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a situation that if we let go, gonna end up regretting forever.

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MessageSujet: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyDim 17 Mar - 3:08

a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. Tumblr_mjgulxmcn41rkbqbko1_500
I can’t hold it down or hold it in cause I got a feeling that I’ve finally found. I've waited on you all my life and with no rhyme or reason I got knocked to the ground. ► Il fut un temps où tout semblait être simple. Je lui tendais la main, il mêlait ses doigts aux miens et nous marchions confiant, ne redoutant pas l’avenir. Nous étions persuadé que notre amour allait vivre longtemps et on ne voyait pas ce sentiment mourir en même temps que nous car nous étions immortels. On se pensait invincible et nous l’étions quand on était ensemble. Rien ni personne ne pouvait nous séparer et nous arrêter. Que nous est-il arrivé ? Comment sommes-nous arrivé à un point où nous ne sommes plus que des étrangers ? Illusion bercé par des contes de fée qui n’existe pas, elle est arrivé très vite l’année qui marqua le début de notre éloignement. Petit à petit, j’étais devenue un vulgaire fantôme qui airait dans sa vie. Un courant d’air qui allait et venait, allant et repartant à tout bout de champs. J’ai fini par être épuisée de cette situation. J’avais abandonné et il n’avait rien fait pour me récupérer. On s’était éloigné. Il avait emprunté un tout autre chemin que celui que nous nous étions fixé, un chemin où l’on marcherait main dans la main car c’est comme ça qu’on se voyait : ensemble et ce, pour toujours. C’est comme ça que les choses étaient faites, c’est comme ça que cela devait se passer. Au lieu de ça, il avait brisé le serment que l’on avait signé avec notre cœur, nos sentiments pour preuves et nos meilleurs amis de l’époque pour témoin. Ce serment consistait à ne jamais se quitter, quoi qu’il en coûte. Ce que nous ne savions pas, c’était à quel point la vie pouvait être dure. Certaines choses étaient faites pour arriver, mais la plupart du temps, elles arrivaient trop tôt ou trop tard mais jamais au bon moment. Nous nous étions promis un merveilleux avenir. Ce que nous n’avions pas prévu, c’était que cet avenir ne serait jamais quelque chose que nous aurions en commun. Peu importe. Aujourd’hui, nous avions traversé beaucoup de choses chacun de notre côté. On ne se connaissait plus. Il n’était plus qu’un lointain souvenir à mes yeux. Je l’avais perdu. Quand j’étais plus jeune, il représentait tout ce que je ne voulais plus dans ma vie : l’abandon. Regardez-moi. On m’a laissé de côté, on m’a rejeté un bon nombre de fois. Je n’avais en rien apprit de cette déception. Et si à l’époque, je me jouais de lui et j’essayais de garder la tête haute, au fond de moi, j’avais beaucoup souffert de cet abandon. Aujourd’hui, le revoir ne me faisait ni chaud ni froid. J’étais insensible à sa présence. Et si au début, mon but premier était de lui prouver à quel point j’allais bien et à quel point j’étais heureuse sans lui, je ne trouvais plus ça très drôle. Je trouvais ça même puéril et enfantin. Nous n’étions plus des adolescents, ni même des enfants. Nous étions des adultes et je ne voulais plus jouer à ces jeux qui nous amusaient autrefois. J’avais décidé d’arrêter de jouer. Il était temps à présent de laisser aller les choses. Je ne voulais plus me battre pour rien ni personne. J’avais trop donné, je m’étais trop impliqué dans certaines relations pour les voir bruler et devenir poussière. J’étais fatiguée de toutes mes tentatives de fille à la recherche du bonheur. S’il me cherchait, il allait me trouver mais en aucun cas je ne continuerais de lui courir après. J’allais et venais dans les rues de la ville où l’université nous avait envoyé depuis un long moment à présent. Cela faisait des heures que je faisais des allés et retour dans le froid de la nuit qui était tombée. J’avais passé l’après-midi au chalet pendant que tout le monde était allé skier et moi qui ai toujours détesté ce genre de sport, en fait, tous les sports, je m’étais résolue à rester dans ma chambre et à ma reposer pour profiter de la ville quand elle serait plongé dans le noir. Les nuits étaient animées ici et je n’avais pas encore eu l’occasion d’en profiter et j’avais trouvé là une occasion. J’avais finalement trouvé une sorte d’auberge qui offrait à moire, à manger ou même de quoi dormir. Je n’avais pas faim et c’était le cas depuis plusieurs jours. Je mangeais peu et quand c’était le cas, je ne touchais presque pas mon assiette, complètement écœurée par ce qui se trouvait dedans. Ce qui m’interpella, c’était les odeurs du vin chaud qui venaient se frotter contre mes narines complètement gelées par le froid. L’endroit s’emblait bizarrement accueillant si on ne faisait pas attention à l’aspect pittoresque et mal entretenu des lieux. J’entrais sans plus attendre. Il était près de 21h30 et le côté restaurant était remplit de monde comparé au côté bar qui ne rassemblait que quelques adepte de l’alcool proclamé spécialité de la maison. Je décidé de m’installer au bar. J’étais dos à tout le monde mais je prenais le temps de me retourner et de jeter un coup d’œil à la pièce qui semblait avoir une cheminé avec quelques canapés tout près, des tables en bois, des énormes poutres au plafond. L’endroit faisait très rustique et si c’était l’effet désiré, le challenge était réussi. Je ne trouvais pas ça très plaisant pour les yeux, je trouvais même ça assez moche mais je n’étais pas là pour la décoration, je comptais simplement prendre quelques verres et repartir. Je ne comptais pas m’éterniser. Une fois mon vin chaud commandé et entre mes mains, je portais le verre bouillant à mes lèvres, sentant la chaleur venir réchauffer mon épiderme je reposais celui-ci sur le comptoir, ne prenant pas le risque de me bruler. J’effleurais du doigt l’alcool qui se trouvait entre mes mains, défiant la chaleur, voir si j’étais capable de la supporter. Puis finalement je me retournais de nouveau, faisant face à l’assemblé de femme et surtout d’homme, dos au comptoir, laissant min vin refroidir. Finalement, c’est en prêtant mon oreille au jeu de la curiosité que j’entendis quelques notes venir du coin du feu. Un amas de personne s’y était regroupé en très peu de temps et quelqu’un semblait y jouer de la musique. Je me levais alors et je décidais d’aller voir ça de plus prêt. Ma boisson à la main, j’avançais prudemment sans prendre le risque de tout renverser par un geste brusque. Plus j’avançais plus mon oreille était curieuse car si je ne faisais pas attention au brouhaha autour de moi, j’étais presque capable de reconnaitre la chanson jouée. Les mots résonnaient dans ma tête et venaient jusqu’à ma bouche pour s’échapper dans un murmure. « ..will you recognise me ? call my name or walk on by. rain keeps falling, rain keeps falling. down. down. down. » Je me faufilais parmi la foule pour mettre une tête sur cette voix si particulièrement qui me faisait l‘honneur de chanter l’une de mes chansons préférées. « hey. hey. hey. hey. ooooooh. » Un nouveau couplet commençait et j’arrivais enfin à la source de cette merveilleuse mélodie qui m’enchantait et qui finalement me donna envie de vomir. Il était là, juste en face de moi et il faisait son show comme il avait toujours eu l’habitude de le faire. Seth était en face de moi, guitare à la main, voix en pleine représentation et moi j’étais spectatrice d’une scène qui était hors de mon contrôle. Qu’est-ce qu’il faisait ici ? Et pourquoi chantait-il cette chanson. Cette mélodie, ces paroles.. c’était nous. Elle nous représentait. C’était la nôtre depuis tout petit. C’était censé signifier quoi ce petit concert ? C’était un jeu pour lui de me traquer et de me faire faire un bond dans le passé en chantant cette chanson ou alors était-ce un geste anodin, il jouait cette musique pour le plaisir ? Tout le long de sa représentation, j’étais à la fois surprise et légèrement dégoutée. Partagée entre ces deux états d’esprits, j’étais incapable de réagir et c’est finalement une fois la dernière note sortit que tout le monde s’est mis à applaudir et à finalement laissé le champ libre. Il allait recommencer mais à mon tour, je posais ma boisson sur une table et le claquais mes mains l’une contre l’autre. Non par pour la féliciter, simplement pour lui faire remarquer ma présence vu qu’il avait tendance à l’oublier. « Hé bien, hé bien. Il faut croire que le roi a toujours besoin de sa cour pour se sentir vivant, avoir l’impression d’exister. La prochaine fois, si tu as besoin d’attention, évite d’impliquer cette musique dans ta façon pathétique de t’exhiber. Merci bien. Sur ce, bonne soirée. » Je lui lançais mon plus mauvais sourire et je m’en retournais à mon vin chaud qui avait disparu. J’étais retourné à la table où je l’avais déposé en espérant avoir assez attendu pour qu’il se refroidisse un peu et je me trouvais orpheline de boisson. Mes mains étaient vides, mon estomac aussi, et mon esprit était plein d’injures et d’insultes toutes destinées à ce cher Seth. « Asshole. »
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyDim 17 Mar - 16:31


