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Caroline&Cole — « Irresistible attirance »

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MessageSujet: Caroline&Cole — « Irresistible attirance » Caroline&Cole — « Irresistible attirance »  EmptyLun 4 Mar - 11:51

Caroline&Cole — «Irresistible attirance »


22 heures. 22 heures 28 et 32 secondes pour être plus précis. Non, ce n'était pas le temps record que j'avais tenu avec une demoiselle -quoique celui-ci pourrait s'en rapprocher si je ne comptais pas Alexie- c'était plutôt l'heure qu'il était alors que je sortais de ma douche. Ce soir avait lieu la petite fête donnée en l'honneur de notre débarquement à Berkeley et cette dernière commençait à 22 heures. Autrement dit, j'étais déjà en retard. Ce n'était pourtant pas dans mon habitude de ne pas me présenter à l'heure à mes rendez-vous. On pouvait même dire que je détestais ça, tout comme le fait de devoir attendre quelqu'un. Ou même attendre tout court. J'étais plutôt d'un naturel impatient. Mais là, je ne m'expliquais pas vraiment pourquoi je n'avais pas vu l'heure tourner. Sans doute le décalage horaire qui perturbait mon horloge interne. Quoiqu'il en soit, j'avais un peu trop traîné dans les nombreuses rues aux alentours du campus. Je m'étais même accordé un arrêt par le Starbuck Coffee. Et j'avais fait un effort surhumain pour ne pas commander un thé. Je n'avais pas cette envie de ressembler au cliché même du parfait anglais. J'avais plutôt envie de me fondre dans la masse new-yorkaise, histoire qu'on ne m'étiquette pas d'office et qu'on ne m'observe pas comme un objet de foire. Pour le coup cela n'avait pas marché. 'Vous, vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas?' Le vendeur avait eu un petit sourire alors que je venais de remplacer ma boisson favorite par un capuccino. J'avais haussé les sourcils et avait posé mon regard interrogateur sur le jeune homme. A vue d'oeil, il devait avoir dans les alentours des vingt ans. Sans doute un étudiant un peu trop curieux qui n'avait pas encore compris toutes les ficelles du métier. Mais bon, je n'avais pas jugé utile de lui faire remarquer. L'élégance anglaise surement. Chez nous, on apprenait très jeune à ne pas se mêler de ce qui ne nous regardait pas. De toute façon le serveur ne m'avait pas laissé le temps de répondre. Il avait rajouté que j'avais un accent bien particulier. Ha l'accent! Paraîtrait même que c'était ce petit accent qui faisait tout le charme de mes compatriotes. Comme je venais à peine d'arriver sur le territoire américain, je ne pouvais qu'en croire les rumeurs. En effet, je n'avais pas encore testé cette arme de charme auprès des demoiselles. C'est avec cette pensée en tête que j'enfilais un jean et une chemise d'une grande marque dont je ne citerais pas le nom. Je n'avais jamais crié haut et fort que j'avais de l'argent mais mes tenues parlaient d'elles-même. Quand on me voyait, on savait d'où je venais, on se doutait que je faisais partie de la jeunesse dorée de Londres. Il était vrai que je prenais soin de moi. Mais il n'y avait pas que ça. Pour faire partie de l'élite, il y avait des codes à apprendre, codes que j'avais acquis tout au long de ma vie grâce à ma famille. Enfin, surtout grâce à mon père. James Thompson était un chirurgien de grande renommée