kathleen butcher + odessa sawyer ; bristish in the place.

our friendship is made to rule the world

Impensable et impossible. C'est ce qu'elle se répète depuis le début de la matinée. Il n'est seulement que deux heures de l'après-midi et la british est coincée dans sa chambre alors que tout le monde est dehors, certes elle pouvait sortir mais pour aller où et comment ? prendre le métro, chose impossible et complètement hors de question pour elle. Désappointée et déçue, on venait de lui apprendre qu'elle n'avait plus de correspondant, heureusement qu'elle avait la chance de pouvoir rester ici, à San Francisco, elle avait placée tellement d'espoir et d'acharnement dans la préparation de son voyage que si on lui avait dit qu'elle devait retourner à Oxford, elle en aurait été dévastée, littéralement. En effet, son correspondant c'était fait renvoyé de l'université pour une cause qui lui était encore inconnue, mais là est la question. Elle n'avait plus de correspondant -quoique faut voir le bons côté des choses, elle pouvait visité San Francisco seule ou avec les autres british, et puis imaginons qu'en réalité, cela n'aurait pas été la même chose qu'à l'écrit ? Et si la personne avec qui elle avait parlé tellement de fois par écrit était en réalité un homme tout fait désagréable ? L'horreur. Un mal pour un bien, même si sur le coup, ça la fait chier.

Allongée sur le dos de son lit une place, la jeune femme de vingt-deux ans regarde le plafond blanc de la chambre qu'elle partage avec trois autres filles, dont sa meilleure amie Aria -qui d'ailleurs était partie en vadrouille depuis deux bonnes heures déjà, n'ayant pas la moindre idée d'où elle était, surement avec son correspondant, elle n'avait pas eut le courage de l'accompagner dans quelques aventures que ce soit. Elle soupire, faisant vibrer ses jolies lèvres teintes d'un beige nude. Son regard se baisse et elle commence alors à loucher en regardant le bout de son nez, elle s'ennuie, elle veut sortir mais ne sait pas où aller. Ses deux mains jointes en boules sont sur son ventre. Sa respiration est lente, calme. Elle relève ses jambes et se les cognent nerveusement. Elle pourrait même appeler sa famille, leur demander des nouvelles ou bien leur raconter ce qu'il se passe ici. Elle se redresse pour s'asseoir en tailleur et soupire fortement. Elle entend des portes claquées, des rires, des paroles dans le couloir du bâtiment dans lequel les british ont élus domicile. Elle passe ses mains dans ses cheveux longs. Elle veut faire quelque chose, elle veut sortir, se levant de son lit, la jeune femme prit ses chaussures dans une main et son sac dans l'autre, elle sort de la chambre et ferme la porte, une de ses colocataires n'est pas bien loin, elle écrit rapidement une note sur la tableau qu'elles avaient mis pour se laisser des notes, évidemment toute sortes de conneries y étaient sauf les choses importantes. Elle jette un regard amusé et laisse tomber l'idée de prévenir, elle ferme quand même la porte à clé et s'en va, elle envoi un message en informant à la fille qui est dans les parages. Une fois chose faite, la jeune femme traverse le couloir, ayant la ferme intention d'aller faire chier Kathleen. Sa porte est ouverte mais l'habitude reprend le dessus, elle toque à la porte. « hé la grosse !? » elle entre dans la chambre et trouve une Kathleen dans la même position qu'elle il y avait cinq minutes. Un sourire amusé s'affiche sur son visage. Elle s'avance, balance ses affaires par terre et s'installe sur le lit de sa meilleure amie. « kath, je déprime, je veux sortir, je veux aller m'amuser ! » commence-t-elle, sans vraiment prendre compte de la présence de son amie, peut-être qu'elle faisait déjà quelque chose, mais elle était comme ça, Odessa se lançait souvent dans des monologues sans queue ni tête. « en plus tu te rend compte ? j'ai même plus de correspondant et apparemment il ne veut plus avoir de contact avec moi, ça se trouve c'était un con, je me dis que c'est un mal pour un bien ... imagine c'était un mec avec des lunettes et des boutons ... ça me dérangerait pas mais quel menteur ! si c'est le cas ... » elle tourne sa tête vers sa blonde de copine. Un sourire aux lèvres et le temps de respirer. « désolée ... » elle tord son visage en même temps. Odessa est expressive, chaque parole s'accompagne de geste, de manie, de toc. « dis, ça te dit pas de faire un truc avec moi cette après-midi ? san francisco, faut montrer que les british sont dans la place. » elle sourit, ses yeux brillent de malice. Elle a juste hâte de passé du temps avec sa meilleure amie.