the great escape
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Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ]

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MessageSujet: Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] EmptyMer 7 Mar - 17:41

Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] 2m65uaa

« Bon, restons zen. Andy tu peux le faire. Je sais que tu PEUX le faire ! » M'exclamais-je en inspirant un grand coup. Cela devait bien faire dix bonnes minutes que j'étais bloqué dans ma salle de bain, un chausson à la main devant une araignée accrochée au mur. Il faut dire que j'ai une peur maladive de ces petites bestioles à huit pattes et qu'elles ont le dont de me tétaniser sur place. Je ne sais pas comment cela se fait-il mais je me sens comme paralysé lorsque je suis en face de l'une d'entre elles. Je dois le reconnaître, c'est assez surprenant qu'un grand garçon comme moi, plutot tête brulée et qui en général n'a peur de rien, flippe devant une petite bête. Mais c'est plus fort que moi, quand vois ces choses avec leurs grandes pattes, leur huit milles yeux et là façon dont elles se déplacent et bien je panique. C'est un peu comme si une alarme se mettait en marche dans ma tête en m'ordonnant de quitter au plus vite les lieux. Pourtant comme tout le monde le dit si bien : ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse. Peu importe la taille, moi j'ai peur de ca ! Tant pis si ma virilité en prend un sacré coup. Après quelques minutes de stress intense, je finissais par tout simplement aller chercher l'aspirateur afin d'aspirer – ce qui est plutot logique en fait – l'intrus qui avait décidé de loger dans ma magnifique salle de bain. Une fois mon ennemi aspiré, j'enlevais le sac à poussière afin de le balancer à la poubelle. Mission accomplie et bon débarras. Vous ne pouvez pas imaginez le courage qu'il m'a fallu pour faire ca, moi qui avait peur qu'elle me saute dessus à tout instant. Soulagé, je ne peux tout de même m'empêcher d'inspecter les moindres recoins de la pièce avant de me décider à enfin prendre ma douche. […] Ma salle de bain ressemble actuellement à une piscine municipale. Très bien, au moins ca fera du travail pour la femme de ménage. Qu'est-ce que je peux être gentil parfois, je donne du travail aux gens dans le besoin. On devrait me décerner la palme de la charité je crois bien. Déambulant dans ma grande villa seulement vêtu de ma serviette négligemment nouée autour de ma taille, je me dirige tranquillement dans ma chambre afin de trouver de quoi me vêtir. Hum. C'était toujours un très grand moment ca. Bien que je sois assez rebelle, mon look était toujours attentivement étudié. Il fallait que je garde mon style punk-rock tout en ayant la classe vous voyez de quoi je parle. Bien entendu en tant qu'ancien Epsilon je sais de quoi je parle. Seuls les pauvres ne comprennent rien c'est évident. C'est fou de constater à quel point j'avais pu rapidement oublier mes quelques mois de « pauvreté » après que ma génitrice ait décidé de me couper les vivres. Heureusement pour moi, j'avais touché la moitié de la grosse fortune de beau papa et je pouvais donc revivre comme un prince. Il n'y a pas de doute à ce sujet, l'argent me va bien au teint.

Envoyant valser quelques bouts de tissus à travers la pièce, je finis par me dégoter un jean noir avec un débardeur blanc assez large qui laissait apparaître mes tatouages. Ce soir j'avais envie d'aller m'amuser un peu en ville alors je voulais me faire beau. Bien que je sois toujours très beau cela va de soit. Ma petite-amie Némésis était bien trop occupée dans ses révisions pour qu'elle sorte faire la fête avec moi. Qui aurait pu penser qu'une alpha et un gamma pourraient se mettre en couple ? Pas moi en tout cas. Et pourtant je me sentais vraiment très bien avec elle. La question était de savoir jusqu'à quand notre petite romance allait durer. Attrapant mon téléphone portable, je jette un bref coup d'oeil à l'écran et constate qu'il est près de vingt-deux heures. Ouh. Il est donc temps que je quitte mon domicile pour aller trainer ma carcasse en ville. […] Clope au bout des lèvres, je déambule tranquillement dans les rues de San Francisco. Bien qu'il fasse nuit et qu'une légère brise se fasse sentir, il ne fait pas pour autant froid. Je trouve même qu'il fait plutot bon. Soudain je sens un regard insistant sur moi. Je tourne alors les yeux et constate qu'une petite ville me fixe tout en tirant sur la laisse de son chien. Je la toise de haut en bas et affiche un sourire narquois au coin des lèvres et recrache un peu de fumée. La vieille finit par prendre peur et s'en va. Mais à vrai dire je m'en moque complètement de cette vioc. Ce qui me préoccupe d'avantage c'est ma bagnole. Ma jolie Mustang noire qui est en réparation. Alors moi qui ai un tempérament assez feignant, ca me mets quelque peu à bout de nerfs de devoir me trimbaler à pied. Mais tant pis, je ne vais pas rester enfermer chez moi. D'autant plus que l'heure se fait de plus en plus tardive et il n'y aura donc plus aucun transport en commun. De toute façon, les chauffeurs de bus ont trop peur des mecs dans mon genre. Ils ont peur qu'on leur foutent une lame sous la gorge sous prétexte qu'ils ont loupé l'arrêt. Dans le pire des cas, Cameron se fera un plaisir de venir me chercher afin de me ramener sain et sauf chez moi.

