OH GIRL JUST WANNA HAVE FUN
caroline H. Da Collina & sloan-wade blackburn

La soirée fut mouvementée, comme d'habitude Sloan en a profité et a bien consommé. Il en avait besoin, surtout en ce moment. C'est tant bien que mal qu'il essayait d'arrêter de fumer, une opération suicide qui se soldait par un échec à chaque fois qu'il se rendait à une soirée. Le Gamma avait de la volonté mais la drogue était sa faiblesse et il n'arrivait pas à s'en détacher. Le jeune homme avait l'impression de lutter contre lui même. Une partie de sa personnalité détestait la drogue et voulait retrouver une vie meilleure. Une autre partie de lui au contraire, trouvait refuge dans la substance illicite et prenait de plus en plus possession de sa personnalité. En fait, Sloan assistait complètement impuissant à sa chute. Il ne donnait pas chère de sa vie, elle était tellement minable. Le réveil fut brutal, comme un dur retour à la réalité il ouvrit les yeux. Un mal de crâne pas possible s'empara de lui. Les yeux gonflés il avait l'impression de revenir d'une fumerie d'opium tant son cerveau était en compote. Il cligna quelques fois des yeux avant de prendre conscience petit à petit de son corps. Il était douloureux et paisible à la fois. Étrange sensation. Sloan avait bien dormi et d'ailleurs, cela ne lui était pas arrivé depuis des lustres. Il semblait reposé et fatigué en même temps. Tournant la tête vers le plafond, il chercha vaguement quelque chose de familier, un simple repère lui permettant de se rassurer. Le beau brun était vite déstabilisé avec sa bipolarité. Partout où il allait, il avait besoin de marque pour éviter de péter un câble. Émotionnellement très instable, il ne supporte pas le vide et le néant, ce sont deux notions qui peuvent le faire chavirer à tout instant. Se redressant délicatement, il dû se frotter les yeux pour éviter de voir flou. Petit à petit, il prit conscience de l'environnement qui l'entourait. Il connaissait cet endroit ou du moins, il était déjà venu ici. Tout prenait place dans sa tête qui lui faisait atrocement mal. Dur lendemain de soirée. Sloan posa ses pieds au sol et se frotta le visage pour gagner en lucidité. Comme un instinct de survie, il se leva, manqua de trébucher et tituba jusqu'à la salle de bain. Il trouva le chemin du premier coup, bravo mon grand. Il ouvrit la porte et entra dans la pièce. Machinalement, il s'appuya contre le rebord du lavabo et baissa la tête. La pâteuse, vous connaissez ? C'est exactement ce qu'il avait à ce moment là. Le beau brun avait trop fumé la veille et avait la bouche pâteuse. Il ouvrit le robinet et laissa couler un petit filet d'eau froide. Le Gamma se pencha et bu une quantité d'eau assez impressionnante. Sa conscience était ailleurs, partie, évaporée. En épave fini, il manqua de s'étouffer avec la dernière forgée. Sloan leva la tête et jeta un petit coup d'oeil à son reflet dans le miroir. Il était tout creusé et cerné par la soirée de la vieille. Bizarrement, il n'avait que très peu de souvenirs de ce qui s'était réellement passé. Ne s'attardant pas trop sur les détails, le jeune homme fit demi-tour et retourna dans la chambre. A présent ses idées étaient beaucoup plus claires, il avait gagné en lucidité. Alors qu'il scrutait la chambre à la recherche d'un pantalon, son regard se posa sur le lit. Une fille y étais allongée, une blonde lui tournait le dos. Apparemment elle dormait encore. Le Gamma fronça les sourcils avant de reconnaître Caroline. La connexion avec son cerveau ne se faisait pas très bien, surtout avec ce qu'il avait fumé la veille. La blondinette semblait dormir paisiblement. Un petit sourire en coin apparu sur son visage. Délicatement, il s'avança vers le lit et s'allongea juste à côté d'elle en essayant de faire le moins de bruit possible. Sloan aimait cette fille-là, elle était si fraîche, si pure. Ils se complétaient énormément. Le yin et le yang, la belle et la bête, la liberté et la bipolarité, la lumière et le sombre. Il accordait beaucoup d'importance à Caroline, cette fille si pure qui lui apportait tellement. Avec elle, il se sentait .. normal. Il lui arrivait même de penser s'améliorer en sa présence, c'est peu dire. Doucement, il vint se blottir juste derrière elle, passa son bras autour de son ventre et posa sa tête contre la sienne. Sloan avait besoin de calme, surtout qu'il n'était pas mais pas du tout du matin. Il ferma les yeux et profita de cet instant si peu conventionnel. En temps normal, il n'aimait pas les contacts avec les autres mais là, c'était un besoin. Manque de chance, il la sentie bouger contre lui. Quel crétin, il l'avait réveillé. Moment de douceur, moment tellement rare. Le jeune homme voulait en profiter, pour une fois qu'il pouvait avoir un câlin avec  une fille posée, équilibrée, belle mais surtout saine. Caroline n'avait pas peur de lui et des réactions excessives qu'il pouvait avoir, elle faisait ressortir ce qu'il y avait de meilleur chez lui, oui oui c'est possible. « Bien dormi princesse ?  » demanda-t-il calmement en sachant pertinemment que ce moment privilégié n'allait pas durer. Caroline était sa princesse, il le savait bien, il commençait à s'attacher à elle et ce n'était pas bon. Sloan inspira profondément, il pouvait sentir son parfum et son souffle à travers leurs deux corps qui se touchaient. Le mal de crâne ne le quittait pas non plus, il priait juste pour que Caroline soit du matin et qu'elle ne l'envoie pas bouler trop vite. Il était assez instable et se faire rejeter pourrait le mettre dans une colère sans précédent. Ouais bah c'est Sloan hein, il ne réagis jamais comme tout le monde. Malheureusement.

