the great escape
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“I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.”

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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyLun 24 Nov - 21:39


A LONG TIME AGO THEY WERE FRIENDS . . .  
“In the moment when I truly understand my enemy, understand him well enough to defeat him, then in that very moment I also love him. I think it’s impossible to really understand somebody, what they want, what they believe, and not love them the way they love themselves. And then, in that very moment when I love them.... I destroy them.” Orson Scott Card, Ender's Game for Ellie & Edison

7 000 + 1er rp :mimi: :mimi: :plop: :plop:
Il claque son livre en le refermant et le range parmi les rayons où il l'a pris. Rien de bien intéressant à l'intérieur de ce livre, mais ce n'est guère étonnant puisqu'Edison a lu ce livre il y a déjà deux ans, durant sa première année. Il lui était déjà impossible de se contenter des livres qu'il avait à lire pour les cours. Il lui en fallait plus, toujours plus, et sans jamais arrivé à satiété, Edison enchaînait les livres, enfermé dans la bibliothèque universitaire. Elle était son refuge, l'endroit où il se sentait suffisamment en sécurité et à l'abri des regards un peu trop curieux. Les faits avaient beau se passer des années auparavant, l'affaire revenait régulièrement sur le tapis, quand un nouveau fait venait disculper ou accabler son père. Comme si ce dernier n'en avait pas suffisant bavé, pour qu'en plus, les médias s'acharnent encore sur lui, quatre ans après le scandale. Ces gens n'ont aucune considération pour la vie humaine, et ne se doute pas des dégâts qu'ils peuvent causer. Edison fait parti des dommages collatéraux, de ceux qui voient leur vie basculer en un instant, en un claquement de doigt. Il l'a bien compris, sa vie ne sera plus jamais comme il l'a connu. Adieu le strass et les paillettes, la vie d'opulence et de richesse. C'est une page qui s'est tournée il y a de ça quatre ans, et cela lui manque terriblement. Son petit confort, il y tient plus que tout. Avoir été habitué à des draps de soie et de satin toute sa vie et se retrouver avec des draps en coton fut l'un des plus grands chocs de sa vie. Heureusement pour lui, son voyage humanitaire lui a permis de passer outre ça et d'arriver à surmonter certains manques liés à sa richesse passée. Finalement, cet éloignement à l'époque fut la meilleure chose qu'il ait pu faire. Partir à l'Université pile après le scandale? Cela aurait été du suicide pur et simple. Non, Edison avait pris la meilleure des décisions, même si cela lui avait coûté sa relation avec Théa. Cette relation était par ailleurs vouée à l'échec ou du moins à un chemin semé d'embuche à cause de ses fiançailles avec Ellie. Mais par amour pour Théa, Edison aurait été prêt à tout, même à renier sa famille, qui pourtant compte énormément à ses yeux. Qu'importe, tout cela est du passé, et une chose qu'a appris le jeune homme, c'est qu'il ne sert à rien de vivre dans le passé et de le ressasser. Ses pas le mènent vers la rangée à laquelle correspond son livre. Avec un soin presque médical, il range ce livre à sa place et change de rangée pour en attraper un autre. Au moment où il s'empare du livre, il sent une force attirée le livre dans l'autre sens. Qu'est-ce que … Il tire d'un grand coup, ayant, semble-t-il plus de force que l'autre personne puisqu'il parvient à s'emparer du livre. Un visage se dessine de l'autre côté de la rangée, un visage loin de lui être inconnu, un visage qu'il ne connait que trop bien et qui l'a suivi toute sa vie depuis son enfance. Ellie Grimaldi-Caldeira. What the Hell ! Qu'est-ce qu'elle fout là ?! L'université est certes immense et remplie de milliers d'étudiants, mais si son ex-fiancée avait été présente à Berkeley, il l'aurait su, lui qui entame sa troisième année au sein de la grande Berkeley. Il faut croire qu'elle pense la même chose de lui puisque l'un comme l'autre semble prendre la direction pour se rejoindre. « Qu'est-ce que tu fous là toi ? T'as pas d'autres vies à briser ? » qu'il lui lâche sans vergogne. Dieu sait qu'auparavant, Ellie et Edison étaient comme les deux doigts de la main. Destinés à se marier et à passer le reste de leur vie ensemble, ces deux là s'aimaient profondément, mais d'un amour amical, presque fraternel. Si bien sur ils avaient du réellement se marier, ils seraient parvenus à transformer ses sentiments en autre chose. Mais dès l'adolescence, une chose fut claire pour eux. Ils voulaient pouvoir choisir la personne avec qui ils passeraient le reste de leur vie. Aussi, ils avaient échaffaudés bon nombre de plans pour trouver des solutions d'échappatoire, ou même lorsqu'ils se trouvaient ensemble et qu'ils avaient un copain ou une copine, chacun couvrait l'autre pour que les parents n'apprennent rien de tout ça. Ces deux là étaient destinés à de grandes choses ensemble, ils le savaient. S'unir était le rêve de leur parents, mais eux avaient en tête d'autres rêves, d'autres désirs, bien que tous impliquaient l'autre. Mais voilà. Edison ne jouissait guère d'une bonne réputation, lui d'ordinaire bad boy, connard, avec une honnêteté un peu trop poussé. Et c'est cette réputation, qui lors du scandale, les a poussé à la rupture. Les parents d'Ellie ne voulant plus aucun rapport avec les Allen de Sully, avaient rompu les fiançailles, tout en montant la tête d'Ellie contre lui, retournant le comportement d'Edison qui jadis la faisait tant rire. Du jour au lendemain, en plus de perdre sa réputation et une famille heureuse, Edison avait perdu son amie de toujours, celle qu'il considérait comme une sœur. Un monde écroulé en un instant. « T'as qu'à rameuter les paparazzis et autres médias pour leur dire que je suis là, je suis sur que ça plairait à ta chère môman. » Plus rien à foutre d'un certain respect envers son ancienne belle mère. Tout cela est parti en fumée, des foutaises, un passé bien lointain pour le jeune homme, qui n'a plus aucun respect envers cette famille, envers cette jeune femme.
