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Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen

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MessageSujet: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyVen 7 Juin - 19:32


«  He's my sun, he makes me shine like diamonds. »


"Your hands were on my hips, your name is on my lips. Over and over again, little only prayer. Come on tell me boy, I got a burning desire for you, baby."La roue tourne, arrive un moment où le destin cesse de s’acharner sur une seule et même personne, lui offrant un instant de répit, une bouffée d’oxygène, une parenthèse sans ratures. Cet instant de répit appelé bonheur s’installe lorsque l’on ne s’y attend plus, c’est la lumière qui brille finalement au bout du tunnel, c’est les rêves de la boite qui se concrétisent les uns après les autres. Pendant longtemps elle avait cru qu’elle l’avait perdu à jamais, qu’après cette soirée à San Francisco et ce début de Springbreak désastreux les morceaux ne parviendraient jamais à se recoller. De la haine à l’amour, il n’y a qu’un pas, un minuscule petit pas qu’il faut faire l’un vers l’autre, accepter, pardonner, s’aimer. Elle avait lutté contre ses sentiments, elle s’était jurée de ne pas l’aimer, jurer de ne pas tomber bêtement dans ses bras, pas après ce qu’il lui fait, piétiner un coeur. Pourtant ses efforts étaient vains, elle était attirée par lui, sa tête le refusait mais son coeur ne voulait que lui, elle avait eu tellement de secondes chances qu’il méritait la sienne. Leur histoire avait commencé par des promesses, des secrets, ils avaient fait les choses à l’envers et désormais ils couraient vers la case départ, recommencer à zéro comme le disait la chanson. « Oh and I rush to the start,running in circles, chasing our tailles. Coming back as we are » quelques notes jouées au piano juste avant les fêtes de fin d’années, une chanson qui était devenue la leur, qui avait scellé bien plus qu’une simple amitié. Elle ne pensait plus qu’à lui, il était le fil conducteur de son âme, du matin au soir, une partie de Jayan était toujours là avec elle, juste dans son coeur. Elle ne parvenait pas à se défaire du gout de ses lèvre sur les siennes, de ses regards pleins d’attention, il était sa perfection, son Président. Depuis qu’elle l’avait amené avec elle à Vegas les choses n’étaient plus les mêmes, elle était parvenue à prendre son courage à deux mains et à lui dévoiler ses sentiments. Il était le premier pour qui elle ressentait ça, il lui avait redonné ce qu’elle avait égaré en chemin, l’espoir. Elle s’était de nouveau surprise à rêver d’un avenir doré, d’un bonheur parfait, la calme après la tempête. Elle n’avait plus besoin de cocaïne, d’alcool ou de relations éphémères pour se sentir vivante, seul son regard ancré dans le sien lui suffisait. Savoir qu’il était là quelque part, et qu’elle avait de l’importance à ses yeux suffisaient à la faire sourire. Princesse Rosenbach avait radicalement changé depuis qu’elle avait fait le choix d’ouvrir son coeur au bel Epsilon, il faisait ressortir tout ce qu’il y avait de meilleur en elle. Doucement, il l’avait contaminé, d’un simple inconnu, il était devenu son sauveur d’un soir, son confident, son ami, son coup de coeur puis son pire ennemi. Aujourd’hui il n’était autre que l’homme de qui elle était amoureuse, celui pour qui elle était capable de faire n’importe quoi, retourner sur ce toit et écrire son nom à l’infini, conquérir la maison blanche, danser encore et encore jusqu’à connaitre la mélodie par coeur. Elle espérait ne pas avoir une mauvaise influence sur lui, elle espérait qu’à sa manière elle lui permettait d’être heureux, ils se soutenaient mutuellement, c’était comme si l’un ne pouvait pas tenir debout sans l’aide de l’autre. Ensemble ils étaient tout, séparément ils n’étaient plus rien. Sans lui, elle redevenait Rosenbitch, cette bourgeoise froide et égocentrique, cette garce s’approchant toujours trop près du précipice, jongler avec le feu sans se bruler. Sans elle, il redevenait cet homme aux rêves démesurés et au coeur meurtri par des histoires passées, celui qui ne parviendrait jamais à avancer à force de toujours regarder en arrière. Main dans la main ils allaient de l’avant, ils se poussaient vers le haut, vers le sommet et jusqu’aux étoiles. Ce soir avait lieu la soirée la plus important de l’année, le fameux bal de Berkeley, réception qu’elle ne raterait pour rien au monde. Face à son reflet dans le miroir elle ne laissait aucuns détails au hasard, elle se devait d’être parfaite pour lui faire honneur. C’était la première fois qu’elle allait se montrer à son bras autrement que comme une amie, mais sans pour autant être sa petite amie. Les sentiments qu’ils ressentaient l’un pour l’autre semblaient ingérables, il n’y avait aucun mot pour définir leur relation, elle était heureuse, elle se moquait éperdument du reste. Sa longue robe noire tombait à la perfection, son dos était recouvert d’un fine dentelle laissant apparaitre discrètement son tatouage à l’épaule, celui qu’ils avaient en commun, « Destiny ». Des diamants encerclaient son cou et ses poignets, et leurs reflets scintillaient au fond de ses pupilles azurs. Ses lèvres vermeille et sa peau de porcelaine lui donnaient des allures de princesse. Dans son conte de fées inventé de toute pièce, il était son prince, sauf que dans leur histoire, les douze coups de minuits ne sonneraient jamais. Le carrosse ne se transformerait jamais en citrouille, tout se devait d’être parfait. Ils étaient très attendu à ce bal, ils avaient tellement fait parler d’eux au cours des derniers mois, les mauvaises langues s’étaient déchainées, les jalousies tout autant. « Mais c’est juste toi et moi, qu’importe les autres, là où tu es, ils n’existent pas, ils n’existent plus. ». Les aiguilles défilaient l’a rapprochant un peu plus de l’heure fatidique, celle de leur grande entrée. Perchée sur ses talons aiguilles elle marchait en sa direction. Il l’attendait dans le hall de la demeure des Epsilons plus beau que jamais, dans son costume foncé il jouait la carte de l’élégance et du raffinement. Elle le dévorait littéralement des yeux avant de se jeter à son cou. Elle se laissait bercer par son parfum enivrant et par les battements incontrôlables dans sa poitrine. Ses mains frôlaient ses joues tandis que ses lèvres s’emparaient des siennes. Elle avait la sensation d’être au sommet, d’être comblée, ils avaient tout des couples parfaits qu’on voit dans les films, sauf qu’ils n’étaient pas en couple, mais cela avait il réellement de l’importance ? Ils étaient heureux parce qu’ils étaient ensemble, la réalité était devenue meilleure que le rêve. Le soleil perçait entre les nuages tandis qu’ils remontaient l’Allée des Grecs vers le pavillon Hildebrand, le sourire sur son visage ne disparaissait pas, il semblait immortel, tout aussi infini que ses sentiments. Accrochée au bras de son Président elle ne parvenait pas à regarder ailleurs que vers lui, le livre pouvait se refermer maintenant, elle était comblée. « Etre aussi parfait devrait être interdit, mais je suis tellement contente d’aller à ce bal avec toi. » murmura t’elle au creux de son oreille alors qu’ils se rapprochait du lieu phare de la soirée. Tous les étudiants étaient au rendez vous, tirés à quatre épingles ils jouaient le jeu. Les regards se tournèrent immédiatement vers eux et elle savait d’ores et déjà qu’il en serait ainsi durant toute la nuit, ils allaient être épiés. Ils entrèrent rapidement dans la somptueuse salle, et elle chercha du regard les personnes importantes à ses yeux. Elle repéra Lily-Rose plus belle que jamais au bras de son faux petit ami, le très convoité Adriel. Eileen et June étaient les deux seules personnes au courant de la nature de cette relation, tout n’était qu’apparence, mascarade. A l’autre bout de la salle June et Seth paraissaient plus proches que jamais ce qui était quelque peu étonnant. D’un geste elle salua Jorden et sa femme Marni, à présent les tensions s’étaient apaisées et ils avaient trouvé un terrain d’entente. Néanmoins, elle ne s’attarda pas sur ses amis, ses connaissances, le seul qui méritait d’avoir toute son attention ce soir et cette nuit était à ses cotés, Jayan, le seul, l’unique, le voleur de sentiments. Depuis Vegas, elle ne craignait plus ses réactions lorsqu’elle l’approchait d’un peu trop près, elle lui ouvrait de plus en plus son coeur, l’embrasser n’était pas un caprice, mais un besoin. Elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne, et de voir son visage au réveil, ses murmures étaient devenus la plus belle mélodie qui soit, et ses baisers étaient le symbole même de cette flamme qui brulait à l’intérieur d’eux. Ils n’avaient pas reparlé de ce qu’elle lui avait dit, si bien qu’elle se demandait s’il avait fini par mettre la main sur le minuscule bout de papier qu’elle avait glissé dans la poche intérieure de sa veste. Elle l’aimait, il le savait et l’avait mit en garde, elle avait pris le risque de tout perdre pour ces quelques instants de bonheur. Elle lui avait promis qu’elle assumerait les conséquences de ses sentiments sans trop y réfléchir; la vérité c’était qu’elle avait peur. Peur de tomber de haut, de ne plus jamais réussir à l’aimer, à aimer, peur de le perdre, de revenir près de la fontaine, seule. « J’aimerais que cet instant dure une éternité » articula t’elle tout en passant sa main sur les lettres noires de son poignet. Ils étaient liés à jamais, pour le meilleur et pour le pire, on pouvait détruire une alliance, pas un symbole, pas un bout de peau. Le tatouage valait tous les mariages du monde, et aujourd’hui plusieurs semaines après Vegas ils ne regrettaient pas. « Je peux ? » se risqua t’elle à demander. Sans attendre de réponse de sa part, elle déposa ses mains autour de son cou et vint déposer ses lèvres contre le sienne. Tous les regards devaient être posés sur eux mais elle s’en moquait, les gens pouvaient penser ce qu’ils voulaient. Elle ignorait s’il allait apprécier cet échange d’affection en public, mais elle n’était plus capable de faire semblant, elle lui avait dévoilé ses sentiments, désormais elle les exposait à la vue de tous avec les risques que cela comprenait. S’éloignant délicatement de son étreinte rassurante, elle se noyait littéralement dans ses yeux, tout en attrapant deux coupes d’une cocktail sans alcool, nouvelles règles du Doyen. Elle leva son verre. « A toi, a moi, à nous. Au destin. ». Elle termina sa phrase sur un « je t’aime » inaudible, la soirée ne faisait que commencer, et il était hors de question de ne pas en profiter.« Qui a dit que les contes de fées n’existaient pas ? »
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MessageSujet: Re: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyDim 9 Juin - 18:14

