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" Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton."

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyDim 24 Mar - 19:05

Non mais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Seth m’avait traîné jusqu’ici, pour me faire passer pour la méchante. Il voulait me désigner comme la mauvaise herbe. Celle qui se faisait des films et de fausses idées. Sauf, que ce n’est pas moi qui joue à la parfaite idylle avec mon plan du samedi soir. Alors, s’il voulait jouer, me prendre en grippe pour montrer à l’une de ses conquêtes, qu’il reste un homme avant tout. Il allait payer le prix fort. Seth me connait et pourtant, je ne le comprenais pas à cet instant. Il voulait vraiment que je devienne son pire cauchemar dans ce chalet. Il voulait que je lui fasse mener la vie dure. Est-ce qu’il était sadique sur les bords ? Je ne sais pas. Mais, c’était loin de me faire sourire, quand il me parlait et me traitait de cette façon. « Tu es sérieux ?! Je suis vulgaire, parce que je suis réaliste ? Je n’y crois pas. Justement, si elle est comme toutes les autres, j’ai le droit de dire ce que je pense. Je la déteste, c’est tout. » ajoutais-je sèchement, tout en évitant de le regarder. J’adore Seth, c’est le meilleur ami parfait. Je ne pouvais pas rêver mieux à mes côtés. Sauf que parfois, il me rend dingue. Et surtout quand il en rajoute une couche, qu’il attrape l’une de mes mèches de cheveux. A croire qu’il s’amusait à me piquer, à me mettre de mauvais poil. Enfin, une querelle n’allait pas tout remettre en question. Il reste le seul et unique. Néanmoins, je pouvais toujours essayer de lui faire la tête un jour ou deux, peut-être quelques heures et si j’arrivais déjà à tenir quelques minutes, c’était un début. Mais, très vite, la réalité nous rattrapait. Attrapant ma main, on se dirigeait vers nos colocataires. Je m’avançais sans attendre vers l’inconnue. Casey, qu’elle s’appelle. Une jeune femme très sympathique aux premiers abords et on s’était très vite trouvé un point commun, sans avoir besoin de trop en dévoiler. A croire que ça se lisait dans nos yeux. A croire que ce mépris pour June était une évidence dans ce chalet. De plus, ils en profitaient déjà pour se retrouver, que ça me donnait la nausée. Sérieusement, ils ne savent pas se retenir trente seconde. Puis, qu’est-ce qu’il lui trouve ? Elle est minuscule à côté de lui, voire inexistante, invisible. Enfin les goûts et les couleurs, ça ne se discutent pas et je pouvais encore le remarquer. Je l’entendais parler, s’expliquer ou se justifier que sais-je. Impossible pour moi de rajouter quoi que ce soit. Si elle se satisfait de si peu, je la plains. Etre la bouche trou d’un homme, c’est tellement valorisant. Posant mon attention sur Casey, je lui accordais un sourire. Une sourire qui voulait montrer mon intérêt sur ce que sa compagne de voyage venait de déclarer. Mon alliée semblait pourtant apprécier ma petite explication. Brève et direct, parce que c’est tout ce qu’il y avait à savoir. Cependant, je compris très vite que ce n’était pas au goût de Seth qui s’arrêtait dans sa démarche, avant de rejoindre le premier étage. Est-ce que je lui lançais la première chose que j’attrapais au visage ou j’attendais ? Respirant un grand coup, j’allais prendre sur moi parce que ça ne m’atteindrait pas. Mettre en parallèle ce qui s’est passé l’autre fois dans les couloirs de Berkeley avec cette relation qu’il entretient avec mini pouce, ça n’a pas de sens. « Non, je te rassure. Tout se passe merveilleusement bien dans mon hémisphère sud mais, merci de t’en tracasser. » ajoutais-je avec tact et sans réfléchir une seconde de plus, parce que ça n’en valait pas la peine. Qu’il lui porte ses valises et qu’il l’éloigne de ma vue. Je proposais un verre à Casey, qui était restée à mes côtés. Entre fille. On allait pouvoir apprendre à se connaitre. Finalement, dans ce cauchemar, il y avait une lueur d’espoir. Elle était la mienne. Je sortis donc cette bouteille de rhum qui trainait au fond d’une armoire. Je nous servis deux verres et lui répondais. « Tu as totalement raison mais, il va nous falloir plus d’une bouteille pour devenir sourde. » A peine que ces mots étaient prononcés, nous entendions ces bruits. Il se fout de moi ?! C’est ce que je pensais. Hors de question pour moi d’aller les stopper, je ne voudrais pas tomber sur une vision qui ne quitterait jamais mes souvenirs. Je ne veux pas voir, ni même imaginer ça. Pire que le scénario de massacre à la tronçonneuse. J’attrapais donc le verre qui était à moitié plein. Je le portais jusqu’à mes lèvres et le vidais d’une traite. Impossible d’en supporter davantage ! « Je crois qu’un peu de musique nous ferait du bien. » M’avançant vers la radio qui se trouvait à quelques mètres de nous, je ne perdais pas une seconde. Il était temps pour Casey et moi de profiter. On était au spring break. Directement, la musique se fit entendre et j’augmentais le son à son maximum. Je remplissais le verre de Casey avant de retourner vers le salon et de l’entrainer. La bouteille à la main, je montais sur le canapé et dansais sur ces notes de musiques. Cependant, je n’oubliais pas ce qui se passait à l’étage. Seth et June, parfaitement réunis. Casey et moi, au rez-de-chaussée et bien décidées à s’unir pour mieux régner. Pour se sortir de ce cauchemar qui se mêle à la réalité. Très vite, ma motivation et mon enthousiaste diminuaient. Je m’arrêtais de bouger et pris place près de la jeune femme. Désormais, assise sur le canapé et non plus debout. Je pensais que Seth et moi allions passés des vacances inoubliables. Du coup, j’avais le sentiment que ces projets étaient troublés, par cette ambiance qui allait régner. Très loin d’être chaleureuse.
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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyJeu 28 Mar - 22:06




Le train de tes injures roulent sur les rails de mon ignorance.
Je ne sais pas si c’est maman qui avait raison ou si c’est le lieutenant Dan... Je sais pas si nous avons chacun un destin... ou si nous... si nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise... Mais je... je crois que c’est peut-être un peu des deux... peut-être un peu des deux arrive en même temps..