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Ness Glaswell
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyDim 7 Déc - 10:52

“ Le temps sépare plus qu'il ne répare ”

Le mois de décembre. Celui tant redouté par des centaines d'étudiants. La période des premiers examens de l'année, peut-être les plus importants. Tous les étudiants deviennent anxieux, stressés durant cette période. La bibliothèque ne désemplit pas d'élèves révisant leurs partiels avec grand intérêt. Ou du moins pour certains. Des piliers de livres s'entassent sur les tables. Le silence est de mise. Seules le bruit des mines de crayons frottant le papier s'élèvent dans la salle. Ellie ne déroge pas à la règle des révisions. Depuis quelques heures maintenant, elle bûche sur ses cours de psychologie. Elle rédige ses fiches de révisions, lit des manuels, soupire de lassitude, se frotte la tête, laisse divaguer ses yeux dans la pièce quand elle en a marre. Ellie aimerait être en vacances et pouvoir rentrer chez elle, en France, à Monaco. Sa maison – ou au moins le palais – lui manque. Sa famille lui manque. Elle souhaiterait profiter de ses frères, de son neveu qu'elle chérit par-dessus tout. Il aura un an le 24 décembre et elle n'est pas sur de pouvoir assister à sa première bougie soufflée. Elle n'est pas certaine de rentrer pour les fêtes de noël. Non pas que ce soit une question financière, Ellie est une princesse, elle ne manque pas d'argent. Mais des conditions météorologiques désastreuses pourraient contrer ses plans. Et puis elle ne veut pas laisser Maxim tout seul à San Francisco aussi. Noël est une fête familiale. Il n'est pas permis de la fêter seul. Ca non. Ellie se lève et se dirige vers un rayon de livres. Il lui manque un manuel pour poursuivre sa lancée dans ses révisions. La jeune femme laisse parcourir son regard sur les différents manuscrits jonchant l'étagère jusqu'à ce que son attention soit captée par le manuel parfait pour ses recherches. Elle pose sa main dessus, prête à le capturer lorsqu'elle sent une pression de l'autre côté du bouquin. Elle le lâche, laissant tout le loisir à l'autre personne de s'en emparer. Et quelle ne fut pas sa surprise quand le visage d'Edison se dessine devant elle. Les deux jeunes gens ne perdent pas de temps et se rejoignent au bout de l'allée. Et comme elle s'en doutait un peu, Edison ne tarde pas à lui cracher son venin au visage. Charmant. « Bonjour à toi aussi Edison » réplique-t-elle, d'une voix calme et assurée. Elle surprise de se retrouver face à lui. Et triste aussi quelque peu. Triste du ton qu'il emploie avec elle lorsqu'elle se remémore leurs souvenirs d'antan. Il faisait parti de ses meilleurs amis. Ils ont grandi ensemble, étaient même destinés à se marier et Ellie n'aurait rêver meilleur mari qu'Edison. Mais voilà la vie en a décidé autrement et a séparé leurs chemins. Ou du moins, c'est plutôt Ellie qui a tourné le dos à son ami de toujours lorsque le scandale de sa famille a éclaté. Sa mère lui a suffisamment bourré le crâne pour lui faire croire qu'Edison n'était pas un gars bien. Et elle a fini par y croire elle aussi. Malheureusement. Et quelle ne fut pas l'erreur de la française. Mais il y a fallu du temps pour le comprendre. Et elle ne l'a toujours pas admis. Il est dur de savoir se remettre en question et accepter ses erreurs. « Et ne me mêle pas au scandale de ta famille s'il te plait. C'est ton père qui a brisé ta vie, pas moi » précise-t-elle. Il ne manque pas de culot qu'elle se dit. Elle veut bien songer qu'il n'est pas des plus heureux de la voir, mais de là à la désigner responsable de son malheur, il ne faut pas exagérer non plus. Ellie se prend les réflexions d'Edison en pleine gueule. Et ça lui fait mal. Parce qu'elle est sensible la française. Parfois un peu trop. Et elle ne comprend pas comment ils ont pu en arriver là. Enfin si, elle le sait. Mais elle ne peut pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur en détaillant le jeune homme. Les souvenirs la submergent. Elle tente de garder une certaine contenance face à l'agressivité d'Edison. « Cesse de prendre ce ton condescendant avec moi Edison. Les gens changent tu sais, et je ne suis plus cette petite fille naïve et influençable ». Du moins, plus depuis quelque temps. Depuis son agression. Cet épisode traumatisant l'a profondément marquée. Elle s'est peu à peu renfermée sur elle-même et est devenue plus méfiante, plus froide. Elle a décidé de ne plus se laisser faire maintenant et d'être plus forte. L'abattement qu'elle a ressentie après son agression a laissé place à un sentiment de colère. Elle n'est pas un objet qu'on peut manipuler comme on le souhaite et comme bien le faire entendre. « Et pourquoi me parle-tu si ma présence t'es aussi insupportable ? » quémande-t-elle, levant les yeux au ciel. Elle ne l'a pas forcé à lui adresser la parole. Loin de là. Alors qu'il aille s'en prendre  quelqu'un d'autre et qu'il lui fiche la paix. Pour de bon.