« Dîner au Sommet » {with Luc & Thomas}

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Qui aurait laissé présager que par une douce nuit d'automne, le 1532 rue James Lick Fwy allait enfin se réveillé. Vieil hôtel particulier du XVIIIème racheté depuis quelques semaines par le grand Charleston Scott. A la plus grande surprise de tout le monde donc, un grand banquet mondain fut organisé le 25 Novembre. L'adjectif "mondain" n'est certainement pas négligeable car vous verrez par vous même que c'est peut-être la seule caractéristique de ce dîner.
Étaient conviés à la soirée des promoteurs immobilier, la famille Scott au complet, les héritiers James sans omettre bien sur les trois mâles Johansten ... Il n'est donc pas nécessaire de vous faire un dessin, la soirée allait être aussi tendue et raffinée qu'explosive ! Faites vos réserves de petit poids, la bataille sera sanglante car dans le monde des requins et pingouin, la bataille ne se fait malheureusement pas comme dans une rue sombre d'une banlieue défavorisée, c'est l'argent et la rhétorique qui font de l'homme un homme et par conséquent un vainqueur.
Mesdames, mesdemoiselles, sortez vos talons, vos robes et vos fourrures, il fait froid, il fera chaud, il faudra consoler de beaux jeunes hommes ce soir je le crains !

Nous avons donc dit : Fourrures, robes, escarpins & diamants ! Et voici que s'engouffrent dans l'ascenseur la petite famille Scott James composée de Luc, Soukaïna et leurs deux adorables fils qui avaient tout l'air d'avoir bu un peu trop de biberon au somnifère ... Peuvent-ils réellement se taire et dormir pour toute une soirée ?!
Soukaïna parfaisait sa coiffure dans le miroir et ajouta un petit coup de rouge cendré sur ses lèvres et eu juste le temps de refermer le bouchon que les portes s'ouvrirent. Deux bonnes prirent en vitesse les jumeaux qu'elle montèrent un étage plus haut alors qu'on priait Soukaïna de retirer sa fourrure et Luc sa parka. Quel accueil ! On aurait presque dit que cet appartement ne comportait que des inconnus et pourtant, Charleston Scott arrivait avec un sourire étrangement radieux.
La soirée s'annonçait étrange mais enrichissante (utilisons un vocabulaire de circonstance ...)

Alors que Charleston serra avec une force et une fureur incroyable la main de Luc, il déposa une légère bise sur le front de sa fille. Une demie seconde plus tard, il la poussa -presque- un peu plus loin dans le grand salon déjà plein à craquer d'hommes d'affaires qu'elle ne connaissait pas. Seuls visages connus : Ceux des trois mâles Johansten dont nous parlions tout à l'heure. Rassurez-vous, ils étaient tous à des points opposés de la pièce. Allons, vous n'êtes pas sans savoir que Nick & Thomas se détestent ! Allons, soyez logiques ! Ils peuvent se trouver dans la même pièce, paraître chaleureux & civilisés mais ne croyez pas qu'ils vont discuter autour d'une coupe de champagne !!! Laissons ça aux faibles « Dîner au Sommet » {with Luc & Thomas} 828200

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En parlant de têtes connues, l'ascenseur qui avait eu le temps de faire un allé retour en dévoila deux autres. Deux demoiselles. L'une appréciée de la belle, l'autre nom : Haley Scott & Lola James. Qui a dit que Thomas & Nick étaient les deux seuls ennemis présents dans cette pièce ?! Soukaïna leva les yeux au ciel puis murmura à l'oreille de Luc :

« Si ta sœur fait quoi quoi que ce soit ce soir, je vais rapidement retrouver mes pulsions de femme enceinte ! Crois moi sur parole !

»

L'air de rien, elle fini par lui déposé une petite bise sur la joue ("mondain" est synonyme de "pudeur" mesdames, mesdemoiselles, messieurs ; sachez le !)
Soukaïna contrainte et forcée salua Lola en l'embrassant sur les deux joues avant de faire de même avec sa sœur. Elle lui prit la main et la tira un peu plus loin, prenant au passage deux coupes de champagne. Quelques rires échangés, des dizaines de salutations à des hommes qu'elle ne connaissait pas et voilà que sa sœur la quittait pour aller voir une amie ! T_T ..

La belle bu une seconde coupe de champagne avant de se faire interpeller par Mr Johansten qui la salua, remarqua avec stupeur qu'elle avait toujours la taille aussi fine même après avoir donné naissance à deux fils. "Du grand art" furent ses mots. Souriante mais commençant légèrement à s'ennuyer, la jeune fille l'écoutait parler alors qu'une horde de pingouin virent à leurs rencontre rajouter une dose de somnifère ...
Heureusement plus belle, une dizaine de minutes plus tard, Thomas s'excusant auprès de son père et de ses "amis" attira Soukaïna un peu loin d'heure.

« Tu sais que tu tombes à pic ! J'ai cru que ton père allait m'assomer avec ses histoires ... »

N'oubliez pas une chose mes amis, ce soir est une soirée particulière ! Couvrez vos arrières et faites des munitions - conseil qu'il vaux mieux répété pour le bien de votre arrière train ... -

{Ne me tuez pas, on avait besoin de faire une "mise en situation" « Dîner au Sommet » {with Luc & Thomas} 277800

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Invité

Quoi de mieux pour un vendredi soir qu'une petite soirée mondaine sur l'une des rues les plus hype de San Francisco ? Surtout lorsque cette dernière était organisée par le magnat des banques, j'ai nommé Charleston Scott lui-même... Une fortune personnelle estimée à 780 millions de dollars, plus de 500 banques dans le monde entier et un chiffre d'affaire tout les ans plus important que l'année passée... A part peut-être en ce temps de crise que semble connaître notre monde. Mais après tout, quelques clients ruinés et quelques employés sous-payés renvoyés sont bien le prix à payer pour atteindre des sommets, et encore, ce prix n'est pas très élevé, croyez-moi. Passons, car le plus important chez Mr Scott ne sont pas les chiffres, non, mais la famille -ou plutôt sa fille-... Car comme vous l'aurez compris, la jeune reine de Berkeley -autrement nommée Soukaïna- n'est autre que l'aînée de ce cher Charleston, c'est à dire l'héritière directe de tout cet empire. Oui, oui, Thomas ne choisit pas n'importe qui lorsqu'il s'agit de ses amis... C'est d'ailleurs un de maître-mot dans l'Upper West Side : Chose your friends... With golden hands.

