Se confondre dans un train train quotidien, faire et refaire toujours la même chose, avoir l'impression que son quotidien est banale. Je commençais un peu à déprimer moi ici, comme un lion en cage, je passais plus de temps à étudier qu'à sortir. Étonnant pas vrai ? Mes vieilles habitudes, même les plus ancrés en moi, commençaient à s'atténuer. Serais-je sur la voie de la sagesse ? Non, ce n'était pas possible. Il fallait absolument que je remédie à tout cela, je ne pouvais pas me permettre de laisser s'échapper cette petite voix en moi qui me hurlait de profiter de la vie plutôt que de m'enfermer dans ma chambre à étudier. En fait, c'était cela, j'avais un petit ange avec une étiquette marqué " ambition " sur le front et un petit démon avec une étiquette marqué " enfoiré " c'était au choix. J'avais l'impression de ne plus être à ma place dans ce monde qui était le mien, je ne trouvais plus mes repères, j'avais besoin de me changer les idées. J'allais péter un câble, point final. A tourner, à vouloir devenir le meilleur, à rêver d'un monde plus beau, la famine en moins ... Ok, vous voyez ce genre de réflexion ? C'est le résultat de quatre jours de révision intense, sans sortir de ma chambre, sans ouvrir la fenêtre et limite, sans penser à autre chose. Quatre jours, quatre-vingt seize heures sans piquer du nez, cinq mile sept cent soixante minutes à écrire et à m’imprégner des cours. J’exagère certainement un peu mais c'est uniquement pour souligner le fait que ma vie est morose en ce moment et que la seule chose qui pourrait me faire du bien : sortir. Prendre un grand bol d'air, se vider l'esprit et faire la fête. Voilà, en révisant comme un dingue, j'ai eu l'impression de régresser tel un petit vieux qui ne sort plus de chez lui. Non mais tout cela ne me ressemble tellement pas, j'ai besoin de voir du monde, d'être en contact avec des gens, la civilisation quoi. Bref, c'était urgent.

J'aurais apprécié pouvoir choisir entre toutes les possibilités qui s'offraient à moi, c'est à dire, quelques soirées en perspectives mais j'avais envie d'autre chose, de vivre et de me faire quelques nouvelles expériences. Ce n'était plus une envie, cela relevait du besoin. C'était cela, il me fallait du changement. Attrapant mon portable installé par terre derrière mon lit - on se demande bien ce qu'il pouvait faire là - je parcouru rapidement mon répertoire. Rien de bien intéressant, je m'arrêtai sur quelques contacts avant de continuer à faire défiler la liste. Puis, mon attention s'arrêta sur un prénom en particulier, Marni. Cette jolie blonde au caractère enfantin. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres avant de pouvoir mettre un mot sur ce changement tant voulu. Je lui ai alors envoyé un message du genre " Viré à Végas dans une heure " enfin, je l'avais tourné de telle façon que Marni ne pouvait absolument pas refuser. Du plus loin que je me souvenais, je me suis toujours bien entendu avec sa nana et sa compagnie est un réel plaisir. Elle avait le don de me rendre joyeux, avec elle, j'avais l'impression d'avoir quinze ans. Nous étions deux gamins en quête d'émotions et d'originalité. En une heure, j'eu le temps de prendre une bonne douche et d'être un minimum présentable. Dans mon message, j'avais donné rendez-vous à Marni dans le hall de la résidence Victor Hugo. De toute façon, là ou pas là, j'irai à Végas dans les deux cas, disons que sa présence était fortement apprécié. Pourquoi elle et pas une autre ? Bonne question, j'avais ce pressentiment que cette virée prendrait une toute autre tournure avec elle. Alors que je descendais les escaliers en trombe, j'arrivai dans le hall à toute allure, les clefs de voiture à la main. Par chance, Marni venait à peine d'arrivée, belle comme le jour. J’esquissais un petit sourire sur mon visage; non vraiment j'étais content de la voir. « Je savais que tu n'allais pas résister à une telle proposition. » Un léger rire amusé s'échappa alors de mes lèvres, on ne se prenait pas au sérieux et cela avait un certain charme. Alors que je lui fis la bise calmement, je pris de ses nouvelles. « Alors dis moi, comment vas-tu ? » Tout en parlant, je me dirigeais inconsciemment vers la sortie, direction le parking. Non je n'étais pas pressé et impatient, pas du tout!

