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and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan)

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MessageSujet: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptySam 15 Juin - 20:26


Coleen et Sloan
▶ AND WHO DO YOU THINK YOU ARE ? RUNNING AROUND LEAVING SCARS. COLLECTING YOUR JAR OF HEARTS, AND TEARING LOVE APART. L'air chaud de ce début d'été californien caressait la peau satinée de la belle thaïlandaise, son visage de poupée aux traits fins s'offrait aux rayons du soleil tandis que ses pieds foulaient le sol dans un claquement de talon. Enveloppée dans une robe d'un blanc crémeux, son tissu léger épousant les courbes de la jeune fille, elle mettait un pied devant l'autre avec son habituelle élégance. Coleen possédait une infime chose que personne d'autre n'avait, une fraîcheur et une insouciance qui la caractérisait, comme le parfum de l'innocence qui flottait autour d'elle. Ses longues lèches brunes ondulaient dans son dos, suivant sa démarche décidée rythmée par le bruit de ses chaussures sur le sol du campus de Berkeley. Derrière les vitres noires de ses lunettes de soleil à la monture blanche, ses yeux captaient le moindre geste autour d'elle, à l'affût du seul pas maladroit qu'auraient pu effectuer ses camarades. La brune embrassa d'un regard satisfait cette agitation constante qui animait l'université américaine chaque jour. Son odeur fruitée l'embaumait alors qu'elle continuait sa progression dans les allées de l'école, toujours accompagnée par l'une de ses nombreuses amies. Sa silhouette longiligne se dessinait sur le sol pavé de l'université, son ombre se projetant devant elle sous le soleil brûlant de Californie. Les yeux soulignés par une fine ligne noire de maquillage, ses grandes prunelles mordorées cherchant une chose d'un quelconque intérêt au milieu de la foule, sa beauté resplendissait à la lumière du jour. Jetant un regard en coin vers son amie, ses longs doigts fins vinrent drapée le bas de sa robe, effaçant les plis précédemment faits par sa courte marche. Ses lèvres étaient recouvertes par une fine couche de rouge à lèvre rose sur laquelle elle passa le bout de sa langue avant de prendre la parole. Posant une main sur sa hanche, elle arrêta un instant son avancée pour contempler son amie qui ne tarda pas à s'arrêter à son tour à ses côtés. Violette était une fille au bon fond qui s'efforçait de paraître méprisante et classe, montée sur ses talons aiguille rouge qui lui faisaient gagner quelques centimètres. Ses petits yeux bleus étaient garnis d'une épaisse pellicule de fard à paupières violet trop coloré au goût de la brunette, et les cheveux châtains dorés de la demoiselle avaient été relevés en un chignon imposant qui trônait sur le haut de sa tête tel une cerise sur le sommet d'un gâteau. Ses lèvres pulpeuses s'étiraient constamment en un large sourire amusé quand elle s'apprêtait à écouter quelqu'un. Fixant ce regard qui l'encourageait à ouvrir sa bouche et parler, elle resta béate un instant, formulant une phrase correcte dans son esprit vif avant de prononcer les premiers mots d'une courte mais irritante phrase. « Bon, on se revoit ce soir à l'absinthe bar ? » dit-elle d'une voix enjouée. Arquant un sourcil surpris, son interlocutrice la considéra un instant, son visage couvert par un voile d'indignation. La jeune étudiante des corps célestes était toujours ainsi dans l'enceinte de l'université, hautaine et imprévisible, obligeant les autres à être à sa merci, à avouer leur impuissance face à elle et ses disciples. Elle aimait pouvoir régner en maître sur sa petite bande de commères assoiffées de ragots croustillants, se sentir supérieure à cet attroupement de demoiselles populaires sur lesquelles elle pouvait aisément garder le contrôle. La belle thaïlandaise s'humecta les lèvres une nouvelles fois, droite et digne comme elle savait l'être à la perfection, obstruant l'allée sur laquelle de nombreux étudiants se pressaient. Elle n'était pas particulièrement mesquine, faire du mal aux autres n'était pas un but qu'elle s'était fixée en arrivant ici, mais prendre le soin de piquer leur amour propre régulièrement était indispensable si elle voulait continuer de paraître forte. La pression monta avec lenteur tandis que leur contact visuel s'intensifiait, le regard ambré de Coleen aux airs amusés plongé dans celui agacé de sa camarade. La brunette aimait provoquer les autres, les titiller jusqu'à ce qu'ils s'obligent à accepter la confrontation et quand ce moment arrivait c'était un réel délice, elle se sentait maîtresse d'une situation qu'eux autres ne réussissaient pas à dompter. « Alors tu vas me planter ici ? On avait dit qu'on devait déjeuner ensemble. » déclara d'une voix se voulant neutre Violette. Ce n'était pas cette infime remarque désobligeante qui allait embraser cette petite étincelle de colère que conservait chacune de ses amies pour Coleen, mais elle s'adonnait au plaisir malsain de les regarder lutter contre leur pulsions haineuses, sans vouloir se laisser faillir devant le visage calme et provocateur de la demoiselle. L'infériorité était détestable pour toutes ces étudiantes qui se raccrochaient à un objectif comme des gamines en perdition. Un haussement d'épaules désinvolte la thaïlandaise lui signifia que cette promesse n'était pas un obstacle à son indépendance, si elle désirait se rendre seule dans une partie plus calme de l'université, personne ne pouvait l'en empêcher. Car l'on arrêtait pas la demoiselle Da Russo. On la laissait agir à sa guise jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle avait toujours voulu depuis le départ, ce pourquoi elle a réussi à vous faire faire taire votre volonté qui vous criait de l'empêcher de s'éclipser. Car la demoiselle Da Russo s'était toujours rendue là où bon lui semblait d'aller dans le grand bâtiment à l'architecture recherchée sans consulter personne pour s'enfoncer dans des lieux reculés de ce sanctuaire du savoir. Si elle était décidée à réviser ses cours d'astronomie dans un endroit bien précis, ce lieu était une obsession tant qu'elle n'avait pas pu être assise avec ses copies noircies par son écriture appliquée sur le sol de cette même parcelle de terre qu'elle s'obstinait à fouler. « Et bien tant pis pour aujourd'hui, je n'ai pas envie. On se fera ça un autre jour. » répliqua-t-elle avec lenteur, laissant ses mots prendre leur sens au creux de l'oreille de la demoiselle qui restait visiblement affectée par le refus de la demoiselle. Coleen vit un petit sourire mauvais se dessiner sur ses lèvres rosies avant de se reprendre, ne laissant pas paraître le plaisir jouissif que lui procurait cette supériorité qu'elle avait sur la petite blonde aux reflets cuivrés. Un regard de défi enflammant ses yeux quand elle croisa ceux de Violette, l'étudiante en astronomie replaça une mèche de cheveux bruns derrière son oreille, restant profondément persuadée que personne d'autre qu'elle ne savait jouer à ce petit jeu mieux qu'elle. Car tout ne se jouait pas que dans les paroles, en réalité les mots qui s'extirpaient de leur bouche ne possédaient qu'un miniscule rôle dans cette constante bataille qu'elles menaient avec acharnement, leur regard se croisaient, s'intensifiant et leur contact visuel s'électrisaient alors que la tension montaient dans l'air chaque fois qu'elles sentaient que l'une d'entre elle s'apprêtait à craquer. S'obligeant à garder leur masque d'indifférence, leurs expressions étaient étroitement contrôlées, mais la plus douée à cette petite compétition enfantine était Coleen, cela allait de soit. Jamais on ne la verrait craquer dans ce plaisant manège infernal, la maîtrise de ses émotions lui permettait aisément de garder son air amusé tout au long de leurs courtes discussions tendues. « Je ne vais pas m'éterniser. Bye. » conclut-elle avec un petit clin d'oeil à l'attention de Violette qui continuait de la fixer d'un air sidéré mal dissimulé. On distinguait la surprise sur ses traits tirés, recouverts par une grosse couche de maquillage, sa lèvres inférieure trembla un instant, ses cordes vocales étaient prêtes à riposter au visage de la brune, mais elle savait qu'elle ne ferait que s'affaiblir plus encore en se laissant aller à cet emportement soudain. Coleen aimait remplir progressivement le vase jusqu'à ce qu'il soit prêt à déborder, puis ajouter la minuscule goutte qui permettait à l'eau de monter trop et de ruisseler sur la porcelaine impeccable du récipient, comme la colère ruisselait sur l'apparence de froideur que se donnait la jeune blonde.  La demoiselle Da Russo lui adressa un petit signe de la main, repliant successivement ses quatre premiers doigts comme un au revoir. Elle laissa son talon marteler le sol dans un premier pas vers l'arrière avant de reprendre son chemin jusqu'à un coin plus isolé du parc universitaire. Laissa son bras se lever jusqu'à son oreille, elle replaça une mèche de cheveux derrière celle-ci avant qu'il ne retourne pendre le long de son corps, frôlant sa hanche à plusieurs reprises. Son regard mordoré inspecta minutieusement les options qui s'offraient à elle avant qu'elle n'opte pour la simple place sur un banc vide un peu plus éloigné des autres étudiants qui se pressaient pour arriver à l'heure à leurs cours divers et variés. Ses longs cheveux bruns volèrent un instant sous le doux zéphyr de fin de matinée. En s'asseyant, la thaïlandaise laissa échapper un soupir d'aise et posa son sac à main à ses côtés, prête à se lancer dans une longue heure de révisions intensives. Coleen adorait ses études, elle avait toujours aimé se pencher longtemps sur ces copies soignées qu'elle rédigeait avec tant d'application chaque jour, elle avait choisi un domaine qui la fascinait ; les corps célestes étaient devenus le centre des pensées de la jeune fille quand ce n'était pas sa vie personnelle qui la tracassait constamment, trottant dans son esprit, errant dans les fibres tourmentés de son être. A peine avait-elle sorti l'épaisse pochette de carton rougeâtre qu'une feuille s'en échappait, voletant dans la douce brise tiède d'été, raflant le sol à plusieurs reprises. Dès que la jeune fille eu entendu ce bruissement caractéristique du vent emportant ces lignes de savoir, elle bondit pour rattraper ce qui lui appartenait tandis que la brise se fortifiait. Ses longues mèches se soulevaient de plus en plus dans le vent mouvementé, ses longues jambes fines la menèrent jusqu'à un lieu plus isolé encore que celui dans lequel elle se trouvait précédemment. Se courbant plus d'une fois en croyant pouvoir saisir le papier légèrement sali par ses contacts avec le sol, ses pommettes rosirent doucement sous la chaleur. Elle continua de poursuivre le papier avant de se retrouver à genoux, un index déterminé prêt à saisir le coin de sa feuille. Quand enfin elle fut en sa possession, se relevant difficilement de cette récente course, un visage désagréablement familier se trouva face à elle. Cigarette au coin de la bouche, Sloan se trouvait devant elle, en chair et en os, terriblement réel. Lui jetant un regard horrifié, Coleen eut un mouvement de recul en réalisant l'identité de ce sombre personnage.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyMer 19 Juin - 15:50

