Jaden&Ebony - I liked swam when it's quiet, when there are no waves

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EBONY & JADEN

Le soleil tapait sur ma délicate peau et une douce musique résonnait dans mes oreilles, il faisait assez chaud pour une matinée comme celle-ci, j'étais bien et je dormais tellement que même le réveil qui commença à sonner ne pouvait me réveiller de mes rêves mouvementés. J'étais couché sur mon lit, allongé sur le ventre, les deux mains sous mon oreiller, ma tête orientée vers le doux soleil que la grande baie vitrée laissait entre-passer. Aucun réveil n'aurait pu être mieux que celui-ci puisqu'il me procurait une sensation de bonheur et de chaleur dès la matinée.
Je sursautais à présent. A mesure que je me réveillai, mes pensées me revinrent en mémoire. J'étais alors en France et je devais prendre un vol pour aller aux États-Unis puisque je devais aller à Berkeley. N'étant ni habillé, ni coiffé c'est avec empressement que j'allais sous la douche enlevant donc mon pantalon noir et mon boxer. Une fois sous la douche et qu'une eau froide coulait, je me mit à tressaillir et je me mit à augmenter la température de l'eau. Quel bonheur cette eau chaude qui caresse ma peau toute lisse! Je n'avais aucun poil sur le torse, j'étais un de ces garçons chanceux qui pouvait se promener sur une plage avec de belles filles qui ne font que de nous fixer. Néanmoins, j'abandonnais toutes pensées autre que mon vol puisque j'étais assez en retard, il n'était qu'aux environs de cinq heures dix mais mon vol l'était à six heures, je pourrais toutefois avertir que je serais en retard puisque ce n'était pas un vol commercial mais un vol privé. J'aurais alors pour moi durant tout le trajet, qui dure aux environs de onze heures, une tranquillité absolue. Je pris alors les affaires que j'avais au préalable préparé, c'est-à-dire un pantalon slim rouge avec des montantes noires, qui sont, au passage, magnifique. Pour aller avec ce pantalon élégant, j'ai pris une chemise rouge et noire que j'ai ouverte pour laisser voir un tee-shirt blanc simple. Ce sont des affaires tout à fais appropriées pour moi. J'ai un style assez "jeune" et élégant. Je prends toujours soin de la façon dont je m'habille c'est quelque chose de très important dans la vie courante. Être mal habillé ne nous met absolument pas en valeur et donne une image négative de notre personnalité et surtout cela donne une impression que l'on ne prends pas soin de nous ou qu'alors nous avons de mauvais goût.

Une douzaine d'heure plus tard, j'étais alors arrivé à Berkeley grâce à un taxi, cette université est une université de rêve pour pas mal de personnes. J'avais un peu de mal à croire que je l'avais choisie. Il y avait nombres d'universités dans lesquels j'aurais pu penser aller mais j'avais bel et bien choisis Berkeley. Pour une seule raison : Ebony. Bien que ce ne soit pas totalement la seule raison puisque je veux faire de bonnes études et Berkeley est assez réputée. Quoiqu'il en soit, j'étais arrivé et plus rien ne pourrais me refaire partir en arrière. J'avais abandonné toutes attaches que j'avais alors en France et je n'allais pas repartir de sitôt, quelque soit la situation qui allait me faire face.
Il devait être aux environs de dix-neuf heures lorsque j'ai regagné ma chambre chez les Alphas pour y ranger mes quelques affaires. J'étais alors épuisé, j'avais envie de dormir sur le champ bien que j'avais presque dormis pendant presque le quart, voir la moitié du trajet hormis pendant le temps auquel j'ai fais de nombreux jeux durant mon vol. J'avais également très faim alors m'endormir maintenant n'était pas la meilleur chose à faire si je ne voulais pas manquer le repas aux environs de vingt heure trente. Je ne voulais pas grignoter quelque chose puisque cela ne ferai qu'empirer mon désir de manger et je ne voulais pas grignoter entre les repas pour garder cette silhouette. Pour me réveiller et me dégourdir les jambes, j'ai donc décidé d'aller à la piscine puisque j'aime assez la natation.

Une fois arrivé à la piscine et une fois après avoir enfilé mon maillot de bain noir, une sorte de boxer, il y avait le passage obligatoire sous la douche pour être habitué à la température assez froide de l'eau. C'est rapidement que j'ai sur le bouton pour que l'eau arrive à me dégouliner dessus. Je passais alors en vitesse éclair sous l'eau histoire d'être mouillé mais pas trop puisque l'eau était froide, si elle n'était pas glaciale. Le moment que je redoutais à présent c'était le pédiluve, il n'y avait rien de plus stupide puisque l'eau était froide et que la distance à parcourir dans cette eau froide était courte mais elle était tellement gelée qu'elle pouvait paraître longue! Je ne suis pas frileux, loin de là, mais j'avais froid rapidement.