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. Find me here and speak to me. I want to feel you. I need to hear you.
You are the light. That's leading me to the place. Where I find peace again .

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Devant son miroir, Jayan réglait les derniers détails. Un bouton à boutonner. Une cravate à nouer. Les cheveux bien coiffés. Un costume fait sur mesure. Un air particulier. Une classe indéfinissable. Un charme inégalable. Il était fin prêt à rejoindre sa cavalière et étrangement, il se demandait ce qu’elle pouvait lui réserver. D’habitude peu inquiet du style qu’elle pouvait aborder. Cette fois-ci, Jayan se demandait quelle tenue avait pu la faire craquer. Imaginant la jeune femme, à la recherche de cette robe parfaite. Était-elle courte ou longue ? Blanche ou noire ? Des questions qu’il ne s’était jamais posées. Des interrogations qui ne l’avaient jamais interpelé. Après tout, tant que ses cavalières venaient vêtues, il était satisfait. A chacun ses goûts et ses préférences. Jayan avait donc laissé carte blanche à Eileen. De manière à être surpris et surtout à être en stresse, espérant qu’elle avait choisi une robe qui s’harmonisait avec son costume de futur président. C’est la perfection en lui qui s’inquiétait. Sachant que les étudiants les attendaient au tournant, se demandant si les derniers ragots, de ces dernières semaines, étaient fondés, étaient réels. Du coup, Jayan essayait de ne pas y songer. Il essayait de se focaliser sur l’essentiel, sur ce qui comptait vraiment. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Sans aucun doute, le bien être de sa cavalière. De cette jeune femme qu’il avait invitée sans douter. Allongé sur ce lit, dans un des plus grands palaces de Vegas, il avait fait sa demande. Il n’avait pas hésité une seule seconde. Entre Eileen et lui, les liens se resserraient. Peut-être qu’ils jouaient un jeu dangereux. Peut-être qu’ils jouaient avec le feu. Peut-être qu’ils allaient faire des jaloux. Peut-être que la vie était compliquée, quand on commençait à se tracasser, à calculer les futurs erreurs, les faux pas et les mauvais choix que l’on prendra. Des probabilités qu’il mettait de côté, bien décidé à passer une excellente soirée. Décidant naturellement qu’il n’y avait aucune place pour les difficultés. Jayan se sentait prêt à affronter toutes les embuches, à faire taire les jalousies et surtout à exposer cette parfaite complicité qu’il partageait avec la jeune Cendrillon, des temps modernes. C’est comme ça, qu’il la considérait. Bien que l’argent n’était pas son principal problème. Jayan avait qualifié Eileen de Cendrillon, sous un tout autre jour. Notre Cendrillon n’avait pas besoin d’argent. Ses deux-demies sœurs étaient devenues un incroyable et insupportable petit frère. Eileen ne passait pas son temps à frotter le sol de la demeure familiale. Loin d’elle cette idée. Elle était plutôt, du genre, à user le parquet de sa suite à Vegas. Peut-être que les points communs entre Eileen et Cendrillon ne vous sautaient pas aux yeux. Mais, pour Jayan, c’était plus qu’évident. Il avait compris qu’elle avait trop été renfermée dans son monde, qu’importe son style de vie. Eileen avait été habituée à attirer l’attention et à prendre garde qu’à sa propre personne, son bien-être. Elle ne s’était jamais attachée. Tout, comme cette Cendrillon, qu’on renferme dans une tour pour lui ôter la possibilité de rencontrer le Prince. En réalité, ses proches voulaient la protéger. Tout comme les parents d’Eileen. Indirectement, ils l’avaient laissée dans ses tourments, pensant qu’ils seraient moins violents que ceux qui touchent les sentiments. Se droguer, devenir dépendante et surtout en redemander, ils pensaient que ça finirait par passer, que ce soit dans deux ou dix années. Tandis qu’une simple histoire d’amour peut vous coller à la peau et cela éternellement. On y pense tout le temps, pour ne pas dire toujours. En dormant, en écoutant une chanson, on y revient. On se rappelle ce que ça faisait d’être un, en restant deux. On se rappelle ces instants magiques où une caresse nous faisait frissonner de la tête au pied. On se rappelle ces heures perdues, celles qu’on ne comptait plus, perdu dans les profondeurs du regard de l’être aimé. Transporté et se pensant invincible, l’amour promet beaucoup. Tout comme les douze coups de minuits. Il finit par tirer sa révérence. L’amour s’en va mais, il reste en nous, avec ses battements de cœur qu’on effectue, sans réellement en prendre conscience. L’amour peut dévaster une vie. Alors, si nous n’avons jamais été touchés, contaminé, on peut s’estimer chanceux et heureux. On peut espérer une vie facile et sans cauchemars. Sans ces insomnies et ces yeux creusés, causés par une absence, par un départ qu’on n’accepte pas, qu’on ne souhaitait pas. Du coup, si Jayan avait déjà aimé, il en doutait pour sa cavalière. Elle montrait tous les signes d’un premier amour, d’un premier coup de cœur. Elle avait ces étincelles dans le regard. Il pouvait remarquer un certain tremblement quand ils en venaient à discuter de leurs émotions. Surtout, quand elle en venait à avouer ses propres sentiments. Une attitude qu’il avait remarquée mais, qu’il n’avait jamais osé lui confier. C’était devenu son petit truc à lui, il savait quand elle disait vrai ou qu’elle utilisait quelques excuses pour se protéger, pour obtenir sa propre vérité. Une chose qu’il pouvait comprendre. En sachant, qu’il était très réservé et qu’il ne montrait que très peu ses sentiments. Jayan était en effet, un homme prévenant et introverti. Il gardait beaucoup pour lui, peut-être même beaucoup trop. Néanmoins, il était l’unique responsable. Responsable de ses choix, de ses attitudes. Le jeune avançait vers le hall d’entrée près de l’évènement, de cet endroit qu’ils avaient désigné pour se retrouver. De très loin, il pensait donc la remarquer. Une robe qui dessinait ses courbes à la perfection et une chevelure à faire pâlir les jeunes femmes dans la foule. Eileen était sa perfection, ce soir. Elle était sa cavalière et ses goûts ne l’étonnaient pas. Elle devait avoir acheté sa robe chez un grand couturier et il en était ravi. Devenir le centre de l’attention, ce n’était pas dans ses habitudes mais, avec la jeune femme, il finissait par en devenir accroc. Eileen était magnifique. Elle allait attirer tous les regards et une certaine jalousie venait le tourmenter, alors que quelques mètres les tenaient encore éloignés. Sur ses talons aiguilles, la jeune femme se retrouvait à bonne hauteur. Elle était à sa taille et il appréciait ce détail. Du collier, à la dentelle de cette robe, qui laissait