Tant de haine, tant d'amour et de désillusion
Coleen Z. Da Russo  & SLOAN-WADE BLACKBURN


and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) Ojntk0

 
Chaque foulé le rendait un peu plus vivant, Sloan en avait besoin pour se libérer l'esprit et pour faire le vide dans sa tête. Une tête bien remplie d'ailleurs. Trop de choses se bousculaient dans ses pensées et ne faisaient qu'empirer son état déjà bien instable en temps normal. Il était sur la défensive et la moindre contrariété le rendait encore plus fou que d'habitude. En ce moment il n'allait pas bien et plus que jamais il avait besoin d'aide. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas consulter quelqu'un pour sa bipolarité. On avait l'impression que le jeune homme avait trouvé un compromis entre ses deux personnalités et finalement, s'était résigné à ce que la maladie fasse partie de lui, de sa vie. C'est en courant que Sloan a trouvé un certain équilibre. Il courrait plusieurs fois par semaine, si ce n'est pas quotidiennement. Il en avait besoin, c'était comme une seconde drogue, une parenthèse dans sa vie de souffrance. Car oui, le jeune homme souffrait de sa bipolarité, il en avait marre et il avait déjà songé plusieurs fois à y mettre fin mais il est loin d’être un lâche. Il voulait se battre contre quelque chose qui lui échappait totalement, c'était un combat déjà perdu d'avance. Voilà deux heures qu'il courrait à présent, il était à peine fatigué, il en voulait toujours plus. Le sport était un très bon moyen pour se défouler sans blesser quelqu'un. Sloan pouvait ainsi se libérer de toute la rage qu'il gardait enfouis en lui. Après une séance de sport, il se sentait vidé de toutes émotions, il se sentait bien parce qu'il savait son autre personnalité loin et diminuée. Son souffle était rapide, il en était de même pour son rythme cardiaque. Le Gamma prenait un malin plaisir à dépasser les limites de son corps et aimait souffrir à cause du sport. Le temps d'une séance il oubliait totalement qu'il était différent des autres, qu'il était malade tout simplement. Ralentissant légèrement, le beau brun s'arrêta de courir. Il n'avait plus de force, c'était bon signe pour lui et pour la journée qui s’apprêtait à commencer. Sloan était complètement fatigué et rentra au pavillon se changer ou du moins prendre une bonne douche. Lorsqu'il pénétra dans la chambre, Lux était déjà partie, il allait pouvoir se préparer tranquillement et sans prise de tête. En aucun cas il était fait pour vivre en communauté et surtout pas avec Lux. Il l'appréciait énormément mais c'était un véritable challenge pour lui de la supporter. C'est donc reposé et calme qu'il prit une douche et qu'il s'habilla. Pour une fois, il n'était pas trop pressé par le temps et il était même de bonne humeur. Miracle! Il attrapa son sac de cours et dévala les escaliers quatre à quatre pour quitter le pavillon et peut-être arriver à l'heure en cours, il pourra ainsi prendre tout son temps sur le trajet. En plus, il faisait assez bon dehors, la journée ne s'annonçait pas si mal que ça à vrai dire. Sur la route, Sloan marcha tranquillement, il déclara même une clope. Oui, une clope, pas un pétard. Deuxième miracle. Il allait même se rendre en cours clean, il allait neiger c'est sur là. Il ne fit même pas attention à la silhouette qui se rapprocha de lui. Une silhouette qui lui était étrangement familière. Non, ça ne pouvait pas être elle, voilà encore son imagination qui lui jouait des tours. Peu convaincu par la vision qu'il avait devant lui, Sloan en voulu avoir le coeur net. Il continua son chemin dans la même direction sans grande conviction. C'est lorsqu'il se retrouva vraiment face à elle qu'il réalisa. Coleen venait de débarquer à Berkeley. Putain, de toutes les universités du monde, il a fallu qu'elle choisisse celle là. Son sang se glaça lorsqu'il croisa son regard. Cela faisait plus de huit/neuf ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Tout ce qu'il avait pu ressentir pour elle remontaient à la surface. De l'amour, de la haine, de la colère, du dégoût, de l'espoir. Tant de sentiments si contradictoires. Autant il était de bon humeur, autant ce petit événement allait bouleverser de nouveau sa vie. Sloan ne laissait absolument rien paraître et pourtant, c'était le chaos dans sa tête. Pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Tant de questions à lui poser mais une rancœur qui était telle que le jeune homme restait choqué face à elle. Il ne réagissait pas, il ne savait pas comment réagir. « Coleen Da Russo à Berkeley, tu n'en as pas eu assez ? Il as fallu que tu viennes me pourrir la vie jusqu'ici ? » dit-il froidement. Sloan était dégoutté, écœuré de la voir. Elle qui avait fait de sa vie un enfer, un véritable cauchemar. L'unique raison de sa descente aux enfers venait de débarquer ici. A cause de cette belle brune, il était devenu cet homme malsain et dangereux. Clairement, il n'allait pas supporter d'être dans la même université, dans la même ville qu'elle.  Coleen lui avait volé sa vie, il lui en voulait tellement !