La soirée battait son plein lorsque la limousine noire se garra devant l'imposante entrée de l'hôtel des Scott, un portier vint ouvrir la portière avec délicatesse et grande correction. John Johansten fut le premier à sortir de la voiture, il était sur la côte Ouest si peu souvent qu'il n'allait pas rater l'occasion de passer une soirée agréable avec son vieil ami des greens, Thomas le suivit de près et Nick lui emboita le pas. Les deux frères venaient de se disputer à propos des virements sur leurs comptes personels... En effet, leur père n'avait pas viré la même somme sur les deux comptes et au final Nick se retrouvait avec 105 546 dollars de plus que son frère. Comme vous pouvez vous en douter, cela n'a pas beaucoup plu à Thomas... Ah je vous jure, ces pauvres riches garçons, prêts à se battre pour une baguette de pain !
Lorsque la petite famille sortit de l'ascenseur, deux valets se précipitèrent pour prendre leurs manteaux et un serveur leur offrit une coupe de champagne, histoire de bien commencer la soirée. Ce fut le dernier moment que ces trois Johansten passèrent ensemble durant la soirée, chacun vaquant à ses occupations : John se dirigea vers Charleston pour parler affaire, Nick retrouva un ami de collège qu'il n'avais pas vu depuis deux ans et Thomas... et bien, il se posa au bar -oh surprise-.

Cela faisait maintenant une heure et six coktails que Thomas était resté au même endroit... il suivait de loin un conversation "intense" entre son père et Soukaïna. D'après ce qu'il pouvait entendre, il la félicitait sur sa taille et sur la banque qu'elle gérait... Thomas aurait bien voulu sortir S. de cette situation plus qu'ennuyante mais il n'avait aucune envie de se retrouver près de son paternel... ! Il attendit donc un petit instant, que le vieux disparaisse de son champ de vision, pour aller saluer la belle brune et lui annoncer une nouvelle qui la ravirait à coup sûr.
Il lui glissa ces quelques mots à l'oreille, tandis qu'il arrivait derrière elle.

" Mademoiselle Scott... Que vous êtes élégante ce soir. "

La jeune femme sourit et les deux amis s'éloignèrent des fastes de la Cour. S. lança d'une voix soulagée que John avait faillit l'endormir sur place... Ce fut au tour de Thomas de sourire. En effet, son père pouvait parfois être un vrai somnifère.

" Oui je comprends... Heureusement qu'il n'est pas souvent à S.F car je crois que le dynamisme de cette ville en souffrirait... ! "

Thomas et Soukaïna étaient à présent dans l'ascenseur, ils avaient convenus qu'un salon serait plus approprié pour leur intimité... Et puis T. n'avait pas envie de mettre tout le Grand San Francisco au courant de ses talents d'acteur. Même s'ils n'allaient pas tarder à s'en rendre compte, étant donné que le film sortait à présent dans trois semaines.
Une mélodieuse clochette annonça qu'ils étaient arrivés à destination... Les deux jeunes gens sortirent de l'ascenseur et se posèrent sur un canapé, dans un des salons de l'hôtel particulier.

Que la richesse s'amuse et que coule le champagne... Mais vous savez très bien Upper West Sidders, qu'une soirée comme celle-ci ne se finit jamais telle qu'elle a commençé.

Invité

Une légère brise de vent soufflait dans cette nuit d’automne. Le silence qui d’habitude régnait en maître absolu à cette heure-ci dans la rue 1532 James Lick Fwy se voyait perturbé par une immense réception organisée en l’honneur du rachat d’un vieil hôtel du XVIIIème siècle par Charleston Scott. Bien évidemment, ce nom voulait signifier que tous les bourgeois de la ville étaient invités. Oui, cette soirée regroupait le gratin de la bourgeoisie au plus haut rang. Bien sur, lorsqu parlait de haute société, on parlait de véritables requins, prêt à se servir de n’importe quel geste, parole ou tic pour faire couler la personne concernée. Plus on était riche, plus on était respecté, mais cela n’était pas tout. Si on ne savait pas être le plus fourbe et le plus malin, il était clair que l’on ne faisait pas long feu. Cela ne pardonnait pas, celui qui n’était pas assez vigilent se faisait manger cru. Cette soirée à laquelle était conviée la famille James débordait de raffinement. La classe et l’élégance, tout en ayant une touche provocatrice constituaient le cocktail de la réussite dans ces endroits. Cet hôtel serait pour la plus grande partie remplit de promoteurs et autres personnes importantes dans le secteur de l’immobilier. Si les bourgeois étaient constitués de requins, les gens appartenant à l’immobilier étaient encore pires. Etre à leurs cotés étaient ce qu’il y avait de pire, les supporter pendant qu’il déblatérait sur des sujets qui n’intéressaient qu’eux étaient une torture. Néanmoins, dans ces soirées, il fallait feindre que l’on était joyeux et le plus heureux du monde.

Dans le majestueux bâtiment s’engouffra la famille James. Le père, Luke était habillé de manière classique, mais ses hauts contacts dans le domaine de la mode lui permettaient d’être classique à la mode. Smoking noir, chemise blanche et quelques bagues au doigt, il regarda autour de lui. Inutile de dire, qu’il se sentait assez mal à l’aise dans cet environnement, car il étai loin d’être comme tous ces gens se trouvant autour. Lui, était plus naturel, mais faisait semblant d’être comme la majorité. D’un œil vigilent, il regarda sa femme qui semblait être plus nerveuses que lui et ses magnifiques enfants qui eux étaient calmes, trop calmes. On aurait presque dit que Soukaïna leur avait fait prendre quelque chose pour qu’ils restent ainsi, car, comme il était dit plus haut, le moindre faux pas et une famille se retrouvait le centre des critiques les plus odieuses. C’était pour cette raison que Luc n’aimait point les soirées mondaines, car elles ne correspondaient absolument pas à sa famille. Heureusement, il n’avait pas eu l’occasion de se rendre à beaucoup de ces « réunions ».

