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Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha]

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MessageSujet: Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] EmptyJeu 24 Oct - 23:17


Sacha et Henri

▶ MULTIPLIER LES CONQUÊTES FÉMININES EST UN ART QUI S’APPREND. Les yeux rivés sur le paysage défilant à travers la vitre du taxi américain dans lequel il était assis, Henri laissait apparaître un visage fatigué. Entre les cours de droit à l’université et son téléphone lui rappelant les nombreux appels manqués de son paternel auquel il n’avait vraiment pas envie de parler, cette journée l’avait exaspéré au plus au point. Comme beaucoup l’affirmaient, il y avait des jours avec et des jours sans. Aujourd’hui n’avait pas besoin d’être qualifié, la réponse semblait plus qu’évidente. Le garçon retira sa cravate d’un geste vif accompagné d’un long soupir. De temps à autre, son rôle de futur héritier des Schoonmaker était éprouvant, détestable, absolument tout le contraire d’enviable. Tous les pauvres idiots du bas peuple susceptibles de convoiter sa situation ignoraient bien des choses. Grandir sans la présence d’un père, garder secrète la trahison d’une mère, subir les foudres d’un géniteur n’acceptant pas les choix adultes de son fils ne s’avérait pas facile à vivre. Parfois même, son cercle social l’étouffait. Aucune des réceptions privées auxquelles il était convié ne l’enchantait, aucune des discussions mondaines auxquelles il participait ne l’amusait, les amitiés ne se traduisaient que par d’innombrables pactes familiaux. L’argent pouvait bien paraître sécurisant, ce n’était qu’une chimère dissimulant un monde hostile. Berkeley n’était pas tant différente dans le fond avec toutes ses confréries mêlant alliances dangereuses et affrontements certains. Il en était conscient, partout où il irait durant le reste de sa vie, son environnement serait le même. Le plus fastidieux dans tout cela devait probablement être l’absence de sincérité et d’honnêteté. Sortant brutalement de ses pensées, l’étudiant glissa sa main dans sa poche pour en sortir son téléphone. Laissant glisser ses doigts sur les touches tactiles de l’appareil, il composa un rapide message qu’il envoya dans la foulée.

Citation :
Destinataire : Sacha F. Weiss

Si tu tiens toujours à apprendre l’art de conquérir les femmes, retrouve moi au Castro à 22h. Ne sois pas en retard, mon temps est précieux. H-

Il fourra ensuite son portable dans la poche d’où il l’avait sorti et regarda sa montre. 19h47. Le temps ne lui manquait pas pour se rendre dans l’un des clubs les plus branchés de San Francisco. Il n’avait pas choisi ce lieu par hasard, ce qui l’intéressait pour l’heure n’était autre que d’évaluer le potentiel de Sacha. Car s’il s’avérait être un rigolo, la tâche n’en serait que plus difficile et plus longue. A vrai dire, Henri ne se souvenait pas réellement de la raison qui l’avait poussé à aider ce garçon. Il était le méchant, celui qui prenait plus qu’il ne donnait, celui qu’on haïssait plus qu’on ne l’appréciait. Or cette fois, le jeune Schoonmaker n’avait rien demandé en retour. Cela viendrait sûrement plus tard… « Déposez-moi au Golden Gate Park. » annonça-t-il soudain au chauffeur. L’air de la ville avait tendance à l’oppresser ces derniers temps et le futur Gamma ne s’accordait pas suffisamment d’occasions de respirer l’oxygène moins pollué d’un espace vert. Quand le taxi arriva à destination, Henri pria le chauffeur de patienter un instant pour ne pas dire jusqu’à son retour quelques heures plus tard. En ce début de soirée, les températures n’étaient pas des plus chaudes mais ce détail n’avait pas de réelle importance pour l’étudiant si ce ne fut l’absence de demoiselles dénudées comme durant la période estivale. Lors de sa ballade, le brun croisa néanmoins un groupe de cavalières tout droit sorties du Bercut Equitation Field où beaucoup de ses camarades se rendaient pour monter à cheval dès que l’envie les prenait. Fidèle à son image de séducteur fier et hautain il leur décocha son plus beau sourire avant de reprendre sa route en direction de la voiture. « Bien, emmenez-moi au Castro, je suis attendu. » déclara-t-il après s’être soigneusement assis dans l’habitacle du taxi. Le voyage jusqu’au club ne fut pas long et dès son entrée dans l’établissement, Henri fut placé à l’une de ces tables VIP qu’il aimait tant. Ne pas être mélangé à la populace était quelque chose de primordial lorsque l’on était un héritier. 21h30. Le jeune homme avait encore une petite demi-heure devant lui avant de voir Sacha se dépatouiller avec des phrases de séduction toutes faites et ce dans le monde de la nuit. C’était bien plus dur lorsque brillait la lune, proies et prédateurs se trouvaient entremêlés et beaucoup partageaient le même objectif. « Heeeeeenri ! » Une rousse au décolleté plongeant venait de prendre place en face de lui, le tirant de sa rêverie. Ses atouts ainsi mis en valeur arrachèrent un sourire au jeune Schoonmaker dont le regard se figea un instant sur la si belle vue qui s’offrait à lui. « Maggie ! » la salua-t-il. Mais ses paroles n’eurent pas l’effet souhaité. La jeune femme fronça les sourcils, l’air contrarié. « Mary ! » rectifia-t-elle. Le rictus habillant les lèvres du garçon diminua sans pour autant s’effacer. Il ne se souvenait que très peu des prénoms des créatures qu’il mettait dans son lit. Après tout, il n’y avait que de maigres chances qu’il les revoit un jour et vu la façon dont avait débuté cette journée, le fait de retrouver celle-ci par pur hasard ne l’étonnait pas plus que ça. « Mary ! » se contenta-t-il de répéter d’un ton enjoué. Le visage de la belle sembla alors se radoucir et il en fut soulagé. Car l’expérience lui avait apprit qu’une femme contrariée pouvait s’avérer dangereuse, très dangereuse. La demoiselle à la chevelure de feu se rapprocha peu à peu de lui, jusqu’à faire courir ses doigts sur son torse tout en effleurant ses lèvres des siennes. Les événements qui prenaient alors une tournure plutôt intéressante prirent aussitôt fin lorsqu’un toussotement se fit entendre. Henri et Mary regardèrent alors dans la direction de cette personne inconnue qui les avait interrompus. Sacha. Le futur Gamma fit donc signe à Mary de s’éclipser, affichant une moue désolée. Puis son regard vînt se poser sur le Sigma. « On est ponctuel dis-moi. Soif d’apprendre ? » l’interrogea-t-il.
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MessageSujet: Re: Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] EmptyMer 30 Oct - 20:17

