the great escape
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don't tell me it's too late to apologize (andrew)

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MessageSujet: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyJeu 30 Mai - 0:06

A croire que ces derniers jours, je n’arrêtais pas de courir. En réalité, la course m’aidait énormément à évacuer toutes les tensions que j’accumulais depuis des semaines. Je commençais vraiment à réaliser que Dmitri était parti pour un bon moment, que j’avais de vrais problèmes et qu’il fallait pour une fois que je m’occupe de moi. C’était un grand pas pour moi. Je ne m’en rendais forcément pas compte mais ces quelques jours sobres me rappelaient à quel point l’alcool avait bousillé ma vie. Lorsque j’étais jeune, je ne me rendais pas forcément compte du mal que cela pouvait me faire. J’étais en trip pendant quelques heures, et je retombais aussi sec une fois l’euphorie passée. Cela me faisait plus de mal qu’autre chose, puisque l’alcool était devenu une véritable drogue pour moi. J’avais souffert avant de ne plus boire une seule goutte. Jusqu’à cette foutue fête chez les Omegas. Je m’étais juré maintenant de ne plus aller à l’une de ces fêtes où l’alcool coulait à flot. Impossible de trouver de l’eau dans les fêtes organisées par la confrérie des fêtards, et impossible de trouver des personnes de confiance qui ne trafiquaient pas vos verres à longueur de temps. Je m’étais juré aussi de ne plus jamais remettre un pied à Las Vegas. Cette ville était un pur lieu de débauche, de luxure et de tout autre danger pour des personnes fragiles comme moi. J’en avais déjà fais l’expérience avec ce mariage – très court – qui me coûtait une rupture finalement. Je comprenais maintenant pourquoi les gens partaient en road trip là-bas. Tout pouvait basculer en une seule soirée et je l’avais appris à mes dépends. Casque d’ipod sur les oreilles, je continuais à courir sur le campus universitaire. Je n’allais pas faire une centaine de kilomètres, je n’en étais pas capable. Mais au moins passer à côté des autres maisons de confréries. Qui sait, j’allais peut-être croiser un compagnon de route pour faire un petit footing avec moi. Portée par la musique, mes foulées s’intensifiaient petit à petit. Je n’avais pas ressenti cette sensation de bien-être depuis longtemps. A vrai dire, ces dernières semaines n’étaient pas des plus faciles. Je passais la plupart de mon temps à m’apitoyer sur mon sort, entre quelques crises de colère. Je n’avais qu’une hâte : prendre mon traitement et me débarrasser de cette connerie. Enfin, c’était plus facile d’y croire comme ça. Je savais qu’un trouble du comportement ne pouvait pas s’améliorer du jour au lendemain. J’arrivais devant la maison des Omegas, où quelques étudiants buvaient des bières assis sur les marches du palier de leur demeure. Alors ils n’étaient réduits qu’à faire ça ? A boire, boire et encore boire. Je louais le seigneur d’être encore parmi les Iota. Je savais que j’étais un produit de premier choix pour une confrérie comme ça. Je m’étonnais presque de ne pas en voir essayant de me convaincre de quitter les sportifs. Puis au loin, je remarquais une tête assez familière. Je grimaçais à sa vue. A vrai dire, notre dernière rencontre n’était pas des plus réjouissantes. A force de se chercher la petite bête, j’avais fini par gifler Andrew avant de m’enfuir en pleurant – comme toujours – comme un bébé. Depuis que j’étais dans la trinité, j’avais du mal avec les étudiants qui quittaient notre confrérie pour une autre. En l’occurrence, j’avais mal digéré le départ d’Andrew. C’était un garçon avec qui je m’entendais plutôt bien, même un peu trop à l’époque. Son départ restait amèrement dans ma bouche. J’en arrivais presque à le haïr. J’étais vraiment très rancunière, surtout en constatant qu’il avait quitté une famille – une équipe – pour rejoindre des alcooliques. Je ne les portais pas vraiment dans mon cœur. Et ça, l’Omega l’avait bien comprit. Il s’était d’ailleurs servi de mon ancien – ou plutôt actuel – alcoolisme pour me faire du mal. Je l’avais encore en travers de la gorge, et pourtant je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable de cette grosse gifle. Ce n’était vraiment pas dans mes habitudes. Il était surtout la première personne à subir ce gros changement comportemental qui me frappait de plein fouet. Je m’étais arrêtée depuis cinq bonnes minutes, les yeux rivés sur Andrew. Cette fois-ci, j’allais faire le premier pas. J’éteignais rapidement mon iPod, pour me rapprocher de la pelouse des Omegas. J’avais une énorme boule au ventre. Venir ici ne me rappelait pas de bons souvenirs. « Salut. » disais-je, d’une petite voix. Je n’étais pas vraiment à l’aise, non. A vrai dire, j’étais terrifiée. Je n’avais pas envie de revivre la même scène que notre dernière rencontre. Après un long moment de silence, je décidais de rompre le début d’iceberg qui s’installait entre nous. « Je voulais te dire… Pour l’autre jour… Je suis désolée pour la gifle. Mes gestes ont dépassés ma pensée. » disais-je, en le regardant dans les yeux. Je n’attendais pas son pardon, mais au moins je m’étais excusée pour ce geste déplacé. Je n’attendais pas non plus des excuses sur ses paroles, il était bien trop fier pour le faire. A moins qu’il reconnaisse ses torts. Je n’étais pas vraiment sûre de la seconde option.
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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyMar 4 Juin - 19:04