❝ 4 444 pour mes gertrudes et la corres, parce que ce sujet est un bijou du rp :mimi:
et puis mes gertrudes mes amouuuuuuuuuurs :mimi: :plop:

    Les gens avaient tendance à penser que l'argent que je possédais, je ne le devais qu'à mes parents, et leur compte en banque astronomique. Certes, cela m'avait bien aidé durant mon enfance et mon adolescence, mais j'étais bien loin de m'en servir à l'heure actuelle. Au jour d'aujourd'hui, l'argent que j'utilisais quotidiennement était l'argent que j'avais gagné MOI même, par mes propres moyens et non pas l'argent mensuel de papa et maman. J'avais tourné dans de nombreux films en France, en Suède, dans l'Europe entière et même aux Etats-Unis avec Woody Allen, autant dire que de l'argent issu de mes films, j'en avais à revendre, et je n'avais guère besoin de mes parents pour vivre. Alors entendre la Sonenclar déclarait que de toute façon, mon argent je ne le devais qu'à mes parents, et je n'étais qu'une petite princesse qui devait montrer au monde entier qu'elle avait de l'argent, le tout, d'un ton suffisant. Je ricanais à entendre ces paroles, qui ressemblait à une douce mélodie que j'avais l'habitude d'entendre quasiment tous les jours. « A croire que tu ne t'es pas bien renseignée sur mon compte. Mon argent et mon train de vie, je ne le dois qu'à moi-même, qu'à mes lourds efforts. Donc oui, j'affiche de manière ostentatoire que j'ai de l'argent parce que je suis fière de pouvoir dire que oui je suis une fille à papa mais cet argent, je ne le dois qu'à moi-même. Alors la prochaine fois que tu avances des théories sans queue ni tête Sonenclar, renseigne toi, ça t'évitera des déconvenues. » Claquai-je d'un ton supérieur et sur le ton agressif qui était le mien. Je n'appréciais pas que l'on raconte des âneries grosses comme le monde à mon sujet, encore plus lorsque cela venait d'une personne qui d'une part était loin d'avoir sa place dans mon cœur, et d'autre part, qui se trouvait posséder aussi un compte en banque astronomique. En somme, Casey avait tout faux, et elle allait très vite comprendre qui j'étais et comment je m'appelais. J'écoutais ensuite les présentations entre Seth et la Sonenclar, et je n'appréciais guère sa réflexion, remettant en doute son choix de chalet. Seth ne pouvait douter, il avait son - insupportable - meilleure amie à ses côtés, et surtout il m'avait moi. Comment trouver meilleur chalet que celui-ci? Impossible. Ce fut ensuite au tour d'Aislynn de faire une remarque concernant notre relation, et autant Seth que moi n'avions guère apprécier ses paroles. Je m'étais contentée d'affirmer ses dires, histoire de lui clouer le bec, pendant que le jeune delta rappela assez sèchement certains évènements -inconnus pour moi - de la vie d'Aislynn. J'esquissais un sourire en entendant cela et je suivis docilement Seth à l'étage, où il emportait mes bagages, avant de les déposer dans la chambre qui serait désormais mienne pour une longue semaine. « Mais j'y compte bien Hill, je compte bien me glisser dans ton lit autant de fois que l'envie me prendra, soit tous les soirs. » Ricanai-je avant de le jeter sur le lit et de prendre place à ses côtés. Je me doutais bien que là maintenant tout de suite, rien ne se passerait entre nous, le respect qu'il avait pour sa meilleure amie prenant évidemment le dessus. Personnellement, je n'avais que faire d'heurter les sentiments de la présidente des iota, mais enfin je comprenais le point de vue du delta et je le comprenais. Aussi, bien que mes lèvres trouvèrent le chemin des siennes assez rapidement, j'acquiesçais bien vite à sa proposition. Jouer un petit jeu, faire semblant de passer à l'acte, juste pour emmerder Aislynn. Voilà qui me plaisait à merveille. « Tu as de la chance d'avoir face à toi l'une des meilleures actrices de sa génération, alors tu te doutes bien que je vais jouer ce rôle à la perfection. » Me moquai-je gentiment, avant de commencer à prendre les devants. Poussant de légers gémissements - mais assez fort pour être entendus d'en bas - j'en profitais pour embrasser Seth dans le cou, zone qui le faisait toujours frémir. Faire semblant de passer à l'acte certes, mais rien ne nous empêchait de nous amusait gentiment dans le même temps. Je décidais de monter un petit peu le niveau, sachant pertinemment qu'Aislynn réagirait instantanément. « Oh oui Seeeeeeth » Prononçai-je de manière forte et distincte, de sorte que les deux jeunes femmes au rez-de-chaussée nous entendent clairement. La réaction ne se fit guère attendre, et une musique s'échappa instantanément de l'étage en dessous, le son poussé quasiment au maximum. « On va devoir augmenter le level Seth. Elle couvre peut-être les bruits, mais crois-tu qu'elle arrivera à camoufler les vibrations des murs? J'en doute fortement. » Et je me plaquais alors au mur, attirant de manière forte Seth et le collant à moi, sachant pertinemment que cette situation n'allait guère le déranger. J'en profitais pour passer ma main dans ses cheveux et l'embrasser fougueusement, tandis que je me repoussais violemment contre le mur, faisant ainsi bouger les murs peu épais du chalet. J'imaginais très mal Aislynn débarquer dans la chambre pour nous surprendre, la vue de cette scène ne l'enchantant guère j'en étais certaine. « Je sais que tu as une réputation à tenir, et que terminer le travail en quinze minutes est faible, mais on ne va pas jouer ce petit jeu pendant une heure on est d'accord? » Interrogeai-je Seth. Même si ce petit jeu m'amusait, je savais que je serai vite lassée, et je n'aimais guère être lassée.
