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I'm leaving on a jet plane •• Viktoria

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MessageSujet: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyMar 15 Nov - 17:55

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© yeah-katy tumblr

On était à présent fin novembre, malgré que l'on soit en hivers les températures restaient plutôt chaudes. Pour une fois le garçon n'avait pas passé sa nuit à parler avec sa sœur via skype... et c'était pour la bonne cause ! En effet la jeune femme venait enfin à l'Université. Après plus d'un an d'attente ils allaient enfin être réunis, et cette fois-ci pas que pour les vacances. Il allait la retrouver. Elle. Sa moitié. Celle qu'il chérissait tant. La personne qu'il aimait certainement le plus au monde: sa jumelle. Il avait toujours du mal à croire que ça y était, que ce moment tant attendu était enfin sur le point d'arriver. Ensemble, comme avant. Ensemble, comme ils l'avaient été pendant dix-neuf ans. Bien sûr depuis qu'il était entré à l'université à San Francisco tandis que Vik avait dû rester à Narvik, plusieurs choses avaient changé, mais pas leur relation bien qu'il faut avouer qu'elle avait été mis à mal pendant les vacances d'été. Ici, il avait déjà tous ses amis, sa petite amie Payson qui était franchement un amour, il était déjà intégré avait sa vie, sa routine tandis qu'elle... elle débarquait dans un "monde" qui lui était encore inconnu, où elle n'avait pas ses marques, où elle ne connaissait personne si ce n'était Eirik (et Sullivan), Callum comme ils s'étaient déjà croisé en Italie pendant l'été 2010, et plus ou moins Maya la meilleure amie du Sampi (vive les webcams). Enfin bref, c'était comme si un petit mur était entre eux, un mur si fin, imperceptible à l’œil nu mais il était bel et bien présent. Bien que le jeune Norvégien soit très heureux -et le mot est faible- de la venue de sa jumelle, il savait pertinemment qu'elle n'arrivait pas dans les bonnes conditions: se relation avec cet abruti de Mikaël l'avait anéanti. Pourtant Eirik lui avait bien dit que ce type se foutait de sa gueule, mais malheureusement elle ne l'avait pas cru, et maintenant il ne pouvait qu'être spectateur des dégâts causés par cette relation.
Il avait tourné en rond une bonne partie de la nuit dans son lit (ou plutôt celui de sa petite amie), tout en essayant de ne pas réveiller Payson. Il n'avait pas spécialement envie qu'elle soit de mauvaise humeur au réveil. A cinq heures du matin, il s'était finalement (pour une fois si délicatement que sa belle n'avait même pas ouvert un œil), après s'être rhabillé, il recouvrit l'ex Iota de façon à ce qu'elle n'ait pas froid, et lui laissa un petit mot comme quoi il était désolé mais n'arrivait pas à dormir et avait besoin de prendre un peu l'air... et qu'il allait aller à l'aéroport pour être certain de ne pas être en retard. Mignonne mais débile attitude lorsqu'on sait que l'avion de Viktoria n'arrivait qu'à dix heures, soit cinq heures plus tard. Ridicule, à moitié lorsqu'on savait que le jeune Pedersen était généralement tout le temps en retard (au moins là il était certain d'être là quand sa sœur arriverait) et, par ailleurs, il lui tardait tellement de la serrer dans ses bras qu'il s'était mis en tête d'arriver vraiment très à l'avance. Avant de partir, il déposa un léger baiser sur le front de sa petite ami, avant de sortir de le plus discrètement possible de l'appartement, pour aller dans celui à côté qui était le sien. Le garçon prit alors sa douche, ainsi qu'un rapide petit déjeuner avant de se mettre sur le dos des habits propre et de filer en directement de l'aéroport. Il devait être environ six heures trente, lorsqu'il y arriva. Regardant le panneau d'affichage des avions, il fut agréablement surpris en voyant que pour l'instant il n'y avait pas de retard. Tant mieux. Chaque minute qui le séparait de ces retrouvailles paraissaient vraiment interminables....
Pendant les trois heures trente qui suivirent, il eut le temps de se ronger les ongles, de piétiner d'impatience, de manger une quantité astronomique de bonbons, de vider la batterie de son i-pod (oui, il avait oublié de le recharger), d'envoyer plusieurs SMS, dont un à Payson pour savoir comment elle allait ce matin et pour s'excuser une nouvelle fois d'être parti de la sorte. Ce n'était franchement pas son genre de faire ça, mais là... ça avait vraiment été plus fort que lui. Enfin, l'heure tant attendue arriva... Les passagers descendirent un à un, Eirik les voyait passer, mais pas de signes de sa sœur... Et voilà qu'il était inquiet. Il se demandait ce qui avait pu lui arriver... Peut-être qu'elle avait fait un malaise dans l'avion ?! Ou... pire encore si ça se trouve elle s'était faite enlevée. Respire Pedersen respire... Elle allait bien arriver, ce n'était pas possible autrement. Il sentait son cœur battre la chamade, par stress, par joie, parce qu'il lui tardait tant ce moment où il y aurait cette étreinte entre Vik et lui. Cette étreinte qui signifierait qu'ils s'étaient retrouvés pour de bon, qu'ils n'auraient plus cette impression de vide, de manque... Cette étreinte qui lui permettait de pouvoir mieux réconforter sa jumelle que par webcam. Oui, cette serait comme un symbole de deux moitiés séparaient qui formeraient de nouveau un tout.
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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyMar 15 Nov - 19:58