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
« Slow change may pull us apart when the light gets into your heart, baby. » L’existence c’est quelque chose de fabuleux, elle nous permet de rencontrer des centaines voir des milliers de personnes. Parmi elles certaines restent à jamais gravées dans nos mémoires, prennent une place primordiale dans nos vies, d’autres ne sont que de passages, présentes à un moment donné seulement. Depuis qu’il avait fuit à l’âge de 19 ans il avait perdu une quantité phénoménale d’amis, ne restait aujourd’hui que les meilleurs ceux de la première heure, et il pouvait les compter sur les doigts d’une main. C’était triste de se dire que toutes ces personnes qui avaient eu un rôle dans sa vie aussi minime soit il, ne soient plus à ses cotés désormais. Parfois il regrettait les erreurs qu’il avait pu commettre, mais il savait mieux que quiconque qu’il était impossible de revenir en arrière maintenant que le mal était fait. Néanmoins il était heureux d’être parvenu à conserver son amitié avec Aislynn durant toutes ces années et ce malgré la distance. Ils n’avaient jamais rompu le lien, ils avaient gardé contact, car ils savaient que leur amitié était l’une des plus belle chose qui soit, ensemble ils étaient forts, capables de tout affronter. Aislynn était présente dans sa vie depuis la première heure, ils avaient grandis ensemble et parfois il considérait la blonde comme la petite soeur qu’il n’avait jamais eu la chance d’avoir, bien qu’à une époque une autre femme pouvait également prétendre à ce rôle. Lily-Rose son amoureuse, la première femme de sa vie, celle grâce à qui tout avait commencé. Il se souvenait très bien des plans qu’ils avaient inventés ensemble, ils s’étaient jurés de se marier un jour, de rester cote à cote pour toujours. A l’école maternelle entre les peinture et les bonbons multicolores ils avaient scellés un pacte. Elle était son amoureuse, juste à lui, et lorsqu’il tenait sa main dans la sienne il avait la sensation d’être le roi du monde, il était le seul capable de la protéger. Pourquoi avait il fallu que le temps passe, qu’il s’écoule ? Pourquoi avaient ils du grandir ? Tout avait changé bien trop rapidement, ils ne s’étaient pas préparés à la cour des grands. Les efforts étaient vains, ils ne pouvaient pas lutter maintenant qu’ils avaient perdus cette innocence enfantine, la vie n’avait plus rien de simple, il ne suffisait pas d’aimer quelqu’un pour pouvoir construire de grandes choses avec lui. Leurs espoirs de gamins, leurs rêves disparaissaient peu à peu, au point de ne devenir que de vagues souvenirs, un peu comme ci rien n’avait jamais vraiment existé, cette période était révolue à jamais. Aujourd’hui c’était le Springbreak et depuis son retour à Berkeley il n’avait jamais eu un véritable conversation avec ce fantôme du passé, avec son amoureuse de la première heure. Seth avait changé, et elle aussi, il avait fait un sacré bout de chemin sans Lily à ses cotés. Il avait parcouru tout le pays, avait voyagé, profité de cette liberté complètement nouvelle pour lui. Lui avait elle manqué ? Peut être quelque fois lorsqu’il se remémorait de vieux souvenirs. Son rire enfantin résonnait parfois encore dans son esprit, il se rappelait de sa timidité et de leur complicité, des secrets qu’ils se chuchotaient au coin de l’oreille pour que personne n’entendent et des dessins qu’elle lui avait offert. Néanmoins ce soir en débarquant dans ce bar avec sa bande d’amis et sa guitare, jamais il ne pensait retombé sur elle, s’il venait ici c’était pour décompresser de sa journée, pour se reposer et prendre du bon temps. Il avait passé la journée sur les pistes hallucinantes de la station, sur son snowboard il se sentait pousser des ailes. D’ailleurs il était plutôt doué, sportif depuis toujours il avait un certain style sur une planche qui ne laissait personne indifférent, surtout pas les filles. Depuis son arrivée ici au canada tout aillait vraiment bien, il prenait un pied incroyable. Son chalet pour commencer regroupait Aislynn, sa Aislynn, June sa sexfriend avec qui il ne s’ennuyait jamais et sa charmante correspondante. Il se moquait qu’Aislynn et June ne s’entendent pas, au contraire il en jouait car il savait pertinemment qu’il pouvait s’en sortir à l’aide d’un simple sourire. Elles étaient incapables de lui résister, de le détester trop longtemps. Il n’avait pas spécialement beaucoup d’ennemis, il était bien trop sociable et drôle pour cela. Il s’en étonnait parfois, jamais il n’avait imaginé que son retour à Berkeley se passe si bien, et si facilement, parfois c’était comme s’il n’était jamais parti. Ce qui l’avait réellement surpris c’était de revoir ici des personnes qu’il avait rencontré durant son road trip. A Vegas pour son vingt et unième anniversaire, il avait rencontré miss Rosenbach, sulfureuse blonde qui lui avait offert la soirée de sa vie. Les retrouvailles à Berkeley avaient été vraiment très agréable, elle l’avait d’ailleurs accompagné sur les pistes de poudreuse une bonne partie de l’après midi. Il avait réussi à la faire sourire et en était plutôt fier, car bien qu’il n’ait pas suivi toute l’affaire, il avait cru comprendre qu’elle avait eu quelques histoires avec son ami Jayan. De nature curieux il avait tenté de la questionner mais elle l’avait empêché de s’aventurer sur cette voie. Il souvenait qu’il avait taquiné Jayan à de nombreuses reprises au sujet de la jeune femme. Franchement, c’était le coup du siècle, du tout cuit, Eileen était l’une des filles les plus open de Berkeley il avait juste à se servir. A sa place, lui n’aurait pas hésité une seule seconde, avec les femmes il n’hésitait jamais et surtout pas lorsqu’elles étaient prêtes à tout pour le combler. Guitare sous le bras, il entra dans le bar se demandant avec qui il allait finir la nuit, June ou une mystérieuse inconnue ? De toute façon il était hors de question qu’il rentre seul. Prenant place sur l’un des grands canapés, ses amis partirent commander les boissons, tandis qu’il laissait ses doigts glisser le long des cordes. Rapidement des filles arrivèrent autour de lui, inévitablement attirées par le beau delta seul avec sa guitare, elles voulaient une chanson. Ses amis ne tardèrent pas à revenir et ils le poussèrent à faire un petit concert, se donner en spectacle il maitrisait. Portant son verre à ses lèvres, il se pencha vers les deux brunes, un sourire charmeur en travers du visage. « C’est juste pour vos beaux yeux alors ». Il attrapa sa guitare sans trop savoir ce qu’il allait bien pouvoir jouer. La chanson qu’il maitrisait le mieux avait une importance symbolique à ses yeux, c’était celle de son histoire avec Lily. Don’t you de Simple Minds, toute leur jeunesse, leur histoire. Il l’a connaissait si bien qu’il était capable de la jouer les yeux fermés, il l’avait apprise à l’époque du collège pour l’impressionner, et ça avait marché. C’était la chanson qu’ils avaient écouté un milliard de fois et dont ils ne s’étaient jamais lassés. Les premières notes résonnèrent comme une évidence, et sa voix légèrement grave brisa le silence. « Won't you come see about me ? I'll be alone, dancing you know it baby. Tell me your troubles and doubts giving me everything inside and out and love’s strange so real in the dark. Think of the tender things that we were working on ». Son petit concert improvisé commençait à attirer du monde, et bientôt une dizaine de personnes se retrouvèrent autour de lui à fredonner. Il se sentait bien, il aimait les souvenirs que cette chanson faisait ressurgir, c’était toute une période de sa vie qui se tenait la en ces quelques paroles, ces quelques accords. Jusqu’à la dernière note il ne lâchait rien, affichait un large sourire, il était vraiment bien ici, ce soir. Les applaudissements étaient nombreux, les spectateurs semblaient ravis de ce petit spectacle au coin du feu. Reposant sa guitare il ne la vit pas arriver, elle était la dernière personne qu’il s’attendait à voir ce soir. La seule, l’unique Lily, celle pour qui il avait apprit cette chanson. Sur le coup il ne savait pas vraiment comment réagir, elle l’attaquait, lui balançant au visage ses quatre vérités. Pris de court il ne la quittait pas des yeux, elle était tellement jolie, encore plus lorsqu’elle se mettait en colère. Elle ne lui laissa même pas l’occasion de répliquer qu’elle s’éloigna. Ni une, ni deux il se releva marchant vers elle. « Hé Lily reste là, le prend pas comme ça. On s’est pas parlés depuis des lustres ne me fais pas croire que ça te dérange que je chante cette chanson. ». Il tenta de lui sourire avec le plus de sincérité possible, après tant d’années elle avait du l’oublier non ? Faire une croix sur lui ? Alors pourquoi prenait elle ceci tellement à coeur ? Il ne voulait pas la blesser une fois de plus. Il espérait que son retour à San Francisco serait l’occasion de repartir de zéro, attrapant son verre il lui donna, le sien semblait avoir disparu. Tentant l’humour en ultime recours, il termina sur ces quelques mots. « Reconnais au moins que je la joue toujours aussi bien. ».
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyDim 31 Mar - 11:22

REMEMBER US.