Dans l’ascenseur, celle qu’il aimait se faisait plus belle encore que ce qu’elle était pendant que lui comptait les minutes et même les secondes. Lorsque la discrète cloche de l’ascenseur indiqua qu’ils étaient arrivés à l’appartement, deux employées se ruèrent immédiatement sur la famille pour les débarrasser de leurs vêtements, et malheureusement de leurs enfants aussi, tandis que servantes ôtaient la fourrure à Soukaïna et le parka à Luke, ce dernier adressa un sourire des plus tendres à ses deux garçons qui étaient emmenés à l’étage supérieur.

A peine le couple avait fait deux pas que Monsieur Charleston accourait vers eux pour les saluer. Luke ne fut pas étonné quand son beau père lui serre puissamment la main, il répliqua par un sourire, comme il savait si bien le faire. Une fois les salutations faites, le père de Soukaïna emmena ses deux importants invités dans le grand salon qui serait de pièce central. A ce moment précis, le cauchemar allait commencer. Parmi la multitude, des gens que Luc ne connaissait pas et détestait d’avance. Des rires et sourires hypocrites résonnaient et apparaissaient aux quatre coins de la pièce. Luc se pinça la lève pour ne pas s’empêcher de partir. Non loin d’eux se tenaient les frères Johansten, ils étaient dispersés dans la salle. Eux aussi faisaient semblant, car en réalité il n’y avait aucune fraternité entre eux, ils se détestaient. Ce que Luke croyait déjà terrifiant, devint horrible avec l’apparition d’une personne qu’il détestait au plus haut point ; sa sœur. A vrai dire, c’était sa demi sœur et il ne la considérait plus comme tel. L’amour qu’il éprouvait pour elle disparut au même moment que celle-ci lui avoua qu’elle était amoureuse de lui. Jamais plus, il ne voulait avoir à faire à elle. Pour Luke, cette personne était à l’ouest. Heureusement Haley Scott était avec elle. Enfin, cela ne rassura en aucun point Soukaïna, qui lui adresse quelques paroles à l’oreille, ce qui finit frémir le jeune garçon. Ce dernier lui répondit.

« Ne t’inquiètes pas ma chérie, si elle fait quoi que ce soit, je t’aiderai… »

Après cela, elle lui déposa une bise, qu’il ne put lui rendre, puisqu’ils durent saluer la sœur de Luke ainsi que celle de Soukaïna. Salutations forcées, bien entendu. Très vite, un des frères Johansten, Thomas en l’occurrence vint lui prendre sa fiancée. Le basketteur détestait ce type, il ne l’appréciait vraiment pas. C’était sans aucun doute son pire ennemi, il avait la fâcheuse habitude de toujours se mêler de la vie privé de Soukaïna et Luke., même s’il se devait de respecter les amis de cette dernière, il ne pouvait pas se résoude à cela avec Thomas. Il laissa quand même faire, après tout, la jeune fille irait de toute manière.

A présent Luke était seul, au milieu d’une salle remplit d’inconnus. Il s’écarte très vite de l’endroit ou il était car il était hors de questions pour lui de rester près de sa « sœur » et d’autres personnes qu’ils n’aimaient point. Ne sachant absolument pas quoi faire, il s’approcha du bar pour commander un cocktail. Il espérait ne pas en prendre plus que trois pour pouvoir tenir cette soirée qui s’annonçait des plus assommantes. Il prit également quelques petits fours, se disant qu’il lui fallait des forces pour tenir face à des gens horriblement ennuyeux…

Mensonges, critiques et autres descentes immorales constitueraient cette soirée qui répugnait sincèrement Luke James. Il concentra son attention sur une horloge, espérant que le temps avancerait plus vite, et surtout que sa femme lui reviendrait rapidement, question de ne pas être seul quand la bataille commencerait.

La salle était d’une telle beauté qu’il était impossible de la décrire correctement. Néanmoins, l’on pouvait la voir comme un mélange de raffinement, de style. Les murs portaient des tapisseries et laissaient place à d’immenses fenêtres à carreaux accompagnées de splendides rideaux de soie qui devaient coûter une fortune. Le sol était entièrement fait de parquet haut de gamme. Les tables, elles, étaient fêtes dans du bois de chêne, également précieux. Les tableaux ornant les murs donnaient un coté moderne à cette salle classique. Luc avait même cru apercevoir un Picasso près de l’ascenseur. Des tableaux d’une valeur inestimable. Même un homme ne connaissant rien en décoration d’intérieur, et encore moins en matières pouvait savoir dès le premier regard qu’il s’agissait là d’une pièce de haut standing, c’était impossible de ne pas s’en rendre compte.

{A l'origine on avait dit court donc pour des réponses rapides, j'ai fait au plus court …}

[list] High Society ; ton univers impitoyable ...
Robes & diamants, smokings & cigares, discussions & poignées de main, omission & trahison, mensonge & alcool, sourire & hypocrisie, haine & jalousie, pactes & arrangements, détournements & abus... La routine ! Mais de quelle routine parlons nous ... De celles des entrepreneurs immobiliers, des banquiers, des investisseurs, des diplomates, des retraités ... Des hommes et des femmes qui ne vivent quasiment que pour une seule chose : le surplus, l'excès & le trop-plein.
Soukaïna n'était pas encore destinée à être l'une de ces femmes, mais pas tout à fait non plus à ne pas l'être. Raison pour laquelle elle assistait à ce banquet, dîner qui prétendait être en son honneur mais qui manifestement ne l'était pas ...

