Ce samedi là, Bleiz l'avait passé, une fois de plus, à travailler. Cela ne le dérangeait pas de ne pas sortir, de temps en temps, et de ne voir personne d'autre que son pc durant tout une après-midi. Après tout, il restait un alpha pur et dur, un élève brillant, surdoué, et il étudiait ce qu'il aimait : le cinéma, cela paraissait donc normal qu'il y consacre une après-midi. Il travaillait durement sur un projet, un court métrage qu'il allait tourné en dehors des cours, qui lui tenait à cœur. Quoi qu'il en soit, le soir venu, faire la fête était pleinement mérité ! Il prit une douche et se changea, slim noir chip monday, des chaussures en cuir de chez zara, et une chemise blanche parfaitement repassée. Rasé de près, Bleiz arborait une allure des plus classieuse, digne de la capitale de la mode d'où il venait.

Le jeune alpha rejoignit ses amis chez l'un deux. Ce dernier vivait dans une maison de luxe chez ses parents, en plein centre de la ville, et ces derniers étaient absents pour le week end. Dignes d'adolescents, les jeunes s'étaient donc retrouvés autour de bouteilles de vodka, de champagnes, jonglant entre cocktails et joints, la décadence était l'invité maître, modération n'avait pas été conviée. La soirée battait de son plein, il était aux environs d'une heure, Bleiz passait d'une demoiselle à l'autre, avec pas mal de THC dans le sang, comme toujours. Mais ses petites habitudes furent bousculées par un appel, un numéro inconnu. Le jeune homme ne comprit pas de suite de quoi il s'agissait, que ce fut à cause du bruit de la fête de son côté, ou de celui de son interlocuteur. Interlocuteur, qui était en fait une interlocutrice. Au bout de deux minutes, Bleiz comprit de quoi il était question. La demoiselle au bout du fil n'était autre qu'une fille dont il était tombé sous son charme et qu'il avait rencontré en soirée, qui lui demandait de la rejoindre, dans un club à quelques rues d'ici. Lorsqu'elle raccrocha, comme réveillé, il s'empressa d'enfiler sa veste et de partir en direction de l'endroit cité.

En marchant dans la rue, le vent froid lui rafraîchit les idées, éclairement son esprit quelque peu brouillé par l'alcool et les joints. Il se remémora alors sa rencontre avec celle qu'il allait rejoindre. Clélia est le genre de fille que tous les garçons aiment. Bleiz est le genre de garçon que toutes les filles aiment. Clélia et Bleiz étaient donc plutôt bien prédisposés à se rencontrés, et c'était arrivé. Après une soirée bien arrosée, ils étaient allés ensemble à l'hotel, mais au dernier moment, Bleiz avait refusé de coucher avec elle, et il avait passé la nuit à la regarder dormir, comme hypnotiser par la demoiselle. Le matin, il était parti avant qu'elle ne se réveille et lui avait laissé son numéro de téléphone, dans l'espoir qu'elle le joigne.

Il arriva au Lexington Club, l'un des plus populaires de la ville au bout d'une dizaine de minutes. Il ne se préoccupa pas des gens qui faisaient la queue pour rentrer, le videur le connaissait bien et au passage, il lui glissa quelques billets. Il laissa ses affaires au vestiaire avant de s’engouffrer dans le cœur de la boîte. La musique faisait trembler les murs, les gens dansaient, buvaient, dansaient, comattaient. Il eut besoin d'un certain temps pour trouver celle qu'il cherchait. Elle était là, assise au bar, descendant une vodka sans doute offerte par l'homme qui était assis à côté d'elle et qui tentait discrètement de passer sa main sous les jupons de la demoiselle. Bleiz, qui savait pourtant y faire avec les filles ne savait pas comment aller aborder celle ci, il alla donc au bar et s'assit de l'autre côté, exactement en face d'elle, de façon à ce qu'elle le remarque, et qu'elle laisse l'abruti qui la draguait pour venir à lui.

Clélia semblait bien disposée à faire la fête ce soir à nouveau. Elle souhaitait se changer les idées après une journée bien chargé. La jolie jeune femme avait beau être atteinte d’une grave maladie du cœur cela ne l’empêchait pas de croquer la vie à pleine dent bien au contraire. Il était d’ailleurs assez rare qu’elle porte une grande attention à sa santé, elle aimait fumée, coucher… plusieurs éléments qui rentraient parfois en contradiction avec sa maladie.