" En rouge et jaune, j’exilerai ma peine "

Tout le monde avait à un moment ou à un autre la petite crise, celle qui vous fait dire que vous n'êtes pas bien, que tout ce que vous avez fait avant c'est de la merde. C'est quelque chose de bien, se remettre en question montre d'une part que vous n'êtes pas le dernier connard venu, mais aussi que vous regardez en arrière pour ne pas faire les mêmes erreurs que celles faitent dans le passé. Et bien pour Drew ce n'était pas forcement le cas, lui la jouait plutôt vivre au jour le jour, se foutre totalement du lendemain et encore plus de la veille. L'alcool en était la preuve, il mettait sa vie en danger à chaque fois qu'il sortait, il n'avait pas de limites et ça lui valait pas mal de problèmes, bagarres diverse le plus souvent dont il est l'instigateur. Risque de bad trip qui pour le moment l'ont tous évité, overdose, coma itilyque, j'en passe et des meilleurs. L'ancien IOTA n'avait pas forcement changé et pourtant tous ses anciens camarades rouges le lui disait. Tu n'es plus le même Drew, on te voit moins souvent sur les terrains et beaucoup plus souvent dans les bars, avaient-ils tord ? Pas forcement et pas du tout si vous voulez mon avis. Drew entrait dans la mauvaise période celle que tout jeune passait à un moment ou à un autre. Je me fou de tout, je fais n'importe quoi et ça me plait. Enfin cette passe est bien, mais pas quand on est le digne héritier de la famille Walton, vous avez tout de même en face de vous un mec qui pèse plusieurs milliards de dollars et qui reprend petit à petit la firme familiale. Out le jeune homme à qui l'on ne confie rien, son père lui avait demandé de monter un projet de magasin. Là ou il voulait, de la taille qu'il voulait et Drew avait donc choisis la Russie, un emblème pour lui. Celui de voir l'Amérique mettre un pied sur ce territoire si longtemps hostile.
Cela ne se voyait pas mais Drew était quelqu'un de très patriote sur les bords, il aimait son pays et n'oubliait pas son histoire (contrairement à la sienne), alors venir dans ce territoire souvent en conflit avec son pays, s'y installer et voir flotter au vent la marque Walt-Mart était quelque chose de bien à ses yeux. Il était en passe de réussir, il avait déjà tout en tête, il avait déjà le terrain d'acheter il ne manquait plus qu'une chose, le feu vert de son père et tout serait lancé. La Russie n'était qu'une étape, lui le savait il ne serait jamais diplômé de Berkeley, mais qui viendrait lui reprocher s'il devenait le premier Walton à mettre un magasin en Russie, puis en Chine pour finir par l'endroit qui l'intéressait le plus le Quatar. Venir jouer sur les plates bandes d'un adversaire aussi coriace que celui-ci revenait à combattre un homme bien plus fort que lui. Il s'en moquait, il le savait dans 5 ans grand maximum il serait à la tête de toute la compagnie et personne n'oserait mettre un véto sur ses choix, quitte à se casser la gueule il voulait réaliser son rêve, être une firme mondialement connu.

