the great escape
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C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen

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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyMer 1 Mai - 4:53

    Je la regardais du coin de l'œil, agacé de la revoir se pavaner par ici, sans la moindre once de honte par l'acte qu'elle avait commis. De réputation, les gens disaient que je n'étais pas quelqu'un de méchant, ni même d'agressif, mais plutôt quelqu'un de bon, de gentil, ne s'emportant jamais même quand l'occasion s'y prêtait. Pourtant, de voir Elzbieta sur le campus comme auparavant, comme lorsqu'il n'y avait qu'elle et moi qui comptions, comme avant qu'elle ne quitte Berkeley sans prévenir quiconque, sans prévenir son amie de longue date Dylan, et sans prévenir son meilleur ami, à savoir moi. Anciennement alpha, voilà qu'elle revenait chez les sigma, comme si sa vie avait changé, comme si tout son passé n'avait désormais plus aucune importance, qu'elle avait tiré un trait dessus. Et bien tant mieux pour elle, mais je n'avais guère l'intention de la voir réapparaître dans ma vie sans rien dit, et en l'acceptant sans broncher. Je savais qu'elle m'avait repéré, et qu'elle n'attendait qu'un signe de moi pour m'approcher, pour essayer d'arranger les choses. Pourtant, il fallait bien qu'elle se mette en tête que rien ne serait comme avant, que le passé appartenait bel et bien au passé. Tout comme elle, la petite Dylan avait fini par fuir Berkeley, préférant découvrir ses origines, sa famille mais elle au moins, avait eu assez de bonté pour me prévenir, et c'était bien ce que j'avais apprécié chez la jeune sampi. Me sortant de ma torpeur et de mes pensées, je vis Elz s'avancer d'un pas décidé vers moi, avec ce qui semblait être la ferme intention de me parler et surtout de me confronter. Mais bien sur, je n'avais guère l'esprit à cela, et je pris la poudre d'escampette lui tirant la langue, avant de tourner les talons, et repartir en direction de la bibliothèque, mon sac sur le dos, mes livres dans les bras. En chemin, je me rendis compte que je n'avais guère envie d'aller à la bibliothèque pour le moment, et qu'un instant en compagnie de ma cousine me ferait le plus grand bien. Après tout, s'il y avait une chose que j'avais bel et bien compris, c'était que l'amitié pouvait foutre le camp en un rien de temps, alors que la famille - celle qui vous a connu et soutenu, pas celle qui vous a conçu s'entends - reste toujours auprès de vous, no matter what. Attrapant mon téléphone au fin fond de la poche arrière de mon jean, je composais la touche rapide appartenant au numéro de ma cousine et attendu quelques sonneries avant d'entendre sa voix criarde prononcer un petit allo. « Et Princesse, ça te dit qu'on se voit là? Enfin si ta gueule de bois apparente ne t'en empêche pas trop bien sur!» Ricanai-je en entendant la voix rauque, digne des lendemains de cuite de ma cousine. Evidemment, la réponse ne tarda pas à se faire entendre, et rien de bien étonnant lorsque Eileen approuva ma requête. « Très bien, je te laisse en tout et pour tout quarante cinq minutes pour te préparer, et me retrouver au starbucks coffee. Tu as juste le temps de te refaire une beauté et cacher tes traits si fatigués de fétarde. Ne suis-je pas un amour n'est-ce pas? » Lâchai-je en ricanant avant de raccrocher, sans prendre réellement le temps de lui laisser me répondre. J'adorais taquiner ma cousine dès que j'en avais l'occasion et elle le savait, au point qu'elle ne prenait même plus la peine de le relever et de m'engueuler. Les affaires rangeaient dans mon sac, je me dirigeais vers l'arrêt de bus, attendant vainement que ce dernier arrive, et m'emmène vers le lieu du rendez-vous. La raison pour laquelle j'avais proposé un rendez vous dans quarante cinq minutes résidait aussi dans le fait qu'il me fallait près de trente cinq minutes de bus pour atteindre le starbucks coffee, et que je détestais arriver en retard. Sachant de même qu'Eileen aurait au bas mot dix minutes de retard, j'avais une bonne marge de manœuvre pour arriver en temps et en heure, et râler contre ma cousine pour son retard. C'était comme cela que les choses marchaient entre nous, et cela me convenait à la perfection, et ce, depuis qu'Eileen m'avait rejointe sur le campus californien. Enfonçant mes écouteurs dans mes oreilles, je laissais ma playlist tournée, sans vraiment m'attarder sur une quelconque musique, bien trop concentré à lire mon livre, les mots de Sartre. Mes professeurs de littérature avaient une forte tendance à être passionnés par la littérature française, et je ne pouvais d'ailleurs que les approuver tant j'en étais moi-même un grand adepte. Ce livre de Sartre faisait parti de mes classiques depuis bien longtemps, et apprendre que mon professeur voulait le mettre au programme me réjouissait. Comme d'habitude, j'allais pouvoir étaler ma connaissance, et montrer qu'un simple sportif pouvait être bien plus que cela. Absorbé par ma lecture, je faillis rater l'arrêt, et heureusement pour moi qu'un nourrisson se mit à s'époumoner, me sortant des lignes qui flottaient devant moi. J'attrapais mon sac à la va vite, et déguerpis du bus aussi vite que je pus, en entendant les braillements de l'enfant. Une chose était sure, je ne supportais pas le bruit des enfants, ni même les enfants. Je ne comprenais pas que les gens de mon âge puisse s'encombre de quelque chose pareil, tel que les enfants quoi! Entrant dans le café, je partis prendre commande, autant pour ma cousine que pour moi. Pendant que la boisson de ma cousine attendait patiemment sur la table, je me délectais de mon caramel macchiatto, boisson favorite depuis que j'avais mis les pieds dans un Starbucks coffee pour la première fois. Ressortant le livre que j'avais entamé dans le bus, j'attendis patiemment que ma cousine daigne faire son apparition, digne des plus grandes, comme à son habitude, cela allant de soit. Et puis j'entendis la porte du café s'ouvrir, et quelques rires admirateurs autour de moi. Je ne pris même pas la peine de relever la tête que je savais pertinemment que ma cousine venait d'entrer dans le café. C'était toujours ce qu'il se passait lorsqu'Eileen entrait quelque part, et je ne m'étonnais même plus de l'effet de ma cousine sur les hommes. Je ne m'en agaçais même plus tant je savais que quoi que je dise, quoi que je fasse, les choses resteraient ainsi, à savoir qu'Eileen serait une croqueuse d'homme. « La princesse de Vegas, vers qui les yeux sont toujours tournés n'est-ce pas? » Déclarai-je à ma cousine avant de déposer une bise sur sa joue, et l'inciter à prendre place sur son siège. Passer un moment avec ma cousine était toujours quelque chose dont je me délectais tant je me sentais proche d'elle. Nous n'avions pas la même conception de la vie et de l'arranger, mais une chose était sure, nous nous aimions énormément, et faisions en sorte d'accepter l'autre, peut importe nos différences.


SI QUELQUE CHOSE QU'ON
AVAIT SANS LE SAVOIR DISPARAIT EST-CE
QUE CE QUELQUE CHOSE NOUS MANQUE?
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MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyDim 5 Mai - 17:04


« Un cousin, c'est à mi-chemin entre un ami et un frère. »

