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Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja

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MessageSujet: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptyMar 17 Juin - 10:43

Ce serait les dernières heures que je passerais dans la ville avant de partir pour la Grèce. Je ne savais pas encore pourquoi je faisais ce voyage alors que j'aurais pu aller m'amuser à Coachella ou encore rester à SF ou voyager dans le monde entier. Sans doute était-ce pour Milla. Elle avait besoin de moi. Et puis, je n'avais pas été un modèle de gentillesse avec elle et je pouvais bien passer les deux mois de vacances à ses cotés. De toute façon, j'allais découvrir un nouveau pays et cela m'enchantait aussi. Mes bagages étaient prêts mais j'avais encore du temps avant de partir. Je décidais donc de me promener une dernière fois dans ma ville avant de partir pour de longues semaines.
Mon père avait été déçu quand il avait compris que cet été encore je ne rentrais pas au Texas. La dernière fois que je l'avais vu, cela remontait à l'été de ma première année de droit et j'y étais allé avec Bony. Depuis, je l'avais eut souvent au téléphone. Cette fois, il avait préparé le terrain pour que je rentre. Il m'avait trouvé des propositions de stages dans différentes entreprises du Texas. Plusieurs étaient vraiment intéressantes. Mieux encore, il ne m'avait pas proposé de travailler pour lui. Pourtant, il aurait pu. Mais je ne voulais pas rentrer chez nous. Je ne voulais pas passer tout l'été à fuir mon père dans une villa immense pour un homme seul. Quand il avait vu que je ne rentrerais pas, il était passé du père gentil et attentionné à un homme plein de fureur. Je n'avais rien dit. Je l'avais laissé crier encore et encore à quel point j'étais un fils indigne qui ne prêtait aucune attention à ce qu'il faisait. Après deux ans, je me demandais encore comment il pouvait croire que j'allais me pointer chez lui. Je ne le considérais plus comme mon père depuis la mort de Cameron et ce n'était pas prêt de changer. Je n'avais plus qu'une seule famille et c'était ma sœur. Je n'avais plus trop de nouvelles de ma mère non plus.
J'achetais un café à emporter et laissait la chaleur traverser le gobelet en carton et me réchauffer les mains. Il ne faisait pas froid, plutôt chaud même. Mais mes pensées sombres me faisait ressentir un certain froid contre lequel je ne pouvais rien. Je savais que le café ne changerait rien, mais c'était ma boisson chaude préférée alors voilà.
Mon père n'avait pas su que je m'étais fait agressé. En fait, comme je n'avais pas porté plainte, il n'y avait que mon dossier médical pour attester que j'avais eut quelque chose. Et en fait la seule qui savait tout était Bony puisqu'elle était venue me voir. J'avais eut une fin d'année mouvementée et je n'étais pas triste de partir pour prendre un peu de recul par rapport à tout ça. Je voulais juste mettre une pause à ma vie californienne. Entre Maëlle qui avait cette suspension sur le dos ainsi que cette grossesse non prévue. Et puis mon agression. Ce n'était rien de grave, mais disons que je voulais mettre un peu de distance. La vie était trop intense en ce moment. Certes, un voyage d'étude était aussi intense, j'en étais conscient. Mais je comptais tout de même m'amuser un peu. Voire beaucoup.
J'arrivais dans le parc Presidio par hasard. Quand je regardais ma montre, je me rendis compte que cela faisait une heure que j'étais parti de la résidence Oméga où ma valise attendait le départ. Mais j'avais encore du temps pour rentrer. De toute façon, je faisais confiance à Milla pour m'appeler bien avant le départ et être sûr que je serais prêt. Elle était enchantée par l'idée de partir avec moi. J'espérais que cela nous ferait du bien et ferait disparaître le reste de gêne entre nous deux.
Je m'assis par terre dans l'herbe et je regardais les gens se promener. Il y avait de nombreux couples d'étudiants voire de lycéens. Ils étaient jeunes et tellement niais. Je ne comprenais pas les hommes qui étaient prêts à se laisser passer la corde au cou alors qu'ils n'étaient pas encore majeurs... Mais j'avais vécu une expérience qui m'avait fait redouter le mariage.
Lorsque je relevais la tête, j'aperçus une demoiselle que je connaissais. Enfin, c'était un bien grand mot. Je l'avais rencontré au commissariat après que ma sœur aie fait des siennes. À l'époque elle était enceinte et passablement excédée que les policiers l'aient fait se déplacer pour trois pauvre questions. « Hé !! » criais-je. Je me relevais et tentais d'attirer son regard. Et puis je me souvins de son prénom. « Lubja ! » repris-je.
Je devais passer pour un fou. En plus, je ne la connaissais pas tant que cela. On avait bu un café ensemble et je l'avais raccompagnée chez elle pour lui éviter les transports en communs.
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptySam 21 Juin - 16:26

