the great escape
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‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy}

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MessageSujet: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptySam 9 Juil - 14:26

    « Qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grande ? » «Comme papa, et comme grand-père Montgomery et comme beaucoup beaucoup de Montgomery avant eux » Voilà ce que répondait la petite Crewdie à chaque fois qu'on lui posait la question quand elle était une petite fille.Aujourd'hui, elle avait bien grandi,elle n'était plus cette petite fille mais la réponse n'avait toujours pas changé et ses rêves se concrétisaient peu à peu. Rare étaient les enfants qui avaient pour rêves de devenir avocat , rare étaient les enfants qui savaient exactement ce qu'ils voulait faire une fois plus grands, rare étaient les enfants une fois plus grands qui faisaient exactement ce qu'ils voulaient faire quand ils étaient petits. Mais dans le cas de Crewdie, le droit n'était pas seulement une vocation , c'était plus que cela : c'était une évidence,une certitude. Elle était une Montgomery, elle était donc née pour réussir une carrière brillante de juriste.A 4 ans, elle connaissait déjà par cœur les amendements de la Constitution américaine. A 6 ans, elle savait qu'elle ferait ses études de droit à Yale , comme tous les Montgomery avant elle. A 8 ans, elle connaissait le fonctionnement de la justice américaine. A 10 ans, elle assistait aux plaidoiries de son père avec admiration. Dès l'âge de 14 ans, elle effectua des stages dans le cabinet d'avocats de son père.A 18 ans, elle intégrait Yale où elle effectua sa première année de droit.A 23 ans, elle débutera sa quatrième année de droit à Berkeley à la rentrée prochaine.Prochainement,elle allait devoir aussi se décider sur sa spécialisation et là,pour le coup,elle savait d'ores et déjà que ce choix ne serait pas facile à prendre.Heureusement pour elle, elle n'avait pas à donner une réponse tout de suite car elle en serait totalement incapable : elle était déjà d'une nature indécise,capable de faire des choix mais comme il s'agissait de son avenir professionnel,le choix était encore plus difficile,elle voulait vraiment prendre le temps d'y réfléchir et ne voulait pas prendre cette histoire de spécialisation à la légère.Elle ne comptait pas non plus se prendre la tête avec cette question pendant toutes les vacances. Enfin,ça, pour profiter de ses vacances,elle allait encore devoir attendre un peu.

    Alors que beaucoup d'étudiants profitaient de cette fin d'année bien méritée, Crewdie était là à attendre presque désespérément dans cet amphithéâtre.Elle n'attendait pas là pour le plaisir d'attendre mais elle avait rendez-vous.Non,bien que ce soit un tête à tête,ce n'était pas un rendez-vous galant , même si c'est vrai qu'elle aurait préféré. Non, elle attendait pour un cours particulier mais cette fois-ci,les rôles étaient inversés : dans le cadre du tutorat, elle avait l'habitude de donner des cours mais là, elle restait dans son rôle d'élève. Et apparemment, son professeur avait décidé d'être en retard. En même temps,le connaissant,elle aurait dû sans douter et elle ne trouva pas cela si surprenant de trouver l'amphi vide à son arrivée.Il était toujours en retard, et pas spécialement lors de leurs cours particuliers alors elle ne prenait pas ces retards perpétuels pour des attaques personnelles, des provocations.Elle savait qu'elle n'aurait pas dû écourter son cours de tutorat pour ne pas risquer d'être en retard. La première chose qu'elle fît fût de vérifier à plusieurs reprises son portable. On ne sait jamais , au cas où. Peut-être lui avait-il envoyer un message. Peut-être avait-il annuler le cours. Ou encore, il l'avait peut-être prévenu de son retard. Mais non aucun message de sa part.Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait un coup comme cela. Voilà pourquoi elle décida de l'attendre.Elle pouvait bien patienter 10 minutes : à elle aussi,il lui arrivait d'être en retard à ses rendez-vous et c'était même fréquent alors elle pouvait pardonner quelques minutes de retard. Seulement voilà, dans ce cas, il n'était pas question de quelques minutes. Cela allait maintenant faire plus d'une demi-heure qu'elle attendait et autant dire que sa patience avait des limites.Elle était tolérante en ce qui concerne la ponctualité mais il ne fallait quand même pas abuser de sa tolérance.En une demi-heure, elle avait eu le temps de contempler cet amphi où elle venait si souvent : vide, cet amphi avait une toute autre allure. Elle changea plusieurs fois de place : elle pût assouvir son envie de voir ce que cela faisait de se retrouver derrière le bureau à la place du prof. Elle eût aussi le temps de bouquiner quelques pages de son livre du moment – un livre sur les Kennedy, un des sujets qui la passionnait le plus.Elle s'amusa même à faire quelques pointes, histoire de passer le temps. Enfin bref, tout était prétexte à tuer le temps de quelque manière que ce soit.Son quota patience atteint, elle reprit ses affaires qu'elle avait posé en arrivant sur le bureau et se dirigea vers la sortie, un « brin » énervée. Un « brin » énervée ? C'était bien sûr un euphémisme.Au moment de franchir la porte,elle se retrouva nez à nez avec son cher professeur de droit, l'homme à qui elle en voulait le plus à ce moment précis et contre qui elle n'avait pas arrêté de jurer les minutes passées.Elle planta son regard dans celui de son professeur adoré et dit d'un ton sec, n'ayant pas peur de lui tenir tête : « Vous êtes en retard Monsieur » Oui, elle avait osé dire Monsieur,sachant très bien qu'il n'aimait pas trop qu'on l'appelle ainsi.Mais après tout,il l'avait mérité.

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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptyDim 10 Juil - 22:01