[…] « Tu pues l'alcool Andy. » Me lance Byron en me toisant alors que je suis tranquillement accoudé au bar. « Qu'est-ce que ca peut bien te foutre ? » Cinglais-je en portant le goulot de ma bouteille à ma bouche afin d'en avaler une gorgée. Mon compagnon pousse un long soupire avant de reprendre. « ca fait un baille qu'on ne t'as pas vu dans le coin. » Je porte alors ma cigarette à mes lèvres et tire une latte dessus. « J'en avais un peu marre de voir ta tête. » Je lui réponds sur un ton des plus calme. Quand j'y réfléchis, je me dis que si un mec osait me parler sur ce ton là, il y a bien longtemps que je lui aurait enfoncé sa clope dans l'oeil. « Tu devrais vraiment arrêter de picoler. T'es encore moins aimable qu'en temps normal. » Me cingle t-il en me tirant ma bouteille des mains. « Qui a dit que je voulais être aimable ? Et pourquoi devrais-je l'être ? De toute façon c'est toi qui est venu me voir alors je ne te retiens pas d'aller voir ailleurs mon cher Byron. » Soufflais-je avec un sourire en coin. Le rouquin lève alors les yeux au ciel avant de faire demi tour et ainsi se faufiler parmi les personnes déjà présentes dans le bar. Alors que je m'apprête à reporter ma cigarette à mes lèvres, une présence se fait alors sentir près de moi. Je tourne alors la tête sur ma droite et constate avec grande surprise qu'une grande amie – notez l'ironie de mes propos – vient de faire son apparition. Un large sourire qui en dit long sur mon envie de faire chier mon petit monde, se dessine sur mes lèvres. « Tiens, une salope. » Cinglais-je sur un ton joyeux.
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MessageSujet: Re: Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] EmptyVen 9 Mar - 20:00

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« Trop petit, mal situé, pas assez lumineux ! », Voila déjà une bonne heure qu’Eileen parcourait les sites de diverses agences immobilières de la ville. Elle commençait à se lasser de sa suite au Palace Hotel, le service avait beau être des plus irréprochables elle n’arrivait pas à s’y sentir « chez elle ». Elle avait en t^te l’image exact de ce qu’elle recherchait. Un immense penthouse au dernier étage d’un immeuble de haut standing, épuré, lumineux, et avec de préférence une vue incomparable sur San Francisco et son fameux pont. Ces recherches n’étaient pas spécialement urgentes, mais l’idée d’avoir un vrai chez elle lui trottait dans la tête depuis quelques semaines déjà, au point de devenir presque une obsession. La vie à l’hôtel elle connaissait et pour cause, elle n’avait jamais vécue ailleurs. Les joies d’avoir un père propriétaire d’hôtels à Vegas. Elle ne connaissait pas la sensation d’avoir un endroit rien qu’à soit, jamais elle n’avait pu dire « je rentre à la maison ». Elle savait que sa nouvelle vie qui débutait à San Francisco représentait une occasion parfaite. Elle observa l’heure dans le coin inférieur de son écran d’ordinateur, bientôt 22 heures. Elle soupira et referma l’écran d’un geste brusque. Ne pas trouver son bonheur l’agaçait au plus haut point. Elle avait l’intention de parler dès demain aux membres de sa confrérie en espérant qu’ils puissent l’aider à trouver la perle rare. Elle était découragée pour le moment et elle avait une terrible envie de boire un verre. De l’alcool et de préférence quelque chose de suffisamment fort. Simplement passer une bonne soirée, continuer de découvrir les bars de la ville. Au départ, elle ne s’était pas sentie bien à San Francisco, c’était trop grand, remplis de visages inconnus, et des années lumières de l’ambiance de Vegas, et puis elle avait finie par s’y habituée. Avait découvert des endroits sympas, ou elle se rendait désormais régulièrement, avait fait des rencontres sympathiques, des soirées arrosées. L’unique question qu’elle se posait désormais était de savoir dans quel bar elle allait se rendre.