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première musique Une dure année venait de s’écouler. Je n’avais même pas passé les examens pour entrer en deuxième année de sociologie. J’aurais pu, et j’aurais surement même aimé passer en deuxième année car la sociologie c’est très intéressant. C’est intéressant, mais peut-être pas au point d’y faire encore de longues études à ce sujet. Je préférais par exemple me consacrer à moi, à ma vie, mais surtout à ce qui me plait davantage : les mathématiques. J’avais été l’assistante de mon professeur durant toute l’année, et j’avais bien fait. Ayant fait du très bon travail, ce professeur en question, partant à la retraite, m’avait conseillé comme professeur à l’Université. On m’avait appelé, et proposé le poste. Un poste que j’avais accepté sur le champ. Fini les études en tant qu’étudiante. J’allais les faire en tant que Professeur, tout en faisant des recherches à côté de cela. Mon rêve se réalisait, et une nouvelle route se dessinait pour moi. Je quittais l’obscurité pour y retrouver de la lumière. J’en oubliais presque tout ce qui m’était arrivé depuis l’été dernier. Même si la douleur de la perte de mon enfant me faisait bien mal encore. Mais ce qui fait le plus mal, c’est de raconter des mensonges aux gens. Leur faire croire que mon enfant est en vie, mais que je l’ai fait tout simplement adopter. Seulement, je ne me vois pas dire la vérité pour les voir ensuite, tous, avec de la pitié envers moi. Je suis bien assez mal comme ça pour que les autres en rajoutent avec leur pitié. Je recommençais tout du début. Et pour cela, quoi de mieux que d’aller faire un petit tour au festival de Coachella avec des amis ? Des amis qui restaient étudiants eux. Je n’y avais pas pensé à ça. En tant que professeur, j’allais devoir faire attention à mes fréquentations. Ça allait être dur, mais c’est pour la bonne cause. Ce pour quoi j’ai fait toutes ces études. J’allais bientôt partir, mais j’avais souhaité aller voir mon ancien professeur pour le remercier. En rentrant de chez lui, je passais par un Starbucks, pour m’y prendre un bon Frappuccino, au vu de la chaleur qui se faisait ici. Et enfin, je pris le chemin du Parc Presidio. J’allais le traverser pour rentrer chez moi. Je profitais de ma petite marche. Maintenant que je pouvais marcher. Tranquillement. Sans ce gros ventre qui m’en avait faire voire de toutes les couleurs. Et alors que j’étais dans mes pensées, j’entendis quelqu’un crier mon prénom. Je me retrouvais, et je vis ce jeune homme que j’avais rencontré au commissariat. Son prénom ? Et mince, gros blanc. Je m’avançais tout de même vers lui pour le saluer. Il avait été adorable avec moi, et je m’en voulais presque d’en avoir oublié son prénom. « Ah coucou toi ! » Lui dis-je avec un grand sourire. J’étais heureuse, et il allait s’en apercevoir. Il avait face à lui une nouvelle Lubja. Une Lubja heureuse. Une Lubja très différente de celle qu’il avait pu rencontrer la dernière fois. Et bizarrement lorsque je plongeais mon regard dans le sien, je me souvins de son prénom. Maël. Voilà. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Je m’assis à ses côtés, sur l’herbe, pour profiter du soleil. « Je voulais encore te remercier pour la dernière fois. Tu as été un vrai gentleman. » Pas tous auraient fait de même.



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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptySam 28 Juin - 11:16

Je n'avais jamais croisé Lubja avant ce fameux jour au commissariat. Ce qui faisait que j'avais failli ne pas la reconnaître de loin. Après tout, je ne l'avais vu qu'une fois et elle était enceinte jusqu'aux yeux. Cela la rendait d'ailleurs complètement dingue. Et je pouvais comprendre à quel point cela devait être difficile à vivre tous les jours. Son corps était différent et plus très équilibré, comme tout corps de femme enceinte. En règle général, je ne fréquentais pas les femmes enceintes puisqu'elles étaient bien souvent plus aux études ou alors parce qu'elles ne sortaient pas autant que moi ce qui n'était pas amusant. Et puis, pour moi les bébés n'étaient que des choses qui hurlaient sans cesse. Je voulais des enfants, avoir une belle famille. Mais pour le moment ces petits êtres vivants me fichaient la trouille. Pourtant, quand j'avais pu venir en aide à Lubja j'avais sauté sur l'occasion, comme toujours. Je prêtais toujours attention aux autres et je voulais aider tout le monde. Même si ce n'était pas grand chose, je trouvais cela mieux que de regarder nos voisins en chiens de faïence et en les laissant se débrouiller. Certes, la société poussait toujours plus à l'individualisme et au chacun pour soi. Mais je ne pensais pas que c'était comme ça que nous pouvions nous en sortir. Être égoïste pouvait parfois être une bonne chose et aider. Mais ce n'était pas le cas la plupart du temps. Un autre grand sujet de discorde entre mon père et moi. Mais au final je savais que j'étais le plus heureux de nous deux. J'avais des vrais amis qui m'aimaient pour moi et pas pour ma fortune, je faisais ce qui me plaisait. Et surtout, le soir je ne me retrouvais pas tout seul dans une immense villa. Mon père n'avait plus rien hormis la richesse. Il avait perdu Bony en favorisant les jumeaux terribles que nous étions Cam et moi et puis son fils préféré était mort dans un accident et cela lui avait valu de perdre aussi les dernier enfant qui lui restait. Dans le lot il avait aussi perdu sa femme. Mais je n'allais pas le plaindre. Il avait toujours cru que l'argent résolvait tout et il était toujours convaincu de sa bêtise.
Mon unique famille était celle que je m'étais choisi. Elle était parfaite à mes yeux parce que tous ses membres étaient mes amis. Mais mon père ne pouvait pas comprendre cela. Il trouvait que j'étais un idiot, que j'étais en train de planter tout mon avenir en lui tournant le dos. Et pourtant, je n'avais jamais été aussi bien que depuis que j'étais parti du Texas. Mon géniteur semblait avoir oublié que nous ne nous entendions plus, même avant la mort de Cameron. Pour lui, ce décès permettait de faire table rase du passé. Et j'aurais bien voulu le croire si seulement il avait arrêté de se comporter comme un imbécile. C'était sans doute à cause du piètre modèle qu'il avait été que j'avais aussi peur des enfants. Je ne voulais pas les contaminer avec un amour impur. Mon père ne m'avait jamais vraiment aimé. Et je ne voulais pas reproduire ses erreurs avec d'autres enfants.
Je notais, tout en m'approchant de Lubja qu'elle n'avait pas poussette ou d'objet montrant qu'elle était une toute jeune maman. Je trouvais cela étrange mais je n'en parlais pas, du moins pas tout de suite. Après tout, je ne la connaissais pas vraiment. Si elle voulait parler de son enfant, je l'écouterais, mais je n'aborderais pas le sujet à mon initiative. « Salut Lubja » dis-je, souriant autant qu'elle. Je l'avais vraiment apprécié lors de notre courte rencontre. « Et bien, je vais bien. Les vacances sont enfin là et c'est un vrai soulagement. » En effet, en plus de tout ce qui s'était passé à coté, j'avais aussi travaillé comme un fou pour valider mon année avec les meilleures notes possibles. Et cela avait marché. J'étais plutôt fier de mes résultats. Mais j'étais surtout ravi de pouvoir relâcher toute la pression d'un coup. « Oh, tu sais, c'était vraiment rien du tout la dernière fois. Cela ne m'a pas dérangé. » Après tout, j'avais une place dans ma voiture, et en plus je n'avais presque pas eut de détour à faire pour la déposer chez elle. En somme c'était un service que j'avais rendu et qui ne m'avait rien coûté. « Et toi alors, comment tu vas ?? » lui demandais-je, vraiment intéressé par la réponse qu'elle me donnerait.
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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptySam 28 Juin - 19:15

