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Some nights, we rule the world ✣ (andrea)

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MessageSujet: Some nights, we rule the world ✣ (andrea) Some nights, we rule the world ✣ (andrea) EmptyMer 20 Fév - 17:52

“ I want to give a really bad party. I mean it. I want to give a party where there’s a brawl and seductions and people going home with their feelings hurt and women passed out in the cabinet de toilette. You wait and see.”

― F. Scott Fitzgerald, Tender Is the Night



Son nom sur ses lèvres, une craie sur le tableau noir, une souffrance autant physique que mentale. Tout ce qu’il avait à dire, était un nom, le sien, pour que tout soit terminé, les cartes enfin étalées sur la table, la partie gagnée, ou perdue. Elle aurait dû savoir que ce ne serait pas si facile, pas avec lui, jamais. Il n'avait rien dit, préférant les plonger dans un silence de plomb et une confusion aveuglante, plutôt que de dire ce qu’il savait sans doute depuis le début. Et cette absence la dévorait un peu plus chaque jour, elle sentait cette partie d’elle-même qui, malgré elle, lui avait toujours appartenu depuis cette nuit sur le toit, s’autodétruire, la laissant parfois perdue au milieu de l’allée des grecs, en retour de soirée, alors que l’odeur persistante de la cigarette et des mélanges interdits d’alcools qu’elle avait testés toute la nuit témoignaient de ses dernières folies. Alors qu’elle essayait d’oublier, ses pensées se retrouvaient éternellement coincées dans ce passé, dans ce dernier regard qu’il lui avait lancé avant de partir, drôle de parallèle à la première fois où il avait été incapable de se décider sur le sort de leur relation. Les pensées embrumées, les yeux perdus dans le vague, dans cette source de trouble qu’elle seule était capable de distinguer au-delà des visages des personnes l’entourant, Autumn Rowen-Glaswell, reine de la soirée quelque peu troublée, laissa ses doigts glisser sur le verre vide quelques instants, examinant les derniers événements du bal dans son esprit, reniant tous ceux qui essayaient de l’accoster. Il n’était pas encore très tard, elle ne s’était pas encore assez abandonnée dans cette soirée qui décidément, s’annonçait peu affriolante, pour accepter les multiples invitations des étudiants éméchés, ou même les avances de cette brunette, non merci, je ne suis pas de ce bord-ci, sauf peut-être pour une seule personne, que tu n’es pas, donc passes ton chemin. Tout ce qu’il avait eu à dire, ce soir-là, était un simple nom. Et il en avait été incapable. Dans chacun de ces visages, dans chaque reflet de ces verres brillant sous les spots, dans chaque éclat de rire, elle se sentait coincée, étouffée par ces souvenirs qui ne semblaient plus lui appartenir, désormais. Cette soirée n’avait qu’un seul but, et elle l’accomplissait avec énormément de mal, il faut le dire. Au lieu de lui offrir cette éternelle échappatoire à laquelle elle aspirait tant, elle la plongeait dans une torpeur plus grande encore. Alors que, encore une fois, ses prunelles tâchaient de retrouver une connaissance, une source familière, n’importe qui étant capable de faire l’affaire pour la distraire, elle ne rencontrait qu’une classe inférieure, indigne de son intérêt. Depuis quand ces personnes qu’elle osait appeler fréquentations de soirée s’étaient abaissés a si peu, de danses absurdes sans le moindre jeu, d’alcool dans la moindre nuance, de sourire et d’attention dans la moindre frivolité ? Reprenant plus fermement son verre, elle descendit la goutte d’alcool y étant restée, passa sa langue sur ses lèvres doucement, puis se leva de son tabouret. Tout s’effondrait, en dehors, en dedans, mais elle était déterminée à remettre les pièces du puzzle une par une dans l’ordre afin de reconstituer le fil de son existence. Et cela ne pouvait commencer que par une chose, une pièce maîtresse, à laquelle elle aurait sans doute pu penser immédiatement sans ce rush de souvenirs et ces boissons sans la moindre saveur.

