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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy !

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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
MessageSujet: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyMar 10 Sep - 20:51

    Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Tumblr_inline_mrszbeyYPq1qz4rgpUne minute de plus et c'était la fin des haricots. J'avais entamé mon premier jour de cours et déjà les problèmes survenaient alors même que cet été n'avait pas été de tout repos. Arrivée en retard, j'avais dû passé mon heure de Russe derrière la porte en essayant d'expliquer à mon professeur pourquoi j'étais à ce point à la bourre. En même temps, j'avouais que j'avais plus ou moins traîner au lit avec Mavis et du coup, il s'avérait que je n'avais pas bien fait attention à l'heure qu'il était. Comment vouliez-vous que je fasse quand le bel-âtre embrassait aussi bien ? Et puis il y avait prescription après tout, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été avec quelqu'un que j'aimais vraiment et puis, c'était Mavis ! Deux ans que cette histoire tournait et tournait sans jamais se poser alors j'avais bien le droit d'en profiter le plus possible ! Même cette excuse n'avait pas suffit à amadouer mon cher professeur de langue qui avait haussé les yeux au ciel. Paniquée je lui avais débité mon histoire du prince charmant en espérant qu'il comprendrait qu'on peut pas toujours passer à côté d'un happy end. Qu'il ait rit ou non à ma narration, il n'avait pas eu l'air d'accord avec mon excuse c'est pourquoi je me retrouvais dehors à cette heure là et malheureusement pour moi, j'imaginais bien que les personnes que j'aurais pu aisément voir pour prendre un café, étaient pris par les premières heures de cours qui reprenaient au fur et à mesure que les jours passaient. Ma foi tant pis ! Je passa par le parking et m'arrêta devant ma Mustang que je n'avais pas conduit depuis quelques temps déjà. Le cadeau de papa pour mes seize ans faisait des envieux parmi mon assitance néanmoins, il était banal pour moi d'être toujours affublé des plus beaux gadgets technologiques bien que je n'en raffolais pas forcément. Je fis gronder le moteur et eus un sourire à la sensation que cela faisait. Je n'avais qu'une envie, appuyer sur l'accélérateur et foncer vers un endroit bien lointain. L'interdiction pendant les vacances de quitter la ville avait été d'une grande gène pour moi. Après tout, cela faisait déjà deux ans que je mettais privée de vacances entre amis et mettais réfugiée aux Hamptons avec la bénédiction de mes parents et voila que la seule année où j'aurais pu me la couler douce comme avant, m'épargnais quelques folies cocktails en main ! Non mais je rêve. Un meurtrier dans l'université. Déjà que mes parents avaient eu du mal à me laisser quitter la frontière de l'Angleterre alors s'ils savaient ce qui se tramait là où j'étais ! En même temps je les comprenais. J'avais déjà fait nombre de fois le tour du monde pour les séances photos et autres plaisirs mondains mais depuis que le scandal de l'homme marié avait été révélé aux yeux de mes parents et qu'ils avaient dû tout faire pour étouffer cette affaire, j'en avais pris pour mon grade. Ils étaient bien plus regardant sur mes activités et surtout, avaient du mal à me laisser m'éloigner comprenant enfin que leur petit ange avait grandit ... Je m'arrêta en ville et me gara dans un parking privé où je laissa les clés aux portiers. J'avais besoin de prendre l'air et de me poser. Je traversa le grand parc de SF et décida de profiter du soleil de cette fin d'après midi. C'est pourquoi je m'assis dans l'herbe bien loin des couples que je voyais étalés un peu partout et entrepris de me faire les ongles. Princesse blonde avec du vernis. Ok, je passais vraiment pour plus superficielle que je n'étais mais après tout, ce n'était pas mon genre de louper des cours et je ne savais vraiment pas quoi faire dans ce genre de moment. Je leva les yeux au ciel d'exaspération et m'allongea alors fermant les yeux en m'imaginant pouvoir débuter des vacances qui n'avaient jamais vraiment commencer ...
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyJeu 12 Sep - 21:42



“Love don't exist when you live like this, that much I know,.”


