| | | Un bain de nuit et une situation gênante. Ft Francesca. |  |
| | Auteur | Message |
|---|
Invité Invité
 | | Sujet: Un bain de nuit et une situation gênante. Ft Francesca. Lun 7 Juin - 2:34 | |
|  C'était un soir de pleine lune ... Je sentais l'air frai de la nuit contre mon visage, c'était un retentis très agréable. J'étais sorti prendre l'air, car n'arrivant pas à trouver le sommeil, je m'étais dit que me balader au bord de la plage pouvait m'aider à mettre mes idées au clair. Je m'étais rendu au bord de mer, à un endroit un peu retiré rarement fréquenté, ainsi je ne serais pas dérangé. J'ôtais mes chaussures, pour sentir le sable sous mes pieds. Je marchais lentement le long de l'eau, inspirant de grandes bouffées d'air frai. Il faisait bon, plutôt chaud pour un début d'été. Quand soudain il me pris l'idée de vouloir me baigner. Mais je n'avais malheureusement pas emporté avec moi de quoi aller nager. Et je ne souhaitais pas mouiller mes vêtements, surtout que je n'avais pas de change.
Je jetais un oeil à droite et à gauche, j'étais seul sur la plage. Totalement seul, dans l'obscurité, personne dans les environs. Seule la majestueuse lune éclairait le lieu d'une douce lumière. Personne ne risquait de me voir, de toute manière. Je décidais donc de me déshabiller. Je posais au sol mes chaussures que j'avais gardés à la main. Puis ôtais ma veste puis mon t-shirt et enfin mon jean. Je me retrouvais en caleçon. Puis une pensée me traversa l'esprit, si je me baignais ainsi, il serait mouillé et de la sorte je mouillerais toutes mes affaires et donc l'intérieur de ma voiture. Ce n'était donc pas une bonne idée. Mais ne pouvant renoncer à me baigner ce soir, je jetais un dernier coup d'oeil dans les environs afin de vérifier qu'il n'y avait vraiment personne, puis enlever le dernier vêtement je que portais. Je n'étais pas quelqu'un de pudique et j'assumais parfaitement mon corps. Il fallait avouer que j'avais plutôt été gâté par la nature et donc me retrouver nu, ne me dérangeais pas plus que ça.
Je me dirigeais rapidement vers l'étendue bleue, après avoir arrangé mes affaires. L'eau était fraiche, mais pas froide, je ne peinais pas à entrer. Une fois complètement mouillé, je m'immergeais totalement sous la mer, puis sortis d'un mouvement de cheveux en arrière. Je m'avançais encore un peu plus, de manière à ce que j'ai de l'eau jusqu'aux épaules. J'étais bien, je fermais les yeux, profitant totalement de l'instant présent, ainsi je me reposais. Je ne pourrais dire combien de temps je suis resté ainsi; mais ce qui me sortit de ce moment de méditation fut, lorsque j'entendis du bruit autour de moi. Il y avait quelqu'un, était-il lui aussi dans l'eau, ou bien sur la plage. Quoi qu'il en soit, j'étais nu & ce n'était pas une situation facile. J'attendais d'en savoir un peu plus sur la localisation de la personne avant de réagir, mais il me fallait faire vite, si je voulais qu'elle ne me voit pas.
Dernière édition par Joshua McLowndes le Jeu 5 Aoû - 12:38, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Un bain de nuit et une situation gênante. Ft Francesca. Mar 15 Juin - 22:39 | |
| Depuis que j’avais quitté la maison de confrérie des Epsilon pour m’installer dans mon propre chez moi avec Louise et Crewdie, on ne peut pas dire que j’avais eu beaucoup de temps pour souffler. Je n’étais jamais seule, et j’avais toujours quelque chose à faire. Parfois, et durant un quart de seconde, je me demandais si j’avais fait le bon choix, je me mettais à penser, beaucoup trop penser et je regrettais ma vie d’étudiante normale. Mes seuls moments de répits tombés en pleins milieu de la nuit, et encore… Je priais pour que Louise ferme les yeux et ne se réveille pas avant le lendemain matin. Et j’étais tellement heureuse du silence qu’il régnait dans la maison que je ne pouvais que savourer ces instants de calme. Impossible de fermer l’œil pour autant. J’avais l’impression de ne pas mettre à profit ces petits moments qui devenaient peu à peu ce que j’attendais le plus dans la journée. Plus de cris, plus de pleurs, plus de conversation à tenir, et plus de voiture à prendre pour aller en cours (je déteste conduire). J’avais tout le temps de faire ce que je voulais, et je n’arrivais pas à me faire à l’idée que ces précieuses heures devaient servir à dormir. J’avais toujours considéré que c’était une perte de temps, mais ce sentiment c’était accentué ces derniers jours suite aux événements qui avaient surgis dans ma vie. Coincée entre un bébé et une intello (extrêmement géniale quand même) réclamant tous deux au moins 8 heures de sommeil, j’avais dit adieu aux mondanités, aux soirées arrosées et aux plans drague que j’affectionnais tant. En quelques semaines ma vie avait changé du tout au tout, et oui, parfois j’étais tiraillée par une envie folle de revenir en arrière. Dans ces moments là ma culpabilité était immense, mais rien à faire. Je n’étais pas bien, j’avais envie de rire, de m’amuser et de faire autre chose que de m’occuper des autres.
