the great escape
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Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE

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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Empty
MessageSujet: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE EmptyDim 7 Oct - 23:09


YOU USED TO BE MINE
Si tu veux pas avoir l’air stupide : faut pas tomber amoureux ! Sometimes, the hero finally makes the right choice. But the time is all wrong! Je n’ai jamais prêté d’importance à la façon dont j’allais mourir, mais mourir à la place de quelqu’un que j’aime semble être une bonne façon de partir ! Jezabel Jordane Ewa Aurianne Montfleury & Noah L. Robert Whealer Partridge


    Damned it. Obligé d’aller à cette foutue soirée des Oméga. Comme si j’avais réellement envie de me retrouver au milieu de tous ces fétards buveurs d’alcool. Autant passer la soirée à m’éclater avec mes amis, j’acceptais avec plaisir. Autant être obligé de passer la soirée avec le club des alcooliques affichés ne m’enchantait guère. La seule oméga avec qui je daignais passer la soirée n’était autre que Lily-Rose, autant dire que le choix de mes compagnons omégas était particulièrement restreint. J’aurai d’ailleurs eu envie de la rejoindre directement lors de cette soirée, mais j’avais cru comprendre qu’elle s’y rendait avec Lennon, le gamma par excellence. Selon les dires de Lily, ils se faisaient passer pour un couple pour je ne sais quelle raison mais apparemment, rien ne les liaient amoureusement. Il valait mieux car j’étais déjà passé par la case « lit de Lennon » quelques temps auparavant, avant qu’ils ne commencent leur petite supercherie. Mais cela étant dit, je ne pouvais donc compter sur Lily Rose pour m’accueillir chez les omégas. En attendant, je tenais à me préparer avec classe et goût. Qui savait qui j’allais rencontrer ce soir ? Je ne rentrerai peut-être pas toute seule, ce qui risquait de s’avérer particulièrement intéressant. Aussi, je décidais de revêtir une longue robe noire, dos nu et des escarpins de la même teinte, le tout contrastant totalement avec mon teint particulièrement pale. J’arborais d’autant plus toujours ma couleur de cheveux blonds comme tout ce qui renforçait d’autant plus ce contraste blond/noir. Je savais que cette combinaison avait par le passé fait son petit effet, et qu’elle allait à nouveau le refaire. Alors même si cette soirée ne m’intéressait guère, j’allais faire en sorte qu’elle devienne intéressante de mon point de vue. Pour le coup, je ne savais guère avec qui j’allais pouvoir me retrouver à la soirée, et je repensais donc à ma Lucile. Je lui envoyais donc un petit texto l’air de rien, m’enquérir de sa venue ou non à la soirée. Réponse immédiate, elle ne manquerait celle-ci pour rien au monde. Rien d’étonnant de sa part. Je lui proposais que l’on se retrouve là bas si cela la tentait. Je ne doutais pas un instant qu’elle me répondrait par l’affirmative. Et en effet, elle accepta de suite ma proposition. Tant mieux. Je savais qu’elle allait être exactement ce dont j’avais besoin pour me mettre dans l’ambiance. Après tout, si j’avais tenu le coup après le départ de Roman pour sa super école de danse, c’était bel et bien grâce à elle. Lucile avait beau ne pas être romantique et tout le tralala, elle avait été malgré tout des plus présentes pour moi. Certes elle ne m’avait pas offert de pot de crème glacée, de soirées cinémas à pleurer avec le paquet de mouchoirs vides à mes côtés. Sa méthode avait été radicalement différente, puisqu’elle m’avait trainée dans tout un tas de bars différents, me faisant picoler à en perdre tous les souvenirs, et m’entrainant ainsi dans des lits différents tous les soirs. Elle m’avait fait découvrir un mode de vie que je n’avais encore jamais eu le luxe de connaître. Entre ma relation avec Noah à mon arrivée au lycée de Miami, et ma relation