❞ What happens in Vegas stays in Vegas ❞

but it is difficult for men

MARNI-LAY STEVENSEN & JORDEN-KOL ROSENBACH

Allongez au chaud dans mon lit, je scrutais avec attention mon écrans télé. Un film, une série, un documentaire - quoi que non - étaient la bienvenue. Je cherchais de quoi distraire mon esprit un peu trop endormi. La première chaîne était un télé film, un contexte en carton qui me désespérait. Je n'aimais pas vraiment ce genre de programme. Une raison pour laquelle je ne m'étais pas attardée plus longtemps sur cette chaîne. J'appuyais avec rythme sur la touche 'P+' toujours aussi lasse comme si cette manipulation me demandait une grande concentration. Ce rythme régulier se stoppa lorsque je pus voir mon film, enfin, un des films que j'aimais beaucoup. VERY BAD TRIP !!!!!! LE FILM QUOI, Bradley Cooper y était pour beaucoup . J'adorais cet acteur, un dieu dans l'âme - pas que dans l'âme d'ailleurs encore plus beau que ce Aurélien rencontrer il n'y a pas très longtemps -. Heurm heurm, ce film me faisait rêver. C'est vrai quoi, il donnait envie de s'amuser. J'avais envie de m'amuser. Néanmoins, je regardais avec attention ce film que je connaissais bien assez, mais dont je ne me lassais pas. Un son m'interpella, je fronçais des sourcils et reconnu le bruit de mon téléphone. Ou était-il d'ailleurs celui là ? Je bougeais les couvertures avec rapidité. Rien. Je regardais un peu partout autour de moi. Rien non plus. Il était sans doute plus judicieux pour moi que je me lève de mon lit. Une fois debout, je regardais en dessous de mon lit. Rien. « Bordel... » qu'es que je n'aimais pas chercher. Après avoir abattu toutes mes armes, - enfin presque - je pris mon téléphone fixe en composant le numéro de mon téléphone portable. J'allais bien finir par le retrouver et le faire sonner était la meilleure des solutions. Une sonnerie se fit entendre au niveau de mon oreiller. Une fois mon portable en main, j'eux un grand sourire triomphant. Une fois le mobile en main, je pus voir le nom de Jorden s’afficher sur mon téléphone :

Code:

Jorden :
" Viré à Végas dans une heure "

Ce mec avait définitivement les mots pour me remonter le morale. Il était clair que je ne m'opposerais pas à ce genre de rendez-vous. J'allais vivre mon Very bad trip. J'aimais cette idée. Je fonçais dans ma salle de bain afin de me doucher et de préparer un petit sac. Quoi ? Je restais une fille, il fallait que j'emporte quelques petits trucs précieux. Une fois prête, j'avais complètement oublié le film qui avait animé un peu plus ma journée. Jorden était quelqu'un que j'appréciais beaucoup, les journées avec lui avaient tendance à défiler beaucoup plus vite que la normale. Vous comprenez pourquoi j'étais ravie qu'il me propose ce petit voyage à Vegas ? J'allais pouvoir m'amuser en tout bien tout honneur - enfin ça s'était à voir -. J'étais sur de passer un excellent moment et je n'avais qu'une hâte partir dans cette ville d'excès avec lui. Je prenais la direction du hall de la résidence Victor Hugo où je posais mon sac sur un des bancs qui trônaient le long de ce couloir. Un nouveau bruit m'interpella, un bruit de pas cette fois-ci. J'eus un sourire en voyant le visage de mon très cher ami. « Je savais que tu n'allais pas résister à une telle proposition ». Il me connaissait assez bien en fait, c'est vrai que je n'y avais vu que du feu. J'eus un petit rire et lui fit : « En fait, j'ai hésité, tu vois y avait ce film-là. Very bad trip qui me demandait qu'à rester avec lui pour le regarder mais finalement j'ai préféré venir te rejoindre étant donné que je suis indispensable pour ce genre d'expédition » siiiiii c'était pas du mito ça. J'étais vraiment contente de le voir, ma journée semblait prendre un tout autre tournent. J'approchais ensuite de lui pour le saluer et déposer deux bisous sur ses deux joues. « Alors dis moi, comment vas-tu ? ». Je pris à nouveau mon sac et me pressa pour le rejoindre.« Et bien ça va très bien, beaucoup mieux depuis que tu m'as envoyé ce message. J'ai bien cru que j'allais mourir seul dans mon appartement » ouaiiiiii enfin c'était exagéré mais j'aimais en rajouter des couches. Mon sourire ne s'estompait pas, bien au contraire. Je le regardais par la suite et lui fit : « Et toi comment vas-tu ? Pourquoi allez à Vegas ? Tu veux me demander en mariage c'est ça ? » je fis un sourire amusé montrant bien sûr que je plaisantais.

Être impatient à ce point là ? Serait-ce pure caprice ? Effectivement, voilà que subitement j'avais envie de bouger, de sortir de cette ville pour voir autre chose, un autre paysage et des autres personnes. Il est vrai que voir toujours les même têtes n'était pas très bénéfique pour moi, d'ailleurs je me suis toujours demandé si je pourrais vivre avec quelqu'un, enfin m'installer avec une fille plus tard. En aucun cas je ne parle d'un futur proche mais dans l'avenir, j'ai quand même du mal à me projeter avec une nana, la femme de ma vie sait-on jamais. Peut-être qu'avec le temps j'apprendrais à mûrir et à accepter les multiples sentiments qui dorment au fond de moi. Non je parlais de vivre avec quelqu'un, plus dans le sens supporter la personne au quotidien. J'ai tendance à faire ressortir les défauts des gens et j'ai énormément de mal à me projeter dans quelque chose d'optimiste quand autour de moi, le verre est plutôt à moitié vide. Une phrase complexe qui veut dire que j'ai du mal à vivre en communauté. Être en permanence avec quelqu'un, devoir se justifier au moindre faits et gestes, très peu pour moi.