3-0. La défaite avait été amère. Et comme tout les lendemains de défaite, j’étais déprimé et surtout très mal luné. C’était peut être idiot de faire tourner sa vie autour d’un sport, mais au moins elle tournait autour de quelque chose hein. Ce qui n’avait malheureusement pas toujours été le cas il y a quelques années. Mais depuis, j’avais tout de même repris un mode de vie beaucoup plus sain fort heureusement. Enfin, sain, ne serait peut-être pas le mot idéal pour décrire la soirée de la veille, donnée par moi-même pour oublier la déception de ce terrible match. Je peux vous dire, que moi et les quelques amis que j’avais invités à mon appartement pour l’occasion, avions carrément oublié cela. Un peut trop d’ailleurs, sans doute était-ce du au fait que mon bar avait été vidé au fur et à mesure ? En tout cas aujourd’hui, il ne fallait pas vraiment me parler. C’était une mauvaise journée avant même qu’elle ne débute. Enfin journée, si on peut appeler ça comme ça parce qu’en ce qui me concernait je l’avais passé à dormir et ne rien faire. Par moment, j’avais vraiment l’impression d’avoir le mode de vie d’un étudiant, sauf que le hic était que je ne l’étais plus depuis plusieurs années. Mais malgré ça, j’étais resté assez jeune dans ma tête – un peu trop peut être, mais après tout il fallait en profiter du temps que c’était l’été et les vacances. Enfin je ne l’étais pas vraiment à cause des quelques cours que je donnais, mais j’avais au moins le mérite d’avoir du temps libre, alors qu’habituellement ce n’était pas vraiment le cas. Particulièrement il y a quelques semaines, où période d’examen oblige, je passais nuit et jours à corriger des copies me marrant sur les imbécilités que certains élèves pouvaient sortir. Certains arrivaient encore à confondre la chambre des représentants et le Sénat américains. Décidément, le droit public n’était pas une matière innée à tout le monde. Pourtant, j’avais passé au moins tout une semaine à essayer de mettre en tête à ces gamins de première année l’organisation parlementaire des Etats-Unis. Ce n’était pas bien compliqué bordel ! Pourtant, si, pour certains dont le niveau été tellement bas que je leur avais conseillé à leur rattrapage d’arrêter le droit et de tenter une carrière dans la maçonnerie. A défaut de savoir se servir de leur cerveau, ils pouvaient toujours savoir se servir de leurs mains… Heureusement que la période de rattrapage s’était finalement terminé il y a quelques jours, l’année aussi avec. J’étais plutôt content de me débarrasser de certaines têtes, particulièrement de ceux venus ici pour glander et s’amuser. J’avais beau être un professeur qui se voulait cool, je savais être taillant avec ceux qui étaient là pour jouer les touristes histoire de leur faire comprendre que dans mon cour, ce n’était pas la croisière s’amuse !

Heureusement, il y avait toujours une catégorie de bons élèves. Catégorie se divisant entre une sous catégorie : ceux qui me léchait les bottes et m’agaçaient, et ceux qui avaient un peu plus de jugeote et comprenait que jouer les hypocrites ne marchait pas avec moi. Crewdie Montgomery faisait partie de cette catégorie là. Je n’aurais jamais cru au départ en la voyant, qu’elle serait l’une de mes élèves les plus brillantes. La beauté et l’intelligence ne vont malheureusement pas de paire, mais visiblement la demoiselle semblait dotée des deux. Elle était obstinée et voulait réussir à tout prix. J’admirais beaucoup l’ambition qu’elle pouvait avoir, ce qui n’était pas toujours le cas des jeunes à son âge. J’étais persuadé en tout cas qu’elle fera une très belle carrière. Mais pour lui donner un petit coup de pouce, je lui donnais pendant cet été quelques cours particuliers afin qu’elle ne perde pas pendant les vacances le rythme des cours. Les rentrées s’avéraient toujours parfois difficile lorsque l’on avait passé plusieurs mois à ne rien faire, il était toujours bon de garder un minimum de pratique.

Cela faisait quelques semaines que ces cours particuliers avaient commencés. Cours où je lui apprenais principalement à maîtriser et soutenir un discours en public. L’art de la plaidoirie, de convaincre, d’émouvoir, était primordial pour un futur grand avocat. Le tout n’était pas de savoir ses articles et connaitre sur le bout des doigts sa jurisprudence. Non, il fallait bien évidemment savoir argumenter devant le juge en faveur du client. Chose pas toujours facile lorsque l’on se retrouvait face à un potentiel assassin ou un meurtrier. Mais c’était justement cela que j’essayais de lui enseigner. Le cour d’aujourd’hui allait cependant être quelque peu compromis par ma sieste, et mon réveil qui fit abstraction de sonner. J’étais trop fatigué pour faire quoi que ce soit, d’où le fait que je continuais de dormir. Un peu trop, puisque lorsque je sortis finalement du lit, c’était déjà bien trop tard pour que je puisse être à l’heure. J’avais déjà un quart d’heure de retard lorsque je filai prendre une douche froide histoire de me rafraichir les idées. Heureusement, je n’habitais pas très loin de Berkeley et finit par arriver devant l’amphithéâtre avec « seulement » une demi heure de retard. Ça aurait put être pire. Et puis de toute façon, mon étudiante était en vacance non ? N’avait-elle donc pas tout son temps ? Si ! Ce qui ne me fit pas vraiment culpabiliser de l’avoir fait attendre. De toute façon, pourquoi devrais-je culpabiliser pour ce que je suis ? C’était un fait, je n’avais jamais été ponctuel. Pour n’importe quoi. Ce n’était pas du jour au lendemain, pour les beaux yeux de mademoiselle Montgomery que j’allais le devenir. Mademoiselle Montgomery qui manqua de me rentrer dedans lorsque je finis par rentrer dans l’immense pièce vide. Dites-moi qu’elle ne comptait tout de même pas partir avant que j’arrive ? Non parce que je n’avais pas vraiment envie de m’être levé pour rien. Elle semblait énervée. Tant mieux, parce que moi aussi. J’étais de mauvais poil depuis ce matin, et ce n’était toujours pas ses beaux yeux qui allaient me faire changer d’avis. « Vous êtes en retard Monsieur » Je la regardais, fronçant les sourcils, sachant pertinnament qu’elle savait que je détestais par-dessus tout cette appellation. C’était peut être normal pour un professeur de se faire appeler « monsieur », mais pas pour moi. Ou alors peut-être n’étais-je pas normal, mais je préférais largement que l’on m’appelle par mon prénom – ou maître à la rigueur hein. « Tu comptais partir à ce que je vois ? Je suis peut être en retard certes, mais sache que je ne viens jamais pour rien alors vas t’installer ! » Insistais-je lourdement. Dans la majorité des cas, je tutoyais pratiquement tout le temps mes élèves, étant le professeur, j’avais moi-même pris ce droit et si ça dérangeait quelqu’un qu’il vienne me le dire. Par contre, afin de préserver un minimum la distance enseignant/élève, je n’avais rien contre le fait que l’on me vouvoie en revanche. Je laissais l’étudiante s’installer, comme je venais de lui le demander, en profitant pour m’assoir sur la table situé sur l’estrade. Bien évidemment, je n’avais pris aucune affaire. En réalité, je n’avais jamais – ou presque jamais – de note, je préférais improviser plutôt que baser mon cour sur un texte des plus ennuyeux.
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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptyMar 12 Juil - 23:27

