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" Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton."

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MessageSujet: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyDim 10 Mar - 22:52


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
Le springbreak, c’est incontestablement le moment de l’année que les étudiants attendent avec le plus d’impatience. Une semaine loin des cours, des amphithéâtres, un semaine au paradis. Le springbreak marque aussi le début du printemps, de la chaleur et du soleil. Cette semaine est hors du temps et propice à toutes les folies, il n’y a plus de limites, plus de règles, le mot d’ordre est l’amusement. Cette année Berkeley dérogeait à la tradition en optant pour une destination plutôt originale. Whistler Blackcomb, l’un des plus beaux et des plus grands domaine skiables des Etats-Unis, des montagnes à perte de vue, des pistes hallucinantes. Cette année pas de plages de sable fin, pas de jolies filles en bikini et de cocktails sucrés à savourer au bord d’une piscine. Seth était un peu déçu, il n’y avait rien de plus tue-l’amour que ces hideuses combinaisons de ski, ces grosses chaussettes triple épaisseur, et les horribles pulls tricotés par tante Gertrude qui grattent tant, qu’importe qu’ils tiennent chaud. Par chance, monsieur adorait le ski, cette station, il avait déjà eu l’occasion d’y séjourner et elle était géniale. Il savait que même sans maillots de bain il allait trouver le moyen de bien s’amuser, il n’était pas un Delta pour rien, et ce n’était pas quelques mètres de poudreuse qui allaient calmer ses ardeurs de séducteur né. Le départ était imminent, il devait prendre l’avion en compagnie d’Aislynn, sa meilleure amie depuis toujours, la seule, l’unique, la femme la plus merveilleuse de la planète. Dans sa chambre de la maison Delta sa valise était déjà bouclée, il était fin prêt, motivé comme jamais, réfléchissant déjà aux façons dont il pourrait s’amuser une fois sur place. L’organisation avait été parfaite, les étudiants allaient séjourner dans de splendides chalets par groupe de quatre, et c’était naturellement qu’il avait demandé à la Iota de venir avec lui. Ils avaient du temps à rattraper, toutes ces années ou ils avaient été loin de l’autre, aujourd’hui ils recommençaient à zéro, ce springbreak était le symbole même de leurs retrouvailles. Attrapant d’un geste vif ses valises, il posa ses lunettes de soleil sur son nez et dévala les escaliers, il avait entendu le son mélodieux de sa voix, elle venait d’arriver, elle venait le chercher. « Princesse Woobleforth est venue chercher son preux chevalier » dit il en riant tout en sautant dans les bras de la blondinette. Main dans la main ils quittèrent Berkeley pour 10 jours de folie en pleine montagne. Durant le vol ils étaient très complices, ils riaient, imaginaient déjà le déroulement de la semaine, ils se remémoraient les souvenirs du passé, de leur enfance, de leurs parents. Il vit même Aislynn s’assoupir contre son épaule, elle était tellement belle lorsqu’elle dormait, il aurait pu la regarder pendant des heures. Ils arrivèrent finalement à la station, quasiment les premiers, ils ne perdirent pas une minute et se dépêchèrent de récupérer les clés de leur chalet, pour avoir la meilleure chambre il fallait se battre. Seth regardait les montagnes avec un émerveillement certain, tout était si blanc, si pur, presque irréel. La station était formidable, elle était à la fois chic et tendance, tout en gardant une certaine part d’authenticité, de vrai et de familial. Sur le chemin qui menait à leur chalet ils ne perdirent pas une miette du paysage, déjà Seth avait envie de grimper sur un snowboard et de dévaler les pistes. Le snow il adorait ça, il en faisait depuis le début de son adolescence, c’était un jeune homme plutôt sportif, il ne se débrouillait donc pas si mal. Entretenir son corps c’est primordial, d’autant plus lorsque l’on appartient à la confrérie qui regroupe tous les plus beaux mâles de Berkeley. Devant la porte de leur chalet, il lança un clin d’oeil complice à sa meilleure amie avant de pousser la porte tant bien que mal, en effet, dans un excès de galanterie il avait insisté pour porter les bagages de la Woobleforth. Un sourire apparu sur ses lèvres lorsqu’il découvrit l’intérieur de l’endroit, c’était parfait, cosy, mignon. Tout était en bois, c’était atypique, au fond de la pièce il y avait un petit salon avec deux grands canapés confortables, dans l’entrée un petite cuisine, et puis à l’étage les chambres sans doute. Lâchant subitement toutes les valises à ses pieds, il s’élança vers les escaliers en chantonnant «  Je vais me prendre la meilleure chambre !!! ». La galanterie ça va bien cinq minutes, il ne faut jamais abuser des bonnes choses, c’est sa maman qui le lui avait appris. Poussant toutes les portes il cherchait la meilleure des quartes chambres, la plus spacieuse, celle qui offrait la meilleure vue. Il ne mit pas longtemps à la trouver et se jeta sur le lit, déjà il entendait Aislynn qui le rejoignait. Il retira sa veste, s’allongea tout en fixant le plafond. « Voila je prends celle ci, si tu veux te réserver une nuit avec moi, fais le tout de suite car après il risque d’y avoir une liste d’attente ». Siffla-t’il le sourire accroché à ses lèvres, regardant Aislynn, il entendit en bas que la porte d’entrée venait de s’ouvrir, ils avaient de la visite. Les autres colocataires et pas des moindres, June et Casey, deux canons de beauté, sa sexfriend. Hum, n’aurait il pas à tout hasard oublier d’informer Aislynn de ce point ? Oui June allait habiter ici durant toute une semaine. Un sourire innocent en travers du visage il se redressa prêt à aller accueillir les filles. « C’est June et Casey je pense, tu le savais pas vrai ? », dit il sur le ton le plus innocent du monde, la bouche en coeur, comment lui en vouloir ? C’était parti, le springbreak était officiellement lancé.


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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyLun 11 Mar - 14:27