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyDim 7 Avr - 12:19



" Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 97tm5c
Mes sentiments étaient partagés face à ce Spring Break. Il s’annonçait à la fois extraordinaire et effrayant. Extraordinaire car c’était la toute première fois que j’étais à Berkeley et que je participais à ce type d’événements. Je jouais dans la cour des grands maintenant. Non pas qu’Oxford était une petite université de campagne. Loin de là. Oxford était l’une des meilleures universités au monde mais je ne pouvais pas réellement expliquer ce petit quelque chose qui faisait que les universités américaines en général étaient plus attrayantes et plus impressionnantes quand on venait de l’étranger. Berkeley avait été mon premier choix. Celui où j’avais voulu poser les pieds pour commencer ma vie étudiante. Partir du Royaume-Uni pour atterrir à San Francisco ça avait été mon rêve pendant un été. Je m’étais imaginée en epsilon, en iota ou encore en alpha mais ça avait été de courte durée. La mort de Grand-Mère avait tout fait basculé. Mais peut-être étais-je destinée à devenir une berkeleyenne à part entière. Le destin m’avait déposé là-bas grâce à cet échange. Néanmoins ce spring break, cette expérience si américaine, était effrayant pour une anglaise comme moi. J’aimais la nouveauté et les découvertes mais je ne supportais pas les petites bourges de bonne famille à la Blair Waldorf. J’avais beau avoir été éduquée avec les valeurs aristocratiques de ma mère j’en restais une jeune fille humble et avenante. Ma correspondante, June en était tout le contraire. Elle devait être le type de filles que j’aurai pu devenir si ma grand-mère n’avait pas été là pour m’inculquer le respect, la modestie et le sourire. J’avais eu la malchance de tomber sur probablement l’une des rares étudiantes avec qui il m’était impossible de m’entendre. Pourtant j’étais quelqu’un de très ouvert et je m’adaptais relativement vite au caractère de chacun mais celui de la Martin je ne pouvais pas. C’était plus fort que moi. Avec ses grands airs de princesse devant qui on est supposés se prosterner et cirer ses chaussures si elle le désire. Elle avait peut-être la moitié des étudiants –et encore je n’en étais pas convaincue- à ses pieds, elle ne m’aurait pas. Je pouvais être gentille, sociable et généreuse elle allait très vite voir que je pouvais être franche, direct et méchante. Si elle voulait jouer, elle le verrait malgré elle. Je n’allais pas faire partie de sa petite cour. J’étais plutôt du côté d’Aislynn. Nous allions former un club Anti-June. J’étais sûre que l’Epsilon était loin d’avoir que des amis. Qui pouvait bien supporter une petite prétentieuse arrogante ? « A croire que tu ne t'es pas bien renseignée sur mon compte. Mon argent et mon train de vie, je ne le dois qu'à moi-même, qu'à mes lourds efforts. Donc oui, j'affiche de manière ostentatoire que j'ai de l'argent parce que je suis fière de pouvoir dire que oui je suis une fille à papa mais cet argent, je ne le dois qu'à moi-même. Alors la prochaine fois que tu avances des théories sans queue ni tête Sonenclar, renseigne toi, ça t'évitera des déconvenues. » Encore ce ton supérieur qui m’agaçait au plus haut point. Elle ne savait peut-être pas parler simplement. Elle devait toujours chercher à se démarquer car finalement elle était tellement… banale. En effet, je n’avais pas cherché à me renseigner sur elle, je me fichais pas mal qu’elle soit strip teaseuse ou une business woman reconnue. Pour moi elle n’était que la petite peste que j’avais pour correspondante. Malheureusement. Elle ne méritait pas que je m’intéresse à sa vie. Ca serait lui accorder trop d’importance. Elle aurait été trop fière que je le fasse. « J’avais autre chose à faire de beaucoup plus intéressant que de m’intéresser à ta vie. A vrai dire tout est plus intéressant que d’accorder ne serait-ce qu’une minute sur ta petite personne. Je suis sûre que tu le fais déjà assez. » Ca c’est fait. Elle n’allait pas avoir le dernier mot avec moi. Hors de question. Je ne la laisserai pas gagner. Elle avait peut-être l’habitude d’avoir toujours le dessus et bien elle allait vite redescendre de son nuage. Je tournai le regard vers Aislynn qui semblait contente de ne pas être la seule à envoyer des pics à l’Epsilon. Je souriais à la remarque de Seth. J’avais hâte d’en savoir un peu plus sur mon alliée dans le chalet. Non pas pour l’utiliser contre elle comme pouvait le faire son supposé meilleur ami mais pour apprendre à mieux la connaitre et faire de ça une force pour se liguer contre June. Alors que les deux pseudos tourtereaux montaient à l’étage je restais avec Aislynn qui me proposait un verre. Nous avions convenu que c’était probablement le seul moyen de supporter ce qui allait suivre. La jeune iota sortit une bouteille de rhum et nous servit chacune un verre. Rien de mieux que commencer mon spring break avec de l’alcool. « Tu as totalement raison mais, il va nous falloir plus d’une bouteille pour devenir sourde. » Je lui souris. Elle avait bien raison. Dans quel chalet nous étions tombées ? Nous étions apparemment en compagnie de deux jeunes qui ne pouvaient s’empêcher de se sauter au cou dès qu’ils se voyaient. J’en étais ravie. Et puis le pire dans toute cette histoire c’était qu’à cause de leurs galipettes j’allais regretter mon Hayden qui devait passer un merveilleux moment avec sa correspondante aussi belle que charmeuse… Ca commençait. Les bruits. Aussi insupportables que dégoûtants. « Oh God. Gross. » Je n’avais pas pu m’en empêcher. C’était sorti de ma bouche mais je savais très bien qu’Aislynn pensait à la même chose. Après tout c’était son meilleur ami en haut probablement nu avec une fille qu’elle détestait au plus haut point. J’essayais de m’imaginer dans la même situation. J’avais beau adorer Sweeney de tout mon cœur, l’entendre coucher avec une fille je ne pourrai probablement pas le supporter. Je préférais largement nos soirées devant la télé où je lui racontais mes problèmes de couple. La iota but cul sec son verre de rhum et j’en fis autant. L’alcool allait peut-être rendre ces bruits moins embarrassants pour nous. J’avais un léger espoir… « Je crois qu’un peu de musique nous ferait du bien. » Elle préférait tout de même rajouter aux effets de l’alcool la musique ce qui était une merveilleuse idée. Si on pouvait limiter au maximum les bruits on devait le faire. Je ne m’étais probablement jamais trouvée dans une situation aussi embarrassante. En plus j’étais persuadée que June en rajoutait pour nous faire enrager. Elle était le genre de filles à simuler. Obligatoirement. Aislynn ne se laissait pas pour autant abattre et j’aimais ce type d’attitude. Elle nous resservit du rhum et monta sur le canapé. Je la rejoignis et nous dansions au rythme de la musique. Hors de question de laisser la Martin nous gâcher notre spring break. Malheureusement d’un coup Aislynn s’assit sur le canapé plus aussi enthousiaste à l’idée de danser. Elle n’était pas indifférente à ce qu’il se passait à l’étage. Elle n’avait probablement pas imaginer sa première soirée comme ceci. Je pouvais comprendre. Je pris place à côté d’elle et lui prit la bouteille des mains pour remplir de nouveau son verre. Elle n’était pas seule dans ce moment-là et même si nous nous ne connaissions pas elle pouvait compter sur moi. « Et si tu me parlais un peu de toi ? Tu es présidente des iotas c’est ça ? » Je n’avais peut-être pas abordé le meilleur des sujets mais si le fait de parler d’elle pouvait lui faire oublier l’image de Seth et June ensemble dans la même chambre alors j’aurai gagné. J’aurai réussi à lui changer les idées ne serait-ce qu’un moment.