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Je me réveillais de ma seule heure de sommeil du vol lorsque le message du commandant de bord nous annonça que nous amorcions notre descente vers San Francisco. J’étais épuisée, je n’avais dormis que trois heures en quarante huit heures. Une nuit blanche avec mon frère alors que j’avais éclaté en sanglot en sachant tout ce que Mikael m’avait fait mais surtout en apprenant que mes amies le savaient depuis des lustres et qu’elles avaient toutes été l’amante de celui que je croyais être l’amour de ma vie. Au bout de la discussion j’avais décidé de partir en Amérique rejoindre mon jumeau. Je n’en pouvais plus. Au diable mes parents, de toute façon j’allais les voir aussi souvent si j’étais en Norvège ou en Amérique. C'est-à-dire jamais. Comment peut-on faire des enfants pour ensuite laisser les autres s’en occuper. Cette attitude m’avait toujours dégouté chez mes parents. Alors non, je n’allais pas avoir de remord de partir a vingt-quatre heures d’avis. J’avais assez d’argent en poche pour me payer un aller simple vers les bras de mon frère. Rien ne me retenait en Norvège maintenant et mon corps entier me criait d’aller chercher réconfort et calme là ou ma moitié était. A peine Skype fermé que j’avais sauté sous la douche. L’adrénaline du moment m’avait tenu réveillée toute la journée alors que j’avais été régler des formalités avec mon école pour une demande de transfert immédiat a Berkley. De retour chez moi vers vingt et une heure j’avais passé la nuit à faire mes valises, n’emmenant que le strict minimum. Arrangement avec la nourrice qui allait s’occuper de vider le reste de mon loyer et d’entreposé mon surplus dans le foyer familiale. A bien y penser, c’était la seule personne qui allait me manqué là bas. Trois valises et un taxi plus tard, j’achetai mon billet à l’aéroport pour le prochain vol et me voilà à attendre jusqu'à la fin de la journée pour prendre mon vol. J’avais été prendre des tonnes de revues à potin et m’étais gavé de ces conneries le temps que l’avion arrive. Je trouvai un port internet pour communiqué mon numéro de vol et mon arrivée a mon jumeau et finalement on appela les passagers a entrer dans l’appareil. La simple idée de revoir Eirik avait enlevé durant tout ce temps cette peine qui me grugeait le ventre qui me mettait sur le bord des larmes à simplement y penser. Avoir mon frère près de moi, avoir cet accolade que j’avais besoin. L’entendre parler, rire avec lui. C’était ce que j’avais besoin. Je le sentais. Et voilà que j’y allais. J’espérais ne pas le prendre au dépourvu et rater tout ses plans. Cet acte était égoïste de ma part.

Soudain le doute; et s’il ne voulait pas me voir. Après tout, il aimait peut-être être loin de moi maintenant. Oui nous parlions des nuits entières sur Skype, mais lorsqu’il quittait l’ordinateur il avait sa vie. Ses amis. Sa copine. Je ne ferai peut-être simplement plus partit de ses projets de vie. Peut-être m’avait-il oublié et il me consolait car s’était son devoir de frère. Il avait déjà été si gentil de ne pas m’avoir dit le fameux «je te l’avais dis» pour ce qui concernait moi et Mikael. Nous étions a une heure de vol et j’eu une envie de pleurer. C’était les premiers moments de repos depuis que j’avais décidé de déménager en Amérique et je réalisais quel coup de tête cela avait été. J’allais débarquer chez mon frère sans même une semaine d’avis. Pour les vacances, oui ça pouvait être sympa mais là… c’était pour toujours. Et s’il ne voulait pas me voir à l’Université, qu’est-ce que j’allais devenir. Heureusement, le vol se passa une duré dans la nuit, ainsi je pu pleurer en silence sans que personne ne me voit.

J’avais été tenaillé avec se remord tout le long de cet interminable vol. C’est l’épuisement qui m’avait fait dormir la dernière heure, car ma tête ne cessait de penser et repenser. Je sortis un miroir de mon sac histoire de voir les dégâts dans mon visage. Replaçant mes cheveux rapidement, je pris le maquillage dans mon sac et je me mis présentable. Mon frère ne m’avait pas vu depuis l’été, il n’allait certainement pas avoir une vision de moi cerné, épuisée…ET non maquiller. Au moins je pouvais corriger le dernier. Une fois fait, je regardais l’avion se poser et mon cœur se serra d’excitation en entendant les mots «Welcome to america»

Je passai les douanes et toute l’obligation de sécurité de l’aéroport avant d’avoir le droit de franchir les portes. Il y avait une foule de gens et mon regard le chercha l’espace d’une seconde. Puis mes yeux croisèrent les siens et tous les doutes et les remords que j’avais senti durant les heures de vols s’envolèrent. Je couru vers lui et je lâchai mes valises pour lui sauté au cou tant j’étais contente de le voir. J’éclatai en sanglot d’avoir enfin mon frère près de moi. Mon jumeau. Mon Eirik. La joie, le stress, l’épuisement, la tristesse, un mélange de tout me fit pleurer en ce moment. Mais j’avais le droit, j’étais en sécurité, j’étais avec lui. «Putain tu m’as manquée» Réussis-je a souffler entre deux sanglot. Je resserrai mon étreinte. Je me senti engourdie dans mon plexus solaire, une bouffée de bonheur vint me faire trembler de joie.
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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyMar 15 Nov - 21:49

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Loin des yeux, loin du cœur n'était pas vraiment quelque chose qui s'appliquait pour Eirik quand cela concernait sa jumelle. Elle était vraiment tout pour lui, qu'ils soient ensemble à Narvik, ou bien elle dans leur pays natal et lui à San Francisco. Il avait besoin d'elle, de la voir de l'entendre chaque jour. Prendre de ses nouvelles qu'il sache ce qu'elle avait fait durant la journée histoire de combler ce vide qu'il y avait en son absence. Alors oui, tout semblait précipité mais si elle le faisait c'est qu'elle en avait besoin, et au moins ils seraient enfin réunis. Les premiers jours, le temps que la "routine" quotidienne reprenne sa route, seraient certainement les plus compliqués, avec son installation, le temps qu'elle prenne ses marques, qu'elle fasse connaissance avec quelques personnes. A vrai dire, il redoutait la rencontre Viktoria-Payson, il savait comment était sa jumelle, elle était possessive, elle voulait le meilleur pour lui, et si jamais elle ne s'entendait pas avec sa petite amie cela risquait d'être dur, très dur à supporter. Enfin, ce n'était pas le moment de penser au pire... Ils verraient bien au fur et à mesure. Le principal pour l'instant était de la réconforter, faire qu'elle aille mieux, qu'elle retrouve goût à la vie, qu'elle puisse à nouveau sourire et faire confiance à un garçon, car même si ça serait compliqué, il y en avait bien un qui pourrait aller parfaitement avec elle. Et ce serait en quelque sorte son "devoir" d'être certain que le jeune homme qu'elle choisirait ne serait pas un abruti fini comme Mikaël. Plus jamais, il ne voulait la voir comme il avait vu par cam: totalement anéanti, presque six pieds sous terre... A un moment même, il avait cru qu'elle avait une connerie et pourtant, ce n'était pas du tout dans le caractère de la jeune femme. Non, plus jamais il ne laisserait quelqu'un faire du mal à sa moitié. Plus jamais.

