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(aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own.

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MessageSujet: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyMer 25 Sep - 19:02

Daylight by Boyce Avenue on Grooveshark

Le bonheur, c'est d'être auprès de quelqu'un à qui l'on tient, dans un endroit où l'on est bien, dont on n'a pas envie de partir. Trouver sa place sur cette terre et y rester en vie. Être présent, simplement. Offrir du réconfort et savoir que l'on peut en espérer. Aimer l'autre pour sa chaleur, son corps, son odeur. Et, bon Dieu, ne pas voir le jour se lever en se disant qu'on voudrait être ailleurs.

Il était vingt-deux heures quart, quand Jake avait convié Aurore. Vous me direz que ce n’était pas une heure pour inviter une demoiselle mais, leur relation lui donnait la possibilité d’agir de cette manière. Ils se comprenaient beaucoup. Ils étaient fort similaires pour ne pas dire semblables et  surtout cette attitude n’avait jamais posé problème. Certes, les deux jeunes gens ne se connaissaient pas depuis des années, depuis des mois. Leur rencontre avait eu lieu, il y a encore quelques semaines de cela. Un détail qui ne le tracassait pas, agissant avec la jeune femme, comme il le ferait avec n’importe qui. Agissant surtout au gré de ses envies. Car en réalité, c’était sa priorité, Jake ne faisait que rarement taire ses désirs. Donc à cette seconde où il avait ressenti ce besoin de la voir, de la sentir près de lui, il lui avait envoyé ce message. Un texte assez bref qui lui disait qu’il l’attendait. Jake avait de quoi faire et il le précisait. Bouteilles et bonne humeur. Le jeune homme n’avait pas hésité une seconde sur la compagnie parfaite pour terminer cette soirée qu’il avait déjà commencé en toute honnêteté. Il avait déjà bu quelques verres et il ne se sentait pas encore près à arrêter. On était vendredi et le week-end promettait de belles choses. Il fallait donc se mettre dans le bain et profiter avant de regretter. D’ailleurs, le jeune homme savait que son invitée serait parfaite pour le supporter. Leurs nombreux points communs leur donnaient l’avantage. Aurore savait d’avance la réflexion qu’il pouvait sortir, le regard qu’il pouvait accorder. Comme si dans une autre vie, leurs chemins s’étaient déjà croisés. Ce sentiment, il ne l’avait jamais ressenti et à chaque fois qu’il en avait entendu parler, il en rigolait. Il s’amusait de leur situation, de ce que les gens pouvaient lui raconter quand il trouvait cette évidence. Jake ne voulait pas y croire pour la simple et bonne raison, que c’était bidon. C’était du pipo. Il ne croyait qu’en ce qu’il voyait et parfois, c’était assez compliqué à admettre quand on se retrouvait face à cette vérité. Comme face à cette relation, comme ce sentiment qui l’envahissait quand elle se trouvait à ses côtés. Jake avait l’envie de l’épater, de se surpasser pour l’amuser, pour la conseiller. Il s’en foutait du reste quand il sentait le regard d’Aurore se poser sur lui. Mais, en même temps, il n’arrivait pas à se fixer avec elle. Il ne trouvait pas de limite pour recadrer leur relation, leur amitié. Comme s’ils appréciaient tous les deux marcher sur la corde raide et voir ce qu’il allait arriver, lequel des deux finirait par tomber en premier. Prenant encore quelques gorgées de cette bouteille qu’il tenait en main, le jeune homme se sentait désorienter. Il ne pouvait pas gâcher cette amitié. Celle qu’ils avaient créée assez facilement, assez rapidement. Pour cette raison, il se relevait avec tout son courage. Debout dans le salon privé des fêtards, Jake guettait son reflet sur cette vitre qui lui faisait face. Il se voyait. Plutôt pas mal, pensait-il. Il remettait son pull en place et il passait sa main dans ses cheveux. Quand à travers son image, il voyait la silhouette d’une demoiselle. Aurore était là. Elle avait acceptée de le rejoindre. Enfin, il l’espérait car elle ne s’était pas encore avancée jusqu’à la porte de la confrérie. Si ça se trouve, elle passait juste par ici, pour le narguer et lui faire remarquer qu’elle ne suivait pas ses volontés. Il se sentirait bien bête pour le coup et surtout si elle l’avait également vu à travers les fenêtres du bâtiment. Le jeune homme reprit donc sa place normalement. Il voulait se la jouer, je n’attends personne. Néanmoins, il ne pouvait pas détacher son attention de la porte. Est-ce qu’elle allait toquer ? Est-ce qu’elle allait simplement entrer ? Il n’en avait pas la moindre idée. A sa place, Jake ferait son entrée comme un grand roi, se croyant chez soi, un peu partout. Alors, il ne pouvait qu’être patient. En espérant que ce n’était pas l’alcool qui lui donnait des hallucinations. Car, si c’était le cas, le jeune homme pouvait déjà demander un internement. Aucune femme ne l’avait mis dans un tel état. Voir les ombres, les fantômes de ces dernières seraient vraiment un détail qui pourrait le tracasser plus de cinq minutes. Ensuite, il s’en amuserait sans pour autant l’avouer à quiconque. C’est donc à cet instant, où il voyait la porte s’entrouvrir qu’il comprit. Jake n’était pas encore fou. Il avait encore de la distance à parcourir pour connaitre cet état. Accordant toute son attention à cette arrivée, il se redressait. Le jeune homme ne pouvait pas être affalé pour la saluer. Il y avait un minimum de respect, même si dans quelques heures, il ne se souviendrait peut-être pas de son prénom. «  Qui voilà ! » s’exclamait-il, sans se tracasser des personnes qui pouvaient également occuper la confrérie. Le jeune homme souriait sans prendre l’énergie pour se lever. Il n’était pas sûr d’avoir encore l’équilibre. Il n’était pas sûr de pouvoir se tenir sans la blesser. Lui  écraser le pied ou piquer du nez, il voulait éviter. Cependant, Jake n’avait pas perdu les bonnes manières. « Tu as vu ce que j’ai préparé pour toi. » déclarait-il en montrant la rangée de bouteilles qui se trouvait à ses pieds. En effet, c’était le jeune homme qui régalait mais, il n’avait pas usé un franc pour se les approprier. Il en avait trouvé ici et ailleurs. Jake avait fouillé les armoires de la cuisine, la chambre de deux ou plusieurs camarades. On dit toujours que c’est l’intention qui compte et il ne se tracassait que très peu pour les conséquences. Le voleur de bouteille pouvait être tous les étudiants se trouvant dans cette confrérie. Ils avaient tous l’air coupable et c’était connu, il fallait éviter de laisser trainer ce genre de bien. Dans le pire des cas, Jake s’empresserait d’accuser Scott et l’affaire serait classée. Souriant à la jeune femme qu’il avait conviée, il agissait innocemment. Tapotant le coin du canapé qui était inoccupé à ses côtés. Il y  avait de la place. Il y avait de quoi faire pour la nuit et cela ne faisait que commencer.
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyMar 1 Oct - 21:19

I wanted a perfect ending. Now I've learned, the hard way, that some poems don't rhyme, and some stories don't have a clear beginning, middle, and end. Life is about not knowing, having to change, taking the moment and making the best of it, without knowing what's going to happen next.


