the great escape
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On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action.

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MessageSujet: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyDim 14 Avr - 17:19

Voilà maintenant quelques jours que tous les étudiants – Berkeley et Oxford confondus – étaient tous partis au Canada, en direction de la station Whistler Blackcomb. Je n’échappais bien évidemment pas à cette règle, comme tout le monde d’ailleurs. Mais bizarrement, je me réjouissais. Voir autre chose que les murs de ma chambre allait me faire le plus grand bien. Sortir un peu du quotidien morne qui s’installait confortablement. L’avantage – en plus d’être à la montagne – était probablement les chalets. Je me retrouvais donc avec trois autres personnes, dont deux que je ne connaissais que de noms. Heureusement, Caroline était là. Les premiers jours m’étaient assez difficiles. En effet, j’étais plutôt ailleurs. Je sortais, toujours seule. Moi qui n’aimais pas la solitude, je me découvrais une nouvelle passion enfouie. Je partais en randonnée, je prenais des photos et des vidéos avec ma caméra GoPro achetée spécialement pour l’occasion. Au moins en rentrant, j’allais pouvoir réaliser un mini documentaire pour mon professeur. Peut-être que j’allais remonter mes notes. Ma chute – psychologique – m’affectait sur tous les points, malheureusement. Ma moyenne scolaire chutait brutalement, depuis quelques semaines déjà. Je pouvais profiter de ce spring break pour me remonter un peu et pour montrer aussi que je ne lâchais rien. Je ne me pensais pas aussi battante que ça. Ce spring break pouvait être pour moi aussi bénéfique que dévastateur. En général, pendant ces voyages, les étudiants se lâchaient. Mais vraiment quoi. Se lâcher avec l’alcool, la base. J’avais déjà repéré les bouteilles dans le chalet, et je faisais en sorte de ne pas me retrouver nez-à-nez avec l’une d’entre elles. Si je reprenais mon combat seule, je ne voulais rien gâcher de mes efforts presque surhumains. Enlever la bouteille d’un alcoolique, c’était comme si tu enlevais la guitare d’un guitariste. Cela pouvait tout faire capoter, comme tout arranger. Aujourd’hui, j’avais envie de sortir encore une fois pour visiter cette fois-ci le village de la station et faire quelques emplettes. Je prenais toujours le temps d’envoyer quelques cadeaux à mes parents en Angleterre. D’ailleurs, je devais peut-être songer à leur écrire une carte postale. Ils étaient au courant pour ma rechute. Ils avaient presque prit la décision de me faire étudier ailleurs qu’à Berkeley. J’avais refusé. C’était chez moi maintenant. Alors comme à mon habitude, je mentais sur mon état d’esprit en leur disant que j’allais bien et qu’il ne fallait pas s’en faire. A l’intérieur de moi, c’était le combat de tous les instants et je comptais bien le gagner. En enfilant ma doudoune, je n’avais pas vraiment remarqué le temps qu’il faisait dehors. Une tempête de neige faisait rage dehors. Je ne m’en rendais compte bien évidemment qu’au dernier moment. Mes autres colocataires devaient avoir la même réaction que moi à cet instant. « Non… C’est une blague ? » disais-je, en soupirant. Pas de sorties aujourd’hui. Obligation de cotoyer mes colocataires toute la journée. J’allais peut-être leur montrer que j’étais vivante. En regardant par la fenêtre – et surtout en observant à la vitesse où la neige s’accumulait - j’étais soudainement bien contente d’être à l’intérieur. On allait devoir se trouver une occupation en attendant que la tempête passe. Un peu plus et l’électricité pouvait être coupée à tout moment. C’était presque digne d’un film d’horreur. La tempête de neige, la température glaciale, l’électricité coupée et probablement un fou qui rodait dehors. Classique, mais efficace pour se mettre la trouille. Je remarquais Caroline, qui arrivait dans la pièce principale où je me trouvais. « Impossible de sortir dehors, la neige est déclarée vainqueur sur ce coup. » disais-je, en haussant les épaules. Peut-être qu’elle avait prévue de sortir elle aussi. J’enlevais ma doudoune avec dégoût, tout en me forçant à rester aimable. En réalité, ça ne m’inspirait pas. Il ne manquait plus qu’on fasse une fiesta et qu’on vide toutes les bouteilles. Ou une autre bêtise dans ce genre. Non, je n’étais pas rassurée du tout. Sortant mon paquet de cigarette de ma poche, j’en plaçais une à ma bouche et l’allumais rapidement. Peut-être que ça pouvait me calmer. Oui ma consommation de tabac augmentait considérablement … Je me faisais mal autrement, en fait. Je m’installais sur le fauteuil, situé à côté de la cheminée. Quitte à passer la journée ici, autant prendre la meilleure place au chaud. Je tirais rapidement sur ma cigarette, observant les autres colocataires qui arrivaient à leur tour dans la pièce principale. Aujourd’hui, personne n’avait le choix. Tout le monde devait au moins s’adresser une fois la parole.