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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyMer 10 Avr - 23:33


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
Aislynn était la meilleure amie qui soit et il en était parfaitement conscient. Des filles un brin géniales il en avait rencontrés des dizaines dans sa vie et pourtant aucune d’elles n’arrivaient à la cheville de miss Woobleforth. Elle était à ses cotés depuis toujours, elle connaissait ses secrets et elle savait comment agir avec lui. C’était la seule personne de qui il acceptait recevoir des reproches, la seule avec qui il pouvait vraiment être lui même. Néanmoins, comme toutes les filles, Aislynn avait un nombre incalculable de défauts, c’était aussi pour l’appréciait, pas seulement pour ses qualités, mais parfois elle le poussait à bout. La jolie blonde était têtue comme une mule et incroyablement rancunière. Elle n’aimait pas June et il l’avait bien compris, d’ailleurs il était convaincu qu’elle ne ferait aucun effort avec l’Epsilon. Il haussa les épaules et soupira une nouvelle fois, tandis que la Iota répliquait sèchement et froidement, il avait donc réussi à l’agacer en quelques minutes. June était donc leur sujet sensible, et pourtant Seth avait l’intention de profiter de ce Springbreak, autant avec Aislynn qu’avec June, il ne voulait pas que ce genre de querelles viennent se mettre en travers de sa route. « Tu n’es pas réaliste là Aislynn, tu es négative, tu vois tout en noir sous prétexte que tu ne l’aimes pas. D’ailleurs quand tu auras calmer tes nerfs tu m’expliqueras pourquoi tu la détestes tant. » siffla t’il sur le même ton, ce n’était pas une véritable dispute, mais tout deux avaient des caractères suffisamment marqués pour monter rapidement dans les tours et hausser la voix. Pourtant ils étaient inséparables, si bien que les disputes ne duraient jamais bien longtemps, l’un des deux refaisaient toujours un pas vers l’autre. Ils quittèrent rapidement la pièce, la suite de cette conversation aurait sans doute lieu plus tard, car il était impensable qu’Aislynn ne veuille pas avoir le dernier mot, si elle avait encore quelques réserves de venin à cracher, pour sur qu’elle ne garderait pas ses pensées pour elle. Devant la porte d’entrée June, auto-proclamée princesse des Bitchs, sa sexfriend adoré qui se débrouillait toujours pour être au centre de l’attention, à sa droite Casey, plus calme, plus discrète mais tout aussi jolie. Le calme avant la tempête, tout le monde s’observait du coin de l’oeil, la bombe n’allait pas tarder à exploser, et il ne fut pas du tout étonné de voir qu’Aislynn lança les hostilités avec cette histoire d’hémisphère sud. Elle était gonflée, mais réellement en colère, il n’aimait pas la voir dans un tel état mais Mister Hill avait sa fierté et ce fut sur le même ton qu’il répliqua, prenant au passage la défense de June, juste pour mettre encore un peu plus d’huile sur le feu. « Parfois je me demande comment tu fais pour être aussi désagréable Ais’ ... Tu devrais essayer la méditation ça te ferais le plus grand bien. En plus j’aime pas la tête que tu fais quand tu es énervée » lâcha t’il avec légèreté, avant d’attraper la valise de l’Epsilon. Dans le même temps Casey et June semblaient elles aussi avoir de houleuses explications, il écoutait d’une oreille inattentive, il n’avait ni le temps, ni la force de prendre parti dans un second conflit. Une fois à l’étage un sourire réapparut sur son visage parfait, la complicité qui l’unissait avec June était vraiment formidable et il savait d’avance que l’Epsilon n’hésiterait pas à venir se glisser dans ses draps tous les soirs, d’autant plus si elle pouvait par la même occasion mettre des bâtons dans les roues de la Iota. Une fois dans la chambre elle passa ses mains autour de lui, déposa ses lèvres contre les siennes, dangereuse tentation. Seth n’avait pas l’intention d’y succomber, du moins pas maintenant, Aislynn était à l’étage en dessous et il ne pouvait pas lui manquer à ce point de respect, question de principe. Il n’aurait jamais pu supporter l’entendre se taper un crétin juste au dessus de sa tête. Il eu tout de même une brillante idée de sa conception en guise de vengeance, il voulait que June fasse semblant d’être en pleine partie de jambes en l’air avec lui, quitte à faire trembler les murs s’il le fallait mais ils faillaient qu’elles entendent et qu’elles y croient. Il l’observait se plonger à cent pour cent dans le rôle et il ne pouvait s’empêcher de rire, June avait un certain grain de folie qu’il affectionnait tout particulièrement. D’autres filles auraient sans doute refusé de se prêter à ce petit jeu malsain, elle n’avait pas hésité une seule fraction de seconde. « Mets y plus de conviction Martin, je suis censé être irrésistible à tes yeux » prononça t’il avant de s’approcher un peu plus près d’elle. Il posa une main sur taille, tandis que l’autre se promenait parmi ses longues mèches brunes. Ils étaient réellement à fond, lorsque la musique vint couvrir les hurlements de June, très bien elle ne pourra pas hurler plus fort, mais elle était prête à faire trembler tous les murs pour prouver sa supériorité. « Oh, June, j’adore quand tu prends les choses en main, fais trembler tout le chalet ! » ajouta t’il complice avec un clin d’oeil discret. Ni une, ni deux l’Epsilon l’attira vers elle avant de l’embrasser fougueusement, de murs en murs ils ne se lâchaient plus. Il laissa ses mains se balader sur le corps parfait de princesse BitchyJune tout en lui rendant ses baisers, l’ambiance était brulante, sur que si Aislynn et Casey n’avaient pas été en bas ils auraient franchi une étape. June commençait à se lasser, faire semblant c’était bien beau, mais elle avait toujours préféré le concret, et puis la mauvaise blague avait sans doute fait effet. « On joue la suite ce soir Martin ? Pour sur que tu ne resteras pas sur ta faim ! » articula t’il avant d’attraper sa main et d’arranger ses cheveux longs pour qu’elle ai l’air d’avoir pris son pied. Doucement ils redescendirent à l’étage inférieur, les filles étaient dans le salon, de l’alcool en main, la musique à fond. Déposant un chaste baiser sur la joue de June il s’avançait vers le canapé et s’installait à la place libre à coté d’Aislynn, il passa un bras amical autour de son épaule et ne cessait de l’observer. La présidente des Iota n’était pas contente, sa mine était presque boudeuse, et désormais il s’en voulait de s’être comporté comme un parfait crétin avec elle, il avait l’intention de s’excuser de se rattraper durant la suite du séjour, néanmoins il ignorait si revenir avec la bouche en coeur serait suffisant pour qu’elle passe l’éponge. « On va diner tous les deux ce soir ? Je t’invite ! ». Articula t’il, tout en se redressant du canapé. Il fit quelques pas vers Casey, avec un large sourire, avant de lui dérober son verre d’alcool. « Merci pour le verre, mais rassure moi, si Aislynn accepte de diner avec moi, tu penses pouvoir résister à l’envie de tuer ta correspondante ? » siffla t’il en riant, tout en sachant pertinemment que jamais June ne passerait la soirée en tête à tête avec Casey, s’il n’était pas là elle allait inviter ses copines, Leyna, Lily-Rose et Rosenbitch. Pour le coup il valait mieux qu’il ne soit pas là, vu son passé avec Lily-Rose. Malgré tout imaginer Casey coincée parmi une horde de garces en puissance le faisait doucement rire, il porta donc le verre à ses lèvres, tout en observant à tour de rôle Casey, June puis Aislynn..