Elle attrapa son téléphone et rechercha rapidement sur Internet les bars sympas et pas trop loin de l’hôtel. Elle tomba sur L’Absinthe Bar, qui de plus ne regardait pas l’age des consommateurs. Elle n’aurait pas besoin d’utiliser sa fausse carte, elle qui avait ses entrées partout à Vegas était une délinquante à San Francisco, multi récidivistes qui plus est. Mais l’argent résout tout, surtout avec les forces de l’ordre. Elle aurait secrètement préféré que le bar en question soit spécialisé en Tequila plutôt qu’en absinthe, mais elle n’était plus à ça près. Elle sourit, se dirigeant vers son immense dressing où s’entassait chaussures, sac à mains et autres vêtements de créateurs. Elle attrapa une jupe noire, plutôt courte qui le faisait des jambes de déesse, une paire d’escarpins, un top et sa veste préférée. Elle enfila le tout et attrapa les clés de sa voiture, une Porsche décapotable rouge rutilante, qui faisait beaucoup d’envieux. Elle quitta l’hôtel, jetant un coup d’œil à l’heure sur sa montre scintillante. 22h30.

Elle roula en direction du lieu qu’elle convoitait, espérant croiser des gens qu’elle connaissait ou rencontrer de nouvelles personnes. Elle arriva rapidement, à cette heure ci le trafic était fluide à San Francisco, tout l’inverse de Vegas. La nuit à Vegas, le Strip était bondé de véhicules plus luxueux les uns que les autres, des dizaines de limousines sortaient de nulle part, des sportives, des grandes marques allemande. Vegas suintait le fric, mais au moins elle s’y sentait pas, elle savait d’ailleurs qu’elle n’était pas la même lorsqu’elle était la bas. Elle attendait donc le week end avec impatience afin de retourner en terrain conquis. Elle gara sa voiture devant le bar, afin qu’elle puisse l’avoir en visuel pendant la soirée, ce qui l’a rassuré vu le prix de l’engin, et aussi parce qu’elle s’y était terriblement attaché. Elle aimait le bruit du moteur, sentir le vent dans ses cheveux, le cuir réconfortant, le bois vernis du tableau de bord. Elle n’avait aucune envie d’attendre si celle-ci devait subir des réparations à cause de pauvres ivrognes stupides. Elle sortit du véhicule en prenant soin de bien le fermer et entra dans le bar. L’endroit était plutôt chic, l’ambiance sympathique. Des néons multicolores étaient disposés de toute part, la musique était rythmée et forte, l’alcool coulait à flot. Elle sourit, passant une main dans ces longues mèches blondes. Des shooters multicolores défilaient sur des plateaux aux diverses places de l’endroit, elle se sentait de bonne humeur. Rien ne pourrait l’arrêter ce soir. Rien à part lui.

Andreas Benson, son « grand ami ». Elle l’avait rencontré sur le campus et immédiatement ça n’avait pas accroché entre eux. Ils étaient trop différents sans doute, absolument pas sur la même longueur d’onde. Ils passaient donc leurs temps à se charrier, à se faire des crasses, des mauvaises blagues, à s’insulter en public. Pour autant elle ne le détestait pas, il lui en fallait plus que ça. De plus, quelque fois il arrivait à Andrea d’être « aimable » enfin à sa manière, et dans ces moments il lui arrivait d’apprécier sa compagnie ; son coté décalé, rien à foutre, beau parleur, il n’avait pas sa langue dans sa poche et c’était une qualité qu’elle était forcée de lui reconnaître. Elle s’entendait bien, voir même très bien avec la plupart des Gammas qu’elle avait rencontrée sur le campus, Castello, Zayn avec qui elle avait passé un week end mémorable à Vegas, son charmant meilleur ami Reda. Elle ignorait pourquoi Andrea échappait à cette règle, peut être lui rappelait t’elle quelqu’un qu’il avait connu dans le passé ? Elle ne le savait pas et pour l’heure elle s’en fichait grandement.