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Caroline & Sloan
Une nuit mouvementé, des ronds de fumées, des caresses et des soupirs, telle fut les composantes de la nuit de Caroline. Pas habitué à ses soirées débridées, elle préférait en faire avec une personnes en particulier. Sloan, le beau gamma qui après une livraison de pizza, s'est révélé être une bouffée d'air frais dans sa vie faite de rejet, de maladie et de constances insupportable. Son départ des Iotas ne lui était toujours pas passé bien que cela fasse déjà des mois. Mais en même temps, si elle n'était pas partie de cette confrérie, elle n'aurait pas pu être avec Sloan aussi souvent que qu'elle le faisait en ce moment. Kirby ne l'aurait pas accepté et la bêta n'aurait pas pu mettre dehors sa colocataire comme elle l'avait fait hier soir. La chambre était à eux et personnes ne pouvaient les déranger. La nuit avait été rude et faite de confidence sitôt rangé dans un coin de leurs têtes dès lors que leurs corps étaient en contact. C'était rare que Caroline fasse confiance à ce point à un homme au point qu'elle lui fasse partager son lit et ait une part aussi grande dans sa vie. Sloan n'était pas comme tous ces hommes qu'elle fréquentait. Il était spécial, unique en son genre. Une bouffé de chaleur solaire au milieu de cette neige qu'était devenu sa vie. Sa leucémie continuait à faire des ravages mais elle n'en pouvait plus de lutter contre cette maladie qui finirait par la détruire. Vingt-deux longues années qu'elle se battait bec et ongles contre ce cancer, toujours à limiter ce qu'elle mangeait, buvait, faisait, ne pouvant pas laisser libre cours à son côté auto destructeur. Limiter, encore et encore, sans jamais être libre de ses mouvements. Même quand elle faisait de la danse, il y avait des gestes qu'elle ne pouvait pas faire car trop dépensier en énergie. A présent, les iotas l'avaient rejeté, ou plutôt, ils avaient découvert le pot-aux-roses et lui avaient gentiment demandé de partir. Elle qui était si énergique ne pouvait plus profiter des complexes sportifs comme elle le souhaitait. Avec Sloan, elle avait découvert une autre façon de se laisser aller. Une taffe ou deux, et déjà elle était plus légère, encore quelques autres et elle oubliait qu'elle était malade. C'est ce point enlevé de ses épaules qui lui plaisait dans cette pratique. Elle consommait de la drogue à présent, mais uniquement pour oublier. Et la présence de Sloan embellissait encore plus ce monde où elle n'était qu'elle. La Caroline insouciante et pleine de vie qui n'avait pas de cellules cancéreuses qui lui grappillait toutes ses cellules immunitaires et la rendait fragile au moindre coups de vent. Il était celui dont on avait peur mais Caroline se sentait tellement bien dans ses bras. Rares étaient les personnes qui avait eu le privilège d'entrer dans le coeur de la blonde aussi vite. Car oui, il fallait l'avouer, il y était entré, prenant petit à petit sa place. Elle sentait la chaleur du soleil sur elle, tapissant son corps d'une bulle de chaleur. Ses yeux frémissaient, tendant à s'ouvrir. Un poids était posé sur son ventre et un autre sur son crâne. Elle n'était pas du matin, mais elle se souvenait d'hier alors elle se rapprocha plus de Sloan qui était derrière elle. Elle avait deviné que c'était à la sensation de ses mains rêches sur sa peau. Elle ne portait jamais grand chose pour dormir, un caraco et un short suffisait amplement. Sa voix retentit alors. Près de son oreille. Pas trop forte, juste ce qu'il fallait. La blonde prit un petit moment avant de comprendre ce qu'il avait dit mais elle sentit tout de suite quand il prit une grande bouffée de son odeur. Elle avait soupiré à ce moment là, savourant l'instant avec délectation. . Très bien mon prince. . Ses yeux s'étaient ouvert complètement. Elle se retourna pour faire face au gamma, un léger sourire aux lèvres malgré un mal de crâne intense. Ceux qui disent qu'il est difficile de supporter un gamma n'ont jamais rencontré Sloan. Le secret est d'être soi même, de ne pas jouer un rôle, de se donner comme on est sans attendre. C'est ce que Caroline avait fait. Elle avait compris très vite que joué un rôle ici ne t'attirait que des ennuis. Il fallait être soi même pour être accepter. Elle se colla un peu plus contre lui, avide de sentir la chaleur de son corps. Étrangement, elle avait froid, surtout aux pieds. Une particularité qui aurait pu faire fuir plus d'un. Mais elle se colla quand même contre lui et plaça sa tête au creux de son cou. Sa rogue personnelle finit par se faire sentir. . J'ai besoin d'un café. Tu crois que le Starbuck livre à domicile ? . Caroline sans sa dose de café le matin peu être vite invivable, mais elle allait faire un effort. Rien que pour Sloan. Les cheveux défaits, un simple caraco blanc sur un mini short de la même couleur sur elle, Caroline n'avait rien de la déesse blonde et magnifique qui paradait dans les couloirs de l'université. Pareil à elle, Sloan avec ses cheveux en pétard et sa barbe de trois jours n'était pas le même. Pourtant, ils étaient toujours plus beau que la moyenne des gens extérieurs.