« allo », articulais-je douloureusement tout en quittant péniblement mon sommeil. Ma voix était enrouée, typique des lendemains de fêtes où j’avais abusé encore et encore des bonnes choses, à savoir ce délicat mélange d’alcool, de cigarettes, et de cris de gamine attardée que je ne pouvais m’empêcher de pousser lorsque j’avais du champagne dans le sang. Durant une demi-seconde je me demandais qui était l’imbécile qui osait me réveiller à une heure si matinale, en supposant évidemment que seize heures de l’après midi soit une heure matinale. Cachant mon visage sous la couette épaisse de mon lit, j’écoutais d’une oreille plus ou moins attentive mon interlocuteur. L’inconnu m’appelait « princesse », pour qui se prenait il ? j’étais à deux doigts de m’énerver lorsque mon cerveau décida d’enfin se reconnecter. Wren, le plus adorable de tous mes cousins et optionnellement le plus beau. « Wreeeeen » ajoutais-je d’une voix chantante avant de tousser comme une poitrinaire. A l’autre bout du fil mon cher cousin riait comme un enfant, et je me demandais si il se moquait de moi ou s’il se contentait de rire à ses propres blagues, dans les deux cas c’était ridicule. Primo, on ne se moque pas d’une Rosenbach même si celle ci à une gueule de bois monstrueuse, secundo rire de ses propres blagues prouvait soit la présence d’un égo surdimensionné, soit un manque de sociabilité navrant. Pauvre Wren, j’en venais presque à me demander si quelques zéros de plus sur son compte en banque le rendraient téléphoniquement plus intéressant, car soyons clair, le fait qu’il soit mon cousin ne lui offrait en rien le privilège d’interrompre mon sommeil de la sorte. « Tu sais ce qu’elle te répond ma gueule de bois Wren Christian Charlie Eliott Edison Rosenbach ? » ponctuais-je avec sarcasme, me moquant de ses divers prénoms et lui prouvant au passage que même avec une gueule de bois ma mémoire ne me jouait pas de tours, surtout pas lorsqu’il s’agissait des miens, des Rosenbach. Tentant d’ouvrir difficilement les yeux, mon regard vif se posa sur le radio-réveil métallique qui trônait sur ma table de nuit, il était un peu moins de quatre heures de l’après-midi et j’avais visiblement passé la journée à dormir, étonnamment Wren était le premier à me déranger. J’en arrivais à la conclusion évidente que tout le monde devait être dans le même état que moi, sauf lui. Depuis toujours Wren se démarquait de l’ensemble de la famille, comme un cheveu sur la soupe, il avait beau porter le nom de famille prestigieux des Rosenbach, lui et moi ne faisions pas parti du même monde. Son père, à savoir mon oncle insupportable l’avait abandonné très tôt, si bien que Wren avait grandi loin des dorures de Vegas et des voyages en jet privé. Pour autant je l’appréciais énormément, depuis toute petite je ne me lassais pas de le voir, nos différences nous rendait plus fort, et c’était une aubaine de le retrouver à Berkeley connaissant sa situation financière à des années lumières de la mienne. Wren avait des principes, il refusait en bloc le moindre dollars de mon père, le moindre cadeau extravagant, il souhaitait parvenir à réaliser ses objectifs par lui même, et sans l’aide de personne ce qui était admirable. Il avait franchi les portes de Berkeley grâce à sa détermination, son intelligence et sa bourse d’études, je ne pouvais pas en dire autant; les contacts hauts placés de papa m’avaient toujours été extrêmement bénéfiques. J’en avais quand même dans le crâne, et ce malgré mon apparence d’héritière superficielle, jouer à Rosenbitch oui, mais pas avec Wren, il me connaissait trop bien, il savait que j’avais un coeur même si ma réputation avait la fâcheuse tendance de me précéder. M’étirant tel un chat, mes yeux s’ouvrirent sur une chambre spacieuse mais dans un état plus que lamentable, instinctivement je regardais que personne d’autre n’était allongé dans mes draps. Poussant un ouf de soulagement je m’auto-complimentais de n’avoir ramassé personne durant cette soirée mouvementée, vis à vis de Jayan je ne l’aurais pas supporté. Jayan me donnait des palpitations, et j’étais forcée d’admettre que j’étais tombée sous le charme de ses yeux bleus, néanmoins malgré notre nuit à Vegas nous n’étions pas en couple. On continuait à se chercher, se trouver parfois, quoi qu’il en soit il était le seul à occuper le fil de mes pensées, et il n’y avait que dans ses bras que j’avais envie de me retrouver. D’ailleurs, j’espérais secrètement que la conversation avec Wren n’allait pas s’éterniser car j’étais impatiente de voir si Jayan m’avait envoyé un quelconque message, à vrai dire il me manquait déjà. Chaque millième de seconde passé loin de lui était tout bonnement insupportable. La voix de Wren revint alors à la charge estompant l’image parfaite de Jayan de mon esprit, sans broncher je l’écoutais. Monsieur continuait sur sa lancée, me donnant des ordres tel un petit dictateur en puissance, caricature ratée de Jorden. Il me faisait grâce de quarante-cinq longues minutes pour me préparer et le rejoindre, sachant que j’avais au moins besoin d’une bonne douche, d’un brushing, et d’une intensive séance de maquillage, le temps qu’il m’accordait serait insuffisant. De plus, je devais aussi me rendre au Starbucks situé à l’autre bout de la ville, il ne comprenait donc pas que même avec la Porsche la plus rapide de Californie ça n’allait pas le faire ? Soit, il m’attendrait, je suis une princesse qui aime se faire désirer, le sait il seulement ? « Un amour qui va au moins pouvoir boire cinq Macchiato caramel en m’attendant ; et dernière chose même avec les traits défaits je serais resplendissante, c’est inscrit dans mes gênes de Rosenbach. » sifflais-je avec une pointe d’humour avant de raccrocher, tout en me rendant compte que ce cher Wren avait déjà interrompu la conversation depuis quelques secondes. Ma voix était elle si abominable ou avait il peur à ce point de s’attirer les foudres « matinales » de la princesse de Vegas que j’étais. Ni une, ni deux je quittais l’espace rassurant de mon lit, le sourire aux lèvres, heureuse de retrouver Wren dans quelques heures. J’entamais alors un véritable marathon, douche, domptage de ma crinière blonde, mise en valeur de mes yeux de biche, robe blanche et plutôt courte qui moulait parfaitement ma silhouette et paire d’escarpins stratosphériques, le tout en à peine une heure et demie : un exploit. Mon visage ne présentait plus le moindre stigmates de la soirée de la vieille, j’étais fraiche et souriante comme si je rentrais tout juste de vacances reposantes dans les caraïbes. D’autant plus heureuse que je venais de remarquer que Jayan ne m’avait pas oublié, et que justement il souhaitait que l’on se voit tout les deux dans la soirée. Rien de tel qu’un petit diner aux chandelles pour faire monter mon moral en flèche. L’idée de me noyer dans ses yeux plutôt que dans ma flute de champagne ne me déplaisait pas le moins du monde. Ma Porsche fonçait comme une fusée, et je doublais les diverses voitures qui se trouvaient en travers de ma route, mon bolide rouge s’élançait à travers les larges avenues de Frisco. Je garais mon bijoux juste en face du Starbucks, par chance il y avait de la place, j’attendais que The Scientist prenne fin avant de couper le contact, Wren m’avait déjà attendu plus d’une heure, quelques minutes de plus ne me seraient donc en rien préjudiciables. Mon entrée se voulait grandiose, mes talons claquaient sur le carrelage du café, et immédiatement les regards des hommes se retournèrent sur mon passage, attirés à la fois par mes cheveux dorés et mes jambes longilignes. Relevant mes lunettes de soleil monogrammées sur le haut de mon crâne, je cherchais mon Wren du regard. Installé à une table à l’écart il semblait être plongé intensivement dans un bouquin, c’était d’ailleurs le seul homme qui ne me regardait pas. J’étais sa cousine certes, mais Wren n’avait tout de même pas changer de bords au cours des dernières heures ? Me postant devant sa table, j’y déposais avec nonchalance mon sac à trois mille balle avant de le fixer. Mister Wren daignait finalement refermer son livre avant de déposer un tendre baiser sur ma joue, j’ébouriffais ses cheveux d’un geste enfantin avant de prendre place. « Et si j’avais pas envie de boire ça ? » articulais-je en constatant que Wren avait pris l’initiative de passer commande à ma place. « En même temps si tu ne m’avais pas raccrocher au nez ... » dis-je en continuant sur ma lancée, et reposant mes yeux azurs sur lui. Wren était réellement séduisant, et je me demandais pourquoi j’avais hérité de cet abruti de Jorden en demi-frère alors que j’aurais pu avoir quelqu’un comme Wren, c’était injuste. J’avais tellement d’affinités avec Wren, la plupart du temps, nos chamailleries et autres piques n’étaient que des preuves d’amour supplémentaires, j’étais sa princesse de Vegas, il était mon prince ruiné de Seattle. « Le plus beau de tout les Iotas vers qui tous les yeux sont tournés, enfin quand je ne suis pas dans les parages pour te voler la vedette. » terminais-je par dire en riant avant d’attraper au vol le livre posé sur sa table, ma curiosité était insatiable. Je feuilletais les pages du bout des ongles, ce qui n’allait pas tarder à l’agacer, et j’en profitais pour lui lancer une énième réplique, ça marchait comme ça entre nous. « Tu viens toujours dans les cafés avec un livre sous le bras ? C’est pour te donner un air intelligent et attirer les filles avec ton coté artiste maudit ? » le questionnais-je avec un large sourire, avant de tremper mes lèvres dans le délicieux caramel Macchiatto.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyMer 29 Mai - 2:37

    Ma cousine était quelqu'un de particulièrement paradoxale, au point que même moi, qui la connaissait depuis ses premiers jours avais du mal à la comprendre. J'espérais d'une certaine manière que Jayan s'en sortait mieux que moi parfois, parce que s'il devait s'occuper correctement de ma cousine, il avait intérêt à bien comprendre sa mentalité quelque peu tordue. Plus d'une fois nous nous étions pris la tête parce que nous n'avions pas la même vision des choses, elle pensant que l'argent résolvait tous les problèmes, pendant que je m'entêtais à refuser tout l'argent offert sur un plateau par ma famille paternelle. Accepter cet argent était accepter que mon père nous ait quitté ma mère et moi avant même que je ne vois le jour, accepter cet affront sans broncher. Eileen m'avait baratiné je ne sais combien de fois sur cet argent, qui changerait ma vie, qui m'ouvrirait des centaines de portes, des centaines d'opportunités, et qui me permettrait d'aider ma mère. Pourtant, je préférais largement cette vie où le seul revenu qui me parvenait était issu de ma bourse, et où je devais cette bourse uniquement à mes qualités sportives et scolaires. Je ne devais tout cela qu'à moi et rien d'autre, et c'était la seule chose qui m'importait réellement. Aussi, avec Eileen, nous avions décidé d'un commun accord que l'argent serait un sujet à éviter quoi qu'il arrive, parce qu'il était hors de question que ce stupide sujet en vienne à nous séparer. Elle était ma cousine, ma princesse et no matter what, rien ne se mettrait sur notre chemin. Evidemment, c'était pour cette raison que j'avais appelé Eileen et l'avais invité à prendre un café en ma compagnie. Bien sur, je la réveillais vraisemblablement avec une bonne gueule de bois et à entendre sa voix éraillée et rauque, je ne m'étais pas trompé. Entendre tous mes prénoms à la suite me fit doucement rire. Voilà le signe que ma chère cousine avait belle et bien été bourré la veille au soir. Quelques secondes plus tard, elle ne targua pas d'éloges sur sa beauté, même avec les traits fatigués, et j'eus l'envie irrépressible de rigoler en entendant tout cela. « J'espère bien ne pas avoir à boire cinq macchiatto en t'attendant tu sais… Sinon je vais m'impatienter et râler et tu sais que cela ne m'arrive pas souvent. Allez files de préparer!!» Déclarai-je avant de raccrocher. Je n'avais pas l'habitude de râler, de m'impatienter ou toutes ces genres de choses, mais lorsque cela arrivait, je devenais quelqu'un que l'on fuyait plus qu'autre chose. Eileen ne m'avait que très rarement vu en colère, mais son esprit devait en garder quelques souvenirs très désagréables. L'exemple le plus probant était vraisemblablement la fois où une fête chez les Rosenbach avait été organisé, et Eileen m'y avait trainé de force. Pour lui faire plaisir et pour voir son père avec qui je m'étais toujours bien entendu, j'y avais été, sans penser aux conséquences. Quelle avait été ma surprise lorsque le frère de mon oncle, en somme mon père, avait fait son entrée fracassante à la soirée, souriant, serrant des mains à tout va, jusqu'à ce qu'il tombe sur moi, et me reconnaisse parce que je possédais les mêmes yeux que ma mère. La réaction avait été sans appel. On pouvait le dire, j'avais ruiner cette fête. J'étais entré dans une colère noire, hurlant contre lui à en faire trembler les murs, lui reprochant tout ce qu'il n'avait pas été en mesure de m'offrir. Eileen ne m'avait jamais vu dans cet état, et il avait fallu qu'elle m'arrache de cette fête et qu'elle me tienne les bras pour que je n'en vienne pas à le frapper. Son père était venu me rejoindre quelques minutes plus tard sur le toit et s'était excusé, il n'avait pas été prévenu que son frère passerait à la soirée, et savait à quel point cela avait du être difficile pour moi. Honnêtement, mon oncle était bien plus compréhensif que mon propre père et je trouvais cela tout simplement aberrant. Toujours est-il que lorsque j'en venais à être en colère, je devenais incontrôlable et personne ne pouvait m'arrêter. Aussi, j'avais appris à gérer cette colère et en parler à Eileen ne l'aiderait qu'à se bouger un peu plus les fesses à venir. Je pris donc mon temps pour me rendre au starbucks, tout comme je pris mon temps pour commander deux caramel macchiatto, en attendant ma cousine. Mon livre entre les mains, j'en profitais pour faire une lecture approfondie, annotant quelques petites choses importantes à mes yeux. Eileen finit par arriver et comme d'habitude, tous les regards, hommes ou femmes, se tournèrent vers elle, éblouis par sa beauté. « Si je ne t'avais pas raccroché au nez, tu aurais mis encore plus de temps pour te préparer. Et très chère cousine, je te connais mieux que personne, donc je sais quelle boisson tu aimes boire. Maintenant je peux toujours aller te la changer si c'est ce que princesse Rosenbach désire! » Lâchai-je un brin sarcastique à l'attention de ma cousine. Se taquiner était quelque chose de coutumier entre nous et si l'on devait en venir à s'engueuler dès lors qu'un ton ironique était employé entre nous, j'étais à peu près sur que notre relation ne serait pas bien allée loin. « Soyons honnête, nous ne serions pas cousins, nous ferions le plus beau couple qui soit! La princesse de Vegas, le prince ruiné de Seattle… Like a fairytale!» Rigolai-je. Honnêtement, si Eileen n'avait pas été ma cousine, je doute que nous puissions continuer à être proches. Le fait que nous arrivions à nous entendre si bien, en dépit de nos différences résidait principalement dans notre lien familial. « Oh si seulement j'avais réellement besoin de ça pour attirer les filles… Allez Eileen, tu le sais bien, le pouvoir de seduction des Rosenbach est imbattable et guess what, j'en ai hérité aussi ! » Ricanai-je à haute voix. Que je le veuille ou non, que je le cherche ou non, j'avais un pouvoir de séduction implacable, et me transformer en artiste maudit me rendait encore plus irrésistible. Allez comprendre pourquoi les femmes aimaient ce genre de gars, mais les bad boys, un brin torturé dans l'âme semblaient attirer les femmes comme un aimant, et apparemment, j'avais totalement le look de l'emploi. J'étais pourtant loin d'être torturé, toujours gentil, souriant, agréable, mais il fallait croire que les femmes voyaient autre chose que cela en moi. « Bon et si tu me racontais d'où venait ce tatouage sur ton épaule? Je sais que tu en as beaucoup mais celui là il est nouveau, j'en suis certain! » Je connaissais ma cousine sur le bout des doigts, et si elle se faisait tatouer quelque chose de nouveau, j'étais à peu près sur de le remarquer. Aussi, je me demandais ce que celui-ci signifiait et en quel honneur il avait été fait. Et d'un coup je percutais. Eileen ne se faisait tatouer qu'à Las Vegas, et la dernière fois qu'elle s'y était rendue, elle était partie en compagnie de Jayan. Alors à n'en pas douter, c dernier devait à voir quelque chose avec ce nouveau tatouage. « Jayan serait-il impliqué dans ce nouveau tatouage Princesse? » Je n'aimais pas Jayan. C'était un fait. Ni lui ni moi ne nous aimions et la faute en revenait à nos cousines respectives. Il était aussi proche de Talia que je ne pouvais l'être d'Eileen, ce qui impliquait qu'il savait que j'étais parti de Londres sans un mot pour l'epsilon. De même, il savait que je ne supporterais pas le moindre mal fait à ma cousine, et je le tuerai s'il en venait à la blesser. Les choses étaient plutôt claires entre nous, heureusement d'ailleurs, ce qui faisait qu'il nous était impossible de rester dans une même pièce sans se regarder en chien de faïence. Un jour peut-être nous serions capable de nous entendre, je serai prêt à reconnaître les efforts qu'il pouvait bien faire pour ma cousine, pour ma princesse, de reconnaître que grâce à lui, elle avait arrêté la drogue. Un jour, je serai capable de reconnaître que Jayan est peut-être la meilleure chose qui soit arrivée à ma cousine. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, j'étais bien trop occupé à le haïr, de sorte qu'il continue à traiter ma cousine comme la princesse qu'elle était, comme une reine même, à l'emmener aux quatre coins du monde s'il le fallait, mais pas trop loin de moi non plus. Vivre sans ma Eileen serait pour moi comme vivre sans sa ventoline pour un asthmatique.