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deuxième musique Je voyais que lui, n’avait pas oublié mon prénom. Il m’avait même interpellé ainsi. Bien évidemment je m’étais tout de suite retournée car des Lubja il n’y en a pas des centaines ici. Je suis même surement une des seules. Alors que si je vais dans les pays d’Europe de l’Est, je ne serais qu’une Lubja parmi tant d’autres. Alors bien sûr, je savais que cette interpellation était pour moi, et non une autre. Bien que tout peut arriver. J’aimerais beaucoup rencontrer une autre Lubja ici. Juste par curiosité. Du coup, en me retournant j’avais remarqué la présence de ce jeune homme que j’avais rencontré au commissariat. Contrairement à lui, je ne me rappelais pas tout de suite de son prénom, mais il me revint bien vite. Encore heureux pour moi. J’aurais vraiment eu honte si je ne m’en étais pas rappelé, même durant notre conversation. Après tout, ils ne se sont pas tous jetés à mes pieds pour m’offrir une boisson et me ramener en voiture jusqu’à chez moi. C’est quoi ce fantasme sur les policiers ? Ils ne sont vraiment pas beaux, et qui plus est : vraiment pas sympathiques. A croire qu’ils ne pensaient qu’à leur petite personne en cette journée. Je préférais les Pompiers, ou alors les autres garçons auxquels on ne pense pas particulièrement. Comme les futurs avocats. Je dis cela en référence à Maël. Plutôt pas mal comme homme. Je ne m’en étais même pas rendue compte jusqu’à maintenant. Et cette fois-ci je savais qu’il n’allait pas m’amener de problèmes, lui. Bien que les hommes je n’y pensais vraiment plus du tout en ce moment. Avec tout ce qui m’était arrivé depuis l’été dernier, j’avais fait une grande pause dans mes relations. Une grande pause qui durait depuis déjà un an maintenant. J’étais célibataire, et n’avais même pas eu de relations sexuelles depuis un an. Et ça m’allait. Enfin jusqu’à ce que j’y pense. C’est quand même lourd d’être célibataire, surtout à mon âge. Oui, mais il ne faut pas que j’y pense. Plutôt que je me concentre sur ma carrière qui est sur le point de décoller. Quoi demander de plus ? « Ah oui les vacances ! Ça annonce la fin d’une année très difficile… enfin pour moi. » Je ne pouvais pas parler pour lui, étant donné que je ne connaissais pas grand-chose à sa vie ou même à son année. Mais qui n’aime pas la venue des vacances ? Surtout lorsqu’on donne le meilleur de soi pour réussir son année. Deux grands mois de repos. Cela ne peut que faire du mieux. Enfin pour moi, ça ne sera pas trop du repos, étant donné qu’il faut que je me mette un peu à la page des cours que je vais assigner l’année prochaine. Il le faut, mais d’abord je compte bien faire un petit tour au festival de Coachella, et la suite on avisera. « Tu as pu voir où j’habitais, j’imagine bien que ça t’a plu. » Je me mis à rire à ce que je venais de lui dire. Jusque-là je n’y avais même pas pensé à vrai dire. Que ce Maël puisse savoir où j’habitais. Heureusement, il ne semblait même pas s’en être rendu compte lui-même, car je n’avais pas eu de ses nouvelles par la suite. Il aurait très bien pu passer pour me demander de mes nouvelles, ou carrément m’harceler, mais non. Il semble être ce genre de garçon préférant le hasard. Les rencontres non arrangées. En tous les cas, le parc était déjà un meilleur endroit que le commissariat. Tout était pour le mieux maintenant. Je n’avais même plus ce gros ventre qui m’empêchait de faire des choses. J’étais libre. Libre de mes mouvements. Un vrai soulagement. Il y a encore quelques semaines j’aurais eu du mal à m’asseoir à ses côtés, sur cette pelouse, mais maintenant je le faisais très aisément. Tout avait changé pour le mieux. « Et bien écoute, ça va très bien. Je viens de décrocher le boulot de mes rêves, alors je ne peux qu’aller bien. » Ceci voulait dire que l’année prochaine, je rencontrerais surement Maël dans les couloirs de l’université, lui en étudiant et moi en tant que professeur. Je réfléchis une petite seconde : non, en droit on n’a pas de cours de mathématique. Soulagement. Je me serais très mal vue être la prof de Maël, avec ce deuxième petite rendez-vous surprise qu’on a. Fort heureusement, entre nous ce n’est pas du tout ambiguë. Pour le moment. Je le regardais, et d’un coup la question sortit toute seule de ma bouche. « Tu as quelqu’un dans ta vie ? » Je n’aurais pas dû. Maintenant, il va penser que je suis intéressée. Alors que pas du tout. Enfin, il n’est pas moche, mais je n’y pense pas une seule seconde. Enfin bref, tais-toi Lubja, je m’enfonce toute seule dans mes pensées là.



