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A embarassing situation {Nick Johansten}

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MessageSujet: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptyVen 14 Aoû - 13:47


    A embarassing situation {Nick Johansten} Img-184212v8bml A embarassing situation {Nick Johansten} Jensen009
    (c) Misery angel & Soft Hemingway
    A embarassing situation
    feat Nick Johansten & Calixte S. Hackett


La fraîcheur de cette fin de soirée m'apaisait. Vêtue d'une robe légère blanche, je laissais à la légère brise l'occasion de faire virevolter cette dernière alors je déambulais dans l'un des parcs de Berkeley qui se situait non loin de ma maison de confrérie. Je m'y rendais souvent -au moins une fois par semaine, pour être plus précise - car j'aimais ce contact avec la nature que ma mère m'avait tant appris. Cela me permettait de faire le point sur la semaine passée, et même sur ma longue année passée ici à Berkeley. J'aimais particulièrement le coin du parc où je me trouvais pour y avoir passer des heures. Il avait été un peu mon refuge, ici à Berkeley, quand les heures avaient été difficiles. L'adaptation à un nouveau lieu, les bizutages répétés sur les premières années avait été autant de rites de passage difficile à franchir pour moi. Cet endroit m'avait permis d'y retrouver mon calme surtout quand mon crayon effleurait une page blanche pour peindre ce magnifique paysage. Le dessin avait toujours été un des meilleurs moyens pour moi de relativiser les choses et de me calmer, en me concentrant sur un seul but : rendre au mieux la réalité d'un lieu sur une simple feuille. C'était une nouvelle fois ma mère qui m'avait transmis ce fabuleux don, m'apprenant la perspective, le sens du détail... Chaque chose, même infime, d'un paysage avait toujours été d'une importance capitale pour elle et elle avait su me transmettre ce sens du détail, cette vision de l'intégralité des choses, mêmes les plus petites. Mais je n'étais pas là pour cela ce soir. Revenant d'un dîner entre amis, j'avais simplement ressenti l'envie de retrouver cette connexion si spéciale, presque cosmique, que j'avais avec la nature. Et quoi de mieux pour cela que les magnifiques parcs de l'université? A cette heure-ci, il n'y avait pas de doutes que personne ne pourrait me déranger ici dans ma courte retraite spirituelle qui durerait le temps d'une simple promenade.

Je marchais, foulant l'herbe de mes pieds nus - j'aimais le contact de l'herbe sur ma peau, cette chatouille gracieuse et progressive - alors que l'éclairage de la pleine lune se reflétait sur ma peau, la rendant presque marmoréenne. De loin, j'étais semblable à une statut mouvante, miracle de la nuit et des éléments. J'étais totalement consciente de ne pas être comme la plupart des étudiants ici. Alors que les apparences régnait en maître sur beaucoup, que les ragots de Watch Out était une véritable bible pour d'autres, je me désintéressais totalement de ce petit bal des apparences, superficiel à souhait. Moi, je recherchais la vérité chez les autres, et cette simplicité de l'âme que j'avais, si rare et donc si magnifique. J'avais réussi à en trouver chez quelques personnes, mais je dois avouer que le lot de déceptions avait dépassé mes joies ici. Cela venait parfois à bout de mon optimisme légendaire, mais j'aimais voir le bon côté des choses. Au moins, je savais mes amis fidèles et nobles et même s'il se comptait sur les doigts de la main, au moins ils existaient bel et bien. Car à trop se prendre au jeu des apparences, certains finissaient par s'y perdre, s'entourant de gens malhonnêtes et perfides. Au moins, même si ma naïveté me faisait toujours croire à l'être humain - à mes risques et périls - je savais bel et bien sur qui je pouvais compter, et ceux dont je devais me méfier. Certes, j'accordais peut-être ma confiance trop rapidement mais quand la trahison pointe le bout de son nez, le pardon n'est que difficilement acquis. Cela avait toujours été ma façon de fonctionner : accorder une chance à tous mais ne pas se laisser duper par les plus malhonnêtes. C'était ainsi, à Berkeley, j'avais du m'endurcir, car sous l'apparence d'une université côté et sans histoire se cachaient des étudiants prêts à tout, et n'ayant aucun sens moral.