voir ce tatouage qu’elle portait sur l’épaule droite. Un mot qui pouvait signifier beaucoup pour le duo. Un mot qui les tenait unis, jusqu’à la fin des temps. Une soirée qui ne pouvait que les rapprocher. Face à face, ils se dévoraient du regard. Ils se cherchaient et se souriaient. Pouvant, sans réellement s’en rendre compte, avoir des allures de vrai petit couple unis et amoureux. S’embrassant délicatement et tendrement, ils se perdaient, ils s’égaraient et d’un seul coup, il se mit à douter. Est-ce qu’il continuait sur sa lancé, l’emmener au bal, danser et s’afficher ? Où est-ce qu’il la prenait dans ses bras pour l’éloigner de la foule, des assoiffés de ragots ? Les deux choix étaient tentants. Tellement tentant, qu’il ne préférait pas y prêter attention, de peur de prendre la mauvaise direction. Jayan décidait donc de continuer à savourer ses secondes où ses lèvres ne quittaient plus celles d’Eileen. Il déposait avec respect l’une de ses mains où dessus de ses fesses. Rapprochant ainsi sa taille de la sienne. Sentant son cœur battre contre sa poitrine et appréciant cette douce mélodie qui résonnait à l’intérieur de leurs êtres, de leurs thorax. Donc heureux ensemble, ils s’avançaient vers le Pavillon Hildebrand . Quand il entendit ces quelques confidences venir caresser son égo. Le jeune homme s’arrêta d’un pas net, mais toujours muni de son plus beau sourire. Jayan se décidait à sortir ce présent qu’il avait acheté pour l’évènement. Une fleur qui ne fanerait pas avec le temps. Une photo qui ne jaunirait pas avec le poids des années. Jayan sortait de sa poche intérieure une boite. Le nom d’une grande bijouterie se lisait sur le dessus. Une surprise qu’elle devrait apprécier. Un bracelet pour lequel, il avait craqué et directement qui l’avait fait songé à sa cavalière. Une création unique en or blanc, ornée de quelques diamants. Bien plus discret que le collier qu’elle portait à l’instant. Mais, également bien plus intime. Jayan avait également demandé qu’on y ajoute un pendentif représentant une étoile. Une étoile brillant par ses perles précieuses et signifiant une idée précise. Une lueur qui brille un soir d’hiver. Même cachée par les nuages et la brume, une étoile se fait toujours apercevoir. Elle signifie l’espoir d’un lendemain meilleur, d’un futur plus rassurant. « Je voudrais que tu l’ouvres une fois que je ne serai plus là. Demain, où dans une semaine, peu importe. Mais, ce soir, si tu dois remercier quelqu’un, ce n’est pas moi. » ajoutait-il sincèrement et en espérant qu’elle le comprenne sans qu’il ait besoin d’en rajouter une couche. En effet, si Eileen devait remercier quelqu’un pour cette soirée, c’était bien elle et le courage qu’elle avait eu pour tourner cette page. Pour ranger cette image de droguée et dépendante qu’elle avait affiché aux autres, histoire de se protéger, histoire de ne pas montrer qui elle pouvait être. Cependant, ce soir, Eileen se donnait de nouveaux airs. Marchant au bras du jeune Barckley, on pourrait la confondre avec une de ces princesses. L’une de ces femmes qu’elles espèrent toute être, un jour ou l’autre, dans cette vie ou dans une autre. Ils entraient donc dans la grande salle décorée pour l’occasion. Côte à côte. Jayan eut ce réflexe qui allait sans doute la troubler. Il laissait glisser son bras contre sa taille, pour attraper sa main. Aux regards de tous, il affichait leur proximité, sans se tracasser des opinions où de ces messes basses qui se faisaient entendre. Il saluait du regard sa meilleure amie, en compagnie de son meilleur ami. Une histoire qu’il avait évité de comprendre, en connaissant très bien les deux personnes qui la menait. Lily et Adriel étaient surprenants et Jayan se doutait de la suite, la fin de cette histoire. Ils étaient incompatibles. Même avec toutes les volontés du monde, ils ne finiraient pas leurs vies ensemble. D’un autre côté, il remarquait la présence de Presley. Une amie particulière, à qui, il ne pouvait s’empêcher de sourire et d’accorder un léger clin d’œil. Observant le reste de la foule, de Seth, à Ebony, Jayan venait par retrouver le regard de sa cavalière et par sentir son rapprochement. Cette main qu’il tenait avec délicatesse. Ce geste dont il était l’initiateur et qu’il appréciait toujours autant. « Cela peut s’arranger. Si nous volons toutes les horloges, montres ou autres appareils, indiquant l’heure. Mais, je pense qu’on risque d’y passer un sacré moment. Un temps important que nous pourrions à la place consacrer au présent. » confiait-il avec humour et simplicité. Avant qu’elle le prenne par surprise, lui posant une question à laquelle, elle ne lui laissait pas le temps de répondre. Il sentit ses bras l’entourer et sa silhouette s’approcher. Un baiser qu’elle lui volait avec tendresse et innocence. Sous le regard des étudiants, ils affichaient le début d’une histoire, une relation sur laquelle, ils n’avaient pas posé de nom. L’entourant donc instinctivement de ses bras, il la libérait une fois, le contact interrompu. Eileen semblait vouloir mener la danse, lui donnant également cette coupe sans alcool. Un sentiment qu’il aurait apprécié s’ils avaient été seuls. Cependant, ce n’était pas le cas, Jayan était un homme et il aimait la guider, tenir les rênes en main. « A nous. A cette fin d’années et aux projets. » déclarait-il, avant de déposer son verre et celui de sa cavalière, sur le plateau d’un des serveurs. Il attrapait à nouveau sa main, pour la mener sur la piste. Pour honorer un souvenir qui les avait plus que jamais rapprocher. Une mélodie qu’il semblait passer à chaque évènement. Une chanson qui était devenue la leur et uniquement la leur ! D’un geste précis et direct, il la rapprochait. Il la tenait contre son torse. Bougeant délicatement, au milieu de la foule, au centre des attentions, Eileen et Jayan se retrouvaient sur The Scientist. Au creux de son cou, le jeune homme ne perdait aucune seconde. Lui murmurant quelques mots, quelques confidences, qu’elle serait la seule à entendre. « Tu ne m’as pas parlé de tes projets pour cet été ? C’est secret confidentiel ou je peux en être informé. Car, j’aurais peut-être une invitation à te donner. » Quelques mots, quelques gestes et ils bougeaient parmi la foule, parmi les étudiants de l’université. A l’abri de l’attention, quelques secondes ou plus précisément cinq minutes. Le temps de cette chanson, ces paroles qui racontaient une histoire.
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MessageSujet: Re: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyLun 10 Juin - 1:02


«  Le risque d’aimer, c’est d’aimer autant les défauts que les qualités, ils sont indissociables. »