L'avion avait fini par se poser, les gens passaient, défilaient mais toujours pas de Vik. Cette absence lui faisait peur, l'angoissait, il imaginait dores et déjà mille scénarios catastrophes. Enfin, un bon groupe de personnes arriva de nouveau dans son champs de vision, et il ne lui fallu que quelques secondes pour repérer sa jumelle, comme s'il avait un radar pour savoir où elle se trouvait (ce qui bien sûr n'était pas le cas). Son premier ressentiment en voyant l'adorable bouille de sa sœur fut un soulagement immense qu'il ne lui soit rien arrivé, puis ensemble il y eut la joie, l'euphorie de l'apercevoir et quelques secondes plus tard elle était dans ses bras, accrochée à son cou. Il serra son étreinte afin d'être certain qu'elle ne tombe pas, qu'elle ne se fasse pas mal. Il était heureux, si heureux se pouvoir la serrer dans ses bras, de sentir son parfum, son souffla dans son cou. Il lui déposa un tendre baiser sur la joue au moment où elle éclata en sanglots, ce qui le mit assez mal à l'aise. Il ne savait plus quoi faire, plus quoi dire. Il n'arrivait même plus à déterminer si c'étaient des pleurs de joies, ou de tristesses, ou peut-être les deux réunis qui provenaient de la gorge de sa frangine. Chuut, je suis là Vik lui souffla t-il doucement à l'oreille avant de lui déposer un autre bisou sur la joue et de lui caresser doucement les cheveux pour tenter de la calmer. Quoi faire d'autres ?! Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour les confessions. Un fin sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'elle lui dit qu'il lui avait manqué. Toi aussi, tu n'imagines pas comment... Il s'arrêta quelques secondes avant de lui souffler d'une voix cassée Arrête de pleurer, sinon j'vais m'y mettre aussi... Empathie de ce qu'elle ressentait, ou bien tout simplement parce qu'il était soulagée de la voir ici ? Qui sait ?! La seule chose dont il était certain c'était la joie, le bonheur qu'il ressentait à présent en la serrant dans ses bras. S'il lui en voulait toujours de ne pas l'avoir écouté pour Mikaël, de l'avoir laissé repartir tout seul, d'avoir préféré rester avec son petit ami plutôt qu'avec lui ?! A ce moment là, cette jalousie, les disputes des mois précédents avaient complètement disparu. De toute manière, il n'évoquerait pas lui-même tous les conflits qu'il avait eu pendant l'été et surtout ce qu'il avait ressenti quand Viktoria lui avait dit qu'elle restait à Narvik avec Mikaël, non, sa sœur était déjà assez mal comme cela sans qu'il en rajoute une couche.
Plusieurs minutes s'étaient écoulées et pourtant ils étaient toujours dans les bras l'un de l'autre et ils ne se lâchaient pas, comme si cette étreinte était un nouveau souffle, mais au final c'était sûrement ça. Les choses étaient redevenues comme elles auraient du l'être. Ils étaient ensemble. Chaque moitié l'une à côté de l'autre, leur permettant de mieux vivre. Oui, cela pouvait paraître stupide à bon nombre de personne, et alors ?! Ils avaient toujours eu ce côté fusionnels, possessifs, ils avaient un besoin vital l'un de l'autre c'était indéniable... Alors se retrouver là, dans cet aéroport signifiait tellement de chose. Quelques nouveaux baisers déposés sur la joue de sa sœur Eirik se sépara à regrets d'elle. Il lui sourit et lui prit la main, avant de lui dire doucement T'es toujours aussi magnifique et après un cours temps de silence il rajouta Mais t'as l'air complètement crevée. Je vais prendre tes bagages, et on va rentrer au campus, t'iras dormir et je te ferais un bon petit plat... Bien qu'il ne le disait pas clairement, bien entendu qu'ils resteraient probablement le reste de la journée collés l'un à l'autre. Viktoria avait besoin de parlé, de réconfort, et il ferait tout pour lui donner tout ce qu'elle souhaitait.

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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyMer 16 Nov - 4:02

I'm leaving on a jet plane •• Viktoria Tumblr_lua047yDXS1qdoyo5o1_500


Cet engourdissement au niveau du plexus solaire se résultat a être en fait une chaleur. Une putain de chaleur qui commençait à m’envelopper et qui me faisait sangloter encore plus et à serrer plus fort mon jumeau. Cette chaleur je ne l’avais pas ressentit depuis cet été. Pour une raison, IL était là. Et cette fois je savais qu’IL ne partirait pas. Au diable le reste, le plus important c’était mon frère, moi Eirik. J’avais moins peur avec lui, j’étais moins triste. J’avais besoin de lui, et enfin ses mots et ses baisers n’étaient pas qu’imaginaire dans un espace internet mais ils étaient réels. Je sentais ses lèvres contre ma tempe, j’entendais ses mots rassurant dans le creu de mon tympan, je sentais son odeur dans mes narines. Il était là, il était pour moi, je n’étais plus seule. Même si Mikael m’avait arraché le cœur, mon frère sera mon respirateur artificiel pour les prochaines semaines. Je ne croyais jamais pouvoir retourner à cet état d’euphorie, cette Viktoria heureuse et ricaneuse, mais au moins j’allais pouvoir réussir à passer plus d’une heure sans pleurer. C’était tout ce que je demandais. Oh comme j’étais épuisée de pleurer, comme j’étais épuisée de tout, comme j’avais envie de crier et de rire de bonheur de revoir mon frère. Et j’en étais incapable, je n’en avais tout simplement pas la force. J’étouffais un autre sanglot, déçue de ma propre attitude. J’avais rêvé a ce moment maintes fois et il n’était pas comme dans mes rêves. J’aurais voulu venir ici avec Mikael, près a entamer ma troisième année en vivant avec l’amour de ma vie. Et me voilà arrivée le cœur brisée apprenant que mon ex collait un procès à mon jumeau car il avait voulu défendre mon honneur. Certes, son action n’avait pas été la plus intelligente, mais je connaissais assez bien Eirik pour savoir qu’il avait cogné Mik’ sous le coup de l’impulsion, de la colère et de la surprise. Je n’en voulais pas a mon frère, au contraire. J’avais simplement l’égoïste peur de devoir aller dans une salle d’audience et de recroisé les yeux de celui qui m’avait volé tout le meilleur que moi. Une ombre .Une putain d’ombre. C’était tout ce que j’avais toujours été, et la vie me prouvait que c’était ce que je méritais d’être. Alors soit. J’allais arrêter de briller pour mieux me taire. Faire du théâtre redeviendra l’unique moment de ma vie ou j’aurai le droit d’être aimée par d’autres personne que mon frère. Le temps d’un applaudissement éphémère, c’est ainsi que j’allais vivre mon amour. Au moins les applaudissements ne se termine pas en claque dans la figure comme celle que je venais de prendre.