Les échos des soirées s’éloignaient à chacun de ses pas, laissant ses oreilles bourdonnantes d’une musique qu’elle n’entendait plus. A la recherche de sa pièce manquante, ses talons aiguilles l’amenaient en direction de la maison de toutes les débauches, étrangement silencieuses à cette heure déjà avancée. Ils préparaient quelque chose pourtant, elle le savait, elle le sentait, il ne pouvait en être autrement. Sourire plastifié sur son visage, elle ne ralentit pas une seule seconde, armée d’une nouvelle détermination, ignorant que chacun de ses pas la rapprochait un peu plus de l’une de ces nouvelles nuits à graver dans sa peau, heureusement pas littéralement cette fois-ci. Porte ouverte, un étrange silence planait sur la maison oméga, le calme avant la tempête, évidemment cet adage ne pouvait que se vérifier une fois minuit passées. Quelques bruits de bouteilles s’entrechoquant lui parvinrent, quelques chuchotements attisèrent sa curiosité quelques secondes, mais elle ne se stoppa pas pour autant, montant hâtivement les marches des escaliers, se dirigeant sans même allumer de lumière dans ces couloirs qu’elle connaissait par cœur. Une, deux, trois portes, la tornade blonde finit par s’arrêter devant la dernière. Pas besoin de croiser les doigts pour qu’il se trouve derrière cette porte, à l’attendre, elle le savait, cela ne pouvait en être autrement. Enfin une soirée qui se déroulerait selon ses plans. Un sourire satisfait collé sur son minois, elle ouvrit la porte, découvrant une chambre…vide. Ses lèvres s’abaissèrent, ses doigts tâtonnèrent dans son sac à main à la recherche de son portable. Il était hors de question qu’il se fasse attendre plus de quelques minutes, il était hors de question qu’une énième soirée ne se passe pas comme elle l’avait prévu. Pas le temps de composer le numéro familier pour ordonner à celui dont elle avait besoin de se la ramener illico. Des bruits de pas dans l’escalier l’arrêtèrent en pleine action, et le sourire reparut sur son visage. Elle le connaissait tellement qu’elle était capable de reconnaître son pas dans l’escalier. Andrea, pièce maîtresse du puzzle, l’inséparable, qui grimpait les marches à la hâte, sentant sans doute que, derrière cette porte, le début de l’une de ces nuits qui restent gravées à jamais dans les esprits, allait commencer. Soixante secondes plus tard, la poignée de la porte tournait, dévoilant l’ombre d’une Autumn allongée sur le lit de son meilleur ami dans une demi-obscurité percée seulement par l’éclat de la lune au dehors, enfumant sa chambre de sa cigarette qu’elle venait à peine d’allumer, un sourire flottant sur ses lèvres. « Ah, enfin, tu te serais presque fait attendre, murmura-t-elle. Une longue seconde, elle laissa planer le silence, avant que ses doigts ne trouvent l’interrupteur de la lampe de chevet. La lueur vive, agressive, la força à fermer les paupières, cependant elle ne doutait pas de la mine surprise d’Andrea. Ou pas, il devait avoir l’habitude de ses arrivées impromptues. Entre meilleurs amis, on vient quand on veut. Peu importe ce que tu as prévu cette nuit, annule, ordonna-t-elle en se redressant brusquement, manquant de faire tomber des cendres sur les beaux draps du jeune homme. Il ne pouvait pas refuser, il ne pouvait rien refuser à Autumn Rowen-Glaswell. Des éclats de voix fortes provenant de l’étage en dessous, provoquèrent sa réflexion. Dis-moi, vous préparez une soirée, en bas ? Question rhétorique, évidemment qu’ils en préparaient une, la maison de la débauche commençait à vivre à partir de minuit. Quelques secondes, elle le scruta en silence, cette angoisse qui étreignait sa poitrine aux souvenirs des drames passés les semaines précédentes, s’évanouissant peu à peu, simplement en sa présence. Il lui avait manqué, vraiment. Même si elle ne le lui dirait sans doute pas, ils le savaient tous deux, se connaissant trop bien pour réussir à se cacher quoi que ce soit. Ou, presque. Son regard se posa sur le réveil du jeune homme. Minuit moins trois. Parfait. C’est l’heure du crime mon Andrea, » annonça-t-elle, écrasant le restant de sa cigarette dans le cendrier, avant de se lever pour rejoindre son meilleur ami, l’unique, pièce maîtresse du puzzle brisé de son existence. Une seule signification à leur adage, qu’il connaissait parfaitement : cette nuit est nôtre, le duo de choc est paré à l’attaque. Un sourire illumina son visage, relevant ses lèvres en cette expression de joie diabolique de celle qui prépare un mauvais coup. S’approchant, elle claqua un baiser à la commissure des lèvres de son meilleur ami, glissa ses bras autour de son cou. Habitude qui, ce soir, pouvait devenir dangereuse. Tant mieux, elle n’attendait que ça.
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MessageSujet: Re: Some nights, we rule the world ✣ (andrea) Some nights, we rule the world ✣ (andrea) EmptyLun 4 Mar - 19:33

