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Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes

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MessageSujet: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyMar 9 Avr - 20:19


EBONY&Leyna


    Dans la vie on était obligé de faire de terribles erreurs pour s’apercevoir que c'était des erreurs. Et pourtant lorsqu'on y pense sont-elles vraiment des erreurs ? Car après tout ce n'est que grâce à elles que l'on devient qui l'on est ensuite, qu'on se forge notre caractère au fil des années et qu'on se battit une vraie personnalité. Une personnalité différente de bien des autres en fonction des erreurs et des épreuves que nous avons accumulées dans notre vie. C'est à ce moment-là que l'on voit à quel point une personne peut être forte ou au contraire sombrer dans les abysses. Nous n'avions pas sombrées. Nous volions. Très haut, très loin et c'était comme si chaque soirée où nous partions dans d'autres rivages nous montrait à quel point notre monde pouvait être à chier à côter de ce que nous vivions. C'était il y a des années et c'était pourtant comme si c'était hier. Hier mais dans une autre vie à voir comment beaucoup de choses avaient changé depuis. Je le regarda longuement adossée contre la penderie. Il dormait à poings fermés. La vente qu'il avait fait de drogues hier dans le quartier s'était finit très tard et il n'était rentré qu'au petit matin. Il dormait encore. Nos histoires l'épuisaient. Je me souvenais à ses traits comment tout avait commencé. Petite fille aimée comme jamais dans une famille riche, il avait fallut que mes deux frères jumeaux dont Maël arrivent pour changer ma vie de princesse en enfer. Et dès lors j'ai commencé à me marginaliser. Ils me poussaient dans mes derniers retranchements et prenaient toute l'attention que nos parents pouvaient offrir. J'étais devenue le vilain petit canard de la famille, celui qui ne rentrait pas dans les bonnes normes alors que ma différence n'aurait jamais détourné mes parents de moi si seulement mes frères n'avaient pas insisté pour que je devienne invisible. Alors du jour au lendemain, à mes seize ans, j'étais partie. Cette première nuit lors d'une soirée, j'avais rencontré Jamie. Un sourire sur mes lèvres pendant que je le regardais dormir. J'étais encore jeune bien trop jeune pour penser que ma vie était déjà toute tracée et pourtant, j'avais l'impression qu'elle l'était. Cela faisait déjà deux ans que nous étions ensembles et je pensais sincèrement finir ma vie avec lui. Pourtant notre vie n'avait rien des plus saines. Coupant les ponts avec ma famille, j'avais décidé de vivre dans la pauvreté et pourtant nous ne manquions de rien. Nous dealions tous les deux ce qui nous permettait de bien gagner notre vie mais de la rendre des plus dangereuse aussi. Mais après tout c'était pour ça que nous nous étions attirés tous deux non ? Nous avions les mêmes envies. une vie ordinaire ne nous convenait pas, nous avions besoin de pimenter nos journées à chaque instant quitte à écraser du monde sur notre passage, à utiliser d'autres personnes et à tomber dans des jeux dangereux pour nous-même. J'avais été comme ça et l'était encore ... Continuant à le fixer je me secoua alors. Il fallait que je sorte. C'est pourquoi, habillée pour aller en soirée, je me pencha vers le corps de l'homme que j'aimais pour embrasser sa joue. Il ouvrit un oeil. Je vais rejoindre Leyna&co, reste dormir, la prochaine commande sera pour moi. Un nouveau baiser sur ses lèvres endormies et je me dirigeais vers la porte. Fermant la porte derrière moi j'appelai un taxi qui me conduirait dans une maison dans les quartiers peu fréquentables. Mais c'était notre quartier. C'était notre vie. C'était là-bas que les plus grosses soirées s'organisaient et souvent les flics étaient obligés d'y descendre étant un repère connu pour toutes sortes de trafic. Nous étions des femmes mais de la pire espèce. Notre vie était si malsaine qu'elle en devenait jouissive. J'entrai enfin et trouva ma Leyna et son copain ainsi que d'autres personnes de notre connaissance dans un coin, assis autour d'une table pendant que la musique tambourinait mes oreilles et que les lumières m'aveuglaient de toute part. Salut vous deux ! Embrassant la joue des deux compères, je m'assis prenant la place du copain à Leyna qui s'éloignait vers le bar. Il nous connaissait, toutes les deux ne pouvions nous empêcher de faire n'importe quoi une fois ensemble. Je fis alors un signe au barman pour qu'il nous apporte la même chose que tous les soirs. Bouteille de vodka et shots. Il ne fallait pas dénigrer nos bonnes habitudes !
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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyMer 10 Avr - 19:39