«Arrête de pleurer, sinon j'vais m'y mettre aussi...» Je rigolais bêtement en essuyant mes larmes et en le serrant de nouveau dans mes bras. «Désoler…. J’avais vraiment besoin de te voir ‘Rik. » Il eu un silence, mais je sentis son étreinte se faire plus forte sur moi. Pas besoin de mot pour savoir qu’il était heureux de me savoir ici. Au loin, des gens nous regardaient, se demandant pourquoi ces deux personnes s’enlacèrent si longuement. Plusieurs nous crurent des amoureux séparés d’un long voyage et trouvèrent la scène romantique. Aucune personne ne pouvait deviner ce qui se passait réellement. Qu’une sœur et un frère se retrouvaient après de déchirantes aventures, l’une blessée, l’autre inquiet, pour n’être plus qu’un l’espace de quelques secondes, retrouvant leur osmose d’antan. «T'es toujours aussi magnifique» Je roulai les yeux au ciel alors qu’il posa sur moi ce regard amoureux qui me manquait. Je le tapai doucement en essuyant maladroitement mes yeux. Pourquoi je m’étais maquillée, je devais avoir les yeux tachés! «Mais t'as l'air complètement crevée. Je vais prendre tes bagages, et on va rentrer au campus, t’ira dormir et je te ferais un bon petit plat...» Je lui fis un triste sourire en hochant la tête. C’était tout ce que je voulais en ce moment. Mon frère, un câlin, un lit et manger. Le reste plus tard, pas maintenant. J’étais crevée et je n’avais pas la force de faire autre chose que d’entrer dans un appartement dans une ville que je ne connaissais pas, m’étendre sur un lit et tomber de fatigue. Je restais silencieuse, muette d’émotion. Si j’ouvrais la bouche j’allais éclater de nouveau en sanglot et je ne voulais pas que mon frère pleure a son tours. Il pris donc une partie de mes bagages et nous firent route dans un taxi. Mon frère donna les coordonné alors que moi je posai ma tête sur son épaule, nouant mes doigts aux siens. Je regardais un paysage nouveau se dessiner sous mes yeux. Et alors que silencieusement je découvrais la ville de San Francisco, je caressai doucement la main de mon jumeau. Je tremblais. Il faisait froid. Mais c’était surtout la fatigue. J’avais encore envie de pleurer. J’étais heureuse, j’étais triste. Cet dichotomie me donnait envie d’éclater en deux. Je devais me concentrer sur quelque chose, oublié comment je me sentais. Ce n’était pas un bon moment de fondre en larme. «Merci» Soufflais-je alors doucement a mon frère. C’était la moindre chose que je pouvais faire alors que je débarquais comme un cheveu sur la soupe. Mais j’avais besoin de lui, et de simplement être silencieuse dans ce taxi et me sentir rassurée en était la preuve.
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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyMer 16 Nov - 17:45

