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Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY.

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Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Empty
MessageSujet: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyDim 9 Sep - 14:47


❝WE WERE BORN TO DIE • Liy&Danahiel ; DANALY❞
Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough. I don't know why. Keep making me laugh. Let's go get high. The road's long, we carry on. Try to have fun in the meantime. Lost but now I am found. I can see but once I was blind.


    Deux heures du matin. Sortie de boîte, mais pas de fille aux bras. Chose inhabituel pour Danahiel. Il n'avait pas la tête à faire la fête ce soir. Devant ses verres d'alcool empilés, il avait passé la soirée à regarder les autres danser et draguer, dans son coin. Pas le coeur à se mêler à cette foule d'ivrogne endiablé. Non, ce soir, il avait presque eu l'alcool triste. C'était rare. C'était même la première fois. D'habitude, au bout de plusieurs verres, il amenait la nana qu'il avait réussi à brancher, sur la piste, et la conduisait ensuite chez lui, pour passer une bonne soirée. Ce soir, toutes les femmes qui avaient essayées de le brancher s'étaient toutes vue recalées. Sans avoir pu y faire quelque chose, devant ses cocktails, il avait pensé aux seules personnes qui avaient trôné dans le coeur de Danahiel, et qui y trôneraient pour toujours. Les seules personnes auxquelles Danahiel avait tenu dans sa vie. Ironiquement, une était morte, et l'autre ne voulait plus jamais le revoir. Peut être qu'au fond, l'on a que ce que l'on mérite. Pour le cas de sa mère, il n'y pouvait rien, mais pour Lily, peut être que si il avait fait des efforts, il aurait pu la récupérer. Ouais, avec des efforts. Sauf qu'Ethan, il ne connaissait pas ce mot, et encore moins sa définition. Peut être que si il avait mit ses hormones de côté, ils auraient pu rester ensemble. Lily était fragile. Sans lui, elle l'était encore plus. Danahiel avait toujours veillé sur elle, faisait attention à ses fréquentations. Comme un grand frère, un meilleur ami. Il aurait du garder cette place, au lieu d'essayer d’acquérir celle de copain de chambre. Seigneur qu'il avait été idiot. Il n'avait jamais montré ses sentiments à Roe. Il ne l'avait jamais serré dans ses bras en lui disant qu'elle était tout pour lui, sa meilleure amie, son tout. Danahiel n'a jamais été comme ça, il ne le serait probablement jamais, mais il avait espéré que Lily le comprenne. Il aurait peut être du lui dire tout ça, peut être que leur amitié ne se serait pas fini comme elle s'était fini. Il aurait du mettre son ego de mâle de son côté, et revenir pour s'excuser. Avec de la volonté, ils seraient passés à autre chose, et il aurait pu continuer à veiller sur sa Lily. Qu'était-elle devenu? Toujours aussi pure qu'avant, ou bien femme fatal à enchaîné les conquêtes et à traîner dans les bars? Il aurait tout donné pour savoir ce soir. Mais tout ça, c'était de sa faute, c'était à cause de lui qu'ils s'étaient séparés, et c'était aussi à cause de lui qu'ils ne s'étaient pas réconciliés. Il n'avait pas cherché à avoir de ses nouvelles par le biais de moyen détourné, il avait été bien trop remonté par les remarques de Rose. Parce qu'elle avait raison sur toute la ligne. Il passait sa vie à enchaîné les filles, sans jamais avoir d'attache, et il finissait ironiquement seul. Seul. Lily avait été la seule à jamais lui dire ce qu'elle pensait de lui. Il ne se prenait jamais de remarque dans la figure, d'habitude. Elle avait été sa Lily, en fait. Sa Lily-Rose. Danahiel attrapa son verre, le termina, et se leva après avoir payé sa note. Salée, mais il s'en foutait. Il sortit du bar, la tête ailleurs. Il ne prêta pas attention aux deux gars qui dealaient un peu plus loin. Il les connaissait, mais ce soir, ce serait pas ça. Il ferma son blouson, les nuits commençant doucement à devenir fraîche, et s'avança dans l'ombre. Ici, dès qu'on s'éloignait des bars et des boites, la lumière se faisaient rare. Ethan ne s'en faisait pas pour lui, il ne risquait absolument rien dans ce coin, ici, il connaissait à peu près tout le monde et tout le monde le connaissait, et il savait très bien se battre. Pas besoin d'avoir fait vingt ans d'études pour savoir que l'étudiant n'était pas quelqu'un à énerver. Danahiel tourna à droite, et tomba dans une petite ruelle encore plus sombre que celle d'avant. L'autre différence, c'était qu'elle n'était pas vide aussi, il y avait l'air d'avoir du mouvement. Il plissa les yeux et crut discerner au moins deux personnes, mais ses yeux n'étaient pas encore tout à fait habituée à la noirceur de la nuit. Il s'avança lorsqu'il commença à entendre des cris. Ce n'était pas une bagarre, c'était la voix d'une femme. Et dans ce contexte, la seule hypothèse possible était qu'elle avait des problèmes. La bonne idée des jeunes femmes d'aller traînait tard le soir toute seule. Danahiel continua à avancer et distingua au final trois personnes. Deux hommes, une femme. Allez, qu'est-ce qu'il se passe ici? Ethan distingua l'un d'eux essayer de mettre les mains sur la pauvre victime, tant bien que mal. Génial, ça puait l'alcool. Allez, on dégage tout ça. L'étudiant attrapa le bras du premier gars et le balança contre le mur d'en face facilement. Un homme soul n'est plus rien, tant pis pour eux. Le second le regarda ahuri, la bouche entre ouverte. On aurait un zombie. Quoi, tu fous le camp où tu veux te prendre une bonne raclée? Non? Tu ne t'en vas pas? Bon, tant pis. Blasé, il s'avança, presque doucement, pour laisser à l'autre la chance de fuir, mais même pas, il commença à lui foncer dessus. Très bien, tu veux jouer à ça, on va jouer à ça. Danahiel se tourna et lui fit un croche pattes. Allez, mange toi le trottoir, ça te fera pas de mal.

    Il se retourna ensuite vers le personnage central de cette querelle, mais ne parvint même pas à la regarder droit dans les yeux, il faisait trop noir pour. Danahiel l'attrapa par le bras, à moitié énervé par la situation. Il détestait jouer au preux chevalier mais il n'aimait pas pour autant les gars complètement bourrés à la sortie des bars qui essayaient de violer tout ce qui bougeait. Il entraîna sa protégée loin de la ruelle, ne se rendant même pas compte qu'il lui faisait presque mal. Il lui lâcha le bras quelques minutes plus tard, sûr qu'il ne se ferait pas rattrapé par les deux ivrognes de tout à l'heure. Dos à elle, jetant un regard aux environs, Danahiel soupira. Allez, dégage avant qu'ils ne reviennent. Va t'en, rentre chez toi, il est tard et tu vas de nouveau avoir des problèmes si ça continue. Je ne veux plus... L'étudiant se retourna alors, pouvant enfin regarder la jeune femme dans les yeux, grâce à la lumière des lampadaires avoisinant. Non. Impossible ...te voir dans le coin. Impossible.C'était une blague? Qu'est-ce qu'elle foutait ici? Danahiel roula des yeux, dévisageant la femme qui fut autrefois sa meilleure amie. Lily.. Ses lèvres avaient bougées toutes seules et sa voix s'était faite doucereuse. Oh non, il n'avait pas besoin de ça en plus dans sa vie. Elle aurait mieux fait de rester dans son coin. L'équilibre fragile que Danahiel s'était créé venait tout d'un coup de s'écroulé. Lily.. Elle avait changé, mais il l'avait reconnu tout de suite. Il savait que c'était elle. Son visage, autrefois celle d'une adolescente, avait laissé la place à celui d'une femmes. Ses traits étaient fins. La voir apaisa directement Danahiel. Lily avait toujours eu ce don avec lui. Elle pouvait le calmer rien qu'en posant son regard sur lui. Danahiel se sentir partir ailleurs, il resta bouche bée. Mon Dieu, Lily. Qu'est ce qu'elle était belle. Lily avait toujours été belle. Danahiel ne lui avait dit qu'une fois, pour son plus grand malheur. Il chassa toutes les pensées de sa tête, mieux valait ne pas réfléchir. Le jeune homme tenta de parler mais bégaya pitoyablement. Il aurait tout donné pour s'enfoncer dans un trou. Tu..Tu fais.. Fais quoi ici?
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Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Empty
MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyLun 10 Sep - 19:03

❝ Whenever you're in trouble won't you stand by me ❞
DANAHIEL & LILY ;; BABY, YOU KNOW, I COULD LOVE YOU IF WE TRY. Mais vous savez, on peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. When the night has come and the land is dark and the moon is the only light we see, no I won't be afraid. I won't be afraid just as long as you stand, stand by me. If the sky that we look upon should tumble and fall and the mountain should crumble to the sea I won't cry, I won't cry. No I won't shed a tear just as long as you stand, stand by me. Dans le monde il n’y a pas d’un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. Ce qui compte c’est celle que l’on choisit de montrer dans nos actes, ça c’est ce que l’on est vraiment. Friends are cool but we both know they don't want to see us together. I don't wanna see you cry. Give our love another try. I bet we get it right this time as long as you're prepared to fight. I'm not gonna let them break us down. I'll fight for you. THE DANALY COUPLE ; YOU ARE THE ONLY ONE ; DON'T LET ME FALL