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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyVen 21 Juin - 17:30


▶ AND WHO DO YOU THINK YOU ARE ? RUNNING AROUND AND LEAVING SCARS. COLLECTING YOUR JAR OF HEARTS, AND TEARING LOVE APART. Le choc avait été violent, titanesque même. Les vieux démons de Coleen étaient revenus la hanter, prenant cette étrange forme humaine qu’ils ne s’appropriaient que peu souvent. Plongée dans le tourbillon sombre et virulent de la douleur des souvenirs, ses grandes prunelles mordorées s’étaient voilées de tristesse, s’allumant d’une étincelle de souffrance. Pour la première fois depuis des années la belle thaïlandaise était capable de mettre un nom sur la torture qui venait la blesser, pour la première fois depuis de longues années elle comprenait la nature de cette source de douleur debout devant elle ; Sloan. Celui qui avait été le centre de tout durant sa douce enfance et son adolescence, celui qui avait été le point culminent de l’amour, la rage, la douleur, la passion. Il l’avait fait vivre durant ces années passées sous le regard froid de sa génitrice qui la détestait, il l’avait bercé de doux rêves et de belles pensées qu’elle avait conservées durant tous ces instants qu’elle avait passé seule. Tout s’était fracassé quand il l’avait quitté, ayant pour simple argument qu’elle n’était pas assez bien pour lui, pour cette personne qu’il était devenu. Peut-être avait-elle été trop jeune, trop naïve ou simplement trop imparfaite pour pouvoir le satisfaire, mais il l’avait lâchement jetée, comme on jette un objet usagé. Sans même trouver le courage de venir affronter le visage couvert par la tristesse douloureuse de la brunette, il avait laissé flotter l’illusion en confiant ses paroles destructrices aux frères de la jeune fille puis l’avait confirmé en se refusant à adresser la parole à la demoiselle. Leur relation ne s’était plus tissée que de silence et de rancœur, car elle lui en voulait tellement. Depuis qu’il l’avait jeté de cette manière si dédaigneuse elle n’avait plus parlé à la famille Blackburn, ni même à la petite sœur de celui-ci ; Shane. Coleen avait volontairement laissé leur relation se détériorer pour pouvoir se détacher totalement de ses voisins et éviter tous contacts même visuels avec l’aîné de la famille. Elle ne s’était pas même autorisé un seul battement de cœur pour lui, il était le poignard qui était venu écorcher vif son palpitant et elle ne pouvait que l’en retirer, remuer le couteau dans la plaie aurait été une bien mauvaise idée. Néanmoins ses sentiments n’avaient jamais été réellement éteints, bien que sensiblement amoindris par leur rupture et le comportement déplorable de Sloan, mais elle avait toujours refusé de l’accepter. Mais quand ses grandes mirettes dorées rencontrèrent ces grands yeux noirs, son sang ne fit qu’un tour avant qu’elle ne fasse un vif pas en arrière, comme si d’un seul regard échangé avec lui en découlerait une maladie incurable, la peste ou pire encore. Où était la demoiselle Da Russo qui contrôlait parfaitement ses émotions, ses sentiments et ses mouvements ? Seule une jeune fille vulnérable semblait avoir subsisté, la terre chaotique qu’était son cœur lui criait d’éviter ce sombre individu qui avait été la cause de tant de larmes versées le soir, cachée au plus profond de ses grands draps blancs étendus sur son lit. Ces grandes pupilles sombres et ces traits fins, ce visage maigre dont on se semblait pas pouvoir capter les émotions n’avaient pas été vus par la future Bêta depuis des années, ils s’étaient tant évités qu’elle n’avait plus su où il était une fois parti. Il avait été son pilier, longtemps, trop longtemps pour qu’elle oubli la façon dont elle avait perdu l’équilibre et s’était baladée dans sa vie telle un funambule sur son fil, prête à chuter et sombrer dans ce gouffre sans fin. Elle n’avait pas su quoi ressentir en apercevant son air détaché, mais la seule chose qui lui vint était un goût acre dans la bouche, une amertume croissante et son cœur ne s’agitant que de colère. Car elle n’était plus faible maintenant, elle avait tant essayé d’oublier cette rupture brutale qu’elle l’avait banni de sa vie, à jamais. Elle l’avait banni lui de sa vie. Et la seule séquelle qu’elle conservait de cette époque maudite était l’anorexie. Mais personne ne devait le savoir et elle s’affairait à ce que personne ne l’apprenne jamais. « Coleen Da Russo à Berkeley, tu n'en as pas eu assez ? Il a fallu que tu viennes me pourrir la vie jusqu'ici ? » elle le fusilla d’un regard noir. Il lançait les hostilités dès à présent, mais elle ne le laisserait sûrement pas jouer à ce petit manège dont elle savait à merveille être la reine. Après tout, c’était lui, cette étrange personne sombre et intouchable qui l’avait blessé profondément en la larguant de cette façon si peu respectable, et non pas elle. Coleen n’avait fait que subir, elle s’était laissé être la marionnette d’un grand jeu mesquin dont elle était la victime. Refoulant sa colère avec difficulté, elle reprit son masque de froideur et d’indifférence à merveille comme elle avait su le faire dans toutes les situations précédentes. « Et c’est moi qui te pourris la vie ? Je n’ai pas oublié que tu te croyais mieux que tout le monde, mais franchement, tu crois vraiment que je me serais donner la peine de quitter New-York pour San Francisco pour une personne qui compte aussi peu que toi ? » le nargua-t-elle d’un air cynique. Comment les choses avaient-elles pu tourner à son désavantage à ce point ? Pourquoi n’avait-elle jamais été informée que Sloan-Wade Blackburn était en train d’étudier dans la prestigieuse université californienne ? Pourquoi n’avait-il pas pu simplement s’enterrer quelque part au fin fond de l’Amérique et la laisser vivre en paix un peu ? « Toi par contre, visiblement, tu n’as toujours pas décidé de me laisser tranquille. » siffla-t-elle, offensive et venimeuse.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyVen 5 Juil - 22:04

Tant de haine, tant d'amour et de désillusion
Coleen Z. Da Russo  & SLOAN-WADE BLACKBURN