SI QUELQUE CHOSE QU'ON
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C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Empty
MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyDim 9 Juin - 1:12


C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjtdewB8Hb1qz4rgp C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_mlzi75sQbm1rqvoi6o1_500 C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjvylvilO11rbmfg7

« Un cousin, c'est à mi-chemin entre un ami et un frère. »

Wren était le cousin le plus parfait de la création, toutes les filles rêvaient d’avoir un homme comme lui à leurs cotés. Il était l’ami idéal, celui qui nous écoute nous plaindre durant des heures, qui nous sert des tasses brulantes de caramel pour nous décrocher un sourire aussi infime soit il. Wren, était le frère que je n’avais eu, celui avec qui le courant passait tout naturellement, il n’était pas question de compétition, de fric, nous étions honnêtes l’un envers l’autre, les coups-bas n’avaient pas leurs places. Les choses seraient tellement plus simples si Jorden lui ressemblait un peu plus, s’il faisait l’effort de voir au delà des apparences. Wren ne m’avait jamais jugé sur mon comportement, mes frasques, ou mes attitudes déplacées, il connaissait tout de la vraie Eileen, il avait fait de moi sa princesse. A vrai dire le seul reproche que je pouvais faire à mon cousin préféré était son célibat qui n’en finissait plus. Il avait tout du petit ami parfait, il plairait aux parents de sa future copine, il couvrirait cette dernière d’amour et de tendresse, parce qu’il était comme ça mon Wren : sensible et profondément gentil. Je m’étais lancée le défi stupide de lui trouver une copine, de le caser avec une personne qui m’arrivait au moins à la cheville. Hors de question qu’un Rosenbach file le parfait amour avec une fille de seconde catégorie, j’avais des critères très pointus et celles qui ne correspondaient pas n’avaient aucunes chances de voler le coeur de mon cousin, je m’y opposerais. Je pouvais sortir les griffes, devenir la pire des bitchs de la planète si l’une de ces garces osait lui faire le moindre mal, il avait besoin de quelque chose de sérieux, de réel, d’une fille sensible et gentille. Jamais je n’enverrais une fille comme la Martin vers lui, elle n’en ferait qu’une bouchée avant de l’abandonner sur le bord du trottoir, Wren n’était pas assez friqué pour son joli minois et son nom de famille n’y changeait rien. A vrai dire, la seule personne convenable que j’avais en tête depuis un bon moment déjà c’était Lily-Rose, elle était capable d’entreprendre quelque chose de sérieux avec un homme, elle était encore capable d’aimer, et surtout elle avait mon approbation ce qui était la chose la plus importante. Il m’était impensable d’imaginer Wren embrasser une fille que je n’appréciais pas et dieu seul savait à quel point elles étaient nombreuses. Combien d’ennemis m’étais-je faite en dévorant les yeux du beau Jayan ? Depuis que j’avais toute l’attention du président les trois quart des petites pimbêches de Berkeley me jalousaient. Du haut de mes Louboutins je riais aux éclats face à tous leurs efforts vains pour tenter de nous séparer, c’était d’un ridicule affligeant. Second point positif donc, Lily était la meilleure amie de Jayan ce qui signifiait en langage de filles : sortie à quatre sans la moindre prise de tête, aucune jalousie à l’horizon (je n’allais pas tomber amoureuse de mon cousin, et Lily ne finirait pas l’histoire avec mon Jayan). Tout me semblait si parfait, que je comptais mettre prochainement mon plan à exécution, qu’importe que Lily soit en couple, Wren les surpassait tous. Quoi qu’il en soit, je gardais mes plans diaboliques pour moi, il était hors de question de précipiter les choses entre eux, le charme devait opérer doucement. Je m’étirais comme un chat dans mon lit de reine des garces, s’il y avait bien une mélodie pire que la radio pour se réveiller c’était bien le ton moqueur de Wren qui venait me percer les tympans. Il aurait pu me faire enrager pour un tel coup de fil, mais il savait que si certains avaient l’immunité diplomatique, il avait l’immunité familiale, si bien qu’il pouvait se permettre bien plus de choses à mon égard que ses semblables. Je l’imaginais très bien assis à une table du Starbucks, littéralement au paradis des caramel macchiato. Il allait guetter la porte d’un air détaché en espérant me voir, tout en sachant pertinemment que la ponctualité ne faisait pas partie de mes nombreuses attributions. « Moi aussi je t’aime mon Wren », finis-je par lâcher alors que le beau brun avait déjà raccrocher en m’ordonnant de me préparer. Il fit une brève remarque sur la colère qui me remémora de délicats souvenirs. Wren était un homme incroyablement calme, sauf ce soir là lors de cette fête débile. Je ne l’avais jamais vu dans un tel état, pourquoi mon oncle était il venu ? J’appréciais beaucoup le père de Wren, même si j’étais forcé de reconnaitre que son comportement laissait très souvent à désirer. Il avait tout du quadragénaire détestable avec sa grosse bagnole et sa montre en diamant, il passait son temps à voyager d’un continent à l’autre, à se taper des gamines qui auraient pu être sa fille. Il n’avait rien de l’homme d’affaires qu’était Grégory, mon oncle ne jurait que par l’amusement, les excès, un vilain défaut dont j’avais hérité contre ma volonté. Il n’avait jamais assumé la naissance de Wren, c’était à peine si il le reconnaissait comme étant son fils légitime. Il l’avait abandonné très tôt et je lui en voulais pour ça, mais ce n’était pas mes affaires. Wren haïssait son père et ce n’était pas prêt de changer, à quoi y’aurait il fallu s’attendre lors de cette altercation ? qu’ils se sautent dans les bras, qu’ils discutent de choses entre père et fils ? jamais. J’avais tout tenté pour qu’il reprenne son calme, sur le haut d’un des toit de Vegas je l’avais pris dans mes bras en vain, sa colère ne se dissipait pas, la rage qu’il avait à l’égard de cet homme était ancrée en lui depuis bien trop longtemps. Je doutais que les choses s’arrangent un jour, mais je lui avais promis ce soir là, de ne jamais le laisser tomber, Wren pouvait compter sur moi et il le savait. J’arrivais au Starbucks avec mon retard habituel, j’attirais les regards comme coutume. Je ne mis pas trois secondes à repérer Wren de mes yeux azur. Il ne redressa pas le visage vers moi par pure provocation, toute sa concentration allait à son précieux bouquin et non à sa délicieuse cousine c’était pitoyable. Ce type avait oublié le sens des priorités, et de la politesse. Me raccrocher au nez, à moi ? sérieusement ? Wren n’avait rien trouvé de mieux pour ne pas essuyer un refus de ma part. Même malade ou avec de la fièvre je n’aurais pu décliner l’une de ses invitations, ce coup de téléphone, ce café n’étaient que des prétextes. Il avait sans doute eu écho de ma soirée de la vieille et souhaitait voir ma dévotion envers lui, je cite :  « est-ce que ma cousine viendrait boire un café en ma compagnie même avec la gueule de bois ? », il abusait de ma gentillesse, il allait le payer. « Est ce que Wren accepterait de diner avec l’une de mes amie si je disparaissais au dernier moment ? ». Calculatrice, je ne le quittait pas des yeux tout en posant délicatement mes mains sur mon précieux café. « Tu profites de ma gentillesse envers toi Wren, un comportement de looser. » sifflais-je en trempant les lèvres dans mon café, je ne me lassais pas de lui envoyer des piques de la sorte, je savais qu’il ne le prenait pas mal, au contraire cela nous amusait, la base même de notre relation. Le prince ruiné de Seattle et la princesse de Vegas, un duo mythique. Néanmoins je doutais sérieusement de ses dernières paroles, si nous n’avions pas été cousins on ne se serait pas apprécié. Nos différences faisaient notre force grâce à notre lien familial mais trop de choses nous opposaient, le fric, notre façon de voir le monde, je ne vivais pas sur la même planète que lui. « Si tu as vraiment tout d’un prince, et un pouvoir de séduction sans limite prouve le moi. J’ai un diner important la semaine prochaine, et j’exige le top du top du Rosenbach à mon bras. Vu que tu m’interdis de t’offrir une Porsche, laisse moi t’offrir un repas dans l’un des meilleurs restaurants en ville. » ricanais-je à mon tour, mon plan machiavélique commençait à prendre forme pour sa plus grande surprise. Je l’imaginais déjà avec Lily à commenter ma machination, à me critiquer comme ils avaient coutume de le faire. Elle n’allait pas résister bien longtemps à mon cher cousin, la classe des Rosenbach et l’argent en moins, l’élégance des plus grands, un corps et un visage d’ange, la perfection à l’état brut. Alors qu’il reposait son bouquin pour enfin se concentrer sur la merveilleuse personne face à lui, il décidait d’entamer une discussion délicate, un sujet sensible à mes yeux : Jayan. Il ne l’aimait pas et j’ignorais pourquoi, je ne pouvais rêver mieux que le Peerson-Barckley à mes cotés. Le tatouage qui trônait sur mon épaule ne lui avait pas échappé, comme tout le monde il voulait en savoir plus et enfin avoir la réponse officielle à la question qui faisait jaser tout le campus : Vous êtes en couple ? « Tu as l’oeil, nouveau tatouage tout frais made in Vegas, mais celui-ci est un peu particulier ... » je laissais ma phrase en suspens lorsque le mélodique prénom de l’homme qui faisait chavirer mon coeur résonna dans la pièce. Un sourire incontrôlable prit place sur mon visage, Jayan me rendait heureuse, il contribuait à mon bonheur, il avait fait fuir mes démons et les aspects les plus sombres de ma personnalité. « Nous le partageons en commun. » finis-je par conclure en buvant une énième gorgée de ce délicieux café. Si Jayan venait à me refaire du mal ou à jouer avec mes sentiments, il s’attirerait les foudres de Wren, de June, de Drew. Portant cette hypothèse me semblait inconcevable, tout était rose, une bulle dorée, un rêve réalité, il me faisait plus planer que la cocaïne et le champagne réunis. Nous formions un tout relié par un seul petit mot, par sept lettres : DESTINY. « Je sais que tu ne l’aimes pas, mais il avait une place très importante pour moi, il est celui que j’attendais ... tu sais, comme une évidence. » dis-je le plus sincèrement du monde, je savais que Wren comprendrait ça, qu’il saisirait aussi que j’étais amoureuse de Jayan et que rien ne pourrait me faire reculer. Un sourire en coin, les yeux pétillants, une question me brulait les lèvres. «  Et toi dis moi, qui est la fille qui te fais du charme en ce moment ? Une princesse en vue ? » La voie était elle libre pour faire entrer Lily-Rose dans la course ? J’étais prête à parier que oui, Wren n’allait pas jouer les cachotier avec moi après toutes mes confidences. J’avais envie de le voir heureux, tout autant que je l’étais en ce moment, il le méritait plus que n’importe qui : le bonheur enfin.
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Edison L. Allen
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C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Empty
MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyJeu 27 Juin - 3:23