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Il y avait ces non-dits, aussi bien de la part de l'un que de l'autre. Il ne lui avait jamais réellement dit à quel point il avait eu mal qu'elle choisisse de rester avec Mikaël et non avec lui, tandis qu'elle ne lui avait jamais réellement dit ce qu'elle pensait de la pitoyable attitude de son jumeau face à ce fameux Mikaël. Eirik qui d'habitude était quelqu'un, de calme, de posé qui ne s'énerve rarement et contre la violence avait frappé l'ex de sa sœur en découvrant le pot aux roses. Pas très glorieux comme histoire, et il s'en voulait un peu... non pas d'avoir touché cet abruti, parce que ça il serait capable de recommencer s'il le fallait, mais plutôt parce qu'il avait mit Vik dans une position assez délicate sans le vouloir. Maintenant, pour le soutenir, elle allait devoir aller au procès et revoir l'autre. TSS. Comme quoi, réfléchir avant d'agir est réellement quelque chose à prendre en compte. Enfin soit, pour l'instant le problème n'était pas réellement là.
Il avait sa sœur qui sanglotait dans ses bras, et la seule foutue chose qu'il avait réussi à dire c'était de lui demander d'arrêter de pleurer. Pathétique garçon.... M'enfin, cela eut au moins le mérite de la faire rire un peu et c'était déjà pas mal. Tu n'as pas à t'excuser Vik. il se tut quelques secondes et lui murmura doucement à l'oreille Moi aussi, mais maintenant, nous sommes là, tous les deux... Et on va finir nos études ensemble, ici. Toi et moi, et tu pourras me voir autant que tu veux, et même quand tu ne voudras pas... A un tel point qu'à la fin tu ne me supporteras plus et que tu m'enverras un oreiller à la tronche pour que je disparaisse de ta vue. S'il pensait tout ce qu'il venait de dire ?! Plus ou moins... La dernière phrase était censée redonner le sourire à la jeune femme, pour lui montrer que quoiqu'il arrive ils seraient toujours ensemble, toujours jumeaux, qu'ils auraient toujours ce lien indéfinissable, qu'il y aurait toujours des disputes comme dans toute famille, et qu'ils seraient toujours aussi possessif l'un envers l'autre... Il lui sourit, resserra un peu son étreinte. Il ne voulait pas la lâcher, pas maintenant, c'était encore trop tôt, trop précipité... Précipité comme les derniers évènements des vingt-quatre heures précédentes, il en venait même à s'en demander s'il ne rêvait pas... Or, s'il rêvait il voulait prolonger cette étreinte fraternelle le plus longtemps possible... D'habitude, sa jumelle n'était pas du genre à agir sur des coups de tête mais pourtant là, elle l'avait bel et bien fait, il y avait juste à espérer qu'à présent elle ne se mette pas trop les parents à dos, mais là c'était franchement mal parti. Dans le pire des cas, Sullivan volerait sûrement au secours de ces cadets en plaidant en leur faveur. Car oui, en aidant sa sœur à venir, en la logeant et compagnie Eirik devenait en quelque sorte "complice" de la fuite de sa jumelle... mais c'était si prévisible....
Le jeune homme, lui dit esuite qu'elle était magnifique, chose qu'elle semblait fortement désapprouver au vu de son roulement d'yeux vers le ciel, mais il s'en fichait, il la trouvait belle, comme toujours. Il n'était pas partial, il l'aimait trop, beaucoup trop... Il lui jeta un nouveau regard adorateur qui prouvait qu'il n'avait pas menti quelques secondes auparavant, puis il lui rajouta qu'elle avait cependant l'air complètement crevée, qu'ils allaient aller au campus et qu'il s'occuperait bien d'elle pour le reste de la journée pendant qu'elle pourrait piquer un petit roupillon en parti réparateur. Prenant le plus de bagages qu'il pouvait, les jumeaux repartirent ensuite direction l'université dans un taxi. Eirik indiqua où ils devaient aller tandis que sa sœur posa sa tête sur les épaules du jeune homme et joua doucement avec ses doigts. Il lui sourit mais ne rajouta rien ce n'était pas franchement le bon moment pour parler, elle devait se reposer, reprendre des forces, enlever les cernes sur son visage... a un moment, voyant qu'elle avait froid, il enleva sa veste et la mit sur sa sœur avant de lui déposer un nouveau baiser sur son front. Ne t'endors pas princesse, on arrive bientôt. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Il restait une place libre dans mon appartement, tu sais, celui à la confrérie que je partage entre autre avec Callum et une autre fille, Félina... Et bien à présent, la quatrième colocataire c'est toi, comme ça on sera tout proche l'un de l'autre. il s'empêcha de dire que Payson était leur voisine car là, c''était à peu près certain qu'il la ferait fondre en sanglots. Il devait à tout prix s'empêcher de parler de sa petite amie, de son bonheur avec elle, c'était assez déplacé en de telles circonstances, et pourtant il aurait voulu tout partager avec sa sœur. Tant pis, il attendrait qu'elle aille mieux. Sans qu'il comprenne pourquoi, la jeune femme le remercia soudainement. Il la regarda étonné, ne comprenant pas pourquoi elle lui avait soufflé ce simple mot Tu n'as pas à me remercier Vik... fut la chose qu'il arriva à dire.
Après un court voyage en taxi, les deux jeunes gens arrivèrent enfin à la confrérie. Eirik la conduisit directement dans la chambre en passant par le chemin le plus court possible et celui où ils croiseraient le moins de monde. Eirik n'avait pas envie de répondre à des questions ou autre, le plus important était que Viktoria se repose. La visite, la présentation des autres personnes se feraient plus tard. Enfin les deux Pedersen arrivèrent dans l'appartement qui par miracle était vide, il conduisit la jeune femme jusqu'à sa chambre (celle de rik) et referma ensuite la porte derrière eux. Pourquoi choisir la chambre du garçon plutôt que de l'installer directement dans sa nouvelle chambre ?! Peut-être tout simplement parce que dans cette chambre là, bien qu'elle ne soit jamais venue, Viktoria avait déjà ses marques étant donné qu'elle l'avait vu par webcam....
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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyJeu 17 Nov - 5:56


I'm leaving on a jet plane •• Viktoria Tumblr_luinyh1fM81qc5s9to2_500

On frappa à la porte de ma loge alors que je maquillais. Il apparu dans le cadre de la porte. Mon cœur éclata d’amour. Je me levai de ma chaise et je couru me jeter sur lui. Il m’embrassa avec passion. «Tu te sens prête?» Je reculai et hochai négativement la tête. C’était aujourd’hui. Le soir de première. Ma pièce de fin d’année. Après des heures de travail j’avais réussi a avoir le premier rôle. J’aurais voulu qu’Eirik soit la. C’était la première pièce qu’il n’allait jamais voir. J’avais un peu de chagrin a y penser. Mais je savais qu’il avait cette chance d’étudier à San Francisco, je ne pouvais lui en vouloir de ne pas vouloir rester dans note Norvège natale. Je regardai tendrement Mikael qui me caressa la joue en me rappelant que j’étais la meilleure et qu’il allait être le premier a m’applaudir. Un bouquet de fleur vint devant mes yeux. Il m’avait acheté des roses. Mon cœur éclata d’amour. C’était si romantique, c’était si magnifique, bon sang que j’étais folle de ce type. Non seulement il m’avait promis de venir à chaque représentation mais il avait toujours ce genre d’attention a mon égard. Un bouquet de fleur, un bijou, un souper romantique, une nuit torride. Des mauvaises langues pourrait toujours dire que c’était parce qu’il avait quelque chose à se faire pardonner. Qu’un homme ne donne jamais gratuitement. Mais je n’y croyais pas. Quand on aime, on donne. Et je donnais tout de moi à cet homme qui, je savais, allais être le père de mes enfants. Je l’aimais. Putain que je l’aimais. «J’avais besoin de ça.» Lui soufflais-je entre deux baisers. «Il reste encore une heure et demi avant que les autres arrivent non?» J’étais arrivée plus tôt pour réviser mon texte dans le miroir. Paranoïa d’artiste. J’hochai la tête. Je souris malicieusement lorsque sa main se glissa dans mon chemisier. Je détachai rapidement son jeans. Après tout ne disait-on pas que le sexe était le meilleur des relaxants.

Je donnai une de mes meilleurs performance à vie ce soir là. J’aurais voulu qu’Eirik soit la….