C'est un Drew studieux que l'on trouve dans la maison des Omegas, pas avec les autres en train de boire une bière, pas avec les autres en train de mettre au point quelques conneries à faire, non tout simplement en train de bosser sur des plans, des calculs et tout ce qui pourrait toucher aux bénéfices de son prochain bijou. Jamais personne ne l'avait vu dans cet état, celui du mec sérieux, qui arrive à rester plusieurs dizaines de minutes sur une feuille et surtout un Drew avec des lunettes de vues sur le nez. Toute l'après midi on était venu le faire chier, lui demandant ce qui n'allait pas chez lui, lui demandant s"il ne voulait pas plutôt faire la seule chose pour laquelle tout le monde le connaissait, le bordel. A chaque fois il refusait et se replongeait dans ses fiches qui commençaient à s'entasser de plus en plus.
Il ne fut donc pas surpris quand une énième personne vint lui adresser la parole, mais c'est en levant les yeux qu'il fut tout de même un peu plus surpris. Il était nez à nez avec Roxanne, une ancienne bonne amie, qui aurait pu être bien plus. Une de la trinité des IOTA qui ne lui avait toujours pas pardonné le fait qu'il ai disparu aussi facilement de sa confrérie. Accessoirement la dernière fille sur cette planète qui lui avait donné une grosse gifle dans la tête, il l'avait certainement bien mérité et avait digéré cet épisode depuis belle lurette.

    T'inquiètes pas, si c'est ça qui t'empêchait de dormir et qui explique les cernes que tu as sous les yeux. Je l'avais bien cherché et je l'ai prise je pense que l'affaire est close.

Drew ne portait pas forcement de gants quand il parlait à la jeune femme, il était assez méfiant de ce qu'elle pouvait venir faire ici. Elle qui ne suportait pas les OMEGA, elle qui ne le suportait plus lui et pourtant elle qui avait faillit finir en couple avec le beau blond de Drew.


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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyJeu 6 Juin - 14:10