- Andreas, tu te sens obliger d’accueillir les gens de cette manière pour te donner de l’importance ? Où c’est seulement de l’énervement ? Il ne me semble pas avoir vu ta voiture devant le bar en arrivant.

Ajouta elle du même ton que lui avec un grand sourire. Elle avait eu vent de l’histoire concernant la voiture d’Andrea qui était malheureusement en réparation, autant dire qu’elle n’était absolument pas désolé pour lui. Elle fouilla dans son sac et attrapa son paquet de cigarette, elle en porta une à ses lèvres, et l’alluma d’un geste vif et précis à l’aide de son zippo, avant de recracher la fumée vers le plafond. Elle s’installa sur le tabouret à coté d’Andrea, déposa son sac sur le bar et passa commande.

- Une Tequila Sunrise s’il vous plait.
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MessageSujet: Re: Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] EmptyDim 18 Mar - 17:55

San Francisco. Ma ville natale. Ville que j'ai toujours considéré comme étant la plus belle du monde. Tout du moins l'une des plus belles. Mais il fut un temps – j'avais dix-neuf ans pour être précis – où je ne me sentais plus du tout à ma place dans cette grande ville dans laquelle j'avais grandi. Plus rien n'allait dans ma famille, j'étais dans une phase de rébellion extrême, et je n'avais plus qu'une seule envie : celle de quitter San Francisco pour New York. Lorsque l'on quitte un endroit dans lequel on a toujours vécu, ca fait toujours quelque chose. J'ai beau être le mec le plus insensible de la planète, je ne peux pas nier le fait d'avoir eu un pincement au coeur en décidant de tout plaquer du jour au lendemain. La première fois que j'ai mis les pieds à New York, je me suis senti comme un enfant perdu dans un des rayons du supermarché. Tout était grand, bruyant et rapide. C'était un peu comme si j'avais atterrit dans une fourmilière. Et puis finalement c'est comme tout, on fini par s'y habituer et on prend ses marques. Mes marques moi, je les avais prise dans les soirées branchées de la Grosse Pomme à boire jusqu'à en perdre la raison. Je crois que c'est durant mon année passée là-bas que j'ai connu la pus grosse débauche de ma vie. Presque chaque matin, j'étais dans le lit d'une nouvelle nana que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Une vulgaire pétasse qui avait croisé ma route et que je m'étais envoyé voilà tout. Mais mener une vie à cent à l'heure lorsque l'on est atteint d'une malformation cardiaque n'est vraiment pas la meilleure des choses à faire. Car dans cet abus de fêtes et tout ce qui les accompagnent, j'ai failli y laisser ma peau. Un soir je me suis senti affreusement mal, une violente douleur me transperçant la poitrine avant de m'écrouler sur le sol. C'était en plein milieux du salon d'un ami, salon qui était accessoirement bondé de monde. Quand ma mère est venue me voir à mon chevet – car à l'époque nos liens n'étaient pas inexistants comme à l'heure actuelle – j'ai tout de suite compris qu'il était grand temps pour moi de retourner vivre à San Francisco. Bien que j'ai voulu me persuader du contraire, il fallait que je rende à l'évidence, je ne pouvais pas vivre ailleurs que dans ma ville natale. Certains arrivent à changer de vie du jour au lendemain, mais pour ma part c'est impossible. Même après un an passé à New York, il était vital pour moi de retourner là-bas. Une grande partie des étudiants de Berkeley ne sont même pas de San Francisco. Beaucoup viennent d'autres villes des Etats-Unis, ou bien carrément de l'autre bout du monde. Je ne saurai dire si il y a plus d'italiens, de français ou d'anglais ici. Ils sont bien trop nombreux. Aussi nombreux que toutes les petasses de la ville. A commencer par Eileen. Ne me demandez pas pourquoi, mais je n'ai absolument pas accroché avec cette fille. Je pense que c'est principalement physique. Il faut dire que je déteste pas mal de monde à cause de leur physique qui ne me reviens pas. Et puis elle avait cette façon d'être et de parler qui m'agaçais complètement. Bref, c'était un cumul de choses qui faisait que même si nous étions les deux seuls survivants sur cette terre, je ne pourrais pas changer l'opinion