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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptyLun 21 Juil - 14:19

Je savais que certaines personnes ne voyaient pas les rencontres comme des simples coups du hasard. Pour eux, n'importe quelle personne qu'ils voyaient était supposée devenir leur grand ami et cela durerait toujours. Je n'avais jamais vu les choses comme cela. Certes, j'avais des amis que j'espérais garder toute la vie. Mais il y avait les autres. Ces personnes qu'on ne voyait qu'une fois. Lubja faisait parti de celles-ci. Je l'avais dépanné à un moment où elle avait besoin. Je l'avais raccompagné chez elle, apprenant quelques petits trucs sur sa personnes. Mais ce n'était pas pour cela que j'allais me pointer chez elle deux jours plus tard pour vérifier qu'elle allait bien. Ce n'était pas vraiment mon genre. Pour moi, on avait rempli le ''contrat''. Elle avait eut besoin d'un peu de soutien, j'avais été présent pour lui procurer, et maintenant, chacun repartait de son coté pour vivre sa vie. Je pensais parfois à elle, espérant que sa grossesse se finisse bien. Mais je n'étais rien pour elle et je ne comptais pas devenir quelqu'un. Elle ne devait pas avoir besoin de moi. C'était pour cela que dans ma tête, notre première rencontre, dans ce commissariat, aurait du rester la seule et unique entre nous. Mais le hasard avait voulu nous réunir tous les deux au même moment dans le même parc. Partant de là, je l'avais interpellé. Et pourtant, je ne la connaissais pas vraiment. On avait échangés quelques mots derrière un café la dernière fois, avant que je ne la dépose chez elle. Je ne savais rien ou presque. Cela me laissait une deuxième chance pour découvrir qui elle était. Tout le monde aimait savoir ce qui se passait dans la vie des autres. Et puis, j'aimais bien savoir à qui j'avais affaire. « Ah oui ? Ton année a été si difficile que cela ? » demandais-je. Après tout, je me réjouissais de l'arrivée des vacances et de la pause que j'allais pouvoir prendre. Mais tout ça devait être bien peu par rapport à une grossesse. Ce genre d'événement ne devait pas être très facile à gérer, surtout quand on était seul. Je faisais cette supposition sur le célibat de Lubja parce que la dernière fois que je l'avais vu, elle était seule. Et qu'un père digne de ce nom n'aurait jamais laissé une jeune femme affronter une traverser de la ville dans les transports en commun alors qu'elle était enceinte. Mais peut-être faisais-je parti de l'exception. Je ne me voyais pas faire cela en tout cas. « C'est bien que ce soit l'été alors. Cela permet de repartir ensuite sur de bonnes bases avec l'année scolaire suivante. En tout cas, j'espère que cela se passera mieux pour toi maintenant. »
Je savais effectivement où elle vivait. C'était une information parmi les quelques autres que j'avais à son sujet. Et autant dire que je n'en avais pas beaucoup. Je ne savais pas grand chose sur elle, mais elle non plus, ne savait presque rien sur moi. « Oui, je le sais. Mais je ne compte pas me servir de ton adresse pour quoi que ce soit. » Je n'avais aucune raison d'utiliser cette information après tout. Certes, si un jour nos rapports devenaient plus proches et qu'elle m'invitait chez elle, je saurais où aller. Mais dans l'immédiat, je m'en moquais de le savoir. Peut-être qu'un jour, après une autre rencontre hasardeuse, il se passerait quelque chose. Pour le moment, nous n'étions que des connaissances. Même si j'étais content de l'avoir revu. « Le boulot de tes rêves ? Quelle chance ! Tu vas faire quoi désormais ? » Après tout, je ne savais même pas ce qu'elle faisait dans la vie. Elle n'était plus étudiante en tout cas, si elle allait avoir un travail. Et que ce soit un métier qui lui plaise était une bonne chose. Elle avait de la chance de savoir ce qu'elle voulait faire. Après tout, je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais faire alors je l'enviais un peu de savoir qu'elle allait s'éclater dans ce job.
Sa question suivante me pris par surprise.  « Non, personne en fait » Et je ne comptais pas me caser tout de suite. Je préférais papillonner encore quelques années. Prendre le temps de m'amuser pour apprécier encore plus la femme qui saurait me faire quitter le monde de la fête. « Et toi ? » lui demandais-je.