Ses pupilles bleutées avaient été remplacées par de multiples petites étincelles semblables à des éclats de diamants. Son reflet dans le miroir lui renvoyait l’image d’une jeune femme heureuse, sûre d’elle, il semblait loin le temps où elle flirtait avec le vide, où elle laissait ses démons intérieurs mener la danse. Ses longues mèches blondes entouraient son visage de poupée, de fines boucles poétiques pour écrire la suite du conte de fée. La neige et le froid laissaient place à un soleil éternel, à la chaleur de sa peau contre la sienne, sept mois plus tard elle se revoyait là où tout avait commencé. A l’époque, elle avait peur de passer inaperçue, de ne pas recevoir l’attention qu’elle méritait, que ce soit de ses parents ou de ses proches. A l’époque, sa seule ambition était d’être au coeur de toutes les discussions et elle y était parvenue. Sans s’en apercevoir elle se détruisait à petit feu, cocktails explosifs, scandales honteux qui continuaient de la poursuivre. Elle avait entreprit une danse macabre avec la partie la plus sombre de son âme. Dépasser ses limites, toujours. Tomber. Recommencer encore jusqu’à la prochaine chute. Une spirale infernale, un cercle vicieux, sans échappatoire. Il n’y avait pas de lumières au bout de tunnel, pas même d’espoir, il avait été le déclic, l’électrochoc qui avait fait repartir son coeur. Aujourd’hui, elle avait peur de ne pas être à la hauteur, à sa hauteur. Elle avait peur que son coeur cesse brusquement de battre, que ses sentiments disparaissent aussi rapidement qu’ils étaient arrivés. Elle avait fait peur d’en faire trop, ou pas assez, de ne pas combler ses attentes, ses espérances. Elle craignait simplement de ne pas être la fille, celle qui aurait une place de choix à ses cotés, celle qui compléterait son schéma de perfection. Le problème lorsque l’on nage en plein bonheur, en plein rêve, c’est cette crainte de se faire rattraper par la réalité, de se réveiller un soir d’hiver entourée par la neige, prisonnière de son passé. Savoir que tout pouvait s’arrêter à tout moment l’à poussait à se battre pour lui, pour elle, pour eux. Ignorer de quoi sera fait demain lui donnait une véritable rage de vivre, profiter de l’instant présent, faire comme si chaque moment passé avec lui était le dernier. C’était ça l’amour, une peur incontrôlable, omniprésente, une remise en question permanente, des suppositions, des doutes et des désirs. Le désir de ne pas le voir partir, le désir d’un baiser volé , d’une main qui en attrape une autre, le désir de construire quelque chose à deux, de ne faire qu’un, de devenir un tout. Dans sa robe de princesse, elle avait la sensation d’être l’héroïne d’un conte pour enfant, le précieux tissu lui collait parfaitement à sa peau, moulant ses courbes avec classe et élégance. Par un jeu de transparence le mot destin apparaissait sur son épaule, le lien qui les unissaient, le destin qui distribuait les cartes, qui avait permis à deux chemins de se rejoindre pour n’en former qu’un. Elle savait que dans quelques minutes ils seraient enfin réunis, et comme à chaque fois qu’elle pensait à lui c’était son coeur qui battait la chamade et son sourire qui s’étirait. Les diamants à son cou ne brillaient pas aussi forts que ses yeux, il était là, elle en avait le souffle coupé. De la neige aux étoiles, de tout en bas jusqu’au sommet, de la haine à l’amour, de la cocaïne à la poudre de diamants, du destin en passant par les décisions et les révélations capitales, ils avaient survécu à tout. Ils avaient franchi toutes les étapes, les épreuves avec succès et aujourd’hui le lien qui les unissaient lui paraissait être indestructible tellement il était fort, plus fort que la peur, que les doutes. Elle ne laisserait rien se mettre en travers de leur route, pas le moindre petit nuage, pas la moindre fille débarquée de nulle part, personne n’était autorisé à détruire le bonheur qu’ils s’étaient inventé. Ses lèvres partirent à la recherche des siennes, son coeur battait à la même cadence, elle avait bien compris qu’à deux ils devenaient plus forts. La perfection de son sourire, de chacun de ses traits, l’amour qu’elle lui portait, cette soirée qui s’offrait à eux, c’était de la magie qui filait entre ses doigts. Ils se sentaient enfin prêts à faire leurs premiers pas ensemble, remonter l’Allée des Grecs aujourd’hui, le Las Vegas Boulevard hier. Les effluves de cette nuit parfaite lui revenaient en tête, la chaleur de leurs corps, ses baisers parfois tendres, parfois enflammés, son regard comme un océan de promesse. Marquant une pause, elle lui avoua une nouvelle à quel point elle était heureuse d’être avec lui, grande rêveuse elle n’osait imaginer comment ils pourraient rivaliser avec le bal de Noël, le toit, la boite des rêves et The Scientist. Jamais personne ne l’avait regardé comme il le faisait, ne lui avait accordé tant d’importance, et rien que pour ça elle lui serait éternellement reconnaissante. Elle était déjà comblée, elle n’avait besoin de rien d’autre que son sourire et que le doux son de sa voix, mais il semblait vouloir ajouter sa touche personnelle, pour que tout soit encore plus parfait. Elle aperçu une boite entre ses mains, un minuscule écrin portant le nom d’une célèbre marque de joaillerie. Son coeur s’emballait, elle n’aimait pas les surprises, sauf celles de Jayan. Alors qu’il lui tendait la précieuse boite, il lui demandait de ne pas l’ouvrir, pas maintenant, mais quand elle le souhaiterait, attendre le bon moment. Elle acquiesçait d’un simple sourire, même si la curiosité ne manquait pas de l’envahir, que contenait t’elle ? qu’avait il choisi ? Elle savait d’ores et déjà qu’elle l’aimerait pour la simple et bonne raison que ce cadeau venait de lui, qu’il était le premier, le plus symbolique. Peut-être étais-ce sa manière à lui de lui exprimer ses sentiments, de lui montrer l’importance qu’elle avait, la remercier pour ce qu’elle avait fait. « Entendu. » murmura t’elle en attrapant l’écrin soyeux et en le plaçant délicatement dans sa pochette. « En revanche, tu n’échapperas pas à mes remerciements. » finit-elle