Alors que mon regard venait de croiser celui de Marni, je pouvais sentir l'impatience dans ses yeux. La belle affaire, nous étions deux à être dans ce cas là, deux gamins qui ne voyaient qu'une seule chose : s'amuser. J'ai énormément de mal à profiter d'un moment, je regrette beaucoup de chose et je me pose certaines questions; mais je crois que c'est pour tout le monde pareil, nous sommes incapables de nous contenter de ce que nous avons, il nous en faut toujours plus. Bonjour le discours de capricieux. Je suis un capricieux et j'assume. Ce que je veux là, maintenant, tout de suite, partir avec Marni pour Végas et pourquoi pas faire un black out - un trou noir pour ceux qui ne seraient pas bilingue - Un peu comme dans le film que la belle blonde venait de me parler : Very Bad Trip. Excellent film au passage. De toute façon, il se passera ce qu'il doit se passer. Alors que je me dirigeais calmement vers la sortie, Marni m'avait suivie gentiment. Tu m'étonnes, on n'allait quand même pas rester à l'intérieur de ce bâtiment morose toute la journée. Non, certainement pas, la route nous attendait et pas question pour nous d'en perdre une miette. Elle me répondit alors sur un ton joyeux, limite excité à l'idée d'aller à Végas. « Et bien ça va très bien, beaucoup mieux depuis que tu m'as envoyé ce message. J'ai bien cru que j'allais mourir seul dans mon appartement » Un petit rire s'échappa de mes lèvres, comme quoi, nous étions tous les deux dans le même cas. Peut-être allait-elle mourir d'ennuie ou d'overdose comme moi. Mon cerveau avait surchauffé, j'avais besoin d'une pause, c'était vital à mon existence. « Le sauveur de ces dames, j'aime assez comme comparaison. » C'était ironique, simplement pour détendre l’atmosphère. L'avantage a être en compagnie de Marni Stevensen, c'est qu'elle ne se prenait pas la tête et en aucun cas elle était superficielle. Ou du moins, c'était l'impression que j'avais avec elle. Douce, belle et attachante, alors que je voyais énormément de défauts chez les autres, avec elle, j'avais l'impression qu'uniquement ses qualités remontaient à la surface. Que de compliment mon cher, si seulement elle savait cela. Non, de toute façon, si je commence à me lancer dans des compliments, je finirai toujours par passer pour le boulet de service. Donc Jorden, ta gueule! « Et toi comment vas-tu ? Pourquoi allez à Vegas ? Tu veux me demander en mariage c'est ça ? » Mon regard s'éclaira avant que je n'éclate de rire. Oh oui tiens, le mariage à Veégas, je n'y avais encore jamais pensé. Ne dit-on pas que le mariage à Vegas n'est valable qu'à Vegas ? Une notion à vérifier avant de se lancer dans n'importe quoi. Je la regardais amusé par cette situation. « Je vais bien, merci. Je viens de passer quatre jours enfermé dans ma chambre à étudier, j'ai juste besoin de me changer les idées et j'ai pensé que Vegas était la destination rêvée pour ce genre de débordement. » Nous arrivâmes à la voiture, je l'ouvris en appuyant sur le bouton. Rha la technologie m'étonnera toujours. Bon, que l'on soit d'accord, ce n'était pas ma Maserati mais c'était une petite voiture pratique mais surtout très puissante. Je m'installais alors au poste de conduite et attendis que Marni s'installe avant de lui répondre. « Et pour Vegas, ne t'en fait pas. » Je la regardais à nouveau, le sourire accroché aux lèvres. « Je n'ai pas l'intention de te demander maintenant en mariage. » Sur cette petite touche d'humour, je démarra la voiture avant de la faire avancer. La route était un peu longue mais Marni était le genre de fille avec qui on pouvait parler facilement, pas la peine de chercher quoi dire avec elle, tout venait naturellement. Je sortais de l'université, avec le temps, je commençais à connaître la route pour Vegas par coeur. Bien sûr avant de partir, je m'étais assuré de mon niveau d'essence. Ce serait dommage de tomber en panne sur le bord de la route, en plein désert. Quoique, cela pourrait faire un bon plan drague. Bref, je ne pouvais enlever ce sourire de mon visage, j'étais aux anges et cela devait se voir. « Vegas, tu connais un peu ? » Et en plus d'être capricieux, j'étais du genre curieux !