«Ne t'endors pas princesse, on arrive bientôt» Je me réveillais doucement, m’étant endormie dans la chaleur de la voiture et l’odeur de mon frère que sa veste sur moi et ma tête dans son coup me prodiguait. J’avais dormis combien de temps? Deux minutes ou deux heures? Je ne pouvais pas le savoir. J’avais la tête qui tournais, je ne comprenais plus rien. Mais une pression dans ma main me rappela ce pourquoi j’étais dans le taxi et mon cœur serra de tristesse et de joie. Je relevai des yeux vitreux vers mon jumeau qui me fit un petit sourire tendre. «Il restait une place libre dans mon appartement, tu sais, celui à la confrérie que je partage entre autre avec Callum et une autre fille, Félina... Et bien à présent, la quatrième colocataire c'est toi, comme ça on sera tout proche l'un de l'autre.» Mon cœur s’apaisa pour quelques minutes. La simple idée de ne pas avoir a se chercher un logis enlevais un stress immense. Je ne voulais pas squatter l’appartement de mon frère et d’apprendre que ce dernier m’offrait un toit et la possibilité d’être près de lui a tout heures du jour et de la nuit. J’étais si heureuse et si soulagée. Et de plus… j’allais revoir Callum. Cet ami que je ne voyais que par webcam lorsqu’il squattait la chambre de mon frère lorsque nous nous appelions. De simplement savoir que je connaissais quelqu’un d’autre qu’Eirik dans la ville me faisait sentir moins seule, moins perdue, moins fragile. J’embrassai tendrement mon frère sur la joue. J’avais besoin de lui montrer que le peu d’amour qu’il restait dans mon cœur arracher lui était réservé à lui et uniquement à lui. Mon frère, mon jumeau. Le véritable amour de ma vie.

Nous arrivons enfin à l’école. Je remerciai en Norvégien le chauffeur de taxi qui me regarda avec un drôle d’air. Bravo Vik’ tu n’es plus a Narvik. Tu dois parler en anglais. Je me rattrapais bêtement avec quelque balbutiement. Je regardais désespérément mon frère, j’avais honte. Mais son petit sourire me remonta le moral. Un «c’est pas grave» dans le regard qui m’empêcha de faire de cette histoire d’une montagne. Peut-être était-il simplement content d’entendre du norvégien. Quand on se skypait seul, on le faisait, mais rarement c’était le cas. Soit maya ou Callum étaient là et pour nous comprendre on parlait anglais. J’allais devoir m’adapté. Parler anglais tout les jours. Ça allait être étrange… Après un détour dans le campus ou je ne pris même pas le temps de regarder, fixant le sol tant je n’arrivais pas à être entourer de gens. Je ne voulais voir personne, parler à personne, ne connaitre personne. Je devins l’ombre de mon frère. C’est ainsi que je le voulais. Nous arrivâmes dans son appartement. Étrangement, je l’avais toujours imaginée plus petit, plus contraint moins…. Chic. Bon sang mon frère habitait dans un bel appartement. Pas le temps de regarder ou de visiter. On fera ça plus tard. Je le suis. Mes bagages sur le sol, il me sourit et me regarde. Un silence. Un non dit. Il veut tout dire. Eirik me dit «va dormir ma belle» mais moi, j’ai une dernière requête. Je m’assois sur le lit, je lui prends la main et lui fait un sourire désoler. «Reste…s’il te plait.» Je me mordis la lèvre. C’était ridicule, je le savais. Mais je n’avais pas la force de penser réellement, c’était l’instinct de survie, l’instinct animal qui me faisait parler. Je devais combler mes besoins. Et j’avais besoin qu’il soit là. «Dors avec moi….» Soufflais-je avec un regard suppliant. Simplement me blottir contre lui, sentir ses bras, son odeur, m’endormir et être bien. Je rêvais de ce moment depuis que Mikael m’avait marché dessus… Bon sang…faite qu’il dise oui.

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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyJeu 17 Nov - 21:07

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Visiblement le jeune homme avait réveillé sa jumelle, elle regardait d'un ait à moitié éveillé ce qui eut le don de faire sourire le jeune homme. Un simple regard lui rappelait de nombreux souvenirs, quand ils étaient encore à Narvik, encore de tous jeunes enfants et qu'ils passaient une partie de la nuit côte à côte à parler de tout et de rien, et qu'ils finissaient par s'endormir dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce qu'on les réveille le lendemain. Eirik ne tarda pas à annoncer à sa sœur, qu'il lui avait même trouvé une place dans son appartement, bon, en même temps c'était surtout un coup de chance qu'il restait une chambre de libre.... Pour la peine, la demoiselle lui déposa un baiser sur la joue, ce qui fit sourire le jeune homme. Il était heureux de cette attention, heureux qu'elle soit avec lui à présent que plus rien ne les sépare...
Ils arrivèrent enfin à l'école, alors qu'il était descendu du taxi après l'avoir payé, il se rendit compte que sa jumelle venait de parler Norvégien, ce qui l'amusa beaucoup... surtout vu la tête que tira le pauvre chauffeur de taxi qui avait l'air de ne rien avoir compris (ce qui était assez logique soit dit en passant). Encore une fois il sourit à sa jumelle, c'est vrai qu'ici il n'avait pas réellement l'habitude d'entendre sa langue natale, sauf à la limite quand il était sur skype et qu'il parlait avec ses amis... et encore. Ce qui allait sûrement faire bizarre à Vik, c'était qu'à présent elle allait devoir parler anglais presque H24, et Eirik adorait cette idée. Il adulait le petit accent qu'elle avait dans ces moments-là qui lui donnait un air vraiment craquant. Les deux Pedersen traversèrent un bout de l'université sans être vraiment déranger avant de se trouver quand leur "quartier". Ils se dirigèrent directement vers la chambre du garçon et Eirik lui conseilla d'aller dormir, elle s'assit alors sur le lit et lui prit la main avant de lui demander de rester. Il ne pouvait pas dire non à sa petite bouille surtout lorsqu'elle le regardait comme ça. Comment refuser à un tel ange. Alors qu'il allait lui répondre, elle lui demanda une nouvelle requête: de dormir avec elle. Il acquiesça doucement, enleva ses chaussures et s'allongea sur le lit avant de la prendre tendrement dans ses bras tout en espérant secrètement que personne n'aurait la bonne idée de rentrer dans la chambre... et surtout pas Payson. Non pas qu'il ne voulait pas voir sa petite amie, bien au contraire, mais il ne voulait surtout pas ne serait-ce qu'un instant qu'elle puisse penser qu'il la trompait. Bien entendu, il lui avait dit que sa sœur revenait et cela semblait logique que la fille en question soit elle... Bref, il n'avait pas envie de se fâcher avec la belle blonde, déjà qu'il avait un peu abusé d'être parti avant qu'elle se réveille, il ne voulait pas abuser de sa patience non plus...
Caressant doucement la joue, puis les cheveux de sa sœur d'une main, il la laissa s'endormir et n'osa ensuite plus trop bouger. La jeune femme avait entre autre enfoui son visage dans le cou de son jumeau et il se doutait bien que s'il esquissait le moindre geste brusque cette dernière allait sortir des bras de Morphée... Alors qu'il commençait lui aussi à somnolait son portable sonna, Eirik grimaça en voyant le numéro de sa mère s'afficher. Outch, pour qu'elle appelle la mère c'est que ça devait être grave ou important... Le jeune homme hésita à répondre, finalement, il se décida à décrocher tout en se levant avec précautions et priant pour que Vik ne se réveille pas.
La conversation ne tarda que quelques minutes, mais le garçon en prit pour son grade d'avoir laissé Vik venir à San Francisco, de l'avoir en quelque sorte encouragé à cette folie et autre absurdité. M'enfin bon, elle avait quand l'air rassuré de savoir que sa fille était en vie et en bonne santé. Il raccrocha et retourna s'allonger à côté de sa sœur, c'est à ce moment-là qu'il se rendit compte que la jeune femme s'était réveillée... Depuis quand ?! Il n'en savait rien, mais il espérait sincèrement qu'elle n'avait pas entendu la conversation qu'il venait d'avoir avec leur mère.