and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) Ojntk0

 
Coleen devant ses yeux, Sloan n'en revenait toujours pas. Cette fille qu'il a tant aimé et tant détesté en même temps. De nombreux souvenirs joyeux en sa compagnie et de nombreuses nuits à penser à elle, s'enfonçant toujours un peu plus dans l'enfer de la drogue. Aujourd’hui le Gamma l'avait oublié ou du moins c'est ce qu'il croyait avant de l’apercevoir. En réalité, il l'avait juste mise de côté pour se faire une nouvelle vie, essayer de s'en sortir. Pour vivre et non survivre. Être un bipolaire enragé n'est pas chose facile à vivre, toujours se battre contre quelque chose qui nous échappe. Le jeune homme n'était pas maître de sa vie, il la subissait sans pouvoir faire quoi que ce soit. Trop faible pour se donner la mort, son autre personnalité voulait le faire souffrir jusqu'au bout, lui faire endurer tout un tas de situations, toutes plus dégradantes les unes que les autres. Avec le temps, Sloan s'est forgé un caractère hors du commun mais surtout tellement peu prévisible. Il ne contrôlait rien du tout et assisté impassible à son auto-destruction. Revoir Coleen ne le laissait pas indifférent, tant de sentiments qui remontaient à la surface pour lui dire combien il avait pu l'aimer. Mais actuellement, qu'en était-il ? Bien sûr qu'il lui en voulait mais elle restait son premier amour et surtout, il ne pouvait enlever cette image de son esprit : celle d'être avec une petite fille, d'être heureux et ne pas connaître la bipolarité et la drogue. Coleen était à l'origine de sa descente aux enfers mais inconsciemment, il savait bien qu'elle serait peut-être sa porte de sortie. Sloan lui en voulait, c'était une chose indéniable et pourtant, il ne se sentait pas la force mentalement de l'affrontement. Sa colère était telle qu'il avait peur de perdre les pédales face à elle.  « Toi par contre, visiblement, tu n’as toujours pas décidé de me laisser tranquille. » dit-elle sur un ton supérieure. Sloan restait littéralement choqué par ce qu'il venait d'entendre. Mais pour qui se prenait-elle franchement ? Il déglutit un instant avant d'hausser un sourcil. Ah bah Sloan n'était pas un rapide et là particulièrement, il ne voulait pas s'emballer trop vite, de peur de le regretter. « Replaçons les choses dans leur contexte veux-tu.  » commença-t-il sur un ton anormalement calme. Le beau brun opta plutôt pour la carte de la douceur. Tous ces sentiments si forts, si présents, il devait prendre du recul, il le devait pour ne pas se jeter sur elle et lui payer toutes ces années de souffrance et de dégradation. « C'est toi qui n'a plus voulu de moi, tu as pris un malin plaisir à envoyer tes frères te couvrir. Tu es si pathétique, même pas capable d'assumer tes propres sentiments.  » continua-t-il. En fait, cette scène, Sloan l'avait déjà imaginé mais en aucun cas il n'avait réussit à mettre des mots sur ce qu'il pouvait bien ressentir. C'était maintenant ou jamais de tester ses capacités à rester calme. « J'ai passé dix ans de ma vie à essayer de t'oublier, à essayer de me sortir de la drogue pour démarrer une nouvelle vie et là j'apprends quoi ? Que tu débarques à Berkeley sans aucuns scrupules ? » Sa voix était froide, son ton tranchant, il commençait à hausser la voix, ce n'était pas bon du tout. « Crois moi ma petite, si tu restes à Berkeley, je vais t'en faire baver mais tu n'as pas idée. Ma vie est minable à cause de toi et je vais te faire payer toutes les années que j'ai perdu de ta faute ... » conclu-t-il. Sloan ne la lâchait pas des yeux. D'ailleurs en parlant, il s'était rapproché d'elle, il ne l'avait même pas remarqué.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyVen 12 Juil - 15:33

a love like this won't last for ever, i know that a love like this won't last for ever.


The sun will stop shining soon, and you'll be gone from my life, it's as simple as a change of heart,
but I'm not gonna tkink about the future.

Elle se souvenait avoir longuement pleuré ce soir là, les larmes coulant sur ses joues, douloureuses et cruelles. Ses longs cheveux bruns étendus sur son matelas blanc, versant toutes les perles salées que son corps pouvait avoir contenu, secouée par les derniers mots qui étaient venus écorcher ses oreilles. Et son petit cœur qui battait, qui battait, toujours et encore, qui la maintenait en vie alors qu'elle cherchait à comprendre, à se souvenir combien elle avait pu l'aimer, penser à lui, et déposer ses lèvres sur les siennes et espérant que cela dure toujours. L'épine venimeuse de la haine était venu piquer son cœur palpitant et ses pleurs ne s'arrêtaient pas. Dans sa bouche s'installait un goût amer, la saveur âcre d'une blessure récente qui la faisait souffrir et défaillir. Ils ui avaient dit de se méfier de l'amour qui n'attend personne, de se méfier de cette vie qui pouvait vous surprendre à n'importe quel moment, de la fleur épineuse qu'on vous offrait quand on tombait amoureux mais dont on devait surveiller les épines. Elle s'était attendue à tout, sauf à cette phrase, ces minuscules mots qui avaient réussi à tout balayer en un instant, ils ne leur avaient pas fallut plus d'une minute pour qu'ils s'infiltrent dans son esprit, la malmène, la rende folle. Elle se rappelait ne pas avoir voulut les entendre, les avoir violemment rejeté sans vouloir y prêter attention et courir se réfugier chez les Blackburn pour faire promettre à Sloan qu'il n'avait pas dit ça, qu'il l'aimerait toujours, qu'elle était sa Luna, la seule. Mais il l'avait abandonné, lâchement et soudainement, et elle se souvenait de la douleur, de la déception, de la tristesse. Elle se souvenait de tout. Le beau brun sembla étonner devant cette voix enfantine qui parlait avec fermeté, ayant perdu ses hésitations d'autrefois et son air humble, ne subsistait que la demoiselle hautaine. Il avala avec lenteur sa salive, le regard ambré de la princesse déchue planté dans le sien, l'air mauvais, avide de vengeance, sa haine infinie pour lui refaisant surface de nouveau. « Replaçons les choses dans leur contexte veux-tu. » commença-t-il par dire, avec un calme et une douceur qui n'échappèrent pas à son implacable interlocutrice. Coleen brûlait, elle se consumait car elle rêvait de lui sauter à la gorge pour lui faire payer toutes ces années durant lesquelles elle ne s'était plus estimée, qu'elle s'était trouvée trop minable pour avoir une quelconque valeur, ces longs mois de souvenirs qui l'avaient poussé à tomber dans le gouffre sans fin de l'anorexie, sa lente descente aux enfers n'avait été causé que par lui, qui n'avait pas même pris la peine de venir lui parler en face. Mais elle se ressaisit, avec une certaine difficulté, car il fallait qu'elle reste impeccablement imperméable à ses piques et à ses paroles, à son visage qui n'avait pas changé et qu'elle avait autrefois aimé contempler longuement. Elle le dévisagea d'un air amusé, attendant la suite, qui pouvait-il débiter pour sa défense après tout ? « C'est toi qui n'a plus voulu de moi, tu as pris un malin plaisir à envoyer tes frères te couvrir. Tu es si pathétique, même pas capable d'assumer tes propres sentiments. » osa-t-il dire. Ces mots arrachèrent à la brune un air profondément blessé, ses grandes prunelles brillaient tristement tandis que ses sourcils se froncèrent de colère et d'incompréhension. Il mentait, il le savait parfaitement, c'était lui qui avait envoyé Hyppolite et Alejandro dire à leur petite sœur que le beau brun ne voulait plus d'elle, qu'il la considérait trop petite et sans intérêt pour continuer d'entretenir une relation avec la gamine qu'elle était. Ses grands yeux écarquillés le fixaient intensément, elle fulminait, furieuse, cultivant cette profonde envie qu'elle avait de le tuer dans la seconde. Mais elle retint ses vieux démons et le laissa poursuivre, prenant soin d'écouter ses mensonges jusqu'à la dernières syllabes pour ensuite les lui renvoyer en pleine figure et rétablir la vérité. « J'ai passé dix ans de ma vie à essayer de t'oublier, à essayer de me sortir de la drogue pour démarrer une nouvelle vie et là j'apprends quoi ? Que tu débarques à Berkeley sans aucuns scrupules ? » alors il avait essayé de l'oublier sans réussir ? Il avait plongé dans la drogue ? Ces paroles n'eurent qu'une seule impacte sur la jeune femme, un sourire satisfait se dessina lentement sur ses lèvres. Il payait pour ses actes, même si elle avait également souffert il semblait être tombé aussi bas qu'elle. Le ton du jeune homme devint soudainement bien plus froid et désagréablement, il continua de parler malgré tout. « Crois moi ma petite, si tu restes à Berkeley, je vais t'en faire baver mais tu n'as pas idée. Ma vie est minable à cause de toi et je vais te faire payer toutes les années que j'ai perdu de ta faute ... » poursuivit-il. La thaïlandaise avait l'impression qu'elle allait exploser si elle ne lâchait pas ce flot de paroles qu'elle retenait, bien malgré elle, pour ne pas qu'ils viennent blesser le jeune homme autant qu'elle avait été écorchée par le passé. Sloan se permettait de modifier les faits réels pour se faire passer pour la victime sans défense et elle pour la méchante dans cette tragique histoire et elle refusait de l'accepter. Tremblante, prête à lui porter le coup de grâce, la brune s'humecta soigneusement les lèvres avant de débuter son long discours. Il fallait qu'elle conserve son calme intact malgré le feu ardent qui brûlait au fond de sa cage thoracique. « Tu veux vraiment replacer les choses dans leur contexte ? Arrêtes de mentir et écoutes. » siffla-t-elle avant de s'apprêter à faire déferler ces mots blessants autant pour elle que pour lui. Jamais elle n'avait imaginé recroiser son premier amour, surtout pas maintenant, elle n'avait jamais pensé à ce qu'elle lui dirait dans de telles circonstances, mais les phrases vinrent se former d'elles-mêmes. « C'est toi qui n'a plus voulu de moi. J'étais amoureuse, et il me semblait que toi aussi, pourtant tu es allé voir mes frères pour leur ordonner de me faire passer le message. Hyppolite m'a avoué que tu ne me considérais pas assez bien pour toi, que je n'étais qu'une famine écervelée qui s'accrochait à toi et que tu ne voulais plus de ça. » réussit-elle à dire le plus calmement possible, mais elle sentait sa voix dérailler à la fin de chaque phrase, sa fragilité refaisait brusquement surface au plus mauvais moment et elle aurait aimé la chasser d'un revers de main mais s'en savait incapable, pas devant celui qui avait ces dernières années. « Et j'ai pleuré. Beaucoup. Tu ne peux pas savoir combien de nuits j'ai passé étendue dans mon lit à verser toutes les larmes que je contenais, toutes les soirées pendant lesquelles je n'ai ni mangé ni adressé la parole à quiconque parce que je n'arrivais pas à oublier le mal que tu m'avais fait alors que moi, je t'aimais. » reprit-elle de nouveau, sa voix tremblant, ce qui l'agaçait profondément. Elle repassa le bout de sa langue sur ses lèvres, elle s'était rapprochée à son tour de Sloan sans même s'en rendre compte, ce qui les rendait plus proches qu'ils ne l'auraient désiré. « Et je n'arrivais pas à te chasser de ma tête, pour moi aussi ça a été la descente aux enfers, tu ne peux pas imaginer. Alors si il y a bien quelqu'un ici qui va se venger pour toutes ces années de douleur, c'est moi. » répliqua-t-elle, extériorisant une bonne fois pour toutes toute la haine qu'elle conservait.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyLun 22 Juil - 21:36