❞ What happens in Vegas stays in Vegas ❞

but it is difficult for men

MARNI-LAY STEVENSEN & JORDEN-KOL ROSENBACH

Le mariage, une union légitime d'un homme et d'une femme. Une célébration qui ne m'attirait pas encore, j'étais de loin focaliser sur ma dépendance et ma liberté. Deux choses très essentielles à l'heure d'aujourd'hui. Je n'aimais pas cette sensation de rattachement, vous savez ? Cette sorte de dépendance que l'on développe quand on est trop attaché à quelqu'un. Je ne sais pas vous, mais ce truc me faisait flipper. Je n'étais pas faite pour devenir une petite amie et encore moins une épouse. Mon esprit volage semblait être bien au-dessus de ces célébrations. Une raison pour laquelle j'avais accepté sans broncher la proposition de Jorden. Une expérience que je m'empressais de vouloir découvrir avec lui.

En voyant le visage de Jorden, j'eus ce petit sourire. Un sourire qui en disait long sur mon impatience et mon envie. J'étais toute excitée comme une gamine qui avait appris qu'elle allait partir à Disneyland. J'étais pareille, intenable, exciter de partir à l'aventure. Après lui avoir annoncé comment j'allais, je lui retournais la question. Je ne fus pas surprise d'avoir une réponse positive de ça part.« Je vais bien, merci. Je viens de passer quatre jours enfermé dans ma chambre à étudier, j'ai juste besoin de me changer les idées et j'ai pensé que Vegas était la destination rêvée pour ce genre de débordement. ». Il n'avait pas tort Vegas était la ville parfaite pour toutes les sortes de débordements possible. Jorden était un ami, une personne que j'appréciais vraiment beaucoup. Il arrivait à me faire oublier très facilement les problèmes de mon quotidien et bizarrement il était bien un des rares hommes avec qui je n'avais pas encore coucher. Non pas qu'il n'étais pas désirable bien au contraire son visage angélique et son corps pouvait faire rêver bien des femmes. Et inconsciemment, je trouvais mon cher ami très attirant. Je lui avais fais un petit sourire montrant que j'étais contente qu'il aille bien. Une fois arrivée à la voiture de Jorden, je m'installais à ses cotées. Je tournais mon regard vers lui lorsqu'il me dit « Et pour Vegas, ne t'en fait pas. » j'affichais un sourire qui prit une plus grande ampleur à la fin de sa nouvelle phrase : « Je n'ai pas l'intention de te demander maintenant en mariage ». Je finis par me mettre à rire. Il avait bien les mots pour faire rire, j'adorais ça et je finis par dire d'un petit air différent : « Oh j'espère que la pierre est assez grosse, je vois bien cette dimension enfin ça va être la surprise » je plaisantais bien évidemment sur la pierre de la bague. Une histoire qui semblait beaucoup nous faire rire.

Une fois sur la route, je lançais quelque petit coût d'oeil complice à mon cher compagnon de voyage. Il semblait tout aussi content que moi de quitter notre très chère ville. « Vegas, tu connais un peu ? » A vrai dire j'y avais dû mettre les pieds unes ou deux fois pas plus. Et mes souvenirs étaient brouillés par le temps qui avait coulé sous les ponts. Je le regardais et finit par lui dire : « Et bien en faite pas vraiment, disons que la dernière fois que j'y ai mis les pieds je suis repartie avec des autographes de mickey, du fantôme de SOS FANTOME. C'est une grande première on va dire. » ouaiiiiiiiiii, c'était ma grande première. Je savais que Jorden connaissait Vegas, une information que j'avais su tirer lors de notre dernière sortie. Il était donc le guide parfait. Je le regardais et finit par faire comme une petite fille : « Ne m'emmène surtout pas voir Mickey, j'ai d'horrible souvenir avec lui, il était trop nul. Je veux que tu m'emmènes dans les endroits les plus classes, enfin je veux m'amuser. Emmène moi n'importe où, sauf voir Mickey d'accord ? » ouaiiiiiiii, une vraie gamine. Mais disons qu'à cet instant j'aurais adoré me télé-porter. La route qu'es que c'était chiant encore heureux que je n'étais pas avec n'importe qui. Je fis un petit sourire et finit par lui dire : « Et toi alors pressé de me faire découvrir la ville ? »