avec Roman à la sortie du lycée qui avait duré plus de deux ans, il m’avait été fortement difficile de découvrir cette manière de vivre. En somme, je lui étais grandement redevable de son soutien et j’allais lui montrer du mieux que je pouvais. Habillée, coiffée et fin prête pour cette grande soirée, je montais dans ma porsche et pris la direction du pavillon oméga où la soirée avait lieu. La capote disposée correctement, j’évitais un maximum de décoiffer mon élégant chignon bun. J’avais passé plus d’une demi heure pour le réaliser sans un seul défaut, alors hors de question que je prenne n’importe quel risque pour le défaire. Une fois devant le pavillon, je sortis de ma voiture, et posais le pied sur la marche d’entrée. Je poussais la porte et me retrouvais dans un univers totalement détonnant. Bordel, l’alcool avait déjà du pas mal couler à en juger par l’état de certaines personnes, passablement défoncées. Soyons honnêtes, je ne venais ce soir que pour honorer les volontés du doyen, sinon j’avais la ferme intention de rentrer sobre ce soir. Je n’avais guère envie de rentrer bourrée et de reprendre le volant. Et bien sur, je n’avais encore moins l’envie de laisser ma magnifique porsche sur le devant du pavillon. Les omégas étaient bien connus pour leur connerie à répétition, et j’avais bien peur que ma voiture devienne une victime de leur connerie. Je cherchais du regard Lucile avant de la trouver au comptoir. Je me faufilais entre les gens, en prenant bien soin de ne pas me faire renverser un quelconque liquide sur ma magnifique robe. M’approchant par derrière, je lui sautais presque dessus. « Bah alors déjà à la picole Lucile ? Tu ne perds pas de temps ! » Rigolai-je. La demoiselle était fidèle à elle-même, toujours sur le point d’être bourrée ou en compagnie d’un garçon. Elle m’annonça par ailleurs qu’elle s’était trouvée une nouvelle cible pour la soirée et que celui-ci l’attendait avec impatience. Je lui disais donc de filer le retrouver, elle avait bien mieux à faire que de m’attendre. Je la vis donc s’éloigner et instinctivement, je m’attrapais une bière, placée dans les fameux gobelets rouges. Je me dirigeais donc vers le patio des oméga, voulant prendre un peu l’air. Je n’appréciais que peu l’ambiance de la soirée, allez savoir pourquoi. J’avais ce soir, l’envie de me poser dans mon lit, avec un gros pot de glace, et un bon film potentiellement triste. En fait, j’avais un gros coup de blues, un énorme, et Roman me manquait terriblement. Je ne l’avais pas vu depuis bien le mois de Juin et pas parlé depuis le mois d’Août et autant dire que je commençais réellement à en souffrir. Je pensais que si je croyais dur comme fer que je ne souffrirais pas, je ne souffrirais pas. Méthode couet pardi. Mais raté. J’en souffrais réellement et je m’en voulais totalement de réagir de cette manière. Je me sentais nulle et pitoyable, d’autant que j’avais toujours refusé d’afficher mes sentiments et de les déclarer clairement, même auprès de Roman. Bien sur, il avait toujours su ce que je ressentais à son égard, mais je ne l’avais jamais clairement affirmé, tout comme lui.

    Passant la porte du patio, je percutais quelqu’un de plein fouet, et me retournais rapidement pour m’excuser. Je recommençais à tracer ma route quand ce que je venais de voir monta à ma tête directement. Noah. Noah. Noah. La nouvelle ne faisait qu’un tour dans ma tête et je me retournais à nouveau vers lui, m’apercevant, que lui aussi avec compris qu’il avait percuté. « Noah… Noah Whealer Partridge ? C’est bien toi ? »
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE EmptyMar 9 Oct - 21:24

"Are you serious?"

••••••••••••
Moi parfois je prie que ma femme ait le syndrome de Goldfield. Comme ça elle ne se souviendrait pas qu’hier soir j’ai traité sa mère de sale poivrote qui avait le cul de Godzilla à la place de la tête. Je peux avoir un dernier premier baiser?