Par tous les moyens, j’essayais de changer. Pas simplement pour la confrérie que je représentais en étant dans la trinité, mais surtout pour moi. Si un jour je devais revenir à Londres, j’étais certaine d’avoir des remarques de la part des ami(e)s que j’avais laissé là-bas. Je m’attendais à des « Tu as changé Roxane » ou des « On ne te reconnaît plus ». Les pauvres, s’ils savaient ce que j’avais fais. En réalité, partir aux Etats-Unis ce n’était pas une si bonne idée que ça. Pourtant, j’avais dans l’idée de réussir dans ce pays. Je pensais que la vie loin de tout pouvait m’être plus facile. En réalité, tout clochait chez moi. De la moindre petite émotion, ou de mon comportement. Je devais tout reprendre à zéro. Si on m’offrait la possibilité de recommencer ma vie depuis le début, je l’aurai fais sans hésiter. Ma vie n’était faite que d’erreurs, de mauvais souvenirs et de tristesse. Je me demandais parfois si j’allais être triste toute ma vie. Certains m’auraient dit d’aller dans un hôpital psychiatrique de mon plein gré pour me faire soigner. Comme Bree Van De Kamp. Cette femme qui pensait avoir une vie parfaite, n’était en réalité qu’une femme qui était passée à côté de quelque chose. L’alcool l’a détruisait, mais elle préférait s’enfermer dans cette douce euphorie pendant quelques heures. En se réfugiant dans l’alcool, elle pouvait tout oublier. C’était le refuge que j’avais trouvé lorsque j’avais commencé. Et pour m’amuser aussi, les premiers temps. Je m’étais laissé embarquer dans cet engrenage. Heureusement, j’avais réussi à arrêter après une cure en centre spécialisé. Je n’avais pas envie de gâcher encore une fois mes années scolaires par ce fléau. Hors de question de bousiller une année scolaire surtout dans cette université. Elle me coûtait déjà assez cher au portefeuille. Alors oui, aujourd’hui c’était le temps de la rédemption. C’était l’un des conseils qu’il fallait mettre en place directement par le groupe des alcooliques anonymes. Être pardonnée et apprendre à pardonner aux autres. Disons qu’avec la personne que j’avais en face de moi, c’était bien plus compliqué que prévu. Je pensais trinité, je pensais équipe mais je ne pensais pas amitié. J’étais une personne assez rancunière à la base, et plutôt fière. J’avais fais un sacré pas en venant face à Andrew pour m’excuser de la gifle monumentale que je lui avais donné. Je pouvais forcément mettre en compte cette violence sur mes troubles du comportement… Mais à un moment donné, je devais assumer mes actes. Je l’avais fais. Tout ce que je trouvais à dire, c’était désolée. Et si au fond, je ne l’étais pas vraiment ? Je me rappelais de ce jour-là comme si c’était hier. Je frappais sur un sac, lui commençait à balancer sur les rouges. La conversation dérapait jusqu’à ce qu’il mette mon alcoolisme au milieu. Je me demandais encore pourquoi j’en étais arrivée à le détester à ce point. Lorsqu’il était chez les rouges, tout se passait si bien pourtant. Mes problèmes n’étaient pas forcément liés au garçon, en fait mais plutôt à la confrérie qu’il avait rejoint. J’avais aussi très mal prit que Perdita s’en aille pour rejoindre cette confrérie où l’alcool coulait à flot. Mes problèmes avec l’alcool me donnaient forcément des préjugés un peu trop faciles sur les gens. Andrew le savait, comme tous ceux qui me connaissaient dans cette confrérie. Je ne les portais pas dans mon cœur depuis un certain bal… J’étais dure avec eux, mais je ne devais pas être la seule à les détester. Andrew semblait sur la défensive, commençant d’abord par détailler les traits fatigués de mon visage. Il était violent, mais ça ne datait pas d’aujourd’hui malheureusement. Notre haine mutuelle nous poussait à parler comme ça. Pourtant, j’avais fais un premier pas. Lui ne semblait pas avoir envie d’en faire un autre, c’était son choix. Je ne pouvais pas le forcer à me parler comme une personne civilisée s’il était déjà alcoolisé… Enfin ça, c’était avant que je remarque ses plans et surtout ses lunettes sur les yeux. « Je vais très bien, merci de t’en soucier. » répondais-je, un peu sèchement. Je détestais parler comme ça, mais il me réveillait des pulsions à la limite du supportable. Je devais forcément m’en éloigner, surtout avec mes problèmes de santé. Mais il faut croire que j’étais attirée comme un aimant vers lui. J’aimais me prendre la tête avec lui, jusqu’à arriver à un point de non retour. Comportement bien masochiste, c’est vrai. « Quand est-ce que tu vas cesser d’être désagréable ? » disais-je, sur un ton tout à fait innocent. C’est vrai quoi, pour une fois je ne l’avais pas agressé verbalement en arrivant. Ca, c’était avant en fait. « Tu ne peux pas savoir quel effort ça me demande de venir m’excuser, surtout après ce que tu m’as craché à la figure. » Roxane, la fille blessée, le comeback. Oui, je détestais que l’on mette mes faiblesses comme ça devant mes yeux. Je détestais surtout que ce soit un fêtard qui me le crache à la figure, et surtout Andrew. Il avait blessé une fille dans son gros orgueil. J’avais accompli un effort formidable, moi qui ne pouvais m’empêcher de ruminer à chaque fois que je passais devant la maison de cette confrérie abjecte. Je ne pensais même pas me retrouver sur leur pelouse un jour. « Ta peur que je fasse exploser ta baraque ou que j’y mette le feu ou quoi ? » disais-je, en tentant de contrôler mes pulsions colériques. Il ne manquerait plus qu’une nouvelle crise arrive. Je jouais discrètement sur ma respiration pour tenter de me calmer. Mon impulsivité gagnait tellement de terrain en peu de temps. Je soupirais, puis m’installais à côté de lui. Tout ceci était ridicule, et ça commençait sérieusement à me fatiguer. Un air de dégoût s’emparait de moi. J’étais assise sur leur pelouse, en compagnie de l’un d’entre eux. Je ne m’attendais pas à ce que l’ex iota soit heureux de me voir m’installer à côté de lui mais au moins il pouvait constater que j’étais en train de faire des efforts.
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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyJeu 13 Juin - 3:16


don't tell me it's too late to apologize (andrew) Channing-Tatum-Giving-The-Finger-Reaction-Gif-In-21-Jump-Street don't tell me it's too late to apologize (andrew) Tumblr_ln02smJqDz1qdelelo1_500
" En rouge et jaune, j’exilerai ma peine "



