Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby.
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Sujet: Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby. Jeu 4 Avr - 16:01
William & Kirby
« Can you meet me halfway, right at the borderline? »
« Ok c’est bon les filles, on s’arrête pour ce soir et on se retrouve ici demain, même heure ! » Voilà ce que vint annoncer la capitaine des cheerleaders, Aislynn, après un peu plus d’une heure d’entraînement plus qu’intensif. Malgré cela, j’étais prête à courir encore deux ou trois kilomètres histoire d’évacuer toute la pression que j’avais sur les épaules depuis quelques temps maintenant. Entre les cours, les stages à l’hôpital, le cheerleading, les anglais qui étaient arrivés il y a quelques temps maintenant et les garçons, j’avais cette impression de ne plus avoir un seul instant pour moi-même. C’est à peine si je trouvais le temps pour recouvrir la mémoire, regarder les nombreux dossiers que j’avais dans ma chambre d’étudiante et qui étaient censés m’aider dans ma quête. Malheureusement, certains détails m’échappaient toujours et encore et j’avais sans arrêt cette sensation que tous ces souvenirs oubliés ne me reviendront jamais en tête. Le problème étant que dans ses souvenirs, il y avait celui d’une soi-disante amitié aux liens forts étroits et je savais que tant que je ne m’en souviendrais pas, je blesserais celle qui avait été une amie des plus fidèles. Je m’étirais une dernière fois en compagnie de quelques membres de l’équipe pendant que les autres retournaient aux vestiaires histoire de prendre une bonne douche et de se changer. Ayant terminé mes exercices, je redressais le regard, portant ce dernier sur les gradins alors qu’un détail vint à m’interpeller. Parmi les quelques groupes d’étudiants se trouvant dans les tribunes, mon regard se porta sur une tête qui était loin de m’être familière, je croyais même n’avoir jamais vu ces traits de toute ma vie mais peu m’importait, ce que je remarquais immédiatement fut le fait que le jeune homme tourna la tête au moment même où mon regard s’était attardé sur lui. Je poussais un soupir, baissant un instant le regard. Lorsque mes coéquipières me demandèrent si je les accompagner jusqu’au vestiaire, je refusais, clamant que j’avais quelqu’un à voir avant et qu’elles ne devaient pas m’attendre. En y réfléchissant bien, ce garçon, je l’avais peut-être entre-aperçu dans les couloirs du lycée… ou alors avait-ce été au cours de la première soirée avec les anglais. Je lui avais sans aucun doute demandé s’il s’appelait Benn au moment où j’avais cherché mon correspondant dans toute la salle de fête. Je me décidais finalement à monter dans les tribunes, m’approchant petit à petit de ce mystérieux inconnu qui me semblait un peu plus mal à l’aise à chacun de mes pas. Malgré tout, je ne reculais pas et je ne l’aurais en rien fait. « Salut toi, t’es nouveau ici ? Ou tu dois faire parti de l’échange cela dit. Ca va ? Ca n’a pas vraiment l’air. » Oui, j’avais souvent la bouche grande ouverte, notamment lorsque je commençais à discuter avec un parfait inconnu. Mais même en temps normal, j’étais réputé pour ne pas avoir la langue dans ma poche, bien au contraire.
Sujet: Re: Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby. Dim 7 Avr - 21:27
William et Kirby
William était complètement absorbé par l' entraînement qui se déroulait sous ses yeux ébahis , pour dire vrai ce n' était pas la chorégraphique qui l' intéressait tant mais plutôt la ravissante blonde qu' il observait depuis au moins une heure , il ne savait pas très bien comment il s' était retrouvé assis dans les gradins à regarder des cheerleaders effectuer leurs mouvements .