    Lily était partie depuis une heure déjà. L'appartement était incroyablement silencieux maintenant. Noah sortit de la salle de bain, prêt sortir. Ce soir, ce serait la fête. Il aurait juste à faire attention à raser les murs pour ne pas croiser la cousine et se faire courir après pour qu'elle l'empêche de toucher à l'alcool. Tous les étudiants étaient invités eux et leur bonne humeur, de toute façon. Elle n'avait rien à dire, elle aussi elle allait se bourrer pour finir sur le carrelage. Voilà. Oh ouais. Noah ne tenait pas l'alcool. Il ne l'a jamais tenu et ne le tiendrait sûrement jamais. Le bonhomme était déjà joyeux au bout de cinq verres. Au bot de sept ou huit, il chantait à tue tête et jouait à chat perché sur les tables de salons. Il avait ce côté gamin qu'on ne le lui enlèverait jamais. C'était peut être de famille. Quoi qu'il en soit, ce soir, il allait s'amuser. Au pire, il se retrouverait à poil dans la fontaine municipal le lendemain de la fête, mais ce n'était pas bien grave. Noah quitta l'appartement, clefs en poche. Direction, la maison des Omega. Ouuuh yeah. Il ne croisa presque personne en chemin. Normal, il était en retard et tout le monde devait dors et déjà être sur les lieux. C'était LA soirée du siècle. Scott avait préparé de la bombe, et avait organisé le genre de fête qui resterait très certainement gravé dans les annales. Il savait y faire le petit. En plus, il y aurait à boire à volonté et les damoiselles étaient de sortis. Tout le monde était de sorti. Il rejoint vite la maison des maîtres de la soirée. La fête battait son plein, tout le monde dansait, se cherchait, buvait, s'amusait. C'était le pied. Il ne put retenir un sourire et tenta de se frayer un chemin parmi la masse de gens. Il fit attention à ne pas croiser Lily mais il ne la vit même pas. La maison était trop grande et il y avait trop de monde pour qu'il puisse faire du cas par cas. Tant mieux. Si il ne pouvait pas la voir, elle ne pourrait pas le voir. Il croisa de vue Constance. Noah déglutit mais continua son chemin. Ce soir, il n'avait pas envie de se prendre le chou avec elle, qu'elle fasse sa vie d'enfant pourrie gâté, il ferait la sienne de son côté. Il salua quelque personne et alla au bar prendre un verre, même deux, dans le but d'en ramener un à quelque un. Vodka babe, ouh yeah. Il fit demi tour, les verres en mains, mais percuta quelqu'un. Il se retourna pour s'excuser, en rigolant. Heureusement, les verres qu'il avait en main ne s'étaient pas cassés la figure et il n'avait rien perdu. C'est quand il posa ses yeux sur la personne qu'il avait percuté qu'il se rendit compte qu'il venait de perdre une occasion de rester chez lui. Maman. Qu'avait-il fit pour mériter un tel sort? Jordane. En chair et en os. Non, il ne rêvait pas. Il n'avait pas encore touché à l'alcool ce soir. Génial. Sourire crispé. Ce genre de situation lui était réservée, ce n'était pas possible autrement. Elle le reconnut de suite. Pourquoi lui? Hein? Pourquoi? Euuuuuh.. Non. Tu fais erreur sur la personne. Non non, c'est pas Noah. Réfléchis vieux, réfléchi. L'étudiant arqua les sourcils et resta bouche bée, comme un abruti. Constance, et maintenant Jordane? Il les enchaînait toutes ce soir ou quoi? Il était venu pour s'amuser, pas pour voir défiler sa liste de conquête, bon sang. Son coeur battait anormalement et il craignait l'arrêt définitif de la fonction "réfléchir" de son cerveau. Elle t'as reconnu, tu peux pas lui dire que c'est pas toi. Saint Noah, tu fous quoi ce soir? Il étira alors un sourire banane mais ne répondit toujours pas. Crétin. Ouais ouais, c'est moi. Double crétin. Génial. Et il ne pouvait même pas tenter le coup "Et toi, t'es qui?", ça ne marcherait pas, et ça la vexerait profondément. D'autant plus que Jordane n'avait pas changé tant que ça. Son visage s'était affiné, elle avait grandi, mais il n'avait pas eu de mal à la reconnaître. Fuck. Et maintenant, on est sensé