Il n'y avait que quelques nageurs dans les bassins, environ cinq. Ce n'étais pas beaucoup et c'était très calme, je n'allais pas prendre beaucoup de temps pour aimer de venir nager dans ces heures là. Je posais délicatement ma serviette mauve sur les bancs aux alentours des bassins, une fois les lunettes de piscine installées, je me dirigeais vers le plus grand des bassins. Ce bassin était assez profond, j'aime lorsqu'ils sont profond, nager au fond est quelque chose que j'aime beaucoup faire pour tester mes aptitudes à l'apnée bien que je ne reste pas longtemps sous l'eau. Je me jetais alors dans l'eau comme un enfant, la natation m'avait réellement manqué. C'était un des sports que j'aimais le plus après le basket ball. Une fois habitué à la température de l'eau, qui en vérité n'étais pas si froide que cela une fois habitué, je sortais du bassin pour aller regagner un des plongeoirs. Je plongeais alors dans l'eau avec grâce et je fis quelques longueurs avant de sortir du bassin pour aller à un des distributeurs, je devais alors repasser par le pédiluve, étape non difficile lorsque l'on est trempé. Je regagnais ce pédiluve tout en regardant les quelques nageurs qui nageaient avec agilité lorsque je me heurtais violemment contre une autre personne.

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EBONY&JADEN

J'avais l'impression que mon univers n'avait de cesse de basculer. Depuis que je n'avais plus mes repères depuis toute jeune déjà je n'aviguais toujours entre plusieurs vies. Il n'y avait qu'à voir ce que provoquait chez moi l'absence de drew qui avait décidé d'étudier pour trois mois dans un autre pays. Mais il restait le meilleur que je n'avais jamais eu et surtout, l'homme que j'aimais mais que je n'avais jamais compris jusqu'à il y a peu. Et pourtant je ne comprenais toujours pas pourquoi la vie prenait un malin plaisir à me faire tourner en bourrique à me faire vivre autant de peines de coeur. Je ne méritais même pas qu'on m'aime et surtout je le disais souvent, la vie serait bien plus facile si je ne m'attachais pas à ce genre de personnes qui me faisait tourner la tête. J'étais une solitaire. Du genre à ne pas avoir beaucoup d'amis et les rares que j'avais je devenais avec eux la pire fille posséssive qui existait au monde ! Si ce n'était pas des amis et je pouvais sûrement les compter sur les doigts d'une main, ça en devenait des jouets. Le monde était mon terrain de jeu, mon espace personnel où je me permettais de traquer, cibler certaines personnes et alors pour pimenter les moments où je m'ennuyais, je jouais avec les gens sans qu'ils s'en rendent compte et souvent ils finissaient dans des situations inexplicables car j'étais d'une nature incontrôlable, qui se fichait de tout et de tout le monde. Je ne me basais sur aucune règle, passant mon temps à créer les miennes. Les gens le savent très bien dans l'université et c'est pourquoi beaucoup me craignent il faut l'avouer. Mais j'adorais jouer et ne m'en lassais jamais car je ne pouvais supporter de passer ma vie à avoir la même que celle des autres, ordinaires, à se suivre comme des moutons et faire comme tout le monde. Aller dans un même sens sans savoir où aller. Je voulais vivre au jour le jour, créer mes propres chances, créer mes propres plaisirs et propres joies et pour cela je me servais des autres car ça me faisait rire et après tout, tout ce qui pouvait pimenter mon existence était bon à prendre. Je n'avais aucun limite et c'était peut-être ça qui en devenait dangereux pour moi et les autres. Pourtant c'était aussi ça qui les attirait. Les hommes. Ce côté sauvage et imprévisible qu'ils ne connaissaient pas. Alors c'est pourquoi Andrew avait craqué après mon histoire avec Jayan. Sauf qu'il n'était plus là tout comme Jayan était partit quelques mois plus tôt pour revenir ensuite. Alors je devais attendre que Drew revienne comme une bonne petite amie sans défaut. J'avais horreur de ça c'est pourquoi j'avais souvent peur de m'attacher aux gens et faisaient tout pour qu'ils me détestent. S'attacher c'était douter, faire attention à certains de nos actes pour ne pas blesser la personne qu'on aime. C'était finalement s'arrêter et réfléchir à ses actions. J'avais horreur de ça. C'était s'imposer des limites pour les personnes qu'on aimait. Malheureusement Drew en faisait partit mais son absence allant durer jusqu'aux vacances, je me demandais si je n'allais pas finir par craquer. Je marchais le long des couloirs depuis quelques minutes. J'avais besoin de parler à quelqu'un à qui j'avais fournit quelques substances illicites il y a deux jours et qui ne m'avait toujours pas payé. Ayant appris que la fameuse personne se trouvait à la piscine universitaire, je m'y dirigea rapidement oubliant le protocole qui imposait le port du maillot de bain et autres broutilles du genre. Je m'en fichais pas mal. I'm president bitchies ! Une fois arrivée sur le lieu, je leva les yeux au ciel apercevant encore des nageurs dans le bassin malgré l'heure tardive et je fus bien déçue de comprendre que j'avais loupé ma cible. C'est alors que je faisais demi-tour déjà excédée que je buta sur quelqu'un. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel, je pense que la personne allait faire une sale mine lorsqu'elle allait s’apercevoir que c'était la terrible Ebony qu'il avait percuté mais ce fut moi finalement qui eu un moment de surprise et d'arrêt. Merde c'était Jaden. Les souvenirs revinrent d'un coup comme une douloureuse blessure à mon coeur. Je ressentais de nouveau les sentiments que j'avais tant voulu fuir lorsque j'étais partie sans explication. Mais je n'allais pas montrer que cela me touchait c'est pourquoi j'accueillis sa même surprise avec un grand sourire. Jaden ! Ça fait longtemps dis donc, qu'est-ce que tu fiches ici ?