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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptySam 26 Juil - 17:05

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troisième musique On peut dire que j’étais tout de même plutôt heureuse que Maël m’ait interpellé dans ce parc. Si j’avais vu qu’il m’avait ignoré, je ne sais pas trop comment je l’aurais pris. Car évidemment, moi je ne l’aurais pas appelé, j’aurais tout simplement tracé ma route, à faire genre de ne pas l’avoir vu. Je ne suis pas une femme pour rien. Il est vrai que j’aime beaucoup me faire désirer, et voir qu’on a envie de passer du temps avec moi. A apprendre un peu à me connaitre. Ou du moins c’était l’envie que j’avais en ce moment. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas eu ce genre d’envie : de la compagnie masculine, autre que mes très chers amis, tels que Zadig ou encore Rayan. A croire que je suis passée définitivement à autre choses. Mon été commence bien, très bien même. Je suis comme ces petits bourgeons sur les arbres. Un bourgeon un peu en retard, certes, mais un bourgeon qui s’ouvre enfin pour donner prochainement une très belle fleur. Je m’ouvrais de nouveau, petit à petit, mais c’est déjà cela. Je fais de petits pas de bébé, mais je ne veux surtout pas me précipiter. Je n’ai pas envie de refaire la même erreur qu’il y a un an. « Disons que c’était plutôt l’année d’avant, et l’été dernier. Il s’est passé des choses dans ma vie pour lesquelles j’ai eu énormément de mal à m’en remettre… » Je ne savais pas pourquoi je lui racontais cela. Il allait surement vouloir en savoir plus, et je ne voulais pas lui en dire plus. Je n’allais pas lui dire que j’avais tué un mec, suite à du strip-tease ainsi que du porno. Pour qui me prendrait-il ? J’en ai honte. Je n’assume pas du tout mes dernières années, et j’espère juste laisser le tout derrière moi, sans devoir en reparler encore. Je souhaite tout simplement oublier. Laisser derrière moi ce qui appartient au passé. Mon regard n’était pointé que sur le futur, sur ce que je voulais devenir, mais aussi ce que je ne voulais pas devenir. Je souhaitais prendre de nouvelles résolutions, même si l’année 2014 avait déjà bien débuté. J’espérais aussi faire de bons choix à partir de maintenant. A commencer par mes contacts. Laisser tomber toutes les personnes qui pourraient me faire du mal, et me rapprocher des bonnes personnes. Je sentais un bon oracle autour de Maël. L’instinct féminin : il faut toujours y croire. « J’en suis certaine. Je le sens. T’as jamais senti ça toi ? Que la vie te réserve de bonnes choses ? » Je le regardais avec un sourire, pour rajouter « Après la pluie, le beau temps. » Bien que ça n’avait pas trop été une pluie, mais plutôt une tempête pour moi. Un ouragan même ! Mais je sentais que le beau temps arrivait, avec l’été. Et rien que pour cela, j’avais envie de sourire à la vie, à Maël. Profiter du soleil, de la chaleur.  Je souris encore plus lorsqu’il m’avoua qu’il n’allait pas se servir de l’information concernant mon adresse. Mais quel homme avais-je rencontré ? Je n’avais pas l’habitude. Je n’avais rencontré jusqu’ici que des hommes avec des intentions malhonnêtes. C’est pourquoi durant toute cette année j’eus énormément de mal à refaire confiance à qui que ce soit. Mais avec Maël c’était différent. Surement parce que j’avais la confirmation de la police qu’il s’agissait d’un homme honnête. J’avais confiance, même si au fond j’avais toujours cette petite peur : de me faire avoir. Il faisait son beau, mais par derrière, il avait peut-être d’autres idées. Mon regard dans le sien, j’essayais d’en savoir un peu plus, mais à quoi bon. Jusqu’ici je n’avais pas réussi à voir le bon ou le mal chez les hommes. Trop bonne, trop conne. « Je vais être professeur de mathématiques à l’université ! J’ai toujours voulu faire prof de maths, et j’adore cette université. J’y ai fait mes études, et je ne me voyais pas trop la quitter. » Même si ça allait surement être un peu bizarre avec des amis, qui restaient encore étudiants quant à eux. D’ailleurs, je me mis même à me demander si Maël n’était pas étudiant, dans cette université même. Ça serait une belle coïncidence. J’espérais juste ne pas l’avoir en cours. « Et toi tu fais quoi l’année prochaine ? » Après tout, je ne savais même pas son âge. Il pouvait très bien avoir terminé aussi ses études, et déjà travailler. Assis sur cette pelouse, on apprenait un peu à se connaitre, et je profitais pleinement de ce moment en sa compagnie. Ça faisait vraiment très longtemps que je n’avais pas ressenti autant de plaisir à parler à une personne de sexe masculin. Sans qu’il n’y ait aucune ambiguïté qui plus est. Alors à savoir pourquoi je lui avais demandé s’il avait quelqu’un dans sa vie. Quelle idiote. Il va se faire des idées après. Alors que non : je ne suis pas du tout intéressée. Non pas qu’il ne soit pas beau, au contraire, mais je n’y pense tout simplement pas. Je l’entendis me dire qu’il n’avait personne, et me retourner la question. Je souris, un peu gênée, pour répondre. « Non plus. » Sans en rajouter plus. Bien que l’envie m’en démangeait. Ma langue voulait en dire plus. Lui dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu quelqu’un : une bonne année quoi. Mais à quoi bon ? Il s’en contrefiche surement. Alors pourquoi lui parler de ma vie sentimentale totalement vide. Bon sang Lubja, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Pourquoi veux-tu absolument te confier à cet homme ? Si tu lui dis que tu n’as pas eu d’hommes dans ta vie depuis aussi longtemps, il profitera surement de cette information. Mais non, s’il avait voulu quelque chose, il serait venu chez toi avant. Je fermais les yeux, me couchant sur l’herbe. Je sentais le soleil taper sur mon visage. Ca faisait du bien, et j’en souriais. Mes mains se posèrent sur mon ventre, qui était plat maintenant. Et dire qu’il y avait eu un bébé à cet endroit il y a encore quelques semaines... Ce que la vie peut être mal faite.