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyLun 15 Déc - 17:17


A LONG TIME AGO THEY WERE FRIENDS . . .  
“In the moment when I truly understand my enemy, understand him well enough to defeat him, then in that very moment I also love him. I think it’s impossible to really understand somebody, what they want, what they believe, and not love them the way they love themselves. And then, in that very moment when I love them.... I destroy them.” Orson Scott Card, Ender's Game for Ellie & Edison

    Il est intraitable et exécrable  avec la jeune femme, et pourtant, il s'en contre fout comme de l'an quarante. Jadis c'était son amie, jadis elle était sa fiancée. Mais c'était avant, bien avant que tout change entre eux, que tout soit si compliqué, si influencé par leur famille, par des choses qui ne les concernaient même pas. Edison ne dit pas qu'il aurait désiré se marier avec Ellie, mais il aurait supporter ce mariage avec enthousiasme, serait même probablement tombé amoureux de la jeune femme. Cela n'aurait guère été une surprise après avoir grandi avec la jeune femme, après s'être vu à ses côtés toute son enfance. Mais le destin en a voulu autrement, ou plus précisément, leur parent en ont décidé autrement. Et à défaut de choisir la voix du cœur, la voix de l'amour, ils auraient pu rester des amis proches, les meilleurs amis du monde. Ils peuvent donc remercier leur chers parents, ou plus précisément les parents d'Ellie d'avoir voulu que tout soit autrement, différent. Mais Ellie aurait pu en décider autrement, aurait pu choisir d'aller contre l'avis de ses parents, de braver l'interdit et de choisir de garder Edison dans ses relations, dans ses amis. Mais il faut croire qu'Ellie ne voulait pas de ça et qu'elle souhaitait simplement tirer un trait sur toute cette histoire, n'étant pas prête à voir sa réputation entacher par le nom d'Allen de Sully. Voilà pourquoi le jeune homme est d'une amabilité atroce lorsqu'il croise la jeune femme. « Non, mon père a brisé sa vie à lui. N'accuse pas mon père pour les choix que tu as fait. C'est toi qui a décidé de me tourner le dos Ellie, ce n'est pas mon père qui m'a interdit de te voir. Nuance.  » Que les choses soient claires entre eux. Et surtout, qu'Ellie soit capable d'admettre ses tords. Son père est innocent et bien que ce ne soit toujours pas reconnu, il est hors de question pour lui d'entendre quelqu'un le blâmer pour autre chose, de le voir se faire accuser d'une énième chose. Ca non, il ne laissera pas ça se passer. Comme le suggère Ellie, Edison est condescendant avec elle et surtout agressif. Il ne peut pas s'en empêcher, sa colère prend le dessus, est plus forte que tout. Auparavant, Edison n'était que jeu et intelligence, connard et malin, aujourd'hui, son intelligence est toujours présente mais sa malice et la flamme qui l'habitait s'est envolée. Elle a simplement laissé place à quelque chose de plus fort, plus dur, une colère qui le ronge de l'intérieur depuis des mois, des années. Sa colère lui a tout pris, son premier amour Thea, son amour pour Nina, son amitié avec Ellie, ou plutôt non, sa colère est devenue ce qu'elle est en partie parce qu'Ellie n'a pas su le retenir quand elle aurait du, n'a pas su être l'amie qu'elle aurait du.  « Ah oui? Cela veut dire que tu arrêtes de voir à travers les yeux de ta mère et que tu prends enfin tes décisions par toi-même ? » Et voilà qu'Ellie pose une question des plus pertinentes à Edison, celle de comprendre pourquoi il lui parle alors qu'il est temps en colère contre elle. C'est une question logique et pourtant … La réponse coule de source, la réponse  est d'une évidence même. Il veut des réponses, il veut comprendre. Comprendre comment une jeune fille aussi intelligente q'Ellie a pu se laisser influencé de la sorte alors qu'elle a connu Edison toute sa vie. « Parce qu'aussi colérique que je puisse être, aussi agacé que je puisse paraître, je veux comprendre. Parce que tout ça, toute cette histoire n'a été pour moi qu'un immense tableau blanc sans aucune équation résolue. » Le côté intelligent et malin du jeune homme ressort en cet instant, au moment où il parle équation et logique. Et il fait comprendre à la jeune femme qu'il attend des explications de pieds fermes et non pas un semblant d'explication, un quelque chose idiot qui n'aurait aucune cohérence. La vérité, c'est tout ce qu'il souhaite réellement. Et connaissant son honnêteté presque maladive, une chose est sur, Edison ne s'arrêtera pas en si bon chemin. « C'est con Ellie, mais je me suis toujours dit que sous tes airs douce et naïve tu avais un côté rebelle, un côté batailleur, de conquérante qui t'empêcherait de te plier aux ordres de ta famille. Et généralement, je suis bon pour cerner les gens. Faut croire que je me suis simplement trompée avec toi, que j'ai fait les choses à l'envers ou que je n'étais pas assez bien pour toi, pas un suffisamment bon ami. » Encore une fois, le jeune homme a dit les choses, n'a pas menti, n'a pas caché ce qu'il ressentait. Chez lui, c'est à la fois une qualité et un défaut. Ne reste plus qu'à écouter la réponse d'Ellie, ce qu'elle a à dire pour sa défense.
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyDim 28 Déc - 23:21

“ Et puis un jour, le passé revient.
Il emboutit le présent. S'installe. Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.  ”

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Ellie ne sait pas vraiment comment se comporter face à un Edison imbuvable voir même agressif. Elle encaisse les coups et les mots durs les uns après les autres. Parce que de toute façon, elle n'est en mesure de faire que cela. Edison n'est pas à blâmer de réagir ainsi avec elle. Ellie en est consciente et c'est pourquoi elle ne bronche pas. Ses yeux tentent de reconnaître un Edison qui a bien changé et qui n'est plus celui qu'elle a connu enfant. A qui la faute ? A elle, au scandale de sa famille, à leur éloignement probablement. Si pendant plusieurs années Ellie a été aveuglée par le jugement de sa mère, jusqu'à douter de son amitié et de l'honnêteté de son ancien ami, aujourd'hui, elle aussi a beaucoup évolué. Depuis son accident d'avion – qui a failli lui coûté la vie – la française ne voit plus la vie de la même manière. Et elle a eu le temps de beaucoup penser à Edison, à leur enfance et ne peut s'empêcher d'être attristée d'une telle situation. Situation qu'elle a causé à trop vouloir l'amour de sa mère et à la croire délibérément. Mais au fond, Ellie n'a jamais vraiment cru qu'Edison pourrait être néfaste pour elle. Mais elle a du faire un choix. Qui a eu beaucoup de conséquences. « Je t'ai peut-être tourné le dos, mais ne va pas jusqu'à m'accuser d'avoir ruiné ta vie s'il te plait » dit-elle, le ton sec. Elle se met au même tandem qu'Edison, fini les sourires, seul une mine boudeuse, voir agacée habite leurs visages. Ellie veut bien être gentille et s'accuser de tous les maux – ou presque – mais elle ne laissera pas insinuer que c'est elle qui a brisé sa vie. Et puis quoi encore. Elle conçoit que de plus lui parler du jour au lendemain et l'éviter dans le moment le plus difficile de sa vie peut être dur à accepter, mais elle n'est pas responsable de l'échec qu'est sa vie. Elle comprend sa colère qui est légitime, qu'il puisse confondre tous ses sentiments et qu'il lui faille un coupable, mais la jeune femme a décidé de ne pas endosser ce rôle. Ellie a compris qu'il ne fallait pas tout mélanger lorsqu'elle accusait Roman d'être responsable de son accident d'avion. Non il lui a seulement brisé le cœur, ce n'est pas lui qui pilotait. Si elle a accepté cela, Edison doit être capable de le faire aussi. « J'ai toujours pris la plupart de mes décisions toute seule Edison. Mais tu le sais aussi bien que moi, avec le rang que nous avons, nos parents auront toujours une influence sur nous ». L'alpha replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille, sans pour autant vraiment regarder Edison. La preuve en est qu'elle n'attend plus l'approbation de ses