par ajouter, en déposant un tendre baiser sur ses lèvres. Il était le seul qu’elle avait envie de remercier ce soir, le seul qui avait eu le courage de l’aider à se relever, car elle le savait ,sans lui elle n’y serait jamais parvenue. Si Jayan n’avait pas croisé sa route à la sortie de ce club que serait elle aujourd’hui ? Une peste dans la tourmente, une fille qui a tout mais qui n’est rien, elle serait cette minable et ridicule personne en quête d’attention, d’autodestruction. Elle avait fait des efforts pour sortir de cette spirale infernale car elle avait enfin trouvé une excellente raison de se battre, une personne qui en valait la peine. Il était à l’origine de ce changement chez elle, il était le créateur de la nouvelle Eileen, de cette femme au sourire charmeur qui avait décidé de croire de nouveau en ses rêves. S’il fallait remercier quelqu’un c’était lui, il avait comblé le vide de son coeur, il avait dessiné un sourire sur son visage, il avait remit des paillettes dans son regard d’azur. Elle aurait pu lui dire encore toutes ces choses qu’il savait déjà, mais à quoi bon ? Il continuerait de penser qu’elle était courageuse, c’était faux. Elle était déterminée. Déterminée à écrire son présent et son futur avec lui. En entrant dans la salle de bal toutes les têtes se tournèrent vers eux, les flashs des appareils photos des journalistes du Berkeley Chronicle également, pour la première ils assumaient au grand jour leur proximité, leur affection, et peut être aussi la naissante de sentiments plus forts que tout le reste. Elle ne montrait rien mais elle était terrifiée, la seule chose rassurante était la main de Jayan qui serrait la sienne. Partout autour d’elle, des messes basses, des regards jaloux venant des prétendantes du président, des regards accusateurs voir hargneux d’Ebony son amie de longue date. Elle était tombée dans un piège, s’il ne la protégeait pas, s’il ne la rassurait pas, elle n’y survivrait pas. Il tentait de répliquer par l’humour, alors qu’elle décidait de mener la danse, de marquer son territoire, il était son cavalier, son président, celui qui gouvernait ses sentiments. Tout ce qui semblait solide quand ils étaient seuls se fragilisait dans cette jungle humaine, les doutes l’emplissait, cette relation sans nom n’était pas crédible pour les trois quart des personnes présentes ici, mais elle refusait d’être une fille de passage dans sa vie, d’être un simple coup de coeur, qu’on aime un temps, le temps d’une saison, d’un été, puis qu’on oublie. Elle ne voulait pas être son tube de l’année avant d’être remplacée par quelqu’un d’autre, elle était trop impliquée, trop accro. Pourtant, les paris étaient lancés, et ses détracteurs rêvaient tous de voir Rosenbitch tomber à terre, se prendre les pieds dans le tapis, perdre à son propre jeu. Ce bal était t’il une si bonne idée finalement ? s’exposer ainsi n’était-ce pas stupide ? Comment préserver ce qu’ils avaient face à ces vautours. Elle tentait en vain d’oublier tout ce qu’il y avait autour d’eux, de ne se concentrer que sur lui. Projets ? Des projets ensemble ? il lui faisait tourner la tête, perdre pied, il reprenait son rôle de président, menait les rennes, elle se laissait guider. Des notes jouées au piano, des notes qu’elle connaissait par coeur, qu’elle avait écouté en boucle, encore et encore. Des notes sur lesquelles elle avait été heureuse, triste, des notes qui avaient rythmées sept mois de sa vie, qui racontaient une histoire. Leur histoire. Coldplay-The Scientist , le 23 décembre 2012, leur premier slow, juste après leur premier baiser. L’espoir qui revenait enfin, le premier chapitre du conte de fée. Il l’a rapprochait contre lui, plus près, toujours plus près, de manière à ce qu’elle sente leurs coeurs battre à l’unisson. Ses mains se posèrent délicatement sur sa taille, tandis qu’elle déposait les siennes derrière sa nuque, elle sentait son souffle chaud, et la douceur de ses lèvres frôler son cou. Elle fermait délicatement les yeux, elle nageait en plein rêve, en plein bonheur, cinq minutes et neuf secondes pour une éternité, hors du temps. Il murmurait au creux de son oreille des mots qu’elle serait la seule à entendre, une proposition, une promesse, des projets qui se concrétisaient. « Je n’ai qu’un seul projet pour cet été. » dit-elle en relevant son visage vers lui. « Toi. ». Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu’elle comprenait le sens de ses paroles, il avait une proposition à lui faire, une invitation, une échappée belle loin d’ici. Juste toi et moi. « Je te suivrais au bout du monde si c’était la question. » murmura t’elle avec un sourire enfantin. Déjà, elle s’imaginait à pendue à son cou sur des plages de sables blanc, ou au sommet de la Tour Eiffel. L’embrasser devant la maison blanche, danser sur The Scientist ailleurs, plus loin. L’amour sans frontières, sans barrières, sans fausses notes. L’amour sans elles, sans ces filles à qui il souriait, ces garces qui le voulaient rien que pour elles, ces clins d’oeil complices qui pourraient avoir raison d’eux. Pour la première fois, elle se surprenait à être jalouse, pas parce qu’elle doutait de lui, mais parce qu’elle avait peur. Peur de tout perdre, de revenir à la case départ, de ne pas être sauvée cette fois, de ne pas avoir de seconde chance. S’il n’était plus là, elle n’était plus rien. « Ne les laisse pas tout détruire », souffla t’elle dans un murmure, du regard elle désignait Presley, ou encore Ebony, et toutes ces inconnues qu’elle méprisait. C’était égoïste mais elle refusait de le partager. La dernière note de leur chanson résonnait, tandis qu’elle plongeait ses yeux dans les siens, elle le mettait en garde, sortait les griffes, il ne pouvait aimer qu’une personne, ça devait être elle. Les sourires se dissipaient, les sentiments demeuraient, elle voulait qu’il l’a rassure, qu’il la prenne dans ses bras, qu’un jour il lui dise qu’il l’aimait aussi.
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MessageSujet: Re: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyDim 16 Juin - 12:40

