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ebony&brayan .Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas.

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MessageSujet: ebony&brayan .Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. ebony&brayan .Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. EmptyVen 1 Aoû - 23:23


Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas.



Ebony&Brayan ⊹ Mon regard brûle mon assistance d'un air presque noble. Si ce n'est pas scandaleux venant de ma part. Je m'étire langoureusement sur la plage et lorgne mornement mes loyaux soldats qui s’exercent à trouver mon approbation dans tous leurs actes. C'est bon. Abreuvez vous comme il se doit, détruisez vous et je consumerais sans aucun scrupule ce qu'il restera de vos corps. Parce qu'à bien y penser ma réputation ne s'arrête pas lorsque nous traversons les frontières de San Francisco. Oh grand dieu non, ma peine aurait été incommensurable. Non, les étudiants sur cette plage savent très bien qu'à mes côtés, se laisser aller ressemblerait bien à un suicide mentale et sociale. Parce que je jouis d'une conscience d'une immoralité désarmante. J'abuse de mon pouvoir absolu au sein d'une des confréries si bien prisées de l'université et en plus de ça, ma loi n'a d'égale que mes châtiments en ville. Parce que n'importe où où je vais, je sème la discorde et ça, les gens le savent bien. Combien d'étudiants sont devenus mes cibles le temps d'une nuit ? Combien se sont réveillés le lendemain sans savoir ce qu'il s'était passé mais se sentant souillé jusqu'à la moelle par des agissements qui leur semblait si belliqueux qu'ils n'auraient osé se poser des questions ... Parce que moi ce que je veux c'est ne pas réfléchir une seule seconde, foncer dans le tas pour ne pas avoir à me soucier un seul jour du caractère anodin que serait une vie comme celle que tout le monde suivait comme des heureux idiots. Non. Moi j'ai besoin que ça bouge. Que jamais une journée ne ressemble à une autre et pour ça, j'utilise tous les moyens que j'ai à ma disposition en commençant par les gens qui m'entourent. Moi je ne vois pas une assemblée face à moi, je vois toujours un terrain de jeu sur lequel, les pions sont disposés à m'offrir leur service pour m’égayer le temps d'un après-midi, d'une soirée, même de quelques heures. Je suis subjuguée par leur ignorance profonde envers mes mauvaises intentions. Ils me cherchent et se brûlent. Les hommes m'approchent pour tenter de percer le démon qui se déguise sous mes airs d'une félinité désarmante. Et je joue dans leur jeu, jusqu'à ce que je le retourne contre eux. La manipulation est mon second prénom et je me complais à abuser des sept pêchés capitaux sans aucune limite. Je mettais même marié à un homme juste pour le plaisir de voir sa tête le lendemain, incompréhensif face à cette bavure. Car il n'était pas rare que la drogue que je refourguais à l'université et en ville, se retrouve inexplicablement jeté dans un verre ou deux. Mais c'était la première fois que je le jeu c'était retourné contre moi. Pourquoi j'avais fait ça ? Encore une fois pour ressentir cette adrénaline en moi. Quitte à ce que c'en soit souvent dangereux pour moi et pour les autres. Qu'importe, je voulais m'éprendre sans restriction de ce piment parfois mortel que j'imposais à chaque moment de mon existence. Et pour ça je ne devais pas m'attacher. Jamais. Car les sentiments ça vous freine, ça vous fait réfléchir, les gens qu'on aime, ils nous ralentissent forcément dans une vie si détachée. Mais des fois on ne fait pas tous ce qu'on veut mais les rares qui ont de l'importance à mes yeux sont honorés chaque jour de m'avoir dans mes bonnes grâces. Pourtant ce soir, lorsque je regarde Lux et Pavel, je n'ai aucune envie de faire la fête à leurs côtés. La nuit est déjà bien avancée, il est tard maintenant mais qu'importe, je m'ennuie, c'est du déjà vu, non merci. Je pense rentrer à l'hôtel. Parce qu'en bougeant, peut-être que j'aurais une idée brillante, incroyablement folle même pour finir cette nuit en beauté. C'est donc ce que je fais et lorsque je me retrouve dans le couloir me menant à ma chambre, je me stoppe net et tourne mon regard transformé vers la porte à ma droite. Cette fois-ci c'est une vague de plaisir qui parcours mon corps. Oh Bony, que vas tu faire encore ? Un nouveau est arrivé cette année à Berkeley. Et comme je suis très disciplinée, j'ai bien fait mes devoirs sur lui. Toujours avoir le contrôle sur les gens pour avoir toujours une main d'avance sur un potentiel jeu que je lancerais un peu envers eux. Je tourne alors la poignée de la chambre en espérant intimement que Brayan s'y trouve. J'aperçois alors une forme sombre allongé sur le lit. Un plaisir de savoir que nous sauve presque tous regroupés dans le même hôtel de Santa Barbara, la ville qui ne dors jamais l'été et qui pullule de filles faciles à foison. Mais il semble seul dans son lit ce soir. Mauvaise nuit ? Un sourire divin s'affiche sur mes lèvres et mon regard carnassier dévisage longuement sa silhouette. Je referme la porte sans bruit parce que dans le noir et ainsi vautré, je n'imagine pas une mine qu'il soit éveillé. Je m'avance alors et m'allonge sur le lit, à ses côtés. Ainsi postée sur le ventre, appuyée sur mes coudes, je le dévisage longuement avant d'approcher mes lèvres de son oreille. Et il redevint pauvre et triste à jamais. Fin. Que je lui murmure, sourire provoquant aux lèvres, avec l'envie de le réveiller au son de son plus grand cauchemar. Et en plus je le titille en employant la voix d'une conteuse de livre pour enfant. Sauf que la fin de l'histoire n'a sûrement rien de réjouissant pour lui. Je le sens bouger mais je n'en fais rien. Ais-je briser son intimité ? Si je m'en fichais éperdument ? Comme si ce n'était pas évident !



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MessageSujet: Re: ebony&brayan .Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. ebony&brayan .Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. EmptyDim 7 Sep - 21:02

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