    Quelle petite chanceuse cette Crewdie !Quelle étudiante ne rêverait pas de partager un cours particulier avec son sexy professeur ? Quelle étudiante refuserait cette opportunité franchement? Il faudrait être folle pour dire non. Les cours particuliers pouvaient être des bons plans pour se rapprocher. Or,il ne fallait rien s'imaginer : il n'y avait aucun plan séduction derrière ces cours. Il est vrai que Crewdie trouvait son prof de droit très séduisant , mais bien sûr, elle gardait ça pour elle et faisait en sorte qu'il ne s'aperçoive de rien car sinon,si il le savait,il n'hésiterait surement pas à en jouer et là,il aurait l'avantage sur elle et ce serait perdu pour elle: rien que par fierté, il ne fallait pas qu'il le sache,ça le flatterait bien trop et il était hors de question de lui rendre ce service.Peut-être que si il n'avait pas été son prof,la jeune brésilienne aurait tenté quelque chose mais la question ne se posait pas parce que c'était son prof et donc il était hors de question de se la jouer séductrice avec lui. Elle n'avait jamais essayé de voir si cela marchait mais de toutes façons, elle était convaincue que l'effet de ses « beaux yeux » ne marcheraient pas avec lui.Il ne semblait pas être le genre d'homme à succomber facilement aux charmes de ses étudiantes.Mais peut-être qu'elle se trompait . Peut-être que c'était seulement avec elle que ça ne marchait pas.Dernier argument pour sa défense : ces cours particuliers étaient l'idée d'Ezéckiel et non une demande de la part de Crewdie. C'est lui qui lui avait proposé de l'aider à se perfectionner.Evidemment,elle avait accepté sachant très bien qu'avec lui,elle allait progresser. Pas tant au niveau théorique mais plutôt au niveau mise en pratique. Parfois,elle avait l'impression de stagner et de ne rien apprendre de nouveau. Mais, pendant ces cours particuliers,c'était différent : Ezy avait beaucoup de charisme, une éloquence dont Crewdie était admirative et donc, il lui apprenait pas mal de choses à ce niveau là, lui donner des conseils et lui transmettait son savoir-faire.Pourtant,ce n'était pas gagné : au départ,elle était persuadée qu'elle n'allait rien apprendre de ce prof,elle était sceptique face à ses méthodes d'enseignements qui changeait de l'ordinaire. Aujourd'hui,elle était totalement convaincue de ses qualités d'enseignant,il avait fait ses preuves mais l'homme qui se cachait derrière le professeur avait encore le don de l'énerver : convaincue par le professeur mais pas par l'homme ! Il y avait encore des points de la personnalité d'Ezy qu'elle ne pouvait pas supporter et qu'elle ne supportera sans doute jamais.Enfin ça, c'était surtout quand il était de mauvaise humeur. Dans ce cas là, il se défoulait sur elle : parfois il lui arrivait d'encaisser les remarques acerbes de son professeur sans rien dire ; parfois elle préférait y répliquer ne se laissant pas intimider par le répondant de Monsieur Ezéckiel Litovski.Voilà pourquoi entre eux,la conversation tournait bien souvent au rapport de force,au rapport conflictuel. D'ailleurs,ce n'était pas étonnant si ça avait commencé sur un rapport de force entre eux.Bizarrement,il était rare qu'ils tombent d'accord sur le même point.Parfois il leur arrivait même de s'embrouiller sur des questions de droit , chacun voulant avoir le dernier mot.Mais,quand son prof lui offrait le plaisir d'être d'une humeur agréable,ils s'entendaient très bien, avec une certaine complicité au point où l'on croirait même apercevoir un début d'amitié entre eux.

    Aujourd'hui semblait vraiment être un jour décrété jour de malchance pour Crewdie.Mais, en vérité,Crewdie n'avait jamais vraiment de chance dans sa vie. Avec elle, rien ne se passait comme prévu. C'est à croire que le destin lui en voulait personnellement ou qu'elle avait un mauvais karma. Son rendez-vous était en retard et quand elle décida de partir,voilà qu'il arriva.Impossible de fuir maintenant : ils avaient au moins le point commun de ne pas aimer se déplacer pour rien.Alors maintenant qu'il était enfin là,ce serait pas malin de partir juste pour l'énerver.Mais le pire du pire de la malchance, c'était bien sûr la mauvaise humeur de Monsieur Ezéckiel Litovski . A la limite, si elle avait eu la chance de le voir de bonne humeur, son retard aurait pu passer.Mais là, savoir qu'elle allait devoir supporter son côté grognon , ça l'énervait encore plus.Le ton était donc donné entre eux,ils savaient tout deux à quoi s'attendre : il était de mauvaise humeur à cause de on-ne-sait-quoi et elle aussi, elle était énervée à cause de lui! Et le comportement de son ainé n'arrangeait pas la chose.Non,non,non ce n'était pas « peut-être » en retard , c'était « je suis en retard ».Elle était excédée des propos qu'il pouvait lui tenir : ça y est, maintenant,il lui reprochait à demi-mots d'avoir décidé de partir alors que cela faisait plus de 30 minutes qu'elle l'attendait. Et puis, pour avoir des excuses de sa part, apparemment,il ne fallait pas trop compter dessus. Cependant,pour l'Alpha,tout ce qui était de l'ordre de la politesse,de l'ordre,de l'organisation étaient des points importants.C'est d'ailleurs ce qu'elle ne manqua pas de lui faire remarquer : « Et un simple excusez-moi,ça écorcherait un peu trop votre ego ?!» Ce n'était pas une question mais plus une affirmation.Elle n'avait jamais mâché ses mots face à ce prof, elle ne s'était jamais gênée pour lui dire ce qu'elle pensait et ça n'allait pas commencer maintenant.Mais, toujours dans le respect de son professeur et le respect des anciens bien sûr!.Si son père lui avait transmis sa passion pour le droit, son franc-parler, c'était plutôt du côté brésilien qu'elle l'avait hérité.D'ailleurs,c'était une qualité que Crewdie et Ezéckiel avaient en commun : hypocrisie ne faisait pas vraiment partie de leur vocabulaire.Par contre, honnêteté était bien le mot qui dictait leur relation. Et la démonstration allait encore être faite aujourd'hui.Maintenant qu'il était là , autant travailler et ne pas perdre de temps. Elle ne discuta pas plus et préféra obéir allant se placer face à lui,mains posées sur les hanches, attendant qu'il lui dise ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui.Enfin,si il avait prévu quelque chose pour aujourd'hui.« Vous avez prévu quoi pour aujourd'hui ? Vous voulez qu'on parle du match raté d'hier ?! 3-0 quand même !Ils ont vraiment mal joué , pire que d'habitude. Indéfendable.Même au Brésil, j'ai vu des petits garçons des favelas jouer mieux qu'eux. Vous trouvez pas ? Enfin, nous sommes pas là pour parler foot n'est-ce pas ?».C'est vrai qu'elle avait pris un petit air arrogant et innocent à la fois,le ton de sa voix restant très calme.Mais voilà, il l'avait cherché aussi.En fait,cela pouvait sembler paradoxale mais plus il était énervé et plus elle aimait l'énerver et le provoquer.Elle reconnaissait que parfois elle le cherchait mais uniquement quand il avait commencé à l'énerver, comme aujourd'hui par exemple.C'est aussi qu'elle commençait à le connaître son petit professeur et savait très bien que le foot était un sujet sensible,surtout quand son équipe perdait.
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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptyJeu 14 Juil - 0:46