You are here to finish me off sweet heart ? ► Tout avait changé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vraiment parlé. Se croisant parfois au détour d’un couloir ou lors d’une soirée où nous étions tous les deux conviés, nous ne nous étions pas adressé la parole une seule fois. Puis de rancœurs que de bons souvenirs dans mon esprit, j’avais du mal à prendre du recul et faire la part des choses en sa présence. Nous n’étions que des enfants et depuis, j’avais eu le temps de tourner la page mais depuis ce fameux jour où je l’avais revu, je ne répondais plus de moi. Je ne lui avais pas pardonné de m’avoir mis à l’écart et ça, bien tous les changements présents dans ma vie, ça ne changerait pas. Et en plus il en rajoutait. Sérieusement ? De quel droit se permettait-il se supposer des choses alors qu’il m’avait tout simplement rayé de sa vie il y a plusieurs années. Nous nos étions connut très jeune et aujourd’hui nous avions environ 10 ans de plus. 10 ans écoulés. Le collège avait signé la fin de notre amitié, de notre engagement. La fin d’un tout, la fin d’un monde. Notre monde. Celui que nous avions conçu main dans la main. Le revoir ici ne me faisait pas mal, mais me faisait revenir des années en arrière. Un retour dans le passé qui passait amèrement. La nostalgie avait un goût d’enfer. Le paradis était bien loin de ce coin de pays où nos deux corps s’étaient hasardeusement retrouvés. Le pire dans tout ça, c’était cette attirance flagrante qui se lisait dans mes yeux et j’étais profondément agacée. Le détester était encore plus excitant que de l’ignorer et je prenais un doux et passionnel désir à lui en faire voir de toutes les couleurs depuis la seconde où ma bouche s’ouvrit pour lui cracher tout ce que j’avais à lui dire. Entre agacement et attirance, je préférais lui tourner le dos plutôt que de lui faire plaisir en lui faisant face et le laisser lire en moi comme dans un livre ouvert. Préoccupée à chercher mon verre, je faisais face à la salle tandis que lui, continuait à ouvrir sa bouche, l’envie de le faire taire à chaque mot m’envahissait. « Qu’est-ce que t’en sais hein ? Tu n’étais pas vraiment là pour le savoir, je me trompe ? » Des injures dominaient toujours mon esprit et je n’arrivais à m’en débarrasser. C’était notre chanson venant de notre film. Il n’y avait rien de plus significatif entre nous que ces paroles qui nous décrivaient parfaitement. Comment osait-il dire ce genre de chose. Je me suis retournée, et je lui ai fait face, lui tendant son verre, moi, l’attrapant sans plus attendre. Il avait pris un alcool plus commun et je le buvais d’une traite. Je lui redonnais son verre, accompagner d’un faux sourire qui sourire qui exprimait bien mes plus profondes pensées à son égard. « Si tu attends de moi un compliment, laisse-moi te dire ce que je pense. Tu t’es un peu rouillé j’imagine parce que c’est plus trop ça. » Mensonge, mensonge. Il la jouait toujours aussi bien mais c’était trop dur pour moi de dire la vérité. Je n’allais pas le faire sourire, il allait m’agacer d’avantage. Je préférais me préserver, ne rien dire, mentir et lui rendre la monnaie de sa pièce, bien que toutes mes remarques ne devaient pas l’atteindre. Je restais pourtant de l’optique de ne pas lui faire de cadeau. Je regardais autour de moi, passant une main dans mes cheveux et je reposais mon regard dans le sien. Je restais silencieuse. Je ne savais pas quoi lui dire. Qu’étais-je censée lui donner après tout ? Je ne lui devais rien. Je n’étais pas réellement énervée. J’étais presque nerveuse, une nervosité que je ne montrais pas, mais j’ai tout aussi agacé pas sa façon de me parler, ses phrases, ses mots, tout m’agaçait. J’étais incapable de rester calme face à lui. Et je devenais très vite instable physiquement. J’avais envie de fuir pour l’éviter et en même temps, son culot de rester face à moi après des années d’absence m’empêchait de partir, de lui tourner le dos. J’avais simplement envie de lui faire face, de l’affronter et lui démontrer par A + B l’être minable qu’il était devenu après m’avoir lâchement laissé sur le côté comme une mal propre, comme si, toute notre enfance n’avait jamais compté pour lui. En le regardais, je me remémorais tout notre passé. Le bon comme le meilleur. Les rires comme les pleurs. Un tas d’homme avait marqué ma vie d’une manière plus ou moins forte et il en faisait partie, que je le veuille ou non et je devais faire avec. Je devais vivre avec notre relation, celle qui n’était, maintenant, que le tendre souvenir d’une enfance révolue. Je n’étais pas en colère parce qu’il m’avait laissé finalement. C’est la vie. Les gens vont et viennent durant notre existence, du début jusqu’à la fin. Ce que je n’arrivais pas accepter, c’était la manière dont il m’avait laissé de côté. Je n’avais eu aucune explication et du jour au lendemain, je m’étais retrouvée seule, sans cette personne qui me tenait la main et qui en un sourire, faisait disparaitre toute pensée négative, toute envie de fuir. Il m’avait maintenant dans la réalité, celle que je m’entête à fuir quand les choses devenait compliquées. C’était ça mon truc : partir, aller de l’avant sans jamais me retourner. Et puis des années après, quand je faisais le point sur mon passé, je m‘accordais un temps de répit et je jetais un regard en arrière pour regarder toutes les erreurs que j’ai pu commettre. Lui, m’interdisait presque de ne jamais m’en aller. Il me maintenait dans le présent. C’est ça qui me manquait le plus. Nous étions jeunes et pourtant, nous avions une sagesse sans pareil, sagesse que l’on avait acquis en restant ensemble, en affrontant les difficultés ensemble. L’absence de mon père depuis toujours, ses parents beaucoup trop protecteurs, voir étouffant, la pauvreté qui touchait ma mère et moi à cette époque, nous empêchant de vivre pleinement, tout ça nous maintenant ensemble. Aujourd’hui, nous n’étions que des vagues connaissances, partageant un passé commun. Je soulevais les sourcils comme pour l‘interrogé. Que faisait-il encore là ? « C’était peut-être une erreur de venir ici. J’aurais dû rester au chalet. Je te croise déjà bien assez à l’université. Ca me suffit. » Je me redressais, passant un coup sur mes vêtements qui semblaient presque prendre la poussière dans ce sinistre taudis et sans lui jeter un seul regard, je repassais sur mes pas précédent pour retourner au bar et pourtant, avant même d’avoir fait la moitié du chemin, je m’arrêtais et je faisais demi-tour, revenant devant lui, un air décidé. « Tu m’as abandonné. On était jeunes, on avait toute notre vie devant nous, et j’ai bien dit NOTRE vie, parce qu’on était censé rester ensemble. » Je m’arrêtais quelques minutes. Mon regard s’encrait dans le sien, et mes yeux jonglaient avec les siens attendant qu’il ne me réponde. « Tu m’avais promis. Tu m’avais promis de ne jamais me laissé tomber, mais il faut croire que tu fus le premier à me mentir, mais ça n’arrivera plus. J’en ai fini de m’attarder sur des gens comme toi, ceux qui mentent comme ils respirent. C’est finit. »
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyJeu 18 Avr - 0:13


" Springbreak 2013 -Whistler Blackcomb "
« I must leave without you. You know we're headed separate ways » Rencontrer des gens est une chose habituelle, commune voir même naturelle, souvent on passe devant eux sans même les voir. Ils ne sont qu’une masse étrange sans début, ni fin, une illusion. Parfois une personne attire notre attention alors on va au contact, on cherche à la connaitre, à se faire une place dans sa vie. On s’attache, on s’aime, on s’apprécie, jusqu’à ce que la vie reprenne ses droits et sépare à nouveau ses deux chemins qui s’étaient croisés. Seth avait beaucoup repensé à Lily durant son voyage, et même encore après, son image ne l’avait jamais quitté. Une image qui au fil des années d’éloignement était devenue de plus en plus floue, d’elle il n’avait que des souvenirs. Elle était le fantôme d’une époque révolue, de l’insouciance de l’enfance, du bonheur éphémère. Il s’était raccroché aux meilleurs souvenirs qu’il avait avec elle, il se souvenait de son rire qui brisait le silence et de ses cheveux blonds qui virevoltaient. Il avait toujours apprécié son regard gourmand et sa mine boudeuse, ainsi que les chastes baisers qu’elle venait lui déposer sur la joue lorsqu’ils étaient enfants. A l’époque il s’était vu faire sa vie avec elle, avoir une immense famille avec pleins d’enfants, reproduire le schéma parfait que lui avait inculqué ses parents. Ensemble, ils avaient projetés de se marier et de ne jamais se séparer, elle était sa Lily, rien qu’à lui, rien que pour lui pour toujours, il l’avait cru. En grandissant tout deux avaient pris conscience que la vie n’était pas un conte de fée, que le karma jouait plus souvent dans le camp ennemi qu’à nos cotés, que la vie était simplement une bataille au quotidien. Dans cette bataille il n’avait pas voulu d’elle à ses cotés, les rêves déchus s’étaient évaporés, il avait opté pour la solution de facilité. Refaire sa vie dans son coin, loin d’elle, loin de cette époque qu’elle lui rappelait sans cesse, pour grandir il avait eu besoin de prendre cette distance car elle n’était plus ce dont il avait envie. Il reconnaissait lui avoir fait du mal, elle n’était pas un jouet que l’on jette lorsqu’il ne nous plait plus, il savait qu’elle ne comprendrait pas, qu’elle ne lui pardonnerait pas de l’avoir abandonné sur le bord de la route, seule face aux autres gens. Il avait été son point de repère pendant de longues années, son binôme ultime, sans lui elle se retrouvait face à des visages inconnus et effrayants. Seth avait eu la chance de connaitre la popularité dès l’époque du collège, Lily ne pouvait pas en dire autant, même si aujourd’hui elle était une magnifique jeune femme sûre d’elle. Il ne l’avait pas seulement laissé au pied du mur, il s’était aussi entouré d’un nouveau cercle d’amis dont elle ne faisait pas partie, sans vraiment le vouloir il l’avait blessé plus que n’importe qui d’autre à l’époque. Néanmoins les années étaient passées, et il espérait que cela permettrait d’effacer quelques unes de ses erreurs, presque dix ans après ressentait elle encore de la rancoeur envers