« Salut ma jolie. Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? On peut t’offrir un verre ? » « Ecoutez les gars, je suis fatiguée, il commence à être tard, je vais rentrer. Merci quand même pour la proposition. » « Pourquoi tu resterai pas encore un peu avec nous ma belle. On pourrait te faire passer une très agréable soirée si tu vois ce que je veux dire. » « Sans façon, merci. » Je me suis levée et j’ai enlevé sa main qui se baladait tout à fait par hasard sur ma cuisse. Mon regard en disait long et ils n’ont pas continué. Je ne pense pas qu’ils aient eu peur de moi, mais ce qui comptait c’est qu’ils me foutent la paix. Je leur ai souris d’une manière à paraître aimable alors qu’au fond j’avais juste envie de les envoyer chier mais à cette heure-ci, dans un bar, il vaut mieux pu les nanas de ne pas se la jouer wonder girl et de tracer sa route, c’est jamais bon de trainer à ces heures-là. J’ai enfilé ma veste en cuir et je suis sorti du bar. Premier réflex que j’ai eu fut de sorti une cigarette de mon paquet et je l’ai allumé. Cette soirée ressemblait à toutes les autres. J’avais changé d’université, de campus, les gens y étaient différents mais j’ai toujours l’impression que rien à changer, que je suis toujours la même et que je n’ai en rien évolué par rapport aux années précédentes. Je suis toujours la gentille petite Lily que tout le monde voit comme une petite allumeuse qui se fait passer pour une sainte ni touche. Heureusement pour moi, j’ai rencontré Jordane et Lennon. Lennon m’a pas mal aidé à me sentir mieux, à avoir plus confiance en moi et il m’a aussi aidé à chasser cette sale réputation qui me suit depuis quelques années. Sans lui je pense que je ne m’en serais pas sortis à mon arrivé. Cette sale période m’a d’ailleurs rappelé des sales moments de ma vie comme celui où Danahiel a quitté mon appartement et par la même occasion mon cœur. Tout l’amour que je lui porté s’est transformé en de la haine. Je l’ai toujours revendiqué : Danahiel n’est plus rien du tout pour moi, mais au fond, je savais pertinemment qu’il lui suffisait de revenir, de me sourire et de me prendre dans ses bras pour le pardonner. Il a toujours été mon meilleur ami et encore aujourd’hui, je sais qu’il n’y a que lui qui m’aura vraiment compris tout au long de mon chemin. J’ai souvent rêvé de ce jour où je pourrais le revoir. Je me suis bercée avec des idées utopistes, le genre de pensées qui vous réconfortent mais qui une fois partit vous laisse un sale goût amère de tâche inachevée. J’en ai souvent rêvé mais je n’ai jamais rien espéré. Je savais que je me ferais plus de mal qu’autre chose en y réfléchissant trop souvent. Je me suis imposé de ne plus y pensé à partir d’un certain moment, à partir du moment où j’ai compris qu’il ne reviendrait pas, qu’il ne reviendrait plus. C’est là que j’ai commencé à penser plus à moi qu’aux autres. J’étais déjà pas mal égoïste mais à cet instant, je le suis devenue à 100%. J’ai arrêté de me soucier de ma mère. J’ai arrêté de me demander quand est-ce qu’elle allait rentrer, si elle allait bien. Je n’ai plus pensé à Danahiel et je ne me suis plus soucié de son bonheur. Moi qui faisais tout pour qu’il ne se retrouve jamais, il avait tout gagné, à présent il l’était mais le connaissant, je savais que dans tous les cas, la nuit, il ne le serait jamais. C’est ça que je lui ai toujours reproché : de traiter les filles comme des objets sans se soucier de leurs sentiments. Il l’a fait avec toutes les filles qu’il croisait. Même moi. C’était finit. J’ai sentis une violente douleur s’emparer de mes doigts que j’ai aussitôt secoués en lâchant ma cigarette qui était devenu cendre pendant que je pensais à toutes ces choses qui me tracassait. Je ne m’étais même pas sentis fumer jusqu’au filtre. Mon visage se crispa et j’ai scruté mes doigts pour voir si je n’avais rien et c’est violemment et sans que je m’y attende que je suis tombée au sol et qu’on m’a trainé dans une ruelle juste à côté du bar. Je n’ai pas eu le temps de me défendre et de crier que je fus plaqué contre un mur, une main sur ma bouche. Mes yeux se sont figés quand ils ont croisé ceux de mon agresseur ou devrais-je dire de mes deux agresseurs. Ils étaient devant moi, je me suis stoppé et je les ai reconnus. C’était les deux gars du bar. J’ai sentis que c’était beaucoup trop facile. A cet instant j’ai sentis que j’allais mal finir, que ce soir allait être terrible mais par simple instinct de survie j’ai hurlé. J’ai essayé. Sa main couvrait le son et il resserrait sa main sur mon bras ce qui me faisait horriblement mal alors j’ai tout de suite arrêté. J’ai sentis son ami venir glisser une de ses mains dans mes cheveux et je n’ai pas pu me retenir de pleurer et je lui ai supplié d’arrêter. Mes pleures et mes sanglots les ont exaspéré et c’est avec un revers de main qu’il me frappa et je suis tombée au sol. Tout à coup, j’ai vu quelqu’un surgir de nulle part. Il s’est occupé d’eux en quelques minutes et sans que je puisse me remettre de mes émotions, il m’attrapa le bras et me tira avec lui. J’ai cru qu’il se battait pour voir qui aurait final la magnifique chance de ma fracasser l’esprit avec leur violence. « Allez, dégage avant qu'ils ne reviennent. Va t'en, rentre chez toi, il est tard et tu vas de nouveau avoir des problèmes si ça continue. Je ne veux plus.. » « Laissez-moi tranquille. Je vous en prie.. » « ...te voir dans le coin. » Dieu se fout de ma gueule. Je ne crois pas en dieu mais il doit bien y avoir quelqu’un pour l’avoir envoyé me ‘’sauver’’ si je peux dire. J’aurais accepté l’aide de tout le monde sauf de lui. Je suis restée planté devant lui. Je n’ai même pas su être réactif, je n’ai même pas été capable de le repousser et de lui die de dégager. Je n’ai tout simplement pas réagis et les quelques secondes qui se sont écoulées sous nos yeux m’ont paru une longue éternité. Je me suis nerveusement mordu les lèvres. « Lily.. Tu..Tu fais.. Fais quoi ici? » J’ai tiré sur mon bras pour qu’il me lâche et toute la haine que j’avais accumulé toutes ses années n’a pas disparu en le voyant, au contraire, elle n’a fait que s’amplifié. . « Qu’est-ce que je fais ici ? Je tentais de me sortir d’une situation fâcheuse. Je crois que c’est plutôt clair non ? » Mon regard a fait le tour de son anatomie, je me suis rendu compte qu’il avait bien changé depuis le temps. Il a beaucoup changé et si je n’avais pas été aussi près de lui, je ne l’aurais jamais reconnu. Il m’a manqué à une certaine époque et j’aurais tout donné pour le revoir à nouveau mais aujourd’hui, maintenant qu’il se trouve en face de moi je n’ai qu’une envie : c’est de fuir le plus loin possible. Sa vue m’était insupportable et j’avais envie de lui cracher toute ma colère à la figure mais je n’en ai rien fait. Je me suis contenue car j’ai toujours été comme ça. Toujours dans le contrôle. « Ca ne sert à rien que je m’attarde ici. Merci de m’avoir aidé. Aurevoir Danahiel. » J’ai tourné les talons, respiré un bon coup et j’ai marché sans m’arrêté. Je me suis promis de résister et de ne pas craquer, j’avais juste à marcher et à ne rien laissé paraitre. Ni colère, ni tristesse, rien. J’ai marché un petit moment, cinq minutes, ouais, c’était vraiment court, puis je me suis arrêté à une station de taxi. « Bonsoir. Ca serait possible qu’un taxi vienne me chercher au L’Absinthe bar ? Quoi ? Dans une heure ? C’est une blague ? .. Ok.. Ok.. très bien.. Bah je n’ai pas le choix.. Oui. J’attendrais. Merci.. Aurevoir. Ville en carton. » Je me suis laissé tomber sur un banc qui se trouvait à l’intérieur de la borne. Ca devait être le banc de paumés et il a surement plus d’un type qui s’y est assis, attendant un taxi qui n’arriva jamais. Je savais que j’étais là pour bien plu d’une heure. A cette heure là il y a bien plus d’un alcoolique qui a besoin d’un taxi et ils sont bien sûr privilégiés. Merci monsieur le maire qui ne veut pas de problème de ce type. On en fait quoi en attendant des filles qui se font agresser tous les soirs parce qu’elles n’ont pas la possibilité de rentrer chez elle ? C’est vraiment n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyDim 16 Sep - 18:10


❝WE WERE BORN TO DIE • Liy&Danahiel ; DANALY❞
Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough. I don't know why. Keep making me laugh. Let's go get high. The road's long, we carry on. Try to have fun in the meantime. Lost but now I am found. I can see but once I was blind.