Qu’est-ce que je déteste la neige et le froid, c’est dingue. Je bouclais ma valise et la faisais tomber du lit. Il n’y avait pas une seconde à perdre, si je ne voulais pas rater l’avion. Seth avait tout prévu, je devais simplement arriver à l’heure. Chose bien compliquée, quand on me connait. Alors, sans plus attendre, sans réfléchir une seconde de plus sur ce que j’avais pris et ce que j’avais oublié. Je descendais les marches et sortais de la confrérie. Le taxi était à l’heure. Parfait. Il ne restait plus qu’à récupérer mon meilleur ami et on serait dans les temps. Miracle. J’arrivais donc au rez-de-chaussée de cette maison et j’appelais Seth, qui ne se fit pas prier pour apparaître sous mes yeux. Je sentis alors ses bras venir m’enlacer et me soulever du sol. Il semblait plus heureux que moi, à l’idée de voyager vers une destination glaciale. Il semblait également plus chargé avec ces bagages. Étonnant, parce que dans l’histoire, je suis la fille et je devrais avoir un million de choses à prendre. Sauf, que pour skier, je n’avais pas besoin de beaucoup d’équipement, vu que je n’avais ni l’envie, ni l’idée d’en pratiquer. « Il faut un chevalier pour chaque princesse et j’ai le mien. Que demander de plus ! » Répliquais-je, tout en me détachant de lui. En direction de l’aéroport, notre complicité retrouvait ses habitudes. Je n’éprouvais aucune gêne en sa présence. Seth m’avait vu grandir. Il m’avait observé et vu devenir cette jeune adolescente. Aujourd’hui, j’étais dans le corps d’une jeune femme et rien n’avait changé entre nous. Davantage liés, et heureux de partager chaque instant ensemble, nous étions assis l’un à côté de l’autre dans cet avion. Nous avions décidé de partager également le même chalet et tout d’un coup, le voyage me semblait agréable. Des fous rires, des blagues qu’on est les seuls à comprendre, des histoires, des souvenirs qu’on se rappelle. Je finis par m’endormir sur son épaule. Sentir ce parfum qui lui collait à la peau. Seth était l’un des rares hommes à qui j’accordais ma totale confiance. Depuis toutes ces années, rien n’avait changé que ce soit avant ou après cette quête qu’il avait mené à travers le pays. Souhaitant profiter de chaque instant et de chaque opportunité, nous avions toujours gardés contact et d’une certaine manière, nous avions toujours été ensemble. Alors, que nous étions désormais dans cette voiture qui nous conduisait au chalet, je pouvais remarquer cette lumière sur le visage de mon meilleur ami. Il était dans son élément et ce voyage était une pure merveille pour lui, pour cette complicité qu’il entretient avec son snowboard. Une fois arrivés, à notre chalet, Seth ne se fit pas prier une seconde de plus. Il avait déjà porté nos bagages jusqu’ici. Il méritait donc une chambre parfaite. Bien sûr. Mais, s’il pensait que j’allais le laisser prendre celle de mon choix, il était sur une fausse route. Impossible que je le laisse prendre de la distance. Quand il se lança donc à la recherche de LA chambre, je le suivais ces pas. De très près et heureusement, pour nous, nos choix ne se portaient pas sur la même chambre. Personnellement, je préférais celle qui se trouvait à côté de la sienne, plus féminine et surtout sans cette tête de cerf accroché au mur. Mon dieu. Quel goût. Le chalet était parfait. Il aurait été parfait, rectification, s’il n’y avait pas eu cette décoration particulière. Heureusement pour moi, je n’allais pas devoir m’y faire. Seth serait le seul à lui faire la discussion. Je suis même certaine qu’à la fin du séjour, il lui donnerait un nom. « Ce n’est pas la meilleure et je te la laisse volontiers. Puis rectifions, quelque chose.. Je ne suis pas sur cette liste, parce que je reste la privilégiée, quoi qu’il arrive. Secondo, pour attirer les filles, va falloir les emmener ici dans le noir complet, pour éviter qu’elles voient cette tête d’animal accroché au mur. » Lâchais-je avec le sourire au bout des lèvres. Tout en imaginant, les filles qui courent pour sortir de cette chambre, pour ne plus voir cette horrible chose. Prenant place sur son lit, je poussais ses pieds pour qu’il me laisse un peu d’espace et plongeais mon regard dans le sien. On aurait dit un enfant. Il était dans son élément et je n’avais aucun doute sur le fait qu’il profite de ce voyage, pour nous deux. Quand soudain, un bruit arriva jusqu’à nos oreilles. Une porte qui s’ouvre et se claque. « Tu es sérieux ?! June, la petite prétentieuse avec qui tu couches, quand tu n'as personne d'autre ? » Je ne mâchais pas mes mots, lorsqu’il s’agissait de cette demoiselle. Cette fille que je ne pouvais pas croiser à l’université, sans la dévisager. Je n’aimais guère cette relation qu’elle entretenait avec Seth. Je ne l’aimais pas tout court et je me rendis compte qu’il avait manigancé ce manège depuis le début. C’était lui qui c’était chargé de réservé notre chalet et pas une seconde, il m’avait parlé de ce détail, parce que s’il l’avait fait, je m’en serais souvenu. C’est sur et peut-être que je ne serais pas venue, par la même occasion. Supporter le froid et cette fille dans mon chalet. Un cauchemar qui se confondait à la réalité. Néanmoins, je le suivais une seconde fois. Il se rendait dans le salon, pour les accueillir. Derrière lui, je voyais les deux jeunes femmes faire leur entrée. Je me décidais alors, à marcher sur les pieds de June – façon de parle – pour aller saluer la jeune anglaise qui l’avait accompagnée. « Ravie de te rencontrer. Je suis Aislynn. » Lui confiais-je, avec beaucoup de sincérité. Autant ne pas me mettre la moitié des occupants de ce chalet à dos et plutôt de me trouver une alliée. Cette cohabitation n’allait pas être facile à gérer. Je peux vous le promettre.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyLun 11 Mar - 22:47




Le train de tes injures roulent sur les rails de mon ignorance.
Je ne sais pas si c’est maman qui avait raison ou si c’est le lieutenant Dan... Je sais pas si nous avons chacun un destin... ou si nous... si nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise... Mais je... je crois que c’est peut-être un peu des deux... peut-être un peu des deux arrive en même temps..