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyJeu 18 Avr - 20:46

On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. Tumblr_mk2fgjd3BE1qd7fc3o3_250 « Elle va bien ? Holly n'est pas retombée malade, tu es sûre ? Tu ne me dis pas ça pour éviter que je m'inquiète ? Tu es sûre de toi Sasha ? Je te fais confiance on est d'accord » Voilà quinze minutes que j'étais pendue au téléphone avec la jeune femme qui s'occupait d'Holly pendant mon absence. Ma fille me manquait et ce n'était rien de la dire. J'avais mal au cœur à l'idée qu'elle puisse avoir fait une rechute et que je ne sois pas là pour la calmer. J'avais été claire avec la nourrice, dès qu'il y avait un problème, elle devait m'appeler qu'il soit dix heures ou trois heures du matin ; je voulais tout savoir en temps et en heure. J'étais une mère poule et je le vivais plutôt bien. Moi qui avait toujours été égoïste et imbue de ma personne, la naissance de ma petite crevette avait tout changé, absolument tout. C'était ma petite princesse et j'étais prête à tout pour elle, absolument tout. Moi qui n'avait jamais compris l'amour d'une mère pour sa fille – n'ayant jamais eu cette chance – je comprenais maintenant ce que c'était. Je regrettais presque que Noa ne soit pas de la partie mais il ne fallait pas trop lui en demander. Cet idiot avait même réussit à échapper au voyage et je lui en voulais énormément pour cela. La nourrice avait pour ordre de ne pas le laisser approcher de la petite mais elle était si naïve et mielleuse qu'il lui faudrait deux compliments et trois courbettes pour qu'elle le laisse pénétrer chez moi. « Sasha ? Allô ? » Je regarde le combiné à maintes reprises. Plus de réseau. Je recompose le numéro plusieurs fois, en vain. Pour en savoir plus sur Holly et son état de santé, j'allais devoir attendre. Soufflant fortement, j'enfile un gilet en laine et sors de ma chambre, jeans sur les fesses et un petit haut pour me couvrir la peau. Dans le chalet, il fait chaud ; dehors, c'est tout autre chose. « Non… C’est une blague ? » Je reconnais le voix de la troisième blonde du chalet ; Roxanne. Je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam mais elle ne semble pas vouloir faire connaissance avec nous. Je ne force rien pour tout dire. Je n'ai jamais été le genre de jeune femme à aller vers autrui et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait commencer. Le chalet douze était plutôt pas mal quand on y pensait. J'étais avec Steven – et je savais que cela devait faire enrager plusieurs demoiselles – et Caroline que je connaissais plutôt bien. Nous avions le même problème : une putain de maladie nous rongeait de l'intérieur. Je me battais constamment contre mon cancer et je savais qu'il en était de même pour la jeune femme. Les fesses posées sur les marches d'escalier, je trifouillais mon portable pour pouvoir contacter quelqu'un ; Posy ou Meleya, au choix. Je les avais pas mal vu ces derniers jours et cela ne me gênait pas de recommencer. Depuis que je savais que Meleya était enceinte, j'essayais de passer autant de temps que possible avec elle, même si elle semblait occupée avec un autre jeune homme. Elle n'avait pas encore retrouvé son nom de jeune fille qu'elle batifolait déjà ailleurs. « Impossible de sortir dehors, la neige est déclarée vainqueur sur ce coup. » Levant les yeux vers la jeune Iota, je vis Caroline arriver par l'autre bout de la pièce. Je fronce les sourcils avant de porter mon regard sur la fenêtre. Je soupire. Putain de neige. Il ne devait plus y avoir de réseau, voilà pourquoi ma conversation avait été coupée avant de pouvoir se finir. Je me relève légèrement et commence à me diriger vers la salle principale alors qu'une odeur de cigarette me chatouille les narines provoquant une grimace de dégoût sur mon visage. Je tente de me calmer avant de me laisser tomber sur le canapé en face de la jeune femme alors que j'enfonce mon portable dans la poche de mon pantalon. « Moi qui pensait que ce genre de choses n'arrivent que dans les films, j'ai tout faux... » lançais-je, d'un air dépité. Non, les trucs du style, ce n'est pas que sur le grand écran. Je soupire légèrement avant de sourire à Steven qui se pose à côté de moi. Je laisse mon regard glisser sur la pièce où règne un silence de mort. Eh bien, on va tous s'éclater comme des petits fous cette après-midi ! « Vous n'avez pas une idée de ce qu'on pourrait faire par hasard ? » lançais-je, grimaçant de voir que la cigarette de Roxanne se consumait à une vitesse folle. À cette allure, elle allait finir avec un cancer des poumons. Trois cancereux sur quatre : jackpot ! Je me tourne vers les deux autres habitants du chalet, juste au cas où quelqu'un ait une illumination, juste au cas où...