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JADEN&&EBONY

J'avais heurté cette personne violemment. Soit c'était elle qui m'étais rentré dedans, sois c'était moi. Lorsque je vis le visage de cette personne que j'avais bousculé, je me fichais de savoir si c'était moi ou elle qui était entré en collision avec moi. Je revis, pour la première fois depuis un moment, son magnifique visage qui m'avait tant manqué. Je remarquai de suite qu'elle était vêtue "normalement" et de façon non correcte pour aller nager, de toute évidence, en venant ici, elle avait d'autres projets en tête. La connaissant assez, je savais que ce n'était des projets tout particulièrement "nets". Quoi que ce soit la nature de ses projets, je m'en fichais à présent. Je ne savais comment réagir, lui montrer que j'étais perturbé? content de la revoir? surpris de la revoir? Je n'ai eu le temps de montrer une expression, mise à part une expression impassible, qu'elle me demandait déjà ce que je faisais ici.
Comment répondre? Devais-je me montrer gentil? agressif? la renvoyer bouler? Tant de questions me venaient dans ma tête en si peu de temps que je n'avais le temps de réfléchir. Qui aurait pu penser qu'en se levant, le soir même allait être d'une grande surprise? Qui aurait pu prédire que j'allais revoir une personne qui m'était chère autrefois? En ce moment précis, est-ce que je devais croire au destin? A l'heure actuelle, je ne savais plus quoi penser à propos d'Ebony. Est-ce que je la détestais ou au contraire, est-ce que je l'aimais? Mes sentiments étaient-ils neutres? Je ne pensais pas que j'aurais pu la revoir aujourd'hui, ou même dans une semaine, c'était trop tôt. Je n'étais pas préparé psychologiquement à cette rencontre. Je ne savais plus pourquoi j'étais venu ici, d'une certaine façon c'était pour elle mais dans quel but précis? Comme avant, lorsque je regardais ses magnifiques yeux, je n'arrivais pas à réfléchir, c'était pareil pour cet instant précis.

Lorsqu'elle me demandait ce que je faisais ici, je ne savais pas très bien si elle me demandait pourquoi j'étais venu à Berkeley ou pourquoi j'étais à la piscine. Tout se bousculait trop vite dans ma tête, j'étais perturbé et je ne pouvais réfléchir. C'est, sans lui montrer mon actuelle faiblesse, que je lui répondis tout naturellement "Eh bien comme tu peux le voir puisque je suis mouillé, je suis venu nager", je lui montrais également que j'avais une serviette avec moi, je n'avais pas besoin de lui faire remarquer que des petites goutes perlaient de mon visage. En lui répondant de manière naturelle et amicale, je jouais la carte de l'homme gentil mais je pourrais tout-à-fait changer cette carte contre une "carte" beaucoup plus négative comme l'insolence par exemple, je pourrais même l'envoyer bouler, si nécessaire mais avant de faire quoi que ce soit, j'attendais de voir comment elle réagirait. Je pense qu'elle était tout à fait en mesure de le voir alors peut-être qu'elle me posait une question juste histoire de dire quelque chose, ou alors je m'étais totalement trompé dans le sens de sa question et qu'elle voulait me demander pourquoi j'étais à Berkeley.
Elle provoquait trop de chose dans ma tête, mes jambes commençaient à trembler et bientôt mon corps aussi. J'étais presque paniqué mais peut-être que cela ne se voyait pas, une chance pour moi si elle ne voyait pas que j'étais paniqué puisque cela n'est pas très viril de paniqué devant une fille. Tremblant comme je ne sais quoi, je me dirigeai, sans prêter un regard à la belle brune, sous les douches qui étaient juste derrières elle. Je pressai violemment sur le bouton pour démarrer l'eau afin de m'apaiser et je m'appuya vivement sur le mur pour poser mes bras contre ce mur lisse ainsi que ma tête. L'eau devenait peu à peu froide et commençai à m'apaiser, du moins un peu. Toutefois, je commençais à être de moins en moins tremblant. Je ne me retournai pas pour faire face à Ebony attendant de me calmer. Je fis taire mes pensées et je me concentrai uniquement sur le ruissellement des nombreuses gouttes d'eau sur mon torse avant qu'elles déferlent sur mes jambes et par la suite, sur le sol.