Tant de haine, tant d'amour et de désillusion
Coleen Z. Da Russo  & SLOAN-WADE BLACKBURN


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A peine avait-il terminé de parler que déjà il sentait l'agacement en lui, la colère et toute la rage qu'il avait pu ressentir durant ces dernières années. Après tout, c'était de sa faute s'il avait plongé ainsi. Un bipolaire rongé par l'amour voilà tout ce qu'il était. Rongé par toutes ces années de drogue et de solitude, Sloan en a énormément souffert. Coleen représentait à l'époque une porte de secours, un moyen de s'évader et d’échapper à l'influence de son père. Elle était belle, elle était gentille avec lui, il l'aimait comme un dingue. Complètement obnubilé par elle, le jeune garçon était prêt à tout pour ses beaux yeux. Malheureusement un beau jour, les frères Da Russo sont venus le voir pour lui interdire de reprendre contact avec sa belle. Le déchirement, ce sentiment de vide et de tristesse ne l'a jamais quitté depuis. Il en a beaucoup souffert et il sait pertinemment que ce n'est pas avec une simple explication qu'il pourra faire le deuil de sa bipolarité. Coleen était là, elle était revenue pour le torturer un peu plus. Sauf que cette fois-ci, elle était sur son terrain, il tenait à présent les bonnes cartes. Sloan insistait sur ces dernières paroles : il allait faire de sa vie un véritable enfer. Et franchement, il était prêt à tout pour y arriver, pour lui faire endurer ce qu'il a pu endurer. La faire souffrir sans éprouver la moindre pitié. Clairement, il n'allait pas la lâcher. Sentant toutes ces émotions monter en lui, le gamma prit une clope qu'il apporta directement à sa bouche. Il aurait bien fumé un petit joint mais par peur de ne plus être maître de la situation et de ses actes, il s'y résigna rapidement. Dégainant son briquet, il laissa échapper une petite flamme qu'il approcha de sa clope. Il inspira profondément et laissa la fumé entrer dans ses poumons en manque de tabac. Fermant ses yeux quelques secondes, il profita d'un peu de répits pour souffler. Allez Sloan, calme ! Il essayait de se parler intérieurement, en vain. Et puis là, commença un monologue sans précédent, le laissant bouche bée. Soit disant, il mentait et que c'était lui qui avait mis fin à leur relation. Le jeune homme afficha un petit rictus nerveux. Serrant légèrement son point, il usait de toute la concentration dont il était capable pour éviter de péter un câble. Situation tellement peu conventionnelle, cela n'avait aucun sens, franchement. Sloan n'a jamais été très doué pour dénouer une situation, pour comprendre la petite chose subtile qui lui fera tilt dans son esprit. Brute de décoffrage, il préférait rire de cette situation. Il avait envie d'éclater de rire mais aussi de lui éclater la gueule. Je ne sais pas lequel était le pire pour lui. La sale égoïste qui ne pensait qu'à elle. Franchement, le beau brun était écœuré par tant d'égoïsme de sa part. Coleen avait tout pour elle, jolie, intelligente, fraîche mais surtout en bonne santé. Et regardez-le, la clope au bec, creusé par la drogue, il tient à peine debout. Mais où est cette petite fille qu'il a tant aimé. Le gamma cracha par terre avant de tirer une nouvelle fois sur sa cigarette. En fait, il aurait bien craché sur elle mais en bon couillons, il ne le fit pas. « Tu es naïve ma pauvre Coleen. » dit-il en la fixant dans les yeux. La seule émotion qui était visible était le dégoût. Avec le temps, Sloan avait appris à cacher sa colère tant que son autre personnalité ne prenait pas le dessus. Ses joues se creusèrent lorsqu'il inspira dans sa clope. Il garda la fumée dans ses poumons avant de souffler doucement dans la direction de la belle brune qui dû fermer les yeux pour éviter de se la prendre dans les yeux. « Je ne suis jamais allé voir tes frères pour me débarrasser de toi. » continua-t-il en haussant les sourcils. Tout était clair à présent, il n'y avait plus aucun doute sur ce qui s'était passé. Oh bordel, sa descente aux enfers était du à un putain de quiproquo. Sloan dû se retenir pour éviter d'envoyer bouler tout ce qui se trouvait aux alentours. « Tout comme tu n'as jamais envoyé tes frères pour me dire ça. » murmura-t-il. Sloan se recula de quelques pas et passa énergiquement sa main dans ses cheveux. Il serra les poings, la colère était plus que visible à présent. Son visage était encore plus fermé et son regard assombri. « Je vais tuer ces fils de putes. » lâcha-t-il spontanément. Sloan fit quelques pas en avant puis il revint rapidement devant elle. « Je vais les défoncer. Comment j'ai pu être aussi con ! Me laisser manipuler par deux enfoirés ! » La haine était palpable et Sloan sentait qu'il perdait le contrôle de lui-même. Sa deuxième personnalité prenait le dessus, elle fut longue à arriver mine de rien !