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyDim 14 Avr - 23:16

Si j’avais écouté mon premier sentiment, je n’aurais même pas pris la peine d’ouvrir cette valise. Je l’aurais lancée dans les escaliers et sans perdre la moindre seconde, je serais rentrée. Sauf, qu’il y avait Seth et qu’il savait de quelle manière me faire craquer, quel argument sortir, pour me faire rester. Du coup, je me retrouvais prise au piège. J’étais dans ce chalet et mon meilleur ami voulait m’entendre dire pourquoi je détestais son jouet du samedi. Sérieusement, il voulait les raisons. Seulement, était-il prêt à les accepter ? Je nous voyais déjà dans cette discussion, perdus comme jamais, à tourner en rond. C’était le genre de discussion qu’on pouvait avoir sans trouver de fin. Sans se décider de qui aurait les bons arguments ou non. De toute manière, il allait la défendre, quoi que je dise. Juste pour m’énerver davantage et me montrer qu’il ne pouvait pas uniquement m’appartenir, qu’il y avait également d’autres femmes dans sa vie. Je choisissais donc de ne rien ajouter. Je me satisfaisais de lui lancer ce regard qui en disait assez. Ce regard qui faisait ressortir notre complicité. En étant très loin de m’imaginer, que ce serait le dernier, que je lui accorderais, une fois nos colocataires arrivées. Seth avait changé de comportement. Il essayait de me narguer, avec sa copine la potiche. Il essayait de me mettre hors de moi et il y arrivait, parce que je pensais passer avant ça. Avant ses histoires de sexes, ses filles sur lesquelles, il ne peut même compter. Je ne sais pas à quoi il jouait. Néanmoins, s’il voulait se brûler les ailes, il prenait la bonne direction. En plus de me voir de mauvais poil, il allait devoir supporter mes réflexions. Il le savait, je n’étais pas du genre à mâcher mes mots et avec la tension qui reniait, d’une seconde à l’autre, tout pouvait partir en sucette. Il ne me faisait pas peur et le gnome derrière lui, non plus. « Tu sais ce qui me décompresserait ? De prendre vos deux têtes et de les cogner une contre l’autre, jusqu’à ce que vous arrêtez de parler. » ajoutais-je d’un ton sec et direct. D’ailleurs, il m’était impossible de revenir sur mes pas ou encore de m’excuser, il ne fallait pas rêver. Seth m’avait provoquée, il ne lui restait plus qu’à assumer les conséquences et ma mauvaise humeur. Alors, si j’avais été à sa place, je serais également monté à l’étage pour me faire oublier. En plus de son absence, on pouvait savourer celle de June. Directement, je me retournais vers Casey. Une alliée de choc. Une alliée de choix. Je décidais donc de nous servir un verre et très vite, elle me fit réaliser cette terrible vérité. Les gémissements de deux occupants de l’étage se faisaient entendre. Surtout ceux de la jeune femme, si je peux m’y permettre. Elle n’y allait pas de main morte et ça en devenait gênant pour elle, avant de l’être pour nous. Comme une petite truie qu’on serait en train d’ennuyer. Du coup, j’imaginais la jeune femme avec un nez de cochon ou encore une queue en tire-bouchon. L’image du siècle, si seulement, Casey pouvait la voir, je suis sûr qu’elle serait prise du même fou rire. Alors, que j’essayais de prendre mes esprits, je continuais de discuter. « Je comprends mieux, maintenant, d’où viennent les maux de tête incessants de Seth. » Si j’avais assisté à ce genre de situation plus tôt, j’aurais pu l’aider à se soigner. Quand on connait la source d’une douleur, c’est davantage plus facile pour la canaliser et y remédier. Assises côte à côte, nous décidions de nous poser et de converser, malgré ce fond de musique assez important. Je remarquais que le feeling passait très facilement. Surtout, quand elle m’interrogeait. N’étant pas du genre à me vanter, parce que je savais ce que je pouvais valoir, sans qu’on me le répète sans cesse, j’appréciais malgré tout cette attention. Casey cherchait à en savoir davantage et je comptais en faire de même. Un peu de sociabilité ne pouvait pas me tuer, ça pourrait même m’aider à survivre dans ce chalet, sans penser à l’étrangler. « Oui, tu as juste. Présidente des iotas mais, également capitaine des cheerleaders. Et toi, dis-moi, qu’est-ce qui t’a poussé à participer à cet échange ? Les beaux américains ? » Vantant mes mérites, un large sourire prenait place sur le bout de mes lèvres. J’étais fière du parcours effectué, depuis mon arrivée à Berkeley. Je ne m’étais pas laissé abattre contre les vents et marées. J’avais fait face et je m’étais relevée devant chaque obstacle. Avec ou sans plâtre à la jambe. Avec ou sans le cœur dévasté par le départ de l’être aimé. J’étais toujours là. C’était tout ce qui comptait et quand il m’arrivait de douter, il me suffisait de regarder en arrière et d’observer le parcours parcouru. J’avais de quoi être fière. Sans pour autant, vouloir me jeter des roses, à tout prix. Appuyant sur la télécommande de la chaine hifi, j’entendis le silence à l’étage et à l’intérieur de moi, c’était le bonheur. Peu importe, ce qu’ils avaient fait, au-dessus de nos têtes, c’était fini. Certes, s’il y avait vraiment eu passage à l’acte, je pense que nous devrions avoir une discussion avec Seth. Je ne veux pas me montrer exigeante mais, ça aurait été un minimum plus respectueux, s’il avait attendu. S’il avait fait un nœud à son engin, quelques heures. Je ne demande pas la lune, juste le respect et pour le coup, j’avais de quoi être déçue. Le pire, c’est ce comportement, ce bras qu’il osait passer autour de moi. Normal. Comme si on ne s’était pas pris la tête. Je décidais donc de l’ignorer et de continuer de discuter avec la belle brune. Il était hors de question de faire le premier pas. Hors de question de me rabaisser à ce qu’il m’a fait subir. Je le laissais donc prendre les devants et me faire ses excuses, ou presque. « Une invitation à diner. J’espère que tu prévois du lourd pour te faire pardonner, parce que c’est loin d’être gagné. » lâchais-je tout en plongeant mon regard dans le sien. Aucun sourire ne se dessinait au coin de mes lèvres. Je ne laissais rien paraître. J’attendais des explications et cette soirée allait être l’occasion.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyLun 22 Avr - 21:05




Le train de tes injures roulent sur les rails de mon ignorance.
Je ne sais pas si c’est maman qui avait raison ou si c’est le lieutenant Dan... Je sais pas si nous avons chacun un destin... ou si nous... si nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise... Mais je... je crois que c’est peut-être un peu des deux... peut-être un peu des deux arrive en même temps..