Kiss Me by Jason Walker on Grooveshark

.  Kiss me beneath the milky twilight . Lead me out on the moonlit floor.
Lift up your open hand.. Strike up the band and make the fireflies dance .

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Quand il lui tendit le présent, Jayan réalisait ce bonheur qu’il côtoyait à ses côtés. Eileen lui donnait tout et sans compter. Elle était charmée et il le savait. Il le voyait dans ses yeux, parmi toutes ces étincelles qui illuminaient son regard. A ce moment précis, il réalisait également tout le parcours qu’ils avaient effectué. L’année se terminait et elle restait sans aucun doute sa plus belle rencontre. Elle restait cette fille qui avait évolué ces derniers mois. Il en était fier. Il l’aimait.. Et oui, le futur président ne pouvait pas éternellement rester de marbre face à ces marques d’affection, face à autant d’attention. Il ne pouvait pas sans cesse garder cette carapace qui le protège de ses sentiments, d’un attachement. Il ne pouvait pas toujours être celui qui se posait mille et une questions. Il suffisait d’une seconde, comme celle-ci. Il suffisait d’un instant pour qu’il baisse sa garde et se fasse toucher par une des flèches de cet enfoiré de cupidon. Il le réalisait. Peut-être qu’il lui avait fallu plus de temps, plus de réflexions. Alors que le jeune homme s’était promis d’éviter ses jeux dangereux, ses sentiments violents. Il se retrouvait désormais au centre. Il était le pilier de cette tempête, de cette tornade. Prisonnier du présent, il se retrouvait pris à son propre jeu. Jayan était touché par Eileen. Il pouvait passer des heures à la regarder, des heures à l’écouter parler. Il pouvait se rappeler chaque instant en sa présence. Le meilleur comme le pire, un léger sourire finissait toujours par se dessiner. Qu’importe les hauts et les bas, il réalisait l’importance de leur relation. Elle était son équilibre. Cette jeune femme qui l’avait aidée, un soir où les degrés affichaient la présence de l’hiver. Un soir, où lui-même avait égaré son ombre. Un soir, où il pensait se dégourdir les jambes pour vider tous ses tourments de sa tête. Un soir, où il a peut-être retrouvé la raison dans le désespoir de la jeune femme. Une utilité, c’est ce qu’il cherchait. Se sentir utile auprès de quelqu’un, marquer la vie d’au moins une personne, était son souhait. C’était son échappatoire pour sortir du noir, pour se détacher de cette solitude qui lui collait à la peau depuis plusieurs mois. Il avait donc fallu un regard, un espoir pour s’attacher à la belle demoiselle. Cachée derrière ses boucles blondes, Eileen était sa parfaite cavalière pour le bal. Elle était le résumé de cette année, de ces sept derniers mois. Elle était la note sur lequel, il souhaitait finir cette année. Une belle manière, selon lui, pour clôturer le chapitre, pour tourner la page et en retrouver une nouvelle. Une toute blanche. Libre à lui, d’écrire la suite du roman, du livre de sa vie, de ses amours, ses amis et ses emmerdes. Aujourd’hui, Jayan voyait le présent comme unique. Il avait plus que jamais envie d’en profiter. Il ne souhaitait pas laisser filer le temps, celui qu’il avait gaspillée à devenir un homme aigri et distant, au début de cet année. Non, il était plutôt déterminé à en profiter et à y raconter ses plus beaux moments. Partager une danse, lui offrir un cadeau, l’embrasser, c’était presque un rêve éveillé. C’était presque une renaissance. A travers le regard de la jeune femme, il se voyait, il s’étonnait. « Pas de problème, je serais donc là pour les écouter. » répondit-il, avant de l’emmener, avant d’arriver dans la grande salle décorée pour l’occasion, avant de sentir tous les regards se poser sur eux. En effet, ce n’étaient pas les rumeurs qui avaient manqué ces dernières semaines. Depuis le bal de décembre, ils intriguaient les fans de ragots. Ils intriguaient leurs amis et leurs proches. Ce rapprochement personne ne l’avait vu venir, pas même eux. Ils étaient une parfaite association et en même temps, le jour et la nuit. Eileen appréciait faire parler d’elle, pour ses frasques, pour ces fêtes qu’elle était la seule à organiser à Vegas. De son côté, si Jayan faisait parler de lui, c’était pour son charme et sa classe. On pouvait essayer de parier sur les demoiselles qui succéderaient Camélia. On pouvait les entendre rire à ce sujet. Qui Barckley allait-il attirer dans ses filets ? Elles étaient toutes volontaires. Mais, aucune n’était prête à mesurer l’emprise qu’il pouvait faire naitre en un seul regard. Aucune n’était prête à vivre une telle expérience. Sauf, Eileen. Il n’en doutait plus. Il se demandait même comment, ils avaient fait pour s’éviter pendant autant de temps. Resserrant sa main, à l’instant, où ils se retrouvaient prisonniers des étudiants présents pour l’évènement, Jayan jetait un coup d’œil vers ceux à qui, il accordait de l’importance.  De Lily à Ebony. De Adriel à Seth. Tous semblaient bien occuper, bien accompagnés.  Il venait naturellement reposer son regard sur sa cavalière. Eileen était radieuse et il ne savait pas comment l’épargner. Il l’avait déjà prévenu. Les histoires sentimentales qui mènent, finissent toujours de la même manière. Pas de fin heureuse. Pas d’évidence. A chaque fois, elles éclatent en mille morceaux. A chaque fois, il blesse une jeune femme. Une demoiselle à qui il tient corps et âme. Il ne sait pas comment y remédier. Il ne sait comment le gérer et il craint l’engagement. Pourtant, il le sait, à un moment donné, il va devoir se positionner par rapport à Eileen. Il va devoir poser un nom sur leur relation. Encore à cet instant précis, où il la tenait contre lui, il hésitait. Jayan pouvait craindre les conséquences d’une vraie relation. Il avait peur de ne pas l’épargner. Il craignait de la blesser et pour rien au monde, il voudrait être celui qui cause le retour de l’ancienne Eileen. Cette jeune femme tourmentée et détruite par la vérité, par la réalité. Croisant son regard, alors qu’il la tenait contre lui, le temps d’une chanson, le temps d’une proposition. L’emmener loin de l’université, à son tour, le jeune homme voulait lui faire découvrir son monde. Il souhaitait lui montrer celui qu’il était, dans le fond et derrière ce physique sans imperfection. Jayan était prêt. Il voulait se raconter, se confier. Il n’y avait plus aucun doute là-dessus. Alors, il lui posait une question qui pouvait faire naitre le flou. Il l’interrogeait sur ses projets pour l’été, tout en tenant sa taille contre la sienne, tout en sentant son doux parfum lui caresser les narines. Il n’y avait plus aucun doute sur leur proximité et devant tout le monde, ils s’affichaient plus que jamais soudés et complices. Tandis qu’elle lui répondait, qu’elle lui précisait d’avance qu’elle ne comptait pas le laisser filer. Un sourire prenait possession de son visage. Un sourire comblé, qui affiche la satisfaction et le bonheur de cette seconde. Pouvoir être là et avec elle. Pouvoir lui parler sans qu’elle ne doute de la vérité. Pouvoir se tenir face à elle, quand elle sait qu’il n’est pas ce que les autres voient. Loin de cette image sans imperfection, Eileen savait qui il pouvait être. A la fois, protecteur, rassurant et très intelligent. Elle le savait et elle connaissait toutes ses qualités. Néanmoins, elle était également au courant de ses tourments et des démons qui pouvaient le changer. Elle savait qu’il pouvait être quelqu’un de très froid, quelqu’un de très méchant. Quitte à tout détruire, pour ne pas bénéficier de ce qu’il mérite, de ce qu’il attend depuis longtemps. L’osmose. Se sentir un, tout en restant deux. Se renfermant sur lui-même, quitte à finir seul et malheureux. Jayan était prêt à tout ça, à tout donner mais, également à tout reprendre. Il suffisait d’un mauvais moment, d’une chute sans protection. Il suffisait qu’il se jette d’une falaise sans penser à ouvrir son parachute. Il le savait. Son côté lunatique n’était pas un détail bénéfique. Cependant, il était très loin de cette humeur. Entouré de ses amis et tenant sa cavalière contre lui.. « J’aurai donc peut-être une proposition à te faire. Si le cœur t’en dit, je compte partir en Europe cet été. Il y a un endroit où j’aime me retrouver. Donc, si dans ton planning de princesse de Vegas, tu as du temps. Je te dirais où me retrouver.. » ajoutait-il dans un murmure, pour qu’elle soit la seule à l’entendre, la seule à le savoir. Il posait son visage contre le sien et continuait de danser sur ces cinq minutes qui résumaient plusieurs mois de relation, qui résumaient leur évidence. Puis, les dernières notes résonnaient et ils devaient retomber sur terre. Ils devaient passer à autre chose et écouter une autre, une de ces chansons qui pourraient également résumer ce bal de fin d’année. Se détachant alors de la jeune femme, il l’écoutait parler. Il écoutait cette phrase qu’elle venait de prononcer et il comprit sans explication à la clé. Jayan avait posé son regard sur Presley, qui se trouvait de l’autre côté de la salle. Elle l’avait vu. Il ne pouvait rien lui cacher et même s’il le souhaitait, il ne le ferait pas.. Un sentiment étrange qu’est la jalousie. Pour lui, c’est un sentiment de peur qui nous envahit quand on agit de la sorte. Chose qui ne lui reprochait pas, du tout. Juste que c’était encore nouveau pour eux et donc étonnant de la voir réagir de la sorte, protégeant celui qui pouvait la rendre différente. Eileen l’avait fait avec beaucoup de calme et il en apprenait davantage. Désormais à ses côtés, il se penchait vers elle pour lui répondre : « Ne crains rien. Tu es celle qui mérite toute mon attention, ce soir. Tu es la cavalière du futur premier homme de ce pays. » Sur une note d’humour, il essayait de la détendre. Il essayait de la rassurer. Ce soir, elle était le centre de ses attentions. Il s’était promis d’être à la hauteur. Le temps d’une soirée, histoire d’essayer. Il voulait voir s’il pouvait se lancer, s’il pouvait s’attacher encore un peu plus, encore un peu plus fort. Prendre son destin en main, c’était donc dans ses projets. Donner une suite à ce mot qu’ils avaient décidé de coller à leurs peaux. « Tu es magnifique, Eileen. » Que ce n’est pas permis de s’y attarder, au risque de se retrouver coincer, de se retrouver fou, lui déclarait-il, tout en déposant un baiser dans le creux de son cou. Sentant tous les regards se poser sur eux, il continuait à être celui qu’il était quand il était avec elle. Attentif, souriant et surtout attentionné. « Je pourrais en dire autant et crever les yeux de tous ces hommes qui se rincent l’œil, à l’instant où tu passes dans leur champ de vision. » lâchait-il à son tour. Laissant donc voir pour la première fois, son côté protecteur, son côté égoïste. S’il le pourrait, il n’hésiterait pas la moindre seconde, il serait le seul à pouvoir la regarder, le seul à pouvoir la toucher. Si seulement, elle savait.. Si seulement, il avait le courage de lui montrer ce qui se cachait à l’intérieur de son être. Sachant que dans sa poche intérieure,  se trouvait une déclaration. Jayan avait confié ses quelques mots sur un morceau de papier, derrière lequel, se trouvaient les coordonnés de la boutique dans laquelle, il avait acheté son costume pour cette soirée. Un morceau de papier qui voulait tant dire mais, qu’il n’était pas prêt à lui confier.. Pas qu’il ne lui accordait aucune confiance. Non ! Juste qu’il n’était pas prêt à tout lui dire, pas prêt à s’ouvrir de cette manière et à se laisser découvrir, à lui montrer que ses sentiments sont tourmentés et qu’il éprouve encore beaucoup de difficultés à les comprendre, à les cerner.   