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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyMar 30 Juil - 17:37


1000 messages pour nos plus beaux :plop::mimi: merci Louise d'avoir bien voulu jouer ce lien avec moi, personne mieux que toi n'aurais pu jouer Sloan hanwi

La demoiselle Da Russo était frustrée, elle ne comprenait pas pourquoi il se bornait à vouloir lui faire croire que l'échec de leur relation était entièrement de sa faute. Coleen ne supportait qu'il veuille lui faire porter ce lourd fardeau qu'elle avait longuement rejeté sur lui, et malgré la haine que ses révélations lui procurait, une lueur de sincérité brillait au fond des prunelles sombres du beau brun. Une étincelle de vérité étrangement effrayante, qu'elle tentait d'ignorer et d'oublier, mais ses yeux ambrés se perdaient dans les siens, sombrant dans ces deeux grands lacs noirs qui semblaient contenir des certitudes qu'elle n'avait jamais eu. Il était certain que c'était elle qui avait rompu le lien qui les unissait fermement l'un à l'autre, cet amour inconditionnel qu'elle avait pour lui. Cette affection maladive qu'elle n'arrivait pas à faire taire quand bien même ses frères médisait sur le dos de Sloan. Jamais Coleen n'avait douté de l'honnêteté de leurs sentiments. Jusqu'au jour où il l'avait largué, sans même prendre la peine de venir la voir en face pour effectuer cela proprement, il avait simplement déclaré ça à ses frères qui s'étaient efforcés de venir communiquer la mauvaise nouvelle à leur petite soeur adorée, dont les yeux s'étaient mouillés de perles salées tant la déception était grande. Secrètement elle avait espéré qu'il revienne un jour et qu'il admette son erreur et lui propose de tout reprendre depuis le début. Mais elle avait seize ans à cette époque maudite et ses rêves et ses espérances s'étaient vite ternis, disparaissant dans les abîmes de son esprit qui tentait d'être réaliste. Comporte-toi en adulte, Coleen. s'était-elle intimée fermement ces soirs pluvieux où elle sanglotait sous ses draps défaits. C'était ces mêmes mots que ses aînés avaient proféré, lâchant une grenade dans le palpitant meurtri de leur cadette, lui ordonnant d'être mature et de voir la vérité en face. Une phrase blessante qui l'avait malgré tout réveillé, comme lorsque l'on nous tire d'un sommeil profond dans lequel les rêves sont si doux et agréables. Mais à présent qu'ils étaient face à face et qu'elle aurait pu lui cracher toute sa colère au visage, elle n'en fit rien et se contenta de plonger son regard glacial et irrité dans le sien. Et d'attendre. La peur lui nouait l'estomac, elle avait l'impression que quelque chose de complètement impévisible se préparait et que bientôt ce raz-de-marée les dévasterait totalement. Quand elle se plongeait dans ses souvenirs, la thaïlandaise mourrait d'envie de tomber dans les bras du beau ténébreux et de lui murmurer à quel point elle l'avait aimé, mais ils avaient changé et un barrage immense s'était dressé entre eux deux, incapables d'en venir à bout, coincés chacun de leur côté. Mais la version de l'histoire du jeune homme la blessa plus que tout, car il l'accusait d'être responsable de leur malheur à tout les deux et que ça lui était insupportable. « Tu es naïve, ma pauvre Coleen. » lâcha-t-il finalement. Elle écarquilla les yeux un instant avant de reprendre un air plein de méfiance et de froncer lentement les sourcils. Que disait-il là, se demanda-t-elle, qu'était-il en train de lui faire subir ? Elle détestait cet air impénétrable qu'il abordait, sournoisement. Elle le haïssait tout entier. Elle détestait son charme, l'attirance qu'elle avait pour lui, elle haïssait sa voix rauque qui l'avait autrefois appelée Luna... L'étudiante des corps célestes se raidit, arquant un sourcil intrigué, surprise par la simplicité de ces paroles douloureuses. Oui elle avait été naïve, elle s'était laissé emportée par son innocence et avait crut au mot "toujours", au mot "aimer", elle avait crut à leur petite infinité commune qu'ils voulaient partager. Leur éternité, dont ils parlaient souvent, ce troisième espace qu'ils avaient quand ils étaient tout les deux, avant. Avant la tempête. Ses yeux brillants de larmes non-versées, que la petite fille qu'elle était quand ils étaient ensemble aurait aimé libérer à présent, mais que la peste de Berkeley retenait dans ses grands yeux froids. « Je ne suis jamais allé voir tes frères pour me débarrasser de toi. » reprit-il. Elle fit "non" de la tête pour approuver son affirmation et attendit fébrilement ses prochaines paroles. « Tout comme tu n'as jamais envoyé tes frères pour me dire ça. » fit-il, amer. Et quelque chose de brisa en elle. Elle sentit sa façade de peste voler en éclats, il était le seul à réussir à faire ça en deux ans qu'elle passait dans l'université californienne avec cette personnalité néfaste. Coleen se sentait vulnérable et fragile, elle se retrouvait telle qu'elle avait été deux ans auparavant. Un vertige la saisit, elle ressentit le besoin de s'asseoir. Elle crut comprendre la même chose que celle à laquelle il pensait. Avaient-ils été assez idiots pour se laisser berner ainsi ? Coleen se mit à trembler violemment, les chocs n'étaient jamais bons pour elle, l'anorexie rendait les chocs dévastateurs, une attaque cardiaque était toujours prévisible chez elle. Mais elle savait qu'elle n'en faisait pas une, actuellement elle sombrait juste, incapable d'admettre ce qu'ils venaient de découvrir tout les deux. Elle approcha ses mains du sol et se laisser tomber jusqu'à se retrouver assise dans sa robe blanche sur la terre sèche. Elle lui lança un regard implorant, espérant que ce n'était pas sur un quiproquo que tout était basé. « Je vais tuer ces fils de pute ! Je vais les défoncer. Comment j'ai pu être aussi con ! Me laisser manipuler par deux enfoirés ! » hurla-t-il, soudainement beaucoup moins calme. Elle avait envie de pleurer, elle se trouvait ridicule, elle se détestait. Prenant sa tête entre ses mains elle prit une grande inspiration, mais la colère et l'incompréhension montaient en elle. « Non, ils n'auraient jamais fait ça. » souffla-t-elle en secouant doucement la tête. Ses yeux se mouillaient de larmes qu'elle retenait vainement. Elle voyait le beau brun se transformait comme si elle découvrait une nouvelle personne. Inquiète elle se releva avec lenteur et s'approcha de lui, il fulminait. Coleen fit plusieurs pas jusqu'à lui, désabusée. Sa main frôla involontairement la sienne, ils échangèrent un regard. Ayant perdu toute son assurance, reprenant ses airs d'adolescente de seize ans, elle avança son bras frêle jusqu'à l'épaule du brun et déposa sa main dessus. Les sourcils froncés, elle contenait sa frustration autant qu'elle pouvait. « Sloan, je... » débuta-t-elle, sa main reposant toujours sur l'épaule du Blackburn. Brusquement, elle se sentie craquer, elle enleva rapidement sa main et s'éloigna, dos à lui, elle avait envie d'exploser. « Bon sang mais c'est pas possible ! Je suis leur petite soeur, merde ! Ce qu'ils voulaient c'est que je suis heureuse, ils me l'ont toujours dit ! Ils savaient que si ils faisaient ça c'était... Enfin Sloan, on a pas pu être cons à ce point ? On a pas pu se faire prendre dans un putain de piège ? » s'exclama-t-elle, sa voix vacillant, légèrement étranglée par les sanglots qu'elle contenait. Rageusement elle donna un coup de pied dans le sol sec, soulevant une masse de poussière couleur sable. Elle serra les dents, son comportement était excessif et elle le savait. Elle pensa à tous ces instants qu'elle avait passé à se priver de nourriture, parce qu'elle avait perdu son pilier et qu'elle sombrait à sa façon. Combien de fois auraient-ils pu lui dire que Sloan ne l'avait jamais quitté et qu'elle pouvait arrêter de laisser l'anorexie la ronger, que son bonheur n'était pas totalement perdu ? De nouveau, elle se laissa tomber sur le sol sale et se recroquevilla sur elle-même. « L'anorexie, Sloan. C'est mon "cadeau" à moi. On a chacun le nôtre. » lâcha-t-elle dans un soupir.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyLun 12 Aoû - 15:04

