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Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA

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MessageSujet: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA EmptyJeu 27 Juin - 0:34

❝ Just give me a reason. Just a little bit's enough. Just a second we're not broken just bent ❞

Flash-back.

La jolie blonde n’en croyait pas ses yeux, elle était en Australie. Si elle l’avait dit à ses anciens camarades du pensionnat, ils ne l’auraient jamais cru. Elle-même avait du mal à se faire une raison. Malheureusement pour elle, tous ses plans pour mener la vie dure à sa énième famille d’accueil avaient échoué en beauté. Comme si elle était une simple débutante, comme si les Bowman étaient les premiers parents à qui elle faisait des coups bas. A croire que ce couple n’avait pas de cœur ou aucune dignité. Ils acceptaient sa rébellion sans rechigner, allant même jusqu’à lui offrir leur plus beau sourire rassurant. Tessa les détestait, elle détestait sa vie et accessoirement, elle détestait Madame Bielinski pour les avoir laissé l’emmener aussi loin de chez elle. Où qu’elle aille, sa Russie restait son unique maison, son chez elle que personne ne pouvait lui prendre et ces personnes là venaient tout simplement de l’arracher à tout ce qu’elle avait toujours connu. Maudit pensionnat. Son regard se posa sur l’immense demeure qui s’offrait à ses yeux. Elle déglutit difficilement tandis qu’elle fermait ses yeux dans l’espoir que ce ne soit que le fruit de son imagination. Tessa n’avait jamais vu une aussi grande maison de toute sa vie et même le pensionnat dans lequel elle avait grandi semblait à présent un bien piètre taudis à côté de ce château. Mais, c’était son taudis à elle et elle aurait tout donné pour y retourner. Relevant la tête, le regard déterminé, elle se promit que ce ne serait qu’une question de jours avant que les Bowman ne la ramènent au pensionnat, exaspérés par son comportement. Pénétrant dans la demeure des amis de SA nouvelle famille, la russe laissa son regard s’attarder sur tout ce qui l’entourait. Même les murs de cette maison semblaient avoir une meilleure vie qu’elle n’aura jamais. N’ayant même pas le temps de s’attarder sur la décoration, on lui présenta l’avocat chargé de son cas ainsi que sa femme et leur fils. « Julian, on te présente Tessa…Tessa, voici Julian ! »

Fin du flash-back.

J’aurais pu jurer que ce n’était qu’hier que Julian et moi avions fait connaissance. Mon but avait été de me débarrasser de ma famille et Julian avait semblé le meilleur moyen pour arriver à mes fins. Seulement, avec le temps, les choses avaient changé. Mon regard se posa sur cette silhouette que je reconnaitrais d’entre mille. Julian Ridley-Adams. Je me souviens encore de tous les coups qu’on avait faits, en Australie, derrière le dos de nos parents. A cette époque, notre seule préoccupation avait été de fuir une situation qui nous étouffait. Julian se laissait facilement manipuler et j’étais douée à ce jeu là alors, tout était permis. A aucun moment, je n’avais pensé qu’un jour je continue à vivre avec cette famille que j’avais tant détesté au départ. Je secouais la tête, comme pour chasser un passé bien trop présent et me concentrer sur le plus important. Ma relation avec Julian. Ou dirons-nous, ma non relation. Car, je devais avouer que cela faisait bien des années que nos chemins ne s’étaient pas croisés. Julian s’était fait prendre et bien entendu, je n’avais rien fait pour l’aider. De toute façon, qu’aurais-je pu faire. Contrairement à moi, ses parents auraient tout donné pour l’aider tandis que je restais cette petite orpheline dont les parents avaient abandonné. J’inspirais un bon coup avant de rejoindre celui qui avait été autrefois mon seul ami. « Tu a l’air d’aller bien ?! » Lançais-je sans même me présenter. Ce n’était pas nécessaire, il me reconnaitrait. Notre passé commun nous liait bien plus qu’on ne l’aurait voulu. Et j’imaginais aisément dans quel était d’esprit il pouvait se trouver.
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA EmptyJeu 27 Juin - 2:12