La belle s'éloigna du groupe en souriant à la remarque de Thomas qui était entrain de la complimenter. Elle glissa son bras contre celui qu'il lui tendait et se retrouva bientôt dans l'ascenseur avec lui en riant ; Monsieur Johansten n'était en effet pas l'un des hommes des plus passionnants de l'univers et Soukaïna se sentit coupable de le penser jusqu'à ce que Thomas affirme qu'il pensait la même chose.
Elle lâcha le bras du jeune homme et inspecta son maquillage en passant son doigt sous son oeil droit jugeant que son maquillage avait un peu coulé. Prenant le temps de parfaire sa coiffure, lorsqu'elle se retourna, Thomas était entrain d'étouffer un rire. La jeune fille lui tapa gentiment dessus avec son sac en disant :

« Arrête de rire de moi ou tu vas le payer cher Johansten ! Tu voudrais réellement que je me mette à jouer ici ? Allons, ce n'est pas raisonnable ! »

La jeune fille lui offrit un large sourire puis, lorsque les portes s'ouvrirent, elle passa en le regardant alors qu'il se prenait - ou se conduisait - pour un gentleman en lui sortant un - les fillettes d'abord -. Elle eu en premier lieu l'envie de lui écrabouiller le pied en passant devant lui mais elle se contenta de lever le menton et de prendre deux coupes de champagne sur le plateau d'un serveur qui ne servait véritablement à rien de plus qu'un vase vu qu'il n'y avait personne dans ce salon qui devait se trouver au dernier étage ... Salon Magnifique cela dit en passant ! En effet, Thomas & Soukaïna devaient se trouver sous la coupole de verre de l'hôtel dont la belle ignorait totalement l'existence car la vue était grandiose, on voyait tout San Francisco, le Golden Gate & au loin, Berkeley.
Soukaïna se retourna machinalement vers Thomas avec la bouche bée, elle tournoya sur elle même telle une gamine une demi-seconde plus tard et elle le regarda en disant avec un air un peu inquiet tout de même :

« Heuh, ce n'est pas que la surprise ne soit pas à mon goût mais on fait quoi là au juste Thomas ? »

Oui tient, c'est vrai ! Pourquoi diable l'avait-il emmené ici ? N'auraient-ils pas pu siroter tranquillement des coupes de champagne dans un divan de la salle de réception ? La jeune fille tendit une des coupes de champagne à Thomas en s'assaillant sur l'accoudoir d'un divan en velours rouge. Elle but une petite gorgée du délicieux champagne avant de le regarder avec insistance. Il bafouilla quelques mots qu'elle eut du mal à comprendre et dit en riant :

« Tu sais que tant que tu ne retireras pas cette coupe de champagne de devant ta bouche je ne comprendrais absolument rien ! »

Invité

San Francisco mériterait également le surnom de Ville des Lumières, attribué avec la plus grande injustice à Paris. Celui qui a répandu ce surnom ne devait certainement jamais avoir mit un seul orteil sur le sol Californien, le pauvre aurait vite changé d'avis si cela avait été le cas. Nous mais sérieusement, à qui voulez-vous faire croire que ces petits Frenchies resplendissent plus que nos célèbres Golden Teens ? C'est bien connu que les excès et les paillettes sont une marque de fabrique de la côte Ouest, non ? Voyons Upper West Sidders, ce n'est pas vous qui allez me dire le contraire ! Qui peut dépenser plusieurs milliers de dollars en moins de temps qu'il n'en faut pas le dire ? Qui peut se vanter de se rendre tous les matins en limousine à l'université la plus huppée du moment ? Et enfin qui peut prétendre possèder plus de buildings que les Trumps et les Rockfellers ? Personne... Mis à part la plupart de nos jeunes étudiants de Berkeley. Je suis persuader que vous êtes d'accord avec moi, Paris n'a qu'à bien se tenir.

En parlant d'étudiants -et de lumières aussi-, je crois bien que nos deux amis préférés sont en train d'esquiver une fête mondaine pour se parler en tête à tête... et cela au rez-de-chaussée de l'hôtel... Quel manque d'éducation, ne savez-vous donc pas que les étages les plus bas sont pour le petit personnel ? Enfin, passons ce détail, le plus important est de rester concentré sur nos deux tourteraux, respectivement Roi et Reine de leur université prestigieuse, j'ai nommé Berkeley.

Thomas et Soukaïna passaient plutôt un agréable moment, seul, à parler de choses et d'autres et à siroter leur coupe de champagne comme un futur petit couple pourrait le faire. C'est alors que S. demanda à Thomas ce qu'ils faisaient au juste à cet endroit plutôt... désert. La réponse était très simple, et T. n'allait pas se priver de partager sa nouvelle avec son amie de toujours.

" Aaah... Tu meurs d'envie de savoi hein ? Bon... Je crois qu'on peut dire que tu as été plutôt gentille ces temps-çi... T'as gagné ta réponse S. "

T. fit un clin d'oeil à son amie qui se mit à rire en ajoutant qu'elle ne comprenait rien avec sa coupe devant sa bouche. Thomas reprit donc, plus sérieux, comme si la nouvelle était des plus importantes.

" Bref... Tu te souviens de cette avant première ? On en avait parlé au téléphone... Et bien, figures-toi que j'ai l'honneur de t'annoncer que... Thomas fit durer le suspens ... tu m'accompagne ! "

Thomas n'eu pas le temps de finir sa phrase que Soukaïna était déjà dans ses bras, folle de joie. Il savait très bien qu'elle mourait d'envie de l'accompagner à cette soirée et de faire la star devant les paparazzis. Thomas embrassa S. sur le front, cette dernière le regardait comme si elle s'attendait à ce qu'il annule tout en lui disant que ce n'était qu'une blague.

" Il va falloir que tu trouve de quoi t'habiller... Et vite, car c'est dans quatres jours maintenant... Les affiches sont déjà sur tous les murs de Time Square et Hollywood. "

Soukaïna serra de plus bel son ami et renversa du champagne sur le sol par la même occasion... Cette soirée ne s'oublira pas de si tôt...