L'Amérique et son rêve américain, beaucoup d'hommes se sont noyés pour que quelqu'un arrivent enfin à le réaliser, il y avait un nombre de personne inimaginable qui venait dans ce continent pour y réussir une vie qu'ils n'avaient jamais réussi ailleurs. Etre une personne qu'ils n'arrivaient pas à être ailleurs, certains y arrivaient, mais ils étaient tellement peu nombreux qu'on les élevé au rang de self made man, les gens partis de rien et qui ont construit un empire. Soyons francs, ce genre de personne il y en avait des centaines, mais c'était avant, maintenant ils ont occupés le terrain et ne laissent plus là pas qu'à leur descendance. Drew avait lui la chance d'être dans la famille qu'il fallait, un Walton, une famille très bien connu en Amérique tout comme en Europe et bientôt dans les autres coins du monde. Lui pouvait se permettre autant d'excès qu'il voulait, personne ne viendrait lui reprocher, personne non plus ne lui dirait quelque chose. Quand on est riche et réputé on peut faire ce que l'on veut personne ne vous le reproche. Il y avait ensuite les autres ceux qui venaient en Amérique, mais qui y vivaient mal, qui y vivaient un échec, ceux-là tombaient dans un excès pour oublier. C'était parfois la drogue, parfois l'alcool, le sexe ou toutes autres choses qui pouvaient être addictives. Drew lui baignait dans l'alcool et dans la drogue, mais pas pour oublier quelque chose, pas pour effacer quelque chose de sa mémoire. Non tout simplement pour s'amuser et surtout avoir l'enfance qu'il ne c'est jamais permis d'avoir jusqu'à ses dix-huit ans. Il y avait bien sûr cette mère en prison, bien sûr cette ex qu'il avait tant aimé et qu'il avait perdu à cause d'elle, mais c'était du passé. Même si en parler était encore quelque chose de difficile, c'était du passé et il n'en souffrait plus réellement. Peut être jusqu'au moment ou cette fille referait son apparition remettant en cause beaucoup de choses dans sa vie.
Tout ça pour en venir à Roxanne, elle avait vu son monde s'écrouler, perte de petit copain, ses amis avaient quitté la ville ou même le pays petit à petit. Et pourtant jamais au grand jamais Drew n'aurait pensé qu'elle pourrait un jour tomber dans l'alcool, comme quoi c'était un vice qui guettait tout le monde. Elle si souriante, elle si pétillante, elle si mignonne. Elle aurait très bien pu remonter en scelle aussi vite qu'elle en était tombée. Mais elle devait surement faire partie de ses sentimentaux qui ne peuvent pas oublier si facilement. Un amour un vrai est tellement dur à oublier, il ne le savait que trop. Lui qui après sa perte de mémoire, puis son retour de mémoire avait perdu la seule femme qu'il avait aimé avant Bony, la seule femme qui lui avait fait croire au mariage et au fait de fonder une famille. Mais bon un jour ou l'autre on revient en jeu et le plus important c'est de ne pas se perdre. L'alcool c'est super pour faire la fête c'est même la meilleure des choses pour devenir l'homme qu'on n'ose pas être. Mais hors de question de boire pour noyer quelque chose parce que dans ce cas là c'est la fin du monde.
 
Roxane et Drew dans l'histoire et bien quand on y pense eux qui sont passés très proche de tomber en couple sont maintenant dos à dos. Les étapes ont été très simple, quand Drew était encore chez les rouges elle adorait trainer avec lui, l'inverse étant totalement vrai. Quand il a compris qu'elle jouait Tigrou il a déjà eu beaucoup de recul n'aimant pas forcement cette mascotte. Puis trouvant l'herbe plus verte ailleurs il s'est retrouvé chez les OMEGAS et c'était la fin. Lui pensant partir sans problèmes et surtout sans perdre ses amis rouges se mettaient le doigt dans l'oeil jusqu'à la moelle. Elle lui en voulait énormément et ne voulait plus entendre parler de lui. Il s'en était aperçu quand il avait traîné dans la salle de sport des IOTAS, énervé il avait subi les foudres de la jeune femme qui. Elle lui avait mis un coup de poing comme rarement il avait reçu, que voulez-vous faire face à une femme ? Il avait rien dit et s'en était allé comme jamais au grand jamais il n'aurait fait face à un homme. L'honneur c'est important. A l'heure actuelle elle se tenait devant lui, mais il ne comprenait pas ce qu'elle voulait, pourquoi venir s'excuser pour ensuite lui prendre la tête ?
Puis la phrase de trop, celle où elle lui reprochait de ne pas être ultra agréable alors qu'elle faisait l'effort de venir s'excuser. Il ne lui avait rien demandé et ne lui demandait rien du tout, que cherche-t-elle ?
 

    Ben alors pourquoi t'es venu ? Tu veux que je te félicite ou quoi ? Moi je t'ai rien demandé, je ne t'ai pas demandé de m'en coller une, pas demandé de venir t'excuser. Depuis que je suis partis de chez les IOTAS tu m'adresses plus la parole et même pire que ça tu me hais. Alors maintenant tu veux quoi ? Soit franche est arrête tes conneries. Je ne suis pas mort pour le pays j'ai juste changé de confrérie, rien de bien méchant rien de bien grave et surtout rien contre toi. Il y a une vie derrière les confréries sort un peu de ta trinité de merde.