Flashback
Il l' avait aperçu alors qu' il s' apprêtait le complexe sportif où il avait mis quelques paniers , cela faisait plusieurs mois qu' il n' avait pas pratiqué le basket , cette pause sportive lui avait fait un bien fou , il se sentait un peu plus libre. Il avait été ravi de découvrir que son talent de basketteur n' avait pas disparu . Il était passé rapidement au vestiaire prendre une douche , il avait rassemblé ses affaires et était sorti des terrains de baskets , il était passé devant les filles pendant leur entraînement , il avait jeté un regard furtif et s' était arrêté net . L' étudiant avait lutté pour ne pas s' enfuir en hurlant . Il avait d' abord cru qu' il avait eu une vision , l' image de sa soeur l' obsédait tellement qu' il n' aurait pas été surpris si son esprit lui avait joué un tour en lui faisant croire qu' elle était à Berkeley et toujours vivante . Sarah était de dos , c' était sa soeur il en était sur , les mêmes cheveux couleur paille attachés couette haute , la même taille , la même silhouette à la fois toute frêle et élancée . L' anglais avait fait un pas en avant il voulait tellement s' approcher d' elle et la serrer dans ses bras , comme si l' accident n' était qu' un cauchemar et qu' il était enfin réveillé . Puis la jeune femme s' était retourné et les larmes avaient mouillés les yeux de William , certes la cheerleader ressemblait à sa soeur , mais elle n' était pas Sarah , déstabilisé il s' était assis dans les gradins et avait regardé l' entraînement en silence . Flashback fini La session touchait à sa fin , les filles rassemblaient leurs affaires et quittaient la piste les unes après les autres . William se doutait que la blonde avait remarqué son regard pesant mais ils ne moquait , il était partagé entre deux sentiments , la colère et la joie . Il avait envie de haïr la sportive pour le fait qu' elle ressemblait à sa petite soeur , il avait envie de lui en vouloir car elle lui infligeait une telle ressemblance alors que sa cadette était morte quatre mois plus tôt . D' un autre côté il mourrait envie de faire connaissance avec elle , il avait l' impression qu' elle pourrait non pas remplacer Sarah mais au moins combler le vide dans sa vie. Il s' en voulait d' avoir déjà envie de tourner la page mais il sentait qu' il en avait besoin il ne pouvait s'enfermer dans cette solitude éternellement il avait besoin de quelqu' un pour l' aider à s' échapper de cet enfer.Le jeune homme posa le dos sur le siège derrière lui et étendit les jambes sur celui de devant , il sortit son cellulaire , trois appels manqués , PAPA , s 'il continuait d' ignorer les appels de son paternel il savait bien que ce dernier n' hésiterait pas une seconde à débarquer en Californie . Il se promit de le rappeler quand il aurait regagné sa chambre. Il soupira en rangea son téléphone dans la poche de la veste en cuir noir qu' il portait , depuis quelque temps il s' habillait presque uniquement en noir . Il tourna la tête et découvrit celle qui l' avait tant intrigué qui s' approchait de lui . Il s' installa normalement , la gêne s' empara de lui , il ne savait pas comment lui expliquer sa présence ni pourquoi il la fixait depuis un long moment . Heureusement pour lui la demoiselle ne semblait pas avoir sa langue dans sa poche , elle ne lui posa pas de questions gênantes et engagea directement la conversation. Ce n' était pas dans les habitudes de William de discuter avec des inconnus mais il mourrait d' envie de connaître la jolie blonde , alors pour la première fois depuis longtemps il s' adressa à quelqu' un sans que sa voix ne sois teinté de haine ou de colère .«Je viens d' oxford en effet ... je .... je ..... j' ai sûrement pris froid »
Il eut une envie folle de creuser un trou et s' y cacher en remarquant le soleil éclatant qui brillait dehors , mal à l' aise il commença à fixer le vide ne voulant pas croiser le regarder de l' étudiante .
crédits images : Tumblr
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Sujet: Re: Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby. Lun 8 Avr - 14:51
William & Kirby
« Can you meet me halfway, right at the borderline? »
Il n’y a rien de pire comme sentiment que celui de ne plus savoir qui l’on est. De presque devoir se réinventer de A à Z, devoir se forger un nouveau caractère sans aucun doute plus dur que celui que vous aviez eu auparavant. C’était ce qui m’était arrivé à la rentrée, beaucoup de personnes m’avaient signalé mon changement de caractère depuis mon accident. J’avais raté la fin de ma seconde année à l’université et j’avais passé mes deux mois de vacances à essayer de me souvenir de qui j’étais avant ce tragique accident. Je ne cherchais pas même les petits détails, juste à retrouver les grandes lignes de mon passé. J’avais eu du mal à me souvenir de mon enfance à Tampa et pire encore, de la mort tragique de ma mère gravement malade. J’aimerais que jamais personne n’ait a traversé un tel drame, pas même ma pire ennemie, cette dernière risquant de passer pour une petite sainte-nitouche. Je me souvenais de chaque visage ayant voulu m’apporter leur aide, à croire que j’en avais eu besoin lorsque j’avais fait mon grand retour à l’université mais cela fut loin d’être le cas. Je m’étais forgé un caractère des plus durs, loin de ressembler à une petite fille fragile qui avait besoin de plusieurs épaules sur lesquelles pleurer tout au long de la journée, certes, j’avais eu des hauts et des bas, mais j’avais le plus