I'll always come back to you. Ah, première journée sans cours. Les joies de l'université : un professeur absent à cause de son emploi d'enseignant-chercheur. Ce qu'il y avait de bien d'étudier dans des matières scientifiques, c'était cela. Il y avait souvent des retards, des absences, des changements d'emploi du temps à cause de ce double travail nécessaire à l'enseignant si il ne voulait pas finir à la porte. Bref, Xavier appréciait beaucoup le fait que pour une fois dans un cycle scolaire, les élèves ne soient pas les seuls à fournir un double travail tout au long de l'année. Et il était très sérieux en pensant ça. Durant un bon moment, il avait été de ceux qui était très studieux. Durant son enfance, il avait été le chouchou des professeurs, toujours en avance. On lui avait demandé à la fin de son premier cycle si il voulait sauter une classe car il avait toujours cette attitude à la fin de chaque exercice qui consistait à rester à attendre que tous les autres finissent en dessinant sur une feuille blanche qui se noircissait au fil des minutes et des heures qui s'écoulait. Lorsqu'on lui avait posé cette question, il n'avait pas caché le fait que cela l'agaçait profondément, et avait gentiment dit à son professeur qu'il n'était pas le seul à mériter de rester assis sur une chaise en attendant que les autres finissent de travailler. Le professeur l'avait mal prit et lui avait donne cinq pages d'exercices en plus à faire que Xavier avait parfaitement expédié à la fin des heures de cours. Plus jamais un professeur ne lui avait proposé de s'avancer plus que les autres. Ils avaient vite compris qu'il n'était pas un élève qui ne disait pas ce qu'il pensait quand il le fallait. Les remarques, les corrections, les petites piques envoyées à intervalle régulier, tous ça était le domaine du frisé. Il était le parfait exemple de l'emmerdeur de service qui faisait tourné les professeurs en bourrique car très intelligent et cultivé, il ne cessait de les impressionner par la rudesse de son comportement complètement à l'opposé de sa culture sur tous les niveaux et domaines. Cela faisait partie de son charme. Deux heures passé dans sa chambre à parler avec sa mère sur les joies de l'université le fit devenir complètement fou. Il avait besoin d'activité, de sortir, voir du monde et surtout de faire la vie de quelqu'un un enfer. Loin d'être véritablement méchant, il était toujours dans un état proche de l'excitation la plus totale quand il torturait quelqu'un. De manière taquine pas violente bien sur. Il n'était pas Damon Salvatore de cette série que sa mère adorait regarder. Bref, il était Xavier et n'allait pas changer pour le bien de tous. Prions qu'il ne devienne pas pire avec les années. Enfin, chaussures de sports au pieds et survet de marque enfilé, il prit son portable et s'en alla faire un peu de jogging pour évacuer la frustration de ne pas pouvoir s'amuser avec une belle demoiselle ou s'enivrer jusqu'à être ivre mort lors d'une soirée vu qu'on était en pleine semaine et en période scolaire. L'ennui avec le fait d'être un fêtard sérieux était que l'on ne faisait pas la fête à n'importe quel moment. Suivre, ou faire semblant de ne pas suivre alors que l'on enregistrait tous, était qu'il fallait être éveillé et alerte pour pouvoir comprendre et ensuite être le meilleur. Xavier avait depuis longtemps trouvé le moyen d'être le fauteur de trouble que l'on adorait détester. Et il excellait dans ce domaine. Ses excellentes notes le prouvaient tous les jours. Le parc était une bonne destination pour se vider la tête et ne croiser personne. On était au milieu de la journée, tous les étudiants ou presque étaient sur le campus à étudier ou être en classe. Il ne risquait pas de croiser une personne connu. Nouvelle ou ancienne. Contrairement à son cousin qui se faisait des amis partout où il allait, qui n'avait peu ou pas d'ennemis, Xavier était le contraire. Sans doute était-il le bad guys de la famille. No limits. Il faisait sa loi là où il mettait les pieds car l'autorité l'exécrait. Les règles, les parents donneurs de leçon, les limites, tout ça le faisait juste péter un plomb. Il se souvenait. Léo-Alisson Woobleforth. Magnifique blonde, même si elle était plus jeune que lui. Beaucoup plus jeune que lui. Quatre ans de différence, ce n'est pas si grand. Mais pour les parents de la jeune fille, c'était déjà beaucoup. Ils étaient jeunes, elle était naïve, il était fougueux et hors de contrôle. Ils n'étaient pas allé très loin physiquement mais assez pour que les parents tirent la sonnette d'alarme. Le parc était vide de monde, juste quelques enfants avec leur parent, des couples de personnes âgées qui prenaient l'air, des jeunes amoureux en plein dans la période " honey moon ". Quand tout va bien et qu'on a l'impression que rien ne pourrait gâcher ce moment. Ils avaient eu ces moments avec Léo. Sa petite Léo. Si belle et innocente. En parlant de la belle et innocente, là voilà juste en face de lui. Allongée dans l'herbe, les ongles brillants et le visage paisible. Xavier avait envie de s'amuser et de remuer d'anciennes plaies. Ils n'avaient jamais pu rompre correctement à cause des affreux et vieux-jeu parents de Léo. They need to have a little talk. Avançant jusqu'à elle, il se mit à genoux à ses côtés, faisant bien attention à ne pas éveiller son attention. Ses yeux fermés, les cils traçant des ombres sur ses joues roses, les cheveux comme les blés de la jeune femme étalé autours d'elle comme une auréole, elle avait tout d'un ange descendu du ciel. Sauf que Xavier était le petit démon bien décidé à faire chié le monde. Il n'avait pas pu sortir de la journée, un mal de tête épouvantable l'ayant assailli dès son réveil. Un peu sur les nerfs, il avait du enduré Alice et ses sempiternelles questions à propos de son père qui lui cachait quelque chose. Cela faisait plus de vingts ans qu'ils étaient mariés et elle n'avait toujours pas compris les multiples affaires externes de son compagnon. Ce n'était pas à Xavier de supporter tous ça, il avait déjà beaucoup à faire avec sa propre histoire, avec ce qu'il est au départ avant tout. Prenant une mèche de cheveux de la jeune femme entre ses doigts, il tira dessus d'un coup sec. Son intention première était de la faire courir sur la joue de la jeune étudiante, mais il était encore un peu sur les nerfs, alors il avait choisi la seconde option. Un peu sadique sur les bords, mais il ne fallait pas s'attendre à beaucoup venant du frisé. Ce n'est pas l'heure de la sieste jeune fille. Sourire éclatant et yeux plissé, il fit face à son béguin d'une année. Time to talk. 