Pour une fois Drew avait été franc avec elle, mais normal quand il était concentré il n'avait pas forcement l'habitude d'y aller par 4 chemins. Il n'avait pas grand-chose à reproché à la belle blonde, sauf peut-être d'être aussi chiante avec les OMEGAS. Il n'aimait pas forcement les gens qui jugeaient sur la confrérie et non sur la personne, c'était quelque chose de courant ici à Berkeley et surtout quelque chose qu'il ne supportait pas. Si elle voulait une joute verbale elle allait en avoir une, mais pas sûr qu'elle soit prête à être face à tout ce que pourrait lui balancer au visage le beau blond.

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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyMer 19 Juin - 15:55

Était-il trop tard pour présenter des excuses au final ? Plus les minutes passaient, plus j’avais envie de faire machine arrière. Je me demandais encore ce que je fichais ici alors que je savais pertinemment que l’Omega allait me rejeter comme je l’avais si bien fait. J’étais l’une de ces personnes hyper rancunière, pour qui le pardon n’était que la dernière des solutions. Grand dieu, je me demandais pourquoi j’étais venue m’excuser si en réalité je ne le ressentais pas vraiment. J’avais probablement besoin de me donner une bonne conscience. En réalité, je le détestais encore plus pour ce qu’il m’avait craché à la figure. Piquer une femme sur son plus gros défaut, ce n’était pas vraiment conseillé. Il y avait quelques fous qui osaient s’aventurer là-dedans. Malheureusement pour moi, j’étais cette fille qui n’appréciait pas entendre la vérité aussi violemment. Cette fille qui venait à peine de l’accepter, et avec difficulté. Reconnaître qu’il y avait un véritable problème chez moi, m’était encore difficile à comprendre. Je ne cessais de me remémorer cette brève rencontre dans la salle de sport réservée exclusivement aux sportifs de la confrérie iota phi sigma. Je ne m’imaginais même pas frapper un garçon en plein visage. C’était totalement contradictoire avec la fille qui se planquait sous le costume de la mascotte Tigrou. Malheureusement, cette fille existait. Comme un double maléfique en fait. Ce double était pleinement en possession de ses moyens et prenait le dessus sur cette fille douce et énergique. Tout ceci était nouveau pour moi, et j’en étais quand même légèrement effrayée. Cette impulsivité qu’il provoquait en moi lors de nos rencontres surpassait ma propre raison qui me demandait de rester calme. L’élément déclencheur – le départ de mon petit ami Dmitri – faisait plus de dégâts que je ne le pensais. A vrai dire, je me relevais à peine de son départ. Et du départ de mes autres amis partis pour de nouvelles aventures. En quatre années, j’étais dans un cocon fermé. Celui-ci se brisait, laissant un papillon pas encore totalement formé. J’avançais chaque jour avec de nouvelles difficultés. Devais-je rajouter le « cas » Andrew à cette liste de difficultés ? Est-ce que je devais arrêter de le voir pour mon propre bien ? Ces longues secondes assise à côté de lui me faisaient réfléchir sur le devenir de notre relation. Relation qui n’était vraiment pas au beau fixe depuis des mois de toute façon. L’amitié – l’amour même – laissait place à la haine mutuelle l’un envers l’autre. Un triste et bien funeste avenir se dessinait entre nous deux. J’avais cette impression de voir monter une muraille entre nous, toujours plus haute à chacune de nos rencontres. Roxane et Andrew, c’était bel et bien terminé. A l’époque, il n’avait pas accepté mon rôle de mascotte au sein de la confrérie. Pour lui, porter un costume et gigoter dans tous les sens ne servait à rien mis à part se rendre encore plus ridicule. Porter ce costume ne faisait que m’apporter une certaine notoriété cachée au sein de l’université. La popularité que j’avais en incarnant Tigrou était grandiose. Il n’avait comprit que le sens négatif, et surtout caricatural de la mascotte. Je lui répétais souvent qu’il n’y avait pas que les « attardés » qui se collaient à ce poste. C’était bien plus que ça, c’était un état d’esprit. Son départ auprès des « alcooliques » Omega n’avait fait qu’envenimer notre relation qui semblait déjà destinée à l’échec. Une nouvelle fois, l’Omega me piquait au vif. Il connaissait parfaitement les codes, ce qui me dérangeait encore plus. Je n’aimais pas qu’on lise en moi comme un livre ouvert. Je préférais garder une part de mystère. « Pourquoi je suis venue ? Probablement pour me donner bonne conscience. Mais je me demande encore si tu mérites ces excuses. » disais-je, en tournant la tête pour le fixer du regard. « Si je t’ai giflé, c’est bien pour une raison particulière. Inutile que je te rafraîchisse la mémoire. » Son départ pour la confrérie des fêtards était un véritable affront pour moi, qui luttait encore contre mes vieux démons. Évidemment, je prenais cela pour une attaque personnelle alors que ce n’était pas le cas. Je me demandais simplement pourquoi il voulait autant se pourrir la vie en buvant de l’alcool à tout bout de champ. J’avais testé ça, et perdu le peu de dignité qu’il me restait à l’époque. « Et tu sais très bien que ça ne date pas de ton départ, mais depuis bien avant. » Roxane, déçue de ne pas avoir eu sa chance avec Andrew à cause d’un simple costume ? C’était fort probable oui. Aujourd’hui, il y avait bien prescription. Souligné en rouge, écrit en majuscule. Je ne regrettais absolument pas ce qui c’était passé, bien au contraire. Si c’était à refaire, je le referai. L’entendre cracher sur la trinité iota ne me plaisait vraiment pas par contre. Je me levais brusquement, n’ayant qu’une seule envie : partir en courant. Ou alors lui mettre un autre coup de poing à la figure. Son arrogance m’hérissait les cheveux. Andrew était intelligent, il savait ce qui m’énervait au plus haut point. « La trinité de merde t’a accueilli au sein de sa maison pendant des mois. Le respect, tu sais ce que c’est au moins ? » disais-je, rouge de colère. Passant nerveusement la main sur mon visage, je me sentais brusquement mal mais je ne pouvais m’empêcher d’en rajouter une couche. « Tu sais dans quel combat je suis engagée depuis des mois, que dis-je des années ! L’alcool a détruit ma vie, Andrew ! Je n’avais plus rien à perdre, plus rien à foutre de ma vie… » Je m’arrêtais quelques secondes pour tenter de reprendre un peu mes esprits. Au fond, ça bouillonnait. La théière n’était pas loin de siffler, pour tout lâcher. Le trop plein n’était pas loin, ça me foutait une trouille pas possible. « Quand t’a plus le goût à rien, il n’y a que la bouteille pour t’aider à oublier. Et aujourd’hui, je lutte encore pour ne pas trembler quand j’en vois une. » Je repensais soudainement à cette visite dans l’Absinthe Bar, une difficulté que je m’étais infligée gratuitement. Se tenir devant un comptoir avec toutes ces bouteilles, c’était le sapin de Noël pour les alcooliques. La guillotine pour ceux qui tentaient d’arrêter, comme moi. « Pardon de ne pas porter ta confrérie dans mon cœur. Mais aujourd’hui, j’ai besoin de retrouver un certain équilibre. Je ne le trouverai jamais avec ces personnes… Ni avec toi. » Je retombais comme un soufflé au fromage pas cuit. Je n’osais même plus le regarder. Cela me faisait mal, mais c’était essentiel pour moi. Andrew avait fait son choix, le mien était déjà tout tracé. Il était là, le funeste avenir. Un avenir ou une amitié entre un fêtard et une ancienne alcoolique n’était pas possible. Un avenir où la fuite n’était plus une échappatoire. Elle était la solution.
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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptySam 29 Juin - 0:57