souvent su garder la tête haute. Je pouvais d’ailleurs m’estimer de toujours faire partie de l’équipe de cheerleading, un peu plus, et j’aurais pu terminé ma vie en fauteuil roulant, heureusement, cela ne fut pas le cas et je comptais bien profiter de chaque entraînement auquel je participais mais également à chaque journée qui défilait. C’était bien pour cela que je me retrouvais actuellement près du jeune homme qui m’intriguait depuis plusieurs minutes à présent. J’avais vu juste dans le fait qu’il faisait parti de l’échange et qu’en l’occurrence il était anglais mais malgré tout, j’avais l’impression que quelque chose n’allait pas. Je le voyais buter sur les mots à prononcer alors qu’il évita de m’adresser ne serrait-ce qu’un seul regard, préférant fixer le vide. Je l’observais alors, un mince sourire au coin des lèvres. « C’est plutôt étonnant çà, il n’a pas vraiment fait froid ces derniers jours. » Je ne voulais pas insister sur le sujet, je n’allais pas lui forcer à m’avouer ces problèmes, s’il devait bien évidemment en avoir, alors qu’il ne me connaissais ni d’Eve ni d’Adam. L’observant pendant encore quelques secondes, je finis par m’asseoir à quelques centimètres de lui, fixant alors le terrain comme il était en train de le faire. Poussant un soupir, je tournais finalement la tête en sa direction. « Au fait je m’appelle Kirby. Kirby Blank... J’ai moi-même un correspondant. » Oui après tout, cela nous aiderait peut-être à nous approcher, le fait de savoir que je faisais partie de ces personnes présentes pour aider à l’intégration des anglais au sein de notre université. Certes, mon correspondant s’avérait être une vraie pourriture mais cela ne m’empêchait pas de voir le bien en certains d’entre eux, notamment en le jeune homme qui se tenait actuellement à mes côtés. Allez savoir pourquoi, il semblait avoir quelque chose de spéciale, une part d’innocence, sans aucun doute le genre d’homme que je ne fréquentais guère mais peu importait, je n’étais pas là pour lui sauter dessus devant plusieurs autres étudiants, bien que cela ne les aurait sans doute guère étonné s’ils me connaissaient ne serrait-ce qu’un tout petit peu. Ce n’était pas l’image que je voulais donner à l’anglais actuellement, je ne voulais pas qu’il s’imagine quoi que se soit, j’étais simplement là pour discuter, apprendre à le connaître et pourquoi pas tisser un certain lien avec ce dernier, rien de plus.
Sujet: Re: Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby. Dim 26 Mai - 16:08
Quelle est la pire chose lorsque l' on fixe une personne pendant un long moment , que cette personne le remarque et qu' elle vient vous parler , ne pas savoir quoi lui dire ou bien se rendre
compte que l ' on s' est lamentablement ridiculisé en disant quelque chose de totalement absurde . William ne savait pas , le feu lui monta rapidement aux joues , il baissa la tête pour que son interlocutrice ne le remarque pas . Alors qu' il cherchait désespérément quelque chose à dire , quelque chose d' à la fois fin et intelligent il eut la surprise de remarquer que la blonde s' était assise à quelques centimètres de lui . Son côté manipulateur et malsain ne se manifestait pas , étrangement cela ne le dérangeait pas . Cette jeune femme lui rappelait tellement Sarah qu' il ne voulait pas jouer le méchant garçon avec elle . Ne trouvant aucun sujet sur lequel ils auraient pu débuter une conversation il se remit à fixer le terrain où les filles s' étaient entraînées quelques minutes plus tôt . Contempler un terrain de sport était l' une des activités préférés des Anglais c' était bien connu , quel anglais digne de ce nom viendrait à Berkeley et repartirait sans passer plusieurs heures à admirer un terrain vide ? Aucun !William sourit de sa bêtise , la solitude dans laquelle il s' était enfermé l' avait poussé à apprendre à rire seul . Après tout les deux jeunes adultes ne se connaissaient pas et l' anglais n' avait pas forcé l' étudiante à s' installer auprès de lui , alors si elle restait c' était qu' elle en avait envie la raison qui l' avait poussée à s' asseoir à ses côtés lui était inconnue mais William se doutait bien qu' il l' avait certainement intrigué à la fixer de la sorte pendant son entraînement. En y repensant la situation ne devait pas être très rassurante pour elle . Passer un entraînement avec un parfait inconnu qui vous fixe depuis les gradins . C' était définitivement une drôle de scène . Le silence était reposant , il se sentait apaisé le calme lui avait fait du bien cette petite escapade passé loin des salles de cours et de sa chambre d' étudiant lui avait permis de voir autre chose que le flot d' étudiant pressé qu' il ne supportait pas . Le jeune homme releva la tête et jeta un coup d' oeil très rapide à sa camarde de gradin. Finalement l' américaine brisa le silence , elle avait un très joli timbre de voix qui rappela à William celui de sa petite soeur , son coeur se serra un peu plus et il eut du mal à ne pas frissonner. Les larmes étaient coincées , elles ne franchiraient pas la barrière entre l oeil et le monde extérieur il s' en fit la promesse . «Enchanté Kirby , Je m' appelle William .. et ... hum ..... comment va-t-il? » la question avait franchi ses lèvres sans que le britannique ait le temps de réfléchir , mais qu' es- ce qu' il lui prenait cette question était totalement stupide , quel jeune homme normal se souciait de l' état du correspondant d' une fille dont il ignorait tout à part le prénom .