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyVen 19 Avr - 4:10

Du blanc. C'est tout ce que je voyais par la fenêtre de la chambre que j'occupais dans le chalet à Wisthler Blackcomb. L'université et le directeur Frederiksen avait décidé d'embarquer toute la population étudiante à la neige, dans une station de ski haute gamme au Canada. Moi qui aimait le froid, j'étais servie. Fête et détente était au programme, mais la détente était plus dans mon registre ces temps ci. Mon monstre et moi nous livrions bataille depuis ma naissance, mais encore plus depuis quelques moi. Mes analyses révélant que ma leucémie prenait le terrain et que je devais me battre encore plus afin de ne pas me laisser envahir par cette foutue maladie. J'étais allongée dans mon lit du chalet douze. Depuis notre arrivée, j'avais plus passé du temps dans le spa de la station à me prélasser et me détendre qu'à me dépenser. Je me reposais et cela se voyait. Mon teint était plus clair et frais, ma peau était nette, j'étais plus joyeuse, moins fatiguée et à fleur de peau. Je faisais parfois des sorties avec Steven et d'autres avec Nélye, allait parler à Roxane. Je prenais du temps pour moi, apprenait à connaître un peu plus mes colocataires de chalet, prenait du bon temps avec ma Blondie Kirby. L'heure était déjà avancé, et j'entendais le chalet se mettre en ébullition.Je décida qu'il était peut-être temps que je lève et fasse acte de présence dans l'habitation. Le temps de me préparer, une bonne heure était déjà passé. Un jean beige avec une paire de bottes blanches et un pull de la même couleur et me voilà fin prête à passer la journée à la maison. Et oui, la neige avait recouvert la station en entier et les accès à l'extérieur était bloqué. Téléphones coupé, il ne manquait plus que l'électricité soit coupé pour qu'on soit vraiment mal dans le chalet douze. Roxane pestait parce qu'elle ne pouvait sortir quand j'arriva dans le salon. Steven entrait par une autre entrée et Nélye était déjà installé dans un canapé, et Roxane fumait. Etant cancéreuse, j'évitais la fumée pour ne pas aggraver mon cas de leucémique. Et en tant qu'étudiante en médecine, je me devais de la prévenir contre un éventuel cancer des poumons. En même temps, à choisir entre l'alcool et la cigarette, la cigarette était le meilleur choix. Je me suis mise sur le fauteuil seul libre et ai posé mes pieds sur la table basse du salon. Il fallait qu'on trouve quelque chose à faire et vite sinon j'allais péter un plombs. L'inactivité m'était insupportable. J'avais certes arrêter le sport, la fête, l'alcool, l'activité physique, .... seigneur, j'avais laissé ma vie derrière moi. J'étais chez les bétas à présent, une rose, une charmeuse d'homme. A moi les jeux amusants donc. . Puisque l'on est tous les quatre coincés ici comme des filaments de fromages sur une pizza, on peut faire un jeu qui nous rappelle notre enfance mais pour notre âge. ACTION OU VERITE NIGGA ! Oui, un jeu enfantin mais avec nos caractères et nos vies actuelles, ça risquerais d'être un jeu intéressant pour nous. De plus, il fallait qu'on trouve un moyen de se connaître un peu plus chacun pour avoir une ambiance plus légère et moins pesante dans le chalet. Je me devais d'instaurer une bonne ambiance dans l'antre des blonds et du brun. Steven était le seul garçon donc honneur à lui, il allait commencer. . Action ou vérité, et je ne veux pas entendre de " non, c'est trop nul ! " On y joue et c'est tout. Steven, tu es le seul homme de la maison, à toi l'honneur pour ce soir. . Allez, let's play !