... pas de si tôt ? Je pense que ce n'est qu'un euphémisme cher King T. ... Laissons les oiseaux gazouiller pendant que les chasseurs sont encore loin. Mais attention amis U.W.S , dans ce monde, personne ne peut prévoir quand le premier coup sera tiré, mieux vaut alors rester sur ses gardes...

Invité

Le temps commençait à se faire long et Luke en était déjà à son deuxième verre. Il se retournait sans cesse pour observer l’ascenseur, espérant que ses portes s’ouvriraient pour laisser apparaître Soukaïna, sans succès jusqu’à maintenant. Le basketteur était nerveux, oui, extrêmement nerveux, il n’aimait pas savoir sa fiancée en compagnie de ce Thomas. Il était le meilleur ami à Soukaïna et le pire ennemi à Luke. Aucun des deux ne pouvaient se voir et les fois ou ils s’étaient adressés la parole s’étaient très souvent finies en bagarre. Mais ce qui inquiétait le plus le capitaine était le fait que depuis quelques temps des rumeurs comme quoi sa fiancée aurait une liaison avec Thomas avait vu le jour. Luke refusait d’y croire, mais quasiment toute l’université était au courant de ces dernières à cause de la très chère Watch out qui avait fait paraître cette histoire sur son blog. Le garçon s’était expliqué avec sa femme, mais celle-ci avait été déçue que son fiancé la soupçonne de le tromper. Luke se sentait presque coupable d’avoir douté, car s’il y avait bien quelque chose qu’il ne supportait pas, c’était de ne pas faire confiance à sa femme.

Cependant, Soukaïna lui avait souvent menti. Quand elle était enceinte, elle avait attendu quelques semaines avant de prévenir Luke de son état, chose qu’il avait très mal pris, et même si c’était parce qu’elle avait eu peur de sa réaction, elle avait promis à son compagnon de ne plus lui mentir. Si aujourd’hui il faisait confiance à Soukaïna, il se méfiait complètement de Thomas. Ce dernier était rusé et essayait depuis bien longtemps de faire casser le couple. Luke savait pertinemment qu’entre sa fiancée et son meilleur ami il y avait eut quelque chose avant lui et que leur relation demeurait toujours aussi solide. Il savait également que Haley Scott aurait voulu que sa sœur se marie avec Thomas, et que depuis elle n’était pas satisfaite du choix qu’avait fait Soukaïna, mais était-ce une raison pour créer des troubles ? Pourquoi ce Thomas ne les laissait pas vivre en paix et ne se contentait pas d’être le meilleur ami de la jeune fille ? Luke ne comprenait pas ce genre de comportement, encore moins lorsqu’il y avait des enfants entre deux.

Le temps continuait de passer et Luke s’impatientait de plus en plus. Il ne pouvait plus feinter des conversations en prétextant que sa fiancée reviendrait dans quelques minutes, les gens se poseraient des questions et commenceraient à s’inventer des histoires. Cela ferait encore matière à cette Watch out plus que déplaisante. Exaspéré par cette attente qui ne se terminait point, Luke se leva et se dirigea vers l’ascenseur. Si Soukaïna ne revenait pas, il irait la chercher lui-même. Luke le savait, cette soirée allait être un enfer, ça l’était toujours dans ce genre de soirée, c’était d’ailleurs une des raisons pour lesquelles ses parents ne se rendaient jamais à ses inaugurations et autres festivités d’un niveau social élevé.

Luke se tenait devant l’ascenseur, une employée lui demanda s’il partait pour savoir si elle devait lui rendre sa parka. Il anticipa la question et avant même que celle-ci puisse finir sa phrase, Luke lui fit signe que non de la tête. Là, le petit bruit de l’ascenseur retentit, les portes s’ouvrirent et Luke pénétra à l’intérieur. Une fois dedans, il se regarda dans la glace, yeux dans les yeux. Il voyait dans son reflet de l’inquiétude. Il s’était persuadé qu’il faisait confiance à sa femme, mais était-ce sincèrement la vérité ? Il n’eut pas le temps de se poser d’avantages de questions car les portes se rouvrirent derrière lui. Il resta figé un moment sur place, en apercevant dans ce même miroir dans lequel il avait observé son reflet, sa fiancée, enlacée dans les bras de Thomas. Son sang bouillonnait, et en même temps il sentait que quelque chose s’était brisée en lui. La colère s’empara de lui à la vue de cette image. D’un pas vif, il sortit de l’ascenseur, prêt à régler son compte à Thomas. Néanmoins, Luke remarqua que le rez-de-chaussée était quasiment vide. Il tenta de calmer son impulsivité, car il ne voulait pas se donner en spectacle. Mais la colère était toujours bien présente. Il s’approcha de Thomas et lui prit le haut du bras, le serra puissamment et esquissa un faux sourire pour que personne ne se doute de rien. Il s’approcha de l’oreille du Delta, et lui adressa quelques paroles d’un ton aussi faux que son sourire, mais dans lequel on pouvait bien remarquer son mépris envers son ennemi.

J’ai à te parler, seul à seul. Suis moi dehors. Tout de suite !

Il lâcha son entreinte du bras de Thomas et avança vers la sortie, sans adresser un seul petit regard à Soukaïna. Il parlerait avec elle plus tard. Maintenant, il devait régler ses affaires avec Thomas, s’en était de trop, il avait dépassé les limites. Si jusqu’à maintenant Luke s’était abstenu de coller son poing sur la figure du Delta jusqu’à maintenant, ce soir, cela pouvait changer.
Une fois dehors, Luke haussa la voix, il était temps de mettre tout cela au claire.

Combien de fois est ce que je t’ai dit d’arrêter de tourner autour de ma fiancée hein ? Tu vas me dire que tu étais entrain de la serrer contre toi parce que tu partais peut être ? J’espère alors que c’est définitivement.

{Désolée c'est pas vraiment aussi court que prévu ... (a)}

Soukaïna & Thomas avaient toujours eu une relation très ambigüe de leur rencontre à aujourd'hui. Le fait qu'ils soient souvent ensemble même aujourd'hui alors que la belle était fiancée ne faisait pas taire les mauvaises langues et laissait le doute dans tous les esprits. La question que tout le monde se posait et qu'on leur posait même parfois - pour les gens sans gène - n'était autre qu'un : Quand vont-ils finir ensemble ?