«Oublie cette question , elle était stupide , je suis désolé » Venait-il réellement de s' excuser ? Lui le sans coeur solitaire supérieur à tout le monde venait se s' excuser de quelque chose , sa réaction le surprit , Kirby n' était pas Sarah alors pourquoi agissait- il ainsi? Après tout peut être le trouvait- elle incroyablement ravissant et voulait-elle son numéro . Oui c' était certainement cela , sinon pourquoi était - elle installée à ses côtés?
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Sujet: Re: Can you meet me halfway, right at the borderline? → William&Kirby. Lun 27 Mai - 16:38
William & Kirby
« Can you meet me halfway, right at the borderline? »
Pourquoi rester alors que j'avais de bien meilleures choses à faire ? Retrouver ma colocataire ou encore continuer à travailler sur quelques-uns de mes cours, pourquoi ne pas même aller faire un tour au Starbucks Coffee de la ville, lieu que j'appréciais à la fois pour sa convivialité, mais surtout pour son excellent café bien évidemment. William, voilà comment il s'appelait, l'espace d'un instant, avant d'être arrivée jusqu'à lui, j'avais cru à la venue de Clapton, mais en y regardant de plus près, ils n'étaient pas les parfaits sosies comme je l'avais pensé. Bien évidemment, je n'allais pas m'en plaindre, mais il fallait noter que si c'était l'Omega qui s'était tenu à cette place, j'aurais fait demi-tour en une fraction de seconde à peine. Je cherchais à l'éviter plus que n'importe qui ces derniers temps, alors hors de question de me jeter à corps perdu dans la gueule bien ouverte du loup, je n'étais pas ce genre de fille après tout. Quelque peu surprise de la question de William concernant mon correspondant, je ne pus retenir un faible rire qui vint à s'avérer quelque peu nerveux. Non, je ne voulais pas parler de Benn, pas à un élève qu'il pouvait tout à fait avoir en cours. De toute manière, il était hors de question que j'étale ma vie privée à un parfait inconnu. « Oh c'est pas grave, ne t'inquiètes pas. Et si tu veux tout savoir, j'espère qu'il est en train d'agoniser en silence dans un vulgaire placard à balais. » Non pas que je souhaitais ce genre de situation à tous les anglais qui étaient arrivés sur le campus, je n'avais absolument rien contre les autres, c'était tout simplement envers ce professeur de français que j'avais une certaine hargne. Une vengeance personnelle, voilà comment je voyais les choses en tant que véritable rancunière. Impossible de lui pardonner tous les mensonges qu'il avait pu me raconter au cours de notre rencontre l'été dernier. « Et sinon, à part admirer les cheerleaders, tu étudies dans quel domaine ? » Pourquoi donc continuer à lui adresser la parole alors que la situation était plus ou moins étrange ? C'était vrai, à part le fait qu'il était en train de regarder des pom-pom girls se trémoussaient sur le terrain, il n'y avait pas grand chose à faire surtout lorsque l'on était seul. La plupart des types présents dans les gradins étaient fumeurs ou bien même dealeurs, de quoi faire leurs petites affaires à l'abri des regards des professeurs, le lieu rêvé pour décompresser avec une bouteille à la main. Mais en William, je ne voyais en rien l'un de ces mauvais gars, il n'avait pas non plus l'air d'être un pervers à vouloir regarder sous les jupes des femmes bien qu'il avait le visage d'un véritable tombeur, quelqu'un sur qui je n'aurais pas craché si cette scène s'était déroulée en pleine soirée. Un fin sourire s'était lentement étiré sur mes lèvres sans que je ne vienne à me rendre compte, mais que me prenait-il donc ? Impossible de ne pas penser aux garçons, impossible de chercher un jour le prince charmant que toutes femmes se devaient de trouver. Vivre heureux jusqu'à la fin de ses jours et avoir beaucoup d'enfants, ce n'est pas comme cela que je voyais les choses pour ma part. Je préférais bien mieux faire la fête jusqu'au bout de la nuit et changer de partenaire comme de petite culotte, c'était ça ma vie et dans cette dernière, je n'avais aucune place pour un homme. Mes amis et ma future carrière de chirurgienne passant bien au-delà de tout le reste et qui sait, William ne pourrait être qu'un compagnon de jeu comme un autre
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