Qu’à cela ne tienne, je n’avais très certainement pas proposé des cours particuliers à certaines de mes étudiantes pour en profiter de passer du temps avec elles. Même si je l’avoue, étant donné que ces cours étaient uniquement donnés en faveurs de la gente féminine, ça pouvait prêter à confusion. Mais il n’y avait aucune raison à cela. Si ce n’est que ces demoiselles étaient probablement les meilleures élèves. Sans doute était-ce parce qu’elles mettaient d’avantage d’acharnement et étaient bien plus studieuses que ces messieurs, les statistiques le prouvaient et je dois avouer que ces statistiques-là n’avaient pas tord – même s’il pouvait toujours y avoir des exceptions. Je ne disais pas ça pour renier les hommes, non, mais j’étais très bien placé pour savoir que nous avions tendance à mettre beaucoup moins de rigueur dans notre travail que les femmes. J’en étais la preuve vivante, j’étais intelligent, mais n’avait pourtant été jamais un très bon élève. Ce qui ne m’avait pas empêcher de ne pas trop mal m’en sortir n’empêche. Etre prof c’était la classe, et j’adorais ça, particulièrement quand mes élèves étaient intéressées et motivées comme miss Montgomery. J’avais beau par moment abuser et m’acharner sur elle je l’aimais bien dans le fond cette petite, elle ira loin je le savais. Et s’il m’arrivait parfois d’être teigneux c’était pour son bien, elle finira bien par le comprendre. Dans la vie les gens étaient dur et impitoyable, quelques part en agissant ainsi je lui apprenais des choses, je lui apprenais à tenir tête à plus âgé qu’elle. Ce qui était bien utile pour un avocat qui devait sans cesse avoir le dernier mot. Bien que certes, cette méthode était quelque peu curieuse, mais je n’étais pas là pour être constamment gentil et la faire rire. Dans un autre contexte, il aurait été clair que ça aurait très bien put être mon but premier je ne le nie pas, mais elle restait mon élève et moi son professeur, ce qui faisais que je devais agir comme tel. Même si parfois ce n’était pas toujours facile, puisque dans la plupart des cas il n’y avait pas tellement d’années qui me séparaient de mes élèves. Et pour combler le tout j’étais par moment un vrai gamin, du genre à avoir un peu trop la blague facile. Certains de mes cours en témoignaient. C’est pour ça que je devais par moment redoubler de sévérité, en rappelant à mes étudiants que malgré ça ils devaient me respecter et que c’était moi qui avait l’autorité.

L’autorité… Décidément, j’adorais avoir ce pouvoir. Et je ne vous mens pas, il m’arrivait par moment d’en abuser en me moquant de certains élèves, leur demandant d’exécuter certains de mes ordres… Mais ceux là avait très certainement du me chercher pour que j’en arrive là, donc ils le méritaient. Où ils étaient vraiment bêtes, et dans ce cas le méritaient aussi. Je ne faisais jamais preuve de clémence avec les rares élèves que je pouvais avoir dans le collimateur. A côté de ça, j’étais plutôt sympa avec mademoiselle Montgomery. Et puis ce n’était pas comme si je jouais tout le temps au grognon avec elle, il y avait bien des jours où tout allait bien et où ils nous arrivaient très fréquemment de rire ensemble. Après tout, si nous n’avions pas été dans cette situation là, j’étais persuadé que nous aurions été de bons amis, éventuellement un peu plus même. Après tout, nous avions quelques points communs notable, à commencer par un caractère explosif et une passion commune pour le droit et sans doutes bien d’autres choses que je devais probablement ignorer. Mais en dépit de cela, ça ne changerait rien à ma mauvaise humeur actuelle. Quand j’étais énervé, j’étais un vrai bougre et pas des plus charmants je dois dire. Et dans ces moments là, j’étais sans doute un peu trop susceptible sur les bords. Mais que voulez-vous, je ne pouvais pas tout le temps être un professeur au top. Chacun avait ces moments de faiblesses, et ceux-là étaient les miens. Le fait que Crewdie supporte ma mauvaise humeur n’était que du à la malchance c’était certains, puis qu’il est vrai qu’elle n’y était absolument pour rien dans mes tourments peut être un peu futiles. Si je n’avais pas découvert la veille une rayure sur ma voiture, sans doute aurais-je été légèrement meilleure, mais ça plus le match faisait qu’aujourd’hui j’étais grincheux. C’est que je ne déconnais pas avec ma voiture, c’était mon bijoux, ma plus fidèle compagne et j’en prenais bien soin, forcément quand je voyais qu’on lui avait fait du mal ça me mettais hors de moi ! – Même si j’avoue, c’était débile de se mettre dans des états pareils pour une caisse. Mais Titine n’était pas une caisse comme les autres… C’était une vraie beauté, une merveille, digne de pouvoir être classé dans le patrimoine de l’Unesco. Bon d’accord, j’exagérais mais je n’y pouvais rien si j’étais un peu trop maniaque avec elle hein !

M’installant sur mon siège, peu cordial et même malgré mon retard j’étais près à attaquer la leçon d’aujourd’hui malgré ma mauvaise humeur. Mais la petite demoiselle ne semblait pas décidé à mâcher ses mots aujourd’hui, je lui jetais un regard noir lorsqu’elle me répondis d’une manière beaucoup trop agressive à mon gout. « Et un simple excusez-moi,ça écorcherait un peu trop votre ego ?!» « Ouai. » Ajoutais-je purement et simplement. J’étais un vrai con quand je m’y mettais, comme là, mais il ne fallait pas plaisanter avec mon égo, c’était tout de même un sujet très sensible. Notamment parce que celui-ci était parfois largement supérieur à la moyenne je l’avoue. Je profita du fait d’être assis pour m’allumer une cigarette ne me souciant absolument pas du fait que ce n’était pas autorisé de toute façon il n’y avait que nous dans cette salle, et ce n’était très certainement pas à elle de me reprocher quoi que ce soit. Bien que je montrais un très mauvais exemple, après tout c’était peut être le comble pour un prof de droit de ne pas respecter la loi hein…

« Vous avez prévu quoi pour aujourd'hui ? Vous voulez qu'on parle du match raté d'hier ?! 3-0 quand même !Ils ont vraiment mal joué , pire que d'habitude. Indéfendable.Même au Brésil, j'ai vu des petits garçons des favelas jouer mieux qu'eux. Vous trouvez pas ? Enfin, nous sommes pas là pour parler foot n'est-ce pas ?» Je la toisai un instant, me demanda réellement si elle avait vraiment dit ça ? Je la fixait sans bouger de mon regard bleuté, très sévère pour le coup et bien moins charmant qu’habituellement. Avalant silencieusement ma fumée de cigarette pour finalement allez la rejeter. Mon silence et mon air énervé ne présageait absolument rien de bon, en réalité, je le faisais exprès. Je savais très bien que ne rien faire, sang bouger et attendre de cet air que j’avais pris pouvait s’avérer être bien plus impressionnant que de simple paroles. « Pour ta gouverne, les brésiliens ont été éliminés au premier tour lors de la dernière coupe du monde, c’est bien la preuve qu’ils ne sont pas si bons que tu le prétend. J’aimerais bien que tu arrêtes de parler de choses que tu ne connais pas ! » Ajoutais-je l’air assez mauvais, je dois dire qu’elle me cherchait bien et que ça avait marché à merveille sur le coup. Je continuais de fumer ma cigarette essayant de réfléchir sur ce que j’allais bien pouvoir lui faire faire aujourd’hui. A la base j’avais prévu un truc assez tranquille, mais visiblement il fallait que je change mon programme histoire de lui faire comprendre qu’elle n’était pas là pour rigoler. Je me levais de mon siège, car j’arrivais plus facilement à réfléchir quand je marchais finissant par lui concocter en un rien de temps un sujet des plus difficile qui pourtant était le symbole type des affaires qu’elle auraient peut être plus tard l’occasion de traiter. Je m’avançai devant elle, pour finalement d’un air plutôt calme lui annoncer la couleur du cours d’aujourd’hui.