Pour certains, ce n'était qu'une question de temps, histoire que Luke fasse une petite erreur de parcours, que Thomas entrouvre un peu trop sa chemise et hop, Soukaïna retomberait dans les bras de T. La réalité était parfois bien différente de ce que l'on pouvait imaginer.
Luke avait d'ailleurs parfois tendance à écouter les gens passant leur temps à jazzer, à croire qu'il s'était passer mille et une choses censurés pendant son absence. Il doutait et lui avait posé la question à plusieurs reprises. Il essayait de faire confiance à Soukaïna, ça se voyait mais le doute s'était bel et bien installé en lui quand à la relation que pouvait entretenir Soukaïna & Thomas et malheureusement, il n'y avait pas grand chose qui pourrait lui donner un avis contradictoire.
Dans l'ascenseur qui la menait au rez-de-chaussée Soukaïna avait passé quelques secondes à culpabiliser. Elle laissait Luke dans cette salle remplie de gens qu'il détestaient ou qu'il ne connaissait pas pendant qu'elle allait pour une raison non définie avec Thomas à un autre étage ...

Essayant de ne pas trop y pensant et s'essayant sur l'accoudoir en croisant les jambes, une coupe de champagne à la main, la jeune fille arrêta peu à peu de penser à la pièce se trouvant quelques étages plus haut.
Avec un petit sourire qui lui était propre, Thomas faisait tourner en rond Soukaïna. Elle détestait quand il se payait sa tête !!! Il juxtaposait des mots pour former une phrase mais elle n'avait pas de sens. La jeune fille ne comprenait pas en gémissant lui jetait un regard menaçant. Elle riait en même temps perdant le brin de crédibilité qui lui restait. Essayant de deviner pendant une demie seconde ce qu'il insinuait, la belle finit par le regarder avec insistance en appuyant son regard de quelques mots rapidement prononcés :

« Thomas, si tu arrêtais de tourner autour du pot et que tu me disais ce que tu veux me dire ... Je pense que ça te rendrais un peu moins idiot. »

Notre belle jeune fille lui fit un clin d'œil en buvant les trois quart de sa coupe de champagne. Lorsqu'elle réalisa qu'elle buvait un peu vite pour une mère de famille, elle s'efforça de la décoller de ses lèvres. Elle commençait à s'impatienter ! Thomas installait avec un plaisir immense qu'on pourrait qualifier de sadique ce désagréable silence qui précédait une annonce pour le moins croustillante.

Lorsque Thomas lui annonça qu'elle l'accompagnerait à la première de son film, la jeune fille sauta de son accoudoir et vain se percher à son cou en hurlant presque. Elle était surexcité, on aurait dit une enfant à qui on tendait sa première poupée. La jeune fille sautait dans les bras de Thomas en frappant dans ses mains & en disant avec exaltation :

« Oh mon dieu, Thomas c'est génial !!! Vraiment merci merci merci !!!!! »

Après qu'il lui ai déposer sur son front un baiser - pour la calmer ?!! - la jeune fille tournoya sur elle même en pensant à la robe qu'elle allait porter pour l'occasion. Elle revint sauter dans les bras de Thomas.
Elle voulait quelque chose de grandiose, une belle robe ! Soit plutôt courte soit très longue mais une robe élégante qui ne pourrait pas nuire à son image - elle commençait à comprendre la notion - Passant sa main dans ses cheveux en signe de victoire, la jeune fille pensa brièvement à ce que Katarina penserait en voyant que c'était elle qui se tiendrait au bras de Thomas lorsqu'il serait pris en photo sur le tapis rouge ...
Victorieuse, elle savourait sa victoire et ajouta quelques secondes plus tard tout en ne perdant pas de vue : la robe - le tapis rouge - Thomas - Katarina - les photographes .. :

« Je savais que tu me choisirais ! Reconnaitre les femmes à leur juste valeur c'est très bien ! Tu verras, tu ne seras pas déçue, je ne suis pas une habituée des tapis rouge mais tout comme toi j'y ferai mes premiers pas alors dans le pire des cas, on tombera tous les deux s'il venait à arriver quelque chose de regrettable ! »

Souki faisait évidemment allusion à la fois ou Thomas & Soukaïna s'étaient rendus pour la première fois dans une agence de mannequina. Le début avait été plutôt pas mal mais ils étaient peut-être un peu trop complice pour que le duo fonctionne et leur petit projet était tombé à l'eau. Tant pis, aujourd'hui elle n'y pensait même plus. A vrai dire, elle ne pensait qu'à une seule chose à ce moment précis c'était sa robe & sa coiffure : « Blanche ! Ou rouge ! En fait j'en sais trop rien ! Elle sera juste magnifique ! J'irais la choisir demain. T'as déjà le costume toi ? Parce qu'au pire on pourrait y aller tous les deux comme ça tout concordera à la perfection histoire de .... »
Ne pensant plus qu'à sa robe & à cette soirée, Soukaïna réalisa qu'elle se tenait un peu près de Thomas que lorsqu'elle vit Luke les observer. Du moins, il observait Thomas car il ne lui décrocha à elle aucun regard.
Le sang de la belle se glaça et elle regarda les deux garçons partir. Luke en premier, Thomas en second, lui emboitant le pas ... La jeune fille regarda Luke s'énerver ... Il était dans une colère folle. Elle ne l'avait que rarement vu dans cet état. Machinalement elle bu la coupe de champagne posée sur un plateau posée devant elle et emplie d'angoisse, de peur et peut-être un peu de curiosité, la jeune fille s'approcha de la sortie et écouta la réponse de Thomas tout en regardant la scène. Elle avait peur de ce qui pouvait se passer, elle se demandait bien pourquoi elle avait sautée dans les bras de Thomas mais ne pouvait s'empêcher d'être déçue ... Luke les avaient-ils suivis pour les observer ?