lui, de l’amertume ? Etait il allé trop loin, jusqu’à atteindre le point de non retour ? Pouvait il encore prétendre à son pardon ? Depuis qu’il avait rejoins la prestigieuse université de Berkeley il l’avait croisé à de nombreuses reprises, mais ce n’était jamais le bon moment pour aller l’aborder, ainsi ils se comportaient comme deux parfaits inconnus l’un envers l’autre. Seulement en chantant cette chanson ce soir, il avait réouvert d’anciennes cicatrices, celles d’un tout qui n’existait plus, d’une histoire qui n’était conjugable qu’au passé. Il lui avait fait du mal sans s’en rendre compte une fois de plus, il avait frappé au bon endroit; elle se donnait beaucoup de mal pour échapper à ses yeux sombres, elle l’écoutait d’une oreille inattentive et il comprit qu’il était la dernière personne qu’elle avait envie de voir. Lily-Rose, sa Lily-Rose avait changé, elle n’était plus la gamine seule et perdue qu’il avait connu et apprécié, aujourd’hui elle était hautaine, glaciale et extrêmement désagréable envers lui. Il le méritait certes, mais il avait esperé qu’après dix ans d’absence elle se montrerait un poil plus accueillante envers lui, il s’était planté sur toute la ligne. « Dix ans, ce n’était pas suffisant pour faire ton deuil ? De toute façon tu étais déjà comme ça à l’époque, constamment sur la défensive ! » lâcha t’il froidement et sur le même ton dédaigneux que la jolie Beta. Il avait été le méchant de l’histoire à une époque et il était prêt à reconnaitre ses torts, mais désormais il faisait un pas vers elle, tentait de retrouver une once d ‘amitié, même la plus infime qui soit avec Lily, et elle l’en empêchait, lui bloquait la route. Si ils en étaient arrivés la aujourd’hui, ce n’était pas uniquement de sa faute, elle aussi avait sa part de responsabilités dans l’histoire, il devait lui ouvrir les yeux, il n’était pas un monstre, du moins pas celui qu’elle se persuadait d’avoir face à elle. Que croyait elle en parlant avec Seth ? Qu’il allait de nouveau jouer avec ses sentiments, qu’il allait de nouveau l’oublier ou la blesser ? Elle se trompait, lui aussi dans son coin avait grandi, il n’était plus le gamin insouciant, populaire et un poil rebelle qui se pavanait dans les couloirs du collège. La vie et ses voyages lui avaient appris des choses, il avait ouvert les yeux sur les choses qui avaient une réelle importance à ses yeux, il avait appris de ses erreurs. Il aurait voulu pendant quelques instants retrouver la complicité d’antan qu’il avait eu avec Lily, mais elle ne semblait pas de cette avis, et de nouveau elle l’observait avec son sourire condescendant, lui rendant son verre. « C’est plus trop ça, mais tu n’as pas mis trois secondes avant de la reconnaitre » lança t’il à son intention, ponctuant ses douces paroles d’un sourire tout aussi odieux. Il aurait pu s’excuser directement, lui dire qu’il regrettait toutes les erreurs qu’il avait pu commettre avec elle, mais non Seth avait bien trop de fierté pour s’abaisser à ce genre de comportement, et puis elle l’agaçait tellement que l’envie de faire le moindre effort avait disparu aussi rapidement qu’elle était venue. Mais il l’a connaissait bien, trop bien, si elle s’énervait c’est que quelque part il comptait encore un minimum pour elle, et dans quelque instants elle cherchait à fuir cette situation qui l’a mettait mal à l’aise. Lily-Rose se donnait l’image d’une forte et encore plus devant lui, et pourtant comme il y a dix ans lorsque la situation devenait inconfortable la belle choisissait la solution la plus simple :tourner le dos au problème, l’éviter et surtout ne jamais l’affronter. Il aurait préféré qu’elle continu de lui cracher ses quatre vérités en plein visage, il était grand désormais il était capable d’encaisser les coups, et même de les rendre. Néanmoins il était partagé entre la peur de lui faire du mal et celle de l’avoir perdu pour toujours. « On ne pourra pas s’éviter indéfiniment, que tu le veuilles ou non je suis de retour et tu vas devoir faire avec. » articula t’il sèchement en portant son verre à ses lèvres. Berkeley avait beau être un endroit immense, ils étaient dans la même confrérie, ils avaient des tas d’amis et de fréquentations en commun, ils avaient ce passé qui planait derrière eux comme une ombre, ils étaient destinés à se retrouver. Elle tortillait une mèche de ses cheveux et parcourait du regard toute la pièce, elle cherchait à fuir, à oublier, il ne se rendait pas réellement compte du mal qu’il avait pu lui faire dix ans plus tôt, c’était loin désormais tout ça. Elle tentait de le faire culpabiliser encore, prononçant distinctement le mot « NOTRE », qui n’était plus du tout d’actualité pour parler d’eux. Le ton de sa voix était ferme, plein d’assurance et pourtant il voyait encore la Lily-Rose fragile, celle d’avant, celle qu’il avait toujours connu et qui avait été un pilier durant sa jeunesse. « Quand j’ai quitté San Francisco il n’y a pas que toi que j’ai abandonné sache le. Mais puisque tu refuses de m’écouter vas y pars et retournes dans ton chalet. De toute façon ça a toujours été ton truc ça : prendre la fuite au premier problème. » Il s’avança dangereusement vers elle, sans toute trop près, mais il savait pertinemment que la provocation était une chose qui avait toujours fonctionné avec elle. « D’ailleurs si tu veux mon avis à force de fuir comme tu le fais et de rejeter la faute entièrement sur les autres tu vas finir complètement seule. », il soupira, il frappait exactement au bon endroit c’était plus fort que lui. « Tu t’emportes au quart de tour et tu es complètement fermée à la discussion. Le menteur et l’hystérique alors, et toi avec un duo comme ça t’espérais une fin heureuse ? ». Il haussa un sourcil interrogateur en terminant son verre d’une traite, désormais elle allait sortir de ses gonds, c’était de la pure provocation et il était impensable qu’elle n’y réagisse pas et qu’elle se contente de fuir, elle ne s’avouerait jamais vaincue sans avoir tenté de batailler au préalable. « You’re not the easiest person I ever got to know » 
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyLun 27 Mai - 16:46

Maybe it’s sad that these are now memories. And maybe it’s not sad. ► Les garçons les plus doux sont les plus dangereux. Les parents les adorent, les filles les adorent et en claquement de doigts, on est attachées à eux. On ne voit rien venir. On est comme prises au piège. Le pire, c’est que ce n’est pas d’eux qu’on tombe amoureuse en premier. On rencontre un tas de sales types qui nous font fondre. Pourquoi ? Le danger nous attire. On aime les risques, on aime être déstabilisées. On est émerveillées devant ces beaux garçons qui n’ont peur de rien. On s’y accroche comme on peut et finalement, on souffre. On souffre tout simplement parce qu’eux, ce qui leur fait peur, c’est la stabilité. Avoir les pieds sur terres ça les effraie. Tout ce qu’ils veulent, c’est être libre, aucune accroche. On espère être cette fille qui les fera changer d’avis, on veut leur montrer qu’avec nous le monde sera plus beau, plus simple, plus doux, meilleur. Mais on se trompe. Cela n’arrive jamais. On est pas dans un putain de conte de fées. On est dans la vie réelle, celle qui ne nous donne jamais ce que l’on souhaite. Seth faisait partie de ces garçons qui n’ont peur de rien, rien à part la stabilité, qui ont presque peur du bonheur, ce bonheur qui s’enfuit après avoir déposé son voile d’illusions. Trop naïve, enfant, j’ai cru finir ma vie à ses côtés. Amour, amitié, peu m’importait. C’était lui et personne d’autre. Pauvre fille. Je le regardais du coin de l’œil. Que voulait-il ? Que je lui saute dans les bras ? Que je lui offre mon plus beau sourire ? Il m’était impossible de le faire. J’étais rancunière qu’en cas d’extrême souffrance et ce qu’il m’avait fait, je ne l’ai jamais oublié, même après dix ans, et aujourd’hui, après toutes les déceptions et les échecs que j’avais essuyés, j’étais incapable de fermer les yeux sur dix ans de silence. Je me retrouvais face à lui, les yeux dans les yeux, on échangeait quelques mots qui n’avaient aucuns intérêts, au fond, on s’envoyait tout ça à la figure pour montrer à l’autre qui était le plus fort. Il me battait quand il le voulait, il pouvait m’achever en quelques mots mais je ne laissais rien montrer. J’étais bien trop intelligente pour le laisser croire qu’il gagnait. Si auparavant j’aurais laissé couler, et j’aurais passé l’éponge, aujourd’hui, c’était une autre histoire. Je n’étais plus la même. Je n’étais plus cette petite fille naïve et innocente que j’étais durant notre enfance. A présent, je ne me laissais plus marcher sur les pieds. J’étais indépendante et je n’avais plus besoin de personne. Je me contentais de moi-même car certaines personnes ne méritait pas que je leur accorde de l‘importance et encore moins ma confiance. Il y a quelques temps, j’aurais été capable de lui dire : aime moi, reviens, montre moi que je comptais et on oublie tout, on recommence à zero et on s’aime comme avant. Mais avant c’était il y a trop longtemps, il n’avait pas été correcte avec moi et si l’indifférence aurait été ma meilleure arme à ce moment précis, j’avais opté pour une tout autre façon d’agir. « Sur la défensive ? Laisse-moi rire. J’étais juste beaucoup trop naïve. On avait 10 ans, j’étais douce et beaucoup trop gentille. » Il avait surement changé, mais moi aussi. Je ne voulais rien savoir de lui. Plus rien. C’était finit. J’avais trop donné. La vie m’avait appris à ne plus autant me donner aux gens. Jayan et Adriel étaient les seuls à qui j’accordais de l’importance. Ils étaient les seuls à détenir ma confiance et j’étais bien décidée à lui montrer que rien ne serait plus comme avant et que s’il espérait retrouver quelque chose, il devrait se battre et faire des efforts pour que je change d’avis sur lui mais pour le moment, je n’avais aucune envie d’oublier et de lui donner une seconde chance. Ca serait trop simple et je ne voulais plus lui faciliter les choses. Il allait devoir se battre comme je l’ai fait durant des années pour garder les gens que j’aime auprès de moi, ce qui n’a pas vraiment marché d’ailleurs en voyant que tous mes proches ont fini par s’en aller, encore