Vegas, Vegas, Vegas, n'est-ce pas là, la ville de tous les fantasmes ? En tout cas, c'est cette démesure qui m'a séduit la premier fois que j'ai mis les pieds dans cette ville. Je me souviens encore, je n'étais pas bien grand, j'avais quoi, une dizaine d'année à tout casser et je venais voir mon père plusieurs fois par an. Parfois, il me faisait visiter la ville et je trouvais cela trop grand et trop voyant. Mais avec le temps, j'ai appris à apprécier cette ville et je dois bien avouer que j'ai du mal à m'en passer. Dire que cette ville est chez moi serait mentir, ma ville à moi est plus Miami parce que c'est là-bas que j'ai grandis mais il est vrai que Vegas représente un deuxième chez moi. J'y ai beaucoup de souvenirs et j'ai l'intime conviction que d'autres souvenirs viendront s'ajouter à cette longue liste. En aucun cas je ne pourrais me séparer de Vegas et dans un sens, il m'arrive d'y passer de bonnes soirées avec Eileen. Comme quoi, tout est réalisable dans cette petite ville. « m'emmène surtout pas voir Mickey, j'ai d'horrible souvenir avec lui, il était trop nul. Je veux que tu m'emmènes dans les endroits les plus classes, enfin je veux m'amuser. Emmène moi n'importe où, sauf voir Mickey d'accord ? » Mon regard quitta la route un instant avant de se poser sur Marni. Disons que j'ai pas mal de kilomètres à mon compteur et une certaine aisance sur la route pour pouvoir me permettre de la quitter des yeux quelques instants. - Quelle modestie ! - Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres avant de laisser échapper un petit rire. « Marni Stevensen traumatisé par Mickey, je me rends compte que j'ignore beaucoup de choses sur toi. » C'était uniquement pour détendre l’atmosphère, traumatisée par Mickey, on ne me l'avait jamais faite celle-là. Je lui jeta un petit regard complice avant de lui faire une grimace. L'ambiance était bon enfant, elle était joviale, tous les éléments étaient réunis pour passer une bonne soirée.

Reportant mon attention sur la route, j'accélérais un peu. En fait, je n'en pouvais plus d'arriver à destination, je voulais être à Vegas pour profiter de la vie avec la sublime Marni. « Et toi alors pressé de me faire découvrir la ville ? » Petit sourire satisfait sur mes lèvres. En effet, j'étais pressé d'aller à Vegas, cela se voyant que ça ? Certainement, j'avais le sourire et je semblais impatient, pas la peine d'être Einstein pour s'en apercevoir. Oui, oui, j'avais vraiment hâte d'arriver et de lui faire découvrir cet endroit merveilleux. Par quoi commencer ? Il y avait tellement de choses à faire et à découvrir pour Marni. Je lui répondis sans quitter la route des yeux, l'endroit était assez étroit et désert donc, inutile de vous dire que la panne ne serait pas la bienvenue. Quoique, être en panne dans le désert avec une sublime blonde à ses côtés, cela pourrait avoir quelques avantages. « Si je suis pressé ? Carrément, j'ai déjà le petit programme en tête. » J'arrêtais de parler histoire de laisser un peu de suspense à notre exécution. Quoique, me connaissant, je n'allais pas garder ma langue dans ma poche bien longtemps. C'était ma viré mais la sienne aussi. Je voulais qu'elle garde un bon souvenir de Vegas, et oui, il m'arrive de penser un peu aux autres quand même. Connaissant la louloute, je savais à peu prés ce qui lui convenait. « On arrive, on va se choisir une tenue pour la soirée. Tac tac. On va manger un morceau et ensuite, je t'emmène découvrir la magie de Vegas la nuit. » Bon ok, c'était un peu vague mais au moins, j'avais dévoilé le programme sans trop enter dans les détails. La route fut plutôt rapide, en temps normal je m'endormirai presque au volant mais pas là, nous parlâmes une bonne partie de la route. De tout, de rien, c'était vraiment agréable de parler avec elle, Marni a toujours quelque chose à dire, elle est un peu comme moi quoi. Entre temps, nous avions même mis un peu de musique et nous avions chantés comme des gamins de dix ans. Le voyage fut assez court, trop court même !

❞ What happens in Vegas stays in Vegas ❞

but it is difficult for men

MARNI-LAY STEVENSEN & JORDEN-KOL ROSENBACH

" Marni Stevensen traumatisé par Mickey, je me rends compte que j'ignore beaucoup de choses sur toi " mon dieu s'il savait. J'étais loin d'être une fille qu'on comprenait rapidement. J'étais un véritable mystère et j'entretenais cette image. Je comptais le rester même devant les beaux yeux de mon ami Jorden. Je n'étais pas insensible au fait qu'il montrait une véritable envie de vouloir en apprendre plus sur moi. Malheureusement, je trouvais toujours une bonne petite idée pour dévier une question que je jugeais trop personnelle. Je lui fis avec un beau petit sourire presque pervers : " Tu n'as pas idée Rosenbach ". Histoire de lui foutre un peu les boules, noooooooooooooon pas du tout sadique la fille. Il est vrai que Mickey n'avait jamais été très fan de moi. Allez savoir pourquoi :sifle