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyVen 19 Avr - 16:07

let's play girls
Voilà des semaines que le voyage avait été prévu par la direction. Qui aurait pu passer à côté du grand événement ? Un séjour en montagne, au sein de chalets à l’image même de la population étudiant au sein des locaux de la prestigieuse université américaine. Steven faisait bien évidemment parti du voyage. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas ressenti et vu la neige. Cet être immaculé qui ne cessait de faire courir les enfants. Son dernier voyage à la neige remontait à son adolescence, quand son frère Matthew était encore vivant. Et aujourd’hui, il devait immortaliser le moment. Allongé sur son grand lit, il se découvrit le torse, la chaleur était insupportable dans cette chambre. Peinant pour ouvrir, les yeux, il finit tout de même par se relever. Contre la tête de lit en bois massif, il chercha un calepin marron, qu’il finit par trouver, détachant la ficelle qui se trouvait tout autour, il étala autour de lui les milliers de lettres. Ce calepin était déformé par la masse importante de lettres qu’il y avait à l’intérieur. Depuis quelques années, il avait trouvé ce compromis pour faire le deuil de son frère cadet. Il écrivait chaque jour une lettre, destiné à son frère pour lui faire part de sa journée, et de ses moments de doute. Au sein de lui, il espérait toujours une réponse. Il se mit donc à écrire une lettre qui était un peu plus longue que les autres, il n’avait pas pu lui écrire pendant un long moment. Après avoir tout fini, il dissimula les preuves dans sa table de chevet, s’il y avait bien une chose que personne ne savait c’était cette correspondance. En effet, ce n’était pas vraiment crédible. Le jeune homme était un Gamma, il devait interprétait l’instinct, l’attitude rebelle. Cela collait plutôt avec son côté rêveur, qu’il tentait tant bien que mal de dissimuler. Ouvrant les volets de son antre masculin, il se rendit vite compte du problème qui gênait l’ensemble du chalet, il découvrit une immense couche de blanche qui bloquait toute entrée et sortie. Arquant un sourcil, avec sa cigarette aux lèvres, il se mit à soupirer, il ne pouvait pas fumer dans sa chambre par respect si une des filles venaient le voir, ou même lui demander quelque chose. Il était donc temps de rejoindre les autres qui étaient dans le salon. Il arriva le troisième, derrière Nélye qu’il venait de voir passer devant lui. Au sein de ce chalet, il était en présence de trois magnifiques jeunes femmes blondes, des hommes auraient tout donné pour être au sein de ce petit clan. Malheureusement, il n’avait pas pu passer beaucoup de temps avec tout le monde. Ses journées étaient rythmés par un sport intensif, entre ses footings, et le ski, il était rarement présent dans la journée. Pourtant il avait trouvé du temps pour se balader avec Nélye, et même avec Caroline. Mais s’il y avait bien une personne que le jeune homme connaissait à peine était Roxane. Elle restait bien silencieuse avec lui, ils parlaient ensemble quand l’un des deux fumait une cigarette soit pour prendre le briquet de l’autre, soit pour en piquer une à l’autre. C’était bien les deux seuls fumeurs du chalet. Ce dernier était rempli de deux étudiantes, bien réticentes à ce cocktail de nicotine et de goudron dont le jeune homme était fou. Le jeune homme fit la bise à Roxane, histoire de lui dire bonjour et finit par rejoindre Nélye qui était assise sur le canapé, il lui fit à son tour la bise et lui fit un petit sourire en retour. Puis, Caroline montra le bout de son nez. Il lui fit un sourire – et oui monsieur avait la flemme de lever ses jolies fesses pour lui faire la bise-. Les filles bavardèrent, tentant de trouver quoi faire pour s’occuper. Le temps allait être long… Mais Caroline imposa une activité à tout le monde : jouer à action ou vérité. Un jeu qui lui était bien familier durant les soirées américaines. « J’aurais bien été tenté d’imposer qu’action.. » Un petit sourire sur les lèvres, Caroline lui imposa donc de commencer, en tant qu’unique mâle du chalet, les filles lui déchargeaient la responsabilité de commencer le jeu. Il tourna rapidement son regard vers la jeune Leclair-Fawkes. « Malheureusement, Roxane, tu es celle que je connais le moins, action ou vérité ? » Un petit sourire sur les lèvres se dessina, le jeu venait de commencer.