    D'une certaine manière, Eileen était la sœur que je n'avais pas, et que je n'aurais probablement jamais. C'était d'ailleurs un sacré avantage pour moi d'avoir cette relation, puisque cela m'évitait d'avoir les conflits que les gens ont habituellement avec leur frère et sœur, tout en ayant en même temps, le côté fusionnel que seuls un frère et une sœur serait capable d'avoir. En somme, Eileen et moi avions la relation parfaite, la plus rêvée que nous puissions avoir. Je n'avais pas à m'en plaindre puisqu'après tout, même malgré nos différentes disputes, tout au long de notre vie, nous en en sortions toujours plus fort, plus soudés, et rien ne serait capable de nous séparer. Et puis bien sur, il y avait cet avantage incroyable que j'avais, de connaître la Rosenbitch sur le bout des doigts. Peu de gens pouvaient se targuer de cela, tant elle était difficile à cerner, encore plus à approcher. Ses vrais amis? Je n'en voyais guère des masses hormis Andrew, June et Lily. Autant dire que tous les autres parasites qui pouvaient s'approcher d'elle, n'aspiraient qu'à une chose, lui pomper son fric jusqu'à la moelle. Malheureusement, n'est pas Rosenbitch qui veut, et ma cousine est particulièrement intelligente, dotée d'un radar détectant la plupart des entourloupes à des kilomètres à la ronde, ce qui était plutôt un cadeau pour elle. Aussi, la connaître jusqu'au bout de ses extensions s'avérait être une bénédiction. Je pouvais déjouer ses plans les plus foireux en un rien de temps, deviner ce qui pouvait bien se tramer derrière un regard, savoir ce qu'elle faisait à telle heure de la journée, aussi, rien d'étonnant à ce que je la réveille à seize de l'après midi, avec une gueule de bois phénoménale. Nous étions un lendemain de fête, et il n'y avait donc rien d'étonnant à ce qu'elle soit tout juste debout. Et bien sur, pour ne rien arranger aux choses, je lui raccrochais au nez avant de l'entendre râler de l'avoir réveiller. Du grand Eileen bien entendu, et lorsqu'elle arriva dans le starbucks, faisant claquer ses hauts talons sur le carrelage froid du café, elle fit tourner toutes les têtes. Dommage cependant à chacun des hommes qui espéraient pouvoir la ramener dans leur lit. D'une part, Eileen était en couple avec ce cher Jayan, un Barckley, jeune homme avec qui elle semblait enfin heureuse, et ne risquait pas de tout gâcher avec un quelconque garçon trouvé dans un café. D'autre part, la princesse de Vegas était là pour me retrouver, et il était hors de question que n'importe qui m'ôte ce plaisir qu'était un rendez vous avec ma cousine. Et puis, autant être clair avec n'importe lesquels de ces goujats qui louchaient d'un peu trop près sur les courbes envieuses de ma cousine, aucun d'entre eux ne lui arriverait jamais à la cheville, aucun d'entre eux ne serait jamais capable de la satisfaire à sa juste valeur. Ils pouvaient tous oublier leur envie perverse et cacher leur regard lubrique, parce que jamais, ô grand jamais ils n'arriveraient à leur fins. « Profiter de ta gentillesse? Pour ça, encore faut-il que tu sois gentille princesse!» La taquinai-je à mon tour. Elle voulait me piquer, je pouvais le faire aussi. J'étais certes le gentil Wren, le charmant, le sauveur que beaucoup de filles avaient expérimentés, mais je restais néanmoins quelqu'un avec de la répartie, prêt à répondre dès que le besoin se ferait sentir. Et évidemment, le gentil Wren que j'étais allait devoir faire ses preuves au côté de la princesse de Vegas, puisqu'apparemment, la présence d'un Rosenbach auprès d'elle était de rigueur d'ici quelques jours. Pour quelle raison? Je n'en savais trop rien, la seule chose que je savais était qu'Eileen avait besoin de moi auprès d'elle et il allait de soit que je dirais oui bien entendu. « Et comme toujours, ce que princesse veut, princesse aura n'est-ce pas? Alors tu auras toute l'élégance du prince de Seattle à tes côtés ma princesse. » Balancai-je un brin insolent à ma délicieuse cousine, avant de déposer brièvement un baiser sur sa joue. Jouer avec elle était certainement l'un de mes passes temps favoris. La titiller, l'embêter, la taquiner, tout y passait avec elle, mais après tout c'était une habitude chez nous, prise depuis notre enfance, et il était impossible pour l'un ou l'autre d'être vexé par les propos que nous pouvions tenir. Et puis, empruntant un ton un peu plus sérieux, j'abordais un sujet qui me brulait les lèvres depuis quelques minutes, depuis que j'avais aperçu ce nouveau tatouage sur l'épaule de ma cousine. Chacun de ses tatouages avaient une histoire particulière, et je connaissais pour la plupart l'essentiel d'entre elles. A chaque fois qu'elle réalisait l'un d'entre eux, Eileen venait vers moi, et se vantait du plaisir qu'elle éprouvait en regardant sa nouvelle œuvre d'art. Je ne comptais d'ailleurs plus le nombre de fois où elle avait essayé de me convaincre de me faire un tatouage, ce que j'avais toujours refusé. Me tatouer n'était définitivement pas quelque chose qui me tentait, ne sachant premièrement pas quoi me faire tatouer. La seule chose à laquelle j'avais pensé était les initiales d'Eileen et les miennes, un E et un W de manière gracieuse, afin de rendre hommage à ma cousine. Après tout, elle était la personne qui compte le plus à mes yeux, celle pour qui j'offrirais ma vie en échange de la sienne. Mais n'étant pas fana de tatouage, rien pour le moment ne me forçait à en réaliser. Aussi, j'écoutais patiemment ma cousine parler de ce nouveau tatouage, et évidemment, je me doutais qu'il  était en lien avec Jayan, puisque ces derniers temps, tout avait un rapport avec Jayan. Je ne relevais pas sa petite remarque, ce petit tatouage qui leur était commun. Rien de bien étonnant. Je préférais me taire et la laissais continuer dans son raisonnement, et son explication au sujet de Jayan. Je savais à quel point il était important pour elle, j'en avais pleinement conscience mais le soucis étant, que je n'appréciais pas du tout ce garçon. Je ne supportais pas Jayan c'était un fait. Et le fait qu'il soit le cousin de Talia n'arrangeait rien aux choses. A croire que les Barckley et les Rosenbach étaient destinés à voir leur vie se croiser, s'entremêler. Finalement, c'était peut-être ça. Nos destins étaient de rester proches l'un de l'autre, que peut importe le pays, le continent dans lequel nous nous trouvions, nos vies seraient amenées à être liées. Je n'appréciais pas réellement cela d'une part parce que mes sentiments envers Talia étaient si fort qu'ils m'avaient coûtés ma vie londonienne, mais aussi parce que savoir Jayan dans la vie d'Eileen m'effrayait pour elle. Et si ce qui m'était arrivé avec Talia lui arrivait aussi? Et si croiser le chemin d'un Barckley l'amenait elle aussi à tout perdre? C'était quelque chose d'impossible. Eileen était une princesse, une princesse qui méritait de vivre dans son château sans prendre le risque de tout perdre comme Blanche neige. Pourquoi ce prince charmant là? Je n'en savais rien, mais j'espérais bien qu'il ne lui ferait aucun mal, sinon je n'aurai aucun remord à lui péter toutes ses dents. « Une évidence qui n'a pas intérêt à te blesser au risque de me voir rentrer dans une colère noire, colère que tu as déjà expérimenté une fois, et que tu n'as pas envie de revoir je suis sur. » J'étais clair avec Eileen sur ce qui se passerait si jamais Jayan en venait à avoir une parole de trop, ou un geste de trop envers elle. Il était clair qu'Eileen comprendrait exactement ce que j'avais en tête, et ce qu'il se passerait. Après tout, elle avait déjà vu par le passé ce qu'il se passait lorsque j'étais en colère, le passage avec mon père devait très certainement resté dans un coin de sa mémoire. Je n'aimais d'ailleurs pas m'en rappeler parce que dans ces cas là, une poussée de colère montait de mes tripes, et il me fallait alors un calme olympien pour réussir à oublier cette colère. Et pour une fois, ce fut Eileen qui me fit oublier soudainement cette poussée de colère, en me demandant si j'avais une future princesse envie. Je rigolais doucement à ces paroles. Hormis Talia, personne n'était dans mes pensées, et je n'avais aucune envie de penser à une autre. Et soudainement, cela me rappelait que je n'avais jamais mentionné à Eileen les liens qui m'unissaient à Talia, ni même pourquoi j'avais quitté le vieux continent sans prévenir, sans donner d'explications. Elle n'avait par ailleurs, jamais cherché à savoir pourquoi tout cela s'était passé. « Si l'on devait compter le nombre de filles qui cherchent à se nicher dans ma vie, crois moi que j'en aurai pour un moment. Mais j'aimerais te confier quelque chose … Quelque chose que j'aurai du te dire peut-être il y a des mois, des années peut-être. » Je cherchais un peu de consistance dans mon caramel macchiatto, tentant vainement de trouver quels mots j'allais employé pour expliquer mon passé à Eileen, mais la vérité étant, je ne savais absolument pas comment lui annoncer les choses. « Tu sais, il y a une raison particulière pour laquelle je n'aime pas particulièrement Jayan. A vrai dire, ce n'est pas tant lui que je n'aime pas, mais plutôt son nom, sa famille. Les Barckley. Je ne t'ai jamais expliqué pourquoi j'avais quitté Londres sans prévenir et du jour au lendemain. Mais la vérité est que si je suis parti comme ça, c'est à cause des Barckley. » Je n'osais réellement poursuivre plus loin. Est-ce que j'en avais le droit? Est-ce que je pouvais réellement lui avouer mon passé? Je n'en avais parlé à personne, ni à Sasha, ni à Elzbieta, ni même à Harper. En parler à Eileen était un risque plus gros puisqu'elle était particulièrement proche de cette famille. Mais voilà, je ne savais pas comment aborder les choses avec elle, je n'avais aucune envie qu'elle se sente pris entre deux feux. « Tu sais quoi? Oublie ce que je t'ai dit, c'était stupide! Raconte moi un peu votre voyage à Los Angeles avec tes deux amies. Je crois que vous avez pris votre pied là bas non? » Je savais que les choses n'allaient pas en rester là, que ma cousine allait vouloir aller au fond des choses. Après tout, quand elle avait quelque chose en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Mais si je pouvais la détourner de ses pensées, je le ferai avec plaisir. Et je savais que parler de son road trip en compagnie de ses grandes amies pouvait être une chance de la détourner de ses pensées. Après tout, n'étaient-elles pas les seules filles en qui Eileen accordait une confiance sans faille? Oui, bien sur que oui. Autant pour la BitchyJune je comprenais l'entente parfaite - et encore que deux bitches ensembles risquaient d'exploser - mais pour son autre amie, qui n'avait absolument rien à voir avec elle, c'était la surprise totale.