    Spring Breaaaaaaaaaaaaaaak bitchies. Voilà la réaction que j'avais eu dès lors que l'on m'avait appris que nous partions tous en vacances pour dix jours, élèves d'Oxford et de Berkeley confondu. Peut m'importait si nous étions mélangés, je serai en spring break, et c'était bien là l'essentiel pour moi. Je m'imaginais déjà me prélasser au soleil, et me blinder d'alcool sur la plage. Mais le doyen m'avait vite fait redescendre sur terre en nous apprenant que nous ne partions pas au soleil, mais à la neige, au ski. Changement radicale de situation et bien que j'aurai pu être totalement déçue, en colère et agacée, j'étais plutôt satisfaite de cette proposition. Certes picoler sur les pistes de ski risquait d'être un peu plus compliqué que sur la plage, mais j'allais pouvoir renouer avec mes origines suédoises, et mon amour pour le ski. Encore un sport pour lequel je vouais un culte, et j'entendais bien montrer que la suédoise que j'étais, skiais à la perfection. Le simple point noir résidait dans le fait qu'en tant que correspondante, je n'avais pas le choix. Je devais me coltiner Casey Sonenclar, la petite anglaise que je détestais par-dessus tout. Ce serait seulement pour la journée, passe encore. Mais non, je devais partager mon chalet avec elle, et je sentais à l'avance que cette cohabitation allait s'avérer très compliqué. Le simple point positif dans tout cela résidait dans le fait que j'allais partager le chalet avec Seth, mon sexfriends attitré, et très bon ami. Certes sa meilleure amie Aislynn serait présente, et son comportement détestable à mon égard m'insupportait au plus haut point, mais il serait présent, et je savais à l'avance que j'allais m'éclater en sa compagnie, au lit comme sur les pistes. Personne ne savait que Seth et moi avions arrangé les choses pour que nous partagions notre chalet, et je me doutais que ça allait crisser du côté d'Aislynn. Qu'importe, son avis me passait bien au dessus de la tête, et j'attendais avec impatience d'arriver là bas. Casey et moi avions pris un vol en première classe, puisqu'il était hors de question que je voyage avec le commun des mortels, et même si je n'appréciais pas Casey, il allait de soit que je n'allais pas lui imposer ce supplice. Près de deux heures de vol furent nécessaire pour arriver à la station de ski choisie par le doyen et le chancelier, et je devais reconnaître qu'ils n'avaient pas fait les choses à moitié, loin de là. Tout semblait grandiose, tout était exceptionnel, et je sentais clairement que j'allais m'éclater. Le chemin s'était fait malgré tout dans le silence, bien que l'excitation se sentait. Mais là, il fallait que je dise quelque chose, que j'exprime cette joie intense qui m'envahissait. « Mon Dieu, Sonenclar on va tellement s'éclater ici, c'est un vrai paradis sur terre! » Déclarai-je, un grand sourire sur le visage! Appeler les gens par leur nom de famille était une habitude chez moi, que j'apprécie ou non la personne. Casey n'échappait pas à la règle, mais cette fois, elle pouvait le prendre de manière positive, tant ma phrase était spontanée, et sincère. Je ne m'attendais pas à ce que nos problèmes soient réglés en un clin d'œil, mais j'étais quasi sur que cette semaine allait se passer relativement bien, dans la mesure où nous serions dans un autre contexte. Au fur et à mesure que la voiture avançait en direction du chalet, une toute autre excitation m'envahissait, et j'attendais impatiemment de voir Seth, cela allait sans dire. Une fois arrivées au chalet, nous sommes entrés, sans prévenir de notre arrivée, et à la vue du delta, un sourire se dessina sur mon visage. Je n'aimais pas que ses prouesses au lit - même si elles n'avaient peu d'égales -, j'appréciais aussi sincèrement sa personnalité, et ce qui faisait que nous étions amis, malgré tout. Aislynn ne me décrocha pas un regard, et s'adressa à Casey en premier lieu, en la saluant de manière très gentille. Tiens, si la rouge et l'omicron s'amusaient à copiner, j'allais devoir me coltiner deux ennemies pour la semaine, et cela n'allait pas être de tout repos, c'était certain. Mais qu'importe, j'aurai le soutien de Seth - enfin un demi soutien, il était évident qu'il ne pourrait pas se mettre à dos Aislynn. J'avais beau ne pas supporter cette rouge et sa manière de se comporter avec moi, elle restait la meilleure amie de Seth, et à ce titre, je savais que je ne pouvais pas la supplanter. Il en allait de même pour Naël et moi. Seth ou tout autre garçon pour qui j'éprouvais un réel respect ne pouvait battre Naël dans mon cœur, il restait le seul et l'unique. Pendant que les deux jeunes filles se saluaient, je m'avançais à grand pas vers Seth, et déposais deux bises à la commissure de ses lèvres, sachant pertinemment que cela ne passerait pas inaperçu. « Je sens qu'on va beaucoup s'amuser ici Hill!» Déclarai-je, avant de me retourner vers Aislynn. Je marchais dans sa direction, bien déterminée à lui dire bonjour, politesse oblige. « Bonjour Aislynn, j'espère que tu as fait bon voyage.» Lui demandai-je sincèrement. Oui j'étais bel et bien sincère. En effet, il valait mieux qu'Aislynn ait fait bon voyage et soit en forme, pour pouvoir supporter la semaine infernale à laquelle elle allait avoir à faire.
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyMar 12 Mar - 11:37

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Spring Break. Je n’arrêtais pas de me répeter ce mot dans ma tête. L’adrénaline me faisait perdre la tête. J’avais l’impression de vivre dans un rêve. Trois mois auparavant j’étais encore dans le manoir familial à Bradford et maintenant je me retrouvais à faire mes valises pour mon tout premier spring break. J’étais impressionnée par tout ce qui m’arrivait. J’avais du mal à croire que tout ceci était bien réel. Un simple nom sur une liste m’avait amené à Berkeley. Sur le campus d’une très grande université américaine. Et à présent je partais faire la fête. Il fallait le dire Spring Break pour moi représentait la déchéance étudiante dans son état pur. De l’alcool, de la musique, de la drogue –parfois-, du sexe et beaucoup de conneries. Cette image je l’avais eu par les nombreux films américains que j’avais pu regarder. Dans Les Experts à Miami, j’avais même eu l’occasion de voir que les étudiants étaient tellement déchirés que l’un était mort en essayant de sauter de sa fenêtre pour plonger dans la piscine qui se trouvait au rez-de-chaussée. Ca s’annonçait grandiose donc. Et note à moi-même : Surveiller Hayden du coin de l’œil. Hors de question que l’alcool ou la drogue ait raison de lui et sa fidélité légèrement indécise. Heureusement pour moi j’avais appris que cette année le spring break était organisé au ski. Adieu le soleil, la plage et les bikinis et bonjour les combinaisons dignes du bonhomme Michelin. Je ne pouvais m’empêcher d’être soulagée. Une fille en combinaison de ski ne faisait pas l’affaire face à une jolie fille en bikini. Les doyens des deux universités voulaient probablement éviter les dérapages, ce qui me rassurait. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas enfilé des skis. Je me réjouissais par avance de voir les petites filles à papa américaines en combinaisons. Adieu sex appeal. Ce qui allait poser problème pour beaucoup car mis à part leur physique très avantageux il n’y avait pas grand-chose sur laquelle s’attarder. Malheureusement pour moi ce séjour ne s’annonçait pas tout rose. Hayden allait devoir partager son chalet avec sa correspondante qui ne le laissait pas indifférent, ce qui m’agaçait terriblement. Rien qu’à l’idée d’imaginer la blonde en petite tenue à la table du petit déjeuner à côté de mon chéri me faisait bouillir de colère. Et quant à moi dans mon chalet j’avais hérité de la June. La correspondante que je ne portais pas dans mon cœur. Echange oblige. Les correspondants anglais se devaient d’être avec les américains ce qui ne m’arrangeait pas du tout. Si j’avais pu la voir de très loin celle-là j’aurai été la plus heureuse du monde je pense. Mais bon je gardais espoir en me disant que peut-être le fait de partir du campus et se retrouver sur les pistes allait changer son humeur de petite princesse. L’espoir fait vivre dit-on… Je n’avais pas à me plaindre, avoir une héritière en correspondante avait des avantages : voyager en première classe. Ce n’était pas la première fois mais je devais reconnaître que c’était agréable même si deux heures en classe économique n’aurait pas été dramatique. Seulement j’évitais toute remarque méchante et je m’étais contentée de profiter gentiment. Une fois arrivée, je ne pouvais être estomaquée de voir le cadre dans lequel nous allions séjourner. Grandiose. Luxueux. Magique. Les doyens avaient faire fort pour rendre ce spring break à la neige aussi excitant qu’un spring break au bord de mer. « Mon Dieu, Sonenclar on va tellement s'éclater ici, c'est un vrai paradis sur terre! » Pas de méchanceté. Pas de pique. Pas de remarque désobligeante. June avait fait soft cette fois. Je me rendais compte que c’était bien la première fois où j’avais le droit à une phrase aussi gentille de sa part. Ça devait être la montagne qui la rendait moins irritante probablement. « Cette station vend du rêve, il faut le reconnaitre. » Peut-être avais-je raison. Peut-être que ces dix jours sonnaient comme une réconciliation pour nous deux. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer le paysage pendant tout le trajet de la voiture. J’avais hâte. Vraiment. Ca allait faire du bien de changer d’air. J’étais pressée de retrouver mon chéri aussi. Savoir comment son vol s’était passé. Et surtout savoir que sa correspondante allait se tenir à l’écart de sa chambre pendant dix jours… Et surtout j’étais pressée de savoir avec qui j’allais devoir cohabiter pendant ce séjour. J’avais dû suivre la June sans trop râler et j’espérais au plus profond de moi ne pas me retrouver avec deux autres copies conformes de l’héritière. Une suffisait largement. Trois comme ça et je finissais par me suicider sous une avalanche. Une fois arrivées au chalet, un jeune homme débarqua –plutôt joli garçon- et June semblait ravie. Un petit ami caché ? Ca pouvait être drôle de voir la correspondante hautaine et arrogante amoureuse même si ça me surprenait de la savoir en couple. Qui pouvait bien la supporter ? Une jolie blonde s’avança vers moi sans accorder un regard à la mauve. Leur relation semblait pas des plus amicales ce qui me ravissait. Si nous étions deux dans la maison à pas la supporter, le séjour pouvait être plus agréable. « Ravie de te rencontrer. Je suis Aislynn. » De la sincérité et de la gentillesse. Cette jeune fille je l’appréciais déjà parce qu’elle venait de snober admirablement ma correspondante. Je lui répondis avec un grand sourire. « Casey, la correspondante de June comme tu dois t’en douter. » Je ne voulais pas qu’elle me voit seulement comme l’anglaise qui répondait aux remarques de June sans mâcher ses mots. J’étais avant tout une fille sociable et abordable, il était hors de question qu’à cause de June je ne me fasse pas de nouveaux amis. Je vis d’ailleurs la mauve s’empresser de dire bonjour au jeune homme. Pas de baiser sur la bouche. Peut-être que leur idylle venait de commencer. Peut-être qu’ils n’étaient pas véritablement ensemble. En tout cas la relation entre les deux jeunes filles semblait électrique. Au moins je n’étais pas la seule à ne pas apprécier June. Ca ne venait donc pas de moi. Je regardais le jeune homme légèrement intrigué. Comment avait-il pu trouver quelque chose de plaisant chez la jeune fille. « Et si vous me racontiez qui est qui ? Vous êtes ensemble vous deux ? » Je regardais avec insistance June et le jeune homme. Autant savoir de suite si j’allais devoir supporter les galipettes d’un jeune couple à côté de ma chambre.
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyJeu 14 Mar - 0:57