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Enlacé contre elle, Caroline dans ses bras, Sloan profitait un maximum de la situation si peu conventionnelle. Rare étaient ces moments de complicité, de douceur dont il pouvait faire preuve. Il faut avouer que le jeune homme est loin d'être l'homme parfait sur lequel toutes les filles se ruent. Violent, malsain, et bipolaire, il n'avait rien d'un prince charmant et pourtant, quelques filles se laissaient séduire par son côté dangereux. Ce n'est un secret pour personne, le danger et l'adrénaline ça attire.  Ce n'est pas très gratifiant mais il se contente de ça. Après tout, il a déjà essayé de changer en vain. Sloan est comme ça et je crois bien que personne ne pourra le  faire changer, c'est une peine perdue. Au final, il s'était résigné à être ce gars que l'on fuit et que l'on ne fréquente pas. Le Gamma n'était pas fréquentable et il le savait très bien, il en jouait parfois pour se sortir de situation dérangeante. Caroline représentait une vraie opportunité pour lui. Elle était apparut dans sa vie un peu par hasard ne semblait pas vouloir partir. La blondinette l'acceptait avec ses qualités et ses défauts. De toute façon, il n'y avait pas demi mesure avec le bipolaire, soit le courant passait bien, soit il ne passait pas du tout. Et là, il semblait être bien passé, trop bien même. Sa blonde, sa bouffée d’oxygène dans sa vie polluée par la drogue. Ce qu'il aimait chez elle ? Sa fraîcheur et le fait qu'elle soit pleine de vie. Malgré ce qui lui arrivait, elle restait elle-même et semblait en tirer profit pour justement profiter un peu plus de toutes les bonnes choses de la vie. C'était assez honorable de sa part, Caroline semblait tellement forte contrairement à Sloan qui se laissait sombrer petit à petit dans l'enfer de la drogue. Sa vie ne pouvait pas être plus minable mais la belle Bêta représentait, contre toute attente, la lumière au bout du tunnel. Il le savait, il comprenait que grâce à elle, ses chances de pouvoir s'en sortir augmentaient et pourtant, il la faisait fumer quand même. C'était une drôle de relation qui les unissait, une relation pleine d'espoir et de possibilités. Posé délicatement contre Caroline, le jeune homme profitait de l'instant présent. Malgré tout ce que l'on pourrait croire, il aimait la douceur et la simplicité. Et oui, ça peut paraître paradoxal quand on connait sa personnalité et pourtant, c'était la vérité. Sloan avait passé sa main sur son ventre, il aimait sentir sa peau si douce, si pimpante. Il ne savait pas ce qu'il voulait avec elle, il en voulait toujours plus mais tout en essayant de ne pas s'attacher à elle. C'était trop tard, Caroline prenait une grande place dans sa vie et ça, il essayait de le renier au maximum. Le Gamma qui se voulait sans attache se trouver dans une situation délicate avec elle. Bref, il était contre elle, il était bien. La belle blonde se retourna pour se mettre face à lui. Sloan croisa son regard, un mince sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il la senti se blottir un peu plus dans ses bras. Il ne lui faisait pas peur et ça n'avait pas de prix. Caroline était elle même et lui pouvait en faire de même. Pas besoin de se forcer ou de se contrôler, elle avait le don de l'apaiser. Son prince ? Original. Elle avait bien dormi et à vrai dire, lui aussi. Quand je vous dit que la blondinette l'apaise. En temps normal, Sloan ne dort que quelques heures par nuit et là, il semblait avoir dormi bien plus. Passant sa main dans son dos, il se permit de lui faire délicatement quelques caresses. C'était tellement anodin qu'il risquerait de le regretter par la suite. Puis, Caroline vint tout casser avec sa question à la con. Est-ce que Starbucks livrait à domicile, le genre de question indispensable pour le moment. Sloan laissa échapper un sourire sans précédent. « J'en sais rien et je m'en fou. » répondit-il blasé par sa question. En fait, le jeune homme était assez vexé qu'elle casse tout ainsi. Ce moment était tellement spécial pour lui et si rare qu'il ne comprit pas pourquoi tout gâcher. Après tout, Caroline était une fille dite normal donc des instants de douceur, elle devait en avoir souvent. Pas lui, pas Sloan. Tout ceci n'était qu'une illusion, lui qui avait fait exprès de garder ses yeux fermés pour éviter de se réveiller et de réaliser que tout ceci n'était qu'un rêve. Dur retour à la réalité, il fut vexé. Caroline semblait également surprise par sa réaction et eu un mouvement de recul, quittant ses bras. « Attends, tu es sérieuse là ? Tu ne veux pas non plus que j'aille te le chercher ? » dit-il, blasé. Il ouvrit les yeux et vit Caroline qui semblait être de mauvaise humeur parce qu'elle n'avait pas son café. Plus capricieuse que ça c'est pas possible, humm. Sloan se positionna sur le dos et mit son bras sur ses yeux. « Vas-y, rendors-toi. Tu es plus mignonne quand tu dors hein. » continua-t-il, à peine vexé. Le jeune homme sentait la colère monter en lui, doublé d'un mal de tête. Déjà qu'il est assez instable de nature, il ne fallait pas le faire chier, surtout pas au réveil. Parce que lui non plus n'est pas du matin.