C’était l’année 2010, l’année qui avait la mieux commencée. Depuis bien longtemps, j’espérais que ma vie prenne un tournant différent. Ayant vécu en Australie jusqu’à l’âge de 17 ans, tout aurait dû être parfait, mais tout ne l’était pas. En réalité, rien ne l’était. Tout avait commencé lorsque ma mère découvrit mon existence, lorsque le diagnostic tomba. Elle allait accoucher très prochainement et n’avait pas pu s’y préparer, déni de grossesse oblige. Rebecca Stones ne faisait pas partie de ces femmes qui avaient toujours voulu avoir des enfants, une famille, seul son travail lui importait. Elle s’était juste contentée de commencer une carrière d’avocate, ce à quoi elle semblait être prédestinée. Assoiffée d’argent et de prestige, elle n’avait d’autres solutions que d’être intéressée par des hommes tout aussi blindés de thunes qu’elle. C’est ainsi que Parker Stones entra en jeu, mon père. Contrairement à ma mère, la famille comptait tout de même un peu à ses yeux. Mon enfance fut heureuse puisque je n’ai manqué de rien, vous dirons mes parents. Mais en réalité, j’ai manqué de la seule chose qui m’importait alors ; j’ai manqué d’amour, d’affection. Jamais mes parents ne m’ont emmenée faire une balade, jamais ils ne m’ont emmenée au cinéma, jamais ils ne m’ont offert de cadeaux sentimentaux. Pour eux, j’étais une gamine vivant dans une énorme villa au bord de la plage, j’avais tous les habits dont je voulais, tous les derniers gadgets à la mode. Autant le dire, mes parents me gâtaient dans le sens où je pouvais avoir tout ce que je voulais, même ce dont je ne voulais pas ou n’avais pas besoin. Tant que je les laissais tranquille et ne perturbais pas trop leur monde, ils étaient prêts à m’offrir la lune. Mais moi, ce que je voulais, c’était des parents. Des vrais. Pas des inconnus ne m’ayant jamais voulu. Hélas, comme on me l’a souvent dit et répété, on ne choisi pas sa famille. Un des mystères de la vie. Heureusement, mes grands parents étaient eux totalement différents et c’est pratiquement eux qui m’ont élevée. Quitter ma terre natale n’a pas été difficile, mais devoir dire adieu aux deux seules personnes ayant pris soin de moi jusqu’alors a été un réel déchirement. Une douleur inexplicable. Arrivée à Berkeley, j’étais perdue, une demoiselle sans défense, timide. Prête à tout pour ne pas se faire remarquer. Après tout, qui aurait bien pu s’intéresser à moi ? Peu après la rentrée, j’ai rencontrée Ryan. Pas réservé pour un sou, contrairement à moi, il n’a pas hésité à m’aborder. Un grand brun, un air de bad boy et un sourire à tomber, il était irrésistible. Aujourd’hui encore, je ne comprends pas très bien ce qu’il me trouve, mais une chose est sûre, je m’estime plus que chanceuse de l’avoir trouvé. Très vite, j’ai découvert un nouveau monde, celui de la fête et de la débauche. Si mes parents savaient ce que je fabriquais, ils en tomberaient raides morts. Non pas d’inquiétude, mais de honte. Non seulement ma naissance avait été difficile à assumer, mais alors une fille droguée, comment allaient-ils faire pour l’accepter ? Très simple, ils la renieraient encore plus. Ainsi, j’avais décidé de ne plus leur donner de nouvelles, coupant les ponts définitivement. Je ne m’intéressais pas plus à qu’eux qu’ils ne s’intéressaient à moi. Ryan et moi, c’était tout ce qui comptait. Et puis, je ne manquais aucune occasion de leur faire chier, à mes parents.

Nous avions passé la nuit ensemble, la journée même. Il avait réussi à me convaincre de ne pas mettre les pieds en cours et je n’y étais donc pas allée de puis deux jours. A quoi bon ? De toute façon, mes notes ne faisaient que baisser et ce depuis de nombreux mois. Mais je m’en fichais, royalement. Le soir venu, nous avions rendez-vous avec des amis dont Ebony, une de mes meilleures rencontres. C’était elle qui nous fournissait nos doses depuis le début, c’était elle qui avait initié Ryan, et ce dernier m’avait initié à son tour. On m’a toujours rabâché que se droguer, c’est mal. Des propos pareils, vous n’en entendrez que venant de personnes n’ayant jamais essayé. Ils ne savent pas ce qu’ils ratent, sérieusement. « Salut ma belle ! », répondis-je à mon amie en arrivant dans le bar, avant de l’embrasser également sur la joue. Cette soirée promettait d’être inoubliable. Tandis que Ryan s’apprêtait à aller nous chercher de quoi boire, mon amie se posa à côté de moi, histoire de parler de tout et de rien, comme à notre habitude. « Tu veux boire quoi, Bony ? La première tournée est pour nous ! Perso, je prendrais bien un rhum coca. Et un shot de tequila boum boum, histoire de se mettre en forme ! » proposais-je pleine d’enthousiasme. « Et sinon, quoi de neuf ? Cette nuit va être inoubliable, je le sens », et je ne mâchais pas mes mots.

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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyVen 12 Avr - 17:26