    Dire que cette découverte du chalet était étrange relevait de l'euphémisme. J'étais habituée des choses peu orthodoxes et sortant de l'ordinaire, mais cette soirée dépassait bien tout ce que je connaissais jusqu'à présent. Me retrouver à l'étage, feignant l'amour avec mon sexfriends attitré, pendant que la meilleure amie de ce dernier et ma fantastique correspondante se trouvait un étage plus bas était plus que surprenant et déroutant. J'avais beau être une garce infinie, et toujours prête à faire les pires conneries du monde - avec ma Rosenbitch principalement - il y avait certaines choses que je n'approuvais pas particulièrement, en autre, le fait que j'aidais Seth à rendre sa meilleure amie folle. Autant je pouvais détester Aislynn et son esprit si étriqué, autant je ne supporterais pas que Naël me fasse la même chose avec une quelconque fille de passage. Je l'aurai trucidée sur place, ni plus ni moins. Aussi, j'essayais de tourner court à la situation parce que de toute manière, feindre quelque chose me donnant tant envie, m'agaçait plus qu'autre chose. Mais que l'on soit clair, je n'éprouvais en rien de la peine ou de la compassion pour Aislynn. Je la comprenais voilà tout. Le bruit de la musique provenant de sous nos pieds m'empêchait de deviner ce qu'il se déroulait quelques mètres plus bas, mais j'imaginais parfaitement la Sonenclar et la Iota, dansant à la Katherine, bouteille de Whisky à la main, sautant de canapé en canapé, juste pour se trouver une occupation digne de ce nom. Il était certain qu'elle n'avait pas la même chance que moi, à savoir posséder son propre sexfriends et de surcroit, à proximité de soit. Chacun sa merde comme l'on dit. « J'espère bien ne pas rester sur ma faim Hill, parce que tant que je n'aurai pas été satisfaite, en recommencera encore et encore ! » Rétorquai-je un sourire coquin sur le visage, annonçant gaiement la couleur pour la soirée. J'avais bel et bien l'intention de profiter d'une fin de soirée en compagnie du beau delta, voulant mettre à profit au maximum cette proximité qui allait être possible durant ces dix jours de vacances. Le doyen m'offrait sur un plat dix jours de parties de jambes en l'air, et j'entendais bien l'honorer jusqu'au bout. Mais pour l'heure, le temps était à une petite explication à l'étage du dessous, et surtout une petite réconciliation entre Aislynn et Seth. Sadique oui, mais je n'allais pas en rajouter entre les deux, préférant les laisser se débrouiller comme les deux grandes personnes qu'ils étaient. Le delta était entrain de proposer un diner à sa douce meilleure amie, signifiant ainsi qu'une soirée en tête se profilait entre ma meilleure amie et moi-même. En somme, une soirée qui allait être très difficile. Seth avait par ailleurs du le sentir, puisqu'il interrogea ma correspondante, sur notre capacité à rester seules dans une même pièce. Je ricanais ouvertement à cette idée. Casey & June dans la même pièce. Qui sait, peut-être que nous finirions par nous entendre un jour, rien n'était moins sur. Mais pas aujourd'hui. Non aujourd'hui, j'avais décidé de lui pourrir son existence jusqu'à la moelle, à la BitchyJune. « Nous avons réussi à partager un vol toutes les deux, je pense que nous devrions réussir à nous supporter une soirée dans ce grand chalet va. Ne t'inquiètes donc pas pour nous. Occupe toi plutôt d'Aislynn, tu as l'air d'avoir du pain sur la planche mon vieux. » Ricanai-je à nouveau, un brin moqueuse de la situation, mais en même temps légèrement inquiète à l'idée qu'Aislynn lui en veuille sincèrement. Aussi, pendant que Casey eut le dos tourné à ne faire je ne sais trop quoi, et Seth attrapait les manteaux trônant dans le vestibule, je m'approchais discrètement d'Aislynn pour notre premier véritable échange direct. « N'en veux pas à Seth, nous n'avons absolument rien fait. Je suis peut-être une garce et lui peut-être un gamin immature, mais ni lui ni moi ne t'aurions manqué de respect de cette manière. Donc si tu veux blâmer quelqu'un, blâmes moi je m'en contre fiche, mais ne lui en veux pas. » Aislynn me dévisagea interloquée par ma phrase. Je ne saurai dire si elle était plus choquée parce que je m'étais montrée ouverte et attentionnée à son égard, ou bien parce que j'avais osé lui adresser la parole et surtout lui intimer de ne pas en vouloir à son meilleur ami. Honnêtement, je ne savais pas ce qu'elle pensait et en même temps, je m'en contre fichais comme de la première pluie. L'essentiel pour moi était que le message soit passé, et j'espérais bien qu'il l'était parce que je m'en voudrais très longtemps si les deux là en venaient à se disputer et à ne plus se parler pour une broutille pareille. Je retournais ensuite comme si de rien n'était vers le canapé d'angle, et m'installais confortablement dessus, avant de dégainer mon téléphone. Lily-Rose, Eileen, ou Leyna? Hum dur choix, choix cornélien même. Meilleure amie ou trio de bitch? Pour le bien être mental de Casey, il aurait mieux valu que j'invite ma douce meilleure amie Leyna, mais comme son psychisme me passait bien au dessus de la tête, j'envoyais un message pronto à mes deux amies, leur proposant de venir passer la soirée au chalet, Whisky & Rhum coulant à flot, et pizza à volonté au menu de la soirée. Je savais qu'avec un tel programme, les deux demoiselles ne sauraient refusées, encore moins en sachant que la soirée s'annonçait Bitchy au possible. Un sourire démoniaque s'installa sur mon visage, et je savais qu'il ne passerait pas inaperçu, en particulier auprès de Casey, la principale concernée. Mais qu'importe, je n'allais pas me priver pour elle. Après tout, n'était-elle pas là pour découvrir la vie américaine?