faire quoi? Partir en criant au secours les bras en l'air? Non, à éviter. Jordaaane! Tiens donc, ça fait plaisir de te voir! C'est fou ça! Comment tu vas? En fait, il aurait bel et bien voulu s'enfuir en criant. Il était en train de passer pour le connard de base qui était super content de retomber sur sa première fois. Mon Dieu. Pas qu'il n'était pas content de voir Jordane. C'était que juste que.. Woh, Constance et elle dans la même soirée, dans un même bâtiment, ça faisait fort. Il n'avait pas l'habitude d'être si chamboulé, et dans sa tête, ça faisait ébullition. Il avait vraiment envie de se barrer et d'aller pleurer dans son coin avec un pot de glace au caramel, devant le Roi Lion. Finalement, ça permettrait de lui faire passer une bien meilleure soirée que celle qui se dessinait. Un bon Disney et on en parlait plus. Il sentit son coeur faire des ratés et s'affoler dans sa cage thoracique. Un peu de rodéo ce soir, ça te tente? Les deux verres de vodka que Noah tenait dans sa main se vidèrent en quelque secondes à peine. Tentative de remède face à tant d'émotion. Bon, ça allait plus l'enfoncer dans un état pitoyable face à Jordane qu'autre chose mais il allait faire avec. Il se voyait déjà pleurer dans ses bras. Youpi. Bon, allez, cul sec. Il les posa quelque part, sans même y faire attention, se retourna pour voir si il y avait une issue de secours possible et se rendit compte que.. non. Oh. Il vit juste Constance un peu plus loin. Ce soir, il allait mourir. A coup de souvenir et de rencontre incongrues. Pourquoi le passé ne restait pas passé? Trop de stress tue le stress comme on le dit si bien.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE EmptyLun 29 Oct - 22:41


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Si tu veux pas avoir l’air stupide : faut pas tomber amoureux ! Sometimes, the hero finally makes the right choice. But the time is all wrong! Je n’ai jamais prêté d’importance à la façon dont j’allais mourir, mais mourir à la place de quelqu’un que j’aime semble être une bonne façon de partir ! Jezabel Jordane Ewa Aurianne Montfleury & Noah L. Robert Whealer Partridge


    Lily était partie de son côté à la soirée, Lennon partait faire je ne sais quoi pour la soirée, Perdita devait vraisemblablement s’occuper de l’organisation de la soirée, en bonne Oméga qui se doit. En somme, c’était moi all by myself. J’aurai bien pu demander à mon frère de m’accompagner, mais je me voyais très mal le trainer dans une foule dense et compacte après tout ce qu’il avait vécu. Je n’avais pas envie de devoir affronter une de ses crises de paniques, qui se révélaient toujours horrible à calmer. Montrer aux yeux de tous que j’étais quelqu’un capable de sentiments tels que la panique et l’affolement ne me plaisait guère, aussi, j’avais décidé de partir seule à cette soirée, d’y faire un saut éclair et de rentrer aussitôt la soirée terminée, voir même avant. Bien sur, je n’étais pas contre l’idée de rentrer accompagné, mais je me doutais que les mecs présents à cette soirée allaient tous être déchirés comme des trous, digne d’une vraie soirée des omégas. En gros, ce n’était pas ce soir que j’allais me trouver un cavalier à chevaucher pour la nuit. Parfois j’en voulais à Roman de m’avoir abandonner de la sorte, au point de me retrouver en manque d’une présence masculine. Enfin, je m’étais bien gardée de lui dire car j’étais sur que si je lui avais fait part de toutes les pensées qui m’avaient traversé l’esprit au mment de son départ, il ne serait pas parti et aurait continué à rester à mes côtés. Or, je savais à quel point l’école dans laquelle il avait postulé était fantastique, et à quel point il méritait d’y être intégré. J’avais refusé de faire l’égoïste, mais maintenant j’en souffrais fortement. Je niais souffrir mais au fond, je n’étais pas capable de me voiler la face, je faisais comme tout le monde, je me cachais derrière un tissu de mensonge.