Mais au milieu de cette verdure, j'étais enfin à ma place, enfin apaisée. Laissant l'air frais emplir mes poumons, un sentiment de quiétude me submergea. J'aurais pu déambuler ici les yeux fermés, je connaissais chaque arbre, chaque buisson, chaque fleur. Et même si ce splendide paysage était moins bien dessiné que le jour, à cause de l'obscurité ambiante, je le distinguais avec une clarté sans pareille. M'approchant d'un grand chêne majestueux - sans doute âgé d'une centaine d'années -, je laissais ma main parcourir l'écorce graveleuse. J'étais persuadée que la moindre parcelle de verdure possédait une âme -mon côté hippie, que voulez-vous - et alors que mes doigts étaient solidement appuyé contre e chêne massif, je sentais véritablement la vitalité qui le traversait, cette énergie à l'état pure qui rechargeait mes propres batteries par la même occasion. Au contact de cet arbre, je retrouvais enfin ce qui faisait de moi une vraie battante : ma volonté de fer. En revenant aux sources de la nature ici à Berkeley, je revenais également aux sources de mon être et me rappelait ce qui m'avait fait tenir ici plus d'un an, et ce qui me ferait tenir deux ans de plus : ma passion pour les livres qui suffisait seuls à m'échapper de ce monde pour entrer dans une réalité qui me correspondait. Les mots avaient ce merveilleux pouvoirs de me transporter bien loin de ma réalité, pour me faire entrer dans une autre, idyllique et superbe. Et que pourrais-je rêver de mieux que Berkeley pour réaliser mon rêve, celui de devenir écrivain? C'était là une merveilleuse opportunité qui m'était offerte, j'avais travaillé dur pour y arriver -sans les bourses dont je bénéficiais, je n'aurais en effet jamais pu intégrer une telle université - et il ne tenait qu'à moi de poursuivre mon rêve. "Il faut toujours saisir les opportunités qui nous sont offertes" , comme me l'avait si souvent dit mon père.

Laissant retomber la main le long de mon corps, je me sentais enfin mieux, soulagée. J'avais toujours appris à composer avec la nature. Même si j'étais née à Los Angeles et avait par conséquent toujours vécu en ville, les meilleurs moments de ma vie resteraient dans une petite maison en plein campagne dans laquelle je passais toutes mes vacances avec ma mère & mon père. C'était là que mes parents m'avait appris à distinguer les différents types d'arbres, à savoir de quel arbre provenait les feuilles que nous trouvions dans le petit bois aux alentours. Le genre de détails pour certains mais qui constituait pour moi la base d'une jeunesse heureuse. Car c'était dans ses bois que j'avais véritablement appris la vie - une vie en harmonie avec la nature qui nous entoure - mais cela avait été surtout l'endroit de merveilleux moments de complicités avec mes deux parents. Je n'enviais nullement les fils de riches qui avaient tout, car bien souvent c'était au prix de l'absence continuelle de leurs parents et de leur amour. Alors certes n'était-je pas riche d'argent mais j'étais riche de cœur et c'était là la seule richesse qui m'importait. Je n'aurais échanger contre rien au monde ma place avec ces jeunes gens déjà aigri par la vie. La mienne était une fête perpétuelle, bouleversée par quelques orages certes mais où le soleil était toujours présent en majorité. Je n'étais pas à plaindre et je m'efforçais de toujours garder en ligne de mire le fait que je n'étais pas une étudiante comme les autres car c'était là ma manière d'être qui ne devait être corrompue par qui que ce soit.