L'amour, ça se fait à deux. Tout seul, c'est moins marrant. Tout seul, t'es paumé dans ton coin. Tout le monde se fout de toi, et toi.. Toi, tu subis, sans rien pouvoir faire. Les sentiments, c'est quelque chose qui ne se commande pas. On ne peut pas se dire: "tiens, aujourd'hui, je veux tomber amoureuse de cette jolie fille, je veux l'aimer, et je veux qu'elle m'aime. Et, surtout, surtout, surtout, je ne veux pas que ça me fasse souffrir par la suite." Non, ça marche pas comme ça. On a beau essayer, le plus souvent, on se prend un mur. Alors, à ce stade là, on a deux solutions. La première, c'est de tenter. De tenter encore et encore, malgré toutes les embûche, on continue. La seconde, c'es de tout stopper. Se contenter juste d'une nuit, se promettre de ne plus jamais tomber amoureux, de tout faire en sorte pour. Les deux solutions sont débiles. Parce que ça se choisit pas, et, le plus souvent, quand on se resoud à ne plus tomber amoureux, de ne plus s'attacher à qui que ce soit, bah... On s'attache. La connerie humaine, certainement. En attendant, on souffre. Pour le cas Lily-Rose, Danahiel avait mélangé les deux solutions et avait fini par créer une bombe, qui avait finalement explosée. Il s'était attaché à Lily plus que tout au monde, mais il avait quand même tenter de se persuader qu'il ne tenait pas à elle. Ces deux sentiments avaient provoqués leur "rupture". Le résultat, c'est que lorsque que l'on naît handicapé des sentiments, on reste handicapé pour toute sa vie, sans pouvoir y faire quelque chose. Il en voulait à Lily. Il lui en voulait d'avoir tout cassé. Lorsqu'ils étaient ensemble, Danahiel était bien. Elle était son terre à terre. Elle le connaissait, elle savait comment il était. Alors pourquoi? Elle avait cassé cet équilibre qui convenait si bien à l'étudiant. Il lui en voulait, sans vraiment savoir pourquoi. Peut être s'était il attendu à ce qu'elle veuille parler de ce qui s'était passé ce soir là, posément, un peu plus tard. Au lieu de prendre ses clics et ses clacs, il avait juste attendu un "Reste", et il serait resté. Danahiel avait toujours la fâcheuse habitude de franchir les limites, même lorsqu'il les connaissait. Histoire d'adrénaline, ou autre, il ne savait pas. Mais avec Lily, c'était différent. Ce n'était pas un jouet, un but ou un objet. Et il avait quand même joué avec. Il lui en voulait comme il s'en voulait à lui même. Il n'avait jamais repensé à la revoir. Jamais repensé à ce genre de situation. Revenir toquer à sa porte était impensable, tout comme la croiser dans la rue et venir lui taper la causette. Elle était une partie trop importante de sa vie, un morceau tellement fragile. Russell ne regardait jamais vers le passé. Parce que, de un, on avance pas, et de deux, il regretterait sûrement trop de choses. Alors, elle était mieux là où elle était. Loin de lui. Très loin, le plus possible. Il ne voulait plus jamais la recroiser. Chacun de son côté, c'était mieux ainsi. L'étudiant était sorti du bar où il avait passé la soirée et s'était allumé une clope. Unique lumière éclairant la rue, cette nuit. Même la lune semblait s'être éteinte. Une bouffée mortele qui vint s’infiltrer dans ses poumons, puis dans tout son corps. Remues toi vieux, les souvenirs t'empêche de penser. Danahiel balaya de sa tête tous ses souvenirs. Fais toi une raison, elle ne reviendra pas, elle est loin, et elle ne veut plus te voir. Au revoir, à une prochaine fois. Le jeune homme s’engouffra dans les rues noir de la ville, tel un fantôme. Pas un chat aux alentours, tout le monde devait faire la fête, dormait, ou encore étudiait. Déambulant tel un mort vivant, n'ayant ni l'envie de rentrer chez lui, ni celle de traîner une minute de plus dans les bars et les boîtes de nuit, noirs d'un monde totalement soul et inconscient, Danahiel marchait. Marchait sans se rendre compte qu'il ne prenait pas le bon chemin. Il connaissait les rues, et lui, ne risquait rien à cette heure ci. Repenser à Rose l'avait chamboulé, et l'avait mit de mauvais humeur – si seulement il avait déjà été une seule fois de bonne humeur de toute sa vie. Ce furent des cris qui l'interpellèrent et qui le sortirent de ses pensées. Il se retourna, se demandant si il s'agissait d'un groupe de jeunes totalement bourrés qui errait dans les rues, mais non. Au vu des intonations, quelque chose se passait, et ça n'avait pas l'air joyeux du style « mon prince charmant est là ». Le jeune homme se rapprocha, n'arrivant même pas à distinguer qui se trouvait dans la rue tellement la nuit se faisait sombre. Il entendait, mais ne voyait rien. Il plissa les sourcils, croyant deviner trois silhouettes. L'une s'était faite attrapé par les deux autres, apparemment. D'humeur mauvaise, Danahiel s'approcha et ficha une raclée à deux types bourrés qui n'avaient même pas l'air de se rappeler de comment ils s'appelaient. Des charognard. Ethan avait alors attrapa le bras de leur victime et l'avait traîné un peu plus loin, faisant en sorte de l'éloigner raisonnablement des deux poivrots qui avaient tenté de l'accoster d'une manière assez original. Deux minutes plus tard, on retrouvait un Danahiel choqué, bouche bée. La seule personne qu'il ne s'attendait pas à rencontrer ce soir, ni même la revoir un jour dans sa vie, se trouvait là, sous ses yeux, en chair et en os. Bon Dieu. Qu'avait-il fait pour avoir à subir ça? Danahiel avait bégayé quelque chose à d'à peine compréhensible, après que Lily se soit violemment détaché de son emprise. Elle lui avait alors craché au visage qu'elle n'avait pas besoin de lui, et était repartie. Et il avait tout enduré sans lâcher un seul mot. Il avait fermé les yeux et respirait fort, pour tenter de calmer son rythme cardiaque, qui s'était un peu trop affolé à son goût. Lily. Danahiel aurait cru qu'il lui aurait ri au visage, où bien encore qu'il se serait énervé contre elle, si par malheur il la croisait un jour. Il n'avait jamais pensé à la revoir, mais il n'avait jamais pensé non plus à réagir aussi pitoyablement. Oui, c'était le mot. Il était été pathétique. Elle lui avait déversé son venin et s'en était allé. Elle lui en voulait, et c'était normal. Mais Ethan n'avait pas été préparé à ça, et il avait tout prit en pleine figure d'un coup. Il avait laissé Lily partir, n'osait prononcer mot, de peur qu'elle lui dise de nouveau ses quatre vérité. Rose avait été, et était apparemment encore, la seule personne qui pouvait atteindre Danahiel. Apparemment, vu ses paroles, elle le savait, vu comment elle lui avait parlé. Mais qu'est ce qu'elle faisait ici? Pourquoi elle était à San Fransisco? Oh, merde! Que faire? Lui courir après, ou continuer son chemin? Un courant d'air froid passa, lui coupant la respiration. Lily, attends! Non, trop tard, elle est déjà partie. Danahiel commença à courir comme un dératé, tentant de suivre son ancienne meilleure amie. Il finit par la retrouver quelques minutes plus, tard, tout essoufflé, et entendit le coup de fil qu'elle passa. Hors de question de la laisser seule, pas avec les deux types de tout à l'heure qui rodait dans le coin. D'une certaine façon, ce soir, l'histoire se répétait. Mais ce soir, c'était Lily qui était en position de force, et non Danahiel. Il n'aimait pas ça. L'étudiant aimait tout contrôler. Mais avec elle, ça n'avait jamais été le cas, elle avait toujours eu toutes les cartes en main, et avait toujours su comment les jouer. Danahiel n'était plus habitué à ça depuis un bon bout de temps, et ça lui faisait drôle. Hors de question que tu attendes ici toute seule pendant une heure. Oh ça non. Il s'approcha doucement, ne voulant pas qu'elle s'enfuie à nouveau. Devant elle, debout, il planta ses yeux dans les siens. On va pouvoir parler, toi et moi. On va pouvoir parler de ce qui s'est passé ce soir là, on va pouvoir faire ce que l'on aurait du faire il y a bien longtemps tous les deux. Tu peux tenter de fuir, mais je te préviens que je te suivrais et que je ne lâcherais pas le morceau. Le ton était sans appel, mais intérieurement, Danahiel avait peur de se prendre un "non" en pleine figure. Il ne l'encaisserait pas. Pas de la part de celle qu'il avait considéré comme la femme de sa vie. Lily, je suis désolé.
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Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Empty
MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyJeu 20 Sep - 21:28

❝ Whenever you're in trouble won't you stand by me ❞
DANAHIEL & LILY ;; BABY, YOU KNOW, I COULD LOVE YOU IF WE TRY. Mais vous savez, on peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière. When the night has come and the land is dark and the moon is the only light we see, no I won't be afraid. I won't be afraid just as long as you stand, stand by me. If the sky that we look upon should tumble and fall and the mountain should crumble to the sea I won't cry, I won't cry. No I won't shed a tear just as long as you stand, stand by me. Dans le monde il n’y a pas d’un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. Ce qui compte c’est celle que l’on choisit de montrer dans nos actes, ça c’est ce que l’on est vraiment. Friends are cool but we both know they don't want to see us together. I don't wanna see you cry. Give our love another try. I bet we get it right this time as long as you're prepared to fight. I'm not gonna let them break us down. I'll fight for you. THE DANALY COUPLE ; YOU ARE THE ONLY ONE ; DON'T LET ME FALL