aujourd’hui. « Je l’ai reconnu parce que je la connais par cœur. Ce n’est pas ma chanson préféré pour rien, mais ce n’est pas tes efforts pitoyables pour la jouer qui m’ont guidé. » Ok, il la jouait toujours aussi bien et la chantait encore mieux mais si je lui faisais un seul compliment, il serait capable d’en profiter et de le retourner contre moi. Je ne lui laisserais pas ce plaisir. Et lui qui me dis qu’il était de retour et qu’il ne comptait plus partir. Cool story bro. Je n’en avais rien à faire. Je ne perdrais pas mon temps à l’éviter, j’allais l’ignorer comme j’avais appris à le faire et je ne gâcherais pas mon temps à lui adresser des regards. Je n’avais plus 5 ans. J’étais capable de supporter sa présence sans pour autant m’empêcher de vivre. Que croyait-il ? Une fois de retour, j’allais gentiment lui sauter dans les bras et parler de nos souvenirs, ceux qu’on avait créés ensemble et qu’il avait envoyés en l’air ? Son regard et son ton insolent m’horripilait. Il méritait une bonne gifle d’éducation et le voir se pavaner devant moi ne faisait qu’accentuer cette envie de l’envoyer balader. Il me parlait sans honte, articulait chacun de ses mots et se rapprochait de moi, assez prêt pour que je sente sa respiration sur mon visage et s‘il croyait m’impressionner il avait tort car si auparavant une telle proximité m’aurait fait fuir en quelques secondes, aujourd’hui, je lui faisais face et je l’affrontais, sans peur, un sourire aux lèvres, approchant d’avantage mon visage du sien pour lui montrer que je ne comptais plus m’en aller. « Il faut croire que l’on a au moins quelque chose en commun. T’es le spécialiste quand il s’agit de partir je me trompe ? » Un pic tout droit balancer en direction de son cœur pour qu’il se souvienne que c’était lui qui était partit le premier et non le contraire. « Tout comme toi, j’ai eu une vie durant ces 10 ans tu sais. J’ai vite compris que tu n’étais pas le prince charmant. J’ai d’ailleurs finit par le trouver. » Je restais tout proche de son visage, crachant chacun de mes mots à sa figure et j’avais bien sûr fait attention à chacune de ses expressions. J’avais balancé mon petit récit de princesse qui trouve son prince charmant non sans raisons. Je savais ce que je faisais et où j’allais. Il était surement au courant de mon histoire avec Adriel et bien que tout ça ne soit que du vent, je l’utilisais et j’allais en user ce soir face à lui pour lui montrer l’être minable qu’il était. « Pendant que tu te tapes toutes les filles de l’université, moi, e suis tout simplement sur l’être parfait pour être mon prince charmant. Tu dois surement le connaitre. Adriel. Qui ne le connait pas.. » Je me reculais de son visage, un air provocant valsant dans mes yeux, des gestes calculés, j’ai finis par m’assoir calmement sur la table qui se trouvait juste derrière moi, lui faisant toujours face, n’étant pas très loin de lui et je lui ai lancé un sourire. « C’est qui maintenant qui a le plus de chance de finir seul ? » Je levais mes bras pour accentuer mes mots et mon air faussement désolée avec un sourire fixé sur mon visage. C’était qui le plus con dans l’histoire ? Surement pas moi. J’étais même la mieux placée. Je me sentais mieux, beaucoup mieux et j’étais prête à mener cette bataille jusqu’à la gagner car je ne me sentais ni fautive, ni coupable et je comptais bien lui montrer et lui prouver de toutes les manières possibles.
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyJeu 20 Juin - 0:12


LA VIE N'EST PAS COMME L'UN DE CES APPAREILS MODERNES
OU IL SUFFIT D'APPUYER SUR UN BOUTON POUR REJOUER LE MORCEAU CHOISI.  
PAS DE RETOUR EN ARRIERE POSSIBLE ET CERTAINS DE NOS ACTES ONT
DES CONSEQUENCES IRREPARABLES.


Seth, contrairement à la plupart des gens ne se berçaient pas d’illusions inutiles. Il vivait dans le monde réel, celui où la vie est une garce trop souvent, celui où les amitiés se défont aussi vite qu’elles se font, celui où la princesse termine seule à la fin du bouquin. En revenant à San Francisco après près de trois ans d’absence, il avait espéré la revoir, la croiser. Au détour d’une rue déserte, attablé dans son café favori avec une moue pensive, à une exposition de photos d’un autre temps, d’une autre époque. L’époque de l’enfance, celle où ils s’aimaient, et où faire des plans sur l’avenir était la chose la plus banale du monde. Il s’en foutait de Berkeley à l’époque, il voulait être chevalier, il voulait être son chevalier dans l’espoir qu’elle soit sa reine. Seth se rendait compte aujourd’hui et trop tard de ce qu’il avait perdu, de ce qu’il avait fichu en dehors de sa vie. Il s’était séparé d’une personne merveilleuse avec qui il avait des souvenirs pour la popularité, pour le voyage et pour les expériences. Lily, c’était sa, le premier coeur qu’il avait brisé. Il serait coupable à jamais, bourreau un jour, bourreau toujours. Il ne s’était pas fait d’illusions en apprenant qu’elle serait à Berkeley, il ne s’était pas dit que c’était une chose géniale, et que tout pourrait redevenir comme avant. Dans la vraie vie, il n’y avait pas de passages spatio-temporels qui permettaient de revenir dix ans en arrière et de tout effacer. Les blessures, les cicatrices, elles restaient là, gravées à jamais dans leurs mémoires, dans leurs coeurs, au milieu d’un océan de regrets, de non dit et de déceptions. Un jour, peut être qu’elle pourrait lui parler sincèrement, le regarder droit dans les yeux sans employer ce ton hautain, sans être sur la défensive, sans ériger un mur entre elle, son coeur, son passé et lui. Ce jour, il n’était pas prêt d’arriver, tout se passait exactement comme il l’avait imaginé, il n’y avait ni accolades romantiques, ni grands sourires accueillants. Ils montaient tout les deux sur leurs grands chevaux comme à l’époque, menaces en l’air, attaques personnelles, tout les moyens pour rivaliser semblaient bons. Sauf, qu’à ce petit jeu là, celui de savoir lequel des deux fera le plus de mal à l’autre, il avait déjà gagné. Il avait remporté la partie le jour où il avait laissé la petite Lily avec ses grands yeux bleus et ses mèches blondes toute seule sur le bord de la route face à elle même, à sa solitude. Lorsqu’il s’était rendu compte de son erreur c’était déjà trop tard, elle avait refait sa vie loin de lui, loin d’eux, loin de ce qu’ils avaient bâtis avec tant d’acharnement. Il était parti à la découverte du monde, loin de San Francisco, quelque part entre des plages paradisiaques et des monts enneigés, là où les princesses étaient à usage unique, où les contes de fées ne duraient qu’une nuit, là où ses choix n’avaient pas d’importance. C’était tellement plus facile. Prendre la solution de facilité une fois plus et se dire que c’est le bon choix, ne pas se rendre compte qu’on se plante sur toute la ligne et qu’on a tout faux. Ne pas voir que certaines blessures ne se refermeront pas même après un an, dix ans ou toute une vie. Tourner la page malgré tout, parce que le temps courre et qu’il n’attend personne. Il détestait cette étiquette qu’elle lui avait collé sur le front, celle du connard qui avait foutu une belle histoire en l’air, il l’assumait mais ne la supportait pas, il s’en mordait les doigts mais il ne montrait rien. De toute façon, il n’avait pas le droit de revenir avec la bouche en coeur, légitimement, Lily-Rose était autorisée à le pourrir pendant les dix prochaines années pour qu’ils soient quittes. Il croisait les bras sans la quitter des yeux, essayant de voir dans le regard électrique qu’elle lui jetait les restes de sa poupée blonde. Gamine elle était la meilleure de toutes les copines, elle lui faisait des bisous magiques, elle interprétait toujours la forme des nuages en levant son index vers le ciel, Lily elle partageait toujours ses bonbons avec lui. Elle était gentille, à l’époque du moins, il ne pouvait pas lui retirer cette qualité. En grandissant, elle était celle qui portait son sac de cours quand il avait des béquilles, celle qui assistait à tous ses matchs et qui l’encourageait coûte que coûte, celle aussi à qui il piquait des pop-corn au cinéma, parce que ses pop-corn à elle étaient meilleurs que les siens. « Je sais pas si tu as changé où si c’est un genre que tu essayes de te donner, mais la Lily d’avant celle qui était gentille, au moins elle n’était pas superficielle, elle n’avait pas l’air d’etre en carton. Mais continue sur ta lancée, bientôt tu seras tellement semblable à toutes les autres filles que tu te fonderas dans la masse, que tu disparaitras. » lâcha t’il en soupirant, ce n’était pas les mots qu’elle voulait entendre, ce n’était pas non plus ceux qui permettraient d’entamer des négociations, mais il s’en moquait. Seth était trop fier pour reconnaitre qu’il avait mal agi, pour reconnaitre que sa Lily lui manquait. Il n’aimait pas la femme qui se tenait devant lui, il ne la reconnaissait pas même en regardant tout au fond de ses pupilles. Elle avait changé, et il avait sans doute sa part de responsabilités là dedans. Des filles perchées sur talons vernis qui jouaient aux garces en puissance il y en avaient des centaines à Berkeley, pourquoi voulait elle entrer dans ce moule ? C’était sa façon à elle de se faire accepter par les autres étudiants, de devenir populaire, de se mêler aux puissants, aux friqués ? A tout ce monde dont il l’a exclu très tôt, à ce monde dont il lui a fermé les portes sans qu’elle puisse y dire quoi que ce soit. Le passé demeurera toujours, malgré tout nos efforts pour l’oublier, pour ne pas le conserver dans nos mémoires, sauf que parfois il nous rattrape. Trois notes de musiques, un air de guitare et tout ressurgit, tout nous abat de plein fouet lorsqu’on ne s’y attend pas. C’est comme un couteau qu’on remue dans la plaie, un cauchemar qui revient nous hanter. Une mélodie qui revient nous envahir, on a envie de sourire mais on se retient, parce que seul le présent compte désormais. « Je suis ravi d’apprendre qu’au moins ta chanson préférée n’a pas changé. Faut croire qu’avec le temps certaines choses parviennent quand même à rester intactes, c’est comme le rouge et les tartelettes aux fraises. ». Il se souvenait de tout, de chacun de ses gouts, de ses tics, ses manies, ses habitudes. Ranger ses crayons