et je n'avais à présent qu'un but: lui ressembler. Faire la fierté de ce père assez souvent absent et pourtant on ne peut plus aimant. Pourtant, je refusais de faire trop de sacrifices et c'était certainement pour ça que je profitais à fond de la vie, alliant les études et les sorties. Je jetais machinalement un coup d'oeil à la chambre que j'occupais avec un de mes amis. Je lui avais dit de ne pas m'attendre et c'est ce qu'il avait fait. Tout en fermant la porte, j'envoyais un sms à Jack pour lui dire que j'arrivais dans très peu de temps. Jack n'était personne d'autre que ma correspondante. Au départ, on était plutôt mal parti elle et moi. Il fallait dire que je n'avais pas été très subtil dans mon premier mail, la traitant presque de fille facile à cause de quelques photos sensuelles qui avaient fait le tour du net. Elle m'avait d'ailleurs envoyé un mail qui m'avait cloué le bec -& il en fallait beaucoup pour se faire - je m'étais donc vu dans l'obligation de m'escuser. Depuis, on s'entendait assez bien et il fallait dire que j'avais été assez impatient de la rencontrer en vrai. On avait souvent cette image en tête du car rempli d'étrangers qui arrive et des correspondants qui attendent bêtement avec une petite pancarte sur laquelle le nom de la personne est inscrite. Cela s'était passé un peu près pareil pour nous. Sauf qu'on avait pas eu besoin de pancarte. Jack était comme je me l'étais imaginée et le contact réel était bien passé. C'était donc tout logiquement que la demoiselle allait m'accompagner à cette première soirée berkeléenne. Il me fallut d'ailleurs que quelques minutes pour arriver sur le lieu de la fête. Comme à mon habitude, j'observais les lieux. Non, je n'étais pas étonné de l'effort fourni par les américains pour nous accueillir comme il se le devait. J'étais tellement habitué à ces mondanités qu' il m'en fallait bien plus que ça. Cependant, j'étais plutôt assez surpris de voir le monde deéjà présent. A Oxford, la fête ne commence jamais vraiment avant les minuit-une heure du matin. Là, l'ambiance est alors parfaite. Ici, il fallait croire qu'on avait pas besoin d'attendre cette heure pour s'amuser. Parfait. Ou pas tant que ça. Car avec le monde qu'il y avait, j'allais avoir un mal fou à retrouver Jack. C'était avec cette perspective en tête que je m'avançais dans la salle, mon regard brun se posant à tour de rôle sur chaque personne présente. Tout le monde semblait se connaître. Cela aurait pu m'intimider mais comme j'étais assez sociable je ne me faisais pas trop de souci. Alors que je continuais de m'avancer en scrutant la foule, je sentis un corps bousculer le mien. Ou plutôt: je venais de bousculer une personne que je n'avais de toute évidence pas vue, trop occupé à chercher Jack. 'Non mais tu peux pas faire attention!' Je venais de montrer ma mauvaise foi d'une voix agacée. Et c'est alors que je pris la peine de poser mon regard sur ce qui était pour moi la fautive. Une blondinette. Si je devais être franc avec moi-même, je la trouvais vraiment à mon goût. Et si l'accident ne s'était pas déroulé, je l'aurais probablement accostée, avec un peu plus de courtoisie. Mais avec des si, on aurait pu refaire le monde. Et là, c'était un peu tard pour faire machine arrière. La suite de la conversation promettait d'être mouvementée.