EBONY&Leyna


    Ma chère Leyna. A l'époque encore insouciante et n'ayant pas connu à proprement parler de malheurs, je pouvais dire que je n'avais jamais repoussé personne. Juste je retranchais souvent les gens dans leurs dernières limites avec ma manière d'être qu'on pourrait dire d'incontrôlable. Et pourtant, elle était restée fidèle à qui elle était et de plus, fidèle à notre amitié. Les quatre inséparables comme on pouvait le dire. Son regard s'était illuminé à ma présence et forcément elle me proposait d'entamer la soirée en alignant quelques shots de tequila bien mérité. Citron, sel et tequila apporté, je déposa le sel sur ma main, lécha rapidement, engloutit mon verre et croqua dans une tranche de citron que je déposa ensuite sur la table. Voila qui est mieux ! Ryan Jamie, Leyna et moi nous étions connus de la même manière. Quartiers peu fréquentables, mêmes genre de soirées et surtout une attirance pour toutes les substances qui vous faisaient planer et vous envolaient bien plus loin que la plupart des mortels. C'était ça notre vie. La journée nous en profitions pour vaquer à des occupations ordinaires alors que la nuit. Hum ... La nuit était si délicieuse que nous en redemandions à chaque fois. Nous finissions souvent dans des situations peu orthodoxes il fallait le dire mais nous aimions tellement ça. Lorsqu'on était drogué il n'existait plus rien a part nous. Plus personne autour n'avait d'importance, seul toutes nos conneries, les images que l'on apercevaient, les sons que nous entendions et qui se distordaient dans nos oreilles nous faisait comprendre que nous voguions déjà bien loin dans une autre galaxie. Mais du moment que l'on était ensemble nous avions l'impression que rien ne pouvait nous arriver. Nous vivions une vie dangereuse loin de tous scrupules et jamais aucun de nous n'avait eu de soucis avec ça. Hormis peut-être le fait que c'était aussi une vie bien trop fatigante et que comme ce soir, Jamie ne pouvait être présent. Accumuler du sommeil ainsi pouvait devenir dangereux dans ce milieu là puisque la vigilance s'en voyait divisé par deux et c'était dans ces moments-là que l'on pouvait commettre le plus d'erreurs. C'est pourquoi certaines fois il était nécéssaire de retomber sur terre. Regards en coin pour mon acolyte et je lui tendais alors son verre pendant que j'ouvrais enfin la bouche pour prendre la parole. Je devais hausser le ton, la musique était bien plus forte que naturellement. Jamie n'a pas pu venir, il a eu une vente la veille et a passé la nuit sur la route. C'est dommage pour lui mais tant mieux pour nous ... Pour ponctuer mes paroles je ne pus m'empêcher de montrer discrètement un petit sachet de drogues que j'avais planqué dans la doublure de ma veste. Un sourire vers Leyna, un sourire victorieux et plein de malice qui annonçait encore une nuit de débauche à n'en plus en pouvoir. Ce qui était bien dans ce genre d'endroits c'était que personne ne connaissait et que tout le monde se livrait à ce genre d'activités. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre et pendant que j'y pensais, je voyais déjà à la table du fond, une jeune blonde entourée de deux hommes baraqués sifller une ligne de coke sur la table. Celle-là elle était bonne pour se faire attraper en fin de soirée mais ce n'était que mon avis ! Et vous alors ? Toujours pas en cavale ? Rien ne se passe en ce moment, ça pourrait être drôle ... Faîtes moi penser d'appeler la police à la fin de la soirée une fois que vous aurez une bonne dose de drogue dans le sang ! Les blagues de dealer n'était jamais comprise que par les personnes qui étaient parfaitement en connaissance de cause. Un sourire et je trinquais avec mon amie pour m'enfiler un deuxième verre. Je sortis alors un joint de ma poche pré-roulé et l'alluma alors pour tirer dessus. Après avoir recraché une longue latte, je m'adossa bien confortablement sur le dossier du siège et le passa à Leyna. Il a quoi Ryan ? Il a déjà les yeux bien rouges. Ça invite pas aux petites soirées avant hein ?
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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyDim 14 Avr - 9:57

Lorsque j’avais rencontré Ryan, j’ignorais qu’il faisait partie de ces personnes qui prenaient de la drogue, qui plus est régulièrement. Cela m’avait fait un peu peur lorsqu’il me l’avait avoué, mais il avait su bien cacher son jeu. Avant, j’étais cette petite fille prude et réservée dont la seule existence exaspérait ses parents. Je n’avais pas tant d’amis que cela et je tendais à m’isoler, avec le petit chien que mes parents avaient finalement décidé de m’acheter. Sans doute pour me faire taire et m’occuper, afin de les garder hors de leur chemin. Mais peu importe la raison puisque ce chien, j’en avais toujours voulu. Ainsi, lorsque je suis arrivée à Berkeley, je ne connaissais vraiment personne. J’avais opté pour les Etats-Unis car ce pays m’avait semblé être le plus approprié et il m’attirait inlassablement, d’une façon ou d’une autre. Je ne nierai pas que le côté American Dream a également pesé dans le choix que j’ai du faire. Cela ne fait même pas une année que je suis là, et je n’ai jamais été aussi bien. Ryan n’était pas dans la même confrérie que moi, mais nous nous étions rencontrés après que je lui ai renversé un café dessus. Inutile de préciser qu’avec ma malchance légendaire, c’était couru d’avance. Je m’étais dit qu’il allait être énervé et me hurler dessus, mais non, au contraire. Il a été très gentil avec moi, m’a dit que ce n’était pas grave et que cela arrivait à tout le monde. Puis, il m’a demandé mon numéro de téléphone, prétextant qu’il allait me rappeler pour une raison tirée par les cheveux. Sous le charme, j’avais accepté, même si jamais je n’aurais pensé qu’il ne me rappelle vraiment. Et pourtant, il l’avait fait et cela fait maintenant 8 mois que nous vivons le grand amour. C’est l’homme de ma vie, je le sais. Alors que nous nous fréquentions depuis presque un mois, il m’a proposé de venir à une soirée et c’est là qu’il m’a avoué consommer régulièrement des substances illicites. Moi qui n’avait jamais ne serait-ce que touché à une cigarette, je fus un peu surprise, mais il me prenait au dépourvu et je ne voulais pas passer pour une coincée ou une idiote. J’avais donc accepté et le lendemain de soirée fut un des plus difficile que j’aie jamais connu. Allez savoir pourquoi, mais j’ai recommencé, à n’en plus finir, à n’en plus m’en passer. Aujourd’hui, je fume des joints tous les jours, 3-4 fois par jours même, sans parler de tout le reste. Ryan est encore pire que moi, je suis même sûre qu’il prend plus de substances que ce qu’il veut bien me dire. Puis Ebony fit une réflexion qui éveilla ma curiosité. Jamie n’était pas la mais visiblement, cela n’allait pas nous empêcher de passer une bonne soirée puisque Bony avait tout prévu, comme d’habitude. Tout à fait emballée par ce qu’elle venait de me montrer dans la poche de sa veste, je me contentai de lui faire un clin d’œil. Les deux shots de tequila qu’on venait de s’enfiler étaient excellents, raison pour laquelle je fis signe au barman de nous préparer une nouvelle tournée. Je ne faisais pas partie de ces gosses de riches, mais je pouvais décider de l’endroit où gaspiller mon argent. L’alcool et la drogue me semblaient être de bonnes causes. « Dommage pour Jamie, mais t’inquiètes, on va passer une soirée mémorable, je le sens ! » dis-je à l’attention de mon amie. « Non, toujours pas en cavale… mais peut-être qu’on devrait y penser, j’en peux plus de cette routine de merde à l’université » balançais-je. J’appréciais beaucoup Bony pour son humour, personne n’en avait un pareil et honnêtement, nous nous comprenions mieux que personne. Puis, tandis qu’elle alluma un joint, je fis heureuse de constater que nous étions sur la même longueur d’onde, c’était exactement ce dont j’avais besoin. Elle me le passa, je la remerciai. « Ouais c’est bizarre… on a fumé un joint avant de venir, mais c’est tout. Enfin, il s’est enfermé un bon moment dans la salle de bain et je le soupçonne de s’être fait une ligne. D’habitude, on se dit tout, mais depuis quelques semaines, il est étrange, cachotier, ça ne lui ressemble pas. Il se contente de me dire de le laisser tranquille et de ne pas m’inquiéter, alors je ne cherche pas plus loin. A quoi bon s’engueuler pour des trucs pareils, hein… » chuchotais-je à l’attention d’Ebony. Je ne voulais pas que Ryan m’attente. C’était mission accomplie. « Et toi avec Jamie, ça va ? ». Laissant la question en suspend, je me levai et me dirigeai vers le comptoir afin d’aller chercher les quelques 10 shots que je venais de commander quelques minutes plus tôt. « Alors, tu disais ? ». J’avais envie de boire, de fumer, et plus encore. J’avais envie de planer, d’oublier une nouvelle fois ce quotidien, cette routine de merde qui commençait à me peser de plus en plus.