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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
MessageSujet: Re: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyDim 15 Sep - 21:34

    Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Tumblr_inline_mrszbeyYPq1qz4rgpLà allongée dans l'herbe, j'avais l'impression en fermant les yeux de me retrouver de nouveau deux ans en arrière. Dans le parc du pensionnat dans lequel mes parents m'avaient envoyé après un premier scandale qui avait faillit voir le jour si seulement ils n'avaient pas été aussi prompt à l'étouffer. C'était la première fois que j'avais mis les pieds dans le monde réel. Plus de journalistes à l'affût de mes moindres faits et gestes et encore moins toutes ces personnes qui étaient là pour accepter le moindre de vos caprices sans broncher. Pourtant, cela ne m'avait pas déplut. Bien sûr j'avais eu l'impression d'être descendu bien trop rapidement de mon pied d'estal mais après tout, les conneries que j'avais pu faire montraient que j'avais besoin d'autres choses. De réalité peut-être. Inconsciemment bien sûr mais pour l'heure, j'avouais que j'avais eu du mal à passer de reine des podiums à enfant riche mais à statut ordinaire dans un pensionnat d'Angleterre. En faîtes je ne savais pas comment m'y prendre et n'ayant pas eu l'habitude de contacts physiques avec les jeunes de mon âge, j'avouais que je ne connaissais pas ces histoires de clans, popularité et tout ce qui s'en suivait. Bien sûr, être une princesse m'accordais au moins une place dans la hiérarchie des étudiants néanmoins, vivre dans un cocon de soie ne vous apprend pas à faire face aux durs épreuves que la vie pouvaient vous infliger. J'apprenais encore à présent, chaque jour à mes dépends. Les seules personnes que j'avais connu de mon âge avaient été les hommes que j'avais pu cotoyer et bien évidemment, Xavier. Le premier avec qui j'étais restée assez longtemps pour le voir apparaître à mes côtés dans les magasines un bon nombre de fois. Nous allions bien tous les deux. En faîtes j'adorais sa fougue et sa passion pour tout ce qui était au-dessus des lois. Aujourd'hui encore je me disais que j'avais commencé jeune à être attirer pour tout ce qui pouvait m'apporter des ennuis. Grande enfant immature, on ne pouvait pas dire que je réfléchissais beaucoup avant de me jeter dans la gueule du loup mais au moins comme ça, je me sentais exister. Je me sentais en danger, libre de tout faire et surtout, que les conséquences de mes actes me retombent toutes dessus avec force. La peur. C'est ce que je ressentais peut-être. Ce frisson qui me montrait que je pouvais des fois vivre normalement sans que les parents soient toujours là pour assurer la chute. Mais ils avaient été bien trop regardant sur notre relation pour qu'ils ne laissent notre histoire aller plus loin. J'étais accro à l'adrénaline qu'il me procurait. Certaines fois il se mettait en colère sans raison quitte à en devenir agressif. Je savais déjà que certaines choses dans son passé ne pourrait jamais s'effacer. J'aurais pu prendre peur et m'en aller de ses bras et pourtant, à chaque fois j'étais restée comme s'il me faisait frissonner de plaisir. C'était peut-être une relation malsaine. Après tout, pour les médias, imaginer que l'homme à mes côtés n'était pas le petit-ami le plus charmant et parfait qui soit pouvaient être un comble et alimenter beaucoup de râgots et autres papiers croustillants. Mes parents avaient finalement dit stop à tout ça. Je représentais l'entreprise de ma mère. La mode selon les Woobleforth. Visage d'ange, silhouette vendeuse et regard accrocheur, j'étais la jeune femme parfaite et bien éduquée, sage et désespérément attrayante. Cette image devait perdurer et pour ça, Xavier devait laisser place à un autre homme bien plus apprécié par mes parents si seulement je continuais dans l'idée de vouloir accumuler les petits-amis. Sauf qu'il n'était pas un de ces hommes que je brandissais à mon bras pour amuser la gallerie. Il était bien plus pour moi à ce moment-là mais je n'avais su dire non une fois de plus. je mettais déjà trop battu et je commençais à montrer des hélans de faiblesse. C'est ce qui nous perdit. Ce qui me tira de ma rêverie fut le tiraillement à la base de mes cheveux. Quelqu'un tirait dessus ou quoi ?! Mes yeux s'ouvrirent d'un coup et je sursauta à la vue de mon ex posté au-dessus de moi avec un léger sourire moqueur. C'était tout lui ça. Aurais-je dû signaler que cela faisait très longtemps que nous nous étions pas vu et que j'étais assez désarçonné par le fait qu'il semblait bien plus craquant que dans mes souvenirs ? Je me redressa alors vivement sous le coup de la surprise et essaya de sourire tant bien que mal. Xavier ?! Ça pour une surprise ! Je fronça les sourcils tout en l'observant puis repris quelques secondes après. Non en faîtes ça ne me surprend pas de te voir là. Après tout, tu as toujours aimé traîner là où il y avait de jolies blondes...