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyLun 20 Mai - 15:09

" Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 Am9y7r
J’étais réputée pour être sociable. Très sociable même. On m’avait très souvent dit que j’étais plus abordable que ce qu’on pouvait attendre de moi. J’étais une Sonenclar. J’avais ma réputation et surtout un nom de famille qui ne sonnait pas comme les autres, principalement en Angleterre. De suite, quand on entendait mon nom de famille on pensait à mon père, le maire de Bradford mais aussi le président du club de foot de la ville qui était finaliste de la coupe d’Angleterre cette année. Je ne pouvais pas dire que ce nom était un fardeau. Oh que non. Seulement je savais qu’il n’était pas toujours quelque chose qui facilitait les échanges avec les autres. J’étais automatiquement catégorisée comme la « fille de » et comme une fille hautaine et arrogante qui n’avait jamais manqué de rien. Je n’étais pas comme ça. Je me fichais pas mal de mon compte en banque et de ce que mon nom pouvait dire sur moi. J’étais avenante, j’allais vers les autres et je ne me considérais pas comme quelqu’un qui de froid ou d’austère comme on pouvait en croiser sur le campus. J’étais attachante et sociable mais ça ne m’empêchait pas de ne pas porter dans mon cœur certains caractères ou certaines personnes. June avait de suite fait partie des gens que j’évitais au maximum. Elle n’était pas une fille avec qui je pouvais bien m’entendre. Je l’avais su dès les premières secondes de notre rencontre. Et le fait qu’elle soit en haut en train de s’égosiller à en devenir aphone ne faisait que confirmer ce que je pouvais penser d’elle. Elle était, semble-t-il, le genre de filles sans gênes qui n’hésitait pas à crier haut et fort ce qu’elle pensait même dans les recoins les plus intimes de sa vie. Je regardai Aislynn d’un air complice. Les cris de l’Epsilon ne ressemblaient plus vraiment à des cris de plaisir mais plus à des cris de basse-cour. Je ne portais peut-être pas ma correspondante dans mon cœur mais à ce moment-là elle perdit encore plus d’estime. D’un coup le moment qu’elle passait avec Seth ne semblait plus du tout rimer avec romantisme, plaisir ou même amour. « Je comprends mieux, maintenant, d’où viennent les maux de tête incessants de Seth. » La belle iota fut prise d’un grand fou rire que je fus obligée de partager avec elle. La situation était gênante, il fallait le reconnaitre. On se retrouvait comme deux cloches à boire au rez de chaussée pendant que les deux autres étaient à l’étage à faire je ne sais quoi. Il fallait bien qu’on s’occupe comme on pouvait et rire de l’Epsilon était l’une des meilleures occupations qui soient, pour moi. L’alcool, la musique et une conversation entre filles semblaient alors être les ingrédients de notre soirée. Je voyais bien que la jeune iota était contrariée du déroulement de cette soirée. Elle avait probablement imaginé autre chose pour ce premier soir de son spring break à la montagne. Rien qui supposait qu’elle finirait par se retrouver seule avec une parfaite inconnue sur un canapé pendant que son meilleur ami faisait une partie de jambes en l’air avec sa pire ennemie. J’étais désolée pour elle. Vraiment. Je savais que je ne pouvais pas faire grand-chose mais lui occuper l’esprit et essayer au maximum de lui faire oublier ce qui se passait à l’étage était la moindre des choses. Le fait que je lui pose des questions semblait d’ailleurs la ravir. Au moins elle voyait que je m’intéressais à elle et je voulais qu’elle voit que j’étais sincère. Ce n’était pas juste pour tuer le temps. « Oui, tu as juste. Présidente des iotas mais, également capitaine des cheerleaders. Et toi, dis-moi, qu’est-ce qui t’a poussé à participer à cet échange ? Les beaux américains ? » Je me retrouvais donc face à la présidente des iotas et à la capitaine des cheerleaders. Aislynn n’était donc pas n’importe qui. Elle avait une place importante sur le campus, ce qui ne m’étonnait pas du tout. A première vue, elle donnait l’impression d’être quelqu’un avec du caractère et qui savait ce qu’elle voulait. Le large sourire qui prit place sur son visage témoignait de sa fierté. Ce qui était tout à son honneur. Si elle était arrivée jusque-là, il y avait forcément une raison. « Le doyen d’Oxford m’a demandée de participer à cet échange, il voulait que je donne une image positive de notre belle université… En ce qui concerne les beaux américains, si je te disais non je te mentirai qu’à moitié. Je suis venue avec mon copain, Hayden. Disons que les américains ne sont pas la première chose pour laquelle je suis venue jusqu’ici. » Je ne pus m’empêcher de faire une grimace en parlant du doyen. Je me rappelais encore de la conversation qu’on avait eu durant laquelle il m’avait quasiment supplié de participer à cet échange. Il n’avait cessé de répéter que j’étais l’un de ses meilleurs éléments. Cette guerre entre les deux doyens était ridicule pour moi. Et puis, j’étais gênée. Dire ceci à voix haute me donnait l’impression de me vanter ce que je ne voulais pas du tout. Je n’étais pas du genre à me mettre en avant et à clamer que j’étais la meilleure, même si parfois c’était vrai. Je laissais les gens le dire. Mes pensées allèrent ensuite à Hayden. S’il avait été là, il m’aurait probablement fait comprendre que dire à Aislynn que j’étais venue en partie pour me rincer l’œil n’était pas la réponse qu’il espérait entendre. Progressivement les bruits à l’étage cessèrent. Pour le plus grand bonheur de la iota et de moi-même. Le calvaire semblait être fini. Du moins pour le moment. Les deux tourtereaux nous firent l’honneur de leur présence. Seth s’assit à côté de sa meilleure amie qui lui fit bien comprendre qu’elle lui en voulait. A sa place qui n’aurait pas réagi de cette façon ? Mes yeux glissèrent vers ma correspondante qui semblait plutôt satisfaite de la situation même si étonnamment elle ne fit aucun commentaire pendant que le delta essayait, tant bien que mal, de se rattraper vis-à-vis de sa meilleure amie. Il lui proposait d’aller diner avec elle. Seuls. Il déroba mon verre d’alcool et m’annonça la suite des festivités. « Merci pour le verre, mais rassure moi, si Aislynn accepte de diner avec moi, tu penses pouvoir résister à l’envie de tuer ta correspondante ? » J’imaginais déjà la scène. Aislynn et Seth dehors. June et moi dans le même châlet. C’était impossible. Je ne pouvais pas passer la soirée seule avec elle. J’allais devenir folle et puis répondre à toutes ses critiques allaient vite devenir lassants. Je n’avais pas eu le temps de répondre que la June s’était réveillée. Elle avait laissé Seth parler tranquillement à Aislynn mais elle n’allait pas en faire de même avec moi. « Nous avons réussi à partager un vol toutes les deux, je pense que nous devrions réussir à nous supporter une soirée dans ce grand chalet va. Ne t'inquiètes donc pas pour nous. Occupe toi plutôt d'Aislynn, tu as l'air d'avoir du pain sur la planche mon vieux. » Elle avait raison sur un point : nous ne nous étions pas entretuées pendant le vol. Mais ce n’était pas pour autant que cette soirée allait être le signe de l’enterrement de la hache de guerre. Je la sentais pas cette fille. Je ne pouvais pas faire autrement que répondre méchamment. Elle faisait ressortir le côté garce qui se cachait en moi. « Peut-être que le vol qu’on a partagé est le début d’une grande amitié. » Ou pas. Sarcasme et ironie. Je savais très bien que quand les deux amis allaient fermer la porte derrière eux, la guerre avec ma correspondante allait reprendre. Il ne pouvait en être autrement. Mais je ne voulais pas que Seth et Aislynn en soient témoins. Ils avaient autre chose à faire : rattraper le moment de solitude qu’Aislynn avait connu sur ce canapé. Pourtant June laissa paraitre une lueur d’espoir pour notre réconciliation. Elle venait de faire une sorte d’excuses à Aislynn. Des excuses à la June très probablement qui laissait montrer qu’elle accordait de l’importance à la relation que la iota et le delta avaient. Etonnant. Surprenant. L’Epsilon ne se souciait donc pas que de sa petite personne ? Elle s’assit dans son coin sur le canapé et sortit son téléphone. La soirée allait donc être très agréable si elle m’ignorait totalement. C’était le mieux que je pouvais espérer. Mais je voulais m’assurer que cette soirée ne soit pas un vrai calvaire pour moi. Je ne savais pas ce qu’elle avait en tête et la voir trop occupée sur son téléphone ne présageait rien de bon. Je la voyais bien organiser une soirée à laquelle je n’étais pas invitée. Je la vis esquisser son petit sourire de garce en puissance qui ne faisait que confirmer ce que j’avais en tête. Il valait mieux que j’envoie un texto à Hayden. S’il pouvait venir me tenir compagnie ou même m’extirper des griffes des garces de Berkeley (j’étais sûre que June avait comme amies des bitchs qui lui ressemblaient comme deux gouttes d’eau) c’était bon à prendre. La soirée s’annonçait mémorable….