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Caroline & Sloan
Caroline était une accro à la tendresse. Quelle soit charnelle, affective, émotionnelle, ou même gustative, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir un contact tendre avec les autres. Le fait qu'elle ai toujours été choyé parce qu'elle était malade était sans doute un facteur important. Alors dans les bras de Sloan, elle appréciait au maximum ce moment, sachant parfaitement que son humeur aussi changeante que le vent pouvait tout gâcher d'un instant à l'autre. Caroline avait conscience qu'elle était loin d'être facile à vivre. Égoïste, méfiante, cachottière, assez capricieuse et manipulatrice, elle était loin d'être l'ange blond aux yeux bleus qu'on voyait aux premiers abords. Elle avait pourtant cette aura, ce charisme angélique qui faisait que de nombreuses personnes tombaient dans le piège Da Collina et n'en sont pas ressortis indemne de l'expérience. Et elle non plus. L'épisode Andrea l'avait marqué et elle essayait tant bien que mal à ne plus y repenser. Quand à Hunter, malgré les nombreuses années qui s'était écoulé, elle l'avait toujours en travers de la gorge. Sa confiance était difficile à avoir. La briser, revient à briser sa confiance en elle. La confiance qu'elle s'accorde à faire confiance aux autres. Celle qui lui donne cette petite voix en elle qui lui promet qu'elle peut partager son coeur et sa vie avec une personne. Mais le mauvais caractère de la bêta était bel et bien présent, surtout le matin où elle n'avait pas son café. Et bien entendu, elle casse d'une manière franche et net l'instant de douceur et de tendresse entre elle et Sloan. Ce dernier fut incontestablement très agacé par la demande de la blonde. . Pas la peine de répondre comme ça, je suis juste pas réveiller le matin si je n'ai pas un foutu café. . Sloan qui n'était déjà pas du matin, le semblait encore moins à ce moment là. Caroline savait qu'il n'était pas le genre d'hommes à avoir des instants douceur et tendresses tous les jours, contrairement à elle qui n'avait qu'à appeler Kirby ou Erwan pour se faire une séance ciné popcorn avec câlins gratuits sans demander. Elle se sentait un peu coupable et fut assez blessé par le rejet de Sloan. Elle quitta ses bras légèrement et le regarda dans les yeux pendant qu'il lui balançait sa phrase. . Non, ça va. Je vais m'en prendre un à la cafétéria. J'ai des bonbons pour tenir. . Elle se montrait calme et assumait les représailles. Elle avait beau être peste quand elle n'avait pas son café, quand elle était en compagnie agréable, elle savait la fermer. Quand Sloan lui demanda de se rendormir parce qu'elle était plus belle quand elle dormait, elle décida que ça en était fini de jouer. La blonde avait beau avoir tout d'un ange, quand elle était dans un lit avec un homme aussi beau que le gamma, ses ardeurs prenaient souvent le dessus. Elle sortit de sous la couette et se mit à califourchon sur son bassin. Ses cheveux blonds lui tombaient en boucles souples dans le dos et ses mains plaquées sur le torse de son ami. Son paquet de bonbons se trouvant sur la table de chevet, elle le prit et s'enfila deux oursons rouges. Miam, le sucre, la seule chose qui pouvait remplacer le café à son avis. Bien avant le chocolat. Elle prit un long serpent rouge et bleu et le fit frôler les lèvres de Sloan doucement. Le bras du gamma était plaqué sur ses yeux. Il était vexé et Caroline le comprenait, mais elle ne pouvait pas empêcher les choses de sortir de sa bouche, surtout le matin. Elle était impulsive et irréfléchie pour ce genre de choses. Elle disait ce qu'elle pensait, quelque soit la situation. . Toujours fâché ? . Sloan était tétu, c'était bien connu. Mais Caroline n'était pas mal dans son genre aussi. Elle prit le bras de Sloan et l'enleva de ses yeux. En général, quand elle était dans cette position sur un homme, il ne cachait pas ses yeux. Ils étaient plutôt écarquillé. Sloan ne fera pas exception à cette règle. Elle voyait bien qu'elle l'agaçait quelque peu, mais son charme enfantin finit par lui faire avoir un sourire du beau. Le bonbon était toujours au dessus des lèvres du gamma et il l'attrapa entre ses dents. . On joue à ce jeu là monsieur Blackburn ? . Caroline était joueuse, ce n'était pas un secret. Elle aimait les défis, les jeux dangereux et la peur de l'inconnu. Elle voulait toujours être surprise et épaté. Qu'on mérite un regard de sa part. Elle pensait vraiment que Sloan n'allait pas répondre à son avance. Après tous, elle lui avait refusé quelques instants de tendresses juste parce qu'elle n'avait pas son café matinal. C'était une part d'elle qu'elle détestait mais qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de faire ressortir. Son égoïsme était faible, mais bien présent. Aussi, quand elle avait dit qu'elle avait besoin de son café, si Sloan ne comptait pas autant pour elle à cause de ce qu'il lui apportait, elle l'aurait fait dégagé direct. Mais elle était là, à califourchon sur lui, attendant un geste de sa part.