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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyMer 17 Avr - 23:34


EBONY&Leyna


    Je la regardais épanouie et je me disais que je n'étais vraiment pas le genre de fréquentations qu'elle aurait dû espérer. D'ailleurs, à la place de Ryan je l'aurais sûrement laissé partir. Mais j'étais égoïste et je n'imaginais pas encore un monde autre que le mien à cette époque. Je me fichais bien du bonheur des autres tant qu'il était réel dans ma propre vie mais il était vrai qu'en la regardant me sourire je me disais que quelques fois j'aurais sûrement dû éteindre ce qu'elle avait entre les lèvres, l'écraser par terre et l'envoyer balader au bout du monde pour qu'elle ne revienne jamais. Je lui aurais dit de dégager, je l'aurais sûrement menacer pour qu'elle ne remette plus jamais les pieds dans de tels endroits. Elle valait bien plus que ça. Je ne connaissais pas tout de sa vie et même si j'imaginais qu'en étant ici ce n'était pas parce qu'elle avait eu la plus belle des histoires, je devais dire que la jeune femme aurait dû tourner la page car s'enfoncer dans de telles abysses c'était sûrement espérer ne jamais en ressortir. Je la regardais et n'arrivais pas à comprendre comme une étudiante pouvait finir dans de tels lieux. Pour ma part, j'avais arrêté le lycée à mes seize ans lorsque j'avais déguerpis de chez moi au bras de Jamie et je n'avais plus remis les pieds en salle de classe. Ma vie était un grand n'importe quoi mais c'était comme ça que je l'aimais le plus. Vivre au jour le jour, se foutre de tout ce qui fait la raison des gens sur cette planète. L'argent et l'ambition. Moi je voulais juste être heureuse, qu'on me surprenne, que je ne vive pas deux journées identiques. Car c'était ça mon plus gros soucis, j'étais de ce genre de filles qui pouvaient finalement se révéler dangereuse et pour les autres et pour soit-même. A défaut de bien se foutre de ce qui pouvait m'arriver, il valait mieux donc s'écarter au cas où. Mais Leyna était bel et bien présente et si j'aurais eu un peu plus de jugeote je l'aurais foutu à la porte en la malmenant pour qu'elle reprenne sa vie en main et ne foute pas tout en l'air. Non, ce n'était pas mon genre de parler gentiment ou d'essayer de faire comprendre que les gens faisaient des erreurs. Je n'étais pas comme ça et si les gens avaient besoin que je m'étale sur tout ce qui me trottait dans la tête alors ils avaient toqué à la mauvaise porte. C'était le cas aussi s'ils s'attendaient à ce que je prenne soin d'eux. C'était déjà bien difficile de s'occuper de moi seule avant, maintenant j'avais Jamie. C'était suffisant. Néanmoins l'appréciant réellement, j'aurais bien pu la blesser juste pour que finalement, elle ne gâche pas sa vie. Elle m'en aurait sûrement voulu mais après tout, si elle ne finissait pas dans un ghetto comme celui-ci tant mieux. Ma vie je l'aimais, mais je savais que je ne pourrais pas vivre ainsi éternellement. La dur loi de ce monde était que ce n'était pas éternel et qu'un jour, on finissait soit au trou, soit à la rue ou pire, tué par des salauds de notre même espèce. Pas vraiment le top. Mais encore une fois, c'était le risque qui m'attirait pour le moment mais elle, elle était différente. La preuve étudiante à Berkeley comme Ryan dis donc ! La grande classe. Berkeley c'est ça ? J'arrive pas à imaginer, ces histoires de confréries, des étudiants pétés de tune. C'est comment là-bas ? J'ai l'impression que c'est à quinze milles kilomètres de cette vie que toi et moi on mène quand on est ensemble. Et pourtant quand j'y pensais, j'aurais dû suivre de grandes études dans ce genre d'universités. D'ailleurs j'étais sûre que mes frères iraient un jour ou l'autre dans n'importe laquelle du moment qu'elle soit réputée. L'argent de papa et maman m'aurait servit à détrôner les plus grandes vedettes et je serais sortis avec les honneurs et tout le tralala. Mais je n'était plus cette fille à présent. Ma famille m'avait détruite de par ma différence. Je n'avais fait que prendre les devants avant qu'ils ne me poussent eux-mêmes à disparaître. Fais gaffe quand même Leyna. Ryan est un type bien, tu devrais faire attention à lui, juste au cas où ... J'en avais vu des gens dérapés et je ne voulais pas que ce genre de personnes se retrouvent dans les rares personnes en qui j'avais confiance et que je cotoyais. On a fêté nos deux années hier soir. Deux années de pure et loyaux service à se sauver mutuellement d'une vie qui n'était pas faîte pour nous. Que pourrais-je dire de plus ? Qu'il était l'homme de ma vie. j'aurais pu le dire mais si déjà le penser m'effrayait n'en parlons pas et puis ce n'était pas mon genre d'étaler ainsi mes faiblesses. Bois encore et je te promet que le bar on va se le faire ! Danser sur un bar, déjà fait, fumant quelques lattes du joint que je lui avais tendu, j'avalai encore un shot puis sortit alors le petit sachet que j'avais dans ma poche pour le déposer sur le table. J'y trempa mon doigt et le mit ensuite dans ma bouche en fermant les yeux.
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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyLun 6 Mai - 11:48