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
Allongé sur le lit de la chambre qu’il venait de sélectionné, Seth, s’imaginait déjà dévalant les pistes magiques de la station sur son snowboard. D’ailleurs il se demandait pourquoi il était encore ici et non pas dans la neige, sur les pistes afin d’en profiter à fond. Durant son voyage de trois longues années, la neige était l’une des choses qu’il lui avait le plus manqué. Il avait préféré les destinations touristiques et chaudes, ou les filles se trimballaient moitié nue et ou les cocktails étaient savamment dosés. Miami et ses plages hallucinantes, les Hamptons au mois d’aout, Hawaii durant l’hiver. Aujourd’hui il avait l’impression de revenir des années en arrière, comme lorsqu’il partait en vacances de sport d’hiver avec ses parents. Déjà gamin c’était un casse-cou, limite hyperactif, le snowboard lui avait permis d’évacuer son trop plein d’énergie, désormais il assurait et prenait un malin plaisir à épater la galerie, en particulier les jolies filles qui skiaient sur les pistes. Aislynn ne mit pas longtemps à débarquer à son tour dans la chambre, elle attrapa les jambes du jeune homme afin de se faire une place. Il souriait, clairement ce springbreak avait des allures de paradis pour lui, tout ce qu’il aimait était présent, Aislynn, la neige, l’alcool, les filles, et cette tête de cerf accrochée au mur. Il savait d’ores et déjà qu’elle ferait un excellent porte manteau, c’était de la pure décoration de chalet, ce qui n’était pas du tout au gout de la jolie blonde. Sur le ton de l’humour et avec brio elle réussie à la fois à remettre son meilleur ami à sa place et à lui rappeler que quoi qu’il arrive elle passait la première. Elle n’avait pas tort, pour elle il était prêt à faire n’importe quoi. Doucement il se redressa, ne quittant pas des yeux la Iota. « Aislynn liste VIP, c’est noté ! et je tiens à te signaler qu’elles seront tellement en admiration devant mon corps parfait et mon visage d’ange qu’elles n’auront pas le temps de s’attarder sur la déco ». Ponctuant sa phrase d’un sourire charmeur, il savait qu’il avait parfaitement raison, c’était un dragueur inconditionnel, le tombeur de ces dames. Néanmoins il agissait ainsi avec toutes les filles sauf avec Aislynn, avec elle il n’était pas question de drague ou de sexe, leur amitié était bien plus précieuse que tout ça, bien au dessus. Au rez de chaussez la porte venait de claquer, June et Casey sa correspondante venaient d’arriver, et cela n’était pas au gout d’Aislynn qui ne portait pas l’Epsilon dans son coeur. D’ailleurs elle semblait particulièrement agacée que Seth ne l’ai pas informé au préalable qu’elle allait devoir partager le chalet avec BitchyJune. June et Seth, c’était une histoire qui durait depuis quelques mois déjà, de la complicité et beaucoup de sexe, ils s’étaient bien trouvées. Tout était simple pas de sentiments, pas d’attaches, juste du sexe et de bons moments, du plaisir. Il appréciait réellement l’Epsilon, en plus d’être incroyablement attirante, elle avait un charme fou, un humour massacrant, un franc parler qu’il affectionnait, pas de chance qu’elle ne s’entende pas avec Aislynn. Lorsqu’il avait du faire les réservations du chalet, il avait préparé son coup, espérant que les deux jeunes femmes profitent de la montagne pour devenir amies, bon il n’y croyait pas trop mais ça valait le coup d’essayer. Son unique crainte était qu’Aislynn lui en veuille et lui fasse la tête pendant dix jours, et dieu seul savait qu’elle en était capable, autant elle pouvait être la personne la plus adorable du monde si on touchait à sa fierté elle pouvait devenir imbuvable. Un sourire manipulateur aux lèvres, il continuait son petit jeu comme s’il était l’homme le plus innocent de la planète. « Fais pas cette tête, je suis certain qu’elle à un bon fond. Et puis si je veux coucher avec quelqu’un j’ai du choix, c’est juste qu’elle est plutôt cool ». Il tentait de se justifier, mais compris qu’il était entrain de s’enfoncer plus qu’autre chose. Descendant les escaliers quatre à quatre, il se défila, les filles venaient d’arriver et il avait l’intention de les accueillir en parfait gentleman. Immédiatement il se dirigea vers June qui déposa deux bises à la commissure de ses lèvres, Aislynn ne ratait évidemment rien de la scène. L’Epsilon semblait ravie d’être ici, elle affichait un large sourire, elle était resplendissante. Il s’approcha discrètement de son visage et lui glissa ces quelques mots. « S'amuser ? Le mot est faible Martin. Par contre, les chambres restantes sont vraiment ridicules, donc si tu cherches quelqu’un pour te réchauffer tu sais à quelle porte tu dois venir frapper ». Il riait, avant de se retourner vers Casey, charmante Casey. Un visage de poupée, un charme anglais qui ne passait inaperçu, de sublimes yeux marrons et de longs cheveux. Il était impatient d’apprendre à mieux la connaitre, en tout cas Aislynn ne perdit pas une minute, après avoir ignoré brillamment June, elle se présenta avec politesse et courtoisie. Seth fit de même, avec l’Omicron. «  Ravi de te rencontrer Casey, joli prénom au passage. Je suis Seth ». Le courant semblait plutôt bien passer, si on mettait de coté le courant électrique qui unissait Aislynn et June. Soudainement alors qu’il se retournait pour aider ces dames avec leurs valises Casey lui posa une étrange question. Etait il en couple avec June ? Jamais de la vie, ce n’était pas contre elle, mais il ne se voyait pas en couple, et sa confrérie en disait long sur son état d’esprit. Il n’appartenait à personne, il voulait être libre de fréquentait qui il voulait, de prendre son pied sans avoir de compte à rendre, et pour le moment ce rythme de vie lui convenait très bien. « Non, non, on est pas ensemble, c’est un peu plus compliqué que ça. ». Attrapant la valise de June, il jeta un regard vers Aislynn afin d’évaluer ses réactions et son degré d’agacement, il venait d’amorcer une bombe, restait à savoir dans combien de temps cette dernière allait exploser. Il opta de clarifier davantage la situation pour calmer sa Iota préférée. «  Et Aislynn est ma meilleure amie, on se connait depuis toujours. ». Il poussa la valise de June vers les escaliers, elle avait du embarquer la moitié de son dressing Epsilonien, ce truc pesait une tonne. Néanmoins, il était tellement content d’être ici qu’en plus de cette galanterie il avait envie de s’amuser un peu avec la mauve. « J’installe tes affaires dans quelle chambre ? ». Répliqua t’il avec un large sourire, il était convaincu d’une chose désormais, ce springbreak promettait d’être inoubliable ! .