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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptyMer 13 Aoû - 19:37

J'avais l'impression que Lubja n'avait pas eut une vie très facile. Je ne la connaissais presque pas. Après tout, ce n'était que notre deuxième rencontre, aussi fortuite que la première d'ailleurs. Mais je ne savais pas trop ce qui m'avait poussé à l'interpeller. Après tout, cela n'aurait pas été grave de ne pas le faire. J'aurais pu, si elle m'en avais fait le reproche, prétexter que je ne l'avais pas vu ou quelque chose dans le genre. Mais il y avait chez cette demoiselle un petit plus, qui me donnait envie d'en savoir plus. Je n'avais pas ce feeling avec beaucoup de personnes. Et quand c'était le cas, je l'exploitais. Pas pour profiter de la personne. Simplement je voyais ces personnes comme des envoyés du destin. On avait tous besoin de soutien et d'amour. Et même si je ne croyais en rien au mystique ou en ce genre de chose, je savais qu'il y avait un espèce d'équilibre dans la vie. Après tout, je l'avais vécu moi même. J'avais perdu mon frère et j'avais retrouvé ma sœur en peu de temps. On m'avait pris une personne mais j'en avais retrouvé une autre. Ce n'était pas ces calculs qui m'avaient réconfortés lors de mon deuil. Mais maintenant que j'allais mieux, je voyais que toutes les épreuves de ma vie m'avaient orientées vers la personne que j'étais et je trouvais que je n'étais pas si nul. Alors oui, j'aurais aimé tout avoir : mon frère et ma vie d'aujourd'hui. Mais ce n'était pas possible. Mais comment lutter contre la fatalité ? Ce n'était pas possible. Il fallait vivre avec. Alors les quelques mots de Lubja sur les choses qui s'étaient passées pour elle et dont elle avait du mal à se remettre me touchaient. Ils avaient une résonance en moi. Bien sûr, j'ignorais ce qu'elle avait vécu. Mais en matière d'événements qui pouvaient influencer toute une vie, je m'y connaissais. « La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille. Des épreuves la parsème. L'essentiel c'est de se remettre en selle quand on se sent prêt et de recommencer à avancer. » Mes paroles pouvaient sembler bien philosophiques. Elles n'étaient que le reflet de ce que j'avais vécu. J'étais bien entendu curieux de savoir ce qui avait pu bouleverser la vie de Lubja. Mais elle ne voulait sans doute pas en parler et encore moins à un inconnu. C'est pourquoi je refrénais mes questions. Et puis, je savais que ressasser le passé n'est pas bon. Cela n'aide pas vraiment à aller de l'avant. C'était certain que cela pouvait faire du bien d'en parler. Mais la demoiselle avait l'air bien repartie sur de nouvelles bases et je ne voulais pas lui faire perdre le moral en remuant des événements passés. Et puis, j'avais la sensation que cela ne me regardait pas. Si elle voulait m'en parler, elle le ferait. Sinon, tant pis.
« Je vois exactement de quoi tu parles. » dis-je quand elle évoqua sa sensation que des bonnes choses allaient se produire pour elle. Si elle savait à quel point je connaissais ce chemin. Il fallait surmonter une épreuve, se remettre de ce qu'on avait vécu. Et seulement après, on voyait que la vie ne s'était pas arrêtée et qu'on pouvait nous aussi nous amuser. C'était comme de sortir d'un long tunnel. « En tout cas, je souhaite que tu ne vive que des bonnes choses au moins cette année. » Elle avait l'air d'en avoir besoin. De passer une année sans catastrophe, ça fait parfois du bien.
Je souris en apprenant qu'elle allait être prof. Cela allait-il poser problème pour notre relation ? Après tout c'était des maths, un cours que je n'aurais pas. Il n'avait pas grand rapport avec le droit. J'eus un rire en repensant à mes notes en cette matière lors de ma dernière année de lycée. « Les maths m'ont toujours semblé être du chinois pour être franc. Je suis toujours choqué de voir que des personnes les comprenne. » Elle me demanda ce que j'allais faire l'année suivante. « Et bien, je vais faire ma quatrième année de fac en droit. » Et j'avais vraiment hâte d'être au bout de celle-ci. J'espérais, entre temps, avoir choisi une orientation professionnelle. Soit je continuais et je passais un doctorat pour pouvoir devenir professeur dans l'université. Soit je m'arrêtais là dans les études universitaires et je passais le concours du barreau. Je ne savais pas encore.
Je fus surpris d'apprendre qu'elle était célibataire. Après tout, elle était très belle comme jeune femme. Mais j'avais l'impression que nous étions tous les deux gênés par le sujet. Après tout, visiblement, aucun ne souhaitait vraiment conquérir l'autre. Je connaissais mes raisons : je n'étais pas sérieux en amour. J'étais plus un coureur. Et j'évite de sortir avec des femmes comme Lubja. Elle méritait bien mieux que deux soirs avec un gars comme moi et qui la laisserait tomber ensuite. Je faisais parti de ceux qui ne voulaient pas s'attacher. Après tout, j'avais connu deux déceptions amoureuses qui m'avaient blessés. Et je préférais donc m'amuser en papillonnant avec des filles qui ne voulaient pas de relation sérieuse. C'était moins prise de tête.