Affalée à plat ventre sur son lit, ses jambes se balançant au rythme régulier d'une chanson pop, Aurore devrait à cette heure-ci être occupée à terminer un devoir complexe qu'elle est supposée rendre dans une poignée de jours. Pourtant y songe-t-elle avec une complète sérénité, confiante quant à sa capacité à travailler dans l'urgence. Son esprit vif et son excellente mémoire sont ses outils les plus précieux dans un cursus au niveau exigeant. Vêtue d'une simple serviette de bain, la jeune femme savoure les tiraillements qui parcourent chacun de ses muscles, résultat de la séance de sport intensive de l'après-midi. En effet, occupée à gravir un mur d'escalade pendant pas moins de deux heures, elle est à présent parfaitement défoulée, débarrassée de tout le stress qu'elle a bien pu emmagasiner au cours de la semaine. Le sport, c'est la raison de sa réussite, à Aurore. Elle éprouve un besoin quasi viscéral de se dépenser, sans quoi son esprit ne serait pas aussi clair qu'il peut l'être à cet instant. La nuit tombe progressivement sur le campus, l'englobant d'une nouvelle fraicheur encore supportable à cette époque de l'année. A travers la fenêtre de sa modeste chambre d'étudiante, c'est d'un regard contemplatif qu'elle observe les nombreux élèves qui vaquent à leurs affaires avec l'excitation habituelle du vendredi soir. Quant à elle, encore à demi-nue et la mine tranquille, elle n'a pas encore décidé de la façon dont elle occupera sa soirée. Quelques idées lui viennent à l'esprit, comme celle de rejoindre certains iota dans un bar, le DNA Lougne probablement, ou encore d'offrir à son amie Pippa une visite surprise afin de lui sortir le nez de ses habituels bouquins. Une chose est sûre, ce n'est certainement pas en sa compagnie qu'elle se rendra dans les boîtes les plus folles où l'ambiance animée lui ferait l'effet d'un grincement d'ongles sur un tableau noir. Elle est comme ça, Pippa, parfois terriblement rabat-joie et amoureuse du calme qu'elle ne quitte jamais. Mais elle a d'autres qualités, que l'iota sait apprécier à leur juste valeur. Allongée depuis une quinzaine de minutes, elle finit par quitter son lit pour fouiller ses placards à la recherche de sa future tenue. Elle opte pour une chemise claire qu'elle rentre dans un short en jean relativement court, une paire de bottines beiges sans talon et une veste en cuir marron. Elle glisse un bandeau dans ses cheveux courts alors qu'elle se maquille légèrement, avant de s'emparer de son sac à main. Elle n'a pas besoin d'artifices pour sortir, et se contente de son naturel qui n'échappe à personne. Pas de robe courte ni de talons pour ce soir, simplement une sobre élégance et son panache habituel. Elle grimpe dans sa ferraille préférée qu'elle chérit comme l'enfant qu'elle n'aura jamais, attachant une grande importance au dernier cadeau de ses frères quelques jours avant son départ - ou plutôt son retour - pour les Etats-Unis. Difficile d'oublier leurs regards fuyants et la gêne indéniable que leur provoquait un geste tendre envers leur plus jeune soeur. Plus habitués à la taquiner et à sa battre avec elle plutôt qu'a partager de mièvres attentions, ils n'en étaient pas moins attachée à elle, sentiment évidemment partagé. Certes, Aurore avait été adoptée le jour-même de sa naissance, pour autant n'avaient-ils besoin d'aucun lien de sang pour se considérer comme frères et soeur. Pas toujours facile de vivre entourée de trois garçons turbulents, mais au moins en était-elle sortie solide et pas naïve pour un sou, deux qualités qu'elle estimait précieuses, et surtout particulièrement utiles au quotidien. Elle se gare bientôt non loin du bar, dans lequel elle vient rapidement s'installer aux côtés de ses camarades. Sûrement y serait-elle restée indéfiniment, dans ce bar. Elle aurait fait la fermeture avant d'arpenter les boîtes de nuit, ivre sans doute, jusqu'au petit matin, et c'est avec satisfaction qu'elle se serait écroulée dans son lit après le lever du jour. Tout cela seulement si son portable n'avait pas sonné aux alentours de vingt-deux heures. Son second gin tonic à peine entamé, elle s'était empressée de lire le texto reçu, dont l'expéditeur lui faisait toujours ce même effet si spécial. Une fébrilité perceptible uniquement pas ceux capables de capter le léger raté que vient de commettre son coeur dans sa poitrine. Ses joues ne rosissent pas, elle n'a pas les mains qui tremblent. Ce ne sont pas les symptômes d'un amour naissant qui échauffe les esprits déjà saturés d'attentes et d'espoirs. Parce qu'avec lui, elle n'attend rien, tout simplement car elle a déjà tout. Jake Fitzgerald, garçon si volage qu'il n'est pas loin de la liberté absolue. Ils en ont des points communs, Aurore et Jake. Ils se comprennent d'un simple regard, partagent la même façon de voir les choses. Ils ne doivent rien à personne et ne rendent des comptes qu'à eux-mêmes. Sans même y réfléchir à deux fois, elle récupère ses affaires, termine son verre en trois gorgées et annonce la nouvelle à ses compagnons de soirée. « Je suis désolée, mais on m'attend autre part. Une prochaine fois ? » minaude-t-elle avec un adorable sourire, prête à recevoir les jérémiades de ses amis qui ne se font pas attendre. On la traite de dégonflée, de lâcheuse et d'autres qualificatifs qu'elle reçoit sans pour autant se laisser culpabiliser. Elle ne leur en dit rien, mais le choix est très rapidement fait tant elle n'a aucun besoin de réfléchir. Jake passe avant tout, et ce ne sont pas quelques sourcils froncés qui la feront changer d'avis. Une poignée de minutes plus tard, la voilà de retour dans sa voiture qu'elle conduit plus rapidement, cette fois-ci. Rien de très étonnant, tant elle a hâte de retrouver le jeune homme. Elle se gare de nouveau puis traverse le campus d'un pas un peu plus hâtif, quoique toujours naturel pour une sportive comme elle. Arrivée devant le pavillon des omega, elle lève les yeux vers la fenêtre de sa chambre, et aperçoit sa silhouette familière qui semble la guetter. Elle ne s'en étonne pas et se contente de retenir un sourire, alors qu'il n'y a pourtant aucune chance qu'il ne le remarque de si loin. Seulement, elle ne peut s'empêcher de songer à la situation inverse et de s'imaginer face à sa fenêtre, elle aussi, en attente de sa venue. Elle se retrouve enfin devant la porte de sa chambre qu'elle ne connaît que trop bien. Elle y tape deux petits coups, plus pour la forme que par réelle attente d'invitation, et ne prend d'ailleurs pas la peine d'attendre sa réponse. Elle pénètre dans la pièce qu'elle illumine de son énigmatique sourire au coin des lèvres. Enfin, elle y est. En guise de salut, il désigne une rangée de bouteilles qui trônent au pied du canapé sur lequel il est assis. « Quel festin ! Tu me gâtes, Jake. » siffle-t-elle alors qu'elle lui offre un regard entendu. Pour deux fêtards comme eux, cette ribambelle de bouteilles est semblable au meilleur des restaurants. Aurore a beau ne pas avoir rejoint les omega, c'est chez eux qu'elle se serait dirigée si elle n'avait pas été si passionnée de sport. Ses soirées sont très souvent alcoolisées, et s'il est important qu'elle garde une bonne hygiène de vie, elle la trouve dans une alimentation équilibrée et, évidemment, un sport intensif. Elle se débarrasse de sa veste qu'elle dépose sur une chaise qui traîne, de même que son sac. Elle franchit ensuite les quelques pas qui la séparent du canapé, mais se stoppe juste avant de s'y asseoir. « J'ai pourtant l'impression que tu ne m'as pas attendue. » Elle fronce un sourcil tandis qu'elle détaille plus attentivement le jeune homme. Il n'est pas omega pour rien, et il semble déjà bien alcoolisé. Pas de quoi lui en vouloir, cependant, tant qu'il ne s'endort pas alors qu'elle est encore sobre. Elle balaie la pièce du regard à la recherche de verres, et repère trois shots non loin. Elle récupère deux d'entre eux, en tend un à Jake, et s'empresse de remplir le sien de vodka. Ils ne sont pas galants, entre eux, tant ils se connaissent. La jeune femme le laisse donc se servir son propre verre, et ce surtout car elle souhaite lui laisser le choix de sa boisson. Enfin, elle vient s'asseoir aux côtés de l'omega. Elle se met en travers du canapé, de sorte à pouvoir croiser ses jambes en tailleur tout en étant face au jeune homme. « Ce qui veut dire que j'ai quelques verres à rattraper. » reprend-t-elle alors qu'elle porte le shot à ses lèvres. Et de un. Le premier d'une longue série, sans le moindre doute. 