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Casser un tel moment de tendresse venant de la part de Sloan pouvait s'avérer assez fatal pour la suite des événements. En aucun cas il était le genre de personne à céder facilement à ses douces pulsions. Il ne va pas spontanément prendre quelqu'un dans ses bras, dire des mots gentils et mignons ne fait pas parti de son quotidien. Déjà là, se blottir contre Caroline relevait presque du miracle. Inconsciemment, il avait peur du rejet. Tout ceci remonte à son enfance, son père qui l’entraînait au combat pour défendre sa propre peau, sa mère qui n'a jamais été très tendre avec lui non plus. A la limite, sa soeur était bien la seule personne avec qui il pouvait avoir des contacts privilégiés mais là encore, leur différence de personnalité ne les a pas rapprochés. S'ajoute à cela le fait que son premier amour ne veuille plus jamais lui parler à cause de ses fréquentations. Tout un tas de petits détails qui ont conduit Sloan à partir à la dérive et à avoir peur du contact humain. Bon bien sûr, quand il s'agit de parties de jambes en l'air, c'est un tout autre Gamma qui voit le jour hein, un Gamma entraînait par des pulsions beaucoup plus primaires et plus simples à satisfaire. Ce personnage était assez compliqué et extrêmement difficile à cerner, en perpétuel combat contre lui même, dans le fond il n'était pas si méchant que ça. Sloan était violent mais au final, c'était contre lui même, il s'en voulait de ne pas savoir se maîtriser, de laisser son autre personnalité prendre le dessus. Une rage le rongeait un peu plus chaque jour et il ne savait pas comment la laisser s'exprimer. Se méfier des apparences, ce n'est pas parce qu'il passe pour le drogué de service qu'il ne souffre pas intérieurement. Bien au contraire, le jeune homme a dû grandir dans un monde où il n'a pas sa place et dans lequel la différence est mal vue. Au final, il est plus à blâmer qu'autre chose. Voilà pourquoi Caroline avait une telle place dans sa vie, voilà il accordait autant d'importance à cette blonde. Elle était belle, elle était lumineuse, souriante, attachante et particulièrement patiente avec lui. La Bêta arrivait à l'accepter avec ses défauts et les quelques qualités qui le composaient. C'était la seule à se livrer totalement à lui, elle rester elle-même et ne jouait pas de jeu. Sloan avait besoin de ça, de franchise. En sa compagnie il se sentait bien, son autre personnalité ne prenait pas le dessus et il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas s'en prendre à Caroline. Même dans les moments de rage intense où rien ne peux l'arrêter, il reste persuadé que jamais il ne pourrait lui faire de mal. Il ne pourrait pas se permettre de lever la main sur elle. Inconsciemment, la blondinette faisait énormément pour lui, je crois bien qu'elle ne se rendait pas compte à quel point elle était bénéfique pour lui. Sloan faisait semblant de bouder, bon il était un peu vexé par ce refus de sa part mais il ne lui en voulait pas. Ou du moins, pas trop. Merde quoi, pour un peu de café, elle pouvait attendre un peu. Le jeune homme inspirait profondément, pas la peine de se mettre dans tous ses états pour rien. Contre toutes attentes, la sulfureuse blonde s'approcha de lui et vint s'installer à califourchon sur lui. Alors comme ça miss Da Collina voulait se faire pardonner, intéressant pour lui ça. Néanmoins, il ne bougea pas d'un centimètre, laissant planer un peu le doute sur son faux boudage. Effectivement il était vexé mais elle savait s'y prendre la petite hein. « Toujours fâché ! » marmonna-t-il. Cette situation tournait à son avantage et c'était plutôt une bonne chose. Caroline retira délicatement le bras de Sloan qui était posé sur son visage et afficha un sourire auquel il répondit systématiquement. Comment résister à ses yeux d'un bleu intense ? Ses pommettes blanches ? Il ne pouvait pas, elle a un pouvoir magnétique sur lui assez impressionnant. Machinalement, le Gamma posa ses mains sur les cuisses froides de la belle blonde. En fait, il était tellement chaud, tellement bouillant à l'intérieur qu'un peu de fraîcheur ne pouvait pas lui faire de mal, bien au contraire. Caroline et lui étaient tellement opposés qu'ils se complétaient en quelque sorte. Puis, Sloan réalisa en ouvrant les yeux que quelque chose touchait ses lèvres. Il ne mit pas longtemps avant de se rendre compte qu'il s'agissait de sucre, ça sentait le chimique à des kilomètres. Étrange qu'il ne l'ai pas capté avant. Caroline lui proposa un petit jeu qu'il n'avait pas l'intention de refuser, bien au contraire. « Tu joues avec le feu, princesse. » répondit-il calmement. L'odeur assez forte du bonbon l’écœurait un peu mais il n'était pas contre un petit jeu sensuel. Sloan serra un peu plus ses mains sur les cuisses de la blondinette. Elle attisait le désir et risquait bien de le regretter par la suite. Le jeune homme croqua dans le bonbon. Ce petit jeu semblait si alléchant. Simplement, il aimait avoir le contrôle de la situation, il aimait être le maître des règles du jeu. Voilà, il n'était pas le genre de mec avec qui on peut jouer facilement. Si Caroline le titillait trop, elle ne pourra plus faire marche arrière, on ne joue pas avec lui de ce côté là. D'un geste assuré et rapide, Sloan fit basculer la belle blonde sur le côté et vint se poser sur elle. Son côté dominateur prenait le dessus. Il afficha un sourire satisfait, elle voulait jouer ? Ils allaient jouer. « Tu es vraiment une petite capricieuse qui n'a pas froid aux yeux ... J'aime ça ! » dit-il amusé par son comportement. C'est de sa bouche toute collante de sucre qu'il vint l'embrasser sensuellement dans le cou. En fin de compte, Caroline avait bien fait en mettant fin à ce moment de tendresse, il avait plus à gagner ainsi. Il releva la tête, le jeu pouvait enfin commencer, il était prêt, elle avait toute son attention.  Sloan plongea son regard dans celui de la blondinette, il plissa les yeux, il voulait la provoquer. « Et si je n'ai pas envie de jouer ? » demanda-t-il en haussant un sourcil. Il aimait ces petits moments de complicité si rare et si précieux pour lui.