« Je suis un psychopate et un meurtrier. J’ai décapité un homme. Toutes les charges pèsent sur moi et toutes les preuves ont été rapportés contre mon égard, absolument toute. Les test ont clairement prouvés que c’était moi. Je suis ton client, et j’ai beau être vraiment un sal type, tu dois me défendre. Essaye de trouver une argumentation qui tienne la route pour ne serait-ce qu’écourté ma peine, et alors là, quand t’auras trouvé et réussit à me convaincre, peut être que l’on pourra reparler de foot et du fait que même s’ils ont perdus la dernière coupe du monde les brésiliens sont vraiment bons. Mais avant, met toi au travail et essaye de me trouver quelque chose d’intéressant à dire. » Je la fixais un instant, lui lançant un regard dur histoire de lui faire comprendre qu’elle avait plutôt intérêt à s’appliquer si elle voulait que je sois plus sympa aujourd’hui. « Je vais nous chercher des cafés, je te laisse y réfléchir, tu attaques dès que je reviens. » Ajoutais finissant par me déplacer pour aller à l’extérieur de l’amphi et aller devant mon lieu préféré : la machine. Evidemment, j’aurais put aller n’en prendre qu’un, mais au font, c’était une façon vraiment très déguisée de me faire pardonner de mon retard. C’est alors que je revins quelques minutes plus tard, les deux boissons à la main posant le sien sur le bureau du professeur et allant m’installer au premier rang de l’amphi tranquille pépère le jambes croisés, avachit sur le siège avec un sourire non dissimulé parce que j’adorais être sadique comme ça, de temps à autre ça ne lui faisait pas de mal. « Je suis tout ouïe. Tu peux y aller ! Impressione moi je n’attend que ça ! » Ajoutais-je l’air parfaitement détendu buvant mon café presque prêt à me réjouir de la voir galérer. C’était juste une mini revanche pour avoir osé parler du match hein ! Ni voyez rien de bien méchant. J’étais grognons par moment certes et même un peu dur, mais jamais méchant avec elle.
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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptySam 16 Juil - 23:38

    Il aimait l'autorité mais elle, elle avait certainement un problème avec l'autorité.C'était peut-être pour cela qu'ils avaient parfois du mal à s'entendre et que leur rapport était parfois conflictuel.Bien sûr, elle respectait toutes les formes d'autorité légitimées telles que celles émanant des forces de l'ordre, de ses professeurs (seulement quand ils restaient dans les limites de leurs fonctions,bien sûr) et autres mais c'était surtout quand cette autorité était dans les mains d'un homme que cela lui posait problème :qu'un homme, outre ses fonctions, puisse user d'autorité sur elle , alors ça, non ! Sous ses airs de petite fille sage conformiste, elle était plutôt du genre à se rebeller contre l'autorité et à ne pas supporter quelconque pouvoir masculin exercé non légitimement sur elle.Jamais, elle ne laissera un homme lui dicter ce qu'elle doit faire. Ne lui parlez surtout pas de l'autorité paternelle ! C'était sans doute à cause de cela aujourd'hui qu'elle avait un problème avec l'idée qu'un homme puisse avoir un pouvoir sur elle. Elle avait beau vouloir marcher dans les traces de son père professionnellement , ce n'est pas pour autant que humainement, elle voulait lui ressembler. Le temps avait passé mais la rancœur était toujours là,toujours présente.Aujourd'hui, elle était une grande fille mais la petite fille enfouie au fond d'elle n'oubliait pas la blessure de son enfance.Elle n'avait pas oublié la décision de son père de quitter sa mère pour préférer aller vivre avec sa nouvelle petite famille et ses autres enfants. Sur ce point, malgré les années, elle était encore rancunière et lui voudrait sans doute toujours un peu de cet abandon et d'avoir fait souffrir sa mère.Elle n'a pas eu une enfance malheureuse pour autant. Loin de là. Elle a même eu une enfance atypique grâce à sa mère,vivant des choses que peu d'enfants de son âge vivaient et si elles sont proches aujourd'hui,c'est grâce à cela aussi. Avoir des parents qui se séparent alors qu'on est petit,ça arrive à beaucoup d'enfants. Comme beaucoup d'enfants de parents séparés, Crewdie a quand même vécu avec une figure paternelle présente et aimante mais aux relations parfois conflictuelles, du fait qu'elle ait vite pris partie pour sa mère ; d'où la colère qu'elle a longtemps éprouvé contre son père. Donc,pour elle, cette séparation fût vécue comme un traumatisme.Aujourd'hui,leur relation était meilleure mais les séquelles toujours là.A cause d'une figure paternelle un peu écorchée,l'image qu'elle a des hommes n'est pas très flatteuse.Elle était persuadée que si elle était incapable de donner sa confiance facilement à un homme, si elle était incapable de vivre une histoire sérieuse avec un homme,si toutes ses histoires s'étaient mal terminées, c'était à cause de lui. Mais d'un côté, si elle est si forte aujourd'hui,c'est aussi à cause de cela. Comme on dit,ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts.Et sa force de caractère, ce n'est pas seulement de ses origines qu'elle la tenait mais aussi de son histoire, de son enfance.Voilà pourquoi,dès qu'elle a l'occasion de ne pas se laisser faire par un homme, elle n'hésite pas à intervenir.