Les filles ? Un bug dans la matrice ? Une erreur aussi saugrenue qu’involontaire ? Je m’interrogeais. Henri ne faisait pas parti de ces benêts à écrire dans un langage texto ou à s’égarer dans des fautes aussi basiques. Pourquoi m’amuserais-je à conquérir des filles alors que je savais pertinemment que je désirais et épouserais CETTE fille pour lui faire une paire de mouflets adorables ? Stupide ? Moi ? Parce que je courais derrière la même fille depuis mes six ans ? Parce que je m’égarais dans un chemin qui gâcherait ma jeunesse ? Que nenni les enfants, c’était ceux qui courraient  après toutes les paires de jambes fuselées qui perdaient leur temps, ou se paumaient dans leur recherche. Je ne furetais pas la demoiselle. Je ne sentais que Violette !

Pourtant, l’invitation m’intrigua. D’abord, parce que Violette trônait au sommet de toutes les fleurs. Son regard perçant fusillait tout mauvais faux pas sauf les miens qu’elle ne prenait plus la peine de dénigrer. J’aurais pu faire le beau et agiter la queue pour avoir un susucre, elle me laisserait crever de faim et de ridicule. Violette. Je ne pensais qu’à elle, elle était ma maladie, la fille qui me rongeait depuis des années. Si je désirais atteindre le niveau suprême du mâle, ce n’était que pour deux raisons, plaire à mes parents et notamment mon père biologique et trouver grâce aux yeux de Violette.

Alors me voilà, jean, chemise et les converses qui trainent. Certes la tenue méritait d’être revue pour une plus classe, néanmoins, je n’avais pas d’argent de poche. Je suais entre les cours dans une petite cafétéria pour payer mes études, mon appartement et ma nourriture. Que voulez-vous ? Je ne rentrerai jamais dans cet endroit où Henri m’avait donné rendez vous. Ah si, finalement, j’entrais. Ils laissaient entrer véritablement n’importe qui ici, remarquais je lorsque mon regard glissa sur une demoiselle prête à rendre ses consommations sur les pieds d’un videur. Je bousculais la foule pour me faire une place sans réelle difficulté, avantage d’une carrure assez large. J’ignorais quelle patrimoine génétique m’offrait cette caractéristique mais elle était plutôt appréciable. Spectateur attentif aux déboires environnants, je ne réalisa qu’à contre temps que je me trouvais face à Henri et une sorte de pimbêche prête à lui dévorer la bouche et autres parties de son anatomie. Peut être qu’il était tant de mettre les voiles sous cet immense vent général. Déjà occupé ! Quel maitre cet Henri. Mais lorsqu’un homme toussota à mes côtés, lui je flanquais un petit coup de coude d’un air malicieux.

« T’as rien trouvé de mieux pour libérer une fille, toi ? »

Je riais doucement avant de lui adresser un clin d’œil taquin et de souffler à la demoiselle.

« Il sais pas articuler mais il vous demande une danse. »

Un poil culotté, j’avais l’air à l’aise. L’air ne faisant pas la musique, je flippais comme un débutant devant une partition de plus de deux notes. Seul mon désintérêt pour cette fille me permettait de rester toujours aussi avenant. Lorsque j’avais une idée derrière la tête, elle me creusait le ciboulot comme un vers s’attaquait à une pomme et des idées lubriques ne manquaient pas avec mon jeune âge et mon imagination débordante. Je vous assure, aucune fille ne désire bouffer une pomme pleine de vers, particulièrement si elle n’a pas l’air réellement mûre. Alors pourquoi les vers la dévoraient ils avec autant d’avidité ? Mais puisque la pomme ne tombait jamais loin du pommier et que mon père avait une sacré côte auprès de la gente féminine, j’avais mes chances. Je suis encore bien naïf penseront certains. Les femmes tournaient autour de mon père parce qu’il avait gagné en carrure, en stature, en aisance et en 0 sur son compte bancaire. Mais qu’importe, j’avais Henri pour maitre à présent.

« Soif, oui… » Soufflais je en regardant attentivement la tenue d’Henri.
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MessageSujet: Re: Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] EmptyLun 16 Déc - 2:04

corbeille
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MessageSujet: Re: Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] Multiplier les conquêtes féminines est un art qui s'apprend. [Pv Sacha] Empty

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