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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptySam 23 Aoû - 15:55

I'm really bad at anything that requires balance, like surfing, rollerskating, walking.
ft. Maël Asher Grey & Lubja T. Malhoa de Lima ♡
troisième musique Etait-ce moi ou Maël semblait me comprendre ? Il devait être passé par des dures périodes aussi, pour me dire ce qu’il venait de dire. Il n’y a que les personnes ayant vécu des choses difficiles qui peuvent le comprendre. Les autres, ne voient la vie qu’en rose. Ils ne pensent qu’à eux, à leur petite ville bien tranquille, jusqu’au moment où il leur arrivera une fatalité. Parce que j’y crois : au fait que tout le monde vit de mauvaises choses. Pas au même moment, mais il faut bien des obstacles dans la vie. Au moins pour équilibrer un peu le monde, et que ce ne soit pas toujours les mêmes qui souffrent. Durant cette période, on souffre, on se sent extrêmement mal, mais une fois qu’on sort de cette malheureuse période, on en sort plus fort. On se connait encore plus, et on va de l’avant. On se retrouve plus fort que toutes les autres personnes n’ayant vécu que de belles choses. On voit la vie différemment, et c’est surement mieux ainsi. La vie n’est pas noire ou blanche, encore moins rose, elle est plutôt grise. Bien qu’il y ait des personnes préférant vivre que dans le noir. Mais ce sont leurs affaires. J’ai retrouvé mon gris, et j’en suis bien heureuse. « C’est exactement ça. Ca peut prendre du temps, mais vaut mieux tard que jamais. » On savait maintenant, tous les deux, que l’autre avait dû vivre quelque chose de pas très joyeux, et pourtant on se taisait. Je ne voulais pas jouer la curieuse. Je ne me sentais pas encore assez proche de lui pour qu’il me confie quoique ce soit sur sa vie. De plus, s’il se confie, je me sentirais en quelque sorte obligée de le faire à mon tour, et je ne m’en sens pas prête. C’est mon petit secret. Tout le monde en cache au moins un : mon secret est gros, et difficile à garder, mais c’est pour mon bien. Pour le moment, je ne me sentais pas très proche de lui, mais rien que le fait de savoir qu’on avait vécu chacun quelque chose de difficile, me rapprochait un peu de lui. Il me comprenait, sans même savoir le tout. Et ça me faisait plaisir. Je sentais que je pouvais lui parler de mes sentiments du moment, sans pour autant lui parler du passé. Quoique je dise, il me comprendrait. Je le regardais, et je vis en lui un futur ami. Un vrai ami. A moins que quelque chose ne se passe entre temps. Quelque chose qui nous séparerait. Ensuite, nous parlions de nos études. Lui c’était du droit, et moi des maths. Deux choses totalement différentes. Deux matières qui ne vont pas du tout ensembles. Il m’avoua que les maths pour lui, ça avait toujours été un calvaire. Je lui souriais. Il n’était pas le premier à me dire une telle chose. C’est vrai que les maths : soit on le comprend tout de suite, soit c’est mort. Quoiqu’on fasse, ça ne rentrera pas de notre tête. « C’est parce que tu n’as pas eu un bon prof… » Je me mis légèrement à rire. Bon le professeur ne faisait pas tout, mais beaucoup tout de même. Les maths il faut savoir très bien les expliquer. Savoir-faire en fonction du public en face. Etre à l’écoute des élèves, et de leurs difficultés. Et ne surtout pas dire « mais c’est facile » lorsqu’un élève ne comprend pas quelque chose, qui nous parait évident pour nous. J’en avais eu des professeurs de ce genre, au lycée. Je les détestais. Du coup, j’allais voir les autres professeurs de maths, qui eux, étaient beaucoup plus sympas. Je ne veux pas me lancer des fleurs, mais je compte bien être une excellente prof. Ou du moins, je vais tout mettre en œuvre pour l’être.