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MessageSujet: Re: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyVen 21 Juin - 0:58

Ce bal marquait la fin d’une année riche en rebondissements, d’une année qu’elle n’oublierait sans doute jamais. Rythmée par les saisons, par les événements, les voyages et surtout les rencontres. Jayan était incontestablement sa plus belle rencontre cette année, celui qui avait tout chamboulé. Elle ne savait pas comment remercier le destin de l’avoir mis sur son chemin et de l’avoir aidé à se relever. Deux âmes perdues, deux coeurs meurtris qui avaient décider de s’allier pour être plus forts, s’unir et battre à l’unisson. Ils étaient deux comme au premier jour, deux face à tous les autres gens. En sa présence elle se sentait pousser des ailes, elle tournait le dos à ses addictions, elle tirait une croix sur toute la négativité qui était contenue en elle. Jayan l’aidait à aller de l’avant, à faire les bons choix, à ne plus se protéger à l’aide d’un masque. Rester soi-même toujours, l’aimer à jamais, le secret du bonheur. Durant ces 365 jours, elle avait ri, elle avait pleuré, elle avait touché les étoiles du bout du doigt, elle était tombée de haut également. Le mois de février et les premières neiges, sa tête qui avait failli s’abattre contre cette fontaine, Noël et les premiers rêves, le Springbreak les premières disputes, les premières réconciliations, et puis Vegas, leur première nuit ensemble. Sur son visage de poupée son sourire ne diminuait pas, elle se noyait encore et toujours dans ses yeux. C’était la fin d’une année, mais elle s’en fichait parce qu’elle savait qu’il serait encore là demain, qu’il serait encore là l’an prochain, que ce n’était pas leur fin à tout les deux. Elle s’était tellement attachée à lui, qu’elle se demandait comment elle pourrait tenir le coup si tout ce conte de fée venait à prendre fin. C’était dingue les sentiments, s’attacher, y croire, espérer, aimer quelqu’un tellement fort, plus que le reste. De nos jours, il fallait une bonne dose d’imagination et de courage pour croire aux fins heureuses, pour faire le grand saut, se livrer corps et âme sans mensonges, sans tricherie. Elle avait fait le choix de lui parler avec son coeur, plutôt qu’avec sa tête. Depuis le début de leur histoire elle avait refusé de lui mentir, d’attiser les rumeurs, et de créer des problèmes là où il n’y en avaient pas. Elle avait la sensation d’avoir fait le bon choix en jouant la carte de la sincérité, parce que ce soir il était son cavalier, son prestigieux et exceptionnel cavalier. Danser encore et encore sur The Scientist, quand la musique prend enfin tout son sens et que ne demeure que la mélodie enivrante, deux corps qui bougent au même rythme, deux bouches qui se trouvent, et des yeux qui brillent plus que jamais. Ce moment, méritait de rester gravé, de n’être jamais effacé de sa mémoire, il scintillait de par sa perfection, il faisait parti de ces instants qu’elle qualifiait de magique. C’est comme voir l’océan pour la première fois, magique, unique et éternel. Tomber amoureuse et le vivre pleinement, c’était impossible à oublier parce que chaque seconde passée avec lui surpassait toutes les autres. Oui, elle allait le remercier encore et encore jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, il ne l’avait pas uniquement sauvé, il avait trouvé la clé du cadenas qui maintenait son coeur prisonnier. Il avait fait d’elle une autre personne, une personne capable d’aimer, d’aimer plus que de raison. Jayan commençait à réellement s’impliquer dans leur relation et elle aimait ça, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, qu’il serait toujours là quelque part pour lui indiquer le chemin à prendre, pour ne pas tomber. Ses rêves devenaient réalité les uns après les autres, ce papier qu’il lui avait fait écrire sur le toit lors du bal de Noël était il magique ? Rien n’avait jamais été aussi rose dans sa vie, elle était finalement tombée amoureuse de lui, et elle savait pertinemment qu’il était la bonne personne, ses relations avec son demi-frère étaient au beau fixe, elle était heureuse, plus qu’hier, moins que demain. Il s’était marié avec Marni et elle était forcée de reconnaitre qu’ils étaient beaux ensemble, elle le rendait heureux, elle lui donnait la force d’affronter leur père. L’an dernier elle se serait réjouie de cette union à deux balles, ça aurait été un moyen d’exterminer définitivement Jorden de la course à l’héritage, aujourd’hui elle le comprenait et elle le soutenait. Ce n’était pas son monde ou sa vie qui avait changé c’était elle, grâce à lui. Elle voyait tout d’un regard neuf, avec légèreté, elle parvenait à faire la différence entre le bien et le mal, entre ce qui était bon pour elle et ce qui ne l’était pas. « J’y compte bien, d’autant qu’ils risquent d’être longs. Tu es une personne exceptionnelle, tu mérites tellement mieux qu’un simple merci lancé entre deux regards. » murmura t’elle en se resserrant contre son étreinte. Elle se laissait bercer par la musique et par ses bras contre sa peau, dans ses bras c’était là qu’était sa place, là qu’elle se sentait le mieux. La chanson racontait une histoire mais celle ci ne s’arrêtait pas après les dernières notes, il y avait toujours une nouvelle page blanche qui se tournait, un nouveau chapitre qui s’ouvrait. Vivre l’instant présent et profiter de chaque instant, de chaque paroles qu’il lui murmurait, de chaque conseil, de chaque geste tendre pour permettre de faire d’un instant, une éternité. Ensemble ils allaient fuir, prendre le large, vivre ce début de relation juste tout les deux, loin de tout. Eileen était heureuse, elle nageait en plein bonheur et s’imaginait déjà les détails de ces vacances qui se voulaient parfaites. Partir en sa compagnie c’était tellement plus enrichissant que ses vacances habituelles en famille à bord du yacht familial au milieu des caraïbes. Ils allaient partager des choses fortes, ils allaient se construire des souvenirs communs. Le sourire sur ses lèvres paraissait ineffaçable, dans ses yeux bleus elle voyait qu’il était sincère, que ce soir et cet été il ne voulait qu’elle, personne d’autre. Elle n’avait plus de raisons de douter, d’être jalouse, ou d’avoir peur parce qu’elle savait reconnaitre lorsqu’il tricher et lorsqu’il disait la vérité. « Ne te préoccupe pas de mon planning, tu passes avant tout le reste et tu le sais. L’Europe, je vois que monsieur le futur président ne fais pas les choses à moitié. Tu me fais traverser la moitié du globe, c’est un test ? » dit-elle amusée, elle connaissait bien l’Europe, et pour cause elle y allait presque chaque année. Ses grands-parents habitaient Berlin, et une fois en Allemagne elle retombait immédiatement en enfance, et puis il y avait Paris et ses lumières, Londres et le charme anglais, la mode à Milan. Elle ignorait dans quel pays ils célébreraient cet été merveilleux, mais le connaissant elle s’attendait à quelque chose d’exceptionnel, à couper le souffle. Son visage collé contre le sien, elle fermait délicatement les paupières se laissant transporter par la musique et par son doux parfums; par ses envies qu’il avait finalement envie de partager avec elle, et par ce futur, ce demain qu’ils allaient bâtir à deux. Néanmoins, ces regards qui venaient se poser sur eux la dérangeait, ces filles n’étaient pas heureuses de les voir plus proches que jamais, bien au contraire, elles désiraient prendre sa place, devenir la cavalière du très convoité Jayan, mais visiblement elles ne faisaient pas le poids. Il le reconnaissait lui même, ce soir, elle serait la seule à avoir son attention, toute son attention, la seule à pouvoir gouter le gout de ses lèvres et à sentir ses mains contre son corps. Elle serait la seule à s’endormir contre son épaule alors elle devait dissiper les doutes, ne plus avoir peur et lui faire confiance à cent pour cent. Comme toujours, il avait les mots justes, les bons mots, ceux qui l’a rassurait, une touche d’humour et beaucoup de sincérité. «  Ce soir, demain et tous les autres jours ... Des Etats-Unis jusqu’en Europe. » finit elle par lâcher dans un sourire, elle lui avait dévoilé ses sentiments depuis plusieurs semaines, et elle attendait encore le jour ou il se sentirait prêt à en faire autant, en attendant elle se satisfaisait de ce qu’elle avait déjà : un bonheur inégalable. Alors qu’elle relevait la tête vers lui, elle l’entendit prononcer ces trois mots magiques, trois mots qui s’ils provenaient de Jayan ne pouvaient être que sincères. Elle était belle pour lui et grâce à lui, adieu la Eileen qui avait de la poudre sous les narines, désormais elle visait la perfection. Ses lèvres vinrent effleurer son cou et elle sentit son coeur battre de plus en plus fort dans sa poitrine, un frisson la parcourir. Tous les yeux se posèrent sur eux, mais elle ne le voyait que lui, le décor disparaissait et le temps s’arrêtait encore. Elle resserrait leur étreinte, ils s’enfermaient dans leur bulle, dans leur cocon, il y avait juste son rire qui couvrait le bruit des autres gens, et leurs yeux qui se perdaient l’un dans l’autre. « C’est parce que je suis heureuse, il faut croire que le bonheur ça rend beau, et c’est grâce à toi. » répondit t’elle amusée, Eileen et les hommes, une longue histoire. La nymphomane avait fini par se ranger, mais elle n’en restait pas moins extrêmement séduisante, personne ne restait indifférent face à ses grand yeux bleus, sa peau diaphane et ses mèches blondes. Elle était différente de toutes les autres filles, plus dangereuse, plus survoltée aussi. Les étudiants ne pouvaient pas la louper, c’était un fait et il s’en était rendu compte. Etait il jaloux ? ne serait-ce qu’un petit peu ? Il ne voulait plus la partager, plus maintenant qu’il commençait à ouvrir son coeur. « Tu es le seul sur qui mon regard s’attarde. » répondit t’elle en passant doucement sa main sur sa joue, Jayan n’avait aucun doute à avoir, elle ne prendrait jamais le risque de le perdre, car elle savait que ce qu’ils avaient été bien trop précieux pour être abimé. Des sentiments qui jaillissaient de toutes parts, une relation qui attendait d’avoir un nom.
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MessageSujet: Re: Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen Kiss me, infect me with your love and fill me with your poison ♥ Jayaleen EmptyDim 30 Juin - 13:56

To Build a Home by The Cinematic Orchestra on Grooveshark

.  Cause, I built a home . For you . For me .