N'avais-je pas dit que la soirée allait-être riche en émotion et que la réalité était souvent bien loin du rêve ? Passer de l'enchantement à la peur en si peu de temps était-ce humain ? God bless San Francisco ...

Invité

Luke.. Luke... Luke. Tellement de choses à dire sur cet être pourtant si commun et banal, si niais et crédule, si stupide et ridicule. Pour résumer tout ce qu'est Luke, il suffirait de prendre ce que n'est pas Thomas... Ce n'est pas plus compliqué que ça, les deux jeunes hommes sont les deux extrêmes de la jeunesse Américaine. Thomas, ou l'archétype du gosse de riche, né dans une clinique privée au centre d'une des plus grosses villes du monde, dépensier à souhait et hautain à la perfection, king T. ne fait pas dans le passe-partout, pour et avec lui tout doit être exceptionnel. Quant à Luke et bien... c'est tout autre chose, oh oui. Ce petit n'a pas connu les fastes de la Cour de San Francisco, non, il était plus occupé à jouer sur la balançoire de sa maison en banlieue avec ses multiples frères et soeurs. Le gosse sans histoire quoi, que l'on croise puis que l'on oublie, tout comme l'on oublierait qu'avant, la voisine avait les cheveux plus court. Les deux garçon ont donc évolué dans des milieux diamètralement opposés, ce qui leur a forgé un caractère et une manière d'être tout à fait différente... et ça vous le savez parfaitement ! Jamais de votre vie, vous ne verrez Luke James au volant d'une ferrari, faisant le malin dans le centre-ville ; Thomas Johansten, si. Tout comme il est inconcevable d'imaginer Thomas marier avec deux enfants à même pas vingt-cinq ans. Luke est plus du genre vie tranquile au sein d'une famille qu'il aime et qui le lui rend bien alors que Thomas vit au jour le jour avec une seule idée en tête : se taper tout le San Francisco au féminin.

Des habitudes différentes, des milieux sociaux opposés, voilà déjà quelques bonnes raisons pour se détester... Alors pensez-vous, ils n'avaient pas besoins qu'une fille vienne en rajouter. C'est pourtant ce qui s'est passé, une sublime brune est venu mettre la pagaille dans tout ça... Si bien qu'aujourd'hui nous pouvons dire que Thomas et Luke sont les pires ennemis que San Francisco n'ai jamais engendré. Cela déplait à Soukaîna, la fille source du conflit ? Je crois que c'est bien le dernier de leur soucis... Car pour eux, le premier qui tombera sera le dernier à mériter la main S. Là vous allez me rétorquer que Luke a déjà passé la bague au doigt à la belle, mais croyez-vous réellement qu'il pense être le seul et l'unique dans son coeur ? Et croyez-vous qu'il le soit ? La réponse dépend de votre perspicacité, mais vous savez ce que j'en pense ! Maintenant à vous de faire votre choix : Thomas, roi des nuits Californiennes ou plutôt Luke, roi des loosers ? Une chose est sûre, ce n'est pas moi qui vous influencera... !

Le rez-de-chaussée de l'immeuble comptait cinq personnes tout au plus en comptant les deux portier postés sur le pallier de la résidence. C'était pour ce calme et cette tranquilité que T. avait décidé d'emmener Soukaïna ici... Il n'avait pas envie que son père se mèle de ses histoires comme il en avait si souvent l'habitude, et encore moins que son frère fasse une de ses réflexion de merdeux. S. devait être la première au courant et cela dans la plus stricte intimité... Surtout qu'intimité rimait également avec marques d'affections immodérées, mais ça bien sûr, Thomas ne l'avait pas prévu... voyons, ce n'est pas son genre ! ¨
Thomas venait d'annoncer la nouvelle à son amie ; cette dernière ne se fit pas prier pour montrer sa joie face à un évènement tel que celui-ci. Elle sauta au coup de Thomas en l'embrassant et en le remerciant mille fois. Thomas était aux anges, il savait que ça aurait cet effet sur son amie de toujours, cette fille pour laquelle il se bat en silence depuis longtemps.

" Tu savais que je te choisirais ? Vraiment... ? Je n'ai pas eu cette impression au téléphone... Enfin bon... "

Il se mit à rire tandis qu'elle lui envoyait un regard noir comme elle savait si bien les faire. T. connaissait S. par-coeur, il savait quoi faire pour l'énerver, quoi dire pour la ravir et comment agir pour l'exciter... Elle n'avait plus aucun secret pour lui, à part peut-être celui-ci : pourquoi Luke ? Mais ça, il n'était pas prêt d'avoir la réponse et il ne la voulait d'ailleurs pas !
Soukaïna se mit à énumérer tout une sére de robes et de magasins, la scène était assez drôle vue de l'extérieur. Thomas la calma en lui répondant qu'il lui restait encore deux jours pour trouver la tenue idéale et il ajouta :

" Et puis on l'achetera ensemble, comme ça tu aura mon avis sur la chose... Je te laisserais même m'aider pour mon costume... car non, je ne m'en suis toujours pas occupé ! "

Elle sauta à nouveau dans ses bras et c'est à cet instant précis qu'une personne indésirée fit son apparition dans la pièce : Luke James. Il était furieux -il avait de quoi !- et se dirigeait d'un pas décier vers le jeune Johansten qui affichait un sourire satisfait à lui tordre le cou. Luke l'empoigna tel un moins que rien et l'entraîna à un point éloigné de Soukaïna, qui restait là bouche-bée.
L. se mit à menacer Thomas comme s'il était au-dessus de lui... Cela n'eu absolument aucun effet sur notre cher ami West Sidder. Ce dernier prit à son tour la parole avec un ton de défis.