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EBONY&JADEN

Je n'arrivais même pas à savoir ce que je ressentais de le voir. Il arrivait au pire des moments. Au moment où mon Andrew était loin de moi pour quelques temps, au moment où je devais partager mon Jayan avec l'infâme Eileen, l'epsilon au nez crochu que je ne supportais pas mais j'aimais qu'elle me haïsse de son côté car je savais qu'elle le ressentait, le comprenait, je resterais dans la vie des deux hommes toute ma vie car ils étaient présents depuis toujours. Elle n'était, elle, qu'une passade. Une amourette de fac. Sournoise la Bonny et oui, je ne partageais pas. Je n'aimais pas ça. Si je devais m'attacher alors soit mais dans ce cas, les gens pour lesquels j'éprouvais plus que de l'affection n'étaient que pour moi et rares étaient les personnes dont j'acceptais une relation aussi fusionnelle que la mienne avec ces mêmes personnes. Je ne savais pas comment prendre les évènements qui se passaient à présent et surtout comment réagir. J'étais prise au dépourvue. J'avais besoin de répondre à des centaines de questions que je me posais à présent. Il n'était pas le premier homme avec qui j'avais joué pour finalement partir avec son pognon. Non, c'était quelque chose que j'avais souvent fait. Après tout, je ne travaillais pas, ne voulait pas de l'argent de mes parents et gagnais ma vie grâce à de nombreuses économies que j'avais faite via les nombreuses ventes de drogues que j'avais faite auparavant et que je continuais à faire aujourd'hui même si elles étaient moindres. Pourtant, il était bien l'un des premiers pour lequel j'avais éprouvé de vrais sentiments. Des sentiments qui m'avaient fait peur car ce n'était en rien le but, surtout que je venais de finir ma relation avec Jayan, et donc ce n'était pas du tout le but de retomber amoureuse de quelqu'un. Alors j'étais partie avec un beau départ joué à la Ebony. Bref, une fin de film. La fille qui couche une dernière fois avec l'homme avec qui elle avait cru jouer pendant tout son moment à Paris mais qui finalement s'était laissé piégée par son propre jeu. Tant pis, j'avais repris les reines et m'étais sauvée comme je savais le mieux faire. Tous ces gestes trahissaient qu'il était destabilisé par mon apparition des plus surprenante. Pourtant cela me surprenais. Je me rappelais du jeune homme qui au début semblait réservé mais qui s'était avéré par la suite être quelqu'un de surprenant qui aimait se jouer des autres tout comme moi. Et nous avions passés des soirées à aller de soirées en soirées, boire, danser et s'amuser des gens qui nous entouraient. Il était différent sur bien des points et je me retrouvais dans son regard. Il m'avait vu la journée au début. La gentille Bonny faisant semblant par des grands sourires d'être parfaite en tout point. Puis il avait découvert qui j'étais vraiment et c'était peut-être ça qui l'avait le plus attiré. Je ne savais pas trop après tout, il était riche, j'avais bien compris qu'il avait de l'or dans les mains et surtout que toutes les femmes auraient tués pour sortir avec lui. Il m'emmenait dans des banquets et autres grosses soirées mondaines moi, pauvre petite fille du Texas et pourtant, il ne se décrochait pas de mon regard. Je n'en faisais pas moins. Il y avait quelque chose entre nous c'était évident. Et puis il en vint à me dire qu'il était venu nager. Je ne pus m'empêcher de sourire mi-figue mi-raison et haussa un sourcil. Ok, il se foutait de moi. Puis je le vis s'éloigner vers les douches, les mains contre le mur, dos à moi comme s'il se fichait bien de me retrouver. Je ne savais même pas dans quel état d'esprit il était vis à vis de moi. Hum ... Cela allait bien pimenter ma journée. Dangereux ou pas je voulais de suite sauter dans la gueule du loup c'est pourquoi je m'approcha de l'interrupteur de la piscine et éteignis tout. La fête est finit tout le monde dehors ça ferme ! J'entendis les quelques derniers nageurs ralés mais à ma vue ils fermèrent finalement leur clapet et d'un sourire je leur conseilla de fermer les yeux sur mon autorité que j'imposais et de quitter les lieux en vitesse. On est mieux là tu ne crois pas ? Petit sourire en coin, la pièce dans le noir, j'attendis que les derniers retardataires disparaissent pour m'approcher de Jaden. Bon, arrête les blagues, qu'est-ce que tu fais à Berkeley ? Ca fait un peu loin de Paris si je suis bonne en géographie ! Oui ce n'était sûrement pas à moi de devoir lui faire la morale ou quoi je n'étais pas du tout la mieux placée pour ça mais je ne pouvais m'en empêcher, il fallait que j'ai le contrôle sinon je risquais de le perdre vite devant son regard qui me rappelais tant de souvenirs.