Certes, des fois, les apparences étaient trompeuses. Des gens que l'ont aurait pu pensé qu'ils appartenaient à la catégorie de ses fils de riches aigris se révélaient finalement bien plus intéressants qu'on ne le pensaient. C'était pour ça que je laissais une chance à tout le monde, du moins je m'y efforçais - les préjugés m'assaillaient parfois malheureusement. Mon carnet d'adresse étaient d'ailleurs la preuve qu'il faut se méfier des apparences. Que ce n'est pas notre popularité, ou bien même la confrérie à laquelle on appartient qui décrit ce que nous sommes. Les preuves vivantes? Il n'y avait qu'à piocher du côté de Katherina Miller, petite Bêta influençable mais pas méchante, Alex Andersson, footballeur populaire mais en vérité terriblement maladroit ou même Nick Johansten, grand mec baraqué qu'on pourrait croire sans cervelle mais qui se révélait être un quelqu'un avec un fin esprit et incroyablement gentil. La vie à Berkeley avait eu au moins le mérite d'ouvrir un peu mon esprit qui se laissait parfois avoir par des stéréotypes surfaits. J'étais assez humble pour pouvoir me remettre en question certaines fois, et j'avouais mettre laisser avoir parfois par ce petit bal des apparences, pas tellement vis-à-vis de mon comportement, mais plutôt vis-à-vis de ma vision des autres. Remetant mes ballerines, je me décidais à rentrer, car il ferait bientôt totalement nuit et bien que les quelques éclairages se soient mi en route, la visibilité était devenue moindre. Je connaissais minutieusement chaque parcelle du parc, voilà pourquoi mes pas se faisaient assurés et pressants. Jusqu'à ce que... une pierre qui ne devait pas se trouver là visiblement eu raison de ma cheville fragile. En effet, à cause de mes nombreuses chutes, ma cheville avait tendance à se tordre très facilement, ce qui augmentait la fréquence de mes chutes d'ailleurs, pour ne rien arranger. Sans que j'ai eu même le temps d'essayer de rétablir mon équilibre précaire, je me sentais perdre ma position fortement ancré dans le sol. Je chutais. Encore.

    Calixte : « AAAAAAAAAAHHHHHHHHH !! »


C'est dans un cri perçant que j'atteris dans un buisson qui se situait seulement à quelques centimètres. Mon crops tordu dans une position bizarre, j'essayais sans résultat de me tirer de ses feuillages hostiles. Décidement, maladresse, quand tu nous tiens.
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MessageSujet: Re: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptySam 15 Aoû - 16:47

    A embarassing situation {Nick Johansten} Jensenhiii-1201349 A embarassing situation {Nick Johansten} Calixte2-1201357
    IOTA vs ALPHA
    « Mais qui a dit une chose pareille ? »


    Ma journée n’avait pas été facile, loin de là dirais-je même. Vous savez, il y a des jours où vous vous dites que vous n’auriez mieux fait de pas vous lever ; c’était mon cas aujourd’hui. J’avais commencé cette journée par me réveiller en retard pour aller en cours et rater mon interrogation de biologie ce qui m’avait apporté un D-. Bien que les notes scolaires n’aient jamais été une chose primordiale pour moi, il fallait tout de même que je m’accroche et que je réussisse à avoir la moyenne. Facile à dire, mais à faire, c’est tout un autre sujet. Toutefois, même si une rage m’avait envahit lorsque je m’étais ramassé cette grosse claque ce matin, je ne pouvais qu’être fier de moi. Pas du fait que je m’étais réveillé en retard, non, mais que j’avais révisé ma matière, je connaissais le thème comme je connais un terrain de football. J’en étais fier pour cette raison car je m’étais donné la peine de réviser. Malheureusement, ça n’avait pas pu affecter ma moyenne à cause de mon retard. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois m’étais-je affirmer à voix basse avant de sortir de classe pour continuer le reste de ma journée. Cette journée qui avait si mal débuté ne s’arrangea pas au fil du temps et c’est peu dire. Tous les joueurs de l’équipe de football avions rendez-vous au terrain dans les alentours de midi pour un petit entrainement. C’était une heure tout à fait inhabituel sachant que normalement, les entrainements se déroulent en fin d’après-midi, juste après la sonnerie du dernier cours, mais le coach n’avait pu méditer une autre solution. En effet, du à un contre temps, il ne pouvait pas se montrer présent lors de l’entrainement qui aurait avoir du lieu le soir comme d’habitude. Lors de l’entrainement, tout c’était bien déroulé à l’exception d’une chose. Alors que nous terminions l’entrainement, je me rendis dans les vestiaires afin de me changer et voilà qu’une bagarre entre deux gars de l’équipe éclata. La raison : une fille. Bien qu’au début je ne m’en mêlai pas, je fus obligé d’intervenir après quelques secondes voyant la tournure des événements aller dans le mauvais sens. L’un des mecs s’énerva et me reprocha ma tromperie ce qui n’arrangea pas mon moral. Même si je ne rétorquai rien, je n’avais envie que d’une seule chose à cet instant précis, lorsque ses paroles avaient sifflé dans l’air, lui mettre mon poing en pleine figure. Cela dit, je ne le fis pas. Je ne suis pas un de ces types qui se bat pour une parole déplacée. Certes, je reconnais que j’ai de nombreux défauts et que mon impulsivité m’a souvent créée des ennuis mais aujourd’hui à quoi bon se battre ? Nena est un sujet sensible certes, entre autre ma tromperie mais je décidai de lui balancer une vanne qu’il n’apprécia pas non plus avant de m’éclipser sous des rires face à ma plaisanterie ce qui me fit sourire d’avantage.