Jorden était un excellent conducteur, j'avais remarqué son côté détendu. La conduite semblait être quelque chose qu'il aimait. Son impatience parfois le trahissait puisque les conteurs indiquaient parfois une vitesse bien au-dessus de la limitation. Après tout, il fallait qu'il appuie sur le champignon. Je ne lui fis donc aucune remarque étant moi-même très excité d'arriver à destination. Néanmoins, j'étais encore loin de m'imaginer que ce cher Jorden n'était pas contre une bonne petite panne d'essence. La panne d'essence le genre de truc qui pouvait facilement amener un peu d'ambiguïté dans une relation - ahhh lala que de fantasme Rosenbach - Par la suite, je vins à lui demander s'il était pressé de me faire découvrir les joies de cette ville. J'espérais que oui et ne fit pas déçu de sa réponse : " Si je suis pressé ? Carrément, j'ai déjà le petit programme en tête. " comme ça il avait le programme en tête, il avait sans doute pu remarquer mon impatience. Savoir que nous y étions bientôt arrivé me donnait davantage le sourire. Je pus remarquer que Jorden entraînait un certain suspense, sadique lui aussi. Je fis soulager d'entendre le jeune homme annonce le programme. " On arrive, on va se choisir une tenue pour la soirée. Tac tac. On va manger un morceau et ensuite, je t'emmène découvrir la magie de Vegas la nuit ". Un programme qui semblait être parfait. Je lui fis avec un grand sourire : " J'ai tellement hâte ! "

A la suite de cela, le temps avait filé assez vite. J'avais d'ailleurs été très impressionné en voyant le fameux panneau annoncer le début de notre journée à Vegas. La route avait été très agréable, j'avais même adoré. Jorden était d'une excellente compagnie il fallait dire. Une fois dans la ville, je ne pouvais plus retenir mon excitation. J'ouvris la fenêtre et passa ma tête par la fenêtre. Une vraie gamine, pas faux en fait. Après avoir fait la folle, je rentrais ma tête dans la voiture. Un peu décoiffer, je finis par dire à : " Merciiiiiiiii merciiiiii de m'avoir invité... ça va être super ! ". Je me penchais vers lui et lui déposais un bisou sur la joue. Pour ensuite reprendre mon poste afin de regarder tout ce qui s'offrait à moi. Quelques minutes passèrent avant de nous arrêter dans un petit parking non loin de grands magasins, boutique et restaurant. Je sortis de la voiture et m'approchais de Jorden : " Alors, si j'ai bien compris on va chercher des tenus, c'est ça ? " la question était : des tenus chic ou bien des costumes. Et bizarrement, j'avais toujours pensé que Jorden ferra un excellent peter pan

" Welcome to Fabulous Las Vegas " Le voilà, nous venions tout juste de dépasser ce célèbre panneau indiquant notre entrée dans cette merveilleuse ville, le fabuleux Nevada, le fantasme a l'état pur. Enfin nous étions arrivés. Non pas que le trajet fut long, bien au contraire, il passa anormalement vite. En temps normal, je m'endormais presque sur le volant mais pas là, Marni était là, juste à côté de moi, avec le sourire accroché sur ses lèvres. Je ne pouvais pas faire autrement que de sourire aussi, elle était tellement contente de cette petite virée, cela faisait tellement plaisir à voir. Comment s'était agréable des personnes ainsi, qui ne font pas la tête pour un oui ou pour un non, contents de vivre tout simplement. Durant ce fameux trajet, nous avons parlés de tout et de rien mais surtout de Vegas. En même temps, c'était un peu notre destination donc c'était logique d'en parler. Mais pas que, nous avons discutés d'un peu de tout, des cours, des amis, de la vie en général. Non vraiment, j'étais complètement sous son charme. Pour quelqu'un qui parle beaucoup comme le beau Jorden, elle m'avait écouté, tout comme je l'avais laissé parlé. Un échange fort bien agréable. « Merciiiiiiiii merciiiiii de m'avoir invité... ça va être super ! » me dit-elle avant de déposer un doux baiser sur ma joue. Mon sourire s'accentua avec ce contact. Mon esprit s'évada un instant avant de revenir à la réalité. Je la regardai l'air amusé par son petit sourire. « Mais je t'en prie louloute, tout le plaisir est pour moi. » Ce n'était qu'un simple compliment et pourtant, je le pensais vraiment. J'étais content et cela devait se voir.