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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
MessageSujet: Re: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyMar 24 Sep - 21:57

I'll always come back to you. Il n'avait pas choisi la psychologie par pure passion. Ce n'était l'envie incorruptible du fonctionnement de l'esprit humain, des rouages de la pensée et de la complexité de l'être qui avait attiré Xavier et l'avait fait choisir ce domaine comme études depuis cinq années. Il avait choisi la psychologie pour se comprendre lui même, pour savoir comme une personne aussi joyeuse et ambitieuse pouvait devenir un être qu'il ne reconnaissait pas, à une monstre sans coeur qui pouvait faire du mal à toutes personnes s'approchant à moins de deux mètres de lui. Il n'avait aucun contrôle sur cette sombre partie de lui qui le bouffait de l'intérieur à chaque rechute. Il était donc dans la psycho depuis cinq années et se régalait à chaque nouvelle chose apprise qui pourrait l'aider à se comprendre lui même. Il était sérieux dans ses études et suivait chacun de ses cours avec attention. Son flegme habituel n'était qu'une façade pour cacher sa concentration. Bon élève mais turbulent, il n'était pas rare de le voir dans le bureau du conseiller d'orientation pour une insolence et de se retrouver en colle. Être en colle à son âge était débile, mais le système scolaire de l'université l'appliquait à la lettre et sans scrupule. Avoir vingt-quatre ans et ne toujours pas connaître son histoire et certaines parts de sa personnalité était étrange, troublant, pathétique et pour quelqu'un qui se vantait de vouloir être le meilleur, cela était peu fameux. Le cours de la journée ayant été d'un ennui monstre, rien de mieux que la plage et de la bonne compagnie pour la finir sur une bonne note. C'est avec ces idées plaisantes et un petit join dans la poche que Xavier se rendit à la plage. Y croiser des élèves de l'université ne l'aurait pas surpris, mais voir son ex petite amie d'adolescent sur cette plage le troublait quelque peu. Léo-Alisson était et est toujours le genre de personne que l'on n'oublie pas si facilement. Elle était captivante par son attitude et son image. Aussi belle qu'une ange descendu du ciel mais destructive quand on ne savait pas comment agir. Xavier avait été une perte de temps pour elle. Il avait toujours été instable et elle n'avait jamais su ses pires secrets, ses envies les plus profondes, ses désirs les plus sombres. Il était mystérieux en étant ouvert le Xavier. On pensait le connaître alors qu'on ne voyait que la surface. On voyait un jeune homme chaleureux et joyeux, chiant et ambitieux. Il ne voyait pas que c'était un jeune homme blessé par la vie, qui n'avait que la moitié de son histoire, qui ne savait pas d'où il venait, qui n'avait aucune idée de son avenir, qui avait peur de s'engager dans une histoire sérieuse de peur de faire du mal à l'autre. Léo avait été une petite bouffée d'air frais durant quelques mois pour lui, mais toute bonne chose à une fin, comme le fait de voir une belle blonde allongée sur le sol à la merci de tous. Xavier ?! Ça pour une surprise ! Le frisé ne fut pas surpris pas la remarque de la jeune femme. Il rit d'un rire franc. S'asseyant à côté de la jeune femme il lui répondit. Une surprise ? Vraiment ?! Il la regarda dans les yeux et la fixa durant un petit moment. Léo fronça les sourcils et le fixa à son tours. Petit jeu quand tu nous prends. Non en faîtes ça ne me surprend pas de te voir là. Après tout, tu as toujours aimé traîner là où il y avait de jolies blondes... Il partit dans un franc éclat de rire. En quelques mots, il venait de retrouver la Léo de son adolescence. Même quand elle était beaucoup plus jeune, elle avait le chic pour faire des réparties qui la mettait en valeur sans rien caché mais avec classe. Après tous, il n'y rien de laid chez elle. Blonde, les yeux bleus, un visage d'ange, un gentil caractère, elle était parfaite la Léo. Mais pas pour Xavier. Il était le genre à aimer les défis et à ne pas se contenter de quelque chose d'acquis. Léo était une battante certes, mais pas assez pour le jeune homme. Si Lysa n'était pas meilleure amie, il y a longtemps qu'il aurait essayé quelque chose. Mais par respect pour elle, lui, Soren qui est sorti avec la jeune femme et pour tous ce que ça impliquait, il en faisait rien. Il restait le meilleur ami et pensait à secret à tous ce qu'il aurait pu faire pour l'avoir. En attendant, il se consolait dans d'autres draps, dans d'autres étreintes, dans d'autres femmes qui le comblerait d'une manière mais pas de l'autre. Léo à ses côtés, il revoyait leur histoire. Belle mais à la fin tragique. Elle