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MessageSujet: Re: Caroline&Cole — « Irresistible attirance » Caroline&Cole — « Irresistible attirance »  EmptySam 16 Mar - 3:29


Take off my shirt. Loosen the buttons and undo my skirt, stare at myself in the mirror take me apart piece by piece, sorrow decrease pressure release, I put in work did more than called upon, more than deserved when it was over, did I wind up hurt (Yes)? but it taught me before a decision ask this question first


Je courais à travers les champs de maïs qui bordait le manoir Da Collina en Italie. Le vent en plein visage, les cheveux en pétards, des cris me poursuivant tel le diable au trousse de son client. Je courais pour courir, pour échapper à ce monstre qui me poursuivait depuis si longtemps, à cette chose qui n'arrêtait pas de ma dire qu'elle était toujours là et ne me quitterais sans doute jamais. J'ai vu une lumière au bout du champs, ma mère qui me tendait la main. J'ai stoppé net et ai regardé autours de moi. Qu'est-ce que je faisais en Italie, et ma mère était en Angleterre alors que faisait-elle bien là ? J'ai levé les yeux au ciel et ai regardé le soleil avec ses rayons éclatants. Je me suis réveillée d'un coup dans mon lit de ma chambre d'étudiante. Il était vingt heures et j'avais rendez-vous dans deux heures pour la soirée d'accueil des anglais. J'en avais déjà accueillis quelques uns dans mon lit mais l'université voulait faire honneur à ses nouveaux arrivants alors tenue de rigueur et bal correct pour les anglais. Je sortis de mon lit avec ferveur car il me faudrait bien une heure avant d'être fin prête et j'avais reçu un message de Roxanne me demandant de l'accompagner. J'avais bien entendu accepter d'escorter l'ancienne mascottes des rouges et désormais bras droit lors de la soirée. Une bonne douche et un séchage de cheveux en règle se sont succédé. Ma colocataire n'était pas là du coup, je me suis retrouvé à poil en train de chercher ma tenue pour la soirée. J'étais une Iota alors le rouge a pris le dessus. De plus, j'aime assez cette couleur qui était très décalé par rapport à ma couleur de peau et de cheveux et reflétait assez bien mon caractère. J'en avais une qui allait faire l'affaire. Courte mais pas trop, arrivant à mi cuisse et fait en sequins rouges qui brillait dans le noir. Elle n'était pas tape à l'oeil car le rouge était assez sombre, mais elle attirait quand même le regard. Un petit smocky eye et une touche de gloss rose pâle. Mon maquillage avait toujours été soft et je n'allais pas échapper à la règle aujourd'hui. Anglais ou pas, je savais comment été les filles là bas, j'y suis originaire, j'y ai vécu toute ma vie et tous les us et coutumes sont les miennes. C'est d'un pas conquérant que je me suis rendue à la soirée. Vingt et une heure pétante et me voilà arrivée.

J'ai rejoint Roxanne, l'ai distraite pour ne pas qu'elle replonge. Je l'aidais, la soutenait parce qu'elle était mon amie et que je me sentais proche de cette petite boule d'énergie qui n'en faisait qu'à sa tête. Vingt deux heures et des poussières et me voici en plein milieu de la salle. J'avais quitté Roxanne quelque part et j'étais seule. J'avais besoin de prendre l'air un peu, de m'éloigner parce que je repensais à beaucoup de chose auxquelles je ne devais pas penser. Ma leucémie, ma fatigue qui m'handicapait quelque peu ces derniers temps. C'était d'ailleurs la raison de ma sieste alors que le soleil n'était pas couchée plus tôt dans la journée avant de venir à la fête. J'avais tenu toute la journée, j'avais fait bonne figure mais à seize heures j'ai craqué et me suis écroulé sitôt arrivée dans ma chambre. A présent, j'avais repris du poil de la bête et me faire bousculer par un jeune homme, si beau qu'il puisse être à fait mon humeur passer de passable à pas bonne du tout. A la limite de l'exécrable même. Je n'étais déjà pas au top de ma forme cette semaine, mais là, non. Surtout avec la phrase à la con qu'il m'a sortie après. Comment ? Moi, faire attention. Mais tu l'as vu en couleur avec des strass et paillettes mon cher. Je ne m'excuse jamais à part si j'ai tord. Et là, j'ai de bonnes raisons de ne pas m'excuser de suite parce que je ne t'ai pas agressé en premier. . Je te demande pardon ? Je suis peut-être anglaise mais pas cruche espèce de macho complètement débile. J'ai levé plus les yeux et suis tombé dans un regard océan. Beau était un mot faible et dans d'autres circonstances, c'est-à-dire si il ne m'avait pas agressé au premier abord, j'aurais fait en sorte de l'avoir dans mon lit. Mais trop tard beau jeune homme, mon envie a disparu pour ma mauvaise humeur.
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MessageSujet: Re: Caroline&Cole — « Irresistible attirance » Caroline&Cole — « Irresistible attirance »  EmptyLun 25 Mar - 11:46

Caroline&Cole — «Irresistible attirance »