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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptyJeu 17 Nov - 22:22

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Me voilà à retirer mes souliers, ma veste et mes chaussettes avant d’aller m’allonger sur le lit de mon frère. Vêtue de la même robe que je portais depuis vingt-quatre heure, j’aurais refusé que quiconque me touche en d’autre circonstance. Je devais sentir mauvais, avoir les cheveux gras et surtout je me sentais sale. Mais nous n’étions pas d’une autre circonstance et c’était ici et maintenant que le besoin de mon frère allait être sustenté. Je le regardai en souriant tendrement alors qu’il se couchait près de moi. Sans attendre, sans un mot, j’allai me blottir contre lui. Ma tête alla se caller dans son cou, habitude prise au fils des années qui avaient fait crier plus d’une fois les parents qui craignait quelconque acte sexuel entre lui et moi. En plus d’être de mauvais parents, mes géniteurs étaient des imbéciles. N’être dans ma vie que pour me lancer des critiques par la tête, ça j’avais l’habitude. Plus on vieillît et plus une carapace d’indifférence se forge en ton ventre. Mais la première fois qu’une telle remarque nous avait été lancée fut lorsque nous étions adolescent. Je m’étais endormie en maillot de bain dans le lit de mon frère après une soirée arrosée et il avait fini par dormir avec moi en boxer. La nany n’avait pas sur se taire et nous eûmes droit à un sermon qui m’effraya de rester près de mon frère durant quelques jours. Mais chassez la naturel et il revient au galop, rapidement j’étais retourné vers lui en expliquant clairement à notre nourrice que rien de sexuel ne s’était passé et ne se passerait jamais entre nous. Je n’étais pas attiré par mon frère. Bien qu’il soit magnifique et l’homme le plus parfais qu’il soit…c’était mon frère après tout. A y pensée, c’était un peu dégeu… Erk. Enfin bref, je m’étais endormis à peine trente seconde après m’être blottie contre mon frère. Son odeur et sa main me caressant mes cheveux me rendit bien pour la première fois depuis des semaines. Pour la première fois que j’appris le pot au rose de mon connard d’ex petit copain.

Je me réveillais alors que j’entendais parler hors de la pièce. Du norvégien. Mon cœur se serra. Oh non. Oh putain. Tout ça n’était qu’un rêve. Je n’avais pas eu le courage de partir. J’avais simplement rêvé à rejoindre mon frère et la sensation de vide qui s’était apaisé dans mon plexus solaire revint de plus belle. La douleur fut si rapide et si intense que je me recroquevillais sur moi-même en position fœtal. Je mis la couverture sur moi. Les yeux toujours fermé, je n’avais plus le courage de faire face à mon propre échec. De constater que j’étais encore dans mon appartement et que bientôt j’allais devoir appeler mon frère pour le décevoir une fois de plus. Comment lui dire que j’étais restée à Narvik? Pourquoi étais-je rester? Je voulais partir. Je n’avais plus rien à faire là bas. Je me mis a pleurer silencieusement tout en paniquant. Je ne méritais pas un frère aussi génial qu’Eirik. Il m’avait proposé d’aller le rejoindre. Il avait besoin d’aide dans le procès. Et moi, j’étais resté comme une pleutre en Norvège. Ces marmonnements en étaient la preuve. Je sentis le poids du monde s’écrouler sur mes épaules. Je manquais d’air. D’un bon je me redressai assise sur mon lit quand soudain j’arrêtai de respirer pour deux seconde. Ce n’était ni ma chambre, ni mon appartement. Mais où j’étais putain? Avais-je été boire jusqu’à oublier avant de me faire sauter par le premier venue? L’envie ne manquait pas et je l’avais toujours refoulé. Pour ne pas décevoir Eirik. Je me relevai silencieusement, histoire d’investigué lorsque je vis un meuble où une photo de moi et mon jumeau s’y dressait fièrement. Soudain, en l’espace d’une seconde tout me revint en tête. Mon coup de tête, l’arrangement, le vol, l’arrivée. Oh putain j’étais en San Francisco. Mais c’est quoi ce truc de ouf? Je me rassis sur ce qui devait être le lit de mon frère et j’essuyais nerveusement mes larmes. Je retournai me coucher en regardant le vide. Faisant le récapitulatif des dernières quarante-huit heures. Je me mordis la lèvre réalisant l’ampleur de tout ce que je venais de faire. La porte s’ouvrir et Eirik vint se coucher près de moi. Je lui fit un petit sourire et lui caressai tendrement la joue. Mon cœur manqua un bon. Il était là. Je n’étais pas dans un quelconque rêve. Mes yeux se plongèrent dans les seins alors que je mis mon front contre le sien. Le simple contact de sa peau sur la mienne m’empêcha d’éclater en sanglot. J’avais la tête qui tournait. Tout était flou dans ma tête. Les souvenirs se confondaient. J’étais épuisée mais je n’avais plus sommeil. Eirik était là. Ma source d’air. Mon respirateur artificiel. Je ne demandais rien de plus. «Je suis désolée…» Finis-je par lâcher au bout d’un court moment. «Je… tu vas surement avoir les parents sur le dos quand ils vont apprendre tout ça…et tu es obligé de m’héberger et tout. Je….J’sais que tu as ta vie et..et…» Je croisai les yeux de mon frère et soudain plus de doute. Il était là, il m’aimait, je l’aimais. Le reste on s’en fou. «Je m’excuse de ne pas t’avoir suivi à cause de...de…» Incapable de dire son nom. «Je croyais vraiment que c’était le bon Eirik. Je….» C’était confus, je recommençai a pleurer silencieusement en regardant mon frère. Putain pourquoi je n’arrivais pas a me faire comprendre. A vouloir m’excuser d’avoir été sotte en amour, de le remercier d’être là, d’exprimer à la fois ma tristesse et ma joie immense. Je n’arrivais qu’à pleurer. Et je détestais cela…
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MessageSujet: Re: I'm leaving on a jet plane •• Viktoria I'm leaving on a jet plane •• Viktoria EmptySam 19 Nov - 21:16