en avait bavé avec lui la Léo. Entre ses crises et son attitude rebelle, il ne comprenait que trop bien l'envie de voir leur fille éloigné de cet individu des Woobleforth. Effectivement, j'ai un faible pour les belles blondes. Il suffisait de voir ses ex pour le remarquer. Quinn, Léo-Alisson, Eileen, que des blondes et pas les plus moches. Une de ses meilleures amies était blonde. Cela venait sans doute du faire que sa mère adoptive était blonde comme les blés. Oui, cela venait sans doute de cela. Mais qu'importe. Des années après avoir rompu de manière brutale et sans grandes explications, les voilà enfin réunis. Pour le meilleur et pour le pire. Surtout le pire avec Xavier, il ne fallait pas s'en douter. Alors, comment ça se passe pour toi ? Les études, les amis, les amours ? Il finit sa phrase avec un goût amer. Il n'avait jamais pardonné à la jeune femme de l'avoir largué sans aucune explication, juste avec un " mes parents ne veulent plus " ou un truc dans le genre. Se souvenir de la phrase que ta copine te sort quand elle te largue n'est pas dans les priorités du jeune homme. Il avait surtout enregistré le fait que c'était à cause des parents ou du moins, c'était l'excuse qu'elle avait donné. We need to talk you and me.
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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
MessageSujet: Re: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyLun 30 Sep - 18:42

    Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Tumblr_inline_mrszbeyYPq1qz4rgpJ'avais un caractère de feu. Le genre de jeune femme qui n'arrive jamais à se poser. Ne jamais dormir, courir, rire, aimer, vivre tout simplement. Je faisais un nombre incalculables d'erreurs aussi mais après tout, je ne me considérais comme rien d'autre qu'une enfant qui s'était laissée submergée par une vie qu'il n'en avait que trop faire. Après tout, à mon âge, la plupart des gens normaux avaient connu nombre de déboires que ce soit amicales ou amoureux. Pour ma part, je ne connaissais ça que depuis seulement trois ans. Après tout, je n'y connaissais rien en vraies relations. La plupart des gens qui m'avaient toujours entouré m'avaient toujours montré comme fabuleuse, me faisant nombre de bises d'une manière indescriptible et voulant me prendre en photo dès que possible. C'était ça la célébrité. Le monde semblait être à vos pieds et alors vous viviez vraiment le conte de fée que vous imaginiez étant petite. Pour moi je n'avais pas eu besoin de l'imaginer, j'avais baigné de dans complètement. Peut-être même trop. Aujourd'hui je réalisais que je ne connaissais rien de la vraie vie. J'avais loupé bien trop de choses et jalousais les gens autour de moi qui avait déjà eu le coeur brisé ou qui avait vécu même des évènnements qui les avait fait grandir dans leur vie. Pour ma part, entre paillettes et luxe, défilés et photos en première page de magasine, j'avais l'impression d'avoir été trop longtemps éloigné de la vie normale. A présent j'essayais d'en profiter un maximum. Maintenant que mes parents avaient mis un frein à ma carrière, je pouvais enfin comprendre ce que j'avais loupé sans vraiment y avoir pensé jusque là et même si j'avouais que rien ne semblait facile, j'aimais ça. Je vivais enfin comme une fille de mon âge. Bien sûr, j'en avais vu beaucoup qui m'avait regardé avec de grands yeux ronds lorsque j'étais arrivée dans l'université mais les étudiants s'étaient habitués à ma présente. Et puis, il fallait dire que je n'étais pas la seule à avoir un renommée dans cette université alors l'annonce de mon arrivée s'était tarit et à présent je pouvais dire que je vivais comme une étudiante parfaitement normale dans les murs de l'université. A l'exception près que les garçons me regardaient toujours avec autant d'assistance mais après tout, quand on avait l'habitude défiler toute sa vie depuis qu'on savait marcher, il fallait le dire que ça développait une certaine prestance à la limite de l'insolence dans ma démarche et ma manière d'être. J'avouais pourtant que certaines fois, cela me manquait de n'avoir pas cette armadas de personnes autour de moi pour me chouchouter et céder à tous mes caprices mais je ne pouvais décidément pas tout avoir et je le savais bien. Ce qui n'avait pourtant pas changer, c'était mon amour pour les causes perdues et les problèmes. Petite princesse qui cherche sans cesse à s'attirer des ennuis car elle voudrait tout tester et tout voir. Tu m'en diras tant ... Je le voyais me dévisager avec la même intensité que je le faisais. C'était comme ça entre nous avant. Je ne pouvais m'empêcher de le dévisager avec envie car même si je semblais bien jeune, il m'attirais d'une manière