Cette nuit là il faisait doux. La fenêtre de ma chambre était restée ouverte, comme d’habitude j’avais trop chaud. Le fait est que je garde toujours ma couverture sur moi, gamine je pensais que si un meurtrier venait tuer ma famille, et que s’il me tirait dessus, ma couverture ferait office de gilet pare-balles et que rien ne m’arriverait. J’avais compris avec le temps qu’un bout de tissus n’avait rien de sécurisant face à un pistolet, mais j’avais gardé cette habitude. Dans le pire des cas je pouvais toujours me décharger de mon pyjama, mais pas de ma couverture. J’étais allongée sur mon lit, rien à faire que de regarder au plafond. Je n’osais pas consulter mon réveil de peur de m’apercevoir qu’une seule minute me séparait de la dernière fois où j’avais déjà vérifié l’heure. Louise avait été mise au lit quelques temps auparavant et pas un bruit depuis. J’étais archi tendue à l’idée qu’elle ne se mette à pleurer. Crewdie aussi était allée se coucher. Je restais la seule à ne pas avoir fermé les yeux. Mais ce soir je ne resterais pas là, à attendre que le marchand de sable daigne passer par ma chambre. D’un bond, je me suis levée et me suis dirigée vers ma salle de bain. En allumant la lumière je me suis retrouvée face à mon reflet dans le miroir. J’ai en marre. J’attrape un gloss, un eye-liner et du mascara en vitesse. Je ne me tartine pas de maquillage, mais j’assure tout de même le service minimum. Une fois requinquée je cours presque (on s’en fou je suis légère comme une plume) vers ma penderie. Une jupe en jean qui ferait rouler des yeux ma mère, et un top à froufrou. Un peu de mousse à boucler dans les cheveux, deux ou trois bracelets bling-bling et des boucles d’oreilles, je suis prête à sortir. Je prends une paire de Manolo à la main, et je sors de ma chambre. Pour descendre les escaliers et rejoindre la porte d’entrée, j’ai bien besoins de dix minutes. Je refuse de faire un seul bruit, c’est presque si je ne suis pas en train de retenir ma respiration. En sortant j’enfile mes chaussures, et accroche mon sac à mon bras. Je suis déjà venue dans ce quartier des millions de fois pour m’amuser, mais jamais seule. Je dois dire qu’on a beau être à San Francisco, les rues sont vides. J’arrive à quitter le coin résidentiel et me retrouve sur la grande rue, de l’autre côté de mon trottoir, il y a la plage. Tout en avançant, je regarde les vagues. Je n’ai jamais trouvé la mer apaisante. Bien au contraire, son immensité m’effraye plus qu’autre chose, en particulier la nuit. Mais étrangement ce soir je n’ai qu’une envie c’est de l’observer, encore et encore. La plage est vide. Pas un chat. Je me stoppe et aperçois un peu plus loin un accès. De toute manière je me voyais mal aller m’éclater en boite, seule et sans rien dire à Crewdie. Un petit tour sur la plage m’aidera peut-être à y voir plus clair, et je trouverais peut-être bien le sommeil avec l’air marin. Durant quelques minutes, j’avance. Finalement je ne sais pas quelle heure il est. Le silence me relaxe et me fou la trouille. Heureusement il y a un bruit de fond produit et reproduit à l’infini par les voitures qui circulent dans les environs. A un moment je plisse les yeux. Plus loin devant moi j’aperçois quelque chose, ou plutôt quelqu’un… Vue la carrure, c’est un homme. Je préfère ne pas trop m’approcher, on ne sait jamais, que ce soit un psychopathe et qu’en moins de deux je me retrouve enfermée dans son coffre… Sauf que je ne peux pas m’empêcher de le regarder, et qu’elle surprise quand je me rends compte qu’il est en train de se désaper. Il va prendre un bain de minuit. Seul. Je ne vois vraiment pas l’intérêt, je croyais que c’était un truc d’amoureux, ou au moins entre pote … Je me tâte quelque instant mais l’envie est trop forte, il faut que je m’approche. Doucement j’avance, et me rapproche. Il fait nuit, mais la pleine lune éclaire assez bien la plage et lorsque je m’arrête, ses vêtements à mes pieds, je peux le distinguer dans l’eau. Par contre lui ne semble pas me voir. Volontairement je tape un peu du pied histoire de me faire entendre. Je ne peux pas m’empêcher de rire. Ce gars est à poil dans l’eau quand quelqu’un vient le surprendre… imaginez le flip que ça doit être dans sa tête en ce moment ! Sans bouger, je le regarde fixement, sans savoir s’il me voit, je lui fais un petit signe. Allez, amusons-nous un peu.
« Salut. »
|
| | | | | | Un bain de nuit et une situation gênante. Ft Francesca. | |
|
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