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyVen 11 Oct - 12:49

Sur ce canapé, il attendait sagement, tout en voyageant dans ses souvenirs. Le jeune homme songeait à l’Australie et à tout ce qu’il avait laissé au pays. Est-ce que ses parents lui manquaient ? Pas vraiment. Ce n’est pas dans ses habitudes de ressentir un vide, de regretter ses choix ou d’avoir besoin de pilier pour avancer. Jake est le loup solitaire de la meute Fitzgerald. Il marche seul et jamais il ne se retournera. Il surmonte les étapes. Il essaye de ne pas attirer trop de malchance. Il essaye de ne pas jouer avec le feu mais, c’est plutôt compliqué. Habitué à se brûler, le jeune homme se trouve toujours des excuses. Quand, il a avancé à vive allure et choisi une direction, à cette intersection. Il n’a pas agis raisonnablement. Comme ces soirs, à Londres, où il pensait qu’il pouvait consommer à l’œil. A quoi s’attendait-il à la fermeture du bar ? Est-ce que le patron allait lui proposer de faire la vaisselle ? Bien sûr que non, quand on prend place dans un endroit, il faut savoir en assurer ses arrières et même si ses poches étaient trouées.. Il avait toujours le choix, la possibilité de faire demi-tour et de rentrer. Eviter de faire croire à quiconque voulait le savoir, qu’il avait de l’argent. Car la vérité fait davantage de dégâts, que ses mensonges. Elle lui a infligé des bleus sur le visage et sur le corps. Il en est ressorti avec quelques cotes fêlées. Il en a certainement payé le prix fort. Il le savait mais, recommencerait ses erreurs s’il avait le choix. Simplement parce que rien ne peut l’abattre, rien ne peut le détruire. Jake est invincible. Il se prend pour l’homme de pierre. Il croit réellement que rien ne pourra le mettre à genoux et c’est pour ça qu’il boit toujours autant. Il ne se tracasse pas des années à venir, des problèmes de santé. Le jeune homme songe davantage à profiter avant qu’il ne soit trop tard, avant que sa dernière heure arrive. Il a cette philosophie de vivre au jour le jour. De vivre chaque journée, comme si c’était sa dernière. Sa dernière bouffée d’oxygène. Son dernier clignement de paupière. Cette dernière chaleur que lui apporte l’alcool quand il contamine son être. Personne ne pourra le changer. Dans sa chambre d’étudiant, il sait que sa vie peut encore basculer. Il parait que l’université détermine notre avenir. Jake, il s’en fout. Il s’en fout de réussir ou de devenir le plus grand des ratés. Certes, il aimerait avoir la force de Garrett pour être un exemple, pour montrer à sa Mackenzie que tout est possible. Seulement, il éprouvait de grandes difficultés à y croire. On ne peut pas tout obtenir. On ne peut pas toujours sourire. Alors préférait-il la protéger avec ses légendes ou la rendre plus forte face à la réalité ? Il n’avait pas encore trouvé la réponse à cette question et il n’était pas sûr de se décider, un jour. Par conséquent, il agissait toujours naturellement. Il ne calculait pas ses réponses. Si sa petite sœur avait une question, il y répondait franchement. Peut-être qu’il pouvait être cru mais, elle y était habitée. Il n’y avait pas de jeu entre eux. C’était de la sincérité. Comme son frère pouvait en partager avec leur ainée, Olivia. Il était une équipe et elle était de loin, la première pour qui il changerait le monde, s’il le fallait. Cependant, c’était loin de pouvoir se faire. Et donc, il restait le Jake qu’il était devenu. Un peu trop accroc à l’alcool et à certaines substances illicites. Un peu trop sûr de lui et incroyablement franc. Eternellement imparfait. Comme à cet instant, où Aurore entrait dans sa chambre. Enfin, l’espace qu’il occupait pour éviter de la convier, réellement chez lui. Il ne faisait preuve d’aucune galanterie et il éprouvait de grandes difficultés à se détacher de ses jambes. Celles qu’elle exhibait pour le plus grand plaisir des hommes, qui avait dû croiser son chemin mais, également pour le plus grand bonheur de Jake. Elles étaient petites mais, parfaites. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Alors, écoutant sa réaction à chaud, un large sourire sur dessinait sur ses lèvres. « Tu ne pourras jamais dire que je ne te fais pas de cadeau. » déclarait-il, toujours affalé dans son canapé. C’était comme ça entre eux, c’était simple. Du moins, en apparence. Car, à l’intérieur Jake se torturait pour ne pas lui faire quelques avances. Aurore était une amie. Une belle rencontre. Une personne qu’il avait croisée par le plus simple des hasards et avec qui il pouvait s’amuser. La jeune femme ne le jugeait pas. Qu’importe son état, ses délires ou son insouciance, elle restait là. C’était donc une belle relation qu’ils partageaient et il le savait. Néanmoins, depuis ce soir où ils avaient dérapé, il n’arrêtait pas d’y penser. La saveur et la douceur de ses lèvres, il en rêvait. Il était torturé par ses souvenirs qu’il aurait souhaité revivre- en sachant que cela pourrait tout détruire. - Et c’était encore plus tentant pour le jeune homme, franchir ce qui était interdit. Il était un habitué. Mais, est-ce que ça en valait vraiment la peine ? Tout perdre, pour à nouveau se laisser planer par la chaleur de son souffle, la délicatesse de sa langue. Secouant sa tête légèrement de droite à gauche, de gauche à droite, il revenait au présent. « Tu sais comme je suis, je voulais goûter pour être sûr que ces bouteilles soient à ton goût. » ajoutait-il, tout en pensant que son excuse avait de la valeur. Il le savait et elle le savait. Il n’avait pas pu patienter. Il n’y avait pas d’autre réponse. Cependant, Jake s’amusait à broder la vérité. Il en rajoutait toujours une couche. Il en rigolait. Tout en l’observant bouger et attraper ces shots sur la commode au bout de la pièce. Aurore n’attendait pas une seconde pour rattraper son acolyte de soirée. Elle faisait comme chez elle. Prenant place à ses côtés et se servant directement. La jeune femme lui tendit alors la bouteille, pour lui laisser le luxe de se servir seul et comme un grand. Bien sûr, avec l’état déjà avancé dans lequel il était, il en versait un peu à côté. Jake s’en amusait. Il commençait à voir la pièce tournée autour de lui. Il commençait à perdre tout équilibre et heureusement qu’il n’était plus seul pour partager ce délire. Ecoutant les paroles de la jeune femme à ses côtés, il réalisait l’importance de sa sobriété. Enfin, déjà plus sobre que le meneur de cette soirée. Pour cette raison, il se redressait légèrement. Il attrapait le shot qu’elle tenait en main et le déposait à nouveau sur la table basse. Elle voulait le rattraper. Il avait la solution pour qu’Aurore court le cent mètre et se retrouve dans un état similaire au sien. Attrapant directement la bouteille de vodka, il lui tendit. Plongeant ses prunelles dans celles de la jeune femme, il répliquait : «  Je te défie. Combien de gorgée, tu peux avaler sans avoir envie de t’en détacher ? » Prenant des airs de guerrier, Jake lui donnait la bouteille. Elle était remplie à moitié et il était prêt à être spectateur. « Elle s’appelle Poliakov. » articulait-il, tout en lisant l’étiquette qui l’entourait et en prenant cet accent russe qu’il n’avait pas.. « Est-ce que c’est Aurore Hemingway ou Poliavodka qui va remporter ce duel ? » prononçait-il avec cet air d’un présentateur de combat. Restant proche d’elle, pour regarder son courage, le jeune homme attendait sa réponse. Allait-elle le faire ou allait-elle faire preuve d’une grande sagesse en déclarant directement forfait ? Le suspens était à son comble et Jake était dans un autre monde. Il était dans cette amitié qu’il pouvait partager sans grande difficulté. Il était surtout avec cette fille qu’il n’aurait jamais pensé rencontrer. Imaginant que les demoiselles sont plus préoccupées par leurs physiques et par ce que les autres peuvent penser d’elles. Aurore semblait être son exception. Elle semblait différente de ce qu’il avait l’habitude de constater. Elle semblait mener le même train de vie que lui. Elle était dans le même optique, cette vision de profiter de la vie, avant que celle-ci nous échappe, avant qu’elle nous glisse entre les doigts.