" En rouge et jaune, j’exilerai ma peine "


Pourquoi était-elle venue présentée ses excuses, sur le coup elle n’avait pas forcement eut tord de lui en coller une, il n’avait pas riposté chose totalement normale venant de sa part puisqu’il n’était pas du style à frapper une femme. Mais si pour lui elle avait tord, il lui aurait certainement craché quelques mots à la figure plutôt que de disparaitre de cette salle de sport aussi vite qu’il n’y était rentré. Pour lui l’incident était clos, leur histoire était terminé, eux qui avaient faillis se retrouver en couple, un bien jolie couple puisqu’ils auraient pu être un couple représentant les IOTA. Elle l’attirait il l’attirait, il était même prêt à oublier le fait qu’elle était Tigrou et qu’il trouvait ça totalement à chier. Beaucoup le disent, mais peut le croient, l’amour et la haine sont séparé par une frontière tellement étroite qu’il est facile de surfer d’un coté ou de l’autre sans même s’en apercevoir. C’était exactement ça qui leur était arrivé, ils étaient à deux doigts de se mettre en couple, ils étaient de très bons amis, peut être même de trop bons amies. Et maintenant ils ne pouvaient pas se voir en peinture, elle qui lui reprochait tant de chose. Lui qui n’arrivait même pas à prendre sur lui-même pour lui pardonner, il n’arrivait même pas à faire l’effort de la regarder et de lui répondre franchement et sans animosité. Il en rajoutait tout le temps et cela n’avait rien à voir avec le fait qu’elle détestait les OMEGA. Pour lui les confréries étaient secondaires, il y avait quelque chose qui passait avant les confréries et qui avait une valeur bien plus importante, la personnalité. Chose qu’elle n’avait pas l’air de comprendre, elle mettait les gens dans des paniers uniquement parce qu’ils étaient dans une ou l’autre des confréries. Les Iotas ne sont pas tous des footballeurs américains, les Omégas ne sont pas tous des ivrognes finit, les Alphas ne sont pas tous des fondu de boulot et des gens dans leur bulle, les Betas ne sont pas toutes des putes. Non, non et encore non, il n’aimait pas ça du tout et trouvait que sur ce coup là le doyen avait totalement tord, autant que tout le monde soit dans la même confrérie et que les clans se forment uniquement par affinité. Lui par exemple n’aimait pas tous les Omégas et appréciait aussi des personnes d’autres confrérie, était il un traitre à son clan ? Pas du tout et ça Roxane avait un mal fou à le comprendre.
Elle avait totalement changée quand elle avait prit de l’importance au sein de l’universitée, avait bien trop prit à cœur les confréries en voyant uns à uns ses amis partir, jamais elle ne s’était posée de questions ou peut être pas les bonnes, elle était tout autant borné que le jeune homme en face d’elle. Mais lui se l’avouait et c’était peut être ce qui faisait la différence. A la manière d’un alcoolique anonyme il faut toujours avouer quelque chose pour ouvrir les yeux. Tant que l’on n’accepte pas le fait qu’on a un problème, il est impossible de le résoudre.