Une fois arrivé à destination, je me dirigeai vers le parking afin de nous rendre dans les magasins de Vegas. Je stoppai la voiture avant de sortir et de prendre un peu d'air frai. C'est vrai quoi, rester enfermer quelques heures dans une voiture, cela pouvait me faire tourner la tête. Un peu claustrophobe sur les bord, j'aimais bien l'air frais qui entre dans mes poumons. Bref! Marni vint juste à côté de moi et me demanda, le sourire toujours tatoué sur son visage. « Alors, si j'ai bien compris on va chercher des tenus, c'est ça ? » Une vague pensée me traversa l'esprit et je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. Une tenue ? Est-ce le mot que j'avais emprunté un peu plus tôt ? C'était fort probable, je venais de me rendre compte que ce mot avait un double sens et cela était pour le moins, assez intéressant. Voyons-nous plutôt une tenue chic pour la soirée, style BCBG, tout droit sorti des soirées huppées de Paris. Ou plutôt un déguisement du genre la fée clochette et Peter Pan. Non, un peu de sérieux, même si en temps normal, le fait d'être en sa compagnie m'aurait plus attiré vers le déguisement, j'avais vraiment envie qu'elle passe une bonne soirée. Une soirée mémorable. « Oui voilà, qui dit soirée à Vegas, dit soirée mémorable. » Un jolie sourire et un petit clin d'oeil. Cela restait un mystère. Alors que je commençais à avancer, je ne pouvais détacher mon regard de Marni, elle semblait obnubilé par l'entourage. Il faisait encore jour et pourtant, beaucoup de lumières faisaient leur apparition dans la ville de démesure. Des gens extravagants, de belles voitures, que de folie. Une fois devant la boutique, je laissais Marni passer devant. J'aimais bien aller là, c'était un magasin assez petit mais tellement chic. Vous voyez ce genre de magasin qui propose des vêtements haute couture, hors de prix et qui pourtant, semble abordable. Soit! Je jetais un petit coup d'oeil à Marni et passa mon bras autour de son cou. « Tu peux choisir la tenue qui te fait plaisir, c'est moi qui régale. » Je lui fis un petit haussement de sourcils digne des plus grands séducteurs avant de me reculer. Oh oui, ce soir allait être une terrible soirée.

❞ What happens in Vegas stays in Vegas ❞

but it is difficult for men

MARNI-LAY STEVENSEN & JORDEN-KOL ROSENBACH

Je venais de réaliser durant ce long trajet que Jorden faisait partie des rares hommes avec qui je n'avais jamais rien eu d’ambiguë. Même pas un bisou mal placé, même pas une caresse suspecte. Bizarre soit-il puisque ce cher Rosenbach ne me déplaisait pas. J'aimais son visage et j'adorais son caractère. Pourquoi n'avais-je donc jamais passer le cap de la couette ? je ne savais pas, sans doute parce qu'il faisait partie des rares hommes qui m'intriguaient vraiment. J'avais beau être une garce endurcie, il m'arrivait d'avoir un coeur. J'avais néanmoins conscience du risque que je prenais en restant au côté d'un homme qui pouvait potentiellement me plaire. Le problème était que je pouvais facilement redevenir la petite fille adorable de mes débuts. Une chose que je n'étais pas prête à faire, pas maintenant.

Mon esprit s'arrêta à cette petite analyse et retourna à son excitation de départ. LAS VEGAS. J'avais fini par le remercier en voyant le panneau " Welcome to Fabulous Las Vegas ". Il réalisait un de mes plus beaux rêve du moment. Je me devais donc de lui offrir ce petit bisous en gage de remerciement. " Mais je t'en prie louloute, tout le plaisir est pour moi. " Je lui fis un large sourire accompagner d'un petit clin d'oeil et retourna à ma vitre afin de ne rien louper. Une fois stoppé sur un parking, j'ouvris la voiture et sortis. La première impression que je ressentie était cette chaleur. Il faisait drôlement chaud et sec. Un climat qui nous rappelait bien que Végas faisait avant tout parti du dessert. " Oui voilà, qui dit soirée à Végas, dit soirée mémorable ". voilà ce qu'il m'avait répondu. C'est qu'il envoyait du lourd, je lui étais reconnaissante. Il faisait tout pour que j'aime cet endroit et que je n'en perde pas une miette. " Hannn tu vas finir par me rendre impatiente " siii c'était pas déjà fait. Nous marchions un peu afin de rejoindre le fameux magasin de vêtement. Certains souvenir me revenait, l'extravagance de ces lieux m'était familière. Une fois devant le fameux petit magasin. Jorden mis son bras autour de mon cou et me fit : " Tu peux choisir la tenue qui te fait plaisir, c'est moi qui régale ". je levais les yeux au ciel et finit par les reposer sur les yeux de mon compagnon de soirée : " d'accord mais je payerais le restaurant ". A vrai dire je ne lui laissais pas vraiment le choix . J'avais toujours eu beaucoup de mal avec l'argent après tout j'étais une riche héritière mais ça depuis seulement 2 mois. Je n'étais donc pas très habituée à ce genre de choses même si j'essayais de faire profil bas.

Nous étions enfin rentrés dans le magasin qui ressemblait étrangement à la caverne d'alibaba. J'adorais les vêtements pas plus qu'un bon lit mais je les aimaient. Je fis tout d'abord émerveiller et par la suite mon sourire en devenait presque grimace. Je me précipitais sur quelques créations et finit alors par faire à Jorden tout en me précipitant dans ses bras : " Bordel que je t'aime toi ". C'est vrai qu'il marquait des points le coco . Je finis alors par desserre l'étreinte que j'avais engendré et me remit à la chasse. Après plusieurs minutes, ouiiiiii je suis une fille. Le temps est primordiale dans ce genre de truc. Je me retournais vers Jorden et finit par lui faire très hésitante : " bon, je sais pas laquelle prendre, la rouge ou bien la noir ? je devrais peut-être les essayer comme ça tu me diras laquelle tu préfères ? " J'avais vraiment besoin de son avis étant moi-même dans l'ombre.