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyVen 6 Déc - 17:53

Elle le dévisage avec un malicieux sourire en coin tandis que lui ne se prive pas de la détailler sans pudeur aucune. Il s'attarde sur ses jambes dénudées, et elle lui offre un regard désapprobateur qui jure pourtant avec ses traits rieurs. Elle n'a rien à lui cacher, à Jake, et c'est même avec un certain plaisir qu'elle accueille l'attention toute particulière qu'il lui porte. Bien qu'elle n'a pas la prétention de se dire parfaite, Aurore se sait désirable et n'est pas étrangère aux regards des hommes. Elle les apprécie, même, du moment qu'ils ne sont pas trop suggestifs et dénués de respect. La vie nocturne fait partie de son quotidien et la séduction ne lui est pas étrangère, qu'elle en soit d'ailleurs la destinataire ou même l'expéditrice. Mais avec l'omega, derrière chaque sourire se cachait une signification bien plus subtile qui leur était pourtant interdite. Et ces sous-entendus avaient finalement provoqué un baiser perdu entre quelques vapeurs d'alcool, un unique dérapage qui ne connaitrait pas de suite. Et si tout dans son attitude semble faire croire que le fruit de leur faiblesse glisse sur elle avec une étonnante insouciance, elle est pourtant loin d'avoir oublié la tiédeur des lèvres. Si elle se retient de l'avouer à son proche ami, ce n'est pas parce qu'elle se voile la face, puisque Aurore a pour principe de ne rien tenter de se cacher à elle-même, ce qui lui réussit plutôt bien. Elle n'éprouve aucune honte, et quand elle éprouve plus que de simples sentiments affectifs à l'égard de quelqu'un, elle ne manque habituellement pas de le faire savoir au concerné. Non, le problème n'est pas de savoir si l'iota assume pleinement ou non ce baiser, mais plutôt de ce que ce dernier pourrait engendrer. Une angoisse demeure au sein de son esprit si tranquille, celle de perdre une amitié qui lui est ô combien précieuse. Et pourtant, malgré ses appréhensions, elle ne peut s'empêcher de pousser le vice, de jouer avec le feu alors qu'elle s'y est pourtant déjà brûlée. « Jake le Généreux. Ca sonnerait presque bien. » qu'elle fait remarquer, un brin pensive. En vérité, c'est loin d'être le surnom qui lui correspond le plus, au Fitzgerald. Non pas qu'il soit avare, seulement sa conception du cadeau est quelque peu différente du reste du monde, dirons-nous. Et selon lui, cela correspond à une belle brochette de bouteilles dont il a déjà commencé à profiter sans elle. C'est qu'il devrait s'appeler Jake le Galant, finalement. L'excuse qu'il lui sert la fait doucement ricaner, tant elle est dépourvue de crédibilité. A croire qu'il n'a pas même le courage de lui offrir un mensonge digne de ce nom, ce dont elle ne s'offusque bien évidemment pas, au contraire. « Aaaah mais oui, suis-je bête. Je pourrais aussi te garder pour goûter mes plats, à l'avenir ? » se moque-t-elle, quoique parvenant à conserver un minimum de sérieux. Goûteur de profession, ça pourrait lui convenir, au jeune homme. Puis comme ça, elle l'aurait toujours sous la main et il était certain que, dans ce cas, elle oublierait définitivement la signification du mot ennui. Enfin, mieux valait d'abord profiter de leur soirée plutôt que de se laisser aller à de folles hypothèses. Et ça ne s'annonçait pas bien difficile, tant elle était rapidement rentrée dans le bain. Son shot de vodka lui pique le palais et lui chauffe la gorge, sensation qu'elle a appris à apprécier. Elle le sent plus détendu que d'habitude, Jake (si tant est que ce soit possible) et elle devine aisément qu'il est passé au stade supérieur, que la demoiselle prendra un moment à atteindre. Ou du moins, ç'aurait été le cas si le jeune homme ne lui avait pas fait une certaine proposition. Elle était là sa punition, pour ne pas avoir été aussi rapide que lui. Punition, vraiment ? Certes les gorgées qui allaient suivre ne s'annonçaient pas douces, pour autant était-ce un faible prix à payer pour partager son attrayante ivresse. « Tu sais pas à qui tu t'adresses. » réplique-t-elle du même ton, plissant légèrement les yeux pour montrer sa fermeté. C'est un drôle de portrait que de voir cette fille menue montrer tant de détermination à travers un simple regard. Ils ont l'air fins, tous les deux, à se défier du regard comme si leur vie en dépendait. Elle attrape la bouteille qu'il lui tend, sans pour autant le quitter des yeux. Si elle va réussir à terminer la bouteille ? Probablement pas, puisque en dépit de sa compétitivité, elle garde une once de réalisme. Mais le but premier n'est-il pas de relever le défi ? Après avoir jeté un dernier regard déterminé à la bouteille, et en avale quelques gorgées. Une, deux, trois. Quatre, cinq, six... Sept. Elle stoppe ici sa descente et, alors qu'elle éloigne légèrement la bouteille pour en évaluer le contenu restant, elle grimace légèrement. Elle peut presque suivre le trajet de l'alcool à travers son organisme puisque il laisse sur son passage une trainée de flammes. Elle se retrouve enveloppée dans une vague de chaleur réconfortante et ne doute désormais plus qu'elle va bientôt l'atteindre, le stade de Jake. « Tout compte fait, je pense qu'on aurait plus de chances d'abattre Poliavodka si on s'y mettait à deux. » propose-t-elle en lui offrant l'éclatant sourire d'une enfant à qui on ne refuse rien. Il reste l'équivalant de quelques gorgées dans la bouteille qu'elle tend de nouveau à son propriétaire d'origine. Sa main frôle la sienne au passage, et ce bref contact lui fait presque autant d'effet que les gorgées qu'elle vient d'avaler. Mauvaise idée, Aurore. Parce qu'elle a pour principe de ne rien se refuser dans la vie, et que les interdits n'existent à ses yeux que pour être bravés. Et à présent, elle refuserait pas quelque chose de plus doux, après la vodka. Comme les lèvres de Jake, par exemple. Elle se mord la lèvre presque inconsciemment, et se force à abandonner cette idée qui n'est pas loin de devenir une véritable pulsion. « Attends, on va essayer autre chose. » propose-t-elle sous le coup d'une nouvelle idée, alors qu'un mince sourire apparaît sur son visage. Elle s'empare du shot que Jake n'a pas encore utilisé, qu'elle montre ensuite au concerné. « Quand je te dis bois, tu bois. Tu me fais confiance ? » qu'elle demande, même si elle se garde bien d'attendre sa réponse. De toute façon, qu'il lui fasse confiance ou non, elle est parfaitement consciente que le jour où Jake déclarera forfait, ça ne sera plus Jake. Elle retire son bandeau de ses cheveux, libérant au passage ses cheveux courts désormais légèrement en bataille, lui donnant un côté encore plus pétillant. Elle enroule alors délicatement le tissu autour des yeux de l'omega afin de lui éviter toute envie de tricher à laquelle il serait susceptible de céder. Puis, elle vient extirper un briquet de la poche de son jean après avoir auparavant rempli le shot d'un rhum ambré. D'un geste vif, elle allume le briquet à l'intérieur du verre afin d'enflammer le liquide qui prend aussitôt une couleur bleutée à la surface, tandis qu'une flamme orangée flambe le rhum pendant quelques secondes. « Maintenant. » tonne-t-elle alors qu'elle porte le shot aux lèvres du jeune homme, qui en avale le contenu désormais tiède. Pour sûr que ça doit le réchauffer, l'omega. Satisfaite, elle se rapproche de nouveau afin de lui retirer le bandeau, mais se stoppe en cours de route, à quelques centimètres seulement de son visage. La tentation est trop grande, et son naturel impulsif n'a pas besoin d'une goutte d'alcool de plus pour reprendre le dessus. En un clin d'oeil, la voilà qui pose ses lèvres sur les siennes pour la seconde fois. Un infime baiser, qui ne dure que quelques instants mais qui pourtant apporte une satisfaction inouïe à la jeune femme. Puis, comme si rien n'était arrivé, elle le libère du bandeau et retrouve sa position initiale avec tout le naturel du monde. La seule différence, c'est que le goût âcre de la vodka sur ses lèvres est aussitôt remplacé par celui parfumé du rhum flambé. « Parfait. » fait-elle remarquer presque pour elle-même. Quant à savoir si elle fait référence au shot ou au baiser volé, la réponse ne pourrait être plus évidente. 
