Je profite du silence qui s'installe pour dévorer mon deuxième hot dog avec classe et élégance... naturellement. Je vais sans doute rallonger mon tour de vélo cet après-midi pour revenir à l'appartement, ça m'évitera de prendre du poids et de devenir gros et gras. Ca que je vais faire après ma thèse ? Je hoche la tête, c'est une bonne question... Je n'ai pas encore fini ma thèse et je devrais d'ailleurs peut-être changé de sujet car les seules personnes qui peuvent m'aider se trouvent à LA, NY ou Boston et comme elles ne semblent pas décidées à venir à moi ni faire l'effort d'ouvrir un compte skype et que je ne peux pas, moi-même me déplacer. Mon sujet A est un peu au point mort mais je bosse déjà sur d'autres chose juste comme ça... parce que ça m'occupe et que je n'aime pas rien faire. Il me suffit d'approfondir un peu, pendant quelques mois, cet été par exemple, nuit et jour, l'un de ses sujets et ma thèse sera pondue. Pour ce qui est de l'après-thèse, j'y ai bien sûr un peu réfléchis. Travailler dans le privé est assez compliqué lorsque l'on est spécialisé dans le nucléaire et que l'on ne veut pas aider l'Iran à obtenir l'arme nucléaire. «Je ne sais pas exactement. J'ai postulé pour bosser pour la NASA, c'est un peu un rêve de gosse mais j'ai des... obligations envers Berkeley et je ne peux pas m'éloigner de San Francisco. Le privé ne m'offre pas beaucoup d'opportunités puisque je suis spécialisé dans le nucléaire. Il y a toujours la recherche qui est passionnante mais avec les coupes budgétaires, c'est plus compliqué. J'espère juste que je pourrais faire quelque chose de bien avec mes connaissances.»
Je suis plus confiant que certaines personnes qui sont en passe de devenir docteur en philosophie. La science amène à beaucoup de chose et peut nous permettre de changer des choses, en bien ou en mal. Quoiqu'il en soit, le résultat de nos recherches a en générale un impact incroyable sur la vie de millions voire de milliards de personnes.
« Et vous m'avez dit que vous travailliez dans quel domaine ? » Bien sûr, il ne m'a pas bien précisé la nature de son travail l'autre soir, sinon je m'en souviendrais. Je me souviens surtout qu'il est professeur de commerce international et chef d'entreprise. Mais de quelle entreprise ?

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La question que je viens de lui poser n’est pas anodine. Bien sûr, j’allais avant tout éplucher son passé avant de prendre une quelconque décision, comme je le fais toujours, mais si je lui demande ce qu’il compte faire plus tard, c’est que j’ai une idée en tête. Une idée que je ne vais pas tarder à lui exposer, pour peu qu’il soit le profil que je recherche. Bosser pour la NASA ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il visait le top niveau. Bien. J’aime les ambitieux. Quoi d’autre ? Il veut …faire quelque chose de bien ? Sur ce point, nos opinions peuvent diverger. Nous verrons. La question qu’il me renvoie à son tour est la clé de tout. « Je ne vous l’ai pas dit. » énonçai-je avec un sourire énigmatique. Mis à part le professorat, lors de notre dernière rencontre, je m’étais fait le plus discret possible sur mon travail en tant que chef d’entreprise. Le moment était venu d’en parler, aujourd’hui. « Je suis le PDG de la O’Malley Incorporation. » En a-t-il déjà entendu parler ? J’ai en effet créé plusieurs micro sociétés aux quatre coins du globe. Mais enfin, à moins d’être dans le business ou d’apprécier les news people, il n’était sûrement pas plus au courant que le citoyen lambda. « Mon entreprise gère principalement les nouvelles technologies. » Pour les petits et moyens ménages, mais également pour les plus gros poissons. Un autre domaine que ma société gérait, et qui restait confidentiel depuis toujours : le nucléaire. Les armes chimiques et biochimiques, plus précisément. Non, je ne suis pas un revendeur. Je veux uniquement faire avancer la recherche. Des arguments que des associations prendraient en grippe au prétexte que pendant que certains créent des armes pour défendre leur mère patrie, d’autres en meurent. A chacun son partie, je ne suis pas ici pour juger. Ne le faîtes pas non plus. En attendant, avant de proposer un poste à responsabilités à Joe, j’avais besoin de m’assurer de deux ou trois petites choses encore. Même si j’aurai pu aisément le savoir après quelques recherches, je pense qu’il est préférable d’instaurer un climat de confiance dès le départ. « Parlez-moi un peu de vous, monsieur Riley. Etes-vous marié ? Des enfants, peut-être ? » Ne sait-on jamais. De nos jours, même les hommes mariés font fi de leurs épouses pour séduire un homme, ça s’est déjà vu. Et sa réponse m’apprendra davantage sur sa personnalité que toute autre question plus impersonnelle.