Alors que la jeune demoiselle venait de rentrer des cours. Elle posa son sac devant la porte de son domicile. Un domicile très luxueux qui pouvait accueillir un bon nombreux de personne. Une fois rentré chez elle, elle s’installa quelque instant dans son salon, histoire de ce poser pendant quelques minutes. La jolie demoiselle vivait seul ne supportant plus la compagnie de sa cher belle maman qui avait emménager dans la demeure familiale. Elle ne la supportait pas, la trouvant beaucoup trop narcissique et ne supportant pas le faite qu’elle souhaitait remplacer sa cher mère morte depuis quelques années maintenant. Plusieurs minutes passèrent, une fois reposée elle se leva et prit la direction de la salle de bain ou elle se prépara pour sa futur soirée.

Une fois prête, elle sortit de sa salle de bain et ne tarda pas à prendre les clés de sa voiture histoire de ne pas être en retard. Elle roula pendant quelques minutes et s’arrêta au Lexington Club, l’un des plus populaires et surtout celui qu’elle aimait le plus. Tout le monde la connaissait la bas raison pour laquelle elle n’avait pas besoin de faire la queue pour rentrer. Une fois dans le club, elle scruta plusieurs personnes. Oui, elle cherchait une connaissance, un ami ? Mais elle ne vit personne. Elle s’installa donc au bar et commanda en premier lieu un cocktail. La jolie blondinette ne fut pas seul pendant longtemps. La soirée s’enchaina d’homme en homme qui ne souhaitait qu’une chose, obtenir une nuit avec la superbe Clélia. Leurs méthodes restaient basique = un verre offert, quelques belles paroles, et une main vagabonde. Une méthode qui la lassait plus ou moins. Clélia avait tendance à aimer les hommes pas comme les autres ou du moins qui se démarquait de la normal. D’ailleurs, en y pensant. Il y a quelques semaines Clélia avait fait la rencontre d’un homme tout à fait charment dont-elle avait beaucoup à oublier. Certes, cette homme était beau, séduisant mais ce qui l’avait le plus marquer était le faite que durant cette soirée. Il n’avait pas eu envie d’aller plus loin. Il avait décidé d’aller dormir dans le canapé la laissant seul dans ce grand lit. Une situation qu’elle n’oubliait pas et qui semblait bien la perturber encore. Pourquoi n’avaient-ils pas coucher ensemble ? Était-elle repoussante ? Elle n’en savait rien du moins. Elle souhaitait la compagnie de ce jeune homme qui lui avait soigneusement laisser son numéro de téléphone. Elle appela le jeune homme et lui donna rendez-vous dans le fameux endroit qu’elle partageait avec un homme qu’elle ne connaissait pas et qui semblait bien obstiné à la mettre dans son lit.

Une fois l’appelle passé, elle espérait voir le visage de ce fameux jeune homme assez vite. Elle avala en attendant plusieurs verres d’alcool que son cher anonyme de soirée lui avait offert. Après plusieurs verres, le cher monsieur ne tarda pas à poser sa main sur les jambes de la jeune femme puis sous sa jupe. Elle leva les yeux aux ciels lassé et aperçus Bleiz. Elle afficha un sourire et elle retira la main du monsieur et lui « Désolé mais je vais devoir y allez… passer une bonne soirée et merci pour les boissons ». Elle ne s’attarda pas plus longtemps avec cette homme. Bleiz restait de loin l’homme qui l’intriguait le plus à cette instant. Une fois à sa hauteur. Elle s’installa en faisant mine de ne pas l’avoir aperçus. « Et bien comme on se retrouve. » Elle afficha un petit sourire et lui dit : « Comment allez vous cher monsieur ? ». Bizarrement elle se sentait assez gêner par la situation. Elle se retourna vers le jeune homme et le regarda. Sans vraiment comprendre pourquoi, elle lui demanda assez doucement et calmement « Pourquoi tu n’as pas coucher avec moi l’autre jour ? ». Bon on pouvait bien voir que la jolie blondie ne semblait pas maitre totale de ses paroles. Sans doute les quelques verres qu’elle avait déjà bu qui faisaient effet. « Je ne suis pas attirante ? »

Chaque pas qu'il faisait, Bleiz sentait la brise lui caresser la peau, et cela ne faisait que lui rappeler le souffle de Clélia lorsqu'elle dormait. Le jeune homme avait bien passé trois heures à étudier chaque traits de la demoiselle lors de la nuit qu'il avait passé avec elle, ou plutôt, celle qu'il s'était refusé de passer. Il se demandait encore pourquoi il était partit se coucher sur le canapé. Habituellement, coucher avec une inconnue, aussi ivre et inconsciente de ses actes fut elle ne faisait éprouver à Bleiz aucun remords, ce n'était donc pas ça. Non, il y avait quelque chose de bien plus profond. Il avait beau passer d'une fille à l'autre de soirs en soirs, Bleiz, par certains moments, se montrait le type le plus respectueux et attentionné du monde. Clélia faisait sans doute partie de ces filles qui, sans rien faire, réveillait en lui ce côté bon garçon.