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JADEN&&EBONY

Le bruit des gouttes d'eau commençait à m'apaiser. Lorsque je n'étais qu'un enfant, que je n'arrivais pas à dormir et qu'il pleuvait, j'écoutais le bruit de l'eau. C'était un bruit qui était assez relaxant et qui me donnait instantanément envie de dormir. Certaines personnes comptaient les moutons, moi j'écoutais le bruit de la pluie qui tombait sur le toit de la maison, je me concentrai sur ce bruit puis je m'endormais rapidement. L'eau à toujours eu un effet bénéfique sur moi, au fond. Que ce soit par le toucher ou par le bruit, c'est quelque chose que je n'explique pas, c'est comme la magie mais je pense que cet effet bénéfique est surtout psychologique.
A ce moment là, plus rien ne comptait pour moi, même pas Ebony. Il fallait que je me calme ou j'aurais envie de la frapper, chose qui me démangeait depuis un certain temps. Je ne suis pas du genre agressif mais j'ai gardé tout ces événements enfouis en moi et j'ai surtout besoin de me libérer, c'est inévitable. Ebony n'allait pas rester calme pendant le temps que je reprenais mon calme, que je reprenais le contrôle, non non elle pourrait faire n'importe quoi. J'avais raison, elle finit bientôt par annoncer que la fête était finie, qu'allait-elle encore manigancer? J'étais las de devoir faire face à tout ses caprices, de n'être qu'une simple marionnette dans son petit jeu. Les quelques nageurs râlèrent un peu suite à cette annonce de la brune, d'une certaine manière, je les comprenais. Mais je compris vite lorsqu'ils quittèrent tous le bassin, que la belle brune avait une fois de plus obtenu ce qu'elle voulait. C'était ce qui m'énervait le plus, j'en avais marre de rester un soumis, une vulgaire marionnette, il fallait qu'elle arrête de se croire supérieur aux autres.
"On est mieux là tu ne crois pas ?", toutefois, en entendant sa voix, je me calmais aussitôt. Je restai muet à sa question, dans le noir. Ce n'était pas faut, dans un sens ont était bien, peut-être trop même. Puisqu'elle avait l'air de se rapprocher de moi, je m'assis parterre, quelle importance que le sol soit mouillé alors que je l'étais aussi? Je comptais bien à ce qu'elle reste debout, elle ne voudrait certainement pas mouillé son jean, cela permettrai de mettre une certaine distance entre nous, d'une certaine façon. La pièce dans le noir, c'était parfait pour ne presque pas se voir, je ne verrais ni ses yeux, ni son visage, je ne verrais que son ombre qui n'aurait aucune influence sur moi.

Je n'avais aucune envie de voir comment elle était, je n'avais aucune envie d'essayer de savoir ses pensées. Je voulais rester assis parterre, à attendre que le temps passe, que le temps fasse son effet. Malheureusement la vie n'est pas comme on le souhaiterai, est-ce une bonne chose au fond?
J'eus un rire ironique et narquois lorsqu'elle me posa une question : "Bon, arrête les blagues, qu'est-ce que tu fais à Berkeley? Ca fait un peu loin de Paris si je suis bonne en géographie !". Oh mais bien sûr que j'avais envie de continuer de faire des blagues, de lui rire au nez puisque cela me faisais le plus grand bien. Je découvrais les joies d'être "bourré" sans avoir bu d'alcool. J'avais envie de lui dire qu'elle ne connaissait pas sa géographie, mais elle allait mal le prendre, elle serait impatiente de connaître cette réponse, elle pourrait s'énerver, rien de plus amusant. Je n'allais pas lui dire ce qu'elle voulait tant savoir, au fond peut-être avait-elle une idée si elle était intelligente?

N'ayant pas du tout l'intention de lui répondre, je cherchais un stratagème ou une réplique à lui sortir. Une idée me traversait alors à l'esprit, quitte à avoir l'air bourré, autant l'être en ayant bu? Boire un tout petit peu modérément bien sûr. Puisque mes affaires n'étant pas trop loin et que j'avais toujours une bouteille avec moi, autant aller la chercher. Je me relevais brusquement et me dirigeai d'un pas hâté vers les vestiaires, je lui criai alors de rester là, de ne pas bouger. A ma plus grande joie, dans mon sac, j'avais un whisky mais j'avais également une bouteille de coca. Je revenais donc avec ma bouteille de whisky, la bouteille de coca et mon IPhone. Je lui lançais alors la bouteille de coca, la bouteille de whisky? C'était pour moi, quelle question. Je mis une musique aléatoire et cette musique n'était autre que Depeche Mode - Enjoy the silence, c'est l'une des rares musique de ce groupe que j'aime. Je posais alors mon IPhone sur une surface sèche, non mouillée. Je montais alors le son de l'appareil pour qu'il se fit assez fort sans trop l'être toutefois.
La musique commençant, je dévissais le bouchon, essayant d'être en rythme avec la musique. Je jetais le bouchon près des douches. Je portais alors la bouteille à mes lèvres, j'avais bien l'intention de la finir. Toujours en train de commencer à boire le contenu de la bouteille, je dansais également, la musique me donnait envie de boire et de danser, pourquoi ne pas faire les deux en même temps? Tant qu'à être déraisonnable, autant le faire jusqu'au bout.