Tant de haine, tant d'amour et de désillusion
Coleen Z. Da Russo  & SLOAN-WADE BLACKBURN


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Toute sa vie basée sur un mensonge. Un putain de mensonge inventé par deux connards attachés aux apparences et au qu'en dira-t-on. La vérité lui arrivait en pleine face, comment avait-il fait pour se laisser berner par ces couillons ? Une manipulation, une machination qui venait de lui coûter la vie. Inconscient il avait été, peut-être même un peu naïf. Comme un mur qui s’effondre devant lui. Toutes ces années à essayer de la haïr pour rien, toute cette souffrance accumulée, toute cette drogue consommée pour rien. Sloan avait la tête vide, il était dans l'incapacité de réfléchir. La seule chose qu'il voyait c'est sa bipolarité qui essayait de prendre le dessus, cette rage intérieure qui ne demandait qu'à sortir. C'était la première fois que colère en lui était aussi violente et ses gestes si calmes. Cela le perturbait davantage. Son corps refusait d’obéir lorsqu'il lui disait de se calmer et là, pour une fois que le jeune homme était plus ou moins d'accord pour la laisser s'échapper, elle ne venait pas. Cette situation était trop complexe pour lui. Un rêve, un cauchemar tellement réel. Alors tout ceci n'était qu'un quiproquo. Sloan se tuait petit à petit pour rien ? Il prenait de la drogue pour oublier quelque chose qui ne s'est pas réellement passé ? Cela n'avait aucun sens et pourtant, il en était persuadé. Jamais, ô grand jamais il est allé voir les frères Da Russo pour leur dire une telle chose. Coleen était la seule chose de bien dans sa vie, pour rien au monde il ne l'aurait laissé tomber. Plutôt crever que de la perdre. Et c'est ce qui se produisit, sans sa brune, le gamma s'est laissé mourir à petit feu, perdant son seul repère dans sa vie si minable. A plusieurs reprises, Sloan s'est déjà demandé ce qu'aurait été sa vie aux côtés de Coleen. L'honneur d'être avec ses côtés pour toute la vie. Peut-être aurait-il eu une autre personnalité, une autre vie ? Aussi paradoxale que cela puisse paraître, le beau brun ne garde que des bons souvenirs d'elle. Son histoire avec Coleen a été sa plus belle réussite mais aussi son plus gros sacrifice. Plusieurs années d'insouciance, d'enfance, de bonheur contre une éternité de malheur et souffrance. Cela en valait-il le coup au final ? Le pire dans tout ça c'est que, si jamais c'était à refaire, Sloan le referait. Il a le souvenir d'un bonheur immense, d'un bonheur simple et serein. La brunette représentait sa porte de secours, il le savait pertinemment. Elle était la cause mais aussi la solution. Maintenant qu'il savait que ce n'était pas sa faute, qu'elle n'a jamais doutée de son amour, les choses sont différentes à présent. Qu'allait-il se passer maintenant ? Bonne question. Le gamma évitait au maximum de la regarder. Une bombe vivante, il faisait tout pour essayer de se calmer, ses mots dépassant bien évidement ses pensées. Sans même la regarder, il entendit ces mots. Coleen ne pouvait pas croire que ses frères aient osés faire une chose pareil et pourtant, il fallait se rendre à l'évidence. « Et pourtant c'est la vérité Da Russo, tes frères sont des enfoirés. Je vais les fumer ! » Ironie quand tu nous tiens. Voyant que sa bipolarité ne semblait pas prendre le dessus pour l'instant, Sloan se risqua de jeter un petit coup d'oeil dans sa direction. La brunette s'avança vers lui, doucement, comme devant un animal dont on pourrait appréhender sa réaction. Alors il n'était que ça, un bipolaire malsain, asocial, inapprochable. Son sang se glaça lorsqu'il vit le regard que Coleen portait sur lui. Serait-ce de la peine, de la pitié ? Il ne savait pas, il était écœuré de voir ça. De sa pitié il n'en voulait pas. Délicatement, elle posa sa main sur son bras. Sloan eu un mouvement de recul avant de finir par laisser ce contact se faire. Depuis combien d'année n'avait-il pas eu de contact avec elle ? Depuis combien d'année a-t-il pensé jour et nuit à elle ? C'était trop dur mentalement pour lui. La voir juste devant lui, les larmes aux yeux, il ne pouvait pas, il ne pouvait plus. Complètement perdu, ne sachant pas comment réagir, le jeune homme ne bougeait plus. Il n'essayait même plus de faire quoique ce soit. Extrêmement instable, il savait que le moindre petit bruit pouvait le faire sortir de lui. Déjà son calme jusqu'ici relevait presque du miracle. Puis, d'un geste assez brusque, Coleen retira sa main et alla se mettre dos à lui, comme pour cacher un besoin de pleurer. Elle se laissa tomber sur le sol. « L'anorexie, Sloan. C'est mon "cadeau" à moi. On a chacun le nôtre. » soupira-t-elle. Perturbé, Sloan ne bougeait toujours pas. Alors comme ça Coleen avait également souffert et souffrait encore apparemment. Le jeune homme se sentait con, tout ceci semblait tellement dérisoire. Souffrir pour rien, n'est-ce-pas complètement débile. Quelques minutes passèrent ainsi, sans qu'il ne réagisse. En fait, le beau brun était tiraillé entre le fait d'aller la voir, de s'énerver encore un peu plus contre ces deux abrutis de frères ou alors de la laisser là en plan. Après tout, lui aussi avait des problèmes, certainement bien plus nocifs pour la santé que les siens. Il n'a jamais été réputé pour sa compréhension légendaire. Finalement, il fit quelques pas dans sa direction et s'arrêta derrière elle. « Lèves-toi. » dit-il d'un ton froid. Le fait que l'on puisse les observer ne semblait pas le déranger, ce qu'il n'aimait pas c'est que l'on s’apitoie sur son sort. Sloan était également malade, sa bipolarité, son addiction à la drogue, tout ceci le poursuivait chaque jour et pourtant, il ne se plaignait pas, il ne pleurait pas, il ne baissait pas les bras. A de nombreuses reprises, il se persuadait qu'il y avait une solution, qu'il était fort. En vain, la jeune fille ne semblait pas vouloir se lever. Le gamma alla se placer juste devant elle et eu un énorme pincement au coeur lorsqu'il vit des larmes couler le long de ses joues. Il avait mal au coeur pour elle, il avait envie de tout oublier et de la prendre dans ses bras. Adieu la fierté, la bipolarité ou je ne sais quoi. Elle restait l'amour de son enfance, la seule à savoir qui il est vraiment. Doucement, il tendit sa main vers elle. « Lèves-toi, tu vas salir ta robe. » Ce n'était pas très malin de sa part mais c'est la seule chose aimable qu'il était capable de lui dire. Pour finir, Coleen prit sa main et se releva. Ils étaient face à face, plus un bruit, plus un mot. Ils se regardaient, le regard plongé l'un dans l'autre. Le temps semblait s'être arrêté, le vent s'être calmé. Contre toutes attentes, Sloan approcha sa main tremblante du visage de Coleen. Il ferma les yeux. Le contact ne se fit pas attendre, sa main brûlante sur la peau froide de la brunette. Délicatement, il essuya une larme qui coulait avant d'ouvrir de nouveau les yeux. Tout ceci était sur-réaliste, impensable.
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MessageSujet: Re: and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) and who do you think you are ? running around and leaving scars. (coleen + sloan) EmptyVen 16 Aoû - 0:39