parents pour mener sa vie puisqu'elle est ici, à Berkeley, entamant des études seule tandis que toute sa famille est à Monaco. La bataille fut compliquée pour leur faire accepter qu'Ellie s'en aille si loin. Mais maman Grimaldi a bien évidemment trouvé un arrangement qui lui convienne à elle aussi. Sa fille allait pouvoir étendre leur nom et leur titre jusqu'en Amérique. C'est pourquoi la française se doit d'assister à nombre de bals et de galas de charité en tout genre ici, à San Francisco. A son plus grand désarroi. « Bien que cette influence s'amoindrisse d'année en année » précise-t-elle, bien qu'elle sache que son interlocuteur restera crampé sur ses positions. Mais il ne la connait plus Ellie. Elle n'est plus la petite fille qu'elle était. Bien que certains traits de caractères persistent, Ellie a appris à un peu plus s'affirmer. Bien que l'exercice soit toujours laborieux face à ses parents qu'elle craint et redoute tant. « Tu n'as pas beaucoup cherché à la résoudre cette équation ». Une pointe d'amertume se fait sentir dans sa voix. Elle se rappelle très bien du moment où elle a commencé à instauré de la distance. Edison a tenté de comprendre quelques jours et puis il a bien vite lâché l'affaire et la monégasque  s'est forgée dans l'idée que le garçon ne l'appréciait pas autant cela et que leur amitié leur importait peu. Alors le fossé s'est encore plus creusé entre eux. « Arrête de dire ce genre de choses Edison. Tu as toujours été un excellent ami pour moi. Tu étais comme un frère pour moi. Mais il y a bien une chose sur laquelle tu ne t'es pas trompé. Je suis loin d'être une conquérante ou une rebelle ». Ellie est juste restée cette petite fille pleine de vie, mais qui ne sait pas dire non, surtout à ses parents. Dans une famille royale, la pression familiale est si forte qu'il est quasiment impossible de s'y dérober. Et maman Grimaldi a toujours eu une certaine influence sur sa fille, la manipulant comme bon lui semblait. Difficile à croire venant d'une mère, mais bien triste réalité. « Je t'ai tourné le dos parce que … » commence-t-elle, avant de se stopper net. « Parce que … rien. Tu ne comprendrais pas. Toi tu t'entends bien avec tes parents ». Un sous-entendu lâché qui en dit long. Persuadée de ne pas être comprise, Ellie n'ajoute rien. De toute façon, leurs vies ont été trop éloignées pour espérer être rapprochées un jour.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyDim 4 Jan - 0:56


A LONG TIME AGO THEY WERE FRIENDS . . .  
“In the moment when I truly understand my enemy, understand him well enough to defeat him, then in that very moment I also love him. I think it’s impossible to really understand somebody, what they want, what they believe, and not love them the way they love themselves. And then, in that very moment when I love them.... I destroy them.” Orson Scott Card, Ender's Game for Ellie & Edison


    « Je ne t'ai jamais accusé d'avoir ruiné ma vie, simplement de m'avoir tourné le dos et de m'avoir brisé en me lâchant, en te barrant de la manière la plus lâche possible. » C'est avec panache et force qu'il déclame ces quelques mots, au risque de se voir faire assassiner du regard par les étudiants cherchant à étudier calmement. C'est certain, avec Ellie et Edison dans la pièce, ils sont loin d'obtenir un minimum de calme. Le student reste à une certaine distance de la jeune femme, essayant d'obtenir un semblant de calme, de récupérer un souffle posé et réfléchi, pour ne pas avoir à s'emporter de la sorte. Mais qu'Ellie fasse passer cet abandon atroce derrière son rang de Grimaldi, de princesse de Monaco fait enrager Edison. Comment ose-t-elle? Jamais il n'aurait agit de la sorte, jamais il ne l'aurait lâché sous prétexte qu'il fallait le faire pour le bien de la famille. Il aurait envoyé balader sa famille face à cet ultimatum à la con. Il faut croire que les deux anciens fiancés sont loin d'avoir les mêmes pensées, la même façon de voir. « Avoir une influence sur nous ne veut pas dire devoir suivre absolument toutes leurs directives. La seule décision que tu aurais du prendre par toi-même est la seule que tu n'as pas prise. Décider de comment tu vas t'habiller au prochain gala ce n'est pas une grande décision, encore heureux que tu ais été capable de la prendre par toi-même. Moi je te parle de grandes décisions