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MessageSujet: Re: " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." " Vous savez ce qui va pas les filles ? C’est le planté du baton." - Page 2 EmptyMar 28 Mai - 20:40


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
Les responsabilités, Seth avait ce mot en hantise depuis toujours. Les responsabilités consistaient à assumer ses actes, et à devenir adulte, choses qu’il n’avait jamais voulu. Eternel insouciant il voulait bruler la vie par les deux bouts encore durant longtemps, croquer la vie à pleine temps sans se soucier du futur ou de quoi demain sera fait. Depuis qu’il s’était enfui de chez lui à l’âge de dix neuf ans il avait fait ce choix un peu fou de toujours écouter son coeur plutôt que sa tête, aujourd’hui cela lui était préjudiciable. Il avait fait des centaines d’erreurs dans sa relation avec Aislynn, il craignait d’un jour faire l’erreur de trop, celle qui ferait déborder le vase, celle qu’elle ne lui pardonnerait pas. A chaque fois jusqu’ici ils étaient revenus l’un vers l’autre, leur amitié l’avait toujours emporté sur le reste, comme une chose précieuse et indestructible. Mais à force de frapper là où ça fait mal il se pourrait que ses erreurs du passé finissent par se retourner contre lui. L’amitié commence par se fissurer, ensuite elle n’est plus que des centaines de morceaux éparpillés, des souvenirs en commun, une relation conjugable au passé seulement. Il pensa alors à Lily-Rose, il en était exactement à ce point avec la jeune Beta, bientôt dix années qu’ils ne s’étaient pas revus et pourtant le temps n’avait fermer aucune cicatrice, bien au contraire, dans son coeur demeurait ce trou béant qu’il avait creusé en partant, en l’abandonnant. Perdre Aislynn était une chose à laquelle il ne voulait pas penser, pour lui c’était inimaginable, il ne pourrait se pardonner de lui faire vraiment du mal. Sa blonde préférée n’avait pas eu une vie toute rose, et il n’avait pas droit de la blesser, de lui faire des choses qu’il ne ferait même pas à sa pire ennemie, elle était seule qui avait toujours été à ses cotés, qui l’avait soutenu contre tout le monde, à commencer par ses parents. Alors elle était là enfoncée dans le canapé, un faux sourire en travers du visage, elle était tellement belle. Elle était en colère ce qui ne manquait pas de piquant, et elle l’ignorait royalement. Il pouvait tenter une approche, se mettre à ses pieds et la supplier de le pardonner mais ça ne servirait à rien, dans ces moments de tension il n’y avait qu’une seule et unique solution : ils devaient se retrouver juste tout les deux, en tête à tête. Elle regardait l’anglaise et discutait de sa petite vie avec elle, comme si Seth n’était pas dans la pièce. C’était son arme de prédilection, l’ignorance, la pire de toutes les attaques. La capitaine des cheerleaders comme elle le disait si bien était en rogne, et il devait s’estimer heureux qu’elle n’ait pas ses pompons entre les mains sinon il s’en serait sûrement reçu un en plein visage. Pour se faire pardonner il comptait amener la plus belle dans un restaurant branché de la station, se comporter avec elle comme un prince charmant pendant toute la soirée. Pouvait elle vraiment refuser un tête à tête avec son meilleur ami arrosé de champagne français, les petits plats dans les grands ? « Je vais te traiter comme une reine durant toute la soirée, et à la fin tu décideras si je mérite ou non ton pardon. Marché conclu ? » Dit-il avec un large sourire qui valait pour eux deux. Mine renfrognée, elle daigna à peine lui lancer un regard glacial. « Ais’ » murmura t’il d’un ton presque implorant auquel elle serait incapable de résister. Par chance ou peut être pas, June décida de mettre son grain de sel dans sa relation avec Aislynn. Elle semblait avoir activé le mode Bitchy sur sa petite personne, elle agissait avec une condescendance naturelle, un ton piquant qui lui était propre, et qui ne lui déplaisait pas. Il avait du pain sur la planche en effet, elle faisait bien de le lui rappeler, encore une fois il allait devoir réparer ses erreurs avec la Iota, et dans ces cas là il ne pouvait compter que sur lui même. La Martin ne semblait pas trop dérangée à l’idée de passer la soirée avec sa correspondante, pire que ça, il pouvait voir d’ici les plans machiavéliques émerger dans son esprit. Que lui réservait elle ? Pour sûr que la petite Casey passerait une soirée inoubliable, et si elle avait de la chance elle rencontrerait même les fidèles alliées de June, trio de bitch oblige. « Rameute tes copines et je me ferais sincèrement du soucis pour Casey. » siffla t’il en ricanant, tout en s’éloignant chercher les manteaux dans l’entrée. Aislynn ne lui avait pas encore donnée de véritable réponse mais à vrai dire il ne lui laissait pas tellement le choix, cette soirée elle la passerait avec lui, ce n’était pas négociable; d’autant que dans le fond elle en avait envie même si elle était énervée après lui. Etrangement il percevait la voix de June qui brisait le silence, était il entrain de rêver ou elle lui sauvait la vie auprès de sa meilleure amie ? Elle acceptait que toute la faute soit rejetée sur elle, ce qui le surprenait la connaissant. Il allait devoir la remercier à l’occasion, la remercier grassement même parce que ce genre de paroles pouvaient éventuellement marcher avec Aislynn. Evidemment il n’avait rien fait avec June à part une vulgaire simulation, mais Aislynn devait en être convaincu, il pouvait se montrer stupide parfois, mais jamais aussi irrespectueux. Revenant avec les vestes en main il se stoppa dans l’Omicron qui ne semblait pas ravie du programme de sa soirée. Une grande amitié peut-être, avec June jamais. « Si elle t’ennuie fais en sorte qu’elle soit ivre, ça dissipera sa bitch-itude ! » murmura t’il discrètement à Casey en riant. S’approchant de Aislynn il lui tendait son bras avec élégance afin qu’elle se lève. Ce soir, il emmenait la plus belle à diner il n’avait pas droit à l’erreur. Il enserra sa taille tendrement, elle voulait un prince charmant, il le serait pour la soirée. « Princesse Woobleforth, allons diner » finit il par dire en renfermant la porte derrière eux.
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