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyMar 23 Avr - 13:46

Nélye ne rêvait pas. Et tout ceci n’arrivait pas que dans les films malheureusement. Je m’attendais à une grosse panne de courant, genre tous les chalets. Quarante centimètres de neige dehors. Que de grosse couverture en polaire pour nous réchauffer. Étant étudiante en cinéma, et surtout dans l’art de réaliser des films, je connaissais bien ce genre de situation mais évidemment que derrière un écran. C’était une bonne façon d’expérimenter les émotions de mes trois autres colocataires pour essayer de comprendre comment les acteurs pouvaient vivre ces scènes-là. Caroline pestait aussi, d’être enfermée dedans. Pour une fois, je n’étais pas la seule à râler. En captant le regard de Nélye mais aussi de Caroline, je constatais que l’odeur de ma cigarette les dérangeait fortement. Je jetais celle-ci dans la cheminée, un cendrier beaucoup plus rapide que les petits récipients qui servaient à écraser cette machine à cancer. Steven arrivait lui aussi rapidement dans la pièce. C’était le seul à qui j’avais adressé la parole, quelques fois. Quand je n’étais pas dehors. Il était fumeur aussi, on se retrouvait souvent ensemble pour partager une cigarette. A choisir entre la machine à cancer et la destruction de mes efforts et de mon foie par la même occasion, je préférais foutre en l’air mes poumons. Cela m’évitait de passer trop près des bouteilles mais également d’y être tentée. Je devais toujours avoir quelque chose dans les mains, pour m’occuper. Penser à autre chose, voilà ce que je devais faire. Malheureusement, mis à part Caroline, personne n’était au courant de mes problèmes de santé. Je n’étais pas au courant de leurs problèmes non plus. Je n’allais pas leur déballer ma vie. Et pourtant, Caroline proposait ce jeu dont j’avais souvent horreur. Action ou vérité. Ce genre de jeu pouvait m’être dangereux, car je pouvais trop facilement me dévoiler. J’allais devoir probablement mentir, à plusieurs reprises. Ce jeu me rappelait des soirées londoniennes, un peu trop riche en alcool et en drogue pour moi. La plupart du temps, je ne me rappelais plus de ce que j’avais fais pendant ces soirées. Si je devais avoir à faire avec l’alcool, j’allais refuser catégoriquement. Quitte à me prendre un gage pour compenser. Tout mais pas d’alcool. Le reste devait m’être supportable. « Ok, mais à une condition. Si une personne refuse l’action, elle se prendra un gage. » Je posais mes conditions, mais Caroline devait probablement comprendre pourquoi. Je ne voulais pas mettre mes nouveaux efforts en péril, surtout que je n’avais pas touché à l’alcool depuis des semaines maintenant. Je ne pouvais pas tout foutre en l’air. Si j’en arrivais à ça, je n’étais pas certaine de m’en relever. Caroline proposait au seul homme de la maison de commencer. Quand je vis son regard se tourner vers moi, je comprenais immédiatement que j’allais ouvrir le bal. En effet, j’étais celle qui était la plus distante et la plus renfermée dans la maison. Les préjugés sur mon ancien rôle de mascotte pouvait démontrer le contraire et pourtant. Je m’enfermais dans une sorte de mutisme, propre à ma bipolarité. Je préférais me taire plutôt que de faire quelque chose qui m’était déplacée. Une alcoolique en manque pouvait causer bien des soucis. Si tous les étudiants de Berkeley et d’Oxford étaient partis à cette station de ski, c’était bien pour s’amuser ? J’allais probablement jouer avec le feu aujourd’hui. Je devais surtout montrer que la trinité Iota aimait les défis, autant que les autres. « Action. » disais-je, presque sûre de moi. Je m’enfonçais dans mon fauteuil, redoutant la sentence que pouvait me donner le jeune Gamma. Qui sait, peut-être que j’allais enfin m’amuser ce soir aussi. Je devais bien l’avouer, mon quotidien dernièrement n’était pas des plus joyeux. C’était le moment de me décoincer, et de prouver que je pouvais m’amuser malgré tout ce qui se passait en ce moment.

Citation :
HJ : Sorry c'est court, mais je préfère laugh
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyMar 23 Avr - 23:46

let's play girls
Ce voyage avait plutôt bien commencé. Malgré que tous ces colocataires soient enfermés dans la même salle pendant toute une journée. Cette dernière semblait être riche en émotion ! Steven ne savait plus où donner de la tête, il était entouré de 3 jolies jeunes femmes et le jeu avait commencé. Une action ou vérité, une idée de Caroline. Une idée bien facile, mais qui avait tout de même séduit la population. Il y avait bien un long moment que le jeune homme n’avait pas joué à ce jeu, il devait y avoir 1 an environ, et la soirée s’était plutôt bien passée. Il avait passé la soirée, à boire et à fumer des joints. Pourtant les deux n’étaient pas réellement conseillés pour la santé, car ils pouvaient abimer le cerveau. Mais pour la plupart, ils avaient une vingtaine d’années, ils ne produisaient plus de neurones et ils étaient suffisamment grands