    Mais voilà,il y a aussi des moments où elle sait se contrôler et sait se faire oublier.Comme maintenant. Bien qu'elle avait fortement envie de continuer de polémiquer avec lui pour obtenir des excuses de sa part suite à son retard,elle,au moins, elle savait mettre son ego de côté et s'effacer quand il le fallait.Ce qui n'était pas le cas de tout le monde dans cette pièce.Il faut dire qu'Ezéckiel n'était pas un adversaire facile à vaincre, il avait du répondant alors il n'était pas évident d'avoir le dernier mot avec lui,c'était un adversaire à sa hauteur. Et puis, il avait l'avantage d'être son prof alors elle se résignait plus facilement et le laissait gagner.Comme maintenant.Ca ne servait donc à rien d'argumenter pour obtenir ses excuses.Très bien, elle avait compris , elle n'obtiendrait pas d'excuses. La deuxième phase d'attaque : l'attaquer sur un sujet sensible.Intérieurement, elle se réjouissait de voir que sa provocation avait fait son petit effet attendu.Oui, elle était plutôt fière d'elle sur ce coup. Presque comme un jeu, elle attendait avec impatience sa réaction, soutenant son regard qui se faisait sévère et mauvais. Si il aimait être sadique, elle devait être un peu maso pour aimer ce genre de confrontations et de provocations avec lui.Il n'y avait jamais rien de bien méchant entre eux : même quand ils se provoquaient, il y avait une part d'amusement dans la chose.Preuve que leurs désaccords n'étaient que temporaires et parfois futiles et donc,il ne fallait pas vraiment y prêter de l'importance.Qui aime bien châtie bien n'est ce pas ? Alors,ils devaient s'adorer....Cette fois-ci, elle lui accordait le point : 1-0 pour lui.Bien qu'elle aurait pu le contredire, elle préféra ne rien lui répondre. Surtout qu'il avait raison alors elle n'avait pas vraiment intérêt à ré-enchérir.Mais,il avait tort quand même sur un point : contrairement à ce qu'il lui avait dit,elle savait très bien de quoi elle parlait. Il avait encore plein de choses à découvrir sur elle et parmi ces choses encore inconnues, le fait qu'une soirée pizza-foot ne la dérangeait pas.D'ailleurs, ce serait avec plaisir qu'elle passerait ce genre de soirées avec lui, si l'occasion se présentait.Malgré ses airs de femme superficielle passionnée de mode , il lui arrivait aussi de s'intéresser au foot. Elle n'était pas non plus une grande spécialiste, au point de connaître par cœur les palmarès de toutes les équipes depuis des années, à ne rater aucun match... Alors oui, elle n'y connaissait rien,c'est vrai! Mais, ce n'était ni le moment, ni l'endroit de parler de ça.Enfin pas tout de suite du moins. D'abord le travail.Si ils étaient ici, c'était bien pour travailler alors travaillons! Il n'avait pas besoin de se la jouer monsieur sévère pour qu'elle s'applique , c'était constamment qu'elle s'appliquait dans ce qu'elle faisait.« Très bien,je me tais et je me mets au travail maitre ! » dit-elle d'une façon totalement ironique alors qu'il quittait la salle. Comme si elle allait l'appeler maitre... Elle n'était pas à ce point sous son charme non plus! Alors qu'elle aurait très bien pu faire sa petite fille capricieuse, elle se mît malgré tout au travail essayant de faire abstraction de ce qui venait de se passer entre eux et de la mauvaise ambiance.Elle le suivit du regard quitter la pièce , avant d'aller s'installer à l'une des tables pour réfléchir au cas que venait de lui proposer son professeur.Un cas complétement typique.Il avait raison de lui proposer ce genre d'exercices et ce genre de cas.Elle savait bien qu'un jour elle allait être confrontée à ce genre de cas. Un des cas les plus difficiles pour elle. Dans la vie,elle était plutôt sensible,entière avec des principes et des convictions.Alors défendre ce genre de cas aurait pu lui paraître tout simplement impossible.Depuis toute petite, elle savait bien qu'être avocat ne signifiait pas que défendre des innocents, malheureusement , même si elle aurait préféré.D'ailleurs,ça l'effrayait un peu qu'elle puisse trouver des excuses à un tel acte.Cependant, on lui avait très vite appris à distinguer le professionnel du privé : « quand tu plaides, sois impassible , gardes pour toi ce que tu penses de l'individu que tu défends et fais ton travail de la meilleure façon possible, peu importe que ton client soit un criminel ou une victime. » Suivant ce conseil,quelques minutes de réflexion lui suffirent pour savoir dans quelle direction elle voulait orienter son argumentaire. Elle griffonna quelques notes qui étaient les idées qui lui venaient actuellement pour son argumentation mais au moment de parler, il fallait aussi une part d' improvisation. Le temps que lui avait donné son professeur ne suffisait pas alors oui,c'était évident qu'elle allait devoir improviser un peu.Il voulait être impressionné alors elle allait faire tout son possible pour.Elle était du genre à aimer relever les défis.Alors,d'un côté,il avait raison de la provoquer comme ça, c'était sans doute pour son bien car ça la poussait encore plus à réussir,ça la motivait encore à se surmonter et à lui prouver qu'elle en était capable. A son retour, elle alla donc se placer devant lui,prît une grande respiration et attaqua , décidant d'opter pour un débit de paroles calme mais au ton déterminé affichant de l'assurance pour convaincre et captiver au mieux son auditoire : « Il est vrai que tout accuse mon client,que sa culpabilité est avérée.Nous sommes tous d'accord là-dessus.Cependant,n'oublions pas les principes de la justice : Équité, plutôt qu'égalité .Nous le savons,le droit doit prendre en compte la responsabilité des criminels,les circonstances atténuantes et c'est justement ce que je vous demande aujourd'hui pour mon client. Suite à des expertises psychologiques, il s'est révélé que mon client souffre de troubles psychologiques qui sont susceptibles d'altérer son discernement ou le contrôle de ses actes.C'est ce qui s'est produit au moment où le crime a été commis. Je vous rappelle que n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.Même si la personne demeure punissable,toutefois, la juridiction doit tenir compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine. Enfin, mon client est prêt à répondre de ses actes devant la justice et s'engage à ce que sa psychopathie et son trouble psychologique soit prise en charge dans le cadre d'une thérapie. Vous tenez le destin d'un homme entre vos mains, un homme qui a besoin de l'aide de la société. A vous de faire en sorte que les principes d'une justice juste , d'une justice équitable, soit appliquée.» L'assurance dont elle faisait preuve n'était que du faux-semblant.Etre en face de son prof l'intimidait un peu.Elle avait un peu peur de son jugement. Mais en même temps,elle était là pour cela. Alors plus il était sévère avec elle,plus il était critique, et plus elle pouvait progresser.Mais, elle espérait quand même l'avoir convaincu et pourquoi pas, à son grand espoir,l'avoir impressionné.Comme il semblait être devenu plus calme, elle pouvait à son tour baisser la garde. C'est donc en esquissant un petit sourire,peu sûre d'elle qu'elle attendit le jugement de celui qu'elle considérait comme son mentor, cherchant à captiver son regard espérant pouvoir anticiper ce qu'il pensait et lire dans son regard « Alors j'ai le droit à mon café ? »

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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptyLun 18 Juil - 22:15