Les pensées de Coleen n'étaient pas celles auxquelles elle se serait attendu. Elle ne pensait pas à l'horrible complot qu'avait fait ses frères, ni à la douleur lancinante qui l'avait accompagnée dans sa vie après cet événement, elle se disait simplement ; et maintenant ? Ils semblaient tout les deux s'être détruits à cause de cette triste histoire, à présent ils devaient tout les deux se rendre à l'évidence : ils s'étaient laissés berner. Et pas qu'un peu, le stratagème de ses frères avait parfaitement fonctionné et ils s'étaient éloignés, brutalement. Un mur s'était dressé entre eux, mur qui aujourd'hui, semblait avoir cessé d'exister car la vérité faisait surface de nouveau, percutant de plein fouet les coeurs meurtris des deux étudiants. Recroquevillée sur elle-même, laissant les larmes rouler sur ses joues pâles, Coleen se laissait aller à sa tristesse, laissant de nouveau s'extérioriser toute la souffrance qui l'habitait. Une douleur qui ne s'adoucissait pas, malgré ce qu'elle venait d'apprendre. La brune voulait juste pleurer, verser des torrents de larmes jusqu'à ce que l'étau qui lui broyait la poitrine se relâche ne serait-ce qu'un peu. Mais il continuait de l'étouffer, de serrer encore et encore, la seule chose qu'elle pensait pouvoir la soulager était de hurler un grand coup. Fort. Pour faire sortir tous ces sentiments qui s'entremêlaient en elle alors qu'elle ne souhaitait qu'une seule chose : qu'ils la laissent tranquille. Et Sloan, qui semblait s'être métamorphosé en quelqu'un d'extrêmement froid et dur qu'elle n'avait jamais connu, elle se sentait étrangère à l'être qu'il était devenu. On pardonne tout à son premier amour, disait-on. Mais il n'y avait rien à pardonner, ils n'avaient rien fait ni l'un ni l'autre, ils s'étaient simplement éloignés à cause d'une incompréhension. Et maintenant, se rapprocher semblait extrêmement difficile. Une montagne à gravir, pire, même. Les reflets dorés du soleil inondaient l'endroit désert où seules ces deux silhouettes improbables se tenaient, bravant la brise d'été. Le beau brun hurlait haut et fort qu'il comptait détruire ses frères aînés et ces propos inquiétaient sensiblement la jeune femme. Jamais elle ne l'avait connu comme ça, mais il avait clairement avoué consommer de la drogue quotidiennement et elle se surprenait à penser que c'était sans doute dû à ces substances illicites. Prostrée ainsi, les genoux ramenés contre son buste, elle essayait de se conforter dans l'idée que ses frères avaient fait ça pour son bien, mais elle n'arrivait pas à s'en persuader et la seule question qui la taraudait était ce que Sloan pouvait bien penser d'elle à cet instant précis. Elle se raidit quand elle entendit ses pas se rapprocher lentement d'elle, comme un rythme inquiétant, tout son corps se raidit. Un long frisson parcourut son dos et les larmes continuèrent de couler. Tout l'amour qu'elle lui portait avait fait surface en même temps que la vérité lui avait sauté aux yeux. Bien sûr, cela n'excluait pas King, qui restait présent, quelque part perdu dans son palpitant, mais demeurait cette dévotion qu'elle portait à son Blackburn. « Lèves-toi. » ordonna-t-il une fois qu'il se retrouva face à cette petite chose repliée sur elle-même. Mais la dureté et la froideur qui demeurait dans sa voix l'effrayait. Elle se sentait toute petite à nouveau et les sanglots refusaient de s'arrêter. Coleen leva vers lui ses grands yeux interrogateurs qui lui demandaient pourquoi il se souciait qu'elle reste parterre. Un instant elle se demanda s'il avait l'intention de la gifler, pour la naïveté qui l'avait animé, mais elle se rappela qu'il s'était montré tout aussi crédule qu'elle dans cette affreuse histoire. Ceux qui tenaient les ficelles n'étaient autre que les frères de la demoiselle, ceux en qui elle avait placé toute sa confiance, ceux qui avaient séché ses larmes quand ils lui avaient appris que Sloan la quittait. Alors qu'en réalité, ils se se souciaient guère de la blesser, la seule chose qu'ils voulaient c'était que les Da Russo n'ai pas une réputation salie par des fréquentations douteuses. Ridicule, pensa-t-elle alors que le Gamma était toujours droit comme un "i" devant elle, alors que la jeune fille était incapable de prédire quel geste il aurait à son égard si elle ne se relevait pas. Et quelle importance ça avait à ses yeux, qu'elle reste dans la terre, si elle en avait envie ? Quand elle le vit tendre la main, sa gorge se serra plus encore qu'elle ne l'était déjà. « Lèves-toi, tu vas salir ta robe. » Coleen déglutit difficilement et approcha lentement ses doigts des siens. Quand elle pris sa main pour se relever elle eut l'impression d'être secouée de petite décharges électriques dans tout son bras. Chancelante, elle tenait à peine sur ses jambes mais se releva quand même et tandis de paraître le plus digne possible devant lui. Mais les larmes qui mouillaient ses joues et ses grands yeux de biche effarés ne lui donnait pas un air très sûre d'elle. Un long silence oppressant s'installa, mais pour rien au monde elle ne l'aurait brisé, elle resta immobile devant lui, attendant de savoir ce qu'il s'apprêtait à faire. Il approcha une main tremblante de son visage, le temps sembla ralentir, elle voyait son bras s'étendre jusqu'à ce que ses doigts rencontrent sa peau et essuient une larme qui y coulait. Il rouvrit ses yeux qu'il avait clos avant d'accomplir ce geste surprenant. Sans ciller, elle planta ses grands yeux dans les siens alors que le temps semblait toujours s'être arrêté, elle ne savait pas comment elle devait réagir face à cet élan de courage qu'il avait eu. Il n'avait pas encore enlevé sa main de joue humide de larme, elle approcha donc la sienne et frôla de ses longs doigts osseux la main de Sloan juste avant qu'il ne la retire. Elle continua de le fixer avant de détourner subitement les yeux, consciente que sa réaction était parmi les plus étranges. « Cette découverte... ça implique beaucoup de chose. » finit-elle par lâcher de sa voix enrouée, la gorge serrée, les sanglots ayant à peine cessés. L'étudiante passa une main dans ses longs cheveux bruns et soupira longuement, incapable de cacher son manque d'assurance flagrant. Le regard toujours perdu dans le vague elle continua. « J'ai passé le plus clair de mon temps à me détruire à petit feu et croyant que je n'étais pas assez bien pour toi. Et maintenant, on se rend compte que tout ça est basé sur un simple mensonge. Je suis un peu déroutée. » elle avait peur qu'il la trouve odieuse de dire ça car elle n'était sans doute pas la seule à ressentir tout ça, et elle en était consciente. Un long moment passa, plusieurs minutes peut-être, avant qu'une envie irrépressible ne l'anime : elle s'approcha lentement de Sloan qui était déjà diablement prêt d'elle et se blottit dans ses bras. L'espace de quelques secondes, son odeur, comme un ancien parfum oublié lui revint et elle entendit les battements de son coeur, l'oreille proche de sa poitrine. Coleen ne mit que quelques secondes à se rendre compte à quel point son geste était irresponsable, et elle s'écarta brutalement, relâchant subitement son étreinte. Apeurée, elle tenta de lire dans le regard sombre de Sloan mais elle ne parvint pas à filtrer d'émotions dans ses pupilles. Tremblante, elle détourna les yeux et fixa farouchement le sol. « Excuse-moi. » murmura-t-elle.
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