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyDim 19 Jan - 15:09

Un baiser, qu’est-ce que ça pouvait signifier ou engendrer ? On pourrait s’imaginer qu’une relation change avec une telle action. On pourrait croire que le pas de trop venait d’être commis, qu’on avait franchi une certaine limite. Jake avait peur de ce changement. Il ne souhaitait pas le montrer mais, il ne pouvait pas s’empêcher de le ressentir. Il ne voulait pas la perdre. Aurore était quelqu’un de spécial, même s’il ne prendrait jamais le risque de lui avouer. Elle était une amie importante. Une personne qui pouvait le comprendre sans trop réfléchir, sans oser le juger. C’était devenu rare pour Jake, de partager ce genre d’amitié. D’habitude, les filles sont distantes avec lui. Elles n’apprécient pas ses maladresses dans une conversation. Elles ne rigolent pas à ses blagues. Elles le dévisagent pour la majorité, parce qu’il est séduisant mais, un rien trop sûr de lui. Le jeune homme ne va pas nier ses défauts. Il peut comprendre que la gente féminine apprécie plus facilement le type d’homme qu’on surnomme le gendre idéal. Gentil. A l’écoute. Doux. Charmeur. Protecteur. Cependant, cela ne voulait pas dire que ce genre d’homme avait plus de crédibilité que Jake. Pour la plupart, les belles paroles qu’ils racontent aux demoiselles, ne sont qu’illusions. C’est une stratégie pour arriver à leur objectif, qu’il soit d’une nuit ou bien plus. En effet, ça n’a jamais été facile pour le jeune homme d’assurer à côté de ces gars plein de frics, qui sentent l’eau de toilette à trois kilomètres à la ronde. Le naturel ne paye pas toujours. Il en avait déjà subi les conséquences. Il l’avait réalisé depuis un sacré paquet d’années. Néanmoins, cette réalité ne l’avait jamais arrêté. La preuve était actuellement devant ses yeux. Aurore était là et c’était tout ce qu’il souhaitait pour finaliser cette journée. Quelques verres, une discussion des plus banales et amicales. « Avec plaisir ! Et si ça me plait, je pourrais compter sur toi pour me faire un nom dans le métier. Première cliente et ma plus fidèle associée. » avouait-il satisfait de cette nouvelle. Si ça ne marchait pas pour lui, dans le cinéma, il pourrait toujours trouver autre chose pour s’occuper. En plus, avec ce poste, il passerait beaucoup plus de temps avec Aurore. Cela signifie également plus de fous rires, de folies et d’amusements. Peut-être que la jeune femme le connaissait plus qu’il ne se l’imaginait. Peut-être qu’il allait doucement s’y faire. Car en réalité, rares étaient les jeunes femmes qui osaient réellement s’y intéresser. Jake pouvait se satisfaire d’une main pour les compter. Cette même main qui tenait une bouteille vide. Oui, il l’avait invité à sa petite soirée privée. Non, il n’avait pas su patienter. Le jeune homme ne l’avait pas attendue mais, il comptait lui faire rattraper le retard qu’ils pouvaient partager. Sans attendre une seconde de plus, il présentait à Aurore, sa plus fidèle alliée pour la soirée. Elles étaient plutôt mignonnes l’une avec l’autre. D’ailleurs, la jeune femme n’avait pas une minute à perdre pour marcher derrière lui, pour emprunter ce même chemin. Jake avait directement trouvé la solution. Il savait de quelle manière parler pour l’attirer. Aurore ne jouait jamais dans la cour des débutants. Elle n’aimait guère être à la traine et elle n’appréciait pas qu’on remette ses capacités en cause. C’est une iota, rien d’étonnant. Ils sont compétitifs et s’ils participent à quelque chose, c’est toujours pour gagner, pour obtenir la plus haute place du podium. Sourire aux lèvres, il l’écoutait évidemment se défendre. Il la regardait surtout siphonner cette bouteille de vodka. C’est qu’elle en a dans le ventre, ce petit bout de femme. Elle avalait pendant de longues secondes. Les yeux écarquillés, Jake n’arrivait pas à s’en détacher. Il n’avait jamais vu ça. Une demoiselle assurée autant que lui. Il était réellement sur le cul. Il était épaté et le peu de neurones sobres qui lui restaient, en prenaient conscience. Aurore était une adversaire de taille. Il devrait se souvenir de ne jamais la provoquer en duel. « Eh bien ! Tu .. Tu as la descente facile. » ajoutait-il d’une voix délicate. Le genre de son que pouvait sortir un enfant, quand il était épaté, par son héros préféré. « Je ne suis pas certain d’en faire autant. » Sur ces quelques notes d’ironie, finalement, Jake se décidait à attraper la bouteille qu’elle lui tendait. Il n’allait pas refuser ce moment de complicité. Ils se comprenaient sans réellement réaliser que la situation n’avait rien de valorisant. Ils étaient entre eux, en toute intimité et toute simplicité. D’ailleurs, Aurore ne perdait pas de temps pour décider, à son tour, pour s’investir dans cette soirée improvisée. Il semblerait que la demoiselle ait une idée. Jake attendait de voir si son imagination était toujours intacte. L’alcool n’arrangeait rien à leur réflexion habituel. Il ne faisait qu’accentuer certaines émotions. Aujourd’hui, ce n’était pas la solitude ou la tristesse qui envahissait son être. A l’instant, encore, où il buvait quelques gorgées de cette vodka, Jake réalisait son bonheur. Il en prenait conscience. Il était heureux. Maintenant et en charmante compagnie. Il ne souhaitait rien de plus. C’était simple et sincère, comme ils l’avaient toujours été l’un avec l’autre. Il l’observait donc ses gestes, son attitude. Aurore se débarrassait de son bandeau. Elle en avait besoin pour son essai. C’est donc sans broncher qu’il la regardait jusqu’à ne plus en avoir la possibilité. Les yeux bandés et l’esprit intrigué, il attendait d’en savoir plus. La dernière image qui était ancré dans sa mémoire, était l’émotion que portait le visage de la jeune femme. Elle préparait son petit coup et surtout elle semblait, elle-même, emballée par son idée. Jake était impatient d’en savoir davantage. Il avait remarqué cette brillance dans son regard, cette inconscience qu’ils avaient l’habitude d’échanger. « Je suis prêt. Tu sais rien ne me fait peur. Je suis un homme, un vrai et pas en carton ! » s’exclamait-il avec conviction et sage comme une image. Pour une fois, Jake la laissait mener la danse. Il se demandait ce qu’elle pouvait mijoter et à la fois, il n’éprouvait aucune crainte. Il n’avait peur de rien. Alors, il attendait juste qu’elle lui donne plus d’indication, d’explication. Puis, il