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EBONY&JADEN

Il ne prit même pas la peine de me répondre et je pris cela comme une marque de dénigrement réelle vis à vis de moi. D'accord j'avais l'impression qu'il avait envie de jouer. Je l'imaginais déjà tourner son regard moqueur vers moi comme il l'avait tant fait avant. Me regarder de haut en bas d'un air de dire, essaie de me surprendre pour voir. Mais j'avais beau chercher, il n'y avait plus ça dans son regard. Il n'y avait même pas cette lueur qui me faisait penser qu'il avait encore quelque chose à voir avec mon Jaden. En faîtes, plus je le regardais attendant une quelconque remarque à mes gestes déplacés, plus j'avais l'impression qu'il jouait la carte de l'ignorance complète. Il fallait le dire, ça pouvait être une toute nouvelle stratégie pour lui en tout cas, cela ne me plaisait pas du tout ! Je préférais qu'il essaie de m'étrangler ou autre s'il se trouvait être en colère pour ma dernière apparition en face de lui plutôt qu'il se montre dédaigneux à mon égard. Sûrement pas ! Mais s'il voulait jouer à ce petite jeu alors soit, je pouvais le faire aussi et même très bien ! A voir qui gagnerait le premier combat et baisserais les armes. En tout cas, une chose est sûre c'est qu'il n'était pas à Berkeley seulement pour étudier. Il savait pertinemment que j'y étudiais et surtout, à l'époque il vivait encore à Paris. De plus, il venait sûrement de débarquer car je remarquais souvent les nouvelles têtes. C'était des jouets nouveaux qui ne me connaissaient pas et donc à tester puisqu'ils ne se méfiaient pas. Malheureusement ça en devenait souvent trop facile mais c'était un peu ma manière de marquer mon territoire et mon empreinte dans une université dévastée par la lassitude qu'on pouvait lire sur le visage des étudiants qui menaient une vie des plus anodines. J'attendais un signe de lui. Le moindre signe qui pourrait me montrer qu'il avait envie de me parler de quoi que ce soit mais il faisait pourtant mine de ne rien en avoir à faire de moi. Un coup il s'asseyait sur le sol, un coup il se tournait vers ses affaires personnelles pour aller chercher bouteilles. Bon super, et moi dans tout ça je faisais quoi ?! Non, je ne m'imaginais pas qu'il était là pour moi c'était sûr ! Il y avait des dixaines d'universités très réputés rien qu'en France alors qu'il soit à Berkeley ne m'étonnait pas. Il était là pour moi en plus de peut-être, son cursus et encore j'imaginais que sa plus grosse motivation était sûrement le fait que je l'avais laissé en plan. Je n'aurais jamais pourtant pensé qu'il aurait eu le cran de me rejoindre ainsi au bout de plusieurs mois de séparation. Malheureusement pour moi, ma thèse n'allait sûrement pas se confirmer s'il ne me parlait pas et ça en devenait agaçant de voir son visage me regarder comme si j'étais une vulgaire nana rencontrée il y quelques minutes. Oui, Ebony chauffait de l'intérieur mais bonne actrice, je gardais mon sang-froid. Une apparence qui restait de marbre alors que l'intérieur bouillait littéralement de l'assener de questions tout en l'obligeant à y répondre l'une après l'autre. Je réceptionna la bouteille de coca qu'il me lançait et haussa un sourcil. Non mais attends t'as cru que j'étais ton larbin ou quoi ? Je me rapprocha de lui avec véhémence. Soit, il ne voulait pas le parler alors tant pis, lui parler mal pourrait peut-être lui donner envie de réagir d'une manière quelconque disons ! Et si c'était avec colère tant pis, ce serait bien mieux que le mépris que j'avais toujours utilisé jusqu'à présent et qui se retournait aujourd'hui contre moi. Tu étais bien plus gentleman avant. C'est pourquoi, pour lui rappeler la notion de ladies first qu'il m'avait très bien enseigné en France, je lui pris la bouteille qu'il avait dans les mains et sans lui laisser le temps de faire un mélange, je bus cul sec au goulot. Non je n'avais rien d'une ladie mais c'est ça qu'il avait tant aimé chez moi. Je vivais au jour le jour et me fichais bien de toutes les conséquences. Fougueuse et incontrôlables. A l'époque il avait aimé ça. Aujourd'hui je me demandais bien dans quel optique il se trouvait et à défaut de me répondre, je leva les yeux au ciel, lui rendis sa bouteille après avoir bien bu derrière lui et recula. J'enlevai finalement mon tee-shirt, mon jean et plongea dans la piscine. Après tout, il pouvait bien partir ou autre mais je n'en resterais pas là et puis, un ptit bain alors que je venais de faire fuir tout le monde était la meilleure manière de faire passer le temps et d'essayer de calmer toutes les émotions que j'essayais de cacher en plus de mon trouble grandissant.