Adossé contre le mur, Andrea observait avec attention la scène qui se jouait devant lui. Il n'y avait rien de plus excitant que des Omegas en train de préparer avec soin la prochaine fête – en dehors d'une fille splendide dans son lit, naturellement. Un sourire vint égayer ses lèvres alors que le mot interdit s'élevait dans la clameur. N'était interdit que ce qu'on voulait interdire et ce n'était certainement pas ce pauvre Fredericksen qui allait venir gâcher leurs projets. Il acquiesça vigoureusement lorsqu'on lui demanda son avis. S'il était partant ? Bien plus que ça, même, il comptait faire de cette soirée sa soirée, en souvenir de ces années passées à Monaco à organiser les soirées les plus dingues du Rocher. Là-bas, sa réputation de fêtard n'était plus à faire depuis longtemps, tout le monde savait qu'une soirée organisée par ses soins serait forcément géniale, avec une dose de piment comme lui seul savait les insuffler. Ici, il avait passé plus de temps à sortir avec Reagan qu'à se soucier de sa réputation de partygoer invétéré, le laissant en marge des autres Omegas. De nouveau célibataire, Andrea comptait bien se rattraper et imposer le style De Beauclaire à sa confrérie. Et par De Beauclaire, il ne comptait bien évidemment pas son idiot de cadet, qui n'avait d'Omega que le nom. « Je pense qu'on devrait l'organiser dans un endroit original, la piscine, ou bien la laverie. Ca serait fun, la laverie » répondit-il laconiquement, avant de tirer une bouffée de sa cigarette. Il suggérait, mais ne se souciait pas vraiment de savoir si on l'écouterait. Une demi-heure plus tard, les bouteilles de bières s'entrechoquaient pour célébrer l'initiative de cette fête qui s'annoncerait grandiose. L'arrivée des Omicrons nouvelle génération relançait les initiatives des Américains, et ceux-ci étaient en effervescence. Partout sur le campus, on entendait des rumeurs, on dévisageait les nouveaux venus avec un regard parfois mauvais, souvent appréciateur. Andrea, lui, se laissait bercer par cette nouvelle ère, non sans une pointe de nostalgie en songeant qu'il était passé à côté de cela lors de l'échange avec la Sorbonne. Lui aussi aurait du vivre ces premiers moments, que tout le monde qualifiait d'inoubliables, la découverte d'un nouvel univers, d'un nouveau pays, de nouvelles personnes. Au lieu de cela, lui s'était retrouvé à croupir entre quatre murs, emprisonné derrière des barreaux avec la vision d'un futur s'éloignant de plus en plus chaque jour. Alors l'arrivée des Anglais était pour lui aussi l'occasion d'un nouveau départ, une sorte de vie par procuration pour le Monégasque, dont il savourait chaque instant presque avec délectation. Sans compter que les Anglaises avaient la réputation d'être bien plus sulfureuses que leur homologues Françaises, et s'il avait eu l'occasion de vérifier cette théorie lors de son tour du monde, il comptait sur cet échange pour la valider plus en détails. De nouvelles bières qui s'entrechoquent, et Andrea prit la fuite. Trop impatient pour se contenter d'une beuverie entre Omegas ce soir, il remonta dans sa chambre, avec dans l'idée de trouver quelques personnes susceptibles de venir le distraire – et par personnes, il entendait naturellement avec des jambes interminables et des corps délicieux – au moins pour quelques heures.