l’entendait prononcer ce mot. Celui qui annonçait qu’il devait boire. Rien de bien compliqué. Sauf, que Jake sentait cette chaleur brûler ses lèvres. Il sentait les flammes envahir sa bouche, s’étendre à l’intérieur de son être. C’était comme s’il brûlait de l’intérieur, comme si ce shot réveillait tous ses sens. Tout en réalisant, qu’Aurore lui avait ôté la vue et qu’elle allait lui rendre. Du moins, c’était ce qu’il pensait avant de sentir cette douceur s’accrocher à ses lèvres. Ce goût était plus fort que n’importe quel alcool. Les lèvres d’Aurore avaient une saveur unique, qu’il n’avait pas oubliée. Il ne pensait plus. Jake profitait de ces quelques secondes, où leurs lèvres se côtoyaient. Avec douceur, elle l’embrassait. Le jeune homme se faisait donc le plaisir de lui faire ressentir la chaleur qu’elle venait d’entrer dans son corps. Juste quelques secondes, pour s’embrasser, pour en profiter. C’était agréable et dangereux. Il le réalisait quand elle se détachait de lui. Il le comprenait car, son être en réclamait. Il en voulait toujours plus. C’était un homme après tout. Il pouvait la désirer, comme il pouvait l’apprécier. Elle venait de réveiller une envie charnelle. Elle venait de réveiller les démons. Se détachant donc de lui, il sentait ses doigts caresser avec délicatesse le haut de son visage. Il sentait cette action et cette proximité quand elle reprenait ce qu’il lui appartenait. Ouvrant les paupières, il tombait directement dans ses prunelles. Il n’arrivait pas à s’en détacher. Elle était à quelques centimètres de lui, comme la dernière fois, où ils avaient pris le risque de franchir les limites. C’était le vide dans sa tête. Jake ne pensait plus à rien. Il ne faisait que de ta contempler, comme si le temps s’était arrêté. Comme si son cœur ne battait plus, comme si ses poumons ne se remplissaient plus. Comme si cette seconde suffisait à le tenir en vie. « Parfaite idée ou parfait baiser ? » l’interrogeait-il, tout en portant à sa bouche, la bouteille de vodka. Jake buvait de longues gorgées et il réalisait que la saveur de ce baiser ne le quittait pas. Elle était ancrée. Et ce regard qu’il lui accordait était doux et intrigué. Avait-elle agis par envie ou  par folie ? Telle était la question. « Tu aimes jouer avec le feu. On va donc continuer. lui accordant un regard à son tour mystérieux. A moi. » déclarait-il en alignant les bouteilles qui contenaient toujours du liquide. On allait constater si Aurore était toujours d’humeur à jouer et toujours aussi épatante. Il utilisait également le bandeau pour lui ôter la vue. Il remplissait des shots d’alcool différent, qu’il alignait. « On va voir si tu es une experte. Tu vas devoir deviner quel alcool te couvre les lèvres. » Sans lui laisser le temps de s’exprimer, Jake avalait d’une traite celui de whisky. Il brûlait toutes les étapes et venait à son tour s’accrocher à sa bouche. Quelques secondes pour lui laisser la possibilité de trouver la réponse. Tout en sachant que ce n’était pas facile, avec ces tensions et ce désir qu’ils faisaient naitre chacun à leur tour. Jake ne terminait pas cet échange, comme elle l’avait fait auparavant. Non, le jeune homme voulait la laisser sur sa fin. Il se détachait donc brutalement de ses lèvres, pour boire un second shot. Du rhum. Comme elle l’avait utilisé pour lui brûler son être. Il en buvait une nouvelle gorgée et s’avançait à nouveau vers elle. Déposant dans sa nuque, l’une de ses mains, il l’embrassait délicatement et toujours avec respect. Jake allait finir par se perdre dans ses jeux, loin de ces limites qu’on est censé se fixer, en amitié.
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyJeu 3 Avr - 20:07

Elle ne se torture pas l'esprit Aurore, c'est même tout le contraire. La liberté est son crédo et ses désirs trouveront toujours satisfaction tant qu'elle vivra pour elle, pour le moment présent et ce sans jamais regretter ses gestes. Pour autant n'est-elle pas insouciante, son intégrité l'empêchant de se foutre de tout et de tout le monde. Au contraire, Aurore réclame de l'attention, en renvoie lorsqu'elle y est disposée, et surtout ne perd rien de ce que les gens comme Jake sont capables de lui offrir : la sensation de ne jamais s'arrêter de vivre, de sentir l'adrénaline parcourir ses veines et de garder ses sens en éveil contrairement à tous ces étudiants abrutis par le quotidien qu'ils s'imposent. Elle n'échangerait sa place pour rien au monde, et le DNA Lounge lui semble si lointain à présent. Elle doit peut-être cette impression à l'alcool qui commence doucement à faire effet et qui, au lieu d'engourdir ses sens, ne fait que les décupler. Ce n'est cependant pas le cas de ses pensées, plus floues et bien moins détaillées qu'au début quoique le résultat ne soit au final que plus satisfaisant : au lieu de suivre les ordres de son cerveau et de sa réflexion, l'iota se laisse guider par l'odeur piquante de la vodka, le goût brûlant du rhum et la vue exquise d'un Jake dont elle a la dangereuse envie de se sentir plus proche que jamais. Elle savoure ainsi ce désir naissant, bien qu'elle sache ce terrain miné et dangereusement lourd de conséquences. « L'idée ne me déplaît pas... » qu'elle minaude avec un sourire espiègle, s'imaginant travailler avec le jeune Fitzgerald. Pas certain malgré tout qu'ils soient capables d'être sérieux et professionnels en leur présence mutuelle, mais l'idée ne fait que sourire un peu plus la demoiselle. Finiraient-ils par se rendre dingue à force de passer du temps ensemble ? Elle en doutait fortement. Car malgré leurs caractères forts et les disputes entre ces deux impulsifs qui pouvaient parfois éclater, leur complicité surpassait de loin les occasionnels nuages bien vite dissipés. Enfin, avant de songer à s'associer avec Jake, mieux valait voir comment allait se dérouler le reste de la soirée. Et en vue de la quantité de vodka que la jeune femme avait ingurgité en réponse à la proposition de l'omega, pas de doute qu'elle serait trépidante. La fameuse bouteille ne tarda d'ailleurs pas à subir la motivation sans faille de la jeune femme, bien décidée à rattraper le niveau de son compagnon de soirée. Heureusement finit-elle par s'arrêter, non sans remarquer une pointe de surprise dans les prunelles de l'omega. Serait-elle parvenue à impression ce légendaire fêtard si difficilement concurrencé ? Sa réaction ne