La soirée avait bien commencé et promettait d’être mémorable. Tandis que Ryan ne cessait de faire des allers-retours entre le bar et les toilettes, Ebony et moi avions le temps de discuter un peu en tête à tête. Nous ne nous étions pas beaucoup vues ces derniers temps, sans trop savoir pourquoi, mais étions toujours ravies de pouvoir passer du temps ensemble. Elle, Jamie, Ryan et moi étions inséparables et toujours fourrés ensemble. Ce temps-là me manque, même si ma vie était un véritable désastre. Mon amie vint sur le sujet de l’université, sujet que nous évitions souvent mais qui était sans doute leur seul qui nous permettait d’avoir des conversations un temps soit peu sérieuses. « Oh tu sais, c’est juste une université comme les autres, tu vas en cours et on te file du travail à faire dans un délai imparti… la barbe quoi » balbutiai-je. J’avais toujours rêvé d’étudier l’art, et plus précisément la photographie à Berkeley. Toute ma vie, je n’avais que ce seul but et j’avais toujours travaillé dur pour y arriver. Quitter l’Australie, quitter mes parents et rejoindre le territoire ouest-américain, c’est tout ce que j’avais toujours voulu. J’excellais dans mon domaine et était parvenue à obtenir une bourse complète, sans quoi je n’aurais même pas pu y entrer, avec mes pauvres moyens. « C’est vrai que beaucoup sont bourrés de fric, mais bon, ceux-là on les trouve surtout chez les Epsilon » dis-je. Si une confrérie avait le don de m’horripiler, c’était bien celle-ci. « Les confréries, c’est pas très compliqué. Les files à papa et maman, c’est les epsilon. Les bétas, c’est les filles superficielles et des coureurs de jupons. De vraies pouffiasses, tu devrais voir ça… après, t’as celle qui regroupe les rats de bibliothèque, celles des sportifs sans cerveau et ceux qui passent leur vie à faire la fête. Evidemment, il y a les sigmas, celle dont je fais partie et celle de ryan, tu te doutes bien du genre de personne qu’elle regroupe » lâchai-je d’une traite. Ne voulant pas ennuyer Bony avec ces gamineries inintéressantes, je décidai de changer de sujet histoire de passer à autre chose. « Crois moi, cette vie qu’on mène, toi et moi, elle est mille fois mieux. A quoi bon aller s’emmerder à l’école et à suivre des cours plus barbants les uns que les autres ? » soupirai-je. Puis, nous sommes revenues sur le sujet et Ryan et voilà que Bony semble me mettre en garde contre le comportement de mon homme. Qu’insinuait-elle ? Je ne voyais pas en quoi il pouvait être en danger. Je connaissais les risques de la consommation de substances illicites, mais je savais également que Ryan était quelqu’un d’un temps soit peu responsable. Il maîtrisait ses doses et même s’il aimait repousser ses limites, il était surtout en contrôle de ce qu’il prenait. Jamais il n’aurait osé mettre sa vie réellement en danger. Jamais il n’aurait osé faire cela, sachant que je me retrouverais seule, sans rien. Si quelque chose devait lui arriver, ma vie serait ruinée, finie. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui, c’est lui qui m’a tout appris, c’est lui qui m’a sauvé de ma misérable routine. « Tu crois vraiment que je devrais m’inquiéter ? » demandai-je à Bony. Je pensais connaître la réponse, mais j’avais envie de penser que les mauvaises choses n’arrivent qu’aux autres. Je ne voulais pas croire qu’un tel malheur pourrait s’abattre sur moi. « Tu as peut-être raison, je vais garder un œil sur lui... d'ailleurs, en parlant de Ryan, il est passé où ? ça fait bien une quinzaine de minutes que je ne l’ai pas aperçu ! » dis-je en regardant autour de moi pour voir si je l’apercevais. Ce n’était pas la première fois, il allait sûrement réapparaître ; il devait sûrement être dans les toilettes à prendre dieu sait quelle substance. « Toi et Jamie, vous êtes tellement bien ensemble. Vous vous êtes vraiment bien trouvé, tu as de la chance ». La façon dont j’avais prononcé ma phrase laissait sous-entendre que les choses auraient pu aller mieux entre Ryan et moi. Or, tout allait bien. « Tu as raison, il est temps que la soirée commence pour de bon ! » dis-je en prenant une bonne respiration avant de m’enfiler les 6 shots de tequila se trouvaient devant moi. J’avais beau connaître l’enfer que sont les lendemains de cuite à la tequila, je ne pouvais pas me résoudre à y renoncer. Tandis que je repris mes esprits et proposa à Bony d’aller chercher de nouvelles boissons, je la vis mettre quelque chose dans sa bouche. « Eh, tu partages pas ? » lui lançai-je sur le ton de la rigolade. Elle savait comment j’étais et savait que j’avais le don de faire ce genre de réplique à deux balles. Elle et Ryan fournissaient la drogue, moi je n’étais que consommatrice. Bien sûr, je la payais, mais jamais je ne m’occuper de dealer ou quoi que ce soit de ce genre. Elle me tendit ainsi son petit sachet, que je m’empressai d’utiliser, avant de lui redonner. « Merci. Bon, je vais chercher à boire, qu’est-ce que je te prends ? Si Ryan n’est pas de retour quand je reviens, j’irai voir si je le trouve ». Une fois la réponse d’Ebony donnée, je me dirigeai vers le bar, pensant à ce que mon amie avait dit sur le comportement de Ryan. Si quelque chose lui arrivait, jamais je ne me pardonnerais.