Une voiture qui fonçait à toute allure sur une autoroute anglaise. La musique à fond, le passager chantonnait un air qui ne lui était pas méconnu. Dans quelques minutes, il arriverait à destination. Il aurait pu faire le chemin en bus, voir à pieds mais sa voiture, c'était un peu sa manière à lui d'arriver plus vite à destination. Chez lui. Enfin, chez ses parents pour être plus exact. Car depuis qu'il était étudiant à Oxford le père du jeune homme lui avait loué un appartement à deux rues de l'Université. Ce n'était pas nécessaire mais Monsieur Thompson aimait gâter ses enfants. Il croyait sans doute que cela compensait ses trop nombreuses absences. Le téléphone avait sonné, un sourire était apparu sur son visage quand il avait vu l'identité de l'appelante. Ses yeux étaient remplis de joie. Leelo. Rien d'autre que sa petite soeur, sa septième merveille, la prunelle de ses yeux. Il poussa plus fort sur la pédale de l'accélérateur. Brusquement, le temps se changea et la pluie remplaça le soleil. La route était glissante et il n'arrivait pas à freiner. Au loin, des voitures venaient en sens inverse. Non, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être le conducteur fantôme qu'on avait signalé à la radio quelques minutes plus tôt. Pas lui. Il était beaucoup trop prudent d'habitude.... La voiture faisait des tonneaux. Il voyait le sang couler sur ses tempes. Son coeur ne semblait plus battre dans sa poitrine. Il fallait le sauver et vite.... Généralement c'était en sueur que je me réveillais, bien au chaud dans mon lit. Mes cauchemards étaient arrivés au moment où j'avais fait mon premier accident de voiture. L'autre conducteur avait déambulé, brulant une priorité de droite et j'avais eu cette chance de sortir indemne. Physiquement. Car mentalement, j'avais eu plus de mal. J'avais refusé de prendre le volant pendant de longs mois et ce cauchemard incessant m'avait poursuivi pendant tout aussi longtemps. A présent, je pouvais dire que j'en étais guéri. J'en étais ressorti plus fort et plus prudent aussi. Mais le traumatisme que j'avais eu ressurgissait de temps à autre. Tout comme depuis que j'avais mis le pied sur le sol californien. Je savais qu'ici on ne conduisait pas à gauche comme en Angleterre. C'était assez spécial d'ailleurs de voir des voitures rouler à droite. Si spécial que j'avais ressenti une nouvelle fois la peur de l'accident. Je n'étais pas dans mon élément sur ces routes. Alors j'avais décidé de ne pas louer une voiture, bien que j'avais l'argent nécessaire pour ce faire. Je me rendais donc à pieds ou alors en transport en commun dans les lieux que je souhaitais visiter. C'était plus prudent ainsi. Mais c'était surtout une perte de temps. C'était à cause de cela que j'avais pris du retard ce soir là. A passer une après-midi à découvrir la ville et à boire un capuccino au Starbuck Coffee, j'en avais oublié l'heure. Et quand on est pas motorisé, le temps ne se rattrappe pas si facilement.