manque en tout cas pas de la ravir, tandis qu'il partage ses impressions et paraît même quelque peu impressionné. « Je n'allais certainement pas te rendre la tâche facile. » qu'elle le titille alors qu'il s'empare à son tour de la bouteille. Il n'allait bien sûr pas se cantonner à une ou deux minuscules gorgées, après tout c'était de Jake Fitzgerald dont il était question. Ce dernier paraissait cependant avoir un doute quant à la possibilité de faire mieux. Quelle sotte pensée. « Ne joue pas les modestes... » Le regard faussement sévère - qui ne trompe personne tant ses yeux brillent de malice - elle l'observe boire à son tour, l'accompagnant dans ce téméraire défi que ses frères n'auraient certainement pas approuvé : l'alcool n'était ici pas le problème, mais bien la présence de Jake. Heureusement pour eux, personne ne viendrait leur faire la leçon ce soir, et de toute les façons elle défiait quiconque de tenter ne serait-ce qu'une seconde de saboter son plaisir. A moins de vouloir s'attirer les foudres de la demoiselle, jouer les rabats-joies n'était pas la meilleure des idées, loin de là. Le jeu simple et enfantin de "qui boira le plus" avait finalement laissé place à une occupation un peu plus corsée, que 'omega décidait bientôt de jouer les hommes virils, quoique d'avantage à la manière d'un gamin fier de lui que de celle d'un macho un peu trop confiant. Un rire cristallin s'échappe des lèvres d'Aurore, attendrie mais surtout amusée par ce personnage qui ne manquait jamais de l'étonner. « Je n'en ai jamais douté ! » assure-t-elle en faisant mine de le féliciter bien qu'elle n'en pense pas moins pour autant, malgré l'exagération perceptible dans sa voix. Désormais à son entière merci, Jake avait reçu son baiser brûlant, et à l'expression qu'elle découvrit en retirant le bandeau, elle ne douta pas qu'il avait eut l'effet escompté. A vrai dire, au delà de la surprise qui n'était pas présente sur ses traits à elle, ils avaient sans doute le même air au visage, à cet instant. Incertains quant à la suite des événements - ce qui arrangeait bien là leur besoin mutuel d'être constamment surpris - et surtout désireux de savoir où se poseraient leurs limites. Elle n'éprouve aucun plaisir à être séparée de ses lèvres, pour autant apprécie-t-elle la brièveté de son geste qui joue un rôle incontestable dans leur séduction plus si implicite que ça. Et le simple « parfait » qu'elle a par la suite murmuré ne manque par t'attiser la curiosité du concerné. Parfaite idée ou parfait baiser ? « Hm... Je crois que ce baiser était trop court pour que je puisse prendre une décision. » qu'elle réplique, taquine, après quelques instants de réflexion. Puis, comme s'il n'avait attendu que ses paroles pour s'exécuter, Jake lui annonce qu'il compte bien continuer sur sa lancée. Elle penche légèrement la tête, intriguée par le regard qu'il lui lance mais plus désireuse encore de voir ce qu'il lui prépare. Elle trépigne presque d'impatience devant l'attente qu'il lui inflige, avant qu'il ne lui ôte finalement la vue à son tour, la privant de l'un de ses cinq sens, et pas des moindres. Elle puise dans ses réserves pour mettre en pratique le peu de patience qu'elle a et lutte contre son envie de retirer le bandeau. Silencieuse, les yeux bandés et pas loin d'atteindre le stade de l'ivresse, Aurore voue une confiance aveugle à ce jeune homme dont elle n'a jamais douté. Enfin, il lui annonce la couleur du jeu à suivre. Une simple reconnaissance d'alcool. Quoi de plus facile ? Il n'avait qu'à porter le shot à ses lèvres qu'elle prendrait sous ses directives, afin d'en deviner le contenu et de passer au suivant. Mais il aurait fallu être sot pour croire qu'ils se contenteraient de quelque chose d'aussi simple. Ainsi, c'est par le biais des lèvres de Jake, qu'elle redécouvre pour la seconde fois de la soirée, que la jeune femme goûte le premier alcool. Pas très compliqué pour un début, quoique le whisky n'ait jamais été sa boisson favorite. Cependant elle commençait presque à l'apprécier qu'il se détache d'elle, ne laissant derrière lui qu'une traînée de chaleur. Elle fronce les sourcils, quelque peu contrariée. L'iota n'aime généralement pas que la situation lui échappe, et si son intention était de la laisser insatisfaite, il avait indéniablement réussi. Et pourtant, passée la frustration de cet éloignement forcé, elle se surprend à apprécier ses directives. Fuis-moi je te suis, pas vrai ? Il se rapproche alors pour le second shot, qu'elle reconnaît directement cette fois-ci. Le rhum, son préféré. Elle sent la main du jeune homme se faufiler dans son cou, tandis que ses lèvres se font plus pressantes sur les siennes. Privés de la vue, ses autres sens sont bien plus en alertes, et son esprit ne capte désormais plus que deux choses : Jake, et le rhum. Elle sent qu'il a l'intention de s'éloigner à nouveau, et alors qu'il rompt le contact et quitte ses lèvres, elle l'arrête d'un geste. « Attends, j'ai pas bien goûté celui-ci... » Honteux mensonge qu'elle ne cherche pas même à cacher. C'est elle qui se rapproche de lui cette fois, tandis que sa main agrippe sa nuque avant même qu'il n'ait eut le temps de protester. Délicate mais passionnée, Aurore retrouve la saveur de ses lèvres en oubliant complètement le jeu. Le jeu, mais aussi le peu de réserve qu'elle avait jusque là décidé de conserver avec le jeune homme afin de préserver leur amitié, ou du moins si on pouvait l'appeler ainsi. Jetée à corps perdu dans sa caractérielle impulsivité, la jeune femme n'entend pas les bruits de pas, et surtout les éclats de voix qui semblent se rapprocher de la salle qu'ils occupent. C'est seulement quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre qu'elle remarque le bruit, enlève le bandeau et interrompt leur troisième baiser de la soirée, de loin le plus passionné. Elle reste néanmoins à quelques centimètres de son visage, le souffle plus court qu'avant et les yeux plus pétillants. « Du rhum. C'était du rhum. » qu'elle dit d'une voix légère, une moue angélique au visage et un mince sourire aux lèvres. Ce sourire, il exprime à la fois le plaisir de ce baiser, des excuses pour son emportement, mais aussi une appréhension quant au devenir de leur relation. Et tout ça, elle est bien obligée de lui transmettre par un simple sourire, puisque ses camarades omega font soudainement irruption dans le salon.