SI QUELQUE CHOSE QU'ON
AVAIT SANS LE SAVOIR DISPARAIT  EST-CE
QUE CE QUELQUE CHOSE NOUS MANQUE?
 
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MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyDim 7 Juil - 18:48


C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjtdewB8Hb1qz4rgp C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_mlzi75sQbm1rqvoi6o1_500 C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjvylvilO11rbmfg7

« Un cousin, c'est à mi-chemin entre un ami et un frère. »

Wren était une personne admirable, il était sans l’ombre d’un doute le membre de ma famille pour lequel j’avais le plus respect. Pour Wren, la vie était un défi, une bataille au quotidien, tout ne lui arrivait pas rôti dans le bec, rien ne lui était livré sur un plateau d’argent. Mon cousin voulait se construire par lui même, amasser lui même son argent sans compter sur les Rosenbach. Plus j’y réfléchissais, plus je remarquais que Jorden avait ce même point commun, à la différence près que mon demi-frangin avait énormément d’argent. Depuis quelques temps, il s’éloignait de Gregory, refusait son aide. Gravir les échelons sans l’aide de personne ça avait du mérite certes, mais je trouvais que c’était aussi une incroyable perte de temps. Je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser par moment, mon comportement de princesse exigeante était pitoyable face à Wren qui chaque jours se donnait les moyens d’atteindre ses rêves. Je claquais des doigts quand il ramait comme un forcené, j’avais hérité de ce pouvoir immense à la naissance, un pouvoir qui m’ouvrait toutes les portes et qui se résumait à un seul mot : Rosenbach. Personne ne pouvait me blâmer d’en profiter un maximum, c’était naturel, si bien que je finissais par me demander si Wren et Jorden refusaient l’aide de Gregory pour se donner bonne conscience. Si Christian n’était pas parti à la naissance de Wren tout aurait pu être bien différent, l’argent aurait pu faire de lui un fiston à son papa pourri jusqu’à la moelle mais étais-ce une raison suffisante pour tout refuser aujourd’hui. Wren méritait de vivre la grande vie, de rouler en voiture de sport le long des côtes californienne, de manger dans les meilleurs restaurants du pays, de voyager en jet privé, j’étais déterminé à lui offrir tout ce dont il rêvait qu’il le veuille ou non. La seule ombre au tableau était son père, Christian était un homme détestable et Wren faisait tout pour ne jamais lui ressembler. L’argent le rapprochait de son père, peut être même qu’il s’en brulerait les doigts, devenir riche était un risque qu’il ne souhaitait pas prendre pour le moment, pourtant j’étais convaincue qu’un jour la tentation serait trop grande. Wren était ambitieux, il aspirait à devenir quelqu’un, à faire de grandes choses et j’espérais que quand le moment viendrait il se tournerait vers moi pour l’aider à avancer dans ce monde qui était le sien par défaut mais qu’il avait renié depuis toujours. Le prince ruiné finirait par hérité qu’il le veuille ou non, une fortune colossale l’attendait au bout de l’histoire, pourquoi donc s’entêtait il à jouer au pauvre ? Il pouvait découvrir ce monde petit à petit ou plonger à l’intérieur la tête la première, j’optai pour la méthode forte, sur fond de romantisme et de rendez-vous organisé. Lily-Rose serait resplendissante avec un homme comme mon cousin à son bras, d’ailleurs je me plaisais à les imaginer ensemble, deux perfections. Wren et elle venaient du même monde, étaient brillants, et ambitieux, il était impossible qu’ils ne s’entendent pas, qu’ils ne se plaisent pas. Chacun d’eux avaient des atouts non négligeables, une chevelure dorée pour Lily, un air d’artiste maudit pour Wren. Je voulais écrire un conte de fée digne d’un Disney et ils étaient mes cibles, mes héros, Prince Wren et Princesse Lily-Rose. La soirée que je leur mijotait promettait d’être mémorable, j’avais mis les petits plats dans les grands. Restaurant cinq étoiles sur les hauteurs de Frisco, diner aux chandelles rien que pour eux deux, si ça ce n’était pas une preuve d’amour et de gentillesse. « Je suis gentille, pas avec tout le monde certes, néanmoins tu es mon cousin préféré et à ce titre tu as interdiction de te plaindre. » répliquais-je, dans ma famille détestable Wren sortait véritablement du lot, je l’appréciais plus que tout et il avait de quoi en être fier. Je lui ouvrais mon plus beau sourire, celui auquel personne n’avait jamais osé dire non, mon plan était bien ficelé dans mon esprit si bien que je savais exactement quoi dire ou faire pour que le piège se referme sur Wren. Ce diner il l’acceptait uniquement pour mes beaux yeux, les grands restaurants ce n’était pas tellement son délire, une pizza aurait eu le même impact sur sa personne; seulement il avait bien compris que j’étais une princesse, sa princesse et qu’il n’avait pas droit de me refuser cela, il me ferait l’honneur de sa présence point. « J’ai le droit de te faire livrer un costume et de te prêter une voiture dis moi ? Hors de question que tu viennes avec ta charrette et ton costume du dimanche. » soufflais-je, Wren était naturellement beau, mais pour cette soirée spéciale mon cousin devait être digne de son prestigieux nom de famille, il devait respirer la classe et la grandeur. Ses lèvres vinrent frôler ma joue avec tendresse, le comportement de mon prince ruiné était exemplaire, malgré ses petites remarques piquantes il me protégeait et m’aimait bien plus que la plupart des gens. J’attrapais délicatement sa main, entrelaçant mes doigts dans les siens, quand soudain, horreur. Wren portait une montre en état de décomposition avancée, une montre qui n’irait ni avec le costume Dior que j’avais déjà acheté pour lui, ni avec la voiture de sport que j’avais emprunté à Jorden sans lui demander son avis. « Wreeeeeeen », dis-je d’une voix chantante et un brin manipulatrice, il savait que j’avais une idée en tête. « Ta princesse de Vegas a une envie de shopping, sois gentil et termine ton caramel. » Je savais qu’il allait m’interdire de lui faire un cadeau hors de prix, mais c’était un risque à prendre, j’allais le rouler dans la farine, il allait râler quelques minutes et nous serions de nouveau les cousins les plus adorables de Californie. Le sujet de notre conversation dévia alors sur Jayan, mon évidence, celui qui faisait battre mon coeur de plus en plus fort chaque jour. Le tatouage qui trônait sur mon épaule n’avait pas échappé à l’oeil attentif de Wren qui était déterminé à y trouver sa symbolique, son sens. Tous mes tatouages avaient leur importance, tous correspondaient à une chose ou une partie de ma vie qui me tenait à coeur, tous avaient le point commun d’avoir été fait à Vegas. J’avais longtemps tenté de convaincre Wren de sauter le pas, mais la vue de l’aiguille ne semblait pas lui plaire du tout, il avait peur de regretter sans doute ce qui était compréhensible. Pourtant, il serait cent fois plus canon avec mon prénom tatoué sur l’avant-bras, question de classe ultime, qu’il le sache. J’aurais pu lui parler du destin, de mon début de relation avec le surnommé mister President, lui parler de Vegas et du spring break, de mes démons qui me faisaient faire n’importe quoi et du fil sur lequel je tenais en équilibre mais je ne m’en sentais pas capable. Aujourd’hui, j’allais bien, j’allais mieux et j’étais amoureuse de cet homme qui avait tout chamboulé à l’intérieur de moi. « C’est admirable ton coté protecteur, vraiment; mais Jayan ne me fera aucun mal, jamais. Et dans le cas contraire je peux me défendre, je suis une grande fille. » finis-je par dire peu convaincue. Wren, Andrew et même June seraient là pour me défendre et me soutenir si Jayan venait à faire un seul faux pas. J’étais mignonne à me bercer d’illusions, à jouer aux dures mais si Jayan venait un jour à me briser, briser encore une fois le coeur je n’en m’en remettrais pas, ou très difficilement. J’avais déjà expérimenté ça avant le Spring-Break, la sensation de l’avoir perdu m’avait été insupportable, parfois je revoyais la scène, nos cris qui s’entremêlaient, ma main qui venait s’abattre sur son visage parfait, la cocaïne pour unique témoin de notre déchirement. Il avait promis depuis, il m’avait regardé dans les yeux et il avait juré qu’il ne me laisserait plus jamais tomber, il était devenu la pièce maitresse, celle qui permettait que tout reste en place, tout, mes sentiments, mon coeur, mon équilibre, sans Jayan je m’écroulerais, je replongerais. Combien de fois Wren m’avait il vu la tête à l’envers, le nez rempli de coke, l’alcool emplissant mes veines ? Combien de fois il m’avait ramené dans ma suite de princesse parce que je n’étais plus capable de mettre un stilettos devant l’autre ? Combien de fois l’autodestruction que je m’infligeait avait été au centre de nos disputes ? Alors qu’importe qu’il l’aime ou non, il était forcé de reconnaitre que Jayan m’apportait ce qu’aucun autre n’avait réussi à m’apporter avant lui : la paix intérieure, un lien qui me maintenait en vie, qui me permettait enfin d’aller de l’avant. Posant mes coudes sur la table, je ne quittais pas mon adorable cousin des yeux, si une princesse été entré incognito dans sa vie il était légitime que je sois la première au courant, pourtant le ton de sa voix sonnait plus « délicates révélations », que « amourette récente », je fronçais les sourcils. Le doux prénom de mon Jayan revenait sur le tapis tandis que Wren enfonçait un peu plus le clou sur le fait qu’il ne le portait pas dans son coeur, je soupirais bruyamment extériorisant tout mon coté garce. Il rectifia le tir, ce n’était plus seulement Jayan mais tout les Barckley. « Tu détestes aussi tous les Rosenbach, pourtant j’échappe à la règle. » Soufflais-je, dans la famille Rosenbach, il détestait tout le monde à plus ou moins grande importance, Christian et Jorden se partageaient la tête d’affiche néanmoins. Wren revenait sur son passé en Angleterre, j’écoutais sans broncher par respect pour lui sinon j’aurais déjà fuit avec mon caramel à la main, je serais remonté dans mon bolide rouge et je ne lui aurais plus adressé un mot durant les trois prochains mois. Je m’impatientais, faisant claquer mes ongles sur la table tandis que monsieur le prince ruiné se dégonflait comme un ballon. Il tenta même de changer de sujet, de me parler de mes copines et de notre escapade à Los Angeles, je riais aux éclats, nerveusement. Je me levais de mon siège, déposant au préalable un gros billet sur la table. Mes talons claquèrent vers Wren, sans délicatesse je le tirais par le bras, mon sourire ne quittait pas mon doux visage, il ne s’en tirerait pas avec une pirouette, pas avec moi. « Monsieur le chevalier dégonflé est prié de quitter son trône starbuckien, de lever son royal fessier et de me suivre sur-le-champs ! » ton odieux dont il n’était pas habitué, mais ce n’était pas négociable il avait plutôt intérêt à s’exécuter. Je l’attirais vers la sortie, il n’avait pas le droit de me lancer sur les Barckley et de ne pas finir son monologue, tout ce qui concernait de près ou de loin Jayan me concernait également, nous étions un tout, le couple présidentiel. J’attrapais son maudit bouquin et nous quittions le starbuck, sur le chemin qui menait à ma voiture je repensais à Los Angeles, et au chat. Le pauvre chaton que nous avions trouvé sur le bord d’une route et dont on se partageait la garde. Adriel étant à la tête d’une ligue anti-chat Lily ne pouvait pas le prendre avec elle, June avait tenté l’expérience jusqu’à ce que le fauve tente de crever les yeux de sa princesse future reine des Bitch : Savannah. Résultat des courses je me retrouvais avec la boule de poil, sauf que j’avais des plans pour le week-end. « On a adopté un chat, d’ailleurs je te nomme parrain officiel, tu en as la garde ce week-end. » j’adorais mettre Wren sur le fait accompli, j’ouvrais ma voiture m’installant coté passager, Wren allait conduire pour une fois. Claquant ma porte avec nonchalance, j’enfonçais mes yeux dans les siens, les clés en main. « La suite de l’histoire sur les Barckley ou je te retiens en otage dans ma Porsche. » finis-je par dire en appuyant sur le bouton de la fermeture centralisée des portes, sourire machiavélique en travers du visage il allait devoir me parler, inutile de reculer ou de prendre la fuite, je n’en découdrait pas.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyMar 9 Juil - 18:59