J’étais prête à attendre une heure sur ce banc s’il le fallait. La seule chose que je souhaitais c’était de ne pas voir son visage de sale gosse. Je l’ai beaucoup aimé. Il a beaucoup compté pour moi et à une époque j’aurais pu tout lui donner mais il faut se rendre à l’évidence : ce temps est révolu. Je n’ai plus rien avoir avec lui. Je ne suis plus cette petite fille naïve qui pensait pouvoir garder son amitié intacte avec un garçon. Tout le monde sait que c’est beaucoup plus difficile que ça en faite. Il ne suffit pas d’y croire Il faut prendre en compte tous les facteurs, ce que je n’ai pas fait et je le regrette terriblement. J’ai tellement été blessée ce soir là, le fameux soir qui a marqué la fin de notre amitié, de ce « nous » que j’aimai tant prononcer.. A cette époque je nous pensais indestructible et indissociable. Qu’est-ce que je pouvais être niaise et naïve. Je pensais que rien ne pouvait nous arriver. Il nous suffisait d’être ensemble. C’était lui et moi contre le monde et le reste on en avait rien à faire. Des rêves de gosses, le genre de rêve qu’on garde toujours en tête mis qui ne se réalise pas. Je savais qu’un jour j’allais trouver quelqu’un, que j’allais tomber amoureuse mais Danahiel le savait, c’était lui et personne d’autre alors il savait que si un jour je devais faire un choix, ça serait lui. Il s’en est toujours venté et en a longtemps profité. Il avait son côté mignon mais aussi son côté sombre qui faisait presque son charme. Il pouvait être adorable mais la plupart du temps c’était la mauvaise partie de lui qui se montrait bien qu’il tentait de faire des efforts en ma présence. Je pense que j’ai quand même énormément compte pour lui. J’en suis sûre, je le sais. Je sais que ce n’était pas non plus toujours très simple pour lui. Il n’a jamais été très sociable, du moins, pas autant que moi et c’est là qu’était tout le charme de notre relation. A être trop différent, on se complétait mutuellement. C’était un enfant là où j’étais déjà une femme, il était renfermé et moi ouverte, il était fort et j’étais faible et nous n’étions fait que de différences avec quelques ressemblances et c’est sur celle-ci qu’on se retrouvait vraiment, c’était dans les sales moments qu’on voyait que notre force commune.. c’était l’autre. On se disait ordinaire seul mais extraordinaire à deux. Cependant, j’ai beau repensé à tous ces beaux souvenirs, tout ce qui faisait qu’il était spécial, la seule chose qui me revenait dans la tête et dans le cœur c’est tout le mal qu’il a pu me faire le jour où il m’a abandonné. Ca faisait si longtemps que je ne l’avais pas vu que j’ai sentais à quel point j’avais changé en l’apercevant. Je n’étais plus la même et cela devait être pareil pour lui. J’avais marché sans me retourné pas comme je l’aurai fait auparavant, dans la passé. Ce n’était lus mon genre de ramper devant les gens, et ça l’était encore moins de m’énerver. J’étais quelqu’un de plutôt calme et il était hors de question pour moi de hausser la voix et si cela devait arriver, ça ne serait vraiment pas bon. Je me suis quand même étonné. C’est après plusieurs minutes de réflexion que je me suis réellement rendu compte que je venais de le revoir. Je venais enfin de le comprendre, de voir les choses en face. Ce gars, peut être le garçon le plus important que je n’ai jamais eu à mes yeux venait de réapparaitre après des années d’absences et les seuls mots que j’vais réussi à sortir n’était ni des explications, ni des questions, ni des pleures. Ce furent le genre de phrase qu’on sort à n’importe qui lorsqu’on ne sait pas quoi ou qu’on ne veut pas répondre. Sarcasme, ignorance, je n’en étais pas adepte mais ce soir j’avais adopté ce style de vie. Je fus tellement terrassé en le voyant que la seule chose qui m‘est venu à l’esprit fut le sarcasme. J’ai souvent pensé à comment je réagirais si je le revoyais un jour mais ce que j’avais imaginé ne ressemblait en rien à ce qui s’est passé ce soir. « Hors de question que tu attendes ici toute seule pendant une heure. » Sa a voix à retentit dans ma tête comme dans une cloche et je suis sorti de mes pensées. Je l’ai regardé quelques secondes en repensant à ce qu’il venait de me dire et mon visage à prit une sale tournure. Il prit un air méprisable, le genre d’air que j’évite à tout prix de prendre en règles générales. « Pardon ? » Il s’avança vers elle et il se positionna devant elle. « On va pouvoir parler, toi et moi. On va pouvoir parler de ce qui s'est passé ce soir là, on va pouvoir faire ce que l'on aurait du faire il y a bien longtemps tous les deux. Tu peux tenter de fuir, mais je te préviens que je te suivrais et que je ne lâcherais pas le morceau. » Je me suis levée et je lui ai fais face, relevant le visage vers le sien effaçant mon visage méprisant pour reprendre une moue plus douce mais qui n’en disait pas moins. « Je pense que tu n’as pas très bien compris. Si je suis partit c’est parce que je n’avais pas envie de te voir et encore moins envie de te parler. J’ai pas envie de discuter, je veux rentrer chez moi ok ? Je suis complètement bourrée, je veux juste rentrer dormir. » Lily, je suis désolé. « T’es désolée ? Tu sais quoi ? Moi aussi je suis désolée. Désolée d’avoir été stupide et naïve. Alors vraiment Danahiel, je t’en supplie, laisse moi tranquille, laisse moi seule. Je ne veux plus te voir. » Je l’ai regardé pendant un petit moment sans rien dire, peut-être qu’il allait comprendre avec les yeux ce qu’il n’arrivait pas à comprendre avec les mots et puis je me suis tout simplement assise sans un mot, balançant mes pieds d’avant en arrière. Cette conversation était vraiment bizarre et j’avais qu’une hâte, c’était d’arriver chez moi et d’aller me coucher. Je tombais de fatigue et être avec lui, face à Danahiel me mettait mal à l’aise. Je ne savais ni quoi dire ni quoi faire. Je priais pour me réveiller de ce terrible cauchemard mais j’avais beau me persuader et j’avais beau essayé de me réveiller, rien ne marchait. J’étais coincée dans la réalité et celle-ci à finit par me rattraper après toutes ces années. Au final la haine que je lui portais cachait au fond une profonde douleur qui n’est jamais réellement partit. Elle s’est estompée, elle part au fur et à mesure que le temps passe mais je ne pense pas qu’elle puisse s’en aller un jour. Puis merde. J’ai relevé le visage, toujours assise. « Tu veux qu’on discute ? Alors vas y, discutons. Dis moi pourquoi t’es partit comme un lâche après avoir agis comme un con avec moi ? Dis moi pourquoi tu voulais tant baiser avec moi ? C’est les vierges qui t’excitent ? Tu sais Dany aussi elle l’était, t’aurais pu te la taper, pourquoi c’est moi que t’as choisi, pourquoi tu t’es jeté sur moi ? Hein ? Vas y répond. J’ai hâte d’entendre tes réponses. »
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyDim 23 Sep - 21:44


❝WE WERE BORN TO DIE • Liy&Danahiel ; DANALY❞
Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough. I don't know why. Keep making me laugh. Let's go get high. The road's long, we carry on. Try to have fun in the meantime. Lost but now I am found. I can see but once I was blind.