    Noah était présent à la soirée. Noah était dans la maison des omégas, deux verres à la main, avec la mine d’un garçon prêt à faire la fête. Le mec avec qui j’avais fait ma première fois en Angleterre était présent. Exit l’idée de ramener un mec ce soir, maintenant que j’avais croisé le chemin du jeune britannique. J’étais incapable de faire n’importe quoi avec un autre homme s’il était dans la pièce. L’impression d’être jugée et épiée serait trop forte. Et puis je ne savais pas comment réagir face à lui. Que pouvais-je lui dire ? Que pouvais-je bien faire ? Le prendre dans mes bras ? Très peu ressemblant à la reine des glaces ça. Lui serrer la main peut-être ? Totalement coincé et gindé. Ne rien faire ? Finalement, c’était ce qui sonnait le plus simple et le plus facile à supporter. Un simple sourire suffirait je n’en doutais pas. Bien sur, c’était sans compter la réaction si peu expressive du jeune homme qui en ouvrant la bouche, fit descendre mon cœur de trente étages tellement ses mots me firent mal. Je n’attends plus rien de lui maintenant et n’en avait même plus envie, mais quand bien même, j’espérais un minimum de relation amicale. Et boum, prend toi ça dans la gueule Jordane. Noah d’une a l’air désagréablement surpris de te voir, de deux, il essaie de t’esquiver. Sympa le gars. Je reconnaissais que notre histoire n’avait pas été épique à la A Walk to Remember, mais quand même, on n’oublie pas ou du moins on ne nexte pas comme ça sa première fois, surtout quand elle s’est aussi bien passée que la notre. M’enfin, comme on dit, les gens changent, il ne fallait donc pas que je m’étonne de voir Noah agir d’une manière bien différente de celle dont j’avais eu l’habitude. De surcroit, le jeune homme – dont je ne savais même pas la venue à Berkeley – semblait être clairement ennuyé de me voir puisqu’il but cul sec les deux verres qu’il tenait fièrement à la main quelques instants auparavant. Ma main trainait sur le bar, et faisait lentement mais surement des cercles, pendant que mon regard fixait – ou du moins tentait – celui de Noah. J’essayais de me détendre et de ne pas m’énerver à l’idée que le jeune anglais ne soit pas heureux de me voir, mais rien à faire, il m’avait agacé et ma soirée allait devenir un désastre. Merci Noah. En plus de ruiner un magnifique souvenir, tu ruines aussi ma soirée. Nice to you. Je ne savais pas s’il avait conscience de ce qu’il venait de faire, s’il se rendait compte que son comportement pouvait être odieux ou bien s’il faisait cela justement exprès. Je n’en savais rien. Aussi, je m’accoudais au bar, et commandais un vodka pur bien serré, bien tassé, histoire de faire passer la pilule. Le barman revint vers moi avec ma commande et je le fis un petit clin d’œil en guise de remerciement. Je ne cherchais même plus à adresser un regard à Noah tant il m’avait agacé avec son comportement. Je me retournais vers la piste de danse et observais tous ces abrutis gigoter dans tous les sens et se ridiculiser. « Même des enfants dansant la danse des canards auraient plus d’allures que tous ces abrutis » Soufflai-je d’un ton dédaigneux. Non ce n’est pas ce soir que vous aurez un compliment de la part de Jordane les amis. En même temps, ce n’est pas comme s’ils en recevaient à tour de bras. C’était bien connu que je ne faisais ni de compliments, ni ne daignait lâcher un sourire. Ce n’est pas pour rien que certains m’appelaient la Reine des Glaces. Noah avait plus ou moins la même position que moi actuellement, et je voyais bien qu’il ne savait ni quoi dire ou même penser, bien trop perturber par notre entrevue – ou pas autre chose - . « Alors comme ça tu es revenu sur le continent sans même m’en avertir. » Déclarai-je d’un ton neutre, sans montrer une once de reproche à son égard. Je ne cherchais pas à lui montrer que cela m’atteignait bien que c’était le cas. Savoir qu’il était aux Etats-Unis et qu’il n’avait pas daigné me le mentionner m’agaçait au plus haut point.