J'étais donc arrivé en retard à cette petite soirée organisée par les américains en notre honneur. Ils pensaient avoir vu tout en grand, ils pensaient certainement nous impressionner. C'était vrai qu'ils y seraient probablement arrivés si je n'avais pas vécu dans ce monde de riche depuis mon plus jeune âge. Ce n'était pas quelques paillettes qui allaient me faire rester bouche bée. De toute façon, j'avais d'autres préoccupations en tête que d'observer la salle de fête, amenégée spécialement pour nous. Rien que de penser à ça, un sourire s'était étallé sur mon visage. J'appréciais quand même l'effort fourni par ces américains et je savais qu'on devrait probablement en faire de même un jour ou l'autre pour eux. D'ailleurs je n'avais pas encore eu l'occasion de sympathiser avec eux mis à part Jack, ma correspondante. Je ne m'étais encore fait aucune nouvelle connaissance ici. Et je ne pensais pas que je m'en ferais tout de suite. Ce n'était pas dans ma priorité des choses. C'est pour cette raison que je cherchais Jack dans cette foule d'étudiants, déjà bien entrés dans l'ambiance. A ne pas regarder où on va, il nous arrive forcément des bricoles à un moment où à un autre. Moi, je venais de sentir un corps contre le mien. Une bousculade anodine qui aurait pu passer inaperçu si je m'étais contenté de m'escuser. Mais j'étais loin d'être ce type là. Je n'étais pas un bisounours. Moi quand on me bousculait -où quand je bousculais quelqu'un- je rejettais toujours la faute sur l'autre. Après tout, il fallait être deux pour une bousculade. La personne n'aurait pas pu m'éviter? Rempli de mauvaise foi, j'avais donc fait comme à mon habitude, agressant presque la personne qui se trouvait devant moi. Ce n'est que quelques secondes plus tard que je finis par l'observer, chose que j'aurais du faire en premier. Mon regard bleu océan tomba sur le visage d'une blondinette. Je continuais à la détailler le plus discrètement possible. Sa robe rouge était courte mais pas trop. Elle mettait très bien son corps en valeur. Et son gloss donnait cette envie de l'embrasser. Cette jeune inconnue devant moi était belle et désirable. Mais je venais de griller toutes mes chances avec elle en me comportant comme un goujat. Cette soirée ne commençait pas très bien. La suite confirma mes pensées. 'Je te demande pardon ? Je suis peut-être anglaise mais pas cruche espèce de macho complètement débile.' Deux informations en une. La demoiselle était complètement en pétard contre moi et cela pouvait se comprendre. De plus elle était anglaise. J'avais beau réfléchir, je ne pensais pas l'avoir croisée à Oxford et encore moins dans l'avion ou tout autre endroit réservé aux Omicrons. Soit elle se faisait très discrète, soit elle étudiait à Berkeley depuis longtemps. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas parce que la demoiselle était une de mes compatriotes qu'elle pouvait se permettre de me traiter de macho complètement débile. On ne traitait pas de la sorte le fils du grand chirurgien James Thompson. D'ailleurs, je n'avais jamais laissé personne me parler de la sorte, ce n'était pas aujourd'hui que celà allait commencer. Alors, aussi belle la demoiselle était, je me devais de la remettre sur le droit chemin. Elle allait voir à qui elle avait à faire. 'Très peu flatteur comme répartie. Je pensais les anglaises bien plus élégantes' Je m'étais bien gardé de lui dire que je faisais partie des recrues d'Oxford. Mon accent finirait bien par me trahir tout seul. Pour l'instant, je restais calme, posé bien que ma voix soit aussi froide qu'un glaçon. La belle inconnue venait de m'embarquer dans une joute et j'aimais avoir le dernier mot, tant pis si cela m'empêchait de finir dans son lit ce soir là. Quoique j'étais partisan de la réconciliation sur l'oreiller. Pour l'instant nous n'en étions pas encore là, nous en étions même très loin d'ailleurs. J'attrappais un verre qui passait sur un plateau tenu par un serveur et j'en bu une gorgée avant de reporter mon regard sur la belle inconnue. 'Je suppose que tu t'attends à des escuses?' Sinon pourquoi serait-elle toujours planté là? Mon regard croisa ses prunelles brunes. Un air de défi passa dans les miennes. Je n'étais pas prêt à céder. Pas tout de suite du moins. Il allait falloir qu'elle sorte les arguments si elle voulait entendre un pardon sortir de ma bouche.