de couleur dans l’ordre des couleurs de l’arc en ciel, détester les lundis et bénir les vendredis soir, manger des biscuits en commençant par les coins, et faire la banque au Monopoly. Elle pensait qu’il avait tout oublié d’eux, c’était faux, mais si il sortait tout son beau speech au visage il pouvait être certain qu’elle lui rirait au nez. Combat perdu d’avance; il était sur la défensive, peut être même plus qu’elle. Lily s’approchait, dangereusement, trop près. Il pouvait sentir son parfum sucré et sa respiration contre sa peau. Elle ne le quittait pas du regard et il était forcé de se noyer dans ses grands yeux bleus, mais là où elle essayait de ne montrer que de la haine, il voyait tout le reste, toute la partie immergé de l’iceberg. Il était un spécialiste quand il s’agissait de partir, elle marquait un point, mais il n’était pas parti à cause d’elle, il était parti pour lui, pour des rêves qu’il avait et dont elle ne faisait définitivement pas partie. « Tu vas me reprocher encore longtemps d’être parti ? Tu vas me le rappeler tous les jours ? Vas-y fais le, tu te fatigueras avant moi. » Lança t’il au tac au tac, lui, il pouvait encaisser les attaques il était armé pour ça, mais elle ? Elle avait beau prétendre avoir changé il savait que ce n’était pas complètement vrai, elle avait encore des blessures qu’elle cachait, et derrière son armure de fer elle était fragile, fragile comme un flocon de neige. Elle remettait sur le tapis cette histoire de prince charmant, Adriel, intérieurement il riait. Avec tous les types qui fréquentaient Berkeley elle avait décidé de poser son dévolu sur lui, sur son parfait opposé. Adriel, séducteur né, fils à papa au caractère bien trempé, le genre de mec qui pourrait faire dans sa vie encore plus de dégâts que ce qu’il avait pu faire par le passé. Une histoire qui allait droit dans le mur et qui entrainerait des dommages collatéraux, il était prêt à le parier, si conte de fée il y avait, jamais ça ne serait Lily et Adriel. « Tu sors avec lui parce que tu l’aimes vraiment, où parce que son CV est bien fourni ? Sortir avec un Epsilon c’est le top du top pour une fille comme toi, après tout tu as rien à perdre dans l’histoire. Popularité, notoriété, monde rempli de paillettes. Mademoiselle a apprit à s’entourer, je te félicite. La chute n’en sera que plus douloureuse. » lui cracha t’il au visage, ses mots étaient tranchés, nets, il n’y allait pas par quatre chemins convaincu qu’une part de vérité se cachait dans ses paroles. Il suffisait de voir la vérité en face, la plupart des fréquentations de Lily ne venaient pas du même monde qu’elle, la gamine de San Francisco trainait avec des gens de la haute, avec des héritiers d’empires colossaux, avec les futurs têtes d’affiches du pays, avec des gens qui connaissent le prix de tout mais la valeur de rien. Délicatement elle alla s’asseoir sur la table derrière lui, toujours cette expression hideuse en travers du visage, ce sourire faussement désolé. Répliques sur répliques, il était temps de porter le coup final. « On va faire un jeu ... si tu es toujours avec lui dans six mois tu auras tout mon respect, j’avouerais que j’ai été l’homme le plus con, le plus immoral qui soit, je partirais même si tu veux plus me voir ... dans le cas contraire, tu seras forcée de reconnaitre que j’avais raison, et peut être qu’à ce moment là on pourra se parler vraiment. Tu enlèveras ton masque, l’image que tu essayes de te donner, et si tu en as envie on ira de l’avant. » Il s’avançait vers elle doucement. « Juste pour voir qui s’était trompé, qui finira seul ... ». A son tour, il affichait un sourire malsain sur ses lèvres avant de prendre place à coté d’elle sa peau frôlait la sienne comme lors de leur première rencontre sur les bancs de l’école maternelle. Ca semblait si loin, et pourtant, il avait envie de croire que la Lily du passé était encore là quelque part, et qu’elle ne demandait qu’à revenir.
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyDim 30 Juin - 12:54

why don't you hit me with your best shot?« La Lily d’avant ? On avais 14 ans, ne pense pas me connaitre par cœur. On a partagé des souvenirs, on a fait un petit bout de chemin ensemble, mais de un tu ne me connais pas et de deux tu ne me connais pas. Je pense que c’est assez clair non ? Alors arrête de dire que j’ai changé, tu n’as jamais su qui j’étais. » Sérieusement, pour qui se prenait-il ? Il pensait me connaitre C’était tout le contraire. Il m’a connu durant quelques années, les années où on se cherche, on essaye de se trouver, on apprend qui on est, on se construit mais ce n’est pas à cet âge que l’on peut dire que l’on est vraiment nous. Comment pouvait-il croire qu’il avait une certaine connaissance de ma personne, de mon caractère ou de ma vie en générale. Si il se fiait à ce qu’il se souvenait de moi, il allait droit dans le mur car je n’étais plus cette fille perdue, déboussolée à a première occasion et encore moins celle qui se laissait marcher sur les pieds. Il devait être bien surprit de voir qu’il n’était pas le seul à avoir changé, que moi aussi, de mon côté, j’avais évolué, que j’étais devenue une femme et que je n’étais plus une enfant, cette gamine qu’il avait abandonné. Je me trouvais face à lui et son regard cherchait le mien. Il le trouvait facilement, mais à travers celui-là, je lui faisais comprendre que je n’étais pas heureuse de le voir ici, que c’était un cauchemar. J’étais face à lui et je ne rêvais que d’une chose : m’en aller, lui tourner le dos et partir le plus vite et le plus loin possible de lui. Il me rappelait tout, tout ce que j’avais perdu et le perdre lui provoqua une multitude de départs par la suite. Il n’était pas le seul à avoir quitté ma vie, mais il était le premier, il avait signé le top départ et je lui en voulais de tenir cette place. Je m’en voulais aussi de donner tant d’importance à cette histoire mais maintenant que j’avais mis les pieds dans la colère, je ne pouvais pas faire marche arrière. J’étais engagée dans cette bataille et elle consistait clairement à montrer à l’autre qu’on pouvait vivre sans son aide. Il était clair que c’était le cas pour chacun de nous mais qui avait le mieux réussit sa vie ? Mon couple était un mensonge, la plupart des gens auxquels je tenais étaient partis, mon ex m’avait trompé avec ma meilleure amie, je ne pouvais pas dire que j’avais la meilleure vie, je m’en contentais mais je m’efforçais de ne pas flancher devant lui. Lui montrer mes faiblesses ? Hors de question. Et il se mit à parler du rouge et des tartelettes aux fraises. Ma mère m’en donnait toujours quand j’étais petite pour le goûter. J’étais surprise de voir qu’il s’en souvenait et je n’ai pas pu échapper un sourire. Je me souvenais qu’on les partageait quand il avait oublié ses gâteaux à lui. Nous partagions tout à l’époque. Je lui avais même offert un foulard rouge, un de mes préférés. Je lui avais offert à son anniversaire. Je me souviens lui avoir dit que je lui offrais pour plus qu’il ne se sente seul le soir, quand je n’étais pas auprès de lui. J’étais si attachée à lui quand j’étais encore petite. Rien ne comptait plus que lui. Il était le seul à pouvoir me faire rire quand j’allais mal. Aujourd’hui, tout ça était parti. Il ne me restait plus que Jayan et Adriel sur qui je pouvais compter. Seth ne faisait plus partie de ma vie. « Il faut croire que certaines choses restent et d’autre partent ! C’est comme toi et moi. Je suis restée, tu es parti. » Je n’hésitais pas à lui rappeler encore et encore. Oui je t’en veux encore Seth. Cela remonte à des années, si loin que je me souviens à peine quel jour c’était, mais je me souviens, je n’oublie rien, je pardonne difficilement. Ce n’est pas aussi simple que ça la vie. Il a toujours eu tout ce qu’il voulait, mais je me suis toujours battu, on ne me faisait pas de cadeau, j’étais souvent le vilain petit canard, je n’ai jamais eu la poupée que tout le monde a, je travaillais quand les autres sortaient le week end. J’ai toujours tout donné pour que ma vie soit plus facile, lui, sa vie, elle était cadeau. Il n’avait pas le droit de se plaindre, je me sentais tout à fait en droit de lui en vouloir, de lui reprocher d’avoir rendu ma vie encore plus difficile à cette époque. Le vide qu’il a laissé après son départ à mit beaucoup de temps à se reboucher. « Je ne sais pas. Peut-être. Je te le rappellerais toutes les fois où tu penseras n’avoir rien à te reprocher. » J’étais prête à le revoir, à le croiser tous les jours et à le lui dire si jamais il allait trop loin. Je n’avais pas peur de l’affronter contrairement à ce qu’il pouvait croire. « Une fille comme moi ? Une fille comme.. moi ? Woaw.. Bravo Seth. » Dans le milles. Il voulait me blesser, il avait réussi. Il venait de me mettre la plus grosse claque de la journée, de la semaine. J’en entendais pas mal, j’en entendais beaucoup sur mon cas. Les jalouses prenaient un malin plaisir à cracher sur mon dos mais lui qui se disait presque désolé et qui semblait vouloir arranger les choses avait commis l’irréparable. J’acceptais d’entendre toutes ces choses, mais elles ne devaient pas sortir de certaines bouches, des bouches comme la sienne. Je me suis arrêtée de parler et je l’ai laissé continuer son petit discoure de super connard. Plus il parlait et plus je sentais mon cœur se retenir d’exploser. Tout à coup, je me suis réellement sentie faible. Il venait de me toucher en pleins cœur avec ses propos. Il disait avoir changé mais il était tout aussi cruel qu’avant, voire pire, attendant ma chute avec impatiente juste pour me prouver qu’il avait raison. Quel genre de garçon était-il ? Ca l’amusait ? Je me sentais tellement conne face à lui et je le laissais parler, encore et encore, jusqu’au moment où il vint s’assoir à côté de moi. Il me regardait et afficha son sourire le plus odieux. C’était trop pour moi. Je me suis levée, je lui ai fait face et j’ai attendu. Je me suis approchée de lui, doucement, aucune expression sur le visage, une de mes mains se déposant sur sa joue, mes lèvres sur l’autre, je l’embrassais avec douceur et je me suis reculée. « Tu as réussie à me prouver que tu n’avais pas tellement changé. Mais ce n’est pas grave, je n’en