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 |  Sujet: ❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre ❞;; ismaeïla Mer 23 Mai - 15:56 | |
|  « Leïla, pourquoi tu mets un corset en guise de sous-vêtements ? Tu m'expliques depuis quand tu mets ce genre de sous-vêtements pour aller à l'hôpital ? » Me tournant vers mon amie, je la regarda de haut en bas avant de lui faire un léger sourire de côté. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire que je m'étais de tels sous-vêtements que je ne réservais, en temps normal, qu'à une soirée de feu ou à Zéphyr. Me regardant dans le miroir et fermant le bustier par un joli nœud, je lança « Occupe toi de tes fesses veux-tu. On ne t'a jamais dis que la curiosité était un sale défaut ? » A travers le miroir, je lui fis un léger sourire avant d'enfiler une légère robe noire qui ne laissait rien voir de mes sous-vêtements blancs comme neiges. D'un geste de la main, je congédia ma chère amie qui sortit de ma chambre le temps d'enfiler ce boxer blanc comme neige – lui aussi – qui m'allait comme un gant. J'avais rendez vous à l'hôpital – certes – mais je savais que mon rendez vous était le dernier de la journée pour mon cher professeur de danse et médecin, Gregory, et je comptais bien profiter de son temps libre pour commencer ce que nous avions commencé hier soir avant qu'il soit appelé pour l'hôpital. En plein cours de danse, nous nous étions embrassés et je ne pouvais plus m'enlever cette image de ma tête, ni ce que j'avais ressenti en touchant ses lèvres et bien plus. Les hommes avaient toujours été ma pire hantise, je ne voulais plus jamais tomber sous le charme d'un homme et j'avais baissé les armes pour ce bel australien. J'espérais juste ne pas avoir à le regretter, jamais. Je n'aimais pas me faire avoir mais il semblait si différent, si doux et j'étais presque sûre que je pouvais lui faire confiance. Presque oui puisqu'on ne sait jamais ce qui peut nous tomber au coin du visage. Baisser mes poings, baisser la garde était la chose la plus difficile que j'avais à faire depuis bien longtemps et je ne voulais pas le regretter. Enfilant une robe plutôt large pour moi, je me fis rapidement une tresse poisson et sortis de ma chambre pour tomber sur Zéphyr. Je sentais son regard sur moi et mis ma main en avant pour qu'il n'avance pas. Je n'avais pas envie de copuler avec lui aujourd'hui, j'avais bien mieux à faire, ou du moins avec une autre personne. « J'ai rendez vous à l'hôpital dans une demi heure et je ne sais pas quand je rentre alors ne m'attends pas ce soir Zéph. Samara, tu peux m'emmener ou tu veux rester ici pour te taper mon colocataire ? Non pas que j'accepte mais tu en crèves d'envie vu la façon dont tu le regardes. » Qu'est-ce que je pouvais détester la façon dont toutes mes amies – ou presque – regardait le beau brun. C'était mon colocataire, mon jouet et rien d'autres. Partager, moi, jamais. Et ça, bien du monde pourrait le confirmer, surtout Timéo ce cher cousin que je n'avais plus revu depuis mon hospitalisation il y a un mois. Moins je le voyais, mieux je me portais mais tout de même, que ferais-je sans lui ? Bien des choses en y pensant mais je m'ennuierais le soir, seule dans mon lit. Le bel alpha était plus une compagnie nocturne qu'autre chose puisque nous nous voyions rarement la journée, occupés entre les cours, les examens et les sorties entre amis. Profiter de la vie et ne rien regretter était mon crédo et aussi celui de mon colocataire. Portant mon regard sur mon amie, je souffla légèrement et lança « Reste là, ça vaudra mieux je crois parce que vu ton état, tu vas nous foutre dans un mur si tu conduis. Je prends ta voiture Sam, t'auras qu'à rentrer en taxi chez toi » La brunette me regarda, arquant un sourcil et n'eut pas le temps d'ouvrir le clapet que j'avais attrapé les clés de sa mini rouge et que j'étais déjà dehors. Le vent dans les cheveux, j'inspectais mon reflet le rétroviseur et entra dans la voiture de mon amie qui ne mettrait pas longtemps à comprendre ce qui venait de se passer. J'avais du temps avant d'aller à l'hôpital et j'en profitais donc pour faire un tour par la ville pour déjeuner rapidement. Je détestais les rendez vous à dix heures mais il semblait que c'était pour avoir des résultats plus rapidement. Appuyant sur la pédale d'accélération, je traversa la ville plus que rapidement, un peu trop même. Cookie au chocolat blanc de chez Starbuck et laté en main, je me dirigea vers l'hôpital de la ville. Ce lieu était devenu ma seconde maison vu les nombreuses heures que je passais ici. Entre examens, prises de sang, nouvelles déstabilisantes et tout ce qui se passait dans ma vie, je ne comptais même plus le temps que je passais dans ces locaux. Aujourd'hui, j'allais avoir les résultats pour la maladie de Parkinson, que je combattais en même temps que mon hépatite. Deux maladies en une, l'une qui découle de l'autre et qui, bien évidement, ne peuvent pas se soigner à moins d'en aggraver une autre. J'avais le choix entre ressembler à un légume et trembler ou bien finir avec un cancer du foie et chauve. C'était un choix impossible à faire et je me demandais bien comment je pouvais me sortir de ce merdier. Seule issue : la mort. Rien que d'y penser, un large frisson parcouru mon corps et je ferma les yeux quelques secondes, ce qui failli me couter la vie vu qu'une voiture venait à vive allure par la droite. Klaxonnant, je me mis à insulter le conducteur inconscient qui avait failli me rentrer dedans, ne me laissant pas la priorité. Cette journée semblait mal commencer mais bientôt, j'allais me retrouver dans les bras de Gregory et je savais que tout irait bien mieux. Souriant, je me gara sur le parking a côté de l'hôpital et sortis de cette mini, perchée sur mes louboutins noires. Je sentais les regards se poser sur moi et des remarques de quelques patients. Pourquoi venir comme cela dans un hôpital ? J'entendais cette question venir d'un peu plus loin et je soufflais. Hôpital = médecins = hommes = richesse. Cette équation était une opération mathématique dont les constantes ne changeaient jamais et l'amour peut se trouver à chaque coin de rue ou de couloir blanc et vide. Posant ma tresse sur mon épaule, je me présenta à l'accueil et fus dirigée vers une salle où je devais attendre mon médecin. Sourire accroché aux lèvres, j'entrais dans cette salle, fermant les rideaux à lattes et enlevant ma robe. Autant se faire plaisir tout de suite. Me mettant de dos à la porte, on pouvait voir mon dos à travers le bustier semi transparent ainsi qu'une belle vue sur mon postérieur mis en valeur comme jamais. Entendant la porte s'ouvrir je lança, en me tournant légèrement pour faire part de mon corps au jeune homme, « Je t'aurais presque attend... » Mes yeux s'écarquillèrent et j'attrapais ma robe pour la mettre devant moi. « Mais qu'est-ce que tu fous là ? Où est Gregory ? » En un temps record, j'enfilais ma robe et croisa les bras, attendant une explication et elle avait intérêt d'être bonne... Ismaël avait le don de me taper sur le système et, bien entendu, il recommençait à me pousser à bout à ne pas répondre. Oh boy, I really hate you.- Spoiler:
crackship à chier j'en referais un mieux pour mon prochain post 
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| | Sujet: Re: ❝ c’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre ❞;; ismaeïla Mar 3 Juil - 14:16 | |
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