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Caroline & Sloan
La confiance de Caroline était très difficile à avoir et ce depuis qu'elle était petite. Elle avait un doute excessif en la bonne foi de l'être humain. Pour elle, une personne en fréquentait une autre surtout par intérêt, pour combler quelque chose et non pas pour le simple fait qu'ils s'entendaient bien. Elle était sceptique sur cette idée. La simple entente. Toute son enfance, elle n'avait pas eu confiance envers les autres à part si ils prouvaient leur valeur. Cette particularité lui a valu d'être la plus populaire très rapidement car difficile à approcher et à faire partie d'un cercle très fermés quand elle était au collège et au lycée. Cette méfiance envers les autres s'est encore plus accentué quand ses parents ont eu leur problème. Sa mère qui trompe son père, et ce dernier qui ne trouve même pas le courage de péter un câble face son italienne de mère. Sa lâcheté et sa servitude ont fini par anéantir le peu d'espoir qui restait dans le coeur de la peste blonde qu'elle était. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, quand Hunter est partis sans demander son reste même pas deux ans plus tard, Caroline en avait fini avec tous ça. La confiance à présent était une chose précieuse et unique qu'elle n'accordait pas à tout le monde. Elle faisait parfois des exceptions quand elle comprenait la situation, mais sinon, elle ne portait même pas attention à qui avait fait la faute ou pas. Sloan avait su avoir sa confiance. Par quel moyen magique il avait réussit cet exploit ? Caroline ne savait pas, elle l'ignorait totalement. Pourtant, ici dans ce lit avec leur fragrance imprégné dans les tissus, elle avait une confiance presque aveugle en lui. Elle n'avait pas conscience de combien elle comptait pour lui mais savait qu'il n'avait pas ce comportement contrôlé et calme avec les autres filles. Elle savait qu'il était capable du pire, violent et camé. Elle aurait du se méfier et mettre ses capteurs en marche, mais non. Elle ne voulait tout simplement pas se séparer de cette sensation magnifique qu'elle avait en sa compagnie. Elle était elle avec lui, tout simplement elle. Sans artifice, ni compromis, ni façade. Elle essaya de calmer le jeu quand il se vexa car elle avait besoin de son café. Elle remis en place son besoin capricieux et se fit plus douce. Plus manipulatrice aussi. Elle savait qu'un homme ne pouvait pas résister à une femme comme elle. C'était physique. Les deux mains bouillantes de Sloan se sont posé sur ses cuisses froides et blanches. Elle avait une peau de porcelaine qui prenait une teinte rosé sous le soleil. Le bonbon tentateur qui frôlait les lèvres du jeunes hommes fut vite manger. Elle savait qu'elle jouait avec le feu à le provoquer comme ça. Mais là était l'intérêt. Elle voulait se brûler pour une fois. Sentir cette sensation de perdre le contrôler et sans fumer pour une fois. Brusquement, mais en faisant tout de même attention, Sloan fit basculer Caroline sur le dos. Il prenait le côté dominant. Elle poussa un faible cri de surprise. Elle aimait la tournure de la situation. Un jeu totalement imprévisible mais si tentant. Sa réplique la fit rire. Il avait bien cerné ce côté de son caractère. Capricieuse un jour, capricieuse toujours. . Contente que tu aimes parce que je ne vais pas m'arrêter là. . Il appuya ses lèvres collantes de sucre sur la peau souple de son cou pour un baiser sensuel. Caroline eu un frisson mal réprimé. C'était son point sensible. Elle était faible et malléable quand on l'embrassait à cet endroit. Il fallait exercé une certaine pression sur sa peau pour qu'elle réagisse et bien évidemment, le jour où il fallait qu'elle se contrôle, elle tombait sur un des seul homme qui avait su de quelle manière l'embrasser dans le cou. Il releva sa tête et planta ses yeux bruns profonds. Caroline avait des yeux qui faisaient, malheureusement, voir ce qu'elle ressentait. Et là, c'était un désir sans nom qui prenait place au fond de ses pupilles. Sloan le vit tout de suite et la provoqua. Comment ça pas envie de jouer ? Il allait vouloir jouer quand quelques secondes. . Monsieur Blackburn. Savez-vous qu'il était très inconvenant d'aplatir une pauvre jeune femme comme moi sur un lit. Une personne entre dans la chambre et ça en est fini de ma réputation d'ange magnifique. . Elle se releva quelque peu, et Sloan suivit le mouvement, se retrouvant à genoux devant elle. Elle se mit dans la même position et posa ses mains sur le visage du gamma. Elle aimait la passion et la complicité qu'il y avait entre eux, mais pour le moment, les lèvres du gamma l’obsédait. Elle ne se fit pas prier pour l'embrasser et fut ravie qu'il y réponde. Leurs lèvres étaient collantes de sucre, mais ce ne fut pas pour lui déplaire. . Tu as de la chance que je me contrefous de ce qu'on pense de moi aujourd'hui. . Aujourd'hui, Caroline n'en avait cure de ce qu'on pensait d'elle. Elle était là, avec Sloan, en train de partager un bon moment et elle n'allait pas se prendre la tête pour une réputation qui n'était jamais éternelle.