attendais pas moins de toi. » Ma voix était douce, calme. Je m’étais calmée bien qu’intérieurement, je n’étais pas au top de ma forme. Je lui ai déposé un baiser sur la joue et mes mots furent simple, bref et furent dit en toute sérénité, un comportement qui servait simplement à lui prouver par A+B quel être minable il était. « Tu es la caricature du mec qui a tout mais qui n’est rien Seth. Malgré tout, je te pensais beaucoup mieux que ça. » J’ai secoué la tête, caressant de nouveau son visage avec ma main. Mon comportement avait changé et j’espérais qu’il comprenne à quel point il venait de faire la plus grosse connerie en parant sans réfléchir, en me crachant son venin au visage. Il récoltait ce qu’il avait semé. Il faisait face à cette Lily qu’il avait abandonnée, la douce et gentille Lily qui ne s’énerve pas facilement. Elle faisait surface de nouveau pour son plus grand plaisir, lui qui l’avait réclamé. Cependant, en la demandant, la situation c’était finalement retournée contre lui et optant pour une approche beaucoup plus douce, ce n’était que plus violement qu’il allait faire face à ses mots pleins de douceur. Elle lui offrit un dernier sourire et elle lui tapota la joue de manière insolente. « On ne vit pas dans le même monde, tu as raison Seth. Et laisse moi te dire que les filles comme moi ne sont pas assez naïve pour croire que des garçons comme toi peuvent changer, donc je rejette ton pari, je te souhaite bon courage, bon vent, mais je ne finirais jamais seule, j’ai su m’entourer des meilleurs en ton absence. Tu ne fais plus partie de ma vie, et ça n’arrivera pas de nouveau alors je te propose que l’on arrête cette discussion maintenant avant que je commence moi aussi à être méchante. »
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyLun 15 Juil - 0:00

La Lily d'avant comme elle disait si bien lui manquait. Il s'était attendu à quoi ? A retrouver des années après la même petite fille qu'il avait laissé sur le bord de la route ? Forcément non, elle ne l'avait pas attendu, elle avait refait sa vie, une vie dans laquelle il n'avait aucune place. Seth était devenu un quasi-étranger pour elle, et il avait la sensation que leur histoire n'était désormais conjugable qu'au passé. Elle ne désirait plus de présent avec lui, et surtout pas d'avenir. Elle était sur la défensive la petite Lily, elle avait peur d'être de nouveau déçue par l'homme qu'il était, de recommencer à zéro pour rien. Il l'écoutait sans broncher, il estimait l'avoir suffisament blessé pour la soirée, pourtant les mots qui sortaient de sa bouche sonnaient faux. Elle avait changé certes, tout comme lui, mais il savait que quelque part au fond d'elle il restait encore quelques traces de l'ancienne Lily. Il était impossible de devenir une personne complétement différente, jamais il n'avalerait ce mensonge gros comme le monde. Il avait été, à une époque, la personne qui la connaissait le mieux sur Terre, il avait été l'ami, le confident, et le grand frère protecteur. Pourquoi prétendait elle le contraire ? Pourquoi niait elle tout en bloc ? Elle se mentait à elle même et c'était cruel. "Je t'ai connu, on s'est connu. Tu auras beau dire ce que tu veux, jamais tu ne pourras changer le passé." Répliqua t'il, alors qu'il voyait bien que Lily commencait à perdre patience, elle luttait pour ne pas s'emporter, pour ne pas perdre la face devant lui. Pourtant, il éstimait avoir raison, ils avaient vécu une histoire forte, inoubliable; et bien que celle-ci se soit mal terminée, les souvenirs demeuraient intarissables, intouchables. Ancrés dans un passé figé, un passé heureux où ils avaient rêvés, où ils formaient un tout, un duo inséparable. Elle avait changé, elle était devenue ravissante, sure d'elle, un brin caractérielle. De sa vie, il ne savait rien, il avait esperé pouvoir rattraper dix ans d'absence en un claquement de doigts mais il se plantait sur toute la ligne. Dans le présent, elle le refusait à ses cotés, c'était comme si la nouvelle Lily n'avait pas besoin d'un Seth. Lui aussi, il n'était plus vraiment le même, il y avait eu d'autres villes, d'autres filles, d'autres amitiés. Malgré tout, elle était la seule et unique Lily, celle des tartelettes aux fraises et des bisous magiques. Dix ans, un temps d'absence trop long, un temps de pardon trop court. Il était dans une impasse avec la jolie blonde, il le voyait dans son regard, elle voulait s'enfuir et ne plus avoir à affronter son passé et les déceptions qui allaient avec. Seth, il s'entetait à recoller des morceaux qui n'allaient plus ensemble, c'était un fichu puzzle dont il manquait des pièces, des pièces perdues, une amitié enterrée depuis trop longtemps. Il èsperait qu'elle réagirait à l'évocation de leurs souvenirs communs, mais rien, elle se contenta de lui reprocher encore une fois son départ. "Je suis revenu". Prononça t'il distinctement, de façon presque autoritaire. Il regrettait son comportement, mais aujourd'hui il était ici avec elle, il était de retour. C'était le moment où jamais, aller de l'avant et faire une croix sur le passé, mais le voulait elle seulement ? Il comprit, rien ne serait jamais pareil. Dans l'hypothèse où un jour ils redeviendraient amis, elle ne cesserait de lui rappeler ce départ, cet abandon pour le faire culpabiliser, elle allait en user encore et encore, comme une arme fatale, un joker. Le pardon ce n'était pas quelque chose de simple, peut être que ce n'était pas le bon moment, pas le bon endroit, peut être que ces dix années d'éloignement n'avaient pas suffit, quoi qu'il en soit rien de bon ne se produirait ce soir. Le ton de sa voix s'accentuait tandis que ses paroles se faisaient de plus en plus tranchantes, blessantes, si la Lily d'avant avait disparu celle qui se tenait face à lui avait les mêmes points faibles, c'était presque trop facile. Il croisait les bras en soupirant comme un gamin boudeur, il allait trop loin, déjà qu'elle lui en voulait il enfoncait encore un peu plus le clou, comme pour s'assurer qu'elle ne lui adresserait plus jamais le moindre mot. Une fille comme elle, avait il dit avec sa voix de connard en puissance, une fille qui vient de nulle part, qui n'a ni des parents richissimes, ni un avenir tout tracé. Il venait de la considerer comme une personne banale, ce qu'elle n'était définitivement pas. Et la palme du type le plus détestable de la soirée est décernée à Mister Joynner-Hill, un tonnerre d'applaudisemment. Lily semblait être une personne ambitieuse, sûre d'elle, peut être un brin naive mais elle n'était certainement pas ce qu'il sous-entendait. Elle n'était pas une profiteuse qui trainait avec le gratin de Berkeley pour le fric. Il venait de lui foutre une claque verbale, il l'a renvoyait six pieds sous terre. Les mots étaient dits désormais, impossible de revenir dessus, c'était l'électrochoc, la douche froide. Ne pouvant reculé il décidait de continuer sur sa lancée, emporté par l'enervement, l'envie d'en finir et de ne pas perdre la face. "Exactement, tu as très bien entendu ! Une fille comme toi. Sauf que, laisse moi te dire Cendrillon que dans le monde réel le prince charmant ne te ramenera jamais ta chaussure "Comme s'il ne lui avait pas déjà fait suffisament de mal, il décidait de l'achever. Elle faisait ressortir tout ce qu'il y avait de pire en lui, il avait tenté de rattraper les choses et il s'était heurté à un mur. Au lieu de poser les armes sur le sol ou de s'avouer vaincu il avait voulu garder sa fierté. Le stéreotype du pauvre type dans toute sa splendeur et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'assumait même pas ce rôle. Elle tentait par tous les moyens possibles de se calmer mais elle devait bouillir de l'intérieur. Il ne quittait pas des yeux sa délicieuse silhouette qui se pavanait devant lui, elle se rapprochait. Soudain, alors qu'il s'attendait plus à une gifle (qu'il aurait mérité ceci soit dit), elle déposa un baiser sur sa joue, les mêmes qu'il y a dix ans. Certaines choses ne changeaient pas. Il ne savait plus sur quel pied danser, elle l'avait bien eu avec ses lèvres douce et son parfum sucré. Il culpabilisait comme un con, il l'avait blessé encore pour ne pas changer, avoir le mauvais rôle était une habitude. "Tricheuse" murmura t'il en enfoncant ses pupilles dans les siennes, il avait presque oublié à quel point elle était jolie. Son visage de poupée, ses lèvres roses et ses grands yeux naifs, une petite princesse qu'on veut proteger, à qui on ne veut pas faire de mal et pourtant ... "J'ai pas changé, et toi comme tu le dis si bien tu as changé du tout au tout." Il prit une breve inspiration avant de déposer son coup ultime. "Tu es la caricature de la pauvre fille qui n'a rien mais qui veut tout. C'est sûr que c'est beaucoup plus glorieux." Elle caressait son visage parfait, et il n'aimait pas ça. Elle pouvait s'aventurer sur ce terrain avec lui, elle se blesserait en premier sans même qu'il ait à bouger le petit doigt. Il attrapait son poignet quelque peu violemment avant de l'eloigner de ses joues. La nouvelle Lily était dispensée de faire tant d'efforts, de toute façon la nouvelle Lily ne lui plaisait pas. Il agissait comme un connard prétentieux, et elle comme une fille à plaindre. Il commencait à déculpabilisait en observant son manège. "J'èspere que les meilleurs dont tu as su t'entourer ne sont pas des gens comme moi, vraiment ce serait trop con que tu finisses seule. Encore."Un sourire détestable prend place sur ses lèvres tandis qu'il se redresse. Il attrape le menton de Lily-Rose, le caresse délicatement. Elle est au bord de la rupture la petite, la situation se retourne en un quart de seconde. "Soit dit en passant, je t'en prie crache ton venin. C'est ce qu'elle est la nouvelle Lily non ? Méchante. Une petite garce en puissance qui tente de se faire une place dans un monde qui n'est pas le sien. Vas-y je t'en prie, j'ai envie de t'applaudir. Donne toi en spectacle, tu maitrises ça si j'ai bien compris." Qu'il dit pour conclure. Cette discussion ne donnera rien de bon, ils le savent parfaitement. Ce serait tellement plus judicieux de partir maintenant, mais il ne partira pas, elle risquerait de le lui reprocher. Lui reprocher d'être parti comme un connard, une fois de plus.