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MessageSujet: Re: Caroline&Cole — « Irresistible attirance » Caroline&Cole — « Irresistible attirance »  EmptyDim 7 Avr - 5:11


Take off my shirt. Loosen the buttons and undo my skirt, stare at myself in the mirror take me apart piece by piece, sorrow decrease pressure release, I put in work did more than called upon, more than deserved when it was over, did I wind up hurt (Yes)? but it taught me before a decision ask this question first


Les hommes et moi, c'est une histoire d'amour qui ne finit pas. Je les choisis, les utilise puis les laisse s'en aller. Parfois, ils restent plus longtemps mais la plupart du temps, ce n'est que le temps d'une nuit. Je n'ai pas choisis cet état de fait, je le subis. Quand la vie vous blesse telle une balle de volley ball prise en pleine gueule, on ne peut que s’accommoder et changer notre manière d'être avec notre entourage. Alors quand j'ai été trahis, une fois puis deux, j'ai changé radicalement le caractère fleur bleue et confiante que j'étais envers la gente masculine pour devenir cette belle blonde sans aucun remord à prendre et lisser comme une chaussette trop utilisée. Qu'ils agissent bien ou pas avec moi, au final c'est toujours moi qui décide de la fin de la soirée. Alors quand ce médiocre petit anglais qui me bouscule me disent que j'aurais du faire attention, j'ai vu rouge. On ne me parle pas comme ça sans subir des conséquences, surtout quand je n'avais pas ma dose de sommeil complète. Ma réplique n'était pas élégante. Oula, il ne sait pas dans quoi il s'embarque. . Oh, Sorry Darling. Les restes de mon éducation anglaise ont du être enfouis sous la manière rude et impulsive de la condition de résidant américains que j'ai acquis depuis cinq années. . Levant les yeux au ciel et étant près du bar, je me suis servie un verre d'eau. Il faisait chaud sous les lumières et je détestais cet état de fait. La chaleur n'était pas quelque chose que j'adorais, au contraire. Le climat frais et humide de l'Angleterre me manquait quand j'étais sous le soleil de San Francisco. Le soleil était agréable quand on avait besoin de se réconforter et n'avait pas de personnes à porter de main. Il était agréable quand on venait de se réveiller et qu'on sortait d'une douche froide. Mais tout le temps, au bout d'un moment, on n'en pouvait plus, surtout pour une blonde comme moi qui rougissait au moindre rayon de soleil. . Oui, j'attend des excuses. Mais je suis bien placée pour savoir que les anglais ne sont pas les premiers à le dire. D'après toi, pourquoi je ne l'ai toujours pas dit sincèrement. . Je détestais ce genre de personne qui pensait pouvoir faire la morale aux gens. Enfin, quand j'étais pas d'humeur à être gentille, sinon c'était mon cas. Je n'aimais quand on me faisait la leçon mais je la faisais aux autres. Un être complexe tel que moi ne pouvait pas être compris. MA logique était incompréhensible et c'est bien pour ça qu'on m'aimait ou me détestait. . Bon, tu es bien évidemment anglais. Ton accent ne rate pas et tu as les manières et les attitudes d'un anglais bien de chez moi. Tu t'appelles comment ? . Je suis quand même polie, même si ces manières me passaient par dessous le bras. Le directeur Fredericksen nous avait demandé d'être acceuillant avec nos nouveaux arrivants alors je faisais de mon mieux. Savy ? De plus, il était assez mignon avec ses yeux bleus et ses cheveux noirs qui lui donnait cet air bad boy méchant. J'en avais fréquenté beaucoup à une époque et dieu seul sait que c'est en général un coeur d'or qui se cache en dessous. Enfin, il y a des exceptions aussi. . Je suis Caroline Da Collina, je fais partie des iotas et je suis cheerleader. Etudiante en 4ème année de médecine. Je te donne mon curriculum vitae là alors que j'aurais pas du. . Mon big problème ? Je parle trop. Une fois que je me lance, je n'arrête pas. Il n'en avait sans doute rien à faire de mes études, ma confrérie et mon rôle au sein des iotas. Mais bon, il faut savoir mettre sa fierté de côté parfois pour avoir des avantages.

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MessageSujet: Re: Caroline&Cole — « Irresistible attirance » Caroline&Cole — « Irresistible attirance »  EmptyMer 8 Mai - 11:15

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