la serra fort, les yeux équarquillés. Elle savait à quoi il pensait. Il en avait vu d'autres et sa vie l'avait sans aucun doute déjà mené sur le chemin de la drogue par injection. Les drogues dures, les drogues les plus difficiles à obtenir et à se débarrasser. Dis-moi que ce n'est pas une injection. Elle n'avait pas peur. Sa poigne était forte autours de son poignet, tenant son bras bien en évidence dans la lueur du soir pour qu'on voie le bleu si voyant sur sa peau pâle. Elle marquait facilement et même si cela faisait à peu près quatre jours qu'elle était sortie de l'hôpital, il n'en restait pas moins que les marques étaient toujours là. Elle était gênée et en même temps en colère qu'il croit qu'elle se drogue d'une manière si peu discrète. La blonde aurait pu s'excuser de milles mots et faire comme toutes les filles pathétiques qui veulent de l'attention mais elle n'était pas comme ça. Au lieu de cela, elle arracha son bras de la prise du jeune homme et recula d'un pas. Je ne prend pas de drogue par injection. J'ai juste été à l'hôpital à cause d'un petit incident survenu au début du mois. Rien de grave. Rien de grave ?! Elle avait quand même été admise pour perte de connaissance, déshydratation et avait été proche d'une overdose qui lui aurait coûté la vie si elle n'avait pas été prise en charge à temps. Cette maudite soirée l'avait anesthésié de l'alcool et des différents drogues que l'on pouvait trouver aux coins des rues. Elle n'avait pas adressé la moindre parole à Lloyd depuis ce fameux soir et ne comptait pas le faire avant de devenir sénile. De plus, elle savait que si elle disait à Sloan qu'il était la raison de son passage à l'hôpital, il ferait un massacre et sa bipolarité reprendrait le dessus. Or, elle ne voulait pas ça. Elle en voulait au Williamson, profondément. Mais elle ne voulait pas que Sloan ait du sang sur les mains. Il en était hors de question. Elle prit la main de son ami et le conduisit à la fenêtre de sa chambre. La lune était pleine et projetait une lueur très mystérieuse sur les alentours. Je suis désolée si tu as pensé que je prenais de la drogue par intraveineuse. Ce n'est pas le cas. Je suis étudiante en médecine je te rappelle. Je connais les ravages de ce genre de drogue. Elle fit un petit sourire timide mais elle savait que la curiosité du gamma avait été titillé par ces bleus. Ils se ressemblaient ces deux là. Opposé mais complémentaires. Aussi curieux l'un que l'autre et têtu comme pas deux.
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MessageSujet: Re: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. EmptyMar 29 Oct - 19:06

:out:
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MessageSujet: Re: We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. We come to love not by finding a perfect person, but by learning to see an imperfect person perfectly. Empty

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