que j'ai d'elle. Eileen ne m'avait rien fait je le reconnais. Comme beaucoup d'autres personnes que je ne peux pas saquer c'est un fait. Mais c'était plus fort que moi, dès que je croisais son regard il fallait que je lui envoie des piques et que je me montre affreusement désagréable. Tout du moins les trois quarts du temps, car il m'arrivait parfois d'être « moins méchant ». C'était surement lorsque j'étais de bonne humeur, ce qui est au passage un phénomène très rare. De toute façon les personnes que j'apprécie sont à compté sur les doigts d'une main. Il faut dire que je n'accorde ma confiance qu'à très peu de gens. Il y a des gens comme Jack, Némésis ou Cameron avec qui le feeling est passé directement et pour lesquels je pourrais faire absolument tout et n'importe quoi. Mais en règle général je me contente d'envoyer bouler tout le monde sans donner d'avantage d'explication. Ma mère m'avait d'ailleurs envoyé chez un psychiatre pour essayer de comprendre pourquoi j'agissais de cette façon là. Je me suis simplement contenté de faire ma crise de nerfs dans le bureau du psy avant de me barrer. Une boule de nerfs qui a peur d'être aimé voilà ce que je suis. Cette apparence du mec froid et insensible me convient parfaitement bien. Je me sens bien comme ca. C'est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne, alors je ne me gêne pas pour envoyer une pique à Eileen lorsque je remarque sa présence. « Andreas, tu te sens obliger d’accueillir les gens de cette manière pour te donner de l’importance ? Où c’est seulement de l’énervement ?  » J'affiche un sourire. « Non, ce genre d'accueil je les réserve spécialement pour les filles dans ton genre. C'est ma façon à moi de dire bonjour. » Dis-je simplement en portant le verre que j'ai sous les yeux à ma bouche. « Il ne me semble pas avoir vu ta voiture devant le bar en arrivant.  » Ma voiture, autrement dit le sujet qui fache. « Pour ta sécurité, il ne vaut mieux pas que j'ai de voiture. Un accident est si vite arrivé. » Dis-je sur un ton provocant. C'est vrai, admettons que je ne la vois pas traverser la route et que je l'écrase. Ce serait vraiment dommage. Puis je la regardais du coin de l'oeil s'installer confortablement avant de m'allumer une cigarette à mon tour. « Les gamines dans ton genre devraient être couchées à cette heure là. Et puis une fille qui fume c'est très laid. »


HJ : désolée pour la nullité de ce poste je suis encore endormi :out:
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MessageSujet: Re: Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] EmptyMer 2 Mai - 20:14

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En débarquant à San Francisco, Eileen savait bien qu’elle ne pourrait pas bien s’entendre avec tout le monde. Elle aurait des amis, des ennemis, et des personnes comme Andreas avec qui, sans raisons particulières le courant ne passerait pas. Il y avait tout un tas de choses qu’elle ne supportait pas chez ce mec et elle ne se gênait d’ailleurs pas pour le lui faire comprendre. A commencer par cet air supérieur qu’il prenait en toutes circonstances comme ci rien ne pouvait l’atteindre, qu’il était indestructible, un air suffisant, qui en soit devait forcement cacher quelque chose, mais quoi ? Elle ne supportait pas non plus le ton qu’il se permettait d’employer avec elle comme s’ils se connaissaient depuis des lustres alors que ce n’était évidemment pas le cas. Elle ne l’appréciait pas et c’était réciproque. Dommage, peut être que dans une autre époque ils auraient pu être amis. Eileen n’aimait pas particulièrement avoir ce genre de relations avec les gens, mais il avait tendance à la pousser à bout, à la rendre méchante, en sa présence elle se transformait en une odieuse garce et ce sans le vouloir. Par conséquent à chaque fois qu’ils se voyaient se produisait le même scénario, ils se lançaient des pics et quelques insultes savamment réfléchies, c’était plutôt amusant du moins au début. Parfois les choses s’envenimaient davantage, parfois au contraire ils trouvaient un terrain d’entente et avaient une conversation normale, mais cette seconde possibilité était un fait beaucoup plus rare.