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caroline H. Da Collina & sloan-wade blackburn

Tant de caprices pour une si petite femme, cela le dépassait totalement. Caroline n'était pas du matin certes mais ce n'était pas une raison pour péter un câble pour avoir un café. Lui non plus n'était pas du matin mais ce n'est pas pour autant qu'il faisait des caprices. Non, non, lui était plutôt du genre à envoyer tout le monde bouler et à s'énerver pour un oui ou pour un non. D'ailleurs sur ce coup-là, la blondinette a encore eu de la chance. Découvrir un Sloan tout doux dès le matin, ce n'est pas donné à tout le monde. Tant pis pour elle, c'est de sa faute si elle ne sait pas apprécier les bonnes choses. Même si au fond de lui, le jeune homme était carrément vexé, elle lui avait proposé un petit jeu qui l’obnubilait totalement. Un petit jeu sensuel qui lui permettait de faire abstraction à sa bipolarité, au moins le temps de s'évader avec Caroline. Tous les deux allongés sur le lit, partageant un moment de complicité et de sensualité. En fait, elle avait bien fait de simuler un caprice, cela aura parmi de détendre encore un peu plus l’atmosphère entre ces deux-là. Leur relation était loin d'être claire. En même temps, côtoyer quelqu'un comme Sloan est loin d'être évident, même lui ne sait pas ce qu'il veut alors comment voulez-vous vous retrouver là-dedans. Ils étaient des amants, des amis mais surtout des complices. Il l'aidait dans sa maladie et elle l'aidait dans la sienne. Extrêmement complémentaires, ils s'étaient vraiment bien trouvés. Le regard plongé dans celui de la belle blonde, il venait de lui demander ce qui allait se passer si jamais il n'avait pas envie de jouer. C'est vrai après tout, peut-être avait-il envie de se venger de l'énorme vent qu'il avait reçut quelques instants auparavant. Caroline lui répondit alors que les apparences étaient bien présentes et que sa réputation comptait à ses yeux. Sloan ne pu s'empêcher de rigoler doucement. « La princesse et le crapaud, si vraiment tu tenais à ta réputation, je ne serai pas là. » répondit-il sur un ton ironique. Le Gamma n'était pas dupe, il savait très bien qu'il n'était pas fréquentable et dans sens, cela le rendait encore plus attirant. Le danger attire. Sa réputation de mec dangereux le précède, partout où il va, quoi qu'il fasse, il restera le bipolaire enragé. Sans trop prévenir, Caroline se redressa et pour éviter de lui faire mal, Sloan fit pareil. Et après on dira qu'il n'est qu'une grosse brute. Pas du tout, il sait parfois avoir des gestes attentionnés, même s'ils sont fait indépendamment de sa volonté. Caroline était une fille tellement belle à ses yeux mais surtout, tellement fragile. Il la respectait énormément et n'avait qu'une envie, la protéger. Ce petit bout de femme était si exceptionnelle, il l'admirait beaucoup. Ils se retrouvèrent alors face à face, à genou sur le lit. Une position peu orthodoxe pour Sloan qui titubait un peu. Que voulez-vous, la connexion entre son cerveau et son corps ne se fait pas très bien et il dû poser ses mains sur Caroline pour éviter de perdre l'équilibre. Avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve, c'est à dire pas grand chose, il posa ses mains dans le dos de la jolie blonde, l'approchant un peu plus de lui. Elle s'avança doucement et vint capturer ses lèvres. S'en suivis un baiser tendre et plein de promesse. Le Gamma savourait ce moment, d'autant plus que sa bipolarité semblait s'être évaporé en sa présence. Il avait de la chance aujourd'hui, Caroline semblait dans un bon jour et prête à s'afficher avec lui. La bonne blague ! Sloan afficha néanmoins un petit sourire en l'entendant. « Oh vraiment ? Tu te fous de ce qu'on peut penser de toi aujourd'hui ? Je ne te crois pas. » dit-il en se mordillant la lèvre inférieure. Il la lâcha et s'assit correctement sur le lit pour éviter de tomber. L'équilibre n'a jamais été l'un de ses points fort, il n'arrivait pas à rester immobile sans bouger. Ah non, Sloan ne se destinait pas à être un grand équilibriste. Non lui c'était plutôt du genre à avoir deux pieds gauches. Enfin, il a deux pieds, deux de trop hein. Les ravages de la drogue sont tels qu'il trébuche facilement et tombe souvent. « Prouves-le moi. » dit-il sur un ton amusé. Caroline aimait bien jouer, ça tombe bien, lui aussi.