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyVen 15 Mar - 11:54

Bien sûr, ton visage d’ange va faire oublier cette tête d’animal mort, juste accroché au mur, à quelques mètres de ton lit. Je n’y croyais pas deux secondes. Attrapant l’un des coussins, je lui balançais au visage pour qu’il arrête de dire n’importe quoi. Seth avait le don pour m’agacer et surtout quand il évoquait son succès auprès des filles. Je n’appréciais guère toutes ces sangsues qui s’accrochaient à lui, comme une moule s’accroche à son rocher. Du coup, je préférais ignorer cette parole. Je ne voyais pas ce qu’il y avait à ajouter, de toute manière. S’il ne voulait pas mourir prématurément, Seth allait devoir être silencieux. J’avais décidé d’occuper la chambre juste à côté de la sienne. Mais, il était hors de question que j’entende le moindre bruit, le moindre gémissement. Que ce soit bien clair ! S’il a un minimum de respect, il l’étouffera avec un oreiller pour qu’elle ne s’exprime pas, pour qu’elle ne me dérange pas ou encore, il pouvait faire un nœud à son serpent vénéneux pendant dix jours et le monde ne s’en porterait pas plus mal. Un bruit venait perturber cette conversation et plus précisément, un claquement de porte. Réalisant à cet instant, l’identité de nos colocataires. Seth essayait déjà de calmer le jeu. « Un bon fond ? Arrête, tant qu’elle fait tes quatre volontiers sous la couette, tu es comblé. Tu ne cherches pas plus loin. Seth, tu es un homme parmi tant d’autre. N’essaye pas de me faire croire le contraire et surtout que tu t’attardes sur les traits de sa personnalité. » ajoutais-je sérieusement. On savait tous les deux que si June ne se débrouillait pas au lit, il ne l’aurait jamais gardé dans ses contacts. Peu important, si elle avait un bon ou un mauvais fond. Alors, s’il veut que je le prenne un minimum au sérieux, avec cette potiche, il devrait arrêter de me raconter des balivernes. On ne me mène pas en bateau. Même si je compris très vite, que son but premier était de détendre l’atmosphère. Je lui souhaitais bien du courage, pour y arriver. Il me connait mieux que quiconque. Il connait et apprécie mon tempérament. Mais, il sait également que lorsque je n’apprécie pas quelqu’un, je ne l’apprécie pas. C’est tout. On ne peut pas aimer tout le monde. Oh, stop. On n’est pas au pays des bisounours. De plus, la jeune femme ne s’était pas fait prier pour l’approcher et lui coller ses lèvres sur le visage. Exaspérée, je détournais mon attention et m’approchais de la seconde demoiselle. Cette dernière avait l’air plutôt sympathique et elle me rappelait étrangement quelqu’un. Alors, quand elle prononça son prénom, je réalisais. Elle était en couple avec Hayden. C’était elle. Je n’avais jamais eu la chance de la rencontrer et pour ce voyage, on se retrouvait dans le même chalet. J’imagine que ce serait l’opportunité pour apprendre à la connaitre. Surtout que le calcul était vite fait. On était trois filles et dans ce genre de situation, il y en a toujours une de trop. « Je te plains. Sincèrement. » répliquais-je tout en levant les yeux au ciel. La pauvre. Etre la correspondante de June, elle devait se demander ce qu’elle avait fait au ciel pour mériter une pareil sentence. En même temps, j’annonçais directement la couleur. Impossible pour moi, de sympathiser avec June et le pire dans tout ceci, c’est qu’elle osait venir me saluer. Vous savez ce que je n’aime pas chez elle ? Tout. Elle respire l’hypocrisie. Je pense même que c’est le nom du parfum qu’elle porte. La preuve est qu’elle osait venir m’accoster et me poser cette question. Sincèrement, je suis sûr, qu’elle se fout pas mal de la réponse. Alors, pourquoi se donner tout ce mal. Je n’attendais rien d’elle et il était préférable qu’elle sache déjà à quoi s’attendre. Aucun mot ne sortirait de ma bouche. Je lui accordais un simple signe de tête, tout en plongeant mon regard dans le sien. Pendant que Seth expliquait la situation, les relations qui pouvaient nous unir. « Oui, pour faire court. Ces deux-là couchent ensemble, quand ils ont leur hémisphère sud qui les chatouille et qu’il n’y a personne d’autre dans le coin. » lâchais-je avec délicatesse et accompagné de ce large sourire qui prenait possession de mon visage. Réalisant, la stupidité de leur relation. Seth essayait de se donner des airs de gentleman et je décidais donc de le laisser faire. Si ça l’amuse, après tout, qu’il porte ses valises et qu’il devienne son petit esclave pendant ce voyage. Au moins, en rentrant à Berkeley, j’aurai de quoi me foutre de lui pendant quelques semaines. Le jeune homme savait très bien que je pouvais être de parfaite compagnie mais, qu’en quelques secondes, je pouvais devenir son pire cauchemar, me montrant ainsi désagréable. Heureusement pour lui, je ne comptais pas opter pour cette seconde éventualité. M’approchant du mini bar, j’interpelais la jeune anglais. « Tu veux quelque chose à boire, quelque chose de fort ou je peux te réchauffer du vin. » Je pouvais également faire preuve d’hospitalité, avec les personnes qui le méritaient. Puis, Casey était loin d’être une copie conforme de sa correspondante. Heureusement pour moi, peut-être qu’il y avait une lumière au bout du tunnel. Peut-être que cette cohabitation ne serait pas aussi horrible, que je m’étais imaginé..
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptySam 16 Mar - 2:42