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE EmptyMar 30 Oct - 14:22

    Ce soir, c'est free style. On croise Constance, puis on croise Jordane, et on finit par rencontrer la faucheuse. Elle était là, quelque part, elle attendait juste que Noah veuille bien mourir. Et ça, ça n'allait pas tarder. Les deux principales femmes de sa vie dans le même bâtiment. Il était en mauvais terme - même plus que mauvais - avec l'une, et avait finit par s'éloigner de l'autre. Il avait bien tenté l'envoi d'email avec Jordane, de l'appeler et tout le bazar, mais même avec toute la bonne volonté du monde, garder un contact lorsque qu'un océan nous sépare, c'est pas une mince affaire. Et puis, petit à petit, ils s'étaient éloignés et avaient finis par ne plus prendre de nouvelles l'un de l'autre. Si Noah n'avait jamais pensé à venir passer un coucou à Jordane, c'était justement parce qu'il.. N'y avait jamais pensé. Pour lui, Jordane n'y verrait aucun intérêt, et la nouvelle de sa leucémie l'avait trop chamboulé pour qu'il pense à retrouver ses bases. Il s'était posé à San Fransisco et s'était refait une vie avec sa cousine. Il était heureux de la voir ce soir, ça c'était certains, mais il était juste surpris. Même plus que surpris. Noah déteste les surprises. Il hait ça. Même lors des anniversaires ou de Noël, il n'aime pas. Parce que, généralement, il n'a pas la super figurine d'héros qui vole et qui lance des éclairs sur laquelle il lorgnait depuis des mois. Il adore en préparer, mais il n'aime pas qu'on lui en fasse. C'est comme ça, c'est la vie. Devant Jordane, il ne devait pas ressembler à grand chose. Il devait avoir l'air d'un mec totalement paumé avec ses deux verres d'alcool - qui ne firent d'ailleurs pas long feu - à la main. Il avait eu dans ses projets de s'amuser, mais non, ce soir, ce serait programme "retrouvailles" sur la télé. Oh seigneur, on aurait très bien pu se croire dans les feux de l'amour là. Ma première fois que je n'ai pas vu depuis plusieurs années se retrouve à la même fête que moi et je ne sais pas comment réagir. Mais cooooomment cette soirée va-t-elle se dérouler? Vont-ils coucher ensemble, finir ensemble, ou bien même s'égorger ensemble. Aucunes des trois propositions, merci. Elles seraient toutes.. malsaines. Quoi que.. Pour la première, pourquoi pas, Jordane était pas mal, et elle était encore plus belle qu'il y avait quelques années. Ah, ces femmes. Au bar, elle commanda elle aussi une Vodka et Noah se dit alors que lui aussi en aurait bien besoin d'une troisième. Il passerait pour un poivot, mais au moins ça lui permettrait de se détendre. Il se mordit la lèvre et soupira en silence.Yeuuh... T'exagères pas un peu? Parce j'entre dans ta définition de la danse des canards alors. Piètre danseur, et il le reconnaissait. Mais assez bon pour choper dans les boîtes de nuit, ahah. Jordane avait changé. Elle était loin d'être la jeune fille douce qu'il avait connu lors de ses quinze ans. Peut être l'était-elle encore, mais elle le cachait bien dans ce cas. Noah avait toujours eu du mal déchiffrer les personnes et à comprendre leurs sous entendus, alors peut être se trompait-il. Il n'avait de souvenir de Jordane qu'elle était attachante, souriante et drôle, pas d'une personne insultant les canards. Seigneur, qu'est ce que les canards pouvaient-il bien lui avoir fait? Elle s'était faite attaquer dans une ferme un jour? Pauvre Jordane. Les canards sont vicieux et mesquins, Noah l'a toujours su. Il essaya de capter son regard, mais elle détournait la tête. Oh, elle boudait. Jordane, tu boudes? Le problème de Noah, c'est qu'il dit tout ce qui lui passe par la tête, même si ça ne veut rien dire. Il a eu pleins de problèmes avec les gens à causent de ça, d'ailleurs. Il afficha son plus beau sourire à la jeune femme et attendit qu'elle veuille bien daigner lui accorder un regard. Mais non, même pas, elle contemplait la piste de danse. Jordaaaaaaane! Ma Jordaaaaane! Parmi tous les adjectifs possibles et inimaginables sur Terre, il n'y en a qu'un seul qui convient à Noah: gamin. Un gamin qui ne sait pas se gérer, et gérer ses émotions. Vous savez, le gosse de cinq ans qui n'a pas eu sa glace et qui est pas content. Il se roule par terre, pleure, chouine, et casse les oreilles de tout le monde aux alentours. Là, Noah avait eu sa glace, mais le parfum ne lui convenait pas. Seigneur. Il s'avança et prit Jordane dans ses bras, comme un gros nounours qu'il aurait serré contre lui après un gros chagrin. Je suis désolééé! Je pensais que tu m'avais oublié, que tu étais passé à autre chose et que je représentais juste le passé. Et puis, j'avais pleins de trucs dans la tête. Je venais de me faire larguer par celle que je pensais être la femme de ma vie, et qui représentait tout pour moi et je venais d'apprendre que j'étais malade. Mais ça, il ne lui dit naturellement pas. Idiot, mais pas con. Déjà qu'il sentait qu'elle manquait de vouloir l'étrangler. Moooh, ma Jordane toute belle. Je sais que je passe pour un gros gamin. J'en suis un, ça n'a pas changé, mais je voulais pas te vexer, ça fait tout bizarre pour moi. Il avait envie de se prendre là. Il s'enfonçait. Il passa une main dans ses cheveux tout en rigolant, avec un air désolé sur le visage. Au moins, il reconnaissait son manque de maturité, c'était déjà ça. Et puis, en deux secondes, son sourire s'envola et son visage se crispa. Son coeur venait de se serrer dans sa cage thoracique, et il battait plus qu'anormalement. Il faisait du free style, et soit il loupait des battements, soit il accélérait subitement. Pourtant, le Iota était loin de piquer un sprint en ce moment même. Quoi encore? Noah prit une grande inspiration et attrapa le dossier d'une chaise qui se tenait non loin de là pour prendre appui. Il fit un sourire qui se voulait détendu à Jordane mais il était loin d'être bien. Pourvu qu'elle ne le remarque pas. Alors, comment ça va toi? Tu étudies quoi ici?