Eileen avait pris place au bar, elle était installée sur le tabouret à coté d’Andrea. Elle l’observa vider son verre avec précipitation. Avait il un penchant pour l’alcool ? Elle l’ignorait mais c’était une chose relativement courante chez les gammas. Elle fréquentait pas mal de ces types, elle savait comment ils fonctionnaient. Ils voulaient toujours être les plus forts, les plus puissants, oui, Eileen avait un vilain penchant pour les mauvais garçons. Pourquoi ? Elle le savait pertinemment, c’était une dose de danger dans son existence parfaite et calme. Eileen n’avait pas peur des risques, au contraire elle aimait avancer dans l’inconnu quitte à s’y perdre. Malgré tout, elle n’arrivait pas à cerner Andreas, peut être ne le voulait elle pas, c’était peine perdue. Il ne faisait aucuns efforts, un vrai challenge, le genre de type qu’elle adorait observer pour voir ses réactions. Son cobaye dans ses études de psycho. Il était froid, insensible, colérique, elle aurait adorer le voir jouer au poker, juste pour voir s’il pourrait bluffé la table haut la main.

Néanmoins, Andreas ignorait à qui il avait affaire, Eileen n’était pas une simple bourgeoise tout juste débarquée avec la cervelle vide, mais c’est ce qu’il pensait, et elle aimait le lui laissait croire. Eileen était douée pour jouer des rôles, se glisser dans la peau d’une autre personne. Dans ces moments la, elle se sentait invincible, c’était risqué mais elle aimait ce genre d’expérience, de plan foireux. Parce que plus que tout autre chose sur terre, elle aimait le jeu, avoir les cartes en main et les sortir au bon moment. Les filles dans ton genre … Elle laissa s’échapper un sourire en coin mais ne releva pas les paroles d’Andreas. Se contenant d’entamer un sujet houleux, la voiture du jeune homme. Elle savait que sa voiture était en réparation depuis quelques jours déjà, elle savait exactement pourquoi certaines réparations étaient si longues, les pièces rares introuvables, à faire importer. Surtout pour des voitures anciennes, Eileen avait eue ce genre de problème avec sa Porsche de collection. Le temps d’avoir la pièce et de réparer l’engin, l’histoire avait durée un bon mois. Mais elle ne compatissait en aucun dans la « douleur » d’Andrea, au contraire elle comptait s’en servir contre lui. Elle porta son cocktail à ses lèvres, l’observant, l’écoutant.

- Pour ma sécurité ? la tienne surtout, si tu savais rouler ta précieuse voiture ne serait pas en réparation.

Elle tira sur sa cigarette, ne relevant pas sa réplique. Elle fumait depuis des années et elle se fichait éperdument de ce qu’Andreas pouvait en penser. Mais elle avait une solution à son problème. Elle savait exactement ou trouver la pièce ou les pièces manquantes de sa superbe voiture, qu’elle avait déjà vu sur le campus. Si elle lui rendait ce petit service, il pourrait lui foutre la paix quelques temps ou dans le meilleur des cas avoir un accident, qui peut être lui ferait ravaler sa fierté.

- Tu as de la chance je suis de bonne humeur ce soir. Je suis certaine que ta voiture est quasiment prête et qu’il manque juste une foutue pièce, rare à trouver et super chère. Je me trompe ?

A Vegas, son père collectionnait pas mal de petits bijoux et avaient pas mal de contacts, ainsi il entreposait des milliers de pièce au cas ou, que ce soit pour lui ou les meilleurs clients de l’hôtel. Mais ce qu’Andreas ignorait c’était que si la pièce était à Vegas il ne lui faudrait pas plus de deux heures en jet pour arriver à San Francisco, une vraie chance. Mais s’il voulait qu’elle lui rende ce petit service, il allait devoir être beaucoup plus tendre et polie, Eileen est une personne susceptible et capricieuse.
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MessageSujet: Re: Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] Nothing compares to a quiet evening alone [ eileen ] EmptySam 9 Juin - 10:13

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