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Les nouvelles technologies, huh ? Intéressant, intéressant mais pas grand chose à voir avec ce en quoi je suis le meilleur. Bien sûr, j'avais étudié un peu d'électronique lorsque je m'intéressais à l'ingénierie mais ma véritable passion n'est ni les sciences de l'ingénieur, ni la chimie, ni même les maths mais bien la physique. Après, je suis bien plus doué que la moyenne des gens en génie électrique. Oui, j'arrive à changer une ampoule.
S je suis marié ? Vraiment ? Serait-il intéressé par mon corps de rêves et mon sourire digne d'un dessin animé humoristique... Non, ne nous faisons pas de fausses idées. Il semble sérieux et pas du tout en train de flirter. « Je ne suis pas marié non, je ne l'ai jamais été à vrai dire.» Et ne compte pas me marier non plus. Vu la famille de détraqués que j'ai, je ne pense pas qu'il soit vraiment sain que j'entre dans la vie de quelqu'un pour y rester.
« Et non, je n'ai pas d'enfants. Je n'ai plus de famille à vrai dire. » . Pas d'enfants que je sache mais je doute d'avoir semer des petits Riley. Bien sûr, on est jamais à l'abris d'un pépin mais ça m'étonnerait tout de même fort. Quant au reste de ma famille, je ne sais pas s'ils vivent toujours ou non. Je leur donne des nouvelles sans en attendre en retour. Non, la seule personne dont j'ai jamais été proche était ma soeur Siobhan et elle n'est plus. Je suis donc seul.
Par contre, je ne comprend pas pourquoi il me posait ces questions. Sans doute pour mieux me connaitre. Dés lors, il me parait tout à fait légitime de lui renvoyer le bébé : « Et vous ?».

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Surpris par une telle annonce – oui, il avait effectivement une plastique qui devait en faire rêver plus d’une… ou plus d’uns – je hausse un sourcil, tout en sirotant ma bouteille d’eau. Pas marié, et pas de famille donc. Prometteur. Non, ne croyez pas que j’ai un problème avec les pères de famille, ni les mères. Mais si j’ai appris une chose dans ce métier, c’est qu’un employé est trois fois plus productif lorsqu’il n’est pas obligé de changer des couches, de rentrer tôt dans l’après-midi ou arriver au travail en retard le matin, parce qu’il avait dû déposer sa marmaille à l’école, ou faire le rototo du petit dernier. Certains jugeront sans doute que je suis sans cœur. A cela, je ne répondrais qu’une seule chose : je suis un homme d’affaires, pas une baby-sitter, un conseiller matrimonial, ou le directeur d’un parc pour enfants. « Oh, je suis navré de l’apprendre. » Sur ce point, je dis vrai. Non, mes idées ne sont pas contradictoires. Je suis exaspéré par les parents en retard au boulot, certes, ce qui ne m’empêche pas de les estimer à leur juste valeur pour le travail parental qu’ils accomplissent tous les jours. Parce qu’être parent, il n’y a pas à dire, c’est le job le plus difficile qui soit, et je parle en connaissance de cause. Non, à vrai dire, je suis désolé d’apprendre qu’il n’ait plus de famille, parce que chez les Irlandais, les grandes familles ont toute leur importance. J’en sais quelque chose pour n’avoir été tout au long de mon enfance et une partie de mon adolescence, que l’enfant ‘sans maman’, et ‘sans papa’, après sa mort. Et dieu sait combien c’est difficile à vivre dans un pays emprunt de traditions familiales destinées aux familles nombreuses. « Et votre père ? » Il m’en avait parlé la fois dernière. Etait-il décédé ? Je me montrais curieux à son égard, et je m’attendais bien évidemment à ce qu’il me renvoie l’ascenseur. Quoique peu habitué à répondre sans mettre les points sur les ‘i’ au départ, pour faire comprendre à l’interrogateur que je n’en dirais pas plus que je le désirais, je convenais que dans le cas de Joe Riley, c’était légitime. Raison pour laquelle, je lui répondis avec franchise, sans apposer de conditions préalables. « Je n’ai jamais été marié. En couple, oui. Et je le suis toujours aujourd’hui, mais avec une femme différente. » Avait-il besoin de tous ces détails ? Sans doute que non. Mais je tenais par là à lui prouver ma confiance, afin qu’il en fasse de même de son côté. « Et je suis le père d’une fillette de 7 ans. »