bien moins sérieuse que mes parents aurait aimé. Sa manière d'être, sa fougue et le feu qui brûlait en lui m'avait toujours donné nombre d'envies particulières et c'était peut-être ce que je voyais en lui de dangereux qui m'avait poussé dans ses bras jusqu'à refuser de le quitter dès les premières tentatives de mes parents. Il était la personne qui venait mouvementer mon quotidien de plus en plus érigé soigneusement par mes parents. Plus je grandissais, plus je commençais à comprendre que tout autour de moi était contrôler. Mon image tout comme les gens que je cotoyais. Du faux de plus en plus. De faux sourires, de faux petits-amis pour une simple soirée mondaine et ça continuait ainsi chaque jour et chaque nuit. Mais il était arrivé et là tout avait été chamboulé. Il me faisait rire aux éclats devant les photographes et surtout, ce n'était pas le genre à venir me réprimander car ce n'était pas convenable ou quoi que ce soit. A ses côtés, je redevenais cette jeune femme qui n'avait qu'une envie, vivre comme une adolescente comme les autres. J'aurais pu le suivre dans tous ses excès, j'adorais l'idée que ça, mes parents ne pourraient le contrôler. Il me posa une question sur ma vie et je le regarda longuement en pinçant les lèvres. Et bien, j'ai décidé d'entrer à Berkeley en Janvier de cette année et je dois dire que ça me change beaucoup de mon quotidien et ... Je me retins de poursuivre pour répondre à toutes ses interrogations pour reprendre en soupirant avec un léger sourire sur les lèvres. Ne me fais pas l'homme qui veut savoir qui partage mon lit en ce moment ... Je n'aurais sûrement pas dû dire ça. En faîtes avant, j'avais toujours été assez intelligente pour cacher ce que je pensais vraiment et sortais des phrases tout droit sortit des slogans qu'on pouvait me balancer pour faire mine. Ici, j'avais appris que je pouvais me permettre de dire tout ce que je voulais, la franchise primait sur tout et je savais aussi qu'il y avait certaines choses que nous avions passés sous silence et parler de Mavis maintenant, semblait vraiment inapproprié ...
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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
MessageSujet: Re: Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! EmptyLun 18 Nov - 19:14

I'll always come back to you. L'argent, le pouvoir, l'ambition. Si l'on pouvait donner des qualificatifs à la vie de Xavier, c'était ça. Il avait l'argent, le pouvoir de faire ce qu'il voulait, et l'ambition d'un pouvoir encore plus grand. Lorsque l'on voyait le comportement de Xavier et celui de Zadig, son meilleur ami, on pouvait se demander ce qui les rappochait tant que ça. Et bien c'était simple, ces trois mots étaient la clé. Il avait cela en commun et rien ne pourrait les arrêter sur ce chemin pavé de mauvaises intentions. Ce n'était pas qu'ils étaient mauvais, non. Il pouvait être charmant et adorable quand ils le voulaient. Mais leur ambition était trop grande et leur amour du pouvoir trop étendu pour qu'ils soient eux même à longueur de temps. Xavier avait depuis longtemps appris que tout ce pouvoir ne lui était pas seulement destiné et qu'il lui faudrait le partager car être au sommet, avoir tout à ses pieds et ne jouir que d'une intense solitude était morbide. Il lui fallait quelqu'un avec qui le partagé, une femme qu'il aimerait réellement et pas une bimbo décoloré qui se la pète plus haut que son cul sans savoir qui il était au fond de lui. Durant un temps, il avait été au sommet de la hiérarchie anglaise de son temps. Il était jeune, il était proche de son départ à l'université mais encore au lycée, préparant ce dîplome si durement préparé, il était au sommet. Les portes du monde entier s'ouvraient devant lui. Intelligent, cultivé, polyglote et surtout borderline. Léo-Alisson avait été sa partenaire durant un bon moment. Tous les deux magnifiques, tous les deux au sommet durant la même période. Il s'était trouvé aussi facilement qu'un claquement de doigt. Il l'avait poussé à montrer sa face sombre, elle le poussait à être meilleur. Lui qui faisait vivre un petit enfer doré à ses parents était redevenu un jeune homme gentil et aimant. Non pas qu'il n'aimait pas ses parents, il ne pourrait jamais les remercier asser pour l'avoir sauvé, lui, l'objet rapporté de Russie. Avec la belle blonde, il arrivait à contenir ce côté sombre et destructeur dans l'enceinte de sa maison mais poussait Léo sur ses limites. Il la trouvait déjà intelligente et cultivé, belle et drôle. Il voulait la pousser à plus. La cultiver plus, lui faire apprendre tout ce qu'il savait, lui faire affimer son caractère de feu, la mettre encore plus en avant qu'elle ne l'était