    Bonne conscience ? Et dans tout ça j’ai quoi à voir ? J’ai toujours pensé que les excuses c’étaient des démarches sincères faite pour apaiser des tensions. Pas pour se donner bonne conscience, ça à peut être changé tu me diras !

Elle lui avait mit un coup de poing et s’en voulait, ce qu’elle voulait c’est qu’il lui pardonne pour qu’elle puisse mieux dormir en gros. Il n’en revenait pas, il était face à une inconnue, malheureusement une inconnue qu’il pensait connaitre mieux que ça. L’alcool et tant de choses l’avait changé, elle n’était plus celle qui le faisait rire, qui lui manquait lorsqu’elle n’était pas là. Elle était devenue aigrie. Voilà le bon mot, elle était devenue une personne aigrie, peut être que même sonn personnage de Tigrou ne lui suffisait plus. Il ne pouvait rien faire pour elle et encore pire, il n’en avait aucune envie. Aider les gens n’avait jamais été une chose qu’il faisait et surtout pas quand il ne pouvait pas les sentir. Elle venait de passer de l’autre coté de la barrière et lui serait sans pitié, demoiselle ou pas demoiselle en face de lui.


    Toute de suite Tigrou. Ouai c’est vrai je n’aimais pas te voir dans le costume et alors ? Ça ne m’a jamais empêché de rire avec toi, je ne voulais juste pas te voir quand tu étais déguisé, tout simplement !

Le coté quand on aime quelqu’un on l’aime pour ce qu’il est et surtout comme il est était une façon de voir les choses qui n’allait pas du tout dans le sens de Drew. Lui aimait par-dessus tout façonner les personnes, il serait sortie avec et aurait tout fait pour qu’elle abandonne le costume, aimer les gens pour ce qu’ils sont, ça n’a marché qu’avec Ebony.


    T’inquiètes, je sais surtout que le respect commence par ne pas mettre un coup aux gens qui nous clouent le bec !

Exaspérant ? Bien sûr que oui, Drew est le type mec du genre de mec qui peut vous faire péter un plomb sourire aux lèvres pendant que vous êtes en train de bouillir. C’était même ce qui était en train de se passer avec la belle blonde.


    Faut arrêter, à nos âges l’alcoolisme ce n’est pas comme si on était dedans depuis des années. On fait la fête puis c’est tout. Noyer son chagrin dans l’alcool c’est pas non plus un enfer, faut juste savoir sortir la tête de l’eau. Et quand on est vraiment dans la merde il ne faut pas oublier qu’on a toujours besoin des autres, même si on se croit bien plus fort qu’eux.

Drew avait tous les défauts du monde, mais il savait une chose, on a toujours besoin des autres, que ce soit en se servant d’eux ou tout simplement en leur demandant de l’aide. Drew lui était du style à se servir des gens, jusqu’à ce qu’il n’ai plus besoin d’eux, peut être que Roxanne avait épuisé son quota aux yeux du beau blond et qu’il n’avait plus besoin de lui.

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MessageSujet: Re: don't tell me it's too late to apologize (andrew) don't tell me it's too late to apologize (andrew) EmptyMer 21 Aoû - 19:29

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