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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyDim 19 Mai - 13:24


EBONY&Leyna


    L'université. Avant c'est ce que j'aurais dû faire. J'aurais dû foncer dans une de ces prestigieuses fac ou je me serais sûrement ennuyée en cours car après tout j'étais comme ça, brillante mais peu bosseuse et donc souvent j'avais une flemme considérable de faire de mon mieux. Le travail ne payait alors pas du tout. Mais j'avais toujours réussit à m'en sortir avec juste la moyenne car je ne me donnais pas les moyens pour faire mieux et même, j'avais l'impression que mon attitude ne me poussait qu'à m'entraîner vers le bas. Autodestructrice pour les autres mais aussi pour elle-même. C'est ce que le psy scolaire avait dit de moi lorsque mes parents s'étaient inquiétés de voir que je n'entrais pas dans les cases. Je n'étais pas ce genre de filles qui voulait tout faire pour être élue reine du bal, je n'étais pas le genre de filles qui jetais son dévolu sur les garçons les plus populaires de l'école et j'étais loin d'être le genre qui aimait faire comme tout le monde. malgré ça on ne pouvait dire que ma manière de me marginaliser me permettait de passer inaperçu. Non, j'étais populaire à ma manière. Après tout, je détestais qu'on ne me regarde pas. C'était peut-être un peu narcissique comme manière de vivre mais c'était comme ça. J'aimais être sous les feux des projecteurs mais à ma propre manière. Pas du tout la même que ces filles sans cervelle qui ne passait leur vie à maudire les autres juste parce que ces fameuses demoiselles avaient un compte en banque bien remplit et une entreprise à leur nom. Ce qui te définit n'ait pas ce que tu possèdes. Et c'était pour quoi je ne vouais absolument pas devenir ce genre de personne. Déjà préconsus à la naissance avec un avenir déjà bien tracé, une vie que je pouvais déjà détaillée sans les connaître car elles faisaient toutes la même chose à peu de choses près. Des copies conformes dans un monde où l'originalité était proscrit. Je n'étais pas comme ça et c'est pourquoi dans une famille comme la mienne, cela était impensable. J'étais donc partie coupant court aux idées d'héritage ou autre. Dorénavant j'étais pauvre mais heureuse. Pour moi c'était peut-être ça le principal dans la vie mais j'étais bien l'une des seules à le voir. Mais après tout, lorsque Leyna me parlait de sa vie, je me disais qu'elle, malgré tout ce qu'elle avait pu vivre dans sa vie, malgré des problèmes d'argent ou de drogues comme on pouvait le voir ce soir, elle continuait à tracer sa vie pour la changer, l'améliorer et avoir un vrai futur. Pas comme moi, à vivre au jour le jour. Mais je me disais qu'avec mes pauvres résultats aux lycées et sans un bac, il mettait bien difficile d'entrer à l'université ! Et surtout, pour y faire quoi ? J'imagina alors de bien loin ces histoires de confrérie. J'imaginais que pour y entrer il fallait soit avoir vraiment un vrai charisme pour attirer l'oeil et se faire harponner ou avoir des moyens très au-dessus de la moyenne. J'imaginais bien que mon amie n'avait pas eu besoin de payer du tout tout comme Ryan ! C'est pour ça que j'ai tout laissé tomber. Te dicter ta conduite, voir les gens autour de toi se résigner à vivre une vie qu'ils pensent se façonner eux-même alors qu'en faîtes elle a été définit depuis leur naissance par leurs parents. Hum quelle indépendance mon dieu, ça fait peur ! Pourtant Leyna vivait ma vie et était à l'université. J'aurais sûrement pu faire la même chose mais pour moi j'avais bel et bien l'impression qu'il était déjà trop tard pour reprendre des études et me créer une voie pour me sortir de cet univers bien marginal dans lequel je vivais. Je ne savais pas ce que je voulais. Ce que je savais c'était que j'étais heureuse aux côtés de Jamie. Tant qu'il était là alors je n'aurais à m'inquiéter de rien. Elle semblait inquiète néanmoins vis à vis de l'homme qui partageais sa vie. Je la comprenais. Dans un monde comme le notre il était bien difficile de ne pas l'être. J'essayai donc de la rassurer. Mais non ne t'inquiètes pas. Il doit être sûrement en train de fricoter avec une nouvelle serveuse ou de me piquer des clients. Ce serait bien son genre ! Bon d'accord ce n'était pas le genre de plaisanteries qui passaient toujours mais je ne tournais jamais ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler malheureusement. Je ne pus m'empêcher de lui faire un clin d'oeil et de lui sourire bien qu'en faîtes je commençais à me demander moi aussi où il était. Ici, il ne fallait pas vraiment s'égarer. Je souris à son allusion à Jamie puis je pris deux nouveaux shots pendant qu'elle prenais la poudre que j'avais dans la main. Elle se leva enfin et décida d'aller chercher de nouvelles boissons. Tequila pour moi ! Et je crois que les toilettes m'appelle ! Je reviens. Je me leva alors la tête tournant d'un coup, le sang fusant aux tempes. Ca y est je commençais à planer complètement. Me dirigeant avec peine vers les toilettes j'ouvris la porte et alors je vis Ryan. Accoudé au lavabo, il avait de la poudre au nez et semblant bien pâle par rapport à tout à l'heure. Bordel qu'est-ce que tu fous ? Leyna était inquiètes! Il se tourna vers moi avec difficulté mais réussit à me dire alors que ça allait, qu'il arrivait. Bon si ça allait alors ... Je revins dans la salle et me dirigea vers le bar où j'avais laissé Leyna. C'est bon je l'ai vu aux toilettes, il arrive ! Tu viens on va danser ! Si j'avais su qu'il ne reviendrait pas ...
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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptyMer 22 Mai - 17:35