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J'attend qu'il réponde à ma question avant de parler de mon père. A vrai dire, 'est surtout parce que je ne sais pas quoi dire. Simplifier en disant qu'il est décédé et en regardant au loin avec un air un peu triste ? (Il parait que je mens plutôt bien) Ou dire la vérité en disant que je suis un couard qui n'a pas le courage de filer son adresse à ses parents pour savoir s'ils sont en vie ou non. Leur mort m'affecterait complètement et me détruirait, je le sais. Pourtant, je suis aussi certain de ne jamais plus les revoir de ma vie et je n'ai jamais été très proche d'eux. Rien n'est logique et je n'ai peut-être pas envie de montrer ça à James, ma phobie de la mort des autres et du deuil.
James n'a jamais été marié. Etrange, je l'aurais bien vu la bague au doigt puis peut-être divorcé. Cependant, il sait ce qu'est la vie de couple visiblement, ce que je ne connaîtrai sans doute jamais puisque je laisse rarement quelqu'un s'approcher de moi assez longtemps. Je souris en entendant qu'il a une petite fille et l'imagine en père. James est quelqu'un qui a l'air assuré et doué en tout et je ne doute pas un instant qu'il doit être un bon père et avoir un minimum d'autorité !

Je décide d'opter pour l'honnêteté. C'est bien plus simple et si mes parents ne sont pas décédés -et il y a peu de chances qu'ils le soient puisque Siobhan a pris de leurs nouvelles il y a encore six mois- et que James apprend par la suite qu'ils sont vivants (je ne vois pas comment mais il est de Belfast aussi et les quartiers catholiques sont comme des petits villages où tout le monde sait tout) je n'aurais pas l'air très fin.« Mes parents, je sais pas, j'ai pas vraiment de nouvelles.» Je hoche la tête avec un air désolé. La famille est importante en Irlande mais chez moi, tout était étrange, presque malsain et j'espère juste que tout le monde est sain et sauf. Je fais en sorte qu'il le soit en gardant de bonnes relations avec la mafia irlandaise. Si j'ai passé tous ces mois en prison, c'est sans doute pour eux.
« Je commande un café, vous en voulez un ? C'est pour moi. »

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Je fronce aussitôt les sourcils après une telle annonce. Pas de nouvelles de ses parents ? Evidemment, la curiosité l’emporte et je me demande bien la raison qui peut pousser une famille à vivre ainsi scindée en deux. D’un côté, les enfants, de l’autre les parents. A moins qu’il ne s’agisse encore d’un revirement comme on en voit si souvent. Funeste ou juste malheureux. Moi-même n’avais pas eu une famille particulièrement heureuse. Mon père, je ne l’avais que trop peu connu pour en garder un souvenir impérissable. Quant à ma mère, ma foi, si elle vit encore, je n’avais jamais eu d’autres preuves de son existence que le seul fait que je sois sorti de son ventre. Un jour. Enfin, les choses commençaient à bouger. J’avais récemment eu vent d’une jeune femme qui pourrait bien être le chainon manquant. Mais je ne suis pas ici pour parler de ma vie familiale chaotique. « Je vous remercie, mais non. » Je lui souris, afin qu’il ne le prenne pas personnellement. « Je ne bois pas de café entre midi et deux. » A moins d’être sur les nerfs. Etrangement, le café avait toujours eu l’effet adverse sur moi que pour la plupart des individus ‘normaux’. Soit la raison pour laquelle je n’en buvais que lorsque j’étais surchargé de travail, ou pour calmer un stress trop important. « Est-ce par choix ? » Oui, je reviens à cette question. Parce qu’avant d’embaucher quelqu’un, je veux m’assurer que son passé n’est pas houleux. Que je peux lui faire confiance. Et pour un poste à responsabilités comme celui que je compte lui proposer très prochainement, que nous ayons suffisamment d’accroches pour être dispensés des mensonges que l’on sert habituellement aux ‘petits’ employés.