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyDim 27 Juil - 0:09

Se courir après jusqu’à s’attraper. Jusqu’à savoir lequel des deux finiraient par craquer. Ce n’était pas dans les plans de Jake. Il n’avait jamais considéré Aurore comme une vulgaire fréquentation, comme un objectif à atteindre et à délaisser. Loin de là. Loin de lui. Le jeune homme était plutôt très attiré par cette beauté. Il craquait pour ses formes et en prime, pour sa personnalité. Un détail qui ne devait pas rester un secret et la jeune femme devait s’en douter. Ils se ressemblaient beaucoup. Ils s’apportaient énormément. Vivre jusqu’à en mourir, c’était leur devise. Alors, ensemble entre ces quatre murs, ils avaient trouvé leur bonheur. Simple et efficace. Comme la personne qui avait inventé cette merveille de dieu. L’alcool et sa chaleur humaine. L’alcool et tout ce qu’elle pouvait faire naitre, ou réveiller, uniquement. Car, son attirance pour les jeunes femmes n’était plus à remettre en doute. Mais, celle qui concernait, Aurore était plutôt une première. Il s’autorisait à la regarder différemment. Ce soir, Jake laissait tomber toutes les limites. Il en oubliait sa raison. A quoi  bon ? Quand nous sommes jeunes et passionnés. Autant vivre chaque jour, comme si c’était le dernier. Autant continuer sur notre lancé. Les échanges entre les deux jeunes gens étaient alors, très sincères et très dangereux. Ce petit jeu de regard et de réflexion ne faisait qu’entretenir les tensions. Des tensions, bien sûr, qui restaient très positives. Surtout qu’il n’était pas dans les habitudes de Jake d’entretenir le mauvais. Sauf, si on le cherchait. Cependant avec Aurore, il était loin de connaitre ce genre de confrontation. Sur la même longueur d’onde, ils avançaient. Dans la même optique, ils se cherchaient. « C’est qu’en plus d’être dangereuse, tu serais une rivale redoutable. Je ne demande qu’à en voir davantage.  » déclarait-il un brin taquin. En effet, le jeune homme n’avait pas beaucoup à faire, pour la pousser. Aurore était une jeune femme qui défiait la vie et il appréciait beaucoup ce point-là, de son tempérament. D’ailleurs, il n’avait même pas eu besoin de répliquer pour la voir soulever jusqu’à ses lèvres, ce doux remède. L’alcool nous donne quand même des ailes. Qu’on l’ignore ou qu’on le conteste, lui, Jake y croyait. Il se permettait déjà beaucoup de choses naturellement mais, avec cette chaleur qui brulait et résidait à l’intérieur de ses veines, tout se révélait décuplé. Au point, encore, où ils brulaient les limites de leur amitié. En un baiser. Aurore ne l’avait pas ménagé et il appréciait. Peut-être qu’il ne prenait pas réellement conscience de cette réalité, parce qu’il résumait tout ceci à un jeu. Peut-être qu’il ne voulait pas simplement y songer, parce qu’il avait peur de tout briser. Un détail dont il pouvait être certain.. Etait que ce baiser lui donnait envie à un second, puis à un autre. C’était donc à cet instant précis, que son imagination faisait naitre de nombreuses possibilités. Tout en répliquait avec humour à Aurore, il y réfléchissait. « Tu remets donc en doute ma douceur. Aurore, Aurore, je ne peux pas l’accepter, tu sais. » C’était presque coupable qu’il prononçait ses derniers mots. Juste avant également de prendre les choses en main et de poser sur ses paupières ce tissu. Jake décidait ainsi de lui ôter la vue et de mener un peu la danse. C’était surtout le rôle de l’homme et il s’avérait que Jake pouvait en être un, quand il le décidait. Surtout quand sa compagne de soirée remettait également en doute ses compétences. Ce n’était pas envisageable de lui laisser le dernier mot. Aurore allait devoir se battre aussi pour l’obtenir. C'est avec cette idée qu'il lui faisait donc gouter au premier alcool. Avec désirs, il s'était approché et avec son côté joueur, il s'en était également éloigné. Jake savait qu'il fallait en donner avec modération. Pas trop, pour en avoir encore envie. Pas trop, pour s'y intéresser qu'un peu. Non, il fallait trouver un juste milieu avec ce jeu. Il fallait réfléchir et Jake trouvait cela compliqué, avec l'alcool qu'il avait déjà ingurgité. Il avait la tête et le coeur plus léger. Il voulait tout tester. Il voulait s'y abandonner. S'autoriser à s'oublier dans leurs baisers et à ses côtés. Couper les ponts avec le reste de la tête, avec ce qu'il pouvait y avoir après, avec ce qu'il y avait eu avant. De l'amitié. De l'attirance. Le jeune homme ne cherchait en aucun cas à se torturer. Ce n'était pas vraiment son genre. Il laissait plutôt ceci aux faibles, parce que pour lui, il ne pouvait pas y avoir d'autre explication. C'était pour les faibles. S'arrêter sur une situation, en pleurer, vouloir reculer et tout recommencer. Ce n'était pas plus raisonnable que sa façon d'agir ou de vivre. Marcher et toujours avancer, la tête haute, peu importe les choix que l'on prend ou les directions que l'on choisit. Jake ne regrettait jamais et encore moins l'instant présent. Quand Aurore reconnu sans trop de difficulté le whisky, il se décidait à choisir le rhum. Oui oui, c'était très conseillé de mélanger ces différents alcools mais, il s'en foutait. Ils jouaient et ils n'allaient pas rendre les règles plus compliqués. S'approchant à nouveau de ses lèvres et laissant cette fois-ci, sa main glisser dans sa nuque, Jake en oubliait la retenue ou la réserve. Cette fois-ci, tout était différent. Il en oubliait la confrérie, les conséquences, ses pensées. Il se satisfaisait simplement et tendrement de ce baiser. Liant ses lèvres aux siennes, comme si c'était tout ce qui comptait. Parce qu'il en avait envie. Il en mourrait d'envie. Aurore savait y faire. Elle savait apprécié ce moment et ça le rendait encore plus fou. Dingue de cette fille avec qui tout pouvait être simple. Sans se tracasser. Sans peser le pour ou le contre. Sans devoir faire face à ce regard " tu n'as pas intérêt à me blesser. " Non, entre eux et ce jeu, c'était l'osmose parfaite. D'ailleurs, une alchimie explosait dans cette pièce. La chaleur augmentait soudainement. Il préférait donc s'en détacher pour respirer. Il avait savouré et il fallait savoir se limiter. Jake n'était pas là pour la forcer. Il ne l'avait pas convié pour que ça tourne de cette manière. Néanmoins, ce n'était pas le retournement de situation le plus désagréable, s'avouait-il.  « Tu.. Quoi ? » déclarait-il, avant de réaliser, qu'elle s'était à nouveau approcher. Sans demander quoi que soit, sans s'y ajouter la moindre explication. Peut-être, parce qu'il n'en avait pas. Jake sentait à nouveau son souffle chaud immiscer dans son propre organise. Aurore était également satisfaite de leur soirée. Surtout, en répondant à ses baisers. A ceux qu'ils ne pouvaient plus s'empêcher d'échanger.  Comme si la terre pouvait s'arrêter de tourner. Jake la tenait désormais contre lui. Elle était si petite, si agréable à sentir. Son parfum. Ses formes. Sa douceur. Aurore ne l'étonnait pas sous ses points. Il la savait presque parfaite, donc il en profitait. Caressant du bout des doigts ses cheveux, pour venir se loger dans sa nuque. Le jeune homme essayait de la laisser mener. Il essayait de se laisser guider. Par ce baiser, par ce rapprochement plus qu'étonnant mais, tellement unique. Jusqu'à ce que la fin retentisse. Jusqu'à qu'un sourire vienne prendre possession de ce merveilleux visage angélique. C'était passé tellement vite. C'était tellement bon, qu'il l'écoutait s'exprimer et remarquait leurs amis omégas les rejoindre dans le salon. « Tu es très douée. Il n'y a rien à redire. » lui confiait-il, tout en voulant prolonger cette soirée qui semblait toucher à sa fin. A cause de ses intrus ou cela devait être un signe du destin. Un message à décrypter. Il fallait se détacher pour voir, s'ils pourraient se retrouver. Comme avant ou de manière très améliorée. « Peut-être qu'on pourrait poursuivre ce petit jeu, un autre soir. Si ça te dit. Si tu n'as pas peur de perdre.. » Une proposition qui en cachait des sous entendus. Une soirée qui avait été très révélatrice pour ces deux jeunes gens passionnés de la vie et de ses folies. Une histoire qui était surement à suivre.. De près ou de loin.
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MessageSujet: Re: (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. (aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own. EmptyDim 7 Sep - 21:02

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(aurore) i'm gonna hold you so close, cause in the daylight we'll be on our own.

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