D’un coup, je lui avais demandé s’il était en couple. Je ne savais pas trop ce qui m’avait pris dans ma tête. Mais c’était fait. J’appris donc que ce bel homme était célibataire. Tout comme moi… Oui non Lubja, oublie tout de suite. Tu vas être prof, et lui élève. Ce n’est pas bien. Mon regard plongé dans le sien, je lui révélais, d’un coup, sans même y réfléchir « J’ai perdu mon bébé. » Je ne savais pas pourquoi je le lui disais ça comme ça. Surement que j’avais vu quelque chose dans son regard qui me faisait avoir confiance en lui. Quelque chose qui me donnait envie de me confier à lui. Puis après tout, il m’avait vu enceinte. Il m’avait aidé. Il avait le droit de savoir ce qui était arrivé.



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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja EmptyMer 27 Aoû - 17:52

Mieux vaut tard que jamais Lubja n'avait tort en disant cela. Chacun devait respecter son rythme pour reprendre après une épreuve. Ce n'était pas simple pour tout le monde. On disait que les épreuves rendaient plus fort ceux qui les vivaient. Mais tous ceux qui disaient ce genre de choses ne savaient pas qu'avant de renforcer les événements fragilisaient les personnes les vivants. Vivre quelque chose de dramatique nous rendaient toujours plus fragile au départ. On était perdu, on ne savait plus quoi faire. Il fallait réapprendre à vivre avec une nouvelle donne. C'était comme reconstruire une habitation après un tremblement de terre. Parfois, on avait de la chance, cela se déroulait rapidement. Et parfois c'était loin d'être le cas. Mais l'essentiel était de se remettre. De recommencer à vivre. Et c'était le plus dur. Je me souvenais à quel point j'avais eut envie de me laisser happer par la noirceur de ce que je ressentais au moment où je tentais de faire le deuil de mon jumeau. C'était les moments de tous les extrêmes. Je buvais trop, roulait trop vite. Je n'avais pas envie de vivre sans Cameron. J'avais tout fait pour mourir, sans être suicidaire. J'avais juste tout fait pour qu'il m'arrive quelque chose, n'importe quoi, qui me fasse me sentir plus vivant. J'avais l'impression d'être mort à l'intérieur. Mais rien n'avait fonctionner. J'avais mis ma vie en jeu tellement de fois que je ne me souvenais pas de tout. Mais je savais que tout avait échoué. J'avais eut beau commettre tous les dérapages envisageables, j'étais resté en vie. Et j'avais fini par comprendre que c'était un don et que je devais en profiter. Et soudainement, ma vie avait repris des couleurs. Je m'étais remis à faire des projets.
Je savais que j'aurais pu confier mes pensées à Lubja. Elle n'allait pas se moquer. Je ne la connaissais pas, mais pourtant je savais que je pouvais lui faire confiance. Mais je n'aimais pas parler de mon passé. J'évitais de le faire en général. Essentiellement pour ne pas attirer la pitié des donneurs de leçons. Personne ne me regardait de la même manière une fois qu'ils savaient. Ils avaient ce regard qui disait « Oh le pauvre quand même. ». Et puis, il y avait aussi les regards des jaloux. Ceux-ci pensaient que j'avais des bonnes notes parce que j'allais pleurer dans les bureaux des profs pour implorer leur bonté au vu de l'épreuve que j'avais subit. D'autre part, personne ou presque ne savait, à San Francisco, ce qui m'était arrivé. Quand j'étais arrivé à Berkeley, j'avais l'intention de reprendre ma vie en main et j'avais fait comme si de rien n'était puisque personne ne me connaissait et donc personne ne savait que j'avais eut un jumeau. J'étais donc reconnaissant à Lubja de ne pas poser de questions. C'était finalement un avantage d'avoir vécu, chacun de notre coté, un événement difficile, nous savions tous les deux que ce n'était pas facile d'évoquer les démons du passé. Et c'était le genre de confidence qui liait pour toujours même si nous nous perdions de vu ensuite.
En apprenant qu'elle allait être prof à la rentrée, je m'interrogeais aussitôt sur notre relation commençante. Certes, nous commencions juste à nous connaître et rien ne nous liait vraiment l'un à l'autre. Mais pourtant, je l'appréciais beaucoup. J'espérais que le fait que je soit un élève de l'université et elle un prof ne changerait rien. « Non, je n'avais que des mauvais profs. Ou alors les profs étaient bons mais ils me détestaient, à cause de mon père... » J'eus l'impression d'en avoir trop dit. Mais je m'en moquais. Mon père avait toujours fait savoir aux profs qu'ils avaient intérêt à être les meilleurs dans leur domaine parce que sinon, ils ne méritaient pas d'enseigner à ses enfants... Encore une preuve de son arrogance de riche.
Lubja lâcha une bombe dans mon univers en m'annonçant la perte de son bébé. Cela me choqua. Ma respiration s'arrêta quelques secondes, coupée par l'annonce. Je ne m'attendais pas à cela. Certes, j'avais constaté qu'elle n'avait pas son bébé avec elle. Mais je ne pensais pas qu'elle avait vécu une pareille tragédie. La perte d'un enfant devait être si difficile à supporter. « Que s'est-il passé? demandais-je. « Et toi, ça va ? » Ma question était plus profonde qu'un simple 'ça va ?' mais je ne voulais pas non plus submerger Lubja de toutes les questions qui me passaient par l'esprit. Je voulais savoir comment elle avait vécu la perte de son enfant, comment elle surmontait tout cela. Parce que je connaissais le deuil. Ce n'était pas facile à vivre. Je voulais qu'elle comprenne que si elle voulait en parlait, je serais présent.
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