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MessageSujet: Re: Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE Mais la vérité c’est que ça fait mal, alors on ment. NOANE EmptyVen 9 Nov - 0:50


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Si tu veux pas avoir l’air stupide : faut pas tomber amoureux ! Sometimes, the hero finally makes the right choice. But the time is all wrong! Je n’ai jamais prêté d’importance à la façon dont j’allais mourir, mais mourir à la place de quelqu’un que j’aime semble être une bonne façon de partir ! Jezabel Jordane Ewa Aurianne Montfleury & Noah L. Robert Whealer Partridge


    Cette soirée prenait une tournure à laquelle je n'avais pas du tout pensé, à laquelle je n'avais pas imaginé, et d'une certaine manière, à laquelle je n'aurai pas aimé être confronté. Me trouver face à face à Noah, sincèrement, je m'en serai bien passée. J'avais perdu Roman, je pensais être débarassée de tout aspect amoureux dans ma vie, mais non, voilà que Noah faisait son apparition, me ramenant de plein fouet des années en arrière, à Miami, bien avant que les choses ne deviennent sérieuses et amoureuses avec mon danseur préféré. Tombée nez à nez avec lui me donnait l'impression de ressentir le soleil de la Floride sur mon visage, et les embruns de l'Atlantique. J'en aurai presque fermé les yeux pour apprécier cette sensation un peu plus longtemps. Rien que pour cette sensation, je remerciais Noah d'avoir fait une réapparition dans ma vie. J'avais certes vécu peu de temps à Miami, trois courtes années, et trois années très compliquées émotionnellement, mais j'y avais vécu des choses que même l'Israël n'avait pas été capable de me procurer. J'avais été parfois tenté de tout plaquer à Berkeley, et de retourner à Miami, d'y continuer mon année de droit là bas, maintenant que je n'avais plus de raison valable pour rester dans cette université. Plus d'une fois j'avais hésité à prendre mes cliques et mes claques, rendre les clés de l'appartement sans dire un mot, et me barrer à Miami, retourner chez ma tante, retrouver ma grande soeur, retrouver mes marques. Seulement à Berkeley, en quelques semaines, j'avais planté ma tente, planté mes affaires, fait des rencontres qui m'avaient chamboulés, et finalement, rester au sein de Berkeley me semblait la chose la plus logique à faire. Quitter Perdita, Lucile ou même Lily-Rose me semblait tout bonnement impossible, inconcevable. Elle m'était devenue totalement indispensable, bien qu'à de nombreuses reprises, j'avais déclaré ne pas vouloir m'attacher. Ma foi, tant pis pour moi. J'allais devoir accepter le fait que ces filles avaient pris une place de choix dans ma vie, et qu'elles n'étaient pas prêtes de s'en aller. C'étaitcomme ça, ma vie avait pris ce tournant si décisif à l'aube de ma troisième année de droit et première de psychologie.