Bon Anniversaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire ma Gertrude :plop: :plop: :mimi: :mimi: Wreleen aujourd'hui pour le célébrer :mimi: :plop:

    Interdiction de me plaindre, elle est belle celle là. Eileen en mode autoritaire et dictatoriale, voilà à qui j'ai à faire face aujourd'hui. Mais qu'importe, c'est ma cousine, et quoi qu'il en coûte, je serai toujours aussi souriant de la voir ainsi, même si elle me fait mordre la poussière. C'est les joies de la famille comme on dit, ou du moins comme on aime l'entendre, et on doit l'accepter quoi qu'il se passe. Alors quand je l'entends dire que je ne dois pas me plaindre parce que je suis son cousin préféré et qu'à ce titre, je n'ai aucunement le droit de me plaindre, je rigole. Un bon rire franc et sincère, un qui me caractérise tant. Je pourrai lui dire que ma liberté de parole est bien plus grand qu'elle ne le pense, inspirée des philosophes des lumières, de tous ces grands auteurs européens qui ont influencés mes lectures tout au long de mon cursus, mais ce ne serait qu'une perte de temps, puisqu'Eileen me rigolerait au nez. Je ne peux pas lui en vouloir, ce n'est pas quelque chose qui l'intéresse voilà tout. Alors j'acquiesce d'un signe de tête, inclinant celle-ci tout en dégainant l'un de mes sourires les plus charmeurs. Je sais que cela va la faire sourire à son tour, qu'elle va me dire qu'avec une tête pareille, je ne devrais pas être célibataire, et elle a vraisemblablement raison. Mais les choses font, la vie fait que, parfois, dans certains cas, on n'obtient pas ce que l'on espère, et on attends, désespérément que les choses se décoincent et prennent un chemin un peu plus simple, un peu plus évident. Je continue d'écouter ma cousine, qui en bonne epsilon qui se doit, en bonne héritière Rosenbach qui se tient, m'annonce qu'elle me fera livrer un costume et me prêtera une voiture. Ou plutôt, elle me le demande, me le propose. Mais comme tout avec Eileen, cette demande sonne plutôt comme un ordre, et je le sais, je n'aurai pas le dernier mot là-dessus. Et puis après tout, si ça peut aider ma cousine dans son diner, je n'ai rien à perdre. Ce n'est qu'un costume que je n'aurai qu'à porter une fois dans ma vie, et le plaisir de conduire une belle voiture n'est jamais contraignant bien au contraire. Cela ne m'engage en rien vis-à-vis de l'argent des Rosenbach, puisqu'après tout, Eileen le sait, je n'en veux pas. Pas un centime rien. Je pourrais pourtant prétendre aisément à cette fortune mais pourquoi le faire? Parce que mon géniteur possède une immense fortune? Non merci mais je préfère m'en sortir par mes propres moyens. Il le sait et d'ailleurs, il n'a jamais cherché à me retrouver. Après tout, pourquoi l'aurait-il fait? Pourquoi aurait-il cherché à me récupérer sachant que ce serait une peine perdue? Toujours est-il que face  à la proposition autoritaire de ma cousine, je souris. « Evidemment que tu en as le droit, puisque de toute façon je n'ai guère le choix n'est-ce pas? Et alors pour satisfaire ma curiosité, quelle voiture vas-tu m'octroyer? » Je refuse peut-être l'argent de ma famille, mais avoir le privilège de conduire une voiture de ma cousine est toujours plaisant. D'autant que je le sais, Eileen possède une collection de voitures plus exceptionnelles les unes que les autres, et il va de soit qu'en conduire une est un honneur. Je porte mon gobelet magique à mes lèvres, me délectant ainsi de cette boisson qui me réchauffe tant l'esprit, et je manque de m'étouffer en entendant le ton employé par ma cousine. Je n'aime pas cette manière qu'elle a de prononcer mon prénom, cela n'annonce rien de bon, oh que non. Je le sais, elle prépare quelque chose mais quoi… Et voilà le fin mot de l'histoire. Du shopping. Du shopping, serait-elle sérieuse? « Princess', tu as bien vu ce visage là? Regarde le bien car il ne t'accompagnera pas faire du shopping, hors de question. » Je fais défiler ma main de haut en bas de mon visage afin de ponctuer mes paroles, qui je le sais, ne seront pas au goût de ma cousine. Comment ça Princess' Rosenbach ne va pas avoir ce qu'elle veut aujourd'hui? Comment est-ce possible? J'en ricane de voir son visage se déformer par l'incompréhension et l'agacement. Elle le sait que je peux faire beaucoup de choses pour elle, que je suis prêt à accepter des milles et des cents, mais qu'elle ne doit pas pousser le bouchon trop loin, comme Maurice. Et là dans ce cas présent, c'est exactement ce qu'elle fait. Du shopping. Elle m'a pris pour June ou qui sais-je… Le ton de la conversation monte alors d'un cran lorsque nous en venons à parler de Jayan, son… à vrai dire je ne pourrais même pas mettre un mot sur leur relation. A moitié en couple, à moitié libertins, je ne sais pas ce qu'ils sont réellement, et je me demande même si eux-mêmes le savent. Pourtant, Eileen me l'assure, Jayan lui fait du bien et ne va pas lui faire du mal, c'est impossible. Même si je lui fais confiance pour se défendre si le cas se présente, je n'en reste pas moins inquiet. Jayan est un Barckley, et cette famille je la connais bien. Plus que bien même, puisque c'est elle qui m'a fait quitter Londres il y a quelques années. Alors peut-être que ma rancune envers cette famille influe sur mon jugement envers Jayan, c'est même fort probable. Mais Jayan ou un autre garçon lambda serait traité au même tableau à mes yeux, à savoir avec la plus grande prudence et le plus grand intérêt. Je ne laisse personne s'approcher de ma cousine impunément, sans en savoir un minimum à son sujet. Protecteur, je le sais, c'est un trait de ma personnalité, et parfois je peux être étouffant, ma cousine me l'a déjà dit. Mais après tout, elle agit de la même manière et me comprends tout à fait. Elle sait qu'elle compte plus que n'importe qui à mes yeux, qu'elle est vraisemblablement la personne qui compte le plus à mes yeux avec ma mère, et il va de soit que je la protégerai envers et contre tout. « J'espère vraiment qu'il ne te fera pas du mal, du fond du cœur je l'espère Eileen. » Je réplique ça avec le plus grand sérieux dont je suis capable, parce que je ne joue pas avec cela. Il s'agit des sentiments de ma cousine et ça a plus d'importance que tout le reste. Et finalement, c'est peut-être ça qui me décide à lui annoncer, ou du moins à lui expliquer ce que cache ma haine envers les Barckley, et ce passé que j'avais toujours tut jusqu'à présent. Et je me lance donc dans un début de monologue, où je lui dévoile que c'est à cause de la famille de son Jayan chéri que j'ai du fuir l'Angleterre. Et sans savoir pourquoi, je m'arrête net. Je me rends compte que je ne suis pas prêt, pas prêt à dévoiler l'horreur que j'avais commise, que j'avais pêché. Savoir qu'Eileen pourrait être dégoûtée par ce que j'ai fait dans le passé me bloque net, et je préfère me taire sur ce sujet et changer de conversation le plus rapidement possible. Je la lance alors sur son weekend à Los Angeles avec ses deux comparses mais bien sur, c'est peine perdue. Eileen n'est pas dupe et sait bien que je lui cache bien plus encore. Et à entendre sa phrase, j'explose de rire. Je pourrais avoir une grosse tension à savoir qu'elle ne va pas me lâcher, mais non je ne fais que rigoler. « Alors si Princess' a ordonné, le prince déchu doit s'exécuter. » Ni une ni deux, je me retrouve dans la voiture d'Eileen, dont les portes sont rapidement verrouillées. Oh, que c'est petit Eileen, très petit. Un chat. Voilà qu'elle me parle d'un chat. Mais comment Eileen a-t-elle pu adopter un chat? Et le on… Qui était le on? Certainement pas Jayan et Eileen qui n'étaient même pas capable de mettre un nom sur sa relation. Je mise plutôt sur l'option June et Lily, sachant que les trois jeunes femmes revenaient de Los Angeles. « Tu as de la chance, j'adore les chats. » Mais bien sur, la suite arrive bien vite, et elle me demande directement la suite de l'histoire. Malheureusement je ne suis pas capable de lui avouer la suite. Comment puis-je lui dire? J'ai envie de lui expliquer que ce n'est pas contre elle si je ne suis pas capable de lui dire la vérité, que c'est uniquement moi qui suis incapable d'affronter son regard une fois la vérité révélée. « Eileen, en toute honnêteté, je me rends compte que je n'aurai pas du t'en parler… Ce n'est pas parce que j'ai pas confiance en toi, tu le sais ma princess', c'est juste que je ne suis pas prêt à te le dire, à t'avouer ce qu'il s'est passé… Je ne supporterais pas ton regard… » Voilà c'était dit. Je ne sais pas comment Eileen va répondre à ma réflexion, ni même ce qu'elle va en penser, mais j'espère surtout qu'elle va accepter ma décision, qu'elle va me laisser prendre mon temps. « Je ne dis pas que je ne te dirais jamais rien, bien au contraire. Seulement à l'heure d'aujourd'hui, je me rends compte que je suis loin d'être prêt à te dévoiler les choses… » Je cherche un moyen alors de changer les choses, de changer de conversation afin d'oublier un peu ce moment très délicat. Je ne veux pas repenser à ce passé, je ne veux pas me remémorer cette période difficile de ma vie, et j'appuie alors ma tête contre la fenêtre, perdu dans mes pensées. Je laisse mon esprit vagabonder, sans entendre si Eileen me parle ou non. Je sais qu'elle doit être en proie à des doutes, à des incertitudes, sans comprendre pourquoi j'agis ainsi, d'une manière qu'elle ne m'a jamais connu. Pourtant la vie est comme ça, faites d'imprévus, de surprises, de choses que l'on ne comprends pas normalement. Dans mon cas, des imprévus, il y en avait eu un bon paquet, me faisant trembler, m'effrayant, mais aussi me plaisant et me surprenant agréablement. Heureusement pour moi, Eileen a toujours fait parti de ces surprises, et j'espérais bien qu'elle me ferait à nouveau la surprise de ne pas chercher plus loin.