Le train de tes injures roulent sur les rails de mon ignorance.
Je ne sais pas si c’est maman qui avait raison ou si c’est le lieutenant Dan... Je sais pas si nous avons chacun un destin... ou si nous... si nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise... Mais je... je crois que c’est peut-être un peu des deux... peut-être un peu des deux arrive en même temps..


    Casey sembla surprise que je sois si agréable, et qu'aucune once de méchanceté ne s'échappait de ma bouche. Je ne pouvais la blâmer de réagir ainsi dans la mesure où je l'avais habitué à beaucoup de méchanceté et d'agressivité. Bien sur, je ne regrettais en rien cette attitude, et je n'étais pas prête de changer quoi que ce soit, mais l'excitation était telle, que j'étais incapable en l'instant présent d'être ne serait-ce qu'un peu méchante. Enfin, il ne fallait pas non plus qu'elle s'habitue trop à cet aspect de ma personnalité, car cela irait le temps d'une journée, mais dès demain, j'avais la ferme attention de reprendre mes petites habitudes de Bitchy June, peut importe ce que les gens pourraient penser. Un voyage au ski de dix jours n'allait très certainement pas me transformer en gentille petite June, il ne fallait pas rêver. Mais pour l'instant, je laissais aux autres un moment de répit, et Casey sembla en profiter puisqu'elle me répondit assez gentiment en complimentant la station qui avait été choisi. L'omicron avait raison, cette station vendait du rêve, et j'entendais bien en profiter un maximum. Aussi, lorsque nous arrivions dans le chalet, je ne fis pas une entrée dans la demi mesure, puisque je claquais la porte afin de faire comprendre que j'étais là ou du moins que nous étions là. Mais au fond, que Casey annonce sa présence ou non, je m'en contrefoutais carrément, tant que Seth apprenait que j'étais là, mon but était atteint. Je le vis descendre les marches quatre à quatre, accompagné d'Aislynn sur ses talons. Hum à voir son regard meurtrier, je compris que la demoiselle n'était pas au courant de ma venue, et n'en était guère enchantée. Tant pis, moi j'étais heureuse d'être dans le chalet de Seth et c'était tout ce qui comptait à mes yeux. Le reste passait secondaire. Je me dépêchais de saluer mon delta préféré, avant de lui rappeler à quel point j'avais hâte de m'amuser avec lui. Il ne tarda pas à rentrer dans mon jeu, et m'expliqua à quel point les chambres étaient petites, aussi, si j'avais besoin de compagnie, sa chambre était grande ouverte. « C'est loin d'être tombé dans l'oreille d'une sourde, crois moi! » Répliquai-je avec un sourire en coin, et une idée derrière la tête, ou plutôt des dizaines. Avec Seth, j'avais toujours une folle d'idées pour m'amuser, et ce chalet allait m'en donner de nouvelles, j'en étais certaine. Je m'enquis ensuite de saluer la présidente des iota, qui ne prit même pas la peine de me saluer, et plaignit d'entrée de jeu la pauvre petite Casey parce que j'étais sa correspondante. « C'est vrai, pauvre petite Casey qui vient de faire le trajet en première classe et qui a le droit d'étudier dans l'une des meilleures universités des Etats-Unis. Oui décidément, elle est à plaindre. » Sifflai-je entre mes dents, totalement ironique et sarcastique. J'avais décidé de la jouer fair-play avec la rouge pour faire plaisir à Seth mais elle ne semblait pas penser de même alors très bien, Bitchy June le serait aussi avec la rouge. Mais voilà que Casey mit les pieds dans le plat et demanda si Seth et moi étions en couple. Ma première réaction fut d'exploser de rire, avant d'entendre Seth expliquer que c'était compliqué. Je ne voyais pas en quoi coucher ensemble et être amis dans le même temps était compliqué mais enfin, nous n'allions pas prendre le risque de choquer la petite anglaise. Mais voilà qu'Aislynn balança que l'on couchait ensemble dès que l'un et l'autre étions en manque, c'est-à-dire, très souvent, tout cela d'un ton empli de dédain. Toujours aussi smart la rouge, toujours aussi élégante dans ses paroles. « Et comme notre hémisphère sud nous chatouille très souvent, nous prenons très souvent notre pied. Et le petit bonus? On arrive à être amis et à faire d'autres choses que coucher. Perfect relationship. » Déclarai-je souriante, tout en lançant un regard empli de haine vers Aislynn. Celle-ci d'ailleurs se tourna vers Casey et lui proposa de boire quelque chose. Pendant ce temps là, Seth attrapa mes affaires - très lourdes valises - et m'invita à le suivre à l'étage pour choisir ma chambre. Un sourire à la limite du diabolique se dessina sur mes lèvres, et je me dépêchais de le retrouver à l'étage. « Je veux que ma chambre soit à côté de la tienne. Si elle pouvait avoir une porte reliant les deux, crois moi que ce serait bien pratique! Parce qu'autant te le dire Hill, j'ai bien l'intention de passer quelques nuits dans une chambre de ce chalet, mais très certainement pas la mienne! » Ricanai-je avant de mordre la lèvre inférieure, signe apparent de mon excitation du moment. Je savais que cela ne passerait pas inaperçu auprès de Seth, et j'avais d'ailleurs bien l'intention qu'il le remarque. « Je vais déballer mes affaires et Seth va m'aider, faites ce que vous avez à faire, on va en avoir pour un petit moment! » Balançai-je du haut de l'escalier à l'intention des deux jeunes filles, avant d'attraper Seth, et de l'entrainer dans l'une des chambres, une à proximité de la sienne aux dires du jeune delta. Je jetais mes affaires par terre, avant de jetais Seth sur le lit! Aislynn allait enrager, et je n'attendais que ça!
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyLun 18 Mar - 23:08

" Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." 97tm5c
Je m’imaginais déjà en haut des pistes à entendre un imbécile bloqué sur le télésiège. Quand te reverrai-je… Pays merveilleux… Je n’étais pas une pro du ski ça c’était sûr. Le ski n’était pas vraiment le sport national anglais, il fallait le savoir. J’étais beaucoup plus douée sur le dos d’un cheval à faire du polo. Cette discipline je l’avais acquise dès l’âge de dix ans. Je devais l’apprendre. Il ne pouvait en être autrement pour mon père. Aristocrate de pure souche ma mère avait eu un petit plus de mal à me voir monter sur un cheval et m’habiller comme un petit garçon modèle. Anyway… Le ski j’avais eu l’occasion d’en faire plusieurs fois dans ma vie et je me débrouillais plutôt bien. Je devais néanmoins reconnaître que ce séjour allait m’obliger à m’y remettre et surtout à éviter de passer pour la gourde de service. Quitte à commencer seule de mon côté sur une petite piste verte pour m’échauffer. Il était impossible pour moi de ne pas être parfaite dans quelque chose. Et descendre les pistes merveilleusement bien était nécessaire pour moi. Surtout si je devais fermer le clapet à la correspondante qu’on m’avait assignée et qui m’hérissait le poil à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. La voir se serrer contre un garçon et faire des allusions très salaces n’arrangeait pas du tout l’image que j’avais d’elle. Heureusement j’avais trouvé en Aislynn que j’avais déjà vu en tenue de cheerleader et que je supposais donc chez les iotas –je commençais tout juste à assimiler les confréries- une alliée. Le froid qu’il y avait entre elles deux me rassurait, je ne pouvais pas dire le contraire. Au moins nous étions deux dans la même situation. Le séjour ne pouvait être plus qu’agréable en sachant que nous étions deux contre la bitchy. « Je te plains. Sincèrement. » Aislynn leva les yeux au ciel et je ne pus m’empêcher de souffler relativement discrètement. Enfin quelqu’un qui comprenait ce que j’avais pu ressentir en m’apercevant sur quelle correspondante j’étais tombée. Nous étions quasiment quarante étudiants d’Oxford à participer à l’échange et il avait fallu que je sois celle qui tombe sur la petite peste de service. J’en étais ravie. Avant même que je fasse comprendre à la iota ce que je ressentais à l’égard de ma correspondante, celle-ci me coupa –ce qui ne me surprenait même pas- pour faire savoir qu’elle était là et qu’elle nous entendait. « C'est vrai, pauvre petite Casey qui vient de faire le trajet en première classe et qui a le droit d'étudier dans l'une des meilleures universités des Etats-Unis. Oui décidément, elle est à plaindre. » Elle en faisait toujours des tonnes, elle ne savait pas apparemment rester simple et s’occuper de ses affaires. Il fallait qu’elle rappelle sans cesse sa présence ce qui avait le don de m’agacer au plus haut point. Encore une enfant pourrie gâtée que l’on avait toujours traitée comme une princesse et qui s’imaginait le monde à ses pieds. « Saches que je sais très bien la chance que j’ai et si je suis ici ce n’est pas grâce à l’argent de papa et maman comme toi. Qui d’ailleurs a refusé de voyager en classe économique ? La petite princesse Miss Martin. Pour deux heures de vol il fallait absolument qu’elle paye plus cher que les autres pour montrer au monde entier qu’elle a de l’argent ! » Elle pensait que j’allais m’écrasais gentiment seulement c’était mal me connaitre. Je savais donner de la voix et je savais faire entendre ce que j’avais à dire ou ce que je pensais. Elle allait vite être déçue de ne pas pouvoir s’attaquer à plus faible comme elle en avait sans doute l’habitude. Je lâchai les yeux de June pour regarder le jeune homme se rapprocher de moi. Une fois séparé de la mauve il était beaucoup plus attrayant. Elle avait un pouvoir qui rendait tout ce qui l’entourait détestable selon moi. Il devait être légèrement perdu entre toutes ces chamailleries de filles. Il m’adressa un large sourire et se présenta à moi. « Enchantée Seth. J’espère que tu ne regrettes pas d’avoir choisi ce chalet » Petit sourire en coin, j’usais de mon charme pour lui montrer que je n’étais pas méchante pour un sou. Je l’étais seulement avec les personnes que je ne pouvais pas voir comme sa chère amie, June. En tout cas j’espérais pour lui qu’il aimait l’action et le dynamisme car ces dix jours à nos côtés risquaient de ne pas en manquer vu les premières minutes que nous venions tout juste de partager. Elles annonçaient la couleur. Il se rapprocha des valises puis ma question semblait le perturber. Peut-être le prenais-je de court ou peut-être finalement il n’y avait jamais vraiment réfléchi. Leur relation semblait fonder sur le sexe, ce que je trouvais incompréhensible. J’étais une vraie romantique et il était très difficile pour moi de me livrer corps et âme à une personne à l’ égard de laquelle je n’éprouvais aucun véritable sentiment. Hayden n’avait aucun souci à se faire à ce niveau-là. « Non, non, on est pas ensemble, c’est un peu plus compliqué que ça. » Oh gosh… Dans quoi m’étais-je fourrer à poser cette question ? Il avait fallu que je tombe sur un gars et une fille qui ne semblaient pas savoir ce qu’ils étaient l’un pour l’autre… Au moins ça montrait que rien de concret ne les reliait ce qui pouvait positif comme négatif pour moi. Soit j’allais devoir supporter des galipettes à n’en plus finir soit un amour naissant avec câlins et caresses relativement innocentes. Néanmoins j’avais plutôt tendance à croire que ces deux-là couchaient ensemble après avoir entendu leur discussion pendant qu’Aislynn me saluait… « Et Aislynn est ma meilleure amie, on se connait depuis toujours. » Ceci expliquait cela. J’essayais d’analyser un peu les regards de chacun à ce moment-là. Aislynn semblait terriblement agacée, elle ne devait pas du tout approuver qu’une fille comme June tourne autour de Seth s’ils étaient meilleurs amis ou quelque chose du genre. Elle n’hésita pas d’ailleurs à clarifier la situation ce qui me fit sourire. « Oui, pour faire court. Ces deux-là couchent ensemble, quand ils ont leur hémisphère sud qui les chatouille et qu’il n’y a personne d’autre dans le coin. » J’appréciais le ton qu’elle avait pris. Franc. Direct. Clair. Je la regardais, amusée. Je sentais qu’on allait bien s’entendre toutes les deux. Je lâchais tout juste un « Ca a le mérite d’être clair. » en riant légèrement avant que June réagisse au quart de tour. « Et comme notre hémisphère sud nous chatouille très souvent, nous prenons très souvent notre pied. Et le petit bonus? On arrive à être amis et à faire d'autres choses que coucher. Perfect relationship. » Il fallait toujours qu’elle attaque. Elle ne pouvait pas laisser les gens dire, ce qui me dépassait. Même si j’avais un franc parler et que je ne me laisser pas marcher sur les pieds, ma mère m’avait très souvent répétée que l’indifférence était la meilleure des armes. Apparemment la June on ne le lui avait pas dit. Elle se tourna vers Seth pour le suivre à l’étage. Un vrai gentleman ce jeune homme. Il portait ses valises aussi lourdes qu’elle était arrogante. J’étais persuadée qu’elle était à peine arrivée au premier qu’elle lui imposait déjà sa chambre. Quand je vous dis que c’est une véritable princesse celle-là. Un vrai phénomène. A se demander si on lui avait inculqué le respect et la politesse parfois. Bref… Je n’allais pas la laisser me gâcher mon tout premier spring break même si j’étais persuadée que ça aurait pu lui faire plaisir. Je me tournai vers Aislynn qui venait de s’avancer du mini-bar. Tout comme moi elle semblait incapable de subir cette situation. On allait aussi profiter de ce séjour. Il ne pouvait en être autrement. « Tu veux quelque chose à boire, quelque chose de fort ou je peux te réchauffer du vin ? » Elle me proposait de commencer ce séjour avec un verre. Ce n’était pas de refus. Il fallait marquer le coup. Et puis elle semblait réellement vouloir qu’on apprenne à se connaitre. « Quelque chose de fort s’il te plait. Si on doit supporter les cris de June et leurs galipettes dès maintenant autant avoir un peu d’alcool dans le sang. Ca atténuera le dégoût que je pourrai ressentir. » dis-je avec une pointe d’humour même si je le pensais. J’aurai préféré être celle enfermée dans la chambre avec un garçon –forcément Hayden- que celle qui était obligé d’écouter. Mais cela me rassurait qu’Aislynn soit là. On allait malheureusement savoir très vite si le chalet était bien insonorisé...