Lorsqu'il arriva au club, il se sentait tout aussi à son aise qu'à son habitude. Bleiz était un garçon connu en ville, il était passé dans les journaux pour avoir fait parti des élèves les plus brillants de l'état. Mais les jeunes de son âge connaissaient surtout son visage, pour être le garçon qui payait ses tournées à toutes les soirées auxquelles il allait. Dans la boîte, il ne put faire deux pas sans qu'un mec lui serre la main ou lui tape sur l'épaule, ou bien qu'une demoiselle ne lui laisse un baiser dans le cou accompagné de quelques douces paroles à l'oreille. Mais il n'était venu pour aucun de tous ceux là, celle qui l'intéressait était là, au bar, mais pas seule. Lorsqu'il s'assit en face, le barmaid lui serra la main, et Bleiz commanda la même chose que d'habitude. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il se retrouva avec un mètre de shooter de vodka devant lui.

Rapidement, Clélia le remarqua. Voilà quelques minutes déjà qu'il fixait la belle blonde, son visage était exactement ceux dont Bleiz avait le souvenir, même si lui la voyait beaucoup plus paisible, dans son sommeil. Immédiatement, elle se leva et envoya balader celui qui avait dépenser beaucoup à la séduire. Elle arriva et s'assit à côté de lui, l'air de rien, feignant de ne pas l'avoir remarqué, ou que ça soit un pur hasard. Elle le salua et lui demanda comment ça allait, Bleiz eut un signe de tête pour toute réponse positive, et n'eut pas le temps de retourner la question puisqu'elle reprit la parole, lui demandant la raison pour laquelle il n'avait pas voulu coucher avec elle. Encore une fois, il allait répondre, mais elle rouvrit la bouche, émettant l'hypothèse que c'était peu être à cause de son physique qui ne serait pas attirant. Bleiz eut un léger rire, et sans détourner ses yeux du visage de la demoiselle, il vida un autre shooter avant de répondre. « Ce n'est absolument pas ça, rassure toi. Au contraire, t'es surement une des plus belles fille qu'il m'ait été donné de rencontrer. » Il afficha un sourire très sincère, il avait la parole facile, sans aucun doute à cause de l'alcool, mais toujours moins que Clélia, qui semblait elle aussi "de bonne humeur". « Pourquoi tu fais ça ? » Sa question était très peu claire, il s'en rendit compte rapidement. « Je veux dire, n'imagines tu pas une seule seconde qu'un mec puisse te respecter? Comment ça se fait que tu t'étonnes autant qu'un type ne veuille pas juste coucher avec toi? »

« Ce n’est absolument pas ça, rassure toi. Au contraire, t’es surement une des plus belles filles qu’il m’ait été donné de rencontrer ». Elle le regarda intrigué, qu’es qui avait donc fait que cette nuit le jeune homme n’ai pas eu envie de passer du bon temps avec elle. Ce refus l’avait plus ou moins gêner et intriguer par la même occasion. Clélia était une fille spéciale, elle avait bien conscience de ce qu’elle faisait avec les hommes et n’en était pas spécialement fière. Clélia ne cherchait qu’à se protéger soit même jugeant les hommes trop dangereux. Bleiz ajouta ensuite « Pourquoi tu fais ça ? ». Elle fronça les sourcils en montrant bien qu’elle n’avait pas totalement compris le sens de sa question. Il ajouta donc «  Je veux dire, n’imagines tu pas une seule seconde qu’un mec puisse te respecter ? Comment ça se fait que t’étonnes autant qu’un type ne veuille pas juste coucher avec toi ? ». Elle le regarda et afficha un petit sourire au coin des lèvres et finir alors par lui dire : « Parce que…. ». Elle soupira et finit par dire « Parce que je n‘ai pas confiance aux hommes. La plupart des garçons que j’ai rencontré ne voulaient qu’une chose de moi, ils voulaient tous sans excepter coucher avec moi pour au final mieux me planter ». Bizarrement l’alcool avait l’air de faire son effet puisqu’il était parfois bien rare de faire lâcher quelques mots sur les font de penser de la jeune femme. De nature très mystérieuse, Clélia ne porte sa confiance que très difficilement. Bleiz semblait être la grande exception du moment.