qui risquent de changer ta vie. En as-tu vraiment pris certaines par toi-même, allant contre tes parents? Ne me fais pas rire, on connait tous les deux la réponse je crois. » C'est presque en lui crachant en visage qu'il balance ces paroles-ci, en colère de voir qu'Ellie se cache derrière sa famille pour justifier ses décisions. Même lorsque la jeune femme lui déclare se détacher petit à petit de l'influence de ses parents, Edison n'a qu'une envie, ricaner tant il a l'impression qu'elle se fout un peu plus de lui. Il demande à voir, il demande à avoir une preuve de ce détachement, de l'éloignement avec sa famille parce que jusqu'à preuve du contraire, Ellie reste une fille à papa, une gosse de riche, une princesse en somme, qui reste fidèle à son rang et à tout ce que cela implique et exige. « Je t'ai écrit une lettre par semaine pendant les six premiers mois de mon voyage humanitaire Ellie. Une vingtaine de lettres, toutes restées sans réponse. Alors ne viens pas me dire que je n'ai pas cherché à résoudre cette équation Ellie parce que je vais finir par me mettre réellement en colère. » Et un Edison en colère, est un Edison auquel l'on a pas envie de se frotter. Ca le rend fou d'entendre la jeune femme parler ainsi alors qu'il s'est battu pour essayer d'obtenir une explication, un soutien de sa part. Tout est resté sourd, sans la moindre réponse, un soutien invisible pour une jeune femme qui se disait être son amie, sa moitié, et qui avait promis de rester à ses côtés quoiqu'il advienne. A la première difficulté, pouf, elle s'était envolée, sans vraiment réfléchir aux conséquences désastreuses que cela allait avoir. « Permet moi de remettre en doute ta parole et de ne pas te croire quand tu dis que j'ai été un frère pour toi. Car ma sœur je ne lui ai jamais tourné le dos quand elle a eu un problème, je l'ai toujours soutenu quoi qu'il arrive. Et on ne peut pas dire que tu ais agit de la sorte avec moi. » Sa petite sœur, il aurait pu la détester toute sa vie comme il l'a fait à sa naissance, mais il a fait le choix de l'aimer, de la prendre sous son aile et d'être le grand frère parfait, protecteur comme il se doit. Alors ça le fait doucement rire quand il entend les explications de la jeune femme. Ou plutôt ses non-explications puisqu'elle ose dire qu'il ne comprendrait pas. « Non vas y je t'écoute. Je t'ai dit que je voulais comprendre alors je t'écoute. Je suis toute ouïe. » Il a baissé d'un ton parce que les regards se sont fait plus insistants à mesure que sa voix montait plus haut. « J'ai tout mon temps Ellie, j'ai fini tous mes projets à rendre, je suis en avance sur mon programme, j'ai tout mon temps pour t'écouter alors vas y. » qu'il l'incite à parler d'un geste de la main. Il se demande quelle explication la jeune femme va bien pouvoir trouver parce qu'au fond, qu'importe sa relation avec sa famille, il ne voit pas comment cela pourrait justifier cette défection envers lui, cet abandon. « Et oui t'as raison, je m'entend avec mes parents. C'est vrai. J'ai mis un an et demi avant d'aller rendre visite à mon père en prison mais oui je m'entends bien avec eux tout à fait. » Il est à la fois honnête et ironique parce qu'au fond c'est vrai. Oui il s'entend avec ses parents, il est proche d'eux bien évidemment. Mais en même temps, tout cela a été compliqué pour Edison qui a eu du mal à accepter l'emprisonnement de son père. Tout n'est pas aussi rose que ce qui y parait …
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyMar 13 Jan - 22:40

“ Les souvenirs sont parfois comme ces photographies blanchies par le temps,
dont les détails ressurgissent à la faveur d'un certain éclairage. ”
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Si Ellie était parvenue à garder son calme jusqu'à maintenant, petit à petit sa patience s'effritait face à un Edison plus qu'hostile. Sa déferlante d'accusations la poussait à bout petit à petit. Ellie voulait bien se voir accabler de tous les maux, ou presque. Il y avait des limites à ne pas dépasser et elle craignait que son ancien ami le fasse. Elle tentait de reconnaître celui qu'elle avait connu lorsqu'ils n'étaient encore que des enfants, mais force était de constater qu'Edison n'était plus le même. Du moins, plus celui qu'elle avait connu. A quoi s'attendait-elle après tout ? « Ah ouais ? Rappelle