pour s’amuser un petit peu. En y pensant bien, Steven détourna son regard vers les bouteilles d’alcool qui étaient placées sur le grand buffet. Il avait une petite idée en tête. Dans sa chambre devait se trouver quelques grammes de plantes raffinées qui pouvaient amuser la galerie. Il se leva et se dirigea vers cette dernière pour aller chercher la plante aux multiples miracles. Revenant dans le salon, il jeta le plastique sur la table et écouta la remarque de la jeune femme en lui faisant un grand sourire, elle était partante, et partageait le point de vue du jeune garçon « C’est une excellente idée ! Les trouillards n’ont qu’à bien se tenir ! ». Il regarda toute sa petite assemblée et se tourna vers les bouteilles qui étaient alignées, il en frôla une de ses doigts fins en la caressant doucement du bout des doigts. Bien sûr, il n’était pas au courant des problèmes de santé de la jeune femme, il ne savait pas qu’il allait mettre les pieds dans le plat. « Avez-vous envie de rendre le jeu plus piquant ? ». Il indiqua aux filles l’alcool, et bien sûr la dose d’herbes magiques. Il était bel et bien le Gamma qu’on pouvait connaître, toujours prêt à faire la fête, par tous les moyens. C’était un rebelle, il n’était donc pas rare de le voir se trimballer une dose sur lui de cette herbe. Après tout il ne faisait rien de mal, mais il ne savait pas si ces dames allaient être contentes. Une chose est sûre, sans cela la fête risquait d’être rompue. Il regarda longuement la jeune femme, et surtout, il attendait leur appréhension avant de retourner se placer auprès de Nélye pour continuer le jeu. Mais il ne pouvait pas s’arrêter en cour. Il se concentra donc sur la jeune femme. Il ne la connaissait pas, c’était à la fois difficile et facile de lui donner un gage, mais il risquait de mettre les pieds dans le plat comme il avait l’habitude de le faire. Se tournant les pouces, il se demandait ce qu’il pouvait lui trouver, il fallait que cela soit soft pour commencer, il était inutile de commencer par des choses corsée, tout était dans la finesse. Regardant la cheminée, il pouvait encore constater la fin de la cigarette qui se consommait petit à petit. Embrasant le fond de la cheminée de sa lumière rouge flamboyante. Un grand sourire aux lèvres, il se détourna vers la jeune femme, il saisit son paquet de cigarette qui était entreposé sur le bar américain. Jouant avec, le fermant et l’ouvrant, il le plaça devant elle. « Alors action ! Je crois que j’en ai trouvé une parfaite pour toi : je te défie de ne pas fumer de cigarette durant toute la journée ! » Un petit sourire malicieux se plaça devant ses lèvres. Il savait pas qu’il venait encore une fois de plus de mettre les pieds dans le plat, ce qu’il était sûr c’est que si ce défis lui avait été imposé, il n’aurait pas pu le réaliser. Steven était un gros fumeur, il se voyait mal de ne pas consommer une cigarette en une journée, c’était sa façon de décompresser et d’envisager la vie du bon côté. La cigarette avait cet effet qui plaisait à beaucoup de fumeurs. Ce petit truc qui polluait les poumons était aussi une chose exquise qui permettait de se soulager et de ne pas penser au problème du quotidien, un véritable paradis à chaque latte tirée.
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyMer 24 Avr - 14:31

J’attendais avec impatience ce premier défi. Impatience, des deux côtés de la chose. Autant positivement que négativement. Aujourd’hui allait me mettre en difficulté majeure. J’avais totalement oublié que Steven faisait parti de cette confrérie de rebelle. Ceux qui aimaient tout autant picoler que se droguer. Tout ce que je voulais fuir à tout prix. Mais lui n’était pas au courant de ce problème-là. Il ne savait pas qui j’étais, et dans quelle merde il pouvait me mettre si jamais je craquais. J’appréhendais surtout parce que je ne savais pas si j’allais craquer ou au contraire prouver à tout le monde que j’étais capable de me tenir maintenant, et que j’allais guérir de cette addiction. En voyant le Gamma revenir de sa chambre en lançant un sachet d’herbe, je comprenais ses idées. Mes conditions me retombaient presque dessus, à ce moment-là. L’arroseur arrosé, en quelque sorte. Je n’avais plus trop envie de participer maintenant que j’avais compris. Il caressait les bouteilles d’alcool comme si c’était ses propres enfants. Serrant l’accoudoir du fauteuil légèrement, je tentais de garder une respiration calme et sereine. Pas maintenant, pas aujourd’hui. Un sourire faux se dessinait sur mon visage, pour essayer de masquer la panique qui s’emparait de moi au fur et à mesure que les secondes défilaient avec ces bouteilles. Bouteilles qui n’attendaient que d’être vidées. J’étais faible, et je m’en rendais compte. Je jetais un bref regard à Caroline, comme pour lui demander de m’empêcher de me lever et d’aller me servir un verre. Je devais absolument regarder ailleurs. La drogue ne m’inquiétait pas vraiment, même si ce n’était pas plus bénéfique