L’ambiance de la soirée avait désormais décollé pour de bon et promettait de bons souvenirs. Le bar était plein à craque et l’accès au bar devenait de plus en plus difficile, raison pour laquelle je dus patienter un bon moment avant de pouvoir passer notre nouvelle commande. Je commençais enfin à me sentir bien et à oublier mes soucis du quotidien – en effet, même si j’ai adopté l’attitude je-m’en-foutiste depuis un petit moment maintenant, la réalité me rattrape parfois. J’avais un avenir devant moi, mais j’avais préféré tomber dans la débauche totale pour dieu sait quelle raison, et même si je ne le regrettais pas le moins du monde, il était évident que ce choix me tracassait. Quitter l’Australie, mes parents, ma soi-disant famille pour venir m’installer sur le continent du fameux rêve américain, je n’avais pu le faire que parce que l’université de Berkeley m’avait accordé une bourse pour mes excellentes notes, mon avenir prometteur. Aujourd’hui, j’étais pourtant certaine de devoir refaire ma première année, et bien que consciente de ce qu’un double échec pourrait vouloir signifier, j’aimais penser que Ryan et moi, c’était pour la vie. Lui et moi, à jamais. Tant qu’on était ensemble, rien d’autre ne m’apportait. « Vu sous cet angle, c’est sûr que ça donne pas envie… » répondis-je à mon amie. Ebony était particulière à tout point de vue. Elle ne pensait pas comme tout le monde, avait ses réflexion bien à elle et surtout, jamais elle ne s’inquiétait de ce qui pourrait bien se passer ensuite. Souvent, c’est elle qui me remonte le moral ; elle est un peu comme mon mentor, en admettant que ce terme puisse être utilisé dans ces cas-là. Elle avait par ailleurs un franc parler incroyable et un humour particulier, qui bien souvent m’échappait. Parfois, je me contentais de sourire en tentant de ne pas me faire remarquer. Étrangement, ces différences que nous avions nous rapprochaient plus qu’elles ne nous séparaient. Inquiète pour Ryan, je commençais à m’impatienter et à m’agiter sur place. C’est là qu’Ebony trouva utile de suggérer que mon petit ami était peut-être en train de flirter avec un serveuse ou alors en train de lui piquer des clients. La première partie de sa phrase ne me rendit pas très contente, dans la mesure ou cela aurait pu être vrai. Personne – ou presque – n’était au courant, mais Ryan n’avait pas toujours été un exemple parfait de fidélité. Je savais qu’il m’aimait et qu’il voulait passer le reste de sa vie avec moi, mais sortir avec un toxicomane fait que ce dernier n’est pas toujours clean, pas toujours lui-même. Du moins, c’est ainsi qu’il avait justifié ses actes lorsque je l’avais surpris au lit avec une pouffiasse blonde dont la taille de bonnet ne devait même pas être dans l’alphabet. Pourtant de nature rancunière, je l’avais pardonné. L’amour rend aveugle, dit-on communément. Je ne pensais pas être aveugle, mais bel et bien mordue de cet homme qui m’avait fait voir le monde autrement. La vie sans lui me paraissait alors bien pire qu’une vie où je lui pardonnais ses écarts. Sous l’influence de la drogue, je n’étais moi-même pas toujours un exemple, je ne pouvais donc pas le blâmer, même si pour ma part, l’infidélité me paraissait totalement absurde tellement notre amour me paraissait inconditionnel. Peut-être étais-je naïve, mais seul l’avenir nous le dirait. La fille qui se trouvait devant moi repartit enfin avec sa commande, et ce fut à mon tour. Repenser à toutes ses histoires m’avaient quelque peu déprimée, plombé le moral, raison pour laquelle je décidai de prendre quelque chose de plus fort. « Je vais vous prendre encore deux tequila, un whisky sec et un verre de vodka pure, merci » demandai-je en parlant lentement, la drogue et l’alcool commençant à faire leurs effets. La serveuse me regardait bizarrement, mais je m’en tapais, son boulot était de me servir et non pas de donner des leçons ni de me juger. Une fois les boissons servies, je les empoignai et reparti en direction de la table. J’ai failli m’encoubler à plusieurs reprises, mais par chance – étonnamment – j’étais parvenue à rejoindre les autres sans tout renverser. Maladroite comme j’étais, mieux valait en général confier cette tâche à une autre personne. Ryan n’était toujours pas revenu, mais Ebony me rassura en me disant qu’elle l’avait vu aux toilettes et qu’il allait bien. Légèrement stone, je décidai de le laisser faire, il nous rejoindrait quand il en aurait envie. J’étais d’humeur charmeuse et avait bien envie de me dandiner sur la piste de danse. Normalement pas notre genre, je proposai tout de même à Ebony d’aller faire un tour vers le dancefloor. Et puis, avec un peu de chance, Ryan arriverait au moment où je serai en train de danser avec un autre homme, ce qui lui ferait certainement comprendre que son attitude solo de ce soir ne me plaisait pas du tout. « Viens, on va danser un peu, ça me changera les idées. Tant pis pour lui, qu’il reste dans son coin ! » dis-je sur un ton presque agressif. La drogue n’avait pas un effet très drôle sur moi, au contraire. Lorsque j’étais sous son influence, j’avais même tendance à ressasser toutes mes pensées noires, à m’énerver pour un rien, et pourtant, j’adorais cette sensation car j’avais l’impression d’être libre et insouciante. J’avais toujours ce mauvais pressentiment pour ce soir, mais je le chassai une nouvelle fois, me disant que c’était la drogue qui parlait.