" Non je ne partais pas, au contraire, j'accueillais Soukaïna comme il se doit... Chose que tu ne fais visiblement pas souvent. Mais je t'en veux pas va, tu ne peux pas connaître tous les us et coutumes de notre monde... C'est déjà brave de ta part d'essayer de t'y accomoder. "

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de T. Il venait frapper là où ça faisait le plus mal : la fierté.
Il y eu alors un bruit de pneus au dehors et une voiture noire aux vitres teintées passa lentement devant l'entrée. Une main gantée sortit de la fenêtre, une arme à la main. Il y eu trois coup, tout se passa très vite si bien que Thomas n'eu pas le temps de réagir. Le bruit sourd d'un corps qui tombait à terre résonna dans le petit-salon où se trouvaient nos trois amis...

Que d'actions ce soir ! Il faut croire que les coups de poignards ne sont plus les seuls maître sur l'Upper West Side. Rester bien en sécurité chez vous U.W.S... Je serais là pour vous compter les moindres détails.

Invité

Le fait d’être devant Thomas exaspérait profondément Luke. Ce dernier lui inspirait tout sauf de la sympathie. Il était le contraire de lui. Fils de riches, ayant passé sa vie dans les boites de luxe, s’étant tapé la moitié de la ville, sans le moindre petit sentiment. Thomas ne vivait que pour l’argent, si on lui enlevait ce dernier, ce n’était plus qu’une épave. Il était l’exemple même d’une société matérialiste. Croyait-il vraiment que les gens s’intéresseraient à lui s’il n’avait pas une immense fortune ? Sans cela, il deviendrait vite le bouffon du roi pour lequel il se prenait. Luke ressentait de la haine à son égard, il était impossible de la décrire précisément, elle allait bien au-delà de ce que les gens pouvaient penser. Ce n’était même pas une question de rivalité, c’était une question de dégoût envers l’autre. Qui plus est, le fait que Thomas soit le meilleur ami de Soukaïna compliquait les choses. Luke était obligé de le voir avec elle, de l’entendre lui parler de sa voix narcissique. La haine qu’il ressentait à son égard n’avait fait que s’amplifier depuis la naissances de ces rumeurs disant que Soukaïna avait eu une liaison avec Thomas, cet été, pendant que Luke était à son stage de basket.

En outre, ils étaient peut être nés dans des familles riches, mais à la différence de Thomas, Luke avait le sens des valeurs morales. Thomas ne connaissait que l’argent, il ne vivait que grâce à cela. Luke, lui n’avait jamais abusé des moyens de ses parents, il aurait pu, mais il ne le fit jamais. Il les remerciait d’ailleurs tous les jours, car grâce à cela, il savait ce qui avait de l’importance ou non, contrairement à Thomas qui croyait que seul l’abondance apportait un sentiment de puissance. Sa réputation était bien entendu fondée sur ce mensonge.Luke se demandait toujours de quel coté était réellement Soukaïna. De quel mon de voulait-elle faire partie ?

En effet, cette dernière avait choisi Luke, mais pourquoi ? Luke voulait vraiment la croire, mais souvent c’était dur, surtout dans ces moments là, ou il voyait qu’elle semblait si bien avec Thomas. Etait-ce lui qu’elle aurait du choisir ? Le basketteur s’était toujours rassuré en se disant que l’amour qu’il partageait avec Soukaïna était plus fort que la ruse dont faisait preuve Thomas pour briser leur couple. Mais depuis cet été, depuis ces rumeurs, Luke avait de plus en plus de mal à se convaincre parce qu’il n’y avait rien qui lui donnait raison, rien pour taire ces rumeurs. Il ne pouvait se fier qu’en Soukaïna, mais c’était loin d’être suffisant pour balayer toutes les inquiétudes qui régnaient en maître dans l’esprit du jeune garçon.

Tu peux penser ce que tu veux, je m’en contre fou de ton avis. Ouais, je suis content de ne pas connaître ces manières d’hypocrites que les gens dans ton genre utilisent.

Luke essayait de se maîtriser, de ne pas hausser la voix, mais c’était dur, beaucoup trop. Il savait que s’il criait et se faisait remarquer, Thomas aurait gagné et l’étudiant ne souhaitait pas lui donner le plaisir de le ridiculiser. Il était concentré dans la discussion, il n’y avait que eux deux, tout ce qu’il y avait autour disparut. Le basketteur savait que cette soirée serait horrible, il avait eu dès le moment ou Soukaïna le lui avait dit un mauvais pressentiment, mais il ne s’était pas attendu à voir sa fiancée dans les bras de son pire ennemi. Le choc avait été brutal, il avait eut droit à cette scène dès l’ouverture des portes de l’ascenseur. Cette dernière n’avait en plus rien embrassade entre amis. Soukaïna lui avait sauté dans les bras à plusieurs reprises et en rigolant, pensait-elle au moins à son futur mari à ce moment là ? Luke voyait déjà le prochain article de Watch out « l’imbécile du mois ». Encore, il s’en fichait de ce blog, mais pas de cette scène. Cette fois, il était clair qu’il devrait avoir une discussion avec sa fiancée, pour repartir de zéro, il n’y avait pas d’autre solutions s’il voulait que ce malaise dans leur couple disparaisse. Lorsque son regard se fixa encore une fois dans celui de son ennemi, il eut vraiment envie de lui coller un poing dans la figure.

Cependant, il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’une voiture de couleur sombre arriva à toute allure. En entendant le bruit, Luke se retourna et vit une homme ave une cagoule, un pistolet à la main. Il entendit le coup de feu et comme par réflexe il plongea de coté. Quand il regarda en direction de Thomas, une vision d’horreur se figea dans son esprit. D’un seul coup, son monde était en train de s’écrouler. Il resta impassible devant la situation, il ne sentait même plus son corps. Son cœur s’était comme brisé. Luke resta là, figé par ce qu’il voyait. Il était dans un autre monde, de tel sorte qu’il ne remarqua pas les gens qui sortirent de l’immeuble ou se tenait la réception, ni même le son que produit la voiture qui s’en alla sur les chapeaux de roue.

» * Diner au sommet. Il n'y en avait que deux pour louper ça ... -Martin-
» Là on est au sommet du gouffre. Gaulthier & Meleya
» Diner #2 (pv Mickael)
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» Premier dîner à SF [PV. Junji]

« Dîner au Sommet » {with Luc & Thomas}

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