SI QUELQUE CHOSE QU'ON
AVAIT SANS LE SAVOIR DISPARAIT  EST-CE
QUE CE QUELQUE CHOSE NOUS MANQUE?
 
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C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Empty
MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyDim 21 Juil - 9:08


C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjtdewB8Hb1qz4rgp C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_mlzi75sQbm1rqvoi6o1_500 C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Tumblr_inline_mjvylvilO11rbmfg7

« Un cousin, c'est à mi-chemin entre un ami et un frère. »

Wren est mon cousin préféré et je ne cesse de le lui dire, parce qu’il le mérite et que j’ai besoin qu’il le sache. Derrière ses airs de prince ruiné, Wren est la personne la plus extraordinaire et intégré qu’il m’a été donné de connaitre dans ma vie. Cet amour que je lui porte n’est pas à sens unique et c’est pour ça que nous sommes beaux ensemble, que nous nous comprenons si bien et que quoi qu’il arrive on sera toujours là l’une pour l’autre. Je ne le laisserais jamais tomber pour qui que ce soit, jamais, je ne me permettrais de lui faire du mal ou de la peine. Wren est un Rosenbach, peut être pas la plus représentatif de la clique mais sans l’ombre d’un doute celui qui m’aime le plus. Il est l’épaule sur laquelle je me repose quand ça ne va pas, il est celui qui me tire d’affaires et qui vient me sauver avec sa charrette en cas de problèmes. Wren c’est un prince et toutes les filles de cette planète devraient se battre pour avoir l’honneur d’être à son bras. Il mérite d’être heureux plus que n’importe qui et je veux contribuer à ce bonheur, l’aider à l’atteindre, faire en sorte qu’un sourire indélébile soit à jamais gravé sur son visage parfait. Le bonheur pour moi, il se résume à Jayan et à tous ces sentiments qui s’entremêlent à l’intérieur de ma tête, il se résume à ses yeux bleutés et aux instants magiques. Wren a besoin d’une princesse pour gouverner son royaume à ses cotés, une fille comme Lily conviendrait tellement bien j’en suis convaincue. Ils n’auront pas besoin de diamants et de voitures de luxe, ils n’auront pas besoin de mensonges et de faux-semblants, car quand on s’aime le bonheur est simple, à portée de main. Ils sont mes deux perfections, deux pièces de puzzle qui s’accordaient incroyablement bien pour former un tout. Je mise tout sur cette soirée que j’ai longuement organisé pour eux, et je ne compte laisser aucun détail au hasard. Wren l’éblouira par son charisme naturel, par son intelligence et par ses airs d’artiste maudit, Lily tombera sous son charme en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. A dire vrai, j’ai déjà rempli plus de la moitié du contrat en parvenant à convaincre Wren de s’y rendre, qui plus est en costume sélectionné par mes soins et au volant d’un bolide à six chiffres. Je suis tellement fière de moi et de mon plan qui pour le moment fonctionne à la perfectionne que je ne peux m’empêcher d’afficher un large sourire, un sourire qu’il connait trop bien. Je ne sais pas si Wren est vraiment content de devoir se fondre dans la peau d’un héritier plein aux as le temps d’une soirée ou s’il fait ces efforts uniquement pour moi. Dans les deux cas il me prouve une fois encore qu’il mérite amplement son titre de meilleur cousin du monde - entièrement dévoué à sa petite princesse de Vegas-. « Exactement, si tu veux me faire plaisir : tu m’obéis. Tu voudrais quand même pas me voir triste Wrenou’ ? » Je prends une toute petite fois et lui fait ma plus belle mine de chien battu, mon père n’y a jamais plus résister alors qu’il est beaucoup moins sensible que Wren. A ce stade là ce n’est même pas de la manipulation par les sentiments, c’est un jeu d’enfant. Wren est une proie atrocement facile pour moi, je le connais trop bien et je sais qu’il me refuse rarement quelque chose. Monsieur ne veut rien avoir à faire avec l’argent des Rosenbach mais il reste tout de même un homme, un homme qui aime les belles voitures qui en ont sous le capot. La ou d’autres louent à de rares occasions des bolides le temps d’une journée , Wren à un garage rempli des plus belles voitures du monde à sa disposition. A sa place je les auraient déjà toutes essayé, mais non, Wren reste Wren, il se moque de l’argent, du paraitre et se contente de sa voiture bas de gamme. Ma détermination est donc décuplé, Wren aura un bolide, celui qu’il veut, et pour cela il va me falloir fouiner dans la collection de Jorden. Mes voitures sont élégantes, racées et chics, Rolls, Aston Martin, ou ma légendaire Porsche, en revanche, ce sont celles de Jorden qui en mettent plein la vue. Mon demi-frère ne jure que par les voitures de sport, celles qui vont de zéro à cent kilomètres heure en moins de deux secondes et demie, un jour il accéléra trop vite et finira sa course dans un mur c’est certain, car en plus d’être un très mauvais conducteur, Jorden est un homme distrait. Grégory ne compte plus le nombre de factures exorbitantes de garagistes qu’il a du payer, car toutes ont au moins une égratignures, faire de belles Maserati des épaves est devenu sa spécialité. « La raclure qui me sert de demi-frère s’est acheté une Lamborghini. Elle t’ira mieux à toi qu’à lui de toute façon. » dis-je en sifflotant, mon plan pouvait déjà lui paraitre douteux, mais octroyer en prime la nouvelle caisse de Jorden pas sur que Wren soit confiant. Il n’aimait pas Jorden, il le voyait comme un fils à papa imbu de sa petite personne, capricieux, égoïste et avec un mauvais fond. Il n’avait pas tort, si bien qu’emprunter la voiture d’un -rival- ne pouvait pas avoir l’air d’être une bonne idée qu’importe la manière dont on l’annonçait. Mes lèvres se posent sur ma tasse et je me délecte de la dernière gorgée de café tout en admirant mon cousin. En prévision de cette soirée exceptionnelle je vais le déguisé en héritier Rosenbach, et si mon plan fonctionne pour le moment je doute fortement qu’il en soit de même pour la suite. S’il y a bien une chose que Wren déteste presque autant que Christian son odieux père c’est : le shopping en ma compagnie. Le genre de shopping qui s’éternise, qui dure des heures et des heures, il est contraint de me suivre dans les boutiques les plus luxueuses qui soient. Silencieux il m’observe dépenser des sommes folles, puis passer cela il porte mes sacs parce que j’en ai trop et que deux bras. Dans la tête de Wren, le shopping avec moi s’apparente à une petite mort lente et douloureuse, une séance de torture. J’ai usé de ma plus belle voix pour le convaincre mais je me heurte à un non tranchant, il a beau prendre des pincettes avec moi il semblerait que rien ne puisse le faire bouger de sa précieuse chaise. Je croise mes bras autour de ma poitrine, m’enfonce dans ma chaise et affiche une mine boudeuse, tout en faisant un décompte dans ma tête, s’il ne craque pas au bout de dix secondes j’active le plan B. - 10, 9, 8 - Il me regarde en manquant de rire et de s’étouffer avec son café, il me connait trop bien il sait que c’est du bluff et que malgré tous mes efforts aucune petite larme ne franchira le seuil de mes yeux. « Wreeeen, on fait juste un seul magasin. En plus c’est même pas un magasin de vêtements et il est situé juste à coté. » Il ne pourra plus dire non, je le vois déjà hésiter, se dire qu’il pourrait faire ce minuscule effort pour moi, et puis, il est piqué par la curiosité, il doit se demander où je compte l’emmener. Mes yeux ne parviennent plus à se détacher de cette horrible montre qui orne son délicat poignet, un simple bracelet en cuir et un cadran des plus banal. Je soupire, Wren ne peut pas se pointer à mon rendez-vous en costume Dior avec la Lamborghini de Jorden avec ça autour du poignet, ce serait ridicule. Il redeviendrait immédiatement un prince ruiné, et Lily mérite au moins un prince charmant. A défaut d’avoir le poignet reluisant de multiples diamants, Wren est un prince téméraire, prêt à chasser tous les dragons présents sur ma route, prêts à chasser aussi les faux princes charmants qui se jouent de moi et qui pourraient faire de mon petit coeur si fragile, un tas de cendres. Si quelque chose devait arriver entre Jayan et moi, Wren serait sans doute l’un des premiers à intervenir, l’un des premiers à régler ses comptes au beau Jayan. Alors, même si le Wren de tous les jours ne ferait pas de mal à une mouche en apparence, je sais que lorsqu’il est en colère les choses sont toute autre. Il serait capable de prendre Jayan par le col et de le regarder droit dans les yeux en le menaçant de mort, il serait même capable de lui planter un pieu dans le coeur pour qu’il ne puisse plus jamais aimer. « Jayan est suffisamment intelligent et respectueux envers moi pour ne pas faire deux fois les mêmes erreurs. » Je tentais de convaincre mon cousin que Jayan était l’homme qu’il me fallait, celui que j’avais toujours attendu mais je me brulais les ailes. Sans m’en rendre compte, je venais de lui révéler que par le passé Jayan m’avait déjà fait du mal, et ça avait beau être passé Wren ne le prendrait pas bien. Par chance il ignorait tout de cette soirée au DNA Lounge. Ivre morte j’avais appelé Jayan au bord des larmes j’étais prise au piège entre l’alcool et le sachet de coke encore intact entre mes doigts, il était le seul qui pouvait m’aider. Mais quelques minutes plus tard en arrivant, Jayan n’avait rien eu du prince charmant, il sentait le whisky à des kilomètres et il emprisonnait violemment mon poignet entre ses doigts présidentiels. Il m’avait dit toutes ces choses horribles qui parfois résonnaient encore à l’intérieur de ma tête, il m’avait provoqué jusqu’à sniffer de la cocaïne devant mes yeux remplis de larmes. J’étais littéralement tombée à ses pieds, mes mains et mes genoux écorchés par le macadam. Les sentiments à l’intérieur de moi se bousculaient, je tombais de haut, je l’aimais déjà, je l’aimais tellement et doucement il arrachait mon coeur de ma poitrine, il faisait de moi une moins que rien. Il m’avait balancé dans un taxi et je l’avais amené sur ce toit pour lui donner le papier où j’avais noté mes rêves lors du bal de Noël. Il aurait pu me retenir, il aurait du me retenir, il n’avait rien fait. Il n’avait rien fait à part m’abandonner. Wren ne devait jamais entendre cette histoire, ô grand jamais. Il entame un étrange monologue au sujet des Barckley mais me prive de la fin, il s’est passé quelque chose par le passé et il refuse de me dire quoi que ce soit. Il a peur que je sois déçue de lui, ou de Jayan ? il ne trouve simplement pas les mots ? Je l’ignore mais cette conversation aura lieu qu’il le veuille ou non, qu’il soit prêt ou non; je ne lâcherais rien. « Vu la manière dont tu oses me laisser sur ma faim, ce chat n’aura pas une espérance de vie très longue si tu agis de la même manière avec lui. » ajoutais-je agacée, presque désagréable en enfermant Wren dans la Eileen-mobil. Mes deux pupilles bleues viennent s’enfoncer dans les siennes, je ne plaisante plus du tout. Il s’agit des Barckley, donc directement ou indirectement de Jayan. Ce qui concerne Jayan me concerne, et touche à mes sentiments, à mon coeur , Wren n’a pas le droit de faire planer le mystère plus longtemps, de me laisser dans le doute. Je me sens comme une petite fille prisonnière du noir et à qui personne n’aurait donné de lampe de poche ou d’allumettes. « Et tu imagines si Jayan me fait du mal et que j’ignorais ce truc sur sa famille. Tu oserais envoyer ta propre cousine au combat sans même une arme ? » Je me fiche qu’il n’ait pas le cran de me le dire, il doit le faire car cette situation est délicate autant pour lui que pour moi. Je viens alors poser l’index sur son torse, un doigt accusateur et cruel. « Et ça te concerne toi aussi, si il y a un lien entre les Barckley et les Rosenbach, je dois le savoir. » finis-je par dire en lui tendant les clés de ma Porsche, tandis que monsieur tente de s’en sortir avec une énième pirouette. M’en parler plus tard, quel intérêt ? Autant le faire maintenant. Je fais mine d’accepter son choix, mais je n’oublie rien, ma curiosité l’emporte sur le reste, je ne veux pas être au pied du mur, je ne veux plus être la dernière au courant. « On va chez Rolex, tu as besoin d’une montre. C’est pas négociable, c’est le prix de la patience dont je vais devoir faire preuve. » Ma phrase dite d’une traite semble impossible à contredire. Je tourne mon visage vers la vitre tandis que Wren démarre le bolide. Je ne lui accorde pas le moindre regard et tente d’imaginer ce qui a bien pu se passer entre les Barckley et lui. La ville défile sous mes yeux, tout comme les secondes, les secondes qui me rapprochent un peu plus de la vérité. Mais, ai-je vraiment envie de l’entendre ? Je n’en suis plus si sûre désormais, être de nouveau blessée ? Je n’y survivrais pas.
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C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen Empty
MessageSujet: Re: C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen EmptyDim 4 Aoû - 15:57