Andrea eut un instant de surprise lorsqu'il perçut une voix familière à quelques mètres de lui à peine, confortablement installée dans sa chambre. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Il aurait du s'en douter. Qui d'autre qu'Autumn pour venir sans s'annoncer ici et faire comme chez elle. Elle pouvait s'estimer heureuse de faire partie du cercle restreint de très bons amis du Monégasque, sans quoi sans doute l'aurait-il renvoyée avec fermeté. Il n'aimait pas que l'on vienne dans sa chambre sans prévenir, sans doute un vestige de peur due aux machinations diaboliques de la benjamine Leroy. Ses doigts tâtonnèrent à la recherche de l'interrupteur et il discerna enfin le visage de sa meilleure amie. Des traits délicats et surtout, un sourire qui ne présageait rien de bon. « Navré, si j'avais su que tu m'attendais je me serais pressé » répondit-il sur le même ton, avant de s'approcher d'elle, un air de prédateur sur le visage. Son sourire s'élargit plus encore à l'idée de passer la soirée avec elle. S'il était à peu près certain de rentrer seul chez lui, il savait néanmoins que la nuit serait des plus animées. Autumn était la partenaire idéale, l'acolyte parfaite pour le fêtard qu'il savait être. Jamais à court d'idées un peu folles, elle le complétait admirablement rien, et sa plastique parfaite n'était pas pour gâcher le tableau. Il hésita à avouer qu'il n'avait rien de prévu, ou bien laisser planer l'ombre d'un doute sur le fait qu'elle puisse effectivement ruiner sa nuit. « Annuler ma soirée ? Oh non, Autumn, tu ne peux pas me faire ça, elle s'annonçait si distrayante » répliqua-t-il avec humour, ses prunelles azurs dardées sur celles de son amie. Si elle culpabilisait, elle n'en montra toutefois rien, se contentant d'afficher cette éternelle moue malicieuse qui présageait souvent d'idées aussi tordues qu'eux. Il haussa un sourcil amusé face à sa question. S'ils préparaient quelque chose ? Bien entendu, ils ne restaient jamais sans rien faire, surtout pas lorsque de nouveaux étudiants débarquaient sur leur campus, il en allait de la réputation de leur confrérie. Mais Autumn, en dépit de son charme évident et de ses mimiques enjôleuses, était une Iota et par conséquent, ne serait pas dans la confidence de leur soirée à venir. « Si je te le disais, je serais obligé de te tuer. » Ce qui serait dommage, étant donné qu'elle faisait office de pilier dans la vie du Monégasque, au moins depuis son arrivée à Berkeley quelques mois plus tôt. Il n'aurait su dire comment ils s'étaient rencontrés, sans doute au cours d'une de ces soirées dont on savait comment elles commençaient, sans jamais savoir comment elles se finissaient. Parfois, lorsqu'il se trouvait avec elle, il se surprenait à se demander pourquoi il n'avait jamais rien tenté avec une telle créature, avant de se mettre à sourire. Parce qu'elle était Autumn, qu'il était Andrea, et qu'ils étaient tellement mieux amis qu'amants que cela aurait été du gâchis d'essayer autre chose. A deux, ils formaient l'amitié parfaite. Il esquissa une moue charmeuse lorsqu'elle s'approcha de lui et se laissa bercer par le contact de ses bras autour de son cou. Le baiser volé au coin des lèvres le fit frémir quelques secondes, avant qu'il ne se ressaisisse. « L'heure du crime ? Je n'attendais que ça » susurra-t-il à son oreille, sa main pressée contre ses reins. « Je t'écoute beautiful, que faisons-nous ce soir ? » demanda-t-il avec une excitation non dissimulée. « Et surprends-moi, que ma soirée vaille la peine d'être annulée ». Comme s'il était possible qu'elle ne le soit pas. Personne n'était mieux placé qu'elle pour pimenter les nuits californiennes. Personne, excepté lui-même. Il attrapa sa main, et se saisit de sa veste en cuir qui ne le quittait jamais avant de l'entraîner en dehors de sa chambre. « Je veux que l'on rende la nuit inoubliable » murmura-t-il, un sourire accroché au coin des lèvres. Avec eux deux aux commandes, il était impossible qu'il en soit autrement.


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MessageSujet: Re: Some nights, we rule the world ✣ (andrea) Some nights, we rule the world ✣ (andrea) EmptyVen 5 Avr - 18:17

:out:
Si vous voulez récupérer le RP...un petit MP suffira :plop:
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