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caroline H. Da Collina & sloan-wade blackburn

Comme une douce mélodie venant apaiser tout son esprit, la voix de la belle Caroline résonnait en lui. Le crapaud et la blanche colombe, c'était une image qui les correspondait bien. Sloan en tant que bipolaire malsain et torturé et puis la belle blonde qui incarnait la fraîcheur et la vie. Le jeune homme était conscient que son état mental laissait à désirer mais il était comme ça et ne pouvait pas vraiment faire autrement. Comme il aimerait changer, pouvoir vivre une vraie vie et paraître normal pour une fois. Mais ce n'était pas possible, s'engager dans un combat perdu d'avance. Cela aurait été plus facile si seulement il ne s'énervait pas dès qu'on lui donnait un ordre, un minuscule petit conseil ou alors lorsqu'on lui pose trop de questions sur sa vie. Un petit susceptible qui ne sait plus où chercher de l'aide, vers qui se tourner. Caroline pourrait être sa porte de sortie ? Evidemment qu'il y avait déjà pensé, elle lui apportait tellement. Mais dans le fond, ce n'était pas qu'une question de volonté. Tant de choses à régler dans sa vie pour pouvoir faire le deuil et assumer ce qu'il est vraiment. Un fils de meurtrier. Pour un bien, Sloan devrait avoir une véritable discussion avec son géniteur pour mettre les choses au clair et lui avouer tout ce qu'il a sur le coeur. Lui dire toute la haine qu'il éprouve à son égard mais surtout lui faire payer les entraînements de mort qu'il a subit durant son enfance. Bref, tout ceci pour dire que Caroline pourrait l'aider inconsciemment mais ne pourra pas faire grand chose dans le fond. Encore une histoire trop compliqué pour son petit cerveau.  Pour l'instant, le gamma ne se prenait pas la tête avec ça et se délectait d'un petit moment intime avec sa douce. Baisers, caresses mais surtout un petit jeu excitant et particulièrement provocateur. Sloan aimait la taquiner, qu'elle joue avec le feu et qu'elle se brûle en beauté. Tout en douceur, elle lui proposa d'aller boire ce café dans la salle commune des Bêtas. Humm, une proposition fort bien bonne ! « Ça me va parfaitement. » commenta-t-il. Un dernier baiser avant de se reculer un peu et quitter l'étreinte de Caroline.  En prenant bien soin de ne pas tomber, il se leva du lit et s'étira bruyamment. La discrétion n'a jamais fait parti de sa personnalité, c'était un fait à présent. Sans chercher à savoir quoique ce soit, le jeune homme enfila un jean ainsi que son t-shirt. Lui était pressé de se rendre dans la salle commune pour boire un café. Toutes les têtes braquées sur lui, Sloan avait une certaine réputation à Berkeley. Une réputation qui le poursuivait depuis son enfance et qui n'avait pas fini de le poursuivre. Une fois rhabillé, il chercha des yeux son portable qu'il trouva un peu plus loin dans la chambre. Que faisait-il là-bas au bout ? Dieu seul le sait. Sa tête tournait un peu mais son mal semblait s'être calmé. C'était l'effet Caroline ça. Il attendit trente secondes que la belle blonde ait enfilé une tenue et il se dirigea vers la porte. Elle arriva à son niveau quelques instants après. Sloan ne quittait pas ce petit sourire satisfait et amusé. Il avait envie de jouer, de la tester, de la provoquer. C'était devenu l'un des moteurs de leur relation si peu conventionnelle. Une fois à sa hauteur, le jeune homme se retourna vers sa proie et s'avança doucement. Il la plaqua délicatement contre le mur. Encore une fois, c'était sa délicatesse à lui, une délicatesse non mesurée bien sûr.  « Prépare-toi à perdre ta réputation, princesse. » murmura-t-il au creux de son oreille. Sloan colla son corps contre celui de la belle blonde et l'embrassa fougueusement. Laissant tous ces sens se réveiller, il prenait du plaisir à l'avoir comme ça, devant lui, emprisonné entre ses bras. Caroline était contre lui et contre le mur, elle ne pouvait plus lui échapper ainsi. Le gamma a toujours eu des fantasmes un peu malsains, il était comme ça, un peu pervers sur les bords. Une fois le baiser terminé, il recula sa tête mais garda quand même cette proximité. Leurs souffles se mélangèrent, il ouvrit les yeux et plongea son regard dans le sien. « Tu peux encore refusé hein. » dit-il pour la provoquer une nouvelle fois. Dans le fond, il espérait bien qu'elle le conduise tout droit vers la salle commune avant que tout le monde ne s'évapore. Caroline voulait jouer ? Ils allaient jouer !