3 500 pour ma gertrude :mimi::plop:
    S'il y a bien une chose que je suis capable de faire, c'est mentir, en particulier à ma cousine. Quelque chose dans son regard, dans ses yeux pétillants de fraicheurs et de bonheurs m'empêche de lui mentir, d'omettre de lui révéler quelque chose. Même les jours où Eileen n'est pas bien, même durant ces jours noirs, où la poudre blanche lui emplissait les narines, où même ma voix apaisante n'avait aucune emprise sur elle. Même ces jours là, j'étais incapable de mentir à ma cousine, de lui cacher certaines vérités et je pense que d'une certaine manière, la Rosenbitch en a toujours eu conscience, et en a très certainement joué. Cela ne devrait pas m'étonner, cela n'aurait jamais du m'étonner, mais pourtant, la vérité est que dès lors que je suis devant ce grand regard, je me surprends à dire des mots que je me sens pourtant incapable de dire à qui que ce soit, à délier ma langue, avec une facilité déconcertante. Le pouvoir de la Rosenbitch vraisemblablement. Alors quand j'envisage de lui expliquer pourquoi je n'aime pas son petit ami, pourquoi il me répugne tant et pourquoi j'ai si peur qu'il lui fasse du mal, je ne peux m'empêcher d'aborder les sujets que j'aurai préféré taire. Mais ces grands yeux sont là pour me frapper de plein fouet, pour me ramener à la réalité, pour délier ma langue à nouveau et encore une fois, elle y parvient… à moitié. Pour une fois, pour une grande première, j'arrive à me stopper dans mon élan, à me retenir de trop lui en dire, et ce pour deux raisons… D'une part, il est hors de question que j'influence le choix d'Eileen dans sa relation avec Jayan, d'autant qu'à contre cœur, je suis forcé d'admettre que Jayan n'est pour rien dans mon passé. D'autre part, j'ai peur de la réaction de ma cousine. Aura-t-elle peur? Sera-t-elle effrayée par les actes que j'ai commis par le passé? Peut-être bien, et c'est pourquoi je me retiens de dévoiler ce secret à Eileen. Je me tais, je retiens mes paroles, des mots violents, des mots véridiques parce qu'il n'y a que ça à faire. Cela stoppe ma délicieuse cousine dans son élan, et je vois bien sur son visage qu'elle n'en restera pas là, et que les choses vont finir par prendre une autre ampleur. Je la connais comme si je l'avais fait et je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle va doucement mais surement attendre son heure, pour obtenir le fin mot des choses. Pour le moment, je profite de cet instant de répit, de pause, en soit, le calme avant la tempête. Agacée malgré tout, elle finit par m'ordonner de me lever de mon siège, de le quitter et de la suivre dans sa Porsche. J'acquiesce docilement parce que j'ai parfaitement conscience que je ne suis pas en position de lui refuser quoi que ce soit. Le plaisir d'être son cousin préféré et qu'elle soit ma cousine favorite surement. Les portes se verrouillent dès lors que je ferme ma ceinture. Cela ne me dit rien qui vaille mais je me tais encore une fois, attendant vainement que ma cousine ouvre la bouche et ne déclare quelque chose, un indice sur son état d’esprit. Et voilà qu’elle m’annonce qu’elle possède un chat. Je dois bien l’avouer, celle là, je ne l’ai pas vu venir, ô grand non. Mais j’accepte sa proposition avec plaisir et donc, je vais devenir l’heureux parrain d’un petit chat. « Et le petit monstre se surnomme comment ? » Je préfère ne pas relever la remarque de ma cousine au sujet de l’avoir laissé sur sa faim. Certes elle peut être très têtue, mais elle oublie fortement que j’ai mon caractère, un très fort caractère, et que si j’ai décidé que non, je ne parlerai pas, alors non je ne parlerai pas. Je veux bien être docile, gentil et tout ce que tu veux, mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties merci bien. « Rien que par ton nom tu seras loin d’être sans arme. Et si Jayan te fait souffrir, cela n’aura rien à voir avec ce que je cache parce que cela ne concerne que moi Eileen. » Plus de princess’, plus de petits mots doux, mon ton monte et est sec au moment où je démarre la porsche en trombe. Je n’ai guère souvent l’occasion de conduire ce genre de bolide, alors quand elle se présente, j’en profite un maximum, même si en écoutant ma cousine, j’aurai la même dès le lendemain. Son ton accusateur commence par ailleurs à me courir sur le haricot mais je prends sur moi. Je n’ai pas pour habitude de me disputer avec ma cousine, pour la simple et bonne raison qu’elle est l’une de mes raisons de vivre, et que je trouve toujours un compromis pour éviter le conflit. Pourtant aujourd’hui, les choses prennent petit à petit une ampleur que je n’aime guère, et je sais que cela est de ma faute. Je n’aurai jamais du en premier lieu balancer des indices sur mon passé, sur ce que je cache depuis des années, et ce qui me fait détester les Barckley. J’accepte ma part de responsabilités évidemment, mais à Eileen de l’autre côté de comprendre que non, je n’ai pas envie de m’étendre davantage sur le sujet et elle devrait l’accepter malgré tout. J'espère du moins qu'elle le fera parce que dans le cas contraire, un gros clash inédit entre sa majesté la princess' Rosenbitch et le prince déchu de Seattle verrait pointer le bout de son royal nez. J'ai démarré la voiture, avancé d'une certaine distance et pourtant, je ne sais toujours pas où je dois me rendre. A croire que ma cousine sait lire dans mes pensées puisqu'elle me balance que l'on se rends chez Rolex, afin de combler ce manque de montre de ma part, et sa patience de son côté. Je laisse échapper un soupir, clair comme de l'eau de roche, ce qui encore une fois, doit avoir le don d'agacer Eileen. Mais je ne rechigne pas parce qu'après tout, si cette montre peut l'aider dans son fameux rendez vous, je me plie à ses exigences. Mais dans le même temps, je ne peux m'empêcher de me demander si finalement, elle n'a pas honte de moi, si son besoin compulsif de me relooker, de me couvrir de cadeaux plus élevés que le PIB des pays du Tiers-Etat, ne serait pas en fait un moyen pour cacher le fait qu'elle a honte de son prince déchu. Je me garde bien de lui faire cette réflexion parce que je risque de me prendre un revers du bâton terrible, et aujourd'hui, ni elle ni moi ne sommes prêt à cela. « Allez let's go chez Rolex si cela peut t'aider pour ton fameux repas. » Je ne dis rien de plus, rien de moins parce qu'après tout, il n'y a pas grand-chose à ajouter. Je fais monter la voiture dans les tours, fais ronronner le moteur et je dois bien l'admettre, je prends un énorme plaisir à conduire ce bolide. Je pourrai bien sur me laisser convaincre d'en obtenir une, mais ce serait renoncé à mes principes, et voilà bien quelque chose que je refuse de tout cœur. Au feu rouge, je ne peux m'empêcher de caresser le volant et d'esquisser un sourire, ce que ne manque pas de remarquer Eileen, qui m'observe du coin de l'œil. « Bah quoi, ne pas vouloir en posséder une ne signifie pas en apprécier sa valeur hein ! » Je la taquine, j'essaye de rétablir un semblant de complicité en cette journée où tous nos acquis sont malmenés. Il est évident que ni l'un ni l'autre aujourd'hui ne sera prêt à admettre ses tords ou du moins à faire marche arrière, parce que les enjeux sont bien trop élevés, parce que les réponses sont bien trop recherchées. C'est de ma faute, mais j'entends bien faire oublier tout cela à Eileen. Elle saura les choses en temps voulu, et surtout, quand je me sentirai réellement prêt à lui révéler ces choses. La voiture nous amène bien vite sur l'une des rues les plus chères de San Francisco, dans le quartier des riches, où seuls les fils et filles à papa peuvent se permettre le luxe de claquer de l'argent. Je sors de la voiture en compagnie de ma cousine et je me dirige vers le fameux magasin Rolex. Pourtant, je dois bien admettre que je ne suis guère à l'aise à l'idée de poser un pied dans un tel endroit. Je le sais, il ne va pas me bouffer, mais malgré tout, je le sais, je le sens, ce n'est pas mon milieu, ou du moins, je ne veux pas que cela le soit. Pourtant, Eileen m'y traine férocement, et m'attrape le bras pour m'y faire entrainer. Cela se voit tant que cela que je marche à reculons? Je jette un œil aux premières montres que je vois et je remarque qu'en plus, elles ne sont même pas très belles. Mais après tout, je n'y vais pas pour choisir ma montre de tous les jours, j'y vais pour choisir une occasion spéciale, pour satisfaire le besoin compulsif de ma cousine. « Bon et bien, je te laisse le soin de choisir Princess', mes goûts ne te satisferont pas, j'en ai bien conscience, et nous sommes là uniquement pour rendre ton diner parfait, c'est donc à toi de choisir la montre. » Sous entendu: tu fais et je regarde passivement ton choix puisque je n'ai aucune envie d'être là. Elle en a tué pour moins que ça ma cousine, elle en a laminé pour beaucoup moins même, mais je suis Wren, je suis son cousin, son préféré, et en dépit de nos différents, de nos disputes et de tout ce qui nous éloigne, je peux dire beaucoup de choses, qu'elle ne m'en tiendra que très peu rigueur. Un jour, tout au plus deux à me faire du boudin, avant que tout ne redevienne normal. Pourtant, je le sens, aujourd'hui risque de prendre une tournure décisive entre nous.

SI QUELQUE CHOSE QU'ON
AVAIT SANS LE SAVOIR DISPARAIT  EST-CE
QUE CE QUELQUE CHOSE NOUS MANQUE?
 
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» ❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre ❞;; ismaeïla
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