    Cet entraînement fut pour moi un moment de détente malgré la fin qui avait légèrement dégénéré. Mais bon, rien ne peut être parfait n’est-ce pas ? Le football a toujours été pour moi une grande passion, un moyen de m’échapper du quotidien. Malgré les réticences de ma famille vis-à-vis de ce sport, j’en pratique depuis le début du lycée et ce fut toujours pour cette même raison que je le pratique aujourd’hui. Être libre quelques instants. Oublier tous les soucis du quotidien et ne voir devant sois que les adversaires et à côté les coéquipiers. Déjà jeune, je m’en souviens encore, je me posais devant la télévision – parfois très tard le soir – supportant mon équipe favorite qui n’était autre que les Steelers de Pittsburgh. Une équipe qui a marqué le football américain en devenant champion en 2008. Aujourd’hui, c’est toujours cette même équipe que je supporte, tout simplement parce que j’aime la façon dont ils jouent, leurs stratégies sont toujours réfléchies et intelligentes. Ils savent ce qu’il faut faire dans tel ou tel cas. Enfin bref, j’ai une très grande admiration pour cette équipe depuis toujours. Le fait qu’ils soient champions doit être aussi un des nombreux facteurs. Ne l’oublions pas, je suis une IOTA. Les IOTAS on la réputation d’être des sportifs certes, mais tous en quête de victoire et de réussite. J’ai toujours été un ardu de compétition et ce n’est pas aujourd’hui que je compte changer ce trait de ma personnalité qui me fait avancer de jours en jours, même lorsque les journées me paraissent longues et terriblement ennuyantes ou compliquées.

    DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING ! La sonnerie annonçant la fin de la journée se mit à retentir dans tous le bâtiment et les étudiants se précipitèrent hors des classes, tout comme moi, en compagnie de certains amis qui me son chers je déambulai dans les corridors pour me précipité ensuite à l’extérieur et profiter de l’air frais. Ma réaction première fut de m’arrêter à la sortie et de prendre une grosse bouffée d’oxygène puis, je me dirigeai vers la résidence des IOTA. En y pénétrant, je constatai que beaucoup de gens s’y trouvaient déjà et j’en profitai un peu pour rester au rez-de-chaussée et passer du temps avec eux à raconter toutes sortes de plaisanteries qui pourraient les faire rire. Mais ce que j’attendais surtout, c’était Nena. Elle et moi ne nous étions plus reparlés depuis près d’un mois à présent et cette situation devenait pesante. Je me posai sur un canapé dans le hall en compagnie du reste de l’équipe et fixai la porte d’entrée. Lorsque j’entendis rire de l’autre côté de la porte, je me redressai et la vit rentrer. Elle souriait, elle rigolait. Elle semblait… heureuse. Je me rassis. Je ne su ce qu’il m’avait prit mais tout à coup, l’envie de lui parler avait disparue. Je me rendis compte qu’elle semblait heureuse et c’était un peu la seule chose qui comptait pour moi. Je ne voulais plus jamais qu’elle souffre comme je l’ai fait souffrir en la trompant, elle était peut être mieux sans moi…