que l’alcool pour une sportive comme moi. Personne, mis à part Steven, n’allait toucher à ce paquet de toute façon. A moins que je découvre ce soir, de nouvelles passions chez les deux autres blondes du chalet numéro douze. Je fixais Steven, presque d’un regard assassin. Bien sûr qu’au fond je lui en voulais de mettre en place tout ça. A croire qu’il connaissait déjà tout, et qu’il n’attendait qu’un faux pas pour satisfaire son égo rebelle. Je connaissais ce type de personne, j’en avais cotoyé pendant toute mon adolescence à Londres. Je connaissais déjà le système. Malheureusement, j’étais trop naïve d’imaginer que cette situation ne pouvait pas m’arriver à nouveau à l’université. Naïve tout court d’avoir fait confiance à cet Oméga lors de leur précédente fête. Cette fois-ci, je n’allais pas me laisser faire. Même si je devais fumer son sachet d’herbe magique, je n’allais pas me laisser avoir par l’alcool. Enfin, ça c’est ce que je pensais. Parce qu’une fois sous l’emprise de la drogue, mon pauvre cerveau d’alcoolique n’allait comprendre qu’une seule chose : whisky, verre et glaçons. Je croisais les jambes, totalement pétrifiée par ce que préparait Steven. Il se tournait les pouces, jusqu’à voir son regard recroiser le mien. Un regard glacial. Il attrapait mon paquet de cigarette, que j’avais posé plus loin puis il le déposait devant moi. A entendre l’énoncé de son « action », j’avais presque envie d’éclater de rire. Je restais quelques secondes silencieuse, en regardant mon paquet de cigarette entamé. Pour une fumeuse occasionnelle, c’était tout gagné d’avance. Mais pour une fumeuse comme moi, qui fumait pour ne pas penser à boire, c’était autre chose. Au fond de moi, je sentais que je pouvais réussir ce défi, comme le faire capoter. J’étais bien décidée aujourd’hui à mettre en évidence ma sobriété et mon intention de la garder. Je décroisais les jambes puis je m’approchais de la table basse, sur laquelle il avait soigneusement posé mon paquet de clopes ouvert. Je jetais un dernier regard provocateur à Steven. J’étais certaine qu’il ne pouvait pas faire un défi pareil. Un Gamma sans ses clopes ou même sans son herbe magique, ça n’était plus rien. Je pouvais me délecter de lui supprimer son sachet magique plus tard. Quand le chat est en difficulté, les souris dansent aussi. « Tu peux même le brûler. » disais-je, d’une manière plutôt provocante. Je me reculais pour m’enfoncer à nouveau dans mon fauteuil, croisant mes jambes en tailleur pour me mettre plus à l’aise. J’haussais les sourcils en direction du Gamma, probablement non surpris par ma réponse. « Deal, évidemment. Je relève ce défi. » disais-je, sereinement. Me priver de cigarette pendant une journée n’allait pas me tuer. La tentation des bouteilles, peut-être plus. Mais pour le moment, j’évitais de croiser le grand buffet où elles étaient toutes alignées. L’après-midi commençait doucement mais sûrement. « Nélye, je te laisse la main. » disais-je, en direction de l’Epsilon. J’avais déjà donné, maintenant j’avais hâte d’assister à l’imagination débordante des deux copines blondes.
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyJeu 25 Avr - 12:22

On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. Tumblr_mjkh6lrbtT1s1qvmko1_250 Assis sur le canapé, j'attendais patiemment que le jeu commence. Action ou vérité était bien un jeu que je détestais plus que tout. C'était plus fort que moi. Je ne supportais pas me faire mettre à nue et subir les questions de mes camarades. À mes yeux, c'était le jeu parfait pour quelqu'un qui aimait détruire des vies, quelqu'un qui aimait savoir tout sur tout et manipuler ses proies une fois un tas d'infos récoltés. C'était mon style, ce jeu devait donc être mon favori mais ce n'était pas le cas. Je ne me faisais pas d'idées, je n'allais pas en savoir plus sur mes compatriotes ce soir. À moins que l'on lie l'utile à l'agréable. Jouer sous l'emprise de l'alcool était tout bonnement la solution à mes craintes. Il fallait les faire boire plus que je ne buvais et espérer qu'ils oublient tous mes petits secrets. Seulement, face à moi, je me retrouvais avec des compétiteurs. Après tout, Roxane était Iota et la compétition était dans ses veines, Caroline les avait récemment quitté mais – comme moi – nous avions l'habitude de nous battre et il en était de même du Gamma qui adorait les défis. Ce n'était pas l'alcool qui allait m'arranger et il était tout bonnement impensable que je touche au sachet en face de moi. Mon cancer me livrait assez de batailles comme cela et je n'avais aucune envie de le faire taire à ce moment même. Il devait me rappeler qu'il était là et que je n'avais pas intérêt à trop jouer avec ma santé sinon nous allions passer une journée infernale ! J'évitais de trop boire depuis ma dernière petite folie sur le toit. Du regard, je suivais ce qui se passait dans la salle. Steven s'était attaqué à Roxane, gentiment pour commencer. Je le savais pire que cela et ça m'étonnait presque de lui d'être aussi calme ! Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Était-il entrain de tâter le terrain ? À vrai dire, j'aurai fait pareil que lui. Nous ne connaissions pas la jolie blonde et autant éviter de déclencher une furie. En tout cas, ayant pour habitude d'examiner les moindres faits et gestes des gens, je me rendais vite compte qu'elle avait un problème avec toutes sortes de substances mauvaises pour la santé. J'aurai tellement aimé que mon seul problème soit ça. Son air arrogant était détestable mais cela pimentait le jeu. « Deal, évidemment. Je relève ce défi. » Un large sourire se dessina sur mes lèvres. Au moins une qui en mettait du sien ! Je savais que, pour Steven, ç'a risquait d'être une autre paire de main. L'éloigner de son paquet de clopes restait plus ou moins mission impossible. Je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne la cherche pas trop en se mettant à fumer devant elle. La journée était encore longue. Me penchant pour attraper le paquet de cigarettes, je le lança dans le vide poche sous la table. Hors de la vue de la jeune blonde, elle aurait plus de facilités à ne pas y penser. Me redressant, j’entends la voix de la Iota. « Nélye, je te laisse la main. » Je la regarde et fronce les sourcils. Le but du jeu n'est pas à elle de lancer une action ou une vérité ? Il semblerait qu'elle soit plutôt le genre de nana à tâter le terrain. Soit. Me tournant vers mon amie, je lui fis un large sourire. « Caroline, action ou vérité ? » J'espérais totalement qu'elle choisisse vérité parce que j'avais bien plus d'idées sur ce thème que sur l'autre ! J'étais une vraie nouille quand il s'agissait des actions. Je ne pouvais rien lui demander de trop précis. Je n'allais tout de même pas lui demander d'embrasser la personne qu'elle trouvait la plus intéressante physiquement dans la pièce ! Je risquais d'être verte de rage si elle venait se coller à Steven et verte de honte si elle déposait ses lèvres sur les miennes. Après tout, elle l'avait déjà fait...
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MessageSujet: Re: On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. On préfère la vérité, mais en fait ce qui nous intéresse c'est l'action. EmptyJeu 2 Mai - 21:38

Le jeu avait commencé. Et Roxane avait été la première victime de Steven. Ce dernier était assez retord dans sa manière d'être et on avait presque tendance à oublier qu'il était un gamma sous ses airs un peu blasé. Alors quand il était revenu de sa chambre avec son sachet d'herbe, j'avais poussé un petit sifflement. Ce n'était pas à moi ou à Nélye qu'il allait faire siffler ce réservoir à cancer. Une leucémie me suffisait pour une vie, et je pense que Nélye est d'accord avec moi avec son cancer du sein. Défi de la blonde iota, ne pas fumer pendant le reste de la journée, hors c'était ce qui lui permettait de ne pas se jeter sur les bouteilles d'alcool qui lui faisait de l'oeil. Oui, elle est alcoolique, mais le cache assez bien pour que peu de personnes soient au courant. Elle a réussi à se contenir depuis notre arrivée dans le chalet 12, et j'allais la voir le soir avant de dormir pour qu'elle puisse se confier un peu. Je savais d'expérience que c'était dur d'avouer nos faiblesses et je souhaitais l'aider à prendre le dessus sur son addiction. Ma leucémie était la mienne et m'avait coûté ma place chez les iotas. A présent, j'étais chez les bêta, les roses, les filles superficielles mais néanmoins très intelligentes. J'y étais depuis quelques semaines et ne m'étais pas encore très bien intégrée. Pour autant, Seth m'aidait un peu et j'avais trouvé en lui un espèce de grand frère assez taquin et plutôt beau gosse. Roxane avait eu son défit, et Nélye lui a facilité un peu la tâche en cachant le paquet de cigarette sous la table. Ainsi, elle résistera mieux et le jeu lui permettrait de ne pas penser à l'alcool. Son action accomplit, c'était à son tours de poser le fameux action ou vérité, mais elle délaissa sa place à Nélye. Et bien, qu'allais-je prendre ? L'action me paraissait marrante à faire, surtout que je n'avais aucuns complexes dans se jeu ou dans un autre. Mais, je décida de prendre plutôt vérité. Au moins, j'aurais de l’inattendu pour une fois. . Vérité ma chère. J'étais confiante mais je ne savait pas du tout à quoi m'attendre pour autant. Après tout, beaucoup de sujets pouvaient être abordés. Les garçons, les filles, la maladie, l'amour, les sentiments. Trois des sujets étaient sensibles, les autres ne me dérangeaient pas. Je n'avais pas de complexes par rapport à ma sexualité, mais l'amour et les sentiments m'étaient très étrangers. Le seul vrai sentiment que je connaissais était l'amitié et ma méfiance naturelle faisait qu'elle n'était accordé qu'à peu de gens. Quand à la maladie, je pensais qu'elle n'allait pas évoquer le sujet sachant qu'elle même ne voulait pas qu'on aborde sa maladie, son cancer.

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