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JADEN-EBONY

Alors que je lui lançai la bouteille, elle me fit une remarque si on veut : "Non mais attends t'as cru que j'étais ton larbin ou quoi ?". Bien, je suis fixé maintenant elle pense que je la prends pour un larbin, c'est pas gagné tout ça. "Tu étais bien plus gentleman avant", ces paroles me traversaient comme des poignards, j'aurais bien eu envie de répliquer seulement je ne m'en sentais pas capable, à quoi bon lui rappeler que les gens changent? A quoi bon ressasser ce passé qui était à mon sens, à présent mort? Je prenais alors en compte l'ampleur de toute cette situation, situation que je ne me maîtrisais absolument pas et qui me tombait dessus à présent. Je me rends compte que je n'aurais pas du venir ici, j'ai fais un mauvais choix en me précipitant ici. A quoi bon être venu puisque tout était finis? Malgré tout les pièges que j'avais pu réfléchir jusqu'ici, aucun n'avait sembler être bien, ils n'auraient eu aucun effet sur elle alors pourquoi les pièges que je pourrais tenter de lui tendre marcheraient? Elle avait de la détermination, dans ce cas présent ce n'était pas bon pour moi mais je l'admirais au moins pour ça. Elle voulait que je me mette en colère, que je frappe tout dans les douches? que je lui prenne sa tête et que je lui fasse heurter violemment le sol? après tout, cela ne serai pas de refus si elle me provoquai. Seulement si je le faisais, les conséquences pourraient être graves pour moi, peut-être que je me ferai renvoyer, me faire exclure, peut-être que ce n'est pas une si mauvaise chose en fin de compte. Quoique repartir de sitôt serai trop tôt d'autant plus que Berkeley est une bonne université pourquoi tout gâcher à cause d'une fille qui est incontrôlable et qui est dangereuse?
Elle bu dans ma bouteille, alors donc je ne pourrais pas la finir? Soit. J'en aurais bien d'autre des bouteilles de toute façon alors bon, une de plus ou de moins il n'y avait pas de différence. Elle commençait alors à enlever son tee-shirt, autrefois peut-être que j'aurais apprécié qu'elle le fasse mais là.. bien que cela me faisait de l'effet, je fis semblant que tout était normal, je restais donc impassible. Elle enleva également son jean, je commençai à me demander pourquoi elle se déshabillait, peut-être avait-elle envie d'une bonne douche bien froide? Je l'aurais bien mise sous une douche mais elle plongea dans la piscine. Qu'attendait-elle de moi? Que j'aille plonger avec elle ou que je reste debout comme un idiot? Ma patience avait des limites, j'étais furieux, en colère. "MAIS BON SANG, QU'EST QUE TU ATTENDS DE MOI A LA FIN?", je ne pouvais m'arrêter de hurler. Le calme avant la tempête, la tempête avant le calme. Il fallait que je sorte toutes ses stupides émotions qui ne servaient à rien, il fallait que je hurle pour être calme à nouveau par la suite. "TU VEUX QUE JE TE DISES POURQUOI JE SUIS VENU? TRÈS BIEN C'EST A CAUSE DE TOI, TU ES CONTENTE MAINTENANT?! TU AS EU CE QUE TU VOULAIS NON?".

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EBONY&JADEN

Je le sentais bouillir et pire encore j'appréciais ça. Après tout, je préférais la réactivité plutôt violente que l'inaction totale et pour le moment c'était ce qu'il se passait et puis je décida que prendre un bain m'irait bien. Après tout, même s'il décidait de m'ignorer et de partir, faire quelques longueurs me dirais bien ou fumer un joint au bord de la piscine. Pourquoi pas ! Il me suffirait alors d'appeler Charlie, Lux ou Jayan et c'était partit pour une soirée des plus plaisantes à faire semblant que mon petit monde n'était pas en train de s'écrouler. Malheureusement c'est ce qu'il se passait et je ne savais pas vraiment comment réagir. J'avais toujours solution à tout mais apparemment les choses ne marchaient pas lorsque j'avais un Jaden devant les yeux. Il m'avait fait oublié l'amour que je portais à Jayan et c'était le premier homme pour lequel j'avais eu des sentiments après mes déboires amoureux qui ne furent que peu victorieux. Alors il fallait le dire, cela m'avait foutu les jetons. Tomber amoureuse d'un ami d'enfance oui, notre complicité était telle qu'il était évident qu'il avait fallu en passer par là pour voir que notre amitié pouvait tout surmonter mais un parfait inconnu, c'était une très grande première et surtout, cela montrait que je pouvais être vulnérable. Alors tout en le regardant, je me revoyais accrocher à son bras lui souriant pendant qu'il me présentait du beau monde et puis j'embrassais alors ses lèvres comme s'il me faisait tourner la tête. Comme si je pouvais éprouver quoi que ce soit pour cet homme qui me faisait vivre un conte de fée. Pourtant, ce n'était pas le seul homme riche auquel je m'étais accrochée pour avoir pas mal de bénéfices et pourtant, il semblait bien différent sur beaucoup de point. Il avait persévéré alors même que nombre d'hommes auraient pris la fuite après le nombre de fois où je mettais joué de lui et ou j'avais pris la tengeante car je refusais ses avances. Et puis j'avais cédé et à la fin du boulot il était venu me chercher. J'avais levé les yeux au ciel, refusée, allumée un joint comme de rien n'était mais il n'avait pas décampé et j'avais fait ainsi cinquante mêtres de marche à essayer de l'ignorer pendant que lui me parlait de sa voiture avec laquelle il me suivait pour me faire changer d'avis. A la fin j'avais craqué. Et je ne regrettais pas. Néanmoins je regrettais mon départ précipité mais après tout qu'aurais-je pu faire d'autre ? j'avais peur de m'attacher aux gens. Pire encore, de tomber amoureuse d'un parfait étranger qui pouvait changer qui j'étais et surtout qui zigouillerait mon indépendance à cout sûr. Il m'avait effrayé avec les baisers qu'il me donnait et qui devenaient de plus en plus passionnés. J'en faisais tout autant et je m'éternisais dans ses bras jusqu'à ce que l'heure au petit matin m'arrache de mon hébétude et que je me rende compte que j'étais en retard au travail. Et puis il avait fallut que je me réveille. Putain ma fille mais qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas cendrillon, un gars comme ça, il te prend et il te jettera dès qu'il comprendra que t'es né avec satan comme parrain ! t'es pas une fille pour lui, déguerpis ! Et c'est ce que j'avais fait. Je mettais écoutée, j'avais préféré prendre la sortie la plus rassurante pour moi et celle qui le blesserait le plus. A l'époque je mettais convaincue qu'il oublierait vite et se trouverait une nouvelle conquête mais peut-être que je n'avais pas mesuré aussi bien que je le pensais l'attachement qu'il m'avait porté à l'époque. C'est pourquoi face à ses paroles je ne braqua pas bien qu'il avait nettement haussé le ton et semblait plus que désorienté. Je m'approcha alors près du bord du bassin pour lui faire face et m'y appuya. Je ne pus m'empêcher de lui sourire bien que je me demandais où cette histoire allait tout simplement nous mener. Je n'en menais pas large et ne savais comment prendre la chose. D'un côté j'aurais dû filer car je lui avais volé du pognon. De l'autre je lui aurais sûrement sauté dessus pour l'embrasser si seulement ... Si seulement il n'y avait pas eu Drew. Mais bon dieu pourquoi celui là était partit ? A présent je me battais contre les sentiments enfuis que j'avais eu pour Jaden et qui ressurgissaient dès que je plongeais mon regard dans le sien. Je n'aurais jamais pensé que tu serais venue ici au bout de temps de mois. Je le regarda longuement avec un visage bien plus doux et aimant qu'aux premiers abords. Qu'est-ce que tu attends de moi maintenant Jaden ? Mais qu'est-ce que je voulais réellement au fond ? J'étais maintenant perdue face à lui...