    La soirée passa à une vitesse folle. Tous les gars de l’équipe s’étaient réunis dans ma chambre pour me faire une farce. En effet, ils avaient eu la brillante idée de mouiller mon lit. Quand je rentrai je les surpris et je sentis qu’ils avaient du faire quelque chose. Même si je leur demandai quelle crasse m’avaient-ils encore fait, aucun d’entre eux ne répondit. Je me posai ensuite sur mon lit et c’est là que je sentis la flotte mouiller mon pantalon jusqu’à mon caleçon. Après ça, une bataille d’eau débuta dans toute la maison ainsi que dans le jardin et la huit tomba enfin. J’essayais de faire sécher mon matelas mais il n’allait pas devenir sec aussi vite vu tout l’eau qu’ils s’étaient amusés à déverser sur mon lit. Je décidai donc je le mettre près de ma fenêtre puis, je sortis. J’étais vêtu d’une t-shirt noir et d’un jean large avec quelques trous au niveau de mes cuisses et genoux. Non, ce n’était pas le résultat de l’une de mes chutes.
    L’air était agréable. Il ne faisait pas froid mais une légère brise rendait l’atmosphère plus légère et douce. Les deux mains dans les poches de mon jean, je m’avançai jusqu’à l’université. Je traversai le par cet m’y attardai quelques minutes. Cet endroit, je le connaissais bien. J’y avais passé beaucoup de temps avec Nena ou encore avec Caroll et Luke. Je m’attardai sur un petit étang et comme si j’étais debout devant ma télévision, les images d’un moment entre amis défilèrent devant mes yeux. J’avais poussé Caroll dans l’étang et je la voyais encore me crier dessus et me pourchasser dans tout le parc à cause de ce que je lui avais fait. Ces souvenir éveillèrent un rire puis, je secouai la tête et reprit mon chemin. La nuit commençait à tomber et je remarquai une jeune femme non loin de moi. Cela dit, je n’y fit pas vraiment attention car il faisait sombre et du lieu où je me trouvais, je ne distinguais pas son visage. Alors que mes souvenir avaient à nouveau envahit mon cerveau je fus interrompu par un cri. Ce cri, je le connaissais bien. C’était celui de Calixte. Une fille formidable mais très maladroite – la preuve devant vos yeux – que j’avais rencontré il y a quelques temps maintenant. Notre rencontre m’avait tout de suite fait comprendre qu’elle était maladroite. A peine arrivée qu’elle était déjà tombée. Les étudiants riaient autour d’elle – moi aussi je dois bien l’avouer – mais personne n’avait eu la brillante idée de venir lui porter secours. Je fus donc l’homme qui vint à son secours. Depuis, elle et moi s’entendons à merveille. Je dois dire que ses gamelles me rendent complètement hilare. En même temps, qui ne le serait pas contre une chute de cinéma comique ?

    Sans plus attendre, je décidai de me rapprocher de Calixte que j’avais bien évidement reconnu. Je ne me pressai pas, pour l’embêter ? Sans doute. Quand j’arrivai à hauteur du buisson je ne pu m’empêcher d’éclater de rire. Cette dernière était atterrit dans le buisson dans une position plutôt… étrange. Et apparemment, elle n’arrivait pas à se sortir de là ce qui me rendait d’autant plus hilare. Je me penchai doucement vers elle.

    « On dirait que tu t’es encore mise dans une situation qui requiert mon aide. »

    Même si je voyais clairement qu’elle ne pourrait se sortir de là toute seule, je ne fis pas un pas de plus la laissant un peu se démêler dans son buisson. Après tout, autant l’embêter un peu plus davantage avant de lui porter mon aide.
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MessageSujet: Re: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptyMar 18 Aoû - 20:28

    A embarassing situation {Nick Johansten} Img-184212v8bml A embarassing situation {Nick Johansten} Jensen009
    (c) Misery angel & Soft Hemingway
    A embarassing situation
    feat Nick Johansten & Calixte S. Hackett