déjà. Seulement, ses parents n'était trop d'accord avec cela. Pourtant, ici dans ce parc de San Francisco, il n'y avait personne pour lui dicter les règles à présent. Libre, voilà comment il la voyait. Tu m'en diras tant ... Il se rapprocha d'elle. Même si il ne s'était pas parlé depuis de nombreuses années, il espérait qu'elle voudrait toujours de lui d'une certaine manière alors il partit à la chasse aux infos. Léo avait toujours une petite fille à papa et maman, et malgré les efforts de Xavier, ça avait été la cause de la fin de leur couple. Et bien, j'ai décidé d'entrer à Berkeley en Janvier de cette année et je dois dire que ça me change beaucoup de mon quotidien et ... Elle s'arrêta brusquement. Xavier avait déjà commencé à pointer l'oreille à l'affut du moindre petit ragot qui aurait pu pimenter cette journée. Et aussi pour le faire partager à Lysa qui raffolait de ce genre de petites anecdotes du style. La petite blonde et meilleure amie de Xavier feuilletait toujours les magasines pour avoir des ragots, rumeurs, et potins à raconter à longueur de journée. C'était mignon, enfin quand on n'entendait pas cela tous les jours. Ne me fais pas l'homme qui veut savoir qui partage mon lit en ce moment ... Et zut à la fin. Elle recommençait. Comment tu arrives à toujours savoir ce que je pense ? Tu arrivais déjà ça quand on était ensemble ... Sujet sensible. Le frisé n'avait jamais digéré la manière dont ils avaient rompu. Une putain de phrase bâteau sortit tout droit de la bouche de la mère de la blonde par l'intermédiaire de Léo-Alisson elle même. Ils n'avais jamais pu s'expliquer à propos de cela d'ailleurs. Il partait quelques semaines plus tard pour les Etats-Unis. Mais il était encore en colère. Fermant les yeux afin de ne pas exploser sous la pression contenu, il posa sa tête sur un arbre derrière lui. Comment il était arrivé assis près d'un arbre ? Il ne savait pas. Mais le regard pesant de la belle blonde sur lui le troublait. Pour elle non plus, ça n'avait pas du être facile mais ça l'était encore moins pour lui. Il comptait sur Léo, il avait commencé à faire moins de crises mais comme d'habitude, elle avait écouté ses parents au lieu de son coeur. Cela avait toujours été un sujet de dispute entre eux. Pourquoi Léo ? On était bien ensemble et d'un coup, pouf, plus rien, plus de Léo Woobleforth et Xavier Cavendish, le couple phare et le plus mignon de l'année. Un sourire ironique courba les lèvres du jeune homme. C'était étrange comme la vie était ironique. Léo-Alisson pouvait compter parmis les très rares petites amies du jeune homme qu'il avait réellement voulu et pas pris juste parce qu'il le pouvait. Et c'était la seule qui l'avait quitté aussi. C'est étrange comment la vie est une garce tout de même.

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Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Empty
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    Léo-Alisson&P-Xavier :. I loved you, no I hated you. It's complicated. Stop that you drive me crazy ! Tumblr_inline_mrszbeyYPq1qz4rgpSon regard pénétrant ne ma lâchait plus. C'était comme si dorénavant il essayait de savoir comment la Léo-Alisson avait changé par rapport à celle d'avant. Après tout, s'il me voyait ici et savait dorénavant que j'étais à Berkeley, il avait vite compris que je ne prenais plus part à tous les défilés possibles et inimaginables et surtout, que je n'étais plus le genre de femme dont l'image était parfaitement contrôlé par la famille qui pesait un paquet de dollars. Ce n'était pas la première fois que je rencontrais un fantôme de mon passé. Un ex tout du moins mais cette fois-ci était bien différente. En même temps il fallait dire que je les avais fait tous souffrir d'une manière ou d'une autre en m'en rendant compte évidemment mais sans jamais vraiment avoir peser les conséquences de mes actes. C'était ça le problème avec la bulle dans laquelle j'étais enfermée. Soit j'essayais de tout faire pour que mes parents d'idolâtre comme le public et que je passe pour l'enfant modèle qu'ils auraient aimé avoir, soit dès que je n'étais plus sous leur coupe, je me mettais à tester mes limites sans aucune vergogne et surtout, sans aucune conscience des choses biens ou mal. J'avais bien trop vécu dans mon monde où tout m'étais dû que les conséquences de mes actes étaient divisés par mille par rapport à la plupart des gens normaux. Voila pourquoi pour ce qui concernait Roméo, j'avais troqué notre relation pour une avec un homme marié. A ce moment-là évidemment, nous n'étions plus ensembles et pourtant il attendait à ce que ce soit de nouveau le cas une fois que j'aurais atterit en Australie. Il y avait eu ensuite