C’était probablement parce que je n’avais pas envie de passer mes journées à défendre des cons que je n’avais pas choisit le métier d’avocat. Et puis je dois dire que je ne croyais peut être pas assez en la bonté de l’homme, d’avantage du genre pessimiste sur ce sujet pour parvenir à me faire à cette profession. Bien que je savais disposer de toute les qualités nécessaires qui m’auraient probablement fait réussir dans ce domaine. J’aimais avoir le dernier mot, je savais argumenter, et surtout bien baratiner. Avouons-le, les avocats basait bien souvent leur défense sur du blabla plutôt que sur des points juridiques précis. Mais disons que mentalement, il s’était avéré que je n’étais finalement pas fait pour ce métier, ou du moins ne voulait pas l’être. J’étais mieux dans mon rôle de professeur, même si c’était certain que ma vie était beaucoup plus modeste. Ce n’était pas pour ces raisons que je n’irais pas encourager mes élèves à exercer ce métier. Au contraire, je savais qu’il y en avait d’avantage fait pour ça que moi. Et puis aussi, j’étais bien trop pessimiste sur l’être humain, heureusement que d’autre arrivait encore à croire en l’innocence de certaine personne. Heureusement d’ailleurs, c’est pour cela qu’un bon avocat était toujours très utile pour le client. Même si souvent le client en question était une vrai teigne. Ma vie et mes expériences passées me l’avait quelque peu fait comprendre. Après tout, c’était bien à cause de son client que ma presque-femme était morte, ce qui expliquait quelque peu mon pessimisme actuel au niveau des délinquants en général d’ailleurs. Si ce terrible incident n’était pas arrivé, sans doute je ne serais pas là et ne serait probablement jamais devenu professeur à Berkeley. Je ne savais pas vraiment si c’était mieux comme ça, mais pour l’instant ma situation me convenait. D’ailleurs, à titre d’exemple, j’adorais donner ce genre de cour particulier. Etre professeur dans un amphithéâtre ce n’était pas si mal, mais ça avait parfois le désavantage de créer une énorme distance avec les élèves. Forcément je ne pouvais pas les connaitre tous et tous pouvoir leur parler à la fin du cour. Du coup c’était pour ça que j’aimais bien me retrouver face à face à un seul étudiant, et puis c’était plus facile comme cela de progresser.

Je ne savais pas vraiment si j’étais un bon prof ou pas, mais en tout cas j’étais certain que mes méthodes fonctionnaient. Au moins un minimum. J’essayais de rendre ça comme un cour de théâtre, dis comme ça ça avait presque l’air marrant, mais si l’on regardais le sujet que je venais de concocter en quelques seconde pour Crewdie, et bien ça ne l’était pas tant que ça. Enfin si pour moi, car j’adorais faire morfler mes étudiants et leur faire affronter les difficultés. J’avais fait exprès de donner très peu de temps à la demoiselle, simplement parce qu’il fallait qu’elle apprenne à improviser et ne pas seulement s’attacher à ses notes. Je lui avais laissé juste le temps que j’aille cherché du café. Je ne savais pas si c’était à la caféine, ou la clope que j’étais le plus accro mais en tout cas je ne pouvais pas me passer l’un de l’autre. Et puis au moins ça m’aidait à combattre une autre vieille addiction bien plus grave et dangereuses que ces deux là – même si certes, la cigarette était dangereuse elle aussi je l’admets.

Revenu et installer confortablement sur mon siège, après avoir posé le café de la demoiselle – qu’elle n’aurait que si elle serait sage – j’écoutais ce qu’elle m’avait concocté restant silencieux au possible et tirant toujours la même tête afin de la perturber. Bah oui, ne vous attendez pas à ce que votre auditoire vous fasse un sourire lorsque vous serez dans un tribunal hein ! Buvant mon café je l’écoutais faire son discours sans jamais sourciller ne l’interrompant pas afin qu’elle ne sache absolument pas ce que je pensais de son travail… Et oui, j’étais sadique jusqu’au bout, et j’avoue que je le faisais totalement exprès pour le coup. En réalité j’étais plutôt content de ce qu’elle venait de me faire, surtout en si peu de temps, ça prouvait au moins que ce qu’on avait fait ensemble jusque là n’avait pas été inutile, c’était bien. L’idée du trouble psychologique était toujours un bon moyen pour réduire la peine du client, ou encore mieux de l’annuler. Et puis j’appréciais le fait qu’elle ne ce soit pas faite déstabiliser par disons, ma mauvaise humeur. J’étais plutôt assez content d’elle d’ailleurs, elle était une bonne élève, je suis certain qu’elle le savait, je le lui avais déjà dit. Je n’étais pas là pour lui faire des compliments, mais pour la faire progresser ce qui expliquait alors le silence totale dans lequel je m’étais plongé à la fin de ses paroles, gardant toujours ce même regard impénétrable sur lequel on ne pouvait lire aucune émotion, et surtout aucun avis. « Alors j'ai le droit à mon café ? » Me dit-elle en esquissant un petit sourire alors que j’étais toujours resté stoique bien évidemment dans le but de la perturber. « Tu crois vraiment que ton client va te payer le café lorsqu’il va se prendre dix ans de prison ? » Ajoutais-je fermement simplement pour l’impressioner plus qu’autre chose. « Et puis qu’en est-il s’il est avéré par expertise scientifique que ton client n’a aucun problème mental ? » Ajoutais-je en me levant, croisant les bras pour aller jeter mon café terminé dans la poubelle la toisant du regard avec un petit sourire sadique que j’aimais tellement arborer simplement pour l’embêter. « Heureusement tu as de la chance, je suis un bon client, un brave homme qui a bien réussit sa vie professionnelle et de famille. Ma mère est fière de moi, j’ai un bon métier. Et puis ce n’est pas parce qu’il m’est arrivé sur un coup de tête d’aller décapiter le voisin que je n’aie pas un bon fond. Mes enfants m’adorent, ma femme aussi, je n’ai aucun antécédent judiciaire particulier. Et puis ce voisin, c’était un gros con il faut dire, il me cassait constamment les couilles avec sa tondeuse le dimanche matin et s’amusait à espionner ma femme et mes enfants. J’ai juste débloquer quand je l’ai vu s’approcher de ma très chère fille, j’ai agit sur un coup de tête, et je l’ai tué, devrais-je vraiment être pleinement responsable de cet acte ? Bien sur que nooooon enfin ! Je suis un brave type ! Je vais être malheureux en prison ! » Je me mis à poursuivre son argumentation faisant de grand geste éloquent de manière à lui montrer ce qu’il pouvait y avoir à dire de plus sur ce client. Bien évidemment, comme je l’avais déjà dit plutôt c’était un peu de la comédie, et beaucoup de blabla, mais ce genre de petit détail n’était jamais négligeable après tout. C’était bien pour cela que je m’étais permis de les ajouter même si bien évidemment vu le peu de temps que je lui avais laissé elle n’avait put d’avantage creuser le sujet de cette manière. Ce qui fait que c’était d’avantage un exemple qu’un reproche bien entendu. « Et vu que je suis particulièrement gentil je peux donc t’offrir un café. » Ajoutais-je avec le premier sourire sincère – et non sadique – de ce cours en prenant le café sur la table pour venir le lui tendre. « C’était plutôt pas mal. Tu as pris confiance en toi, ça se voit. Comme quoi j’ai raison de ne pas être tendre avec toi, sinon tu n’aurais peut être pas tant progressé. » Ajoutais-je avec un petit sourire faisant preuve d’encouragement pour une fois. Il fallait être dur, mais pas trop après tout.
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MessageSujet: Re: ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it {Ezy} ‘Cause I may be bad, but I’m perfectly good at it  {Ezy} EmptyVen 29 Juil - 22:07