En fait, j'aimais particulièrement venir ici. Des tas et des tas d'habits, de vêtements tous plus magnifiques les uns que les autres. Des choses originales aux plus basiques, décidément, il y en avait pour tous les goûts. En venant dans ce genre d'endroit, je savais pertinemment que j'allais marquer quelques points avec Marni. Cette dernière reste une fille et malgré tout, n'importe quelle nana est attiré par la mode et y montre un quelconque intérêt, aussi infime soit-il. Nous étions arrivés, la route fut fort bien agréable et la suite de la journée s'annonçait terrible également. Alors que nous avions tout juste posés un pied dans ce magasin, je voyais déjà les yeux de la jolie blonde, remplis d'étoiles. Pas étonnant, cela avait un petit goût de paradis. J'avais le sourire aux lèvres, tout simplement, je me sentais bien et je trouvais ce cadre très apaisant. Marni me mettait à l'aise, en sa présence, je me sentais bien et détendu. Pas la peine d'en faire des tonnes, elle était simple et naturelle, c'est ce qui faisait son charme. Marni se précipita vers les quelques rayons qu'il y avait, c'était une présentation assez sobre et épurée. De quoi trouver facilement son bonheur. Alors que je la regardais s'émerveiller sur ses trouvailles, la jolie blonde se précipita dans mes bras. « Bordel que je t'aime toi » Je lâchais un petit rire avant de passer mes bras derrière son dos. En fait, une fille, ce n'est pas si compliqué que cela, suffit juste d'avoir les bonnes cartes. « Je sais, je sais » répondis-je avec une grande fierté qui n'était en fait, que pure taquinerie. Autant, je suis quelqu'un d'assez maladroit avec les filles, autant là, je m'en sortais pas trop mal. Soyons honnête, je n'avais pas encore fait de boulettes et cela se passait à merveille. Que ce soit avec Marni ou avec n'importe quelle autre, j'étais un boulet et j'avais le don de gâcher tous les bons moments.


Après quelques secondes, je voyais bien qu'elle avait du mal à tenir, ce ne fut qu'une question de temps avant qu'elle ne reparte vers les vêtements. J'eu un petit rire amusé en la voyant, tellement excitée et au taquet. Je m'avançais à mon tour vers l'une des vendeuses. « Excusez-moi mademoiselle, j'avais fait une commande il y a quelques mois, je sais qu'il est un peu tard mais je n'ai jamais eu le temps de venir la chercher. » Je n'étais pas gêné d'avoir oublié, c'est juste que j'avais acheté quelques affaires et j'avais complètement oublié de venir le chercher. Cette commande m'était revenue à l'esprit il y a quelques jours, ce qui expliquait grandement ce choix de magasin. « Pas de soucis, monsieur ? » Je réfléchis un instant avant de répondre bêtement « Rosenbach, Jorden Rosenbach. » A la James Bond ! La jeune femme esquissa un petit sourire - peut-être se foutait-elle de ma gueule - avant de me répondre sur le même ton que j'avais pris un peu plus tôt. « Je vais vous chercher cela tout de suite. » Je ne me souvenais même plus de mes achats, il me semble qu'il y avait une chemise blanche et un jean ou un pantalon noir, bref, j'étais un peu dans le flou. Alors que je vis la vendeuse partir un peu plus loin dans le magasin, je me retournais vers Marni qui semblait impatiente de me montrer ses trouvailles. Dans ses mains se trouvait deux robes, une rouge et une noire. J'étais étonné de la voir avec seulement deux robes, j'avais déjà tenté cette petite expérience et la fille avait essayé une dizaine de vêtements. Au moins, cela traduisait en quelque sorte sa personnalité. Marni était une jeune fille assez naturelle et en aucun cas superficielle, cela se ressentait dans son choix. « bon, je sais pas laquelle prendre, la rouge ou bien la noir ? je devrais peut-être les essayer comme ça tu me diras laquelle tu préfères ? » Le choix primordial, je jetais un rapide coup d'oeil à ses robes et en effets, elles avaient l'air canon l'une comme l'autre. « Mais avec plaisir, si en plus j'ai le droit à un défilé privé ! Je ne vais certainement pas dire non. » Bah quoi ? C'était vrai, je n'étais pas contre un petit show, bien au contraire. Nous nous dirigeâmes alors vers les cabines d’essayages. Au pire, la vendeuse cherchera après moi, ne dit-on pas que le client est roi ? Marni me lança un regard futile, limite provocateur avant de rentrer dans la cabine d'essaye. Elle venait à peine d'entrer que je voulais déjà la taquiner. « Tu es sure d'avoir prit la bonne taille ?? » Je me retins alors d’éclater de rire.