Elle le regarda alors et fronça quelques peut les sourcils. Une autres questions lui trottait dans la tête. « Et pourquoi être aussi gentil avec moi sachant que tu me connais même pas ? Pourquoi être aussi agréable… » Elle le regarda intensément essayant de décrypter la moindre information sur le visage du jeune homme. Elle finit par dire « Tu m’intrigues Bleiz… ». L’alcool avait le don de rendre Clélia très franche. Elle finit par sourire et bu plusieurs gorger du fameux verre qu’on lui avait offert. Elle fit plusieurs petites grimace en buvant la fameuse luxure. Elle regarda le jeune homme et finit par porter son attention sur les personnes qui se trouvaient en face. Elle finit par lui demander alors « J’ai bien fait de t’appeler hein ? T‘était pas occuper ? ». Elle le regarda et pu donc s’attarder un peu plus sur les traits du visage du jeune homme qui était parfaite. Bleiz l’intriguait énormément. L’alcool commençait à lui donner chaud, elle porta alors ses cheveux sur le cotée histoire d’adhérer sont coup.

Elle afficha un sourire et lui fit alors avec un petit sourire amuser : « Je paris que tu sais pas danser ». Elle afficha un air provocateur et finit alors par boire le contenue de son verre. Elle se leva et s’approcha de l’oreille du jeune homme pour lui susurrer : « Viens avec moi danser, allez ». Fit-elle en lui tendant sa main en attendant un signe de la part du jeune homme.

Bleiz ne quittait pas la demoiselle des yeux, il s'étonna qu'elle lui réponde aussi sincèrement, car leur première rencontre avait été plus physique qu'intellectuel, et il se souvenait peu avoir parlé. Ils avaient surtout flirter, bu, s'étaient embrassé, avaient fumer, bu, et... Ah non, c'était tout. Il écouta sa réponse aussi attentivement que son taux d'alcool le lui autorisait. Lorsqu'elle lui expliqua que la raison de son comportement était le fait que les garçons ne veuillent que coucher avec elle, il ne sut que répondre, et ne fit donc rien d'autre qu'un signe de tête. Il comprenait bien sûr aisément ces gars là, qui pouvait résister à un tel charme? Mais, en même temps, elle dégageait autre chose d'inexplicable, qui en faisait autre chose qu'un objet sexuel.

Un changement de mimique sur le visage de Clélia fit comprendre au jeune homme qu'une autre idée lui avait traversé l'esprit, et elle ne tarda pas à lever le mystère: elle voulait savoir le pourquoi de la gentillesse de Bleiz. Il haussa les épaules avec un petit sourire, les effets de l'alcool qui s'était atténué dans le froid de la rue commençaient à revenir. Il sentait tout son corps se réchauffer. Il réfléchit un instant, avant de répondre. « J'sais pas trop... Sois tu m'envoyais balader et je m'étais trompé, sois tu m'appelais et j'avais raison: tu as besoin d'autre chose que de coucher dans l'vent. » Il n'y avait sans doute que lui pour sortir de pareil phrases sous l'emprise de substances illicites. Elle ajouta qu'il l'intriguait, et il eut un léger geste de tête qui signifiait que c'était bien réciproque. Il s'amusa beaucoup de la voir grimacer à chaque gorgée ingurgitée. Elle commença à regarder les gens qui les entouraient, et il en profita pour faire de même. L'homme qui avait vider son porte monnaie pour elle un peu plus tôt avait trouvé une nouvelle proie. Un instant, il se dit que ce gars était un abruti, avant de se rappeler qu'il avait parfois le même comportement volage que lui. « Non t'inquiète, j'étais juste à côté. »

Il vida un nouveau shooter en regardant la demoiselle dégager son épaules de ses cheveux. Sa peau prenait une légère teinte rouge, du à la chaleur de la salle accumulée à celle de l'alcool, cela lui donnait l'air d'une poupée. Bleiz ne pouvait s'empêcher de la dévorer des yeux. « J'pourrais passer danseur pro si j'voulais, qu'est-ce tu crois! » Dit il sur le ton de la plaisanterie. Bien sûr, il était loin d'être un dieu de la piste de danse, il passait plutôt ses soirées dans les canapés entourés de je ne sais combien de jeunes filles, mais en bon musicien, il avait le rythme dans la peau, et savait plutôt bien se bouger. Lorsque Clélia s'approcha de lui pour lui murmurer quelques mots à l'oreille, il ne put qu'apprécier l'odeur de la demoiselle. Elle se leva, il soupira, amusé. Elle lui tendit la main, il se résigna. Ils partirent alors, main dans la main, en direction de la piste de danse, où tous les jeunes gens dansaient plus collés les uns que les autres.