    Si il faisait tout ça dans le but de la perturber, et bah, ça marchait, comme à chaque fois! Avant de donner son avis, Ezy ne manqua pas de jouer avec ses nerfs une fois de plus,histoire de la laisser encore dans le flou.Chose qu'elle ne supportait pas.L'allure statique de son professeur la perturbait et la stressait davantage car aucun moyen de savoir ce qu'il pensait.Elle qui était pourtant très observatrice, là, elle ne parvenait pas à lire sur le visage de son interlocuteur.Aucun signe,aucun indice qui lui permettait de deviner si ce qu'elle faisait était bien ou pas.Il était sadique,c'est vrai ! Et puis, ce sourire sadique qu'il n'hésitait pas à montrer....Ça avait d'ailleurs le don d'énerver la jeune Alpha mais elle prenait sur elle pour maitriser ses assauts d'impatience.C'est qu'elle le voulait son café aussi ! Elle fixait la tasse de café avec envie. A ce rythme là, son café allait être froid et elle détestait le café froid!Alors, il avait intérêt à se dépêcher de le lui donner, surtout qu'elle le méritait ayant rempli sa part du contrat.Elle ne savait pas encore si cette part du contrat avait été remplie avec succès ou non mais au moins,elle avait fait ce qu'il lui avait demandé.Après pour ce qui en était de l'impressionner, alors là, c'était une autre affaire difficile à éclaircir vu le petit jeu sadique auquel il s'amusait seul car elle, ça ne la faisait pas beaucoup rire.Au contraire, ce petit jeu la rendait en proie au doute.Sur le coup, elle était presque sûre que ce qu'elle avait fait était plutôt bien mais après réflexion, elle n'en était plus vraiment sûre.C'est qu'il faisait tout pour lui mettre le doute en même temps.Pourtant,elle savait qu'il ne pourrait pas la critiquer sur le point juridique sur lequel elle avait choisi d'appuyer son argumentaire. Ce point était difficilement démontable, surtout si des expertises avaient été faites au préalable et avaient prouvé les troubles psychologiques du client étaient avérés.Sauf qu'il souleva le point auquel elle ne voulait pas faire face,l'objection qu'elle redoutait : et si il n'y avait pas d'expertises psy qui permettrait d'appuyer l'irresponsabilité ? Oui, là dans ce cas, elle ne savait pas vraiment sur quel point appuyer la défense de son client.Spontanément, elle ne voyait aucun autre point pour faire en sorte d'annuler ou réduire la peine.C'est pourquoi elle fît une petite moue hésitante, comme confession qu'elle ne savait pas vraiment quoi répondre à ce problème.Heureusement pour elle, elle n'eût pas vraiment à répondre à cette question puisque son cher professeur se chargea de faire la démonstration d'un autre axe d'argumentation possible.Ne sachant toujours pas ce qu'il pensait de son travail, elle l'écouta avec attention (et admiration ?),ne manquant pas une seconde de son jeu de comédien..En tant qu'élève, oui, elle était convaincue car c'était son prof et elle était obligée de croire (presque) tout ce qui pouvait sortir de la bouche de son professeur.Mais si elle se mettait dans la peau d'un juré lors d'un procès, serait-elle convaincue ? Ils avaient deux conceptions de plaider différentes. Pour elle, plaider consistait à s'appuyer sur des points précis de la juridiction, comme elle venait de le faire : on lui avait toujours appris que c'était la meilleure façon pour que son argumentation ne soit pas réfutée , en s'appuyant sur quelque chose de solide.Alors que pour lui, plaider passait par l'éloquence, par du blabla, par un jeu de comédien.Chose qu'elle n'était pas encore capable de faire,étant bien trop sérieuse et trop studieuse.Elle avait encore du mal à prendre de la distance avec ce qu'on lui avait appris , elle était encore trop proche de la théorie. Mais, avec les cours que lui donnait Ezy, elle explorait plus le côté pratique. Et c'est d'ailleurs en ça que ces cours particuliers lui étaient utiles car c'était certain qu'elle apprenait à son contact.Sur ce point,il avait raison : elle progressait grâce à lui et à ses méthodes d'enseignement parfois pas tendres.Elle savait qu'elle était bonne dans ce qu'elle faisait,surtout dans ses études, mais des encouragements faisaient toujours plaisir à entendre, surtout de la part d'une personne pour qui elle voue une sorte de culte d'admiration. Elle sourit de satisfaction et pour le remercier de ses encouragements, pouvant enfin savourer ce café tant attendu qu'elle s'empressa d'aller prendre alors qu'il le lui tendait , au cas où il décide de la faire patienter encore un peu. Il était tellement sadique qu'il en était bien capable. « C'est vrai, vous avez raison : c'est pour mon bien que vous êtes de mauvaise humeur.Dans le fond, vous êtes un faux méchant c'est ça ? » Dans le fond, il avait raison d'être ainsi, c'était pour son bien et c'est pourquoi elle ne lui en voulait pas.Cela lui serait sûrement utile pour plus tard.Ce n'était pas un métier facile pour une femme alors redoubler de caractère, de répondant pour ne pas se laisser faire et pour être reconnue dans la profession étaient sans doute les attitudes à adopter pour réussir. Elle savait déjà qu'elle allait devoir constamment faire ses preuves. D'autant plus quand on est jeune et quand on est « fille de ... ».Son nom allait être un atout et un handicap à la fois. C'est le double tranchant du poids des générations passées : devoir faire aussi bien qu'eux, voire même mieux qu'eux. Son physique aussi allait surement parfois être un handicap : il fallait prouver qu'on pouvait être belle et être intelligente , qu'on pouvait convaincre un auditoire sans utiliser son physique. Ce qu'elle aimerait plus tard, c'est obtenir la reconnaissance de ses pairs pour ses compétences. Voilà pourquoi elle s'appuyait plus sur des points de juridiction précis que sur du blabla, comme Ezy le faisait.Elle se demandait souvent pourquoi il n'était pas devenu avocat, pourquoi avoir choisi d'être prof de droit ? En le voyant ainsi, il avait sans aucun doute les compétences,les qualités pour faire un bon avocat. Il serait peut-être meilleur avocat que prof... Elle s'assit sur le bureau,croisant ses jambes et tenant fermement la tasse de café entre ses mains,histoire de profiter du peu de tiédeur que celle-ci dégageait.Elle lança un regard furtif à sa tasse de café, avant de reporter son attention sur son charmant professeur.Esquissant un sourire plus détendu,elle demanda faisant référence à la petite démonstration qu'il venait de faire quelques minutes avant : « Je peux vous demander pourquoi vous êtes prof et non pas avocat ?Ça vous a jamais tenté ? Pourtant,je suis sûre que vous seriez un très bon avocat. D 'ailleurs,si un jour j'ai besoin d'un avocat, je vous appelle tout de suite! »
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Jake Fitzgerald
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