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MessageSujet: Re: Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes Bony&Leyna :. De mauvaises filles n'engendrent que des problèmes EmptySam 25 Mai - 14:31


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    Vu sous cet angle. Il y en avait peut-être finalement plusieurs vis à vis de Berkeley mais je ne le discernais encore que trop peu. Je n'avais même pas envie de savoir ce qui aurait pu me faire tressaillir parce que sinon j'aurais voulu sûrement y aller. C'était de ce genre là. A me lancer tout le temps dans des expériences inconnues juste parce qu'elles me paraissaient digne d'intérêt à qu'elle pourrait me permettre d'affronter encore une nouvelle facette de la vie. Sauf que cette facette valait des milliers d'euros, que j'avais Jamie et surtout que je ne m'imaginais pas étudier. Pour quoi finalement ? Pour avoir un "métier" normal plus tard ? A quoi bon, je ne me voyais dans rien. Je me voyais là. Dans dix ans où dans un autre pays. A me siroter des cocktails en maniant ma vie d'une manière de plus en plus dangereuse et quoi ? Oui, peut-être que je finirais mal. C'en était presque certain mais je m'en fichais pas mal. Je n'avais juste à vivre avec Jamie, avec l'argent que les ventes nous rapportaient et c'est tout. Je n'avais pas besoin de rien d'autres. Pourquoi vouloir un métier ? Qui me conduirais où ? A tergiverser avec des connards de service qui parleraient de produits et autres histoires de commerce ou je ne sais quoi d'autres alors que leur propre cerveau semblait standardisé sans qu'ils ne l'aient jamais remarqué ? Non, j'imaginais que je n'arriverais jamais à rentrer dans les cases et il était bien peu nécessaire que je dise que je pouvais et ne pourrais jamais être sous les ordres de quelqu'un. Seul le free-lance aurait été une option convenable mais je n'avais pas envie de travailler pour voir mes jours défiler de la manière chaque semaine et que je n'en aperçoive plus le bout tellement mes journées seraient devenues monotones et similaires. Mais comme elle semblait le dire derrière sa remarque, il y avait d'autres choses derrière tout ce que je pouvais imaginer. Surtout qu'il fallait l'admettre, si Ryan et elle s'y trouvait c'est qu'il y avait quelque chose de plus. Mais pour moi et Jamie il était déjà bien trop tard pour s'imaginer une vie loin de tout ça. On était trop impliqué, trop embourbé dans des histoires inimaginables. On ne pourrait s'en sortir. Notre vie c'était notre plus grande addiction. Notre drogue. Ce lot quotidien de dangers que nous apportait chacun de nos journées. Comment se détacher du vie entière qui nous fait frissonner à chaque barrière franchie ? Je n'arrivais à le concevoir. Ici c'était la belle vie. Ici j'étais chez moi, ce quartier était à moi, ces personnes étaient ma famille. C'est tout ce que j'avais finalement besoin. Je rejoins enfin Leyna alors qu'elle avait réussit à se frayer un chemin à travers la foule qui avait grossit en très peu de temps près du bar. Les verres alignées devant elle, j'eus un sourire en lui disant que son cher Ryan allait arrivé et qu'il était dans les toilettes. Elle n'en semblait pas trop heureuse sachant pertinemment qu'il n'y était pas juste pour aller se vider. Bien au contraire et je comprenais ses appréhensions. La drogue pour moi, c'était quelque chose qui se partageait. Si tu commençais à t'exiler des gens que tu aimais pour te faire une ligne, c'est là que les choses pouvaient se compliquer et l'addiction devenir un véritable défi. J'espérais que tous les deux ne l'auraient pas à relever car dans un monde comme le nôtre, il fallait dès le début se mettre des limites bien que j'avais une fâcheuse tendance à vouloir toutes les transgresser. A la tienne ! Je pris un des verres que la serveuse avait posé devant mon amie et me fit un cul sec et reposa enfin le verre en fermant les yeux. Je sentis l'alcool brûlant se répandre au creux de ma gorge et mes yeux me brûler. La fatigue que j'avais accumulée se sentais ainsi que la drogue et alcool que j'avais ingurgité au long de la soirée. Ça montait alors et ma tête tourna. J'étais déjà bien haut perché lorsque la jeune femme me proposa d'aller danser. Peut-être que là alors j'aurais pu comprendre que quelque chose clochait et qu'elle n'avait que Ryan en tête. Mais j'étais encore bien naïve. C'est bête moi qui ne voulait pas être le centre des attentions !Pour le coup, il fallait le dire que c'était un beau mensonge. J'avais toujours adoré que les gens me regardent et m'épie et je savais parfaitement que toutes les deux, déchirées et dansant, il était plutôt certain que les yeux se braqueraient bien sur nous au milieu des danseurs. Sourire aux lèvres je me mis donc à bouger sur la liste les lumières éblouissants mes yeux d'une manière agressive et pourtant j'adorais ça.
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