toi la toute première question que tu m'as posé quand tu m'as vu tout à l'heure. Tu racontes et tu tournes mes réponses comme elles t'arrangent depuis le début de notre conversation Edison » railla-t-elle, plus sur d'elle que jamais. Elle n'avait pas l'intention de se laisser détruire de la sorte et comptait bien riposter et défendre sa petite peau. Son cœur se serrait face à toute l'animosité d'Edison, mais elle n'allait pas laisser la culpabilité et la tristesse de les voir se déchirer ainsi permettre à Edison de l'écraser de la sorte. « Et qu'est-ce que t'en sais Edison ?!!!!! Hein ! Tu crois me connaître, tu crois tout savoir sur moi mais ça fait des années qu'on ne se parle plus et tu ne sais pas tout ce que j'ai traversé ! Alors garde tes remarques condescendantes pour toi et arrête de me juger » s'exclama-t-elle, les bras écartées et les larmes sur le point de se manifester. Edison ne savait pas pour son accident, son histoire d'amour avec Roman Da Russo que ses parents avaient tenté d'empêcher. Il n'avait pas idée de la peine qu'avait ressenti Ellie à son réveil après son accident d'avion, quand ses frères lui avaient avoué être les seuls de leur famille à être venue la voir. Il ne pouvait pas imaginer la peine qu'avait ressenti Ellie à ce moment-là. Elle en avait assez qu'il se croit au-dessus d'elle, à faire celui qui la connaissait mieux que quiconque alors qu'il n'avait pas assisté à un tiers des événements de sa vie. Et puis, le jugement était tellement facile. Et si mesquin. « Comment tu voulais que je réponde à des lettres que je n'ai jamais reçu ?! J'en n'ai jamais vu une seules de tes sois-disant lettres ». Ellie ne comprenait pas. Elle dévisageait Edison avec un regard d'incompréhension. En mode qu'est-ce que tu me racontes comme connerie encore ? Elle tenta de se rappeler de ces fameuses lettres, mais elle en était certaine, jamais Edison ne lui avait écrit. Ou alors … Ou alors était-ce encore un coup de ses parents ? Comme quand sa mère l'avait éloigné de Caleb en lui cachant toutes les lettres qu'il lui écrivait. N'étant pas sure de cette hypothèse, Ellie préférait d'abord la vérifier avant d'en parler à Edison. Si il souhaitait la croire à ce moment-là évidemment, puisque pour l'instant, il semblait parti dans une toute autre optique. « Et bien remets ma parole en doute alors. De toute façon quoi que je dise, tu ne croiras jamais en ma sincérité ». Ellie s'irrita quelque peu. Ses sourcils se froncèrent et elle soupira d'agacement devant un Edison plus désagréable que jamais. Cette conversation commençait à tourner en rond et au fond aucun des deux n'étaient prêts à écouter l'autre. « Non laisse tomber Edison. C'est pas le genre de conversation à avoir entre deux étagères, avec quelqu'un qui n'est pas prêt à m'écouter » dit-elle, pour confirmer ses pensées et les exposer à Edison. Autant se rendre à l'évidence, ce n'était pas le moment opportun pour une confrontation. Personne ne voulait admettre ses torts ni entendre les doléances de l'autre. Chacun restait dans sa position. Et Ellie, ça commençait à l'énerver de parler dans le vent et de se justifier à un véritable mur. Et puis ça lui tordait un peu le cœur aussi toute cette histoire. « Je m'en vais, je te laisse à tes occupations » conclut-elle, laissant paraître son abattement. Elle ramassa son sac avec ses affaires et tourna le dos à Edison, commençait à s'éloigner. Quoi dire de plus ? Il la détestait, c'était évident. Ellie fit quelques pas, avant de se retourner à nouveau brusquement vers le jeune homme qui s'éloignait lui aussi. « Edison ! » l'apostropha-t-elle pour attirer son attention. « Malgré le fait que tu me détestes, moi j'ai été contente de te revoir » ajouta-t-elle, ponctuant ses paroles d'un léger haussement d'épaules. Elle fixa le regard de son ancien fiancé, ami, bref, pour tenter de lui faire part de la sincérité de ses paroles. Pendant toutes ces années, elle n'avait jamais cessé de penser à lui. Mais maintenant, il était trop tard pour rattraper le temps perdu. Le mal était fait et l'éloignement d'Ellie avait causé trop de dégâts. Dégâts irréparables.
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” “I know enough to know that no woman should ever marry a man who hated his mother.” EmptyDim 18 Jan - 22:55


A LONG TIME AGO THEY WERE FRIENDS . . .  