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Pas de café entre midi et deux ? Quelle drole d'idée ! Enfin beaucoup de personne n'apprécie pas vraiment un bon café bien noir ou d'autres sont tout à fait sur les nerfs après en avoir bu deux tasses. La caféine ne me fait que très peu d'effet, c'est plus psychologique qu'autre chose, seul l'adrénaline a le don de me mettre un coup de fouet mais si j'en bois c'est pour ce gout. Gout de brûlé qui rappelle le caramel, le feu mais aussi et surtout la Guinness. Parole de fils de brasseur de bière !
Je lève donc le bras pour commander un café en espérant que l'on me serve un café digne de ce nom et pas un jus de chaussette brûlant et allongé. Lorsque James me demande si je n'ai plus de nouvelles de ma famille volontairement, je manque de hausser les sourcils. Ces questions sont précises et son intérêt ne semble pas feint et pourtant je n'aime pas spécialement parlé de mon passé surtout de cette époque révolu de ma vie qui est bien derrière moi.
« Je... suppose que je pourrais avoir des nouvelles si j'en voulais mais nous n'avons jamais été très proches. Je connaissais bien plus mon oncle que mes parents même si je vivais chez eux... Enfin, vous voulez une cigarette ? Ca ne vous dérange pas si je fume ? Vous savez j'adore raconter ma vie mais je doute que ce soit très intéressant.»
Je souris en lui tendant un paquet de clope. Je viens de lui balancer deux mensonges plus gros que moi. Déjà je déteste raconter ma vie. Autant j'aime parler de choses et d'autres, d'actualité, de physique, de cinéma, de musique, d'histoire, de philosophie, de mécanique quantique même autant parler de moi me met mal à l'aise, c'est comme si je m'affaiblissais à chaque phrase et je ne résiste jamais très longtemps à la tentation de mentir sur un passé pas toujours très beau. Second mensonge, ma vie est intéressante et je suis persuadé qu'il a envie d'en savoir plus sur moi même si je ne comprend pas vraiment pourquoi.

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Je l’écoute avec attention, me versant dans une tasse réclamée après son café, un peu d’eau. L’eau était la meilleure boisson, si l’on en croit les scientifiques. Je devrais peut-être en boire plus souvent, plus que du café, ou de la bière irlandaise, quand ce n’était pas un bon scotch de chez Walker. « Non, merci. Et oui, je vous en prie. » Pour ma part, j’essayais d’arrêter. Parce que ça aussi, c’était mauvais pour la santé, et que le regard noir ou désespéré de ma fille en train de me faire une leçon de morale après avoir regardé un documentaire sur les effets dévastateurs de la nicotine avait eu raison du manque, à la longue. Que ne ferait-on pas pour ses enfants. Je souris, suite aux derniers mots de Joe. « En effet, j’ai failli m’endormir. » répliquai-je avec humour. Toutes les vies sont intéressantes pour peu que l’on puisse y trouver les points communs qui nous rendent si uniques et si ordinaires à la fois. Sortant un briquet de ma poche de veste – j’ai dû que j’essaie d’arrêter, pas que j’AI arrêté – je fais tourner la petite roue afin que la flamme qui en jaillit allume la cigarette de Joe. Gentleman jusqu’au bout du monde. « Bien, maintenant que j’en sais un peu plus sur vous, permettez-moi d’expliquer ce soudain intérêt. Pour commencer, sachez que je ne cherchais pas à me montrer indiscret par de telles questions sur votre vie privée. C’était la seule et meilleure façon de savoir à qui j’avais affaire. Un chef d’entreprise a besoin d’un minimum d’informations, avant d’engager un futur employé. » ajoutai-je avec sérieux. J’attendais d’abord de voir sa réaction, avant de poursuivre. Si ça se trouve, Joe n’était pas plus intéressé par un emploi au sein de mon entreprise que moi de la danse classique.  

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Je me penche vers lui et tire sur ma cigarette pour l'allumer. Voilà un non fumeur qui se trimballe toujours avec un briquet dans sa poche... On sait jamais, un feu de bois à amorcer ou quelque chose du genre, ou même prêter son feu comme il vient de le faire. Un briquet est une des choses qu'il est nécessaire d'avoir sur soi en permanence. Je m'éloigne un peu de la table pour fumer et apprécier ma cigarette. Si je vois juste, James est soit un ex-fumeur qui a gardé la manie de toujours avec un briquet sur lui, soit quelqu'un en train d'arrêter. Dans les deux cas de figures, la fumée lui donne sans doute envie de fumer, je vais donc éviter de lui souffler à la figure.
Les questions sur ma vie privée avaient donc un but. Je suis surpris d'entendre lequel mais flatté aussi. Je finis mon café et fronce légèrement le sourcils. Il a l'air totalement sérieux mais il ne reprendra pas et ne 'expliquera pas ce qu'il en est avant de savoir si je suis intéressé. C'est tout à fait normal. Mais je crains de ne pas comprendre ce qu'un expert en physique nucléaire peut faire dans une entreprise de nouvelles technologies. Cependant l'offre parait intéressante, James a 'air d'un homme plutôt aisé et sérieux, du genre à avoir une entreprise qui tient la route et qui paye bien ses employés. Deux choses que je recherche.
«Si vous pensez que ma formation serait intéressante pour votre entreprise, alors je suis intéressé à la seule condition que le poste à pourvoir soit à San Francisco.»
Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette en le regardant, attendant de comprendre pourquoi il serait intéressé par un docteur en physique nucléaire.

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