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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." EmptyJeu 21 Mar - 0:27


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
Aislynn et June se détestaient, Seth ne comprenait pas vraiment pourquoi, à vrai dire les histoires de filles il ne préférait pas s’en mêlait, sachant pertinemment que c’était le genre de truc qui finissait toujours mal. Résultat il imaginait qu’elles se battaient pour ses beaux yeux et cette vision là était bien meilleure. Il s’amusait à les voir se lancer des répliques tranchantes au visage, se positionnant en tant que spectateur il prenait un réel pied, les deux possédaient une repartie à toute épreuve, c’était de la haute compétition. Un combat au sommet. Ces dix jours ne seraient pas de tout repos, il le savait pertinemment, et il allait devoir être présent pour les deux jeunes femmes, ainsi que pour Casey, hors de question de laisser l’anglaise sur la touche. Toujours dans la chambre il révéla à Aislynn l’identité des mystérieuses colocataires, sa réaction ne l’étonna pas, sa princesse était agacée. Il avait de la chance d’avoir une bouille d’ange et une place de choix dans son coeur, car pour sur le regard qu’elle venait de lui lancer aurait pu le tuer sur place. June c’était sa sexfriend depuis un petit bout de temps désormais, il connaissait son corps parfait, chaque parcelle, l’emplacement de chaque grains de beauté, mais en dehors du sexe, que restait il ? Il appréciait l’Epsilon, mais il devait reconnaitre qu’Aislynn avait raison ce n’était pas la personnalité de June qui l’avait conduit à coucher avec elle, mais plutôt son corps parfait et sa moue sexy. Malgré tout, il sentait qu’il avait un atome crochu avec June, il suffisait que tout les deux apprennent à mieux se connaitre sans être en tenue d’Eve pour devenir d’excellents amis. Se tournant vers Aislynn, il l’observa avec de grands yeux innocents et un sourire en coin. « Sois pas vulgaire et explique moi pourquoi tu la déteste à ce point ? c’est pas comme si c’était la première fille avec qui je couche juste pour le sport. ». Haussant les yeux vers le plafond, il attrapa l’une des mèches blondes d’Aislynn et l’entortilla autour de son index, il avait toujours aimé les cheveux d’Aislynn, jouer avec était l’un de ses passe-temps favoris, dommage elle détestait ça. Il sentait qu’elle se retenait de rigoler, elle était incapable de ne pas lui parler durant trop longtemps. Il attrapa la main de Aislynn et ensemble il regagnèrent l’étage inférieur. Immédiatement il remarqua l’ambiance glaciale entre June et Ais’ et décida de ne pas faire le moindre commentaire. Saluant la petite anglaise, cette dernière eu l’excellente idée de lui demander la nature de sa relation avec June. Elle avait un don pour envenimer la situation cette petite, il se contenta de répondre de manière vague, ce qui n’était pas du tout au gout de la Iota qui semblait être excédée par le comportement de BitchyJune. Il était rare qu’Aislynn s’adresse à lui aussi froidement, mais pour le coup sa réflexion ne l’amusa pas, il trouvait même cela déplacé. Aislynn allait trop loin, elle avait le droit de détester June autant qu’elle le souhaitait, mais pas de le faire passer pour n’importe qui aux yeux d’une inconnue. « Dixit Aislynn la sainte qui parcoure les couloirs de Berkeley à moitié nue ... des problèmes d'hémisphères sud toi aussi ? ». Répliqua t’il sèchement avant de se saisir des valises de June. Seth était encore un grand gamin, et il n’y avait pas personne plus susceptible que lui sur cette planète, elle osait s’attaquer à sa fierté, il répliquait. Désormais ils étaient quittes. June ne se gêna d’ailleurs pas pour répondre à l’attaque avec sa repartie naturelle. Oui, ils prenaient régulièrement leur pied ensemble, mais pourquoi cela était il entrain de devenir une affaire d’état ? Ils ne s’en étaient jamais cachés certes, mais là ça devenait n’importe quoi. Il n’avait pas envie de se mettre Aislynn à dos pour ce genre d’histoires immatures. Grimpant les escaliers il abandonna Casey et Aislynn qui avaient décidées de partager un verre, se retrouvant ainsi seule avec June à l’étage supérieur. Cette dernière ne perdit pas une seconde avant d’entrer dans un jeu de séduction, ce jeu qui s’était installé entre eux depuis des mois et auxquels ils adoraient jouer. « Tu n’arrives plus à te passer de mon corps parfait Martin ? Ma porte est grande ouverte, tu viens te glisser dans mon lit quand tu veux. » Ajouta t’il en lui lancent un clin d’oeil. Immédiatement elle se jeta sur lui et l’attira dans l’une des chambres encore inoccupée, le delta se retrouva allongé sur un lit en un dixième de secondes. June le regardait avec envie, et séduction, se penchant vers le cou de la jeune femme, il déposa ses lèvres contre sa peau brulante, tandis que ses mains jouèrent avec ses longues mèches brunes. S’ils avaient été seuls dans ce chalet ils n’auraient pas hésité une seule seconde avant de laisser tomber leurs fringues sur le sol et de se jeter l’un sur l’autre, mais les murs étaient fins comme du papier et Aislynn était juste en dessous. Soudain Seth eu une idée brillante, il se recula légèrement de l’étreinte de June et plongea ses yeux marrons dans les siens. C’était l’occasion rêvée pour se venger de la pique qu’Aislynn lui avait lancée quelques minutes plus tôt. Laissant glisser ses mains le long du visage de poupée de June il lui murmura ses quelques mots, sachant que jamais elle ne refuserait ce jeu. « J’ai envie de m’amuser ... tu veux pas faire semblant de ... j’ai envie de voir la tête qu’elles vont faire quand on va redescendre. ». Ce jeu était dangereux, mais Seth vivait l’instant présent et ce qu’importe les conséquences, une petite blague n’avait jamais tué personne. Il imaginait déjà Aislynn lui faire une scène alors qu’il n’allait rien faire avec June, du moins pas maintenant.

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