    En cinq phrases, Lily avait réussi à ce que Danahiel se prenne plusieurs années de conneries en pleine figure, d'un coup, comme ça. Ses paroles l'avaient atteint et il n'avait eu comme seule réaction de se taire et de l'écouter, totalement incapable de faire autre chose. Se taire, et se dire qu'il n'avait été qu'un gros con. Lily avait été l'une des seules personnes à compter pour Danahiel, hormis sa mère. Elle avait même été la seule. Elle avait été son repère, son appui dans la vie. Sans elle, il ne savait pas ce qu'il aurait fait. Lily était son opposé. Ils avaient beau avoir des caractères forts tous les deux, Danahiel avait toujours été le grand méchant et Lily la plus gentille. Il l'avait aimé pour ça. D'un amour amicale, presque fraternel. Et il avait fait l'erreur de la confondre avec un jouet. Il avait déconné. Danahiel le faisait avec toutes les filles, et, ce soir là, il fallut qu'il soit en compagnie de Lily, bourré. Peut être d'ailleurs que si il n'avait pas été soul, il n'aurait pas été aussi méchant et pathétique avec elle. Il avait promis de ne pas la toucher, et il avait rompu cette promesse sans état d'âme, n'aillant aucun regret. Peut être que si il n'avait pas été bourré, il se serait contrôlé et ils ne se seraient jamais disputés. La mauvaise personne au mauvais moment comme on dit. Danahiel inspira profondément. Une boule s'était formé dans sa gorge, l'empêchant de lâcher un traître mot. Oui, il avait été nul. Il avait été tellement nul, mais aussi tellement orgueilleux qu'il n'était pas revenu la voir, pour tenter à tout prix de la récupérer. Aujourd'hui, il regrettait. Il se disait qu'il aurait pu, qu'il aurait du retourner à l'appartement et se plier en quatre pour se faire pardonner. Lily avait été la femme de sa vie après tout. Danahiel n'osait même pas la regarder dans les yeux, il craignait d'y voir trop de colère et de haine. Il regardait ses pieds, tel un idiot. Quand elle s'était levé, il s'était attendu à recevoir une gifle. Sauf que Lily n'était pas comme ça. Elle ne l'avait jamais été. Ethan inspira profondément. Il allait faire peser chacun de ses mots ce soir. Et ne pas flancher, surtout, ne pas flancher. L'alcool ne l'aidait pas pour le coup, ça lui multipliait par cinq ses émotions, et, là, tout ce qu'il désirait, c'était de se passer une balle dans la tête. Mais elle était là, en face lui, bel et bien présente, en chair et en os. Il ne pouvait pas laisser passer cette occasion inespérée de tout mettre au clair et de s'expliquer, non. Peut être même qu'après ce soir, il ne la reverrait plus jamais. Sa gorge se serra, mais il fallait tout de même parler, pour tenter de s'expliquer. Il le fallait. Son tête avait beau lui demander de fuir en courant et de ne jamais se retourner, son coeur lui disait quant à lui de rester et de demander pardon. Pour la première fois en vingt quatre ans, Danahiel écoutait son coeur. Ecoutes, je... Non, tais toi et réfléchis. Ne parle pas spontanément, tu vas te faire avoir. Lily avait raison sur toute la ligne, et c'était ce pourquoi Danahiel ne savait pas quoi dire. Ramper à ses pieds et s'excuser? Non, même elle trouverait ça pathétique. Oui, je te demande pardon. Je te demande pardon parce que je sais que j'ai été con. Sa tête bouillonnait, et il avait peur de ne dire ce que ses oreilles entendait, il avait peur de faire un faux pas, de lâcher la parole qui serait de trop. Il avait des dizaines de mots qui s'emmêlaient dans sa tête, se battant pour former une phrase, mais qui, finalement se finissait en bredouillage. Il ne savait pas quoi dire, et l’atmosphère pesante qui régnait ne l'aidait en rien. J'ai rompu notre promesse, je t'ai trahi. Oui, je l'ai fais. Je n'aurais pas l'audace de mettre ça sur le compte de l'alcool, moi même je n'en sais rien. Tout ce que je sais, aujourd'hui, c'est que j'ai été incroyablement con et égoïste. Le soir où on s'est engueulé, j'ai pris en pleine figure une vérité que je n'ai pas aimé entendre. Je l'ai pris pour moi, j'étais tellement énervée que je mon égo l'a emporter sur ma raison. Je n'étais pas énervée parce que tu n'as pas voulu coucher avec moi, en y réfléchissant même, je crois que je l'étais contre moi même. Tu me connaissais Lily, merde. Tu savais que j'étais un handicapé des sentiments, totalement maladroit dans ce domaine là. Un silence s'installa. Danahiel releva la tête et posa ses yeux sur ceux de Lily. Je ne me cherche pas des excuses. Je m'en veux Lily, je m'en veux terriblement, parce que j'ai honte de ce qui s'est passé. Tu étais ma meilleure amie, je n'aurais pas du. Je t'avais promis.. Il espérait vraiment qu'elle le croit, il ne mentait pas. Mais ce soir, des années lumière le séparaient de Lily. Elle était tellement proche, et, en même temps, tellement loin de lui. Il n'aimait pas ça. Il haïssait ça. J'ai toujours joué avec les filles, Lily. Si je ne me suis pas tapé Dany, c'est.... J'ai jamais eu d'amis fille!Ouh putain que ça fait con quand il s'entendait parler. Il n'avait plus aucune crédibilité. Pourvu que Lily ne se fiche pas de lui, il n'aurait plus qu'à aller s'enterrer vivant ce soir. Je savais pas ce qu'il fallait faire moi! J'ai confondu notre relation.. Je sais pas, je sais pas! Merde, je suis désolé! Je te jure Lily, je n'ai jamais voulu que ça se termine comme ça! J'ai été tellement bête! Ce soir, il s’aplatissait pour elle. Elle était maîtresse du jeu, lui n'était qu'un pion qu'elle pouvait renverser quand bon lui semblait. Et c'était tellement dur. Pourvu qu'elle le croit. Ce soir il n'essayait pas faire engouffrer un bobard à un gros idiot, il tentait de s'expliquer. Au moins, elle ne s'était pas cassée et elle l'écoutait, mais ses paroles était-elles vraiment prises en compte où il parlait dans le vide?
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyMar 25 Sep - 20:02

Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Tumblr_mapq2yBggP1qdw33po3_250
❝ Cause darling you are the only exception ❞
Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Être amoureux c'est un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi. J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie. La bouche obéit mal quand le coeur murmure. ♥


« Ecoutes, je... » Je l'ai vu s'arrêter et c'est là que je me suis dit que la chance que je lui donnais, celle de s'expliquer, il ne la méritait pas. Ses hésitations prouvaient qu'il n'en avait strictement rien à faire et qu'il cherchait tout simplement à me sortir un nouveau mensonge. Pourtant, mes pensées n'étaient pas totalement exacte car si c'était le cas, pourquoi était-il là? Pourquoi cherchait-il à être présent alors que cela fait trois ans que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas eu de nouvelles. Et moi pourquoi suis-je là à attendre des réponses que je n'aurais peut être jamais? Je n'ai jamais été aussi naïve que ce soir, espérant qu'il m'explique tout. Et même si je restais de marbre face à lui, mon coeur pensait autrement que mon corps. Et si je restais statique, mon coeur battait fort car il était en face de moi pour la première fois depuis plusieurs années. J'aurais pu le reconnaitre dans n'importes quelles circonstances, je peux reconnaitre sa voix entre milles et malgré le faite que je sois imbibée d'alcool, j'étais capable de me souvenir de son regard, celui de mon meilleur ami et pourtant, j'aurais espéré ne pas pouvoir faire tout ça, car ça ne faisait que me rappeler que je l'avais perdu et ça faisait encore très mal. « Oui, je te demande pardon. Je te demande pardon parce que je sais que j'ai été con. J'ai rompu notre promesse, je t'ai trahi. Oui, je l'ai fais. Je n'aurais pas l'audace de mettre ça sur le compte de l'alcool, moi même je n'en sais rien. Tout ce que je sais, aujourd'hui, c'est que j'ai été incroyablement con et égoïste. Le soir où on s'est engueulé, j'ai pris en pleine figure une vérité que je n'ai pas aimé entendre. Je l'ai pris pour moi, j'étais tellement énervée que je mon égo l'a emporter sur ma raison. Je n'étais pas énervée parce que tu n'as pas voulu coucher avec moi, en y réfléchissant même, je crois que je l'étais contre moi même. Tu me connaissais Lily, merde. Tu savais que j'étais un handicapé des sentiments, totalement maladroit dans ce domaine là. » Je n'ai fais que redressé mon visage et là nos regard se sont croisés. Je ne le montrais pas, du moins j'essayais et je ne sais pas si ça se voyait mais il venait de me déstabiliser. 8 ans il ne s'était jamais ouvert à moi de cette manière. Jamais il ne s'était excusé d'ailleurs. J'en étais presque choquée et je ne bougeais plus. Je ne parlais plus. Je tentais de me convaincre intérieurement. Vas y, dis quelque chose. Ne lui montre pas qu'il peut toujours t'atteindre aussi aisément que dans le passé. Ouvre la bouche et dit quelque chose. Ca serait trop simple pour lui, il ne mérite pas que tu l'épargnes. Et malgré ça, malgré la motivation apparente que j'avais de ne pas le laisser s'en sortir aussi facilement avec des excuses, je ne fus capable de rien, comme si il avait toujours cette emprise sur moi. Je crois que si il avait tenté quelque chose, je n'aurais même pas été capable de le repoussé. J'étais une faible face à lui et si je laissais croire le contraire, j'étais tout simplement vulnérable en ça présence. « Je ne me cherche pas des excuses. Je m'en veux Lily, je m'en veux terriblement, parce que j'ai honte de ce qui s'est passé. Tu étais ma meilleure amie, je n'aurais pas du. Je t'avais promis.. J'ai toujours joué avec les filles, Lily. Si je ne me suis pas tapé Dany, c'est.... J'ai jamais eu d'amies filles ! Je savais pas ce qu'il fallait faire moi! J'ai confondu notre relation.. Je sais pas, je sais pas! Merde, je suis désolé! Je te jure Lily, je n'ai jamais voulu que ça se termine comme ça! J'ai été tellement bête ! » C’était trop pour moi. J’étais incapable de l’écouter, je n’étais pas capable d’entendre ses excuses. Il était beaucoup trop tard. J’étais complètement paumé. Ma vie ressemblait à un champ de bataille. Ni copain pour lui montrer que tout va bien, pour lui prouver que je peux vivre sans lui. J’avais Lennon mais après tout, ce n’était qu’un mensonge parmi d’autre. Je ne parlais pratiquement plus à ma mère, je sors plus que je ne travaille et que je dors et e n’ai été capable qu’une fois de coucher avec un garçon et maintenant, je me retrouve à dormir dans le même bâtiment que lui en sachant pertinemment qu’il ne se passera plus rien. Je n’avais rien de bien extraordinaire à dire ou à raconter, rien qui pouvait lui prouver que sans lui c’était mieux. Peut être que c’est d’ailleurs à cause de ça que je n’ai jamais réussis à aller mieux. Il m’avait fait perdre le peu de confiance que j’avais dans les hommes et le seul qui méritait mon attention était Jayan. Un bien meilleur ami que Danahiel. Je savais qu’avec lui je n’avais rien à craindre. On était peut être trop jeune pour être amis, de vrais amis, sans ambiguïté. On s’est peut être connut trop tôt. Je n’en sais rien. J’avais beau me répéter de ne pas le laisser s’immiscer en moi, ses mots m’avaient transpercé et je me retrouvais avec un trou dans le cœur, il venait de me tirer dessus, comme si ses paroles avaient été une arme. Je me refusais tout de même de flancher, de lui montrer que ses mots, ses excuses comptaient alors j’ai réagis d’une manière peu habituel. Je me suis levée, je l’ai fixé un long moment et d’un coup d’un seul, j’ai tenté de le toucher en pleins cœur. « C’est bon ? Tu as fini ? Tu sais, ton numéro, il est vraiment pas mal du tout. Je dois dire que tu t’es bien débrouillé, par contre, la prochaine fois, verse une petite larme, là, j’y croirais. Je te donne quand même un huit sur dix. Tu n’auras qu’à essayer une prochaine fois, peut être que ça marchera, ou essaye peut être avec quelqu’un qui sera assez naïf pour croire tes paroles Danahiel. » Je me suis mordue les lèvres et je me suis demandé si ça suffisait, si ce que je venais de lui dire était assez pour qu’il comprenne que gagner ma clémence n’allait pas être aussi simple, que ses excuses n’aillent qu’être un petit bout de tout le chemin qu’il allait devoir entreprendre. Je demandais plus que des excuses, plus que des mots, je voulais des preuves, des actes et ce soir, je n’étais pas apte à l’entendre me dire toutes ces choses, je ne demandais rien d’autre que de rentrer. C’est finit l’époque où je prenais le temps de l’écouté, où je lui laissais une chance. C’était trop tard. J’ai croisé les bras, sentant une brise venir refroidir mon dos et tout mon corps par la suite et j’ai plongé de nouveau mon regard dans le sien sans le quitter. « Trois ans c’est long tu sais? J’ai longtemps attendu, j’ai été patiente, je ne souhaitais qu’une seule chose: que tu reviennes mais je ne t’ai plus jamais revu, je n’ai plus eu de tes nouvelles. Peu importe si tu t’en veux, tout ce que je vois c’est que tu n’as pas été capable de ravaler ta fierté pour moi. A croire que ton image était bien plus précieuse que notre amitié. Je vais te le dire sincèrement, j’ai beaucoup pleuré, j’ai beaucoup souffert et te revoir ce soir ne me fait pas du bien, au contraire, ça ne fait que me prouver que je n’ai pas encore guérit de tout le mal que tu m’as donné. Je me suis repassée la scène en boucle pour voir si ce n’est finalement pas moi qui a mal agis, je me suis souvent proclamer coupable en espérant que ça allait te faire revenir mais tu n’es jamais revenu. Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que j’ai beaucoup trop couru derrière toi et maintenant que tu es là, je sais que ça n’arrivera plus. Je sais qu’il faudra du temps pour que je te pardonne, mais je ne pense pas pouvoir un jour récupérer ce que l’on a perdu. »
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Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Empty
MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyMer 26 Sep - 22:15