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Après une brève discussion avec sa mère, le jeune homme était retourné se coucher auprès de sa sœur, et il fut assez surpris de voir qu'elle était déjà réveillée. Ils se regardaient, yeux dans les yeux sans un mot, puis la jeune femme posa son front contre celui de son jumeau. A les voir ainsi, on dirait certainement plus un couple qu'un frère et une sœur. Ils étaient proches, très proches l'un de l'autre -la preuve ici-, à un tel point que parfois aux yeux des autres cela s'avérait malsain. Combien de gens avaient cru qu'ils étaient ensemble avant de découvrir qu'ils faisaient parti de la même famille ?! Un bon nombre. Tout comme, certains avaient déjà pensé qu'ils avaient couché ensemble... C'était affligeant. Ils ne comprenaient rien, ils étaient tous stupides de penser des choses comme cela et bien loin de la vérité. C'était simple, Viktoria était sa moitié, celle avec qui il avait toujours tout partagé et rien ni personne ne pourrait changer cela. Puis, il y avait eu le moment où Eirik était sorti avec un garçon, bizarrement les soupçons s'étaient presque de suite envolés. Les parents furent d'un côté assez rassurés...
La jeune femme ne tarda pas à reprendre la parole tirant Eirik de ses pensées. Elle était désolée... mais de quoi ?! Il avait du mal à suivre, mais l'explication (ou du moins ce qu'il jugea être une explication) ne tarda pas à arriver, et il grimaça quand elle parla des parents. Puis un petit sourire se figea sur son visage et il lui déposa à nouveau un baiser sur la joue avant de reprendre la parole C'est eux qui m'appelaient. Enfin, c'est maman, mais ne t'inquiètes pas pour moi, je savais très bien comment ça allait se passer... Il haussa les épaules avant de rajouter doucement Je lui ai dit que c'était mieux que tu sois ici... alors même si elle râle, on s'en fout, ça lui passera... et au moins on est tous les deux réunis ici, et c'est certainement ça qui compte le plus avec le fait que tu dois aller mieux. A vrai dire, il lui avait plutôt dit quelque chose du genre c'est sûr, il valait mieux qu'elle reste à Narvik et qu'elle se suicide de désarroi plutôt que de venir ici... De toute façon elle n'allait plus en cours. Ici, je te promets de la surveiller, et Sullivan le fera aussi. Malgré le fait qu'il ne soit pas aussi doué que son aîné dans ses études, Eirik brillait dans son domaine, et ça, même ses parents ne pouvaient le nier. Cela, ajouté au fait qu'il avait mentionné son frère aîné, le jeune Pedersen se doutait que cela suffirait à calmer un minimum les parents, du moins assez pour qu'ils ne viennent pas jusqu'ici afin de ramener la jeune femme au bercail. Il ne tarda pas à faire un nouveau sourire à sa jumelle. Il avait certainement été assez maladroit dans sa façon de dire les choses, mais c'était habituel, Viktoria devait très bien savoir où il voulait en venir. Quand la jeune femme reprit la parole, les choses se corsèrent un petit peu pour le jeune homme. En effet Eirik, avait perdu son sourire dès lors qu'il avait compris qu'elle s'excusait pour septembre, de ne pas être reparti pour rester soit disant avec l'amour de sa vie... Visiblement elle ne mesurait pas l'ampleur de ce qu'elle venait de dire. Il ferma les yeux quelques secondes, blessé de nouveau par ce qu'elle venait de dire, ou du moins sous entendre pour lui: qu'elle l'avait lâché parce qu'elle croyait que c'était le bon, autrement dit, elle avait préféré l'autre garçon à lui, et ça, c'était une idée qui avait beaucoup de mal à passer. Il ne savait pas quoi répondre, et comme Viktoria c'était remis à pleurer, il n'osa pas en rajouter une coucher avec les paroles qu'elle avait eu. Il enfouit ça sans un mot et reprit sa sœur dans ses bras et la berça doucement. Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire histoire de briser ce silence mais le problème c'est qu'aucun mot ne venait, ou du moins rien de nouveau, rien de réconfortant... Finalement au bout de plusieurs minutes, il lui souffla doucement à l'oreille Il se rendra compte très vite quelle fille exceptionnelle tu étais, et se mordra les doigts de ce qu'il a fait, ça j'en suis certain Vik... On ne peut que regretter de te faire du mal, et ne plus t'avoir dans "nos amis" Il n'était pas certain que ces paroles soient les meilleures qui soient, mais en même temps c'était la seule chose intéressante qu'il avait réussi à dire. Cela lui montrait à quel point elle était exceptionnelle pour lui et c'était déjà pas mal. Après quelques secondes de silence, il lui souffla de nouveau à l'oreille Et moi, je serai toujours là pour toi, parce que tu es ce que j'ai de plus précieux au monde Vik. Oui, il serait toujours là pour elle, quoiqu'il arrive, parce qu'il adulait sa sœur, peut-être parce qu'il était un peu trop naïf. Oui, il serait toujours là pour elle, même si elle devait repartir à des milliers de kilomètres de lui pour un garçon, même si cela voudrait dire que peut-être qu'il l'aimait plus qu'elle. Chassant ses idées noires de son esprit, il décida de poser une autre question Tu veux manger quelque chose ?! Ça va pas tarder à être l'heure de déjeuner... Oui, parce que si sa jumelle n'avait peut-être pas faim, lui crevait la dalle.
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