Lucas que j'avais trompé évidemment. Comme une pauvre fille égoïste qui ne voit pas le mal qu'elle peut faire autour d'elle puisqu'on ne lui a jamais réellement appris ce que signifiait les relations avec les autres. une enfant sur un terrain de jeu. C'était un peu ça en faîtes et chaque pion que j'avançais c'était une personne que je prenais le risque de blesser malgré moi. Aucune conscience, aucun sens des responsabilités et de ce que pouvais ressentir réellement les gens. Pour Xavier, ça avait été exactement la même chose. Je savais que j'allais lui faire du mal. Je m'en étais fait aussi d'ailleurs mais j'avais fait mine d'oublier rapidement et de sourire. Car faire semblant que tout allait toujours bien était tellement une habitude que j'en venais à me tromper moi-même. C'était comme ça que je passais sur les sentiments "normaux". Je ne connaissais rien à la vie. J'avais beau avoir tout ce que voulait tout le monde, j'étais une inconsciente pour tout. Me retrouver à Berkeley, dans la vraie vie m'avait appris plusieurs leçons que je n'étais pas prête d'oublier. C'était lâcher une gamine venant du monde des bisounours dans la fausse aux lions. Forcément, ça faisait rapidement grandir malgré mon envie irrépressible de revenir sur les devants des projecteurs, là où je savais que tout le monde serait à mes petits soins. Non, on n'y était plus. Dorénavant c'était la réalité et la réalité était que le jeune homme avait l'air décidé à discuter. Je le sentais et le voyais. Je n'étais plus au début de mon arrivée à Berkeley là où je pouvais encore excuser ma naïveté par le fait que les vrais relations humaines étaient toutes nouvelles pour moi. Je commençais vite à prendre le pli et à comprendre que les gens ne pensent pas forcément ce que leurs paroles montrent. Il suffisait simplement que tu me regardes ... Je ne pus d'ailleurs m'empêcher de détourner mon regard du sien. Cette parole était trop intime, trop précieuse, d'une autre époque. Je n'avais pas le droit de continuer sur ce sujet alors que c'était moi qui avait mis un terme à notre relation. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de dire que c'était vrai et que, lorsque je regardais ses mêmes yeux qui me perdais sans cesse, j'y décelais une force incroyable, un charisme à tout épreuve et une envie limite malsaine à me détourner d'un chemin qu'à l'époque, je n'aurais jamais pu emprunter malgré mes nombreuses frasques couvertes par mes parents avant que la presse ne l'apprenne. Je le vis s'appuyer contre l'arbre derrière nous et sa question retentit dans ma tête comme une sonnette d'alarme. D'un côté, je me sentais mieux. J'avais toujours été de celle qui détestait les problèmes et aimaient les résoudre avec toutes les personnes que j'aimais ou avais aimé. Peu importe. En arrivant à Berkeley, j'avais découvert que c'était peine perdu. Ici, les gens tu les aimes ou tu les aimes pas. Point barre. Pas de discution, on laisse traîner les problèmes et ça va de soit. J'aimais me dire qu'avec lui et même après tant de temps, il savait qu'un problème qui durait depuis tant longtemps valait la peine qu'on en parle. Parce qu'à l'époque, ça montre que je n'étais tout simplement pas prête. Ce n'était peut-être pas la réponse qu'il attendait et pourtant, c'était celle que je lui servais pendant que je me tournais vers lui, mon regard plongé dorénavant dans le sien comme pour montrer la franchise de mes paroles. Tu sais, avec le recul, je m'aperçois que ce n'était peut-être pas le moment. Je pense qu'il y a une raison pour tout et que, si ça n'avait pas été là, ça aurait été un autre jour où je t'aurais peut-être blessé bien plus... Voila que je lui disais mes pensées les plus intimes sur cette histoire alors même que les années avaient coulé une à une. Pourtant je n'avais rien oublié de la saveur de ses lèvres. Mais je suis désolée. A cette époque, que ce soit pour toi et pour tout le reste, je me pliais toujours à ce qu'ils me disaient. Sans retenu. Sans eux je n'étais rien. Qu'une belle blonde de plus. Aujourd'hui que je vois les choses d'un oeil extérieur, je me dis que je n'aurais pas dû mettre fin comme ça à notre relation. Mais c'est trop tard. Je lui souris. Oui, on aurait pu vivre sûrement encore beaucoup de choses mais aujourd'hui, de l'eau avait coulé sous les ponts. Je lui souris espérant qu'il accepte mes quelques remarques craintives. Dis moi, tu es toujours attiré par les jolies blondes ? Voila que d'une manière détournée, je lui demandais s'il avait quelqu'un. J'avais peut-être mis fin à notre histoire mais ce n'était pas pour autant que je ne m'interessais pas à ce qu'il était devenu !
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