❝WE WERE BORN TO DIE • Liy&Danahiel ; DANALY❞
Don't make me sad, don't make me cry. Sometimes love is not enough and the road gets tough. I don't know why. Keep making me laugh. Let's go get high. The road's long, we carry on. Try to have fun in the meantime. Lost but now I am found. I can see but once I was blind.


    Elle avait une arme entre les mains. Elle avait une arme destructrice, et elle savait s'en servir. Elle savait s'en servir et elle était en train de le faire. Danahiel resta muet. Vas-y, décharge lui toute ta haine, fais comme les autres. De toute façon, c'est toujours la même histoire. L'étudiant devait être maudit; toutes ses relations, qu'elle soient amoureuses ou pas, se concluait par de la haine. Il ne savait pas, il ne comprenait pas. Oh, d'accord, il savait qu'il était con et qu'il n'avait pas grand chose pour lui, que sa gueule d'ange était trompeuses et que ça pouvait décevoir, mais tout de même. Merde quoi, qu'est-ce qu'il ne clochait pas chez lui? Pourquoi les gens et lui, ça faisait deux? Il était maudit. D'accord, certaines fois, il n'y mettait pas du sien, mais tout de même. Danahiel a arrêter de faire des efforts au bout de moment, ouais, il l'avoue. Au bout de tant d'échecs tu ne retentes pas de te brûler les ailes, tu dis merde à tout le monde et tu continues ta route tout seul. Tu te dis que ce sont les autres qui clochent, que ceux sont tous de pauvres dindes qui ne savent pas t'apprécier. Tu leurs sors un sourire mielleux et tu les bousilles par derrière, c'est comme ça que ça marche aujourd'hui. Avec Lily, ça n'avait pas été le cas, il n'avait jamais été hypocrite, ni hier, ni aujourd'hui. Mais merde, elle aussi elle le détestait, alors quoi? Il avait une pancarte "Déteste moi" accroché au dos où quoi? C'était lui où c'était les autres qui avaient un problème? Même gosse les autres avaient peur de lui et ne le regardaient pas. Il était obligé d'aller les frapper pour obtenir un semblant de relations sociales avec les autres gosses, et même là ça ne marchait pas. Il avait envie de tous les taper. Finalement, il est né avec ça, et il crèvera sûrement avec ça. Son père avait du le faire maudire avant sa naissance, il avait du prier pour à tous les coups, c'était sûrement pour ça. Lui non plus n'avait jamais eu de bonnes relations avec les gens d'ailleurs, en y pensant. Toujours là à descendre tout le monde. Il devait tenir ça de lui à tous les coups. Il se souvient encore de toutes les fois où il snobait le monde. J'aime personne si ce n'est moi. C'était ça, Wiston. Mon Dieu. Tel père tel fils comme on dit, vérité avérée. Danahiel planta ses yeux dans ceux de Lily-Rose. Elle lui en voulait. Rien qu'en la regardant, il le sentait. Il avait toujours su ce que pensait Lily. C'était comme ça, il n'y pouvait rien. Rien qu'en posant ses yeux sur elle, il arrivait à savoir si elle allait bien ou non. Elle n'avait jamais pu lui mentir. Là, elle était en colère. Il sentait presque de la haine dans ses yeux. Quelque part, ça lui faisait du mal, mais d'un autre, ça le réconfortait. Depuis plusieurs années, Danahiel avait apprit à vivre sans attache. Les relations rendent faible, elles vous torture, vous font du mal pour aucun service en retour. Il se disait mieux tout seul, même si il devait s'avouer que Lily lui manquait terriblement. Il ne baissa pas le regard et le tint. Oui, je suis là, en face de toi, non, je me défilerais pas, pas comme la dernière fois. Danahiel laissa parler Lily. Elle avait ses arguments, il avait les siens. Ils avaient passés trop de temps ensemble pour se retrouver et se rendre dans les bras l'un de l'autre, c'était encore trop tôt. Mais il ferait tout pour. Maintenant qu'il savait qu'ils étaient dans la même ville, il ne la lâcherait pas, oh ça non. Cependant, elle l'avait eu. Ses mots lui avaient fais mal, ils lui avait rappelé une vérité qu'il n'aimait pas entendre. Ils lui rappelaient qu'il avait été con et qu'il avait perdu la femme de sa vie. Alors quoi? Tu veux que je m'écrases à tes pieds? Ce qui est fait est fait, Lily. Il ne le ferait pas. Lily venait de lui faire du mal. Et quand on fait du mal à Danahiel, il ne pleure pas et ne couine pas, il s'énerve. Elle avait beau être la plus belle partie de sa vie, si ce soir il fallait s'énerver, il le ferait. Tant pis. Elle le connaissait, elle devrait savoir comme il réagissait dans une situation comme celle ci. C'est facile d'en vouloir à quelqu'un et de camper sur ses positions. On a toujours raison et jamais tort. Réfléchis Lily, merde. J'étais con, et énervée. Je t'en ai voulue longtemps, et, lorsque je me suis rendue compte que je ne te donnais plus de nouvelle parce que je n'osais pas t'en donner, je me suis dis que tu ne voudrais plus jamais me reparler tellement tu m'en voulais de ne pas être venu. C'était un cercle vicieux, je ne savais pas comment m'en sortir alors j'ai pris une décision. La mauvaise sûrement, mais j'ai fais ça. Engueule moi, vas-y, dis moi tout ce que tu veux, mais je ne compte pas en rester là, c'est hors de question. Calme, son coeur battait pourtant la chamade. Il ne voulait pas jouer les hommes niais totalement prêt à tout pour récupérer une fille. Il ne le serait jamais, même pour Lily. Elle n'apprécierait pas de toute façon, il le savait. Il regagnerait sa confiance coûte que coûte, mais il ne s'abaisserait jamais à ça. Il y avait d'autres moyens plus classes. Je n'ai jamais été hypocrite avec toi Llily. Jamais. Ni hier, ni aujourd'hui. Tu sais quoi? Ne me crois pas si tu le veux. Je sais que tu ne me pardonneras pas ce soir. Mais je sais aussi que je ne te laisserais plus filer. Je me suis fais la promesse de veiller sur toi en étant jeune, tu te souviens? Bien sûr qu'elle n'avait pas oublié. C'était impossible. C'était pour ça d'ailleurs qu'elle devait être si en colère après lui, parce qu'il avait rompu cette promesse. Je ferais tout Lily. Je te ferais comprendre à quel point je m'en veux. Mais je ne m’aplatirais pas devant toi. Déteste moi si tu le veux, fais comme tous les autres, mais je te jure que je te ferais comprendre à quel point je sais que j'ai été con. Je te jure que je te récupérerais. La bataille était lancé. Tant pis pour les dommages collatéraux, aujourd'hui, tout ce qui comptait, c'était de récupérer Lily. Parce que t'es ma Lily Rose, alors fais pas chier. Bonjour le Danahiel complètement gaga de sa Lily. Mélange d'amour et de violence. Il ne pouvait faire que ça pour le moment, Lily allait devoir s'en contenter.
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyMer 3 Oct - 16:03

Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Tumblr_mapq2yBggP1qdw33po3_250
❝ Cause darling you are the only exception ❞
Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Être amoureux c'est un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi. J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie. La bouche obéit mal quand le coeur murmure. ♥


« Alors quoi? Tu veux que je m’écrase à tes pieds? Ce qui est fait est fait, Lily. » « Inutile. » « C'est facile d'en vouloir à quelqu'un et de camper sur ses positions. On a toujours raison et jamais tort. Réfléchis Lily, merde. J'étais con, et énervée. Je t'en ai voulue longtemps, et, lorsque je me suis rendue compte que je ne te donnais plus de nouvelle parce que je n'osais pas t'en donner, je me suis dit que tu ne voudrais plus jamais me reparler tellement tu m'en voulais de ne pas être venu. C'était un cercle vicieux, je ne savais pas comment m'en sortir alors j'ai pris une décision. La mauvaise sûrement, mais j'ai fait ça. Engueule moi, vas-y, dis-moi tout ce que tu veux, mais je ne compte pas en rester là, c'est hors de question. » « Tu sais ce qui est le plus triste dans cette histoire ? C’est qu’il aura fallu qu’on se retrouve 3 ans plus tard pour que tu daigne afin t’excuse et que tu me dises tous ce que j’ai toujours souhaité entendre, malheureusement, c’est trop tard. J’ai ENFIN tourné la page et il m’en a fallu du temps. Je ne suis même pas heureuse de te revoir. » J’étais de moins en moins moi. Je ne faisais qu’enchainer les mensonges, préférant lui mentir au lieu de montrer que j’étai faible. Je ne suis qu’une lâche. J’étais heureuse de le voir. J’en souffrais, j’avais le cœur en miette mais je ne pouvais expliquer à quel point l’avoir en face de moi me remplissait de bonheur. Était-ce tous nos merveilleux souvenirs qui me revenaient en mémoire ? Était-ce le sentiment de sécurité qu’il dégageait qui me faisait me sentir bien ? Ou alors peut-être bien que c’était simplement un manque qui venait enfin d’être comblé rien qu’en lui parlant. J’étais incapable de répondre à mes propres questions. Nous sommes toujours capable d’aider les autres dans les pires circonstances et on trouver des réponses aux questions les plus complexes et les plus douloureuses mais quand il s’agit de nous, nous sommes presque impuissant. La rue était presque devenu silencieuses, les bars commençaient à fermer en voyant la nuit se prolonger, les fêtards les quittaient tous bien heureux, certains un peu trop faits, d’autre tout à fait sobre n’ayant bu que des coca ou des boissons qui y ressemble et un doux silence retentit. Il n’y avait que nos regards qui parlaient et le mien ne faisait que me trahir et il disait que tout ce que je venais de déblatérer n’était que mensonge. Mon désarroi et ma gêne se faisait ressentir, mon cœur battait contre ma poitrine et j’en avais presque mal. J’étais paralysée par le traque, j’étais terrifié à l’idée qu’il comprenne ce que je m’efforçais de cacher. Tous mes efforts seraient alors inutiles et j’aurais fait tout ça pour rien. Je savais qu’il était tout à fait capable de le découvrir, après tout, il a été mon meilleur ami pendant presque la moitié de ma vie, et j’espérais au fond de moi qu’il soit toujours possible pour lui de lire en moi comme dans un livre ouvert, autant qu’il le faisait auparavant bien que tout ça ne ferait que mettre en danger ma santé morale. S’il savait qu’il en avait les moyens, j’avais peur qu’il s’en serve contre moi. Nos regards s’assemblaient puis s’écartaient. On se regardait pour on arrêtait. C’était presque devenu un eu. A celui qui réussirait à tenir sans le détourner, sans flancher mais à chaque fois on rompait ce lien et on recommençait jusqu’à ce qu’il vienne interrompre notre silence. « Je n'ai jamais été hypocrite avec toi Lily. Jamais. Ni hier, ni aujourd'hui. Tu sais quoi? Ne me crois pas si tu le veux. Je sais que tu ne me pardonneras pas ce soir. Mais je sais aussi que je ne te laisserais plus filer. Je me suis fait la promesse de veiller sur toi en étant jeune, tu te souviens? » Il a marqué un petit temps d’arrêt et ne m’a pas laissé le temps de continuer. Il ne me laissait pas une seconde de répit, à croire que son but premier n’était pas que l’on discute mais plutôt qu’il parle, qu’il me dévoile tout ce qu’il avait à me dire avant que je ne porte un jugement, avant que je puisse dire quoi que ce soit. Je devais écouter entièrement ses paroles pour pouvoir objectivement lui répondre. « Je ferais tout Lily. Je te ferais comprendre à quel point je m'en veux. Mais je ne m’aplatirais pas devant toi. Déteste-moi si tu le veux, fais comme tous les autres, mais je te jure que je te ferais comprendre à quel point je sais que j'ai été con. Je te jure que je te récupérerais. » Quand on me fait du mal il est dur de récupérer ma confiance. Je m’énerve peu, je suis gentille, toujours douce et compréhensible mais malgré toutes ces qualités, je suis une grande rancunière et je peux en vouloir très longtemps à une personne qui n’a pas su faire les choses comme il le fallait. Danahiel était allé trop loin ce soir-là et il me fallait bien plus que des excuses pour le pardonner. Je voulais des actes, des preuves, je voulais qu’il me prouve que je compte pour lui. Pourtant, il semblait bien que j’étais indulgente ce soir, que pour lui, j’étais prête à être moins dure. Inconsciemment, je venais déjà de lui ouvrir une première porte, il était tout à fait capable de me reconquérir. Je ne m’en rendais pas encore compte mais je venais d’écouter ses excuses, je les acceptais muettement, je ne le pardonnais pas, mais je l’avais entendu et ça c’était bien plus que je n’aurais pu le faire pour quelqu’un d’autre. J’étais définitivement esclave de mon cœur en sa présence. Il me faisait flancher et je succombais inconsciemment au charme de ses mots. J’étais assise sur le banc ou debout, je ne savais plus trop ce que je faisais. Oui, j’étais debout finalement. Face à lui. « Parce que t'es ma Lily Rose, alors fais pas chier. » « Ne pas faire chier ? Tu m’en demandes beaucoup. » Cette conversation avait l’allure d’un jeu à présent. C’était à celui qui allait avoir le dernier mot, celui qui allait faire craquer l’autre. Et moi, telle une enfant, j’y prenais part avec enthousiasme, lançant les dés, misant sur nos cartes en pensant que j’allais gagner haut la main mais je souriais. J’étais en train de sourire. Il venait de gagner une bataille. Surement pas la guerre, mais c’était déjà une victoire. Je la lui accordais sans mal mais j’espérais au fond, qu’il sache que ça ne serait pas aussi simple, qu’il allait devoir se battre pour obtenir ce qu’il veut. Je ne comptais pas lui donner aussi facilement que tout ce qu’il souhaite et obtient. J’avais perdu toute notion du temps. Je ne savais plus dans combien de temps mon taxi allait arriver. J’étais ivre, fatiguée et notre discussion n’arrangeait en rien mon état. Je ne savais plus si je devais mettre le masque de la gentille Lily ce soir, ou si je devais revenir dure avec lui, si je devais lui faciliter la tâche ou au contraire la rendre difficile. J’étais perdue. Nos regards jouaient à cache-cache. De temps en temps ils se croisaient et on tentait de se retenir de sourire, ce qui n’aboutissait à pas grand-chose puis on recommençait. Tendre manège qui nous montrait à chaque que notre légendaire complicité elle, comparé à notre amitié, n’avait pas disparu et qu’elle était resté vraie et authentique. Voilà, c’est ça. Cette conversation avait pris une tournure plus sincère. J’avais arrêté de faire semblait et j’étais décidé à ne plus jouer la fille que je ne suis pas. J’étais sensible, douce, tendre, à fleur de peau et tout ça c’était moi. Je n’étais pas autrement. Alors de manière plus réservé et sur la défensive, d’une voix tendre et sans agressivité je n’ai plus m’empêcher de l’interroger. « Cela fait trois ans. Pourquoi maintenant ? Pourquoi cherches-tu à t’excuser ? Pourquoi sembles-tu vouloir regagner mon amitié alors que nous avons un quotidien où l’autre n’a plus sa place à présent ? » J’ai marqué un temps d’arrêt, cherchant les mots qui nous conviendraient le plus. C’est difficile de parler à quelqu’un et ça l’est encore plus quand il faut parler avec le cœur. Et j’ai finis par ne pas chercher plus loin. Il était clair qu’aller droit au but semblait être la meilleure des solutions. J’ai toujours aimé adoré tourner autour du pot. C’était un moyen simple pour ne pas dire clairement ce que l’on pense à propos de chose embarrassante. J’étais une adepte de ce mode de fonctionnement mais j’étais bien destiné à faire une exception pour lui. J’avais besoin d’un réponse clair alors je me devais d‘être clair en premier temps. « Tu tiens toujours à moi ? » Ce furent les 5 mots les plus durs que je n’ai jamais eu à prononcer. Il était clair que l’issue de notre relation reposait sur sa réponse. En quelques secondes, j’allais savoir si il était sincère, si tout ce qu’il venait de me dire venait de son cœur ou si tout n’était qu’une invention de sa part.
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MessageSujet: Re: Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. EmptyMer 3 Oct - 22:13

Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY. 201630tumblrmavwqztwV51rb3nz8o1500
❝ Open my heart, just a little. Leave me wanting more. ❞
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Souviens toi de cette nuit, c’est la promesse de l’infini. C’est une promesse qui vient récompenser le courage de ceux qui ont affrontés seuls tant d’années. C’est la preuve de la confiance entre deux êtres qui est le fondement même de l’amour. C’est un effort de volonté pour oublier et s’affranchir des peines du passé. C’est un serment qui lie deux âmes à l’exclusion de toute autre. C’est le symbole d’un risque assumé et la reconnaissance des défis à venir. Car à deux on est toujours plus fort, comme un équipage soudé pour surmonter les tempêtes du destin. L’amour sera toujours la raison d’être des humains et la force qui guide leur vie. Le plus important ce n’est pas cette cérémonie, elle ne sert qu’à montrer aux yeux du monde des sentiments déjà existants et des promesses déjà sellées au plus profond du cœur des mariés. Danaly.


    Tout, ou rien. C'était comme ça qu'il fonctionnait. Il ne voulait pas Lily à moitié, il la voulait pour lui, pour lui tout seul, il voulait entièrement. Comportement égoïste pour un amour indéfinissable. Elle aura été la femme de sa vie, et c'est quand il avait posé ses yeux sur ses elle, ce soir, depuis tant d'années qu'ils ne s'étaient pas vu, qu'il avait comprit son erreur. Elle lui était apparue comme une claque en pleine figure. Mieux vaut tard que jamais, comme ont dit. Lily en avait elle aussi rajouté une couche, comme pour lui faire comprendre à quel point il avait été idiot. Elle avait essayé de l'atteindre et avait réussi, mais il avait tout de suite répliqué, ne lui laissant pas le temps de parler. Non, il ne fallait par, car si il lui laissait rien qu'une seconde de répis, il perdrait le fil de sa pensée, elle prendrait la parole pour tenter de nouveau de le casser. Il fallait qu'il lui dise tout ce qu'il avait sur le coeur maintenant, pour qu'elle le croit, pour qu'il puisse enfin lui dire ce qu'il ne lui avait jamais dit. Au final, il aura fallut qu'il la perde pour qu'il lui dise tout ça. C'était peu être trop tard maintenant. Il tenta de lire en elle, mais il n'arriva à rien. Des frissons lui parcoururent l'échine et il se sentit tomber. Il avait besoin d'elle. C'était indéniable. Elle était son équilibre, et ce depuis toujours. J'ai besoin de toi Lily... Un murmure. Quatre mots, pleins de sens, qui voulaient tout dire. Elle avait toujours détenu les clefs de son âme, sans qu'il ne puisse rien y faire. Danahiel releva la tête, ne sachant que dire. Il posa son regard sur elle, tentant de savoir si ses paroles avaient été pensée. Il lut dans son regard un tout autre discours, mais s'abstint de faire tout commentaire. Il n'en était pas sûr, et ne voulait pas faire de faux pas avec elle ce soir. Il ne voulait pas qu'elle lui glisse des mains. Son regard était doux, ses paroles étaient dures. Qui croire? Il se mordit la lèvre et attendit. Si tu as tourné la page, Lily, pourquoi est-tu si en colère? Pourquoi tu me parles de cette façon? Si je t'étais si égale que ça, pourquoi est-ce que tu te mets dans cet état? Il ne se moquait pas d'elle. Il essayait juste de poser des mots sur ses sentiments et ses actions. Autrefois, il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Il espérait que ce soit toujours le cas, mais il n'en était pas certains. Il avait envie de revenir quelques années en arrière. Tout refaire et ne former de nouveau plus qu'un avec elle. Seigneur, il aurait tout donné pour. Il donnera tout pour, tout pour la récupérer. D'accord. Peut être que ça ne te fais pas plaisir, que ma vue te donne la nausée, que tu ne ressens plus rien pour moi, mais je sais que quelque part en toi, il y a quelque chose qui dit le contraire, je sais que tu ne nous a pas oublié. En tout cas, moi, je n'ai pas oublié. Alors si il faut que je me batte pour que cette part de toi refasse surface, je le ferai. Elle s'est ensuite tut, laissant place à un silence pesant. Il n'aimait pas ça, pas du tout. Il aurait voulu qu'elle dise quelque chose. Lui, il n'avait plus rien à dire, il pensait avoir déjà tout dit. Il n'avait jamais été fort en discours soporifique, même avec Lily. Il espérait juste avoir dit l'essentiel, et surtout, qu'elle l'ait cru. Un jeu se mit en place. Chacun regardait l'autre, et déviait le regard au dernier moment. Danahiel ne comprenait pas trop le petit manège de Lily, mais il finit par en rigoler doucement. Il venait de perdre. Mais en même temps, il sentait que Lily s'était calmée. Que ce soir, elle avait déposé les armes. Il n'avait pas gagné la guerre, loin de là, et il le savait, mais, ce soir, il venait de gagner une bataille. Il ne lui restait plus qu'à faire ses preuves. Et il les ferait. Son regard s'adoucit et il crut planer sur un nuage. Lily avait détourné la tête, s'empêchant une nouvelle fois de sourire. Il lui laissait la victoire volontiers, sachant très bien que lorsqu'il ne pouvait pas le voir, elle souriait. Elle remit sur le tapis le sujet de la soirée, et il arrêta de sourire, prenant un air grave.Je te l'ai déjà dit! Et lui qui détestait se répéter.. Au bout d'un certains temps, je n'ai plus oser revenir vers toi car j'avais peur que tu me remballes. J'ai eu peur, ça m'a stressé et j'ai préféré laisser les choses se faire. Tu sais, ce soir, c'est une chance pour moi. Mais même, je crois que si je ne t'avais pas revu ce soir, je serai revenu, tu m'aurais peut être repoussé, mais j'aurais essayé de prendre de tes nouvelles par n'importe quel moyen, pour veiller à ce que tout se passe bien pour toi. Je suis peut être un gros connard, mais je ne suis pas totalement bête non plus, tu sais. Il n'était pas à l'aise. Il ne mentait pas, mais il avait peur que Lily ne le croit pas, qu'il s'énerve et que ça fasse tout sauter. Il marchait sur des oeufs ce soir, il était en stress et ne savait pas comment se calmer. Être en présence de Rose l'apaisait, oui, mais malheureusement, pas totalement.Regarde moi Lily. Oui, je tiens toujours à toi. Et si tu me connais autant que je pense, je sais que tu es capable de le savoir. Si je ne tenais pas à toi..Oh, et puis merde! A bas ses valeurs, ce soir, il serait niais. Il fronça les sourcils et s'approcha d'elle. Elle n'avait pas grandi, elle était toujours beaucoup plus petite que lui. Il la dépassait d'au moins une tête. Il se rapprocha encore plus d'elle, la frôla presque et vint coller sa bouche à son oreille. Si je ne tenais pas à toi, Lily, ça ne ferait pas une bonne demi heure que j'essaierais de te convaincre que je regrette mes actes. Si je ne tenais pas à toi, je ne te dirais jamais que tu es la femme la plus importante de ma vie, et que, oui, je tiens à toi. Et si je ne tenais pas à toi, je ne te prendrais pas dans mes bras. Danahiel mêla parole à acte et serra sa meilleure amie dans ses bras. Il s'y prit assez maladroitement, n'ayant pas l'habitude de ce genre d'étreinte. Même avant, il ne l'avait prit que très peu de fois dans ses bras. Il se dépassait ce soir. Il plongea sa tête dans ses cheveux, huma son parfum et se détacha d'elle. Il aurait voulu y rester, mais il s'était dit que rester planté là serait sûrement de trop. Il soupira, ayant encore des frissons, et s'alluma une clope. Le tabac prenant feu était la seule lumières aux alentours. Il aspira une bouffée. Silence. Je crois que je t'aime Lily. Je crois qu'en fait, si j'ai été aussi con, c'est parce que de toutes les personnes que j'ai jamais rencontrée dans ma foutue vie, t'es la seule que j'apprécie, et que je suis tellement con que je ne sais pas comment faire avec toi.
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