FLASHBACK. « Julian, on te présente Tessa…Tessa, voici Julian ! » L'intéressé observa la nouvelle venue dans la demeure des amis de ses parents, et l'accueillit d'un sourire sincère et une poignée de main chaleureuse en bon fiston qu'il était, sans se douter un instant que ce visage innocent cachait un tout autre être manipulateur auquel il aurait affaire plus tard. Tessa. Ainsi donc s'appelait la nouvelle fille adoptive des Bowman, cette jeune fille aussi attendue que la Messie. La fameuse Tessa, le dernier caprice de madame, l'adorable gentille petite russe qui eut été le centre de toutes les conversations ces derniers temps ; chose qui n'avait pas manqué à Julian, et bien évidemment, cette rencontre n'avait pas été une surprise. S'il avait dû compter sur ses pauvres parents pour lui apprendre la nouvelle, jamais il ne l'aurait su, si ce n'est que par lui-même. Et Julian attendait beaucoup de cette rencontre, aussi étonnant soit-il. Et pour cause, en plus d'être une grande blonde aux yeux bleus dont le teint du visage – tiré par la fatigue – était éblouissant, elle s'avérait être dans le même tranche d'âge que le petit prince australien, qui, calculateur, avait la bonne et ferme attention d'en faire une de ses amis. Sans que ses parents en viennent à lui demander. Une demoiselle en détresse, il lui était d'une évidence sans pareille qu'il devait être son sauveur. Il était un gentil garçon Julian, et contrairement à sa marâtre mère, était loin d'être un petit bonhomme égoïste et sans cœur qui rejetait tout être hors de sa classe sociale. Bien au contraire. Une demoiselle en détresse. Julian ne souhaitait rien d'autre qu'être son sauveur. Il ignorait à peu près tout de cette étrangère européenne qui regardait avec curiosité et appréhension les alentours de la demeure, mis à part son patronyme, elle était la définition parfaite d'une étrangère à ses yeux. Pourtant, avant même qu'elle lui serra la main cinq minutes auparavant, il avait d'ores et déjà su et planifié qui elle serait pour lui. « Alors, comme ça tu viens de Russie ? Je me trompe ? » Le ton chaleureux, le sourire en biais, Julian adressa à la jeune fille un regard amical qui avait pour but de la rassurer. Il était un bon fils Julian, un bon garçon, un gentil garçon qui venait d'atteindre ses seize ans, et à l'inverse de tout autre adolescent de son âge, n'avait jamais connu cette période fatidique appelée « crise d'adolescence » mais il n'avait pas encore connu Tessa, jusque là. Pas encore. FLASHBACK ENDS.
Des années passèrent. Les visages défilèrent, les connaissances, les amis, les amours, les emmerdes. Nombreuses ont été les personnes qui furent de passage dans la vie de Julian, peu ont réellement su se démarquer pour qu'ils obtiennent une place définitive dans sa vie. Parmi elles : Tessa. Sans doute une des premières personnes à avoir su s'imposer dans la petite vie insignifiante de l'australien, la rendant ainsi par la même occasion palpitante et pleine d'aventures. Des années passèrent pourtant il lui était impossible de se détacher de cette image si parfaitement bien reconstituée de ce visage mi-ange mi-démon, détruit par une enfance pénible, insupportable. Réellement, Julian ne gardait que très peu de souvenirs en tête, les détails de son passé avait été passé sous silence depuis son arrivée sur les terres américaines en compagnie de son parrain. Les détails de son passé ne l'importait guère, en vue de la médiocrité de ceux-ci. Il lui était aisément facile, en un claquement de doigts, d'oublier tous ses tourments en une nuit, et ainsi donc éviter la folie. C'était un des nombreux bons points à être Julian Ridley-Adams, il ne s'attachait jamais, il ne ressentait aucun besoin d'attachement. Aujourd'hui, il ne ressentait plus ce besoin, il n'a nulle occasion de s'attacher à qui que ce soit à son âge, parmi ses fréquentations. Aujourd'hui. Dans le passé, c'est tout une autre histoire. Alaina, Tessa. Toutes deux partageaient un point commun : elles avaient joué un rôle déterminant dans la vie du petit australien. L'une d'une manière classique, en donnant son amitié au jeune homme, en lui accordant sa confiance totale puis en la brisant comme on briserait un diamant, puis l'autre d'une manière un peu moins conventionnelle, par la manipulation. Tessa. Beauté fatale russe dont les tendances psychopathes n'étaient clairement pas évidentes dès qu'ils se sont serrés la main, personne n'aurait pu décelé sa deuxième facette manipulatrice qui avait mené Julian droit en enfer. Personne. Et surtout pas Julian, naïf comme il avait été. Tessa avait été sans aucun doute un tournant essentiel dans sa vie, elle l'avait transformé, littéralement, dévoilé une facette de son visage dont personne ne doutait l'existence, le principal intéressé encore moins. Elle avait fait de lui un petit diable sur pattes. Sans doute était-ce là la raison pour laquelle il n'arrivait pas à omettre son visage de son esprit. Ainsi que sa voix. Sa douce voix mielleuse et enchanteresse qui l'avait bercé de douces illusions à ce temps-là. Cette même douce voix qui venait tout juste de l'aborder à l'Absinthe Bar. Sans présentation, sans salutations, sans formule de politesse, rien. A quoi bon ? Présentation ? Sans même se tourner vers elle, sans même vérifier sa chevelure blonde flamboyante, à sa voix, Julian était persuadé à cent pour cent de s'adresser à son démon personnel, même après toutes ces années. Formule de politesse ? Existe-t-il une expression polie pour s'adresser à un vieil ami qui t'a tiré vers le fonds pendant des années, t'a mené à ta perte totale, t'a lâchement abandonné, que tu n'as pas revu depuis des lustres et que tu revois par une extraordinaire coïncidence ? Bien, il devrait. Julian en avait grandement besoin.  « Oh, tu te soucies de mon bien-être maintenant ? Tu as comme qui dirait cinq ans de retard Bowman, mais vaut mieux tard que jamais paraît-il. » Contrairement à leur première rencontre, le ton usé par le lambda n'avait rien de plaisant et chaleureux, encore moins amical. Celui-ci sonnait un tantinet médisant et froid, voire cassant. Ton qu'il ponctua d'un sourire en coin ironique, sans doute invisible dans le peu de lueur de lumière qui se projetait sur eux, mais bien présent. Réaction prévisible. Si la jeune femme s'attendait à des retrouvailles chaleureuses, elle aurait dû sans doute y songer cinq ans plutôt en ne le laissant seul, à son insu, face à la police ce fameux jour. « Qu'est-ce que tu fous ici, Tessa ? Et ne me dis pas que tu me suis, j'en serais plus flatté qu'autre chose. » Sans adresser un seul regard à son invité surprise, il continua alors sur la même lancé de répliques méprisantes. Clairement, les retrouvailles ne pouvaient pas être davantage plus joyeuses. Pas du tout.
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA EmptyMar 13 Aoû - 20:01

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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. ♔ JULIAN&TESSA Empty

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