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MessageSujet: Re: a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. a situation that if we let go, gonna end up regretting forever. EmptyMar 23 Juil - 17:21

« Je ne cherche pas à le changer, comme tu le dis, c’est du passé, alors autant oublier ce qui s’est passé. » Je le regardais dans les yeux et mon regard ne fuyait plus le sien. Ce n’était plus la peine d’essayer de partir. J’étais bien décidé à lui dire ses 4 vérités et lui montrer que j’avais changé, que je n’allais pas le pardonner aussi facilement. Seth c’était Seth et ce qui s’était passé m’avait marqué, touché et je ne pouvais rien contre ça, je ne pouvais pas lutter contre la colère que je ressentais face à lui. « Et quand je dis ça c’est.. s’oublier, toi moi. On sera tranquille comme ça. Nous ne sommes même pas obligés de nous dire bonjour. Ce n’est pas merveilleux. » Les choses étaient dites. Cela ne servait à rien de prétendre qu’il était possible de recoller les morceaux. Je n’en étais pas capable et je n’en avais pas envie. C’était trop tard. 10 ans étaient passés. Je ne comprenais même pas pourquoi il s’acharnait, pourquoi voulait-il continuer cette conversation alors qu’il était clair que l’on avait plus rien avoir l’uns avec l’autre. Je ne souhaitais pas débattre ainsi pendant des heures. C’était inutile et épuisant mais je ne tenais pas à m’écraser, je ne voulais pas partir pour qu’il me menace de fuir. Je ne voulais pas lui rendre les choses simple, c’était trop facile pour lui de gagner dans ce cas-là, j’allais lui offrir la victoire sur un plateau d’argent. C’était hors de question. « Tu es revenu ? Et alors ? Qu’est-ce que cela peut me faire ? Tu es parti, c’est ce qui compte. » Il semblait prendre un grand plaisir à me torturer et ses mots me faisait presque mal. Il me faisait mal parce que c’était lui, qu’il avait compté pour moi et qu’il restait Seth, le petit garçon qui demande des bisous magique, avec qui elle partageait son goûter, qui venait par derrière et lui cachait les yeux en lui demandant qui c’est. Mais c’était aussi pour toutes ces raisons que je ne souffrais même pas. Tout ça appartenait au passé, qui plus est, un passé qui remonte à des années, quand ils étaient petits, des souvenirs qui sont faciles à oublier, c’était parce que c’était lui que je ne voulais pas me rendre mal, parce qu’il m’en avait déjà trop fait et que j’en avais assez de souffrir à cause des autres, que mes malheurs me suffisaient et que je ne voulais pas m’encombrer avec de nouveaux. J’avais tellement souffert tout au long de ma vie qu’aujourd’hui je ne voulais pas que cela continue. Danahiel avait déjà fait tout le travail, Seth n’était pas capable de me faire souffrir d’avantage, même s’il le voulait. C’est pour ça que sa tentative me fit doucement rire. Il essayait d’être odieux, plus que jamais mais je ne le laisserais pas gagner là-dessus non plus. Je ne dis pas que ses commentaires ne me blessaient pas, simplement je ne voulais pas qu’ils me touchent. Mais c’était pourtant le cas. A force d’entendre ce genre de parole à longueur de journée, je finissais par saturer et un jour j’allais exploser mais ce n’était pas encore pour maintenant. « Cela tombe bien, je ne compte pas les perdre. Connard. » Je concluais par cette appellation. Alors je me suis avancé vers lui et j’ai embrassé sa joue. Pauvre enfant, j’essayais de lui montrer à quel point il était minable de vouloir me faire mal mais il ne réagissait pas du tout comme je l’avais prévu, comme je l’avais souhaité. Si quelques minutes avant il avait essayé d’être gentil, maintenant il devenait méchant. Il était insensé et n’était pas crédible. Il faut choisir Seth. Soit tu es méchant soit tu es gentil, pas les deux, c’est incompatible et tu perds toutes crédibilité. Je me parlais à moi-même, dans ma tête et pourtant, j’espérais qu’il entende tout ce que je pense. Une fille comme moi. Si être comme moi le dérangeait, pourquoi ne me laissait-il pas tranquille ? Il ne pouvait pas tracer sa route et me laisser tranquille ? Ce baiser était chaste et doux, c’est ce qui le rendait pur et sincère. Je feintais une certaines douceur à son égard et pourtant, j’espérais au fond de moi qu’il ait l’effet d’une bonne grosse gifle que l’on donnerait à son jolie visage. Je lui glissais un sourire angélique. « Nous sommes enfin d’accord sur une chose, tu viens enfin d’avouer que tu n’as pas changer. » Puis j’ai marqué une pause. Face à ses attaques je restais de marbre. Je ne jouais plus de rôle. J’allais enfin être moi-même. Il voulait faire face à la vraie Lily ? Très bien, mais il ne devait pas se plaindre. « Mais si je n’ai rien, pourquoi tu t’entêtes à me parler ? Pourquoi tu ne pars pas Seth. Casse toi. Va-t-en. Tu sais si bien le faire. Pars. Et surtout ne reviens pas. » Voilà. Les choses étaient dites. J’en avais assez de lui faire face. J’étais épuisée par cette soirée. Le froid qui se promenait dehors me faisait frémir à chaque fois que la porte s’ouvrait, laissant une brise violente s’engouffrer dans le bar. Si quelques minutes avant je lui caressais le visage, à ce moment précis, j’avais totalement prit mes distances. Je ne supporter plus de l’avoir en face de moi. J’aurais pu partir mais c’était à lui de le faire. Il l’avait déjà fait il pouvait recommencer et cette fois ci je n’allais pas le regretter. C’est quand il attrapa mon poignet que je me suis arrêté et que j’ai reculé de quelque pas. C’était encore lui qui avait provoqué la distance entre nous. Tirant d’un coup sec sur mon bras, je me dégageais. Je l’ai regardé et j’ai haussé les sourcils. « Tu sais quand on fait une erreur, on évite de la faire deux fois. J’ai compris que les gens comme toi n’étaient pas pour moi. » Il s’approche alors de moi et saisit mon menton. Je me laisse faire et j’attends de voir ce qu’il compte faire. Mon regard est dans le sien et je ne fléchis pas, je ne bouge pas, je maintiens mon regard dans le sien. Et il lâche le dernier paquet. Rien de bien tranchant. Ce n’est que la répétition du disque qu’il fait tourner depuis tout à l’heure. Les mêmes paroles que j’entends en boucle et je finis presque par me lasser. Je dégage sa main de mon visage. Je le regarde, je ne dis rien pendant quelques instants. Je n’avais même pas envie de répondre. J’allais me répéter, il allait faire de même. J’en avais assez. Je me suis alors munit d’un verre qui passait par là, un verre tenu par un jeune homme. Je lui dis que je le rembourserais et je le jetai au visage de Seth sans plus attendre. « Tu veux du spectacle ? Tiens. Voilà. T’es heureux ? Tu es content ? Bouuuh, pauvre Seth. Tu te la joues grand méchant loup mais ta douceur te trahit. Tu me dis méchante mais je n’ai jamais prétendu être entièrement gentille, par contre, toi, tu ne tiens même pas ton rôle à la perfection. » Je me suis mise à hausser le ton sans pour autant crier. Je ne voulais pas que tout le monde nous regarde. J’ai pris de ma poche un billet que j’ai tendu au type à qui j’avais pris le verre et il s’en alla en faisant la grimace. Je me suis alors calmé et j’ai baissé la tête, avant de relever le regard jusqu’au sien. « Tu n’aurais jamais dû revenir. Tu aurais mieux fait de rester où tu étais. » Si il devait chercher durant toute la soirée des paroles sincères venant de moi, il pouvait sélectionner celle-là. Elles l’étaient et pour une fois, je ne jouais plus. C’était finit le jeu. Je me suis frotter le front, soupirant et me mordant légèrement les lèvres j’ai ajouté : « Maintenant si tu veux bien j’aimerai m’en aller, peux-tu te décaler que je m’en aille.. Tu as gagné. Tu voulais que je fuie ? Je le fais. »
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