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Peut-être que je n'aurais pas du revenir ici après quelques mois puisqu'elle était visiblement assez surprise, jamais elle n'aurai cru que je puisse être aussi déterminé pour venir. Peut-être ai-je poussé le bouchon un peu trop loin. "Qu'est-ce que tu attends de moi maintenant Jaden ?", elle me posait là une bonne question puisque je ne le savais pas moi même. Peut-être pour elle? Peut-être pour lui faire payer? Je ne le savais pas vraiment, je me suis toujours dis que j'aviserai en temps voulu, que j'aviserai au cours de la situation. Seulement je ne m'étais pas préparé à la revoir de sitôt, je n'avais pas pris le temps de réfléchir et, n'étant pas préparé psychologiquement, je ne savais pas vraiment pourquoi, c'est plutôt complexe comme situation. Il y a deux fortes possibilités pour notre relation.
Première possibilité, Ebony est toujours libre, si je peux dire, donc elle n'a peut-être pas eu de relation sérieuse avec quelqu'un. Tout serai pour le moins normal sauf que je n'arriverais pas vraiment à oublier ce qu'elle à fais et si elle recommençai? Mais si tout se passerai bien, après, que se passera-t-il? La vie n'est pas toujours rose, soirées, alcool.. et après? La seconde possibilité est qu'elle soit en ce moment même avec quelqu'un, bon ce sera un peu dur pour moi au début mais avec du temps ça passera.. Peut-être que nous pourrions juste rester de simple ami, se voir à des fêtes ou je ne sais où sauf que, ça ne s'oublie pas du jour au lendemain, malheureusement pour moi. Sauf que dans tout les cas, et bien, rien ne sera plus pareil.. Bien sûr il y a une multitude d'autres possibilités et chaque possibilités ne dépend pas entièrement que de moi. A présent il ne restait plus qu'à savoir ce qu'elle voulait exactement puisque je n'étais pas vraiment sûr.
Finalement, je ne savais que faire. Lorsqu'elle était partie et que j'avais découvert qu'elle m'avait dérobé de l'argent, j'étais submergé par la rage. La rage qu'elle soit partie sans dire au revoir, sans me prévenir et qu'elle soit partie comme une voleuse. J'avais confiance en elle, une confiance aveugle peut-être? Maintenant je sais que je lui fais toujours confiance mais je me méfies un peu, pas seulement en sa présence mais en présence de d'autres personnes, et plus particulièrement d'autres filles. On apprend toujours de ses erreurs n'est-ce pas? J'étais tellement submergé par la colère se jour là que je m'étais dis que venir ici serai chose facile, je mettais dis que je lui ferai vivre les pires moments de sa vie, que je lui ferai pleins de pièges pour qu'elle s'emmêle les pieds dedans, qu'elle s'affaiblisse. Mais actuellement, je ne ressentais pas le besoin de lui faire cela, j'étais comme plus calme, plus détendu.

Je me rapprochais du bord de la piscine, où elle y avait posé sa tête. Je m'y assis, parce qu'à quoi bon rester planté debout? Je plongeais alors mon regard dans ses yeux. Je pris son visage dans mes mains et je l'embrassais puis murmurai "çà.. c'est en partie à toi de voir". Peut-être pourrait-elle trouver cela exagérer de ma part mais à vrai dire, je m'en fiche! Je la pris sous les bras et je la rejetai en arrière pour la faire couler. La fête commence donc! j'espérai qu'elle ne prenne pas trop mal le fait que je l'ai jeté dans l'eau. Je voulu sauter dans l'eau à mon tour sauf que j'ai glissé sur le bord de la piscine..

» Ebony&Jaden :.on je ne veux pas de licorne !
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Jaden&Ebony - I liked swam when it's quiet, when there are no waves

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