    Apparemment, ma petite blague - qui n'en était pas réellement une - sur la danse des canards fit un petit effet puisque Noah se sentit presque concerné. En même temps, je n'avais jamais eu l'occasion de voir Noah dansait, autant dire que c'était totalement involontaire si le jeune homme s'était senti visé. M'enfin, vu la situation dans laquelle nous étions actuellement, et l'agacement que j'avais à son égard en sachant qu'il ne m'avait pas averti de sa venue à Berkeley, autant dire que je m'en contrefoutais. Alors lorsqu'il me fit sa petite réflexion, je levais la tête dans sa direction, arquais un sourcil en guise de dédain total. J'espérais comme ça qu'il avait clairement saisi ce que je ressentais à son égard. Toujours accoudée au bar, je jetais un oeil à la salle avecun air dégouté. Certains étaient entrain de vomir leur trippe dans les caches pots, ou même les vases, enfin dans tout ce qu'il pouvait trouver. Décidément, cette soirée descendait vraiment bien bas. Et dire que le doyen voyait en elle un moyen de rapprocher toutes les confréries, et de relever le niveau de toutes... Big joke. "Jordane tu boudes?" Non non je tire une tête de six pied de long pour le plaisiir voyons. La reine des glaces, trahis par ses sentiments, par Noah. Je ne pris même pas la peine de lui répondre, je ne daignais même pas le regarder, préférant qu'il comprenne par lui même, comme le grand garçon qu'il était ce que je ressentais. Et il fallait croire qu'il n'était pas si bête qu'il ne s'en donnait l'air puisque quelques secondes plus tard, je le vis se ruer sur moi, me prendre dans ses bras en poussant des petits cris, limite hurlant mon nom pour se rattraper. Hum, l'alcool te monte à la télé mon coco, fais attention veux-tu. Mais au fond, qu'il me prenne ainsi dans ses bras me faisait un bien fou. Le seul homme a m'avoir pris dans ses bras ces derniers temps était Thiago, et je devais bien reconnaître que c'était totalement différent. Thiago était mon ami, mon meilleur ami,mon frère, mon binôme, mon mien, alors que Noah avait été ma première fois, le premier homme pour qui j'avais éprouvé des sentiments totalement nouveaux, et je ne pouvais guère oublié celà, ce qu'apparemment, Noah n'avait pas compris. A l'entendre parlé, j'avais oublié tout ce qu'il s'était passé entre nous, de nos baisers, à notre première fois, en passant par nos balades sur le sable de Floride. Hum, c'était mal me connaître. " Je suis peut-être contre l'attachement, mais cela ne signifie pas pour autant que je suis capable d'oublier tous les bons moments que j'ai pu passé avec toi. Et ces moments, que je le veuille ou non, je suis incapable de les oublier, même en étant passé à autre chose." Ne pas le prendre pour un gamin, ne pas me vexer. A l'heure actuelle, j'avais plus envie de lui rire au nez plutôt que de me vexer. Son attitude restait toujours la même, des années après, comme si rien n'avait changé, comme s'il n'avait ni muri, ni grandi, comme si nous ne nous étions jamais quitté. Etrange que ce sentiment. Je regardais Noah se saisir un verre d'alcool, tout en prenant bien soin de s'assoir sur une chaise, comme si quelque chose clochait mais qu'il refusait de le montrer. En plus de cela, il détournait l'attention sur mes études, ce qui en soit, n'avait que peu d'intérêt. " Au diable mes études, qu'est-ce que tu es entrain de me faire là? Et ne me dis pas rien, parce que je ne t'ai peut-être pas vu depuis plus de trois ans, mais je te connais malgré tout très bien, et je sais reconnaître quand quelque chose va de travers chez toi. Alors dis moi ce qu'il se passe." Noah secoua la tête d'un air agité et répondant à la négative, ce qui ne me plus guère. Très bien, tu le prends comme ça Partridge. Je l'attrapais presque sans ménagement par le bras, passais son bras sur mes épaules, mon bras au niveau de sa taille, et pris la direction du patio, histoire de lui faire prendre un peu d'air. Je passais devant quelques personnes que je connaissais de vue, dont la grande et célèbre Constance La Tour Dubois, doyenne de ma confrérie. Tiens elle était venue à la soirée elle. Une fois à l'extérieur de la salle enfumée, je le fis s'assoir sur une chaise, m'accroupis à sa hauteur. " Ca va mieux? Et maintenant arrêtes tes conneries. Je vois bien que ce n'est pas l'alcool qui te mets dans cet état. Qu'est-il se passe mon Noane?"
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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