“In the moment when I truly understand my enemy, understand him well enough to defeat him, then in that very moment I also love him. I think it’s impossible to really understand somebody, what they want, what they believe, and not love them the way they love themselves. And then, in that very moment when I love them.... I destroy them.” Orson Scott Card, Ender's Game for Ellie & Edison

    La situation semble tellement désespérée pour le jeune homme qu'il en finirait presque par perdre ses mots. C'est la colère qui parle pour lui, le sentiment le plus fort qui ressort chez lui, le sentiment prédominant dans son caractère depuis quelques années. Mais aux côtés de celle qui fut jadis sa fiancé, la colère s'efface pour laisser part à la rage. Un sentiment tellement plus fort qui montre à quel point tout ce qu'elle est capable de lui dire la touche. « J'ai parlé de briser des vies, pas d'en ruiner. Et crois moi, ce sont deux choses différentes. » Si cela était possible, de la fumée sortirait de ses oreilles tant il est en colère et furax. Et les réponses de la jeune femme n'ont guère un effet pour l'aider à se calmer. A croire qu'Ellie sait exactement quoi dire et quoi faire pour l'agacer encore plus. « Et la faute à qui si je ne te connais plus? Si je ne sais pas ce que tu as vécu? Je suis condescendant parce que ce que j'ai vécu m'a rendu ainsi. Et si ça te convient pas, c'est pareil je m'en contrefous.» C'est dit, c'est fait, ce n'est plus à faire. Elle a peut-être vécu beaucoup de choses pendant ces quatre dernières années, peut-être des choses atroces. Mais elle n'a aucun droit de le blâmer de ne rien savoir, aucun. Parce que la seule fautive pour ça, c'est elle. Elle qui a coupé les ponts, qui a refusé de garder contact, de le soutenir, de répondre à ses lettres. Elle et elle seule. Alors il n'acceptera pas de l'entendre lui parler ainsi et surtout de l'insulter de la sorte. Alors l'entendre dire qu'elle n'a jamais reçu de lettre alors qu'il lui en a envoyé des dizaines, si ce n'est des centaines, dieu que ça le rend fou. « Bah tiens, c'est facile de parler de soi-disant lettre. Tu sais aussi bien que moi que je ne mens pas, que je ne mens jamais. Alors quand je te dis que je t'ai écrit. Ca ne sert à rien que tu crois à un mensonge. » Evidemment, qu'elle ne peut pas nier ce qu'il dit. Après tout, Edison a toujours été d'une honnêteté à pâlir d'envie. Aucun mensonge ne sort de sa bouche. Quand on lui demande de garder un secret et qu'il se retrouve dans une position qui le forcerait à mentir, Edison préfère fuir et s'éloigner plutôt que de prendre le risque de mentir. Et ça, Ellie le sait très bien. Pourtant elle se plaint contre lui, s'amuse à dire qu'il ne sait rien de sa vie. Alors il essaie de lui dire, de lui tendre une perche de comprendre, puisque ça semble être si important pour la jeune femme. Mais comme à son habitude, elle n'écoute pas, refuse le dialogue. Pourtant, il était un peu plus calme dans ses paroles, beaucoup plus modéré. Ca ne semble pas être suffisant pour elle qui se mettrait presque dans tous ses états, expliquant que cette conversation est bien trop importante pour être tenue dans un lieu comme celui-ci. Et plus important, elle a l'impression que son ancien ami n'est pas prêt à l'écouter alors que soyons honnête, il a tout fait pour essayer de lui montrer qu'il était calme et à l'écoute. S'en est triste d'arriver à de telles extrémités. C'est ainsi que la jeune femme prends ses affaires et lui tourne le dos, marchant d'un pas décidé, ferme. « T'as raison, la fuite ça te connait si bien… » qu'il la darde d'un regard dédaigneux. Il n'en revient pas de lui avoir tendu une main pour essayer de l'écouter et qu'elle n'ait pas pris la peine d'en profiter. Ce serait peut-être trop facile pour elle, de voir qu'après lui en avoir mis plein la tête, il est prêt à faire ce qu'elle demande tant, un peu d'écoute. Il ne sait pas de quoi elle a peur, pourquoi elle agit ainsi. Ca l'agace d'ailleurs. Parce que tout en la jeune femme est paradoxale, tout chez elle lui donne un mal de tête tant il y a de réflexions à avoir pour parvenir à la comprendre. Elle refuse de lui parler et pourtant lui déclare être contente de l'avoir revu. Quelle est la logique dans tout ça? « Je ne te déteste pas tu sais… Je ne te comprends juste pas et c'est ça le plus triste. Au revoir.» Et il laisse la jeune femme s'en allait, la regardant faire quelques pas vers l'extérieur, pour voir la silhouette s'éloigner dans la foule des élèves de Berkeley fuyant la bibliothèque qui ne va pas tarder à fermer. Finalement, elle redevient une étrangère parmi tous ces gens qu'il ne connait pas et qu'il ne veut pas connaître. C'est triste et ça ne va pas améliorer les choses entre eux. Peut-être parviendront-ils un jour à se mettre d'accord, à poser carte sur table, mais ce jour n'est pas encore arrivé. Trop de tensions, trop de difficultés à être posés et se parler calmement. Un jour peut-être …
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