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Jayan avait commencé cette année, le cœur lourd.  Il avait renoncé en l’amour. Il avait renoncé à tout ce qui pouvait lui être bon. Se renfermant dans son monde, recroquevillé sur lui-même, sans essayer d’appeler de l’aide. Il était cet homme que son ombre fuyait. Celui qui se perdait, tournant en rond, à la recherche d’une lueur. A la recherche de l’espoir. Trouver cette petite chose qui pourrait le relancer. Finalement, aujourd’hui, il le réalisait. Jayan avait trouvé cette petite chose qui pouvait le faire avancer, qui pourrait le faire renaitre de ses cendres. Elle était blonde. Elle était magnifique mais, surtout elle était dangereuse. Elle faisait ressortir le meilleur de lui. Même si elle avait eu la malchance de connaitre ses colères. Eileen arrivait toujours à l’apaiser. Elle arrivait à lui faire croire en un avenir meilleur. Sur le court terme, c’était une bonne chose. Il n’en doutait pas. Le sourire au bout des lèvres à chaque levé de soleil, à chaque couché de soleil. Il se sentait léger. Il se sentait soutenu et en retour, il essayait d’être à la hauteur. Le jeune Barckley ne lui avait rien promis. Bien au contraire, il avait toujours joué la carte de la sincérité. Quitte à la blesser, à l’écorchée. Il avait toujours été sincère. Il ne voulait pas la mener en bateau. Il ne voulait pas devenir quelqu’un qui diffère de ses principes et de cette image de perfection qui lui colle tellement à la peau. Jayan s’était parfois montré distant, souvent sur ses gardes et très peu bavard quand il s’agit de partager quelques confidences. Néanmoins, à cet instant, au milieu des étudiants et si près d’elle, il avait envie de tout partager, de tout vivre. Sans se soucier du lendemain et des peines qu’il pourrait ressentir. Il avait envie de la sentir, si près de lui, la peau brûlante. Il avait envie de s’enfuir. Quitter ce bal, là toute suite pour prendre le premier avion en direction du Portugal. Il avait tellement envie de l’emmener là et surtout de l’éloigner du quotidien de Berkeley. Peut-être que le jeune homme avait décidé qu’il était temps pour s’attacher, pour se lier. Eileen s’était montrée très patiente. Elle avait supporté tous ses changements d’humeur. Elle avait côtoyé sa solitude. Elle avait subi sa méchanceté. Elle s’était montrée attachée et surtout patiente. Attendant, la seconde où son cœur se déciderait à s’ouvrir. Attendant, peut-être un jour qui n’arriverait jamais. Eileen avait persévéré. Elle n’avait jamais lâché prise. Elle était prête à être à ses côtés. Qu’importe la place qu’il déciderait de lui octroyer. Première. Seconde. Troisième. Elle s’en foutait. Du moins, c’est ce qu’elle souhaitait lui faire croire. Car, quand il lui avait proposé de l’accompagner pour le bal de fin d’année, des étincelles s’étaient multipliée par millier à l’intérieur de ses prunelles. Eileen ne pouvait plus nier cette évidence. Jayan ne pouvait plus l’éviter. Ce soir, encore, il le réalisait. Il sentait cette colère monter à l’intérieur de son être, se manifester, à chaque fois qu’un homme osait se perdre sur la silhouette de sa cavalière. Il avait envie de les aveugler. Il souhaitait être le seul à pouvoir en profiter, à pouvoir l’admirer. Derrière ses boucles qui venaient recouvrir une partie de son visage. Une partie de son être. Cachant ainsi, qui elle pouvait être, derrière ses airs de princesse de Vegas. Eileen était bien plus que ce que l’on osait racontée. Elle était une personne magnifique. Une personne qui ne se connaissait pas. Il l’avait remarqué. A travers leur amitié, la demoiselle s’était découverte. Elle avait pu connaitre une partie d’elle. Cette partie qu’elle souhaitait tenir renfermer, secrète, sans être sûr de pouvoir l’exposer sans être blessée, sans être sûr de pouvoir l’accepter. Il l’avait vu. Dans son comportement, dans sa manière d’être charmée, Eileen arrivait à s’étonner. Elle s’était ouverte. Elle s’était racontée auprès du jeune homme. A croire que les coups de foudre peuvent toujours exister, peuvent sans aucun doute nous rendre meilleur.. Mais, jusque quand ? C’est cette question qui lui brûlait les parois de son cœur. Il avait peur. Il craignait que leurs attirances et leurs sentiments ne soient pas éternels. Comment peut-on être sûr d’être devant la bonne personne ? Comment peut-on en être sûr, sans avoir pris le risque d’essayer ? C’est sans aucun doute avec cette idée derrière la tête qu’il lui avait proposé de venir le retrouver. En Europe ou au bout du monde, Eileen montrait beaucoup d’importance à cette invitation. Une attention qui le fit sourire. « C’est peut-être un test. Tu sauras ce qu’il en est, une fois que tu te seras décidée. Je me réjouis de voir. » ajoutait-il d’un ton mystérieux. Jayan le savait. Avec ce voyage, avec cette proposition, ils pouvaient se relever encore plus proches, encore plus complices. C’était donc bien un test. Pour elle. Pour lui. Est-ce que Eileen allait prendre cette invitation sans sérieux. Est-ce qu’elle allait voir ce qu’elle pouvait cacher ? Une relation. Peut-être une envie de se lancer, de prendre le risque de ne former qu’un, tout en restant deux. Il ne le savait pas. Cependant, qu’importe sa réponse, il savait que ça ne changerait rien à leur relation. Ils seront toujours Eileen et Jayan. Le jour et la nuit. L’extravagance et la retenue. La sensualité et la délicatesse. Le destin. Ils resteraient ces deux êtres qu’un soir d’hiver a réunis. Mais, si elle prenait le risque de venir, peut-être qu’elle rencontrerait une nouvelle facette, une nouvelle personne. Peut-être que leur relation changerait. Ils avaient tout à gagner ou tout à perdre. Ils le savaient. Personne ne sait si ça va fonctionner, si la vie va les épargner. Pas même eux. Alors, Jayan profitait de l’instant présent. Il gérait ce temps qu’il pouvait contrôler. La complimenter. La regarder. La désirer. Jayan restait sincère. Sans en faire de trop, il s’ouvrait petit à petit sans être sûr de ce qu’il faisait. C’était une habitude chez lui, agir sous le coup de tête. Partir au bout du monde sans la moindre valise. Ouvrir son cœur, sans se munir d’une protection, d’un bouclier. En effet, le jeune homme ne faisait jamais les choses à moitié. Il n’en voyait pas l’intérêt. Du coup, il optait pour sa folie passagère, pour son côté raisonnable qu’il lui arrivait de ne plus contrôler. A quoi bon ?! Pourquoi planifier le lendemain, alors qu’on n’est même pas sûr de ce que l’on fera dans deux heures. Il savait que ce changement de comportement signifiait quelque chose. Il le réalisait. Eileen le regardait comme personne. Il en était touché. Il en était troublé. De plus, quand elle insistait sur la source de son bonheur, sur l’origine de son sourire. Lui qui ne se montrait pas très tactile en publique, se laissait aller. Venant ainsi entrelacer ses doigts à ceux d’Eileen. Ils étaient tellement proches. Tellement complice, qu’il en oubliait le regard des autres. Pas que l’affection qu’on montre en public soit une gêne. Juste que Jayan n’aimait pas exposer ses sentiments aux yeux du monde. Il avait déjà beaucoup de mal à les confier, uniquement à la personne concernée. Alors, en publique, la tâche devenait plus compliquée. Il lui fallut donc une fraction de seconde pour lui faire oublier tous ses hommes qui pouvaient la regarder. Toutes ses femmes qui pouvaient l’envier. Juste un touché. Une évidence, qu’il comprit au contact de la chaleur de sa peau. « Le bonheur n’est pas une destination, c’est un état  d’esprit. » murmura-t-il tout en serrant sa main, avec délicatesse. Il essayait de lui faire comprendre qu’il n’était en rien responsable de son bonheur. Il était juste la personne avec qui elle avait décidé de le partager. Eileen avait décidé de connaitre ce sentiment et c’était en compagnie du jeune Barckely, qu’elle le voyait s’amplifier. Il n’était pas l’unique raison. Il était juste celui qu’elle avait choisi comme compagnon. Cette rencontre qui lui a ouvert d’autre porte. Fini la poudre magique, fini les soirées où l’amnésie venait la tourmenter. Avec le jeune homme, la belle blonde devenait réaliste. Elle avait envie de connaitre ses habitudes qui lassent certains couples. Elle avait surtout envie de se poser. Ce n’est pas facile en effet, d’avancer sans savoir où aller, sans savoir quand s’arrêter. Jayan était bien placé pour le connaitre. Lui qui s’égarait assez souvent entre réalité et folie, entre hypothèse et vérité. Il comprenait qu’Eileen ne s’était jamais posée. Il faut trouver la bonne personne pour oser. « Je suis simplement comblé de pouvoir le partager à tes côtés. » finit-il par avouer. Sentant à ce même instant, la main de la jeune femme caresser l’une de ses joues. Avec tendresse et attention, il plongeait son regard dans le sien. Priant pour que la terre se décide à s’arrêter de tourner. Juste quelques minutes, pour qu’il puisse encore la regarder, de cette manière, avec cette émotion. Si seulement, tout avait été plus facile. Peut-être qu’ils ne sauraient pas aussi liés. A travers sa prunelle azur, Jayan voyait défiler leurs souvenirs. La première rencontre. Le premier baiser. La première dispute. La première larme. La première déception. Leur première fois ! Trouvant extraordinaire, même dans l'ordinaire de son existence quotidienne, de sentir le sol sous ses pieds, et le mouvement de ses poumons qui s'enflent et se contractent à chaque respiration.. De savoir qu'il peut, en posant un pied devant l'autre, marcher de là où il est, à l'endroit où il veut aller. Il trouve extraordinaire que, certains matins, juste après son réveil, quand il se penche pour lacer ses chaussures, un flot de bonheur l'envahisse. Un bonheur si intense, si naturellement en harmonie avec l'univers, qu'il prend conscience d'être vivant dans le présent. Ce présent qui l'entoure et le pénètre, qui l'envahit soudain, le submerge de la conscience d'être vivant. Et le bonheur qu'il découvre en lui à cet instant est extraordinaire.

Plus des mensonges, quelque chose de grand, qui sauve la vie, qui trompe la mort, qui déglingue enfin le blizzard. Imagine-toi : t'es là, en train de te reprendre un verre au bar, quand tout à coup tu croises un regard qui te perfore de part en part. 

Imagine-toi : t'es là, ça te tombe dessus sans crier gare. 

Un truc bandant, un truc dément, qui redonne la foi, un truc comme ça...
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