Chaque personne avait sa propre façon de s'évader, des loisirs qui permettait d'oublier les soucis du quotidien ou même remettre à plus tard des questionnements importants. Certains comme moi se plongeait dans la précision d'un dessin alors que d'autres préféraient encore la douceur de quelques notes de musiques ou même encore une bonne partie se jetait dans la dépense physique. C'était la nature humaine même de vouloir s'éloigner d'une réalité pas toujours jolie, où les trahisons sont nombreuses et les faux-semblants déconcertants. Le problème à Berkeley résidait principalement dans le fait que nos loisirs, ou même la vision de la vie que nous avions nous classaient directement dans une case dont on ne pouvait plus sortir. Si nous étions un Iota, cela signifiait-il pour autant que nous étions un sportif écervelé ou bien une petite idiote pom-pom girl? Les Alphas étaient tous forcément ennuyeux à mourir? Les Sigmas tous des artistes torturés? La réponse était bien évidemment non mais la société avait cette puissante et malveillante pression qui faisait que la plupart des gens se laissait faire et finissait par correspondre exactement à la catégorie dans laquelle on les avait pré-inscrite. Devais-je moi aussi faire taire ma nature profonde au nom de quelques préjugés? J'avais décidé depuis longtemps déjà que non. Voilà pourquoi certains voyait en moi quelqu'un de légèrement fantasque, voir même carrément timbrée. Car, soyons honnête, des étudiantes qui se trimballent pieds nus dans les parcs de Berkeley, qui prennent de longs temps de réflexions spirituelle assis dans l'herbe, impassible pendant des heures interminables, cela ne courent pas les rues je vous l'accorde. Et alors? C'était là la nature même de mon caractère, un subtil paradoxe entre une réflexion intense et une certaine impulsivité, entre une ambition réelle et un esprit fantasque et légèrement distrait. Je bénissais chaque jour la vie de m'avoir donné une éducation solide et inébranlable qui faisait que le regard des autres sur moi glissait sans aucune conséquence. C'était ainsi, j'étais imperméable aux racontages, aux rumeurs qui pouvaient circuler sur moi.

Je regrettais parfois qu'il n'en soit pas de même pour tout le monde, que certaine personne laisse trop de place aux apparences et aux "on-dit". Watch out bouleversait la vie de nombreuses personnes à l'université, et je me demande même si elle s'imaginait à quel point elle faisait du mal aux autres avec ses révélations, vraies ou fausses d'ailleurs. Car c'était un fait, le regard haineux ou méprisant de la part des personnes autour de soi - même inconnues - blessent souvent les gens, accusés de tels ou tels vices, ayant fait tel ou tel chose. Mais pouvait-on seulement s'en tenir aux actes pures et simples? C'était ce que faisaient Watch Out et une bonne partie des étudiants de l'université dont les rumeurs remplissaient bon nombre de conversations. Je n'étais pas d'accord avec cette méthode. Il me paraissait important de juger les conditions qui avait poussé la personne à faire ce qu'elle avait fait, et surtout vérifier la véracité des faits avant d'émettre un quelconque jugement. Il y avait le cas de mon ami Nick Johansten par exemple. Il était maintenant de notoriété publique qu'il avait trompé sa petite amie Nena avec sa meilleure amie - à tous les deux d'ailleurs - Caroll. Aux premiers abords, Nick apparaissait comme le dernier des salauds. Mais le fait qu'il est bu lors des faits ne changeait-il pas la donne? Tout comme son immense regret? C'est vrai, le pire des salauds serait rapidement passer à autre chose et n'aurait nullement regretter son geste. Alors que lui, je le voyais bien, se meurtrissait chaque jour un peu plus de l'horrible incartade qu'il avait réalisé. Et pourtant, bon nombres de personnes continuait à lui jeter la pierre, pour paraître politiquement correct sans doute mais aussi pour faire bonne figure. Ce lynchage en bonne et due forme me répugnait au plus au point. S'acharner sur une personne déjà presque à terre était le symbole même de la lâcheté humaine. Le pire étant qu'ici, chacun d'entre nous pouvait se retrouver dans cette situation aux gré d'un visage masqué, planqué derrière un ordinateur.
Il fallait néanmoins relativiser les choses. Ce n'était pas là la vie réelle qui nous attendait après l'université. L'univers adulte avait ce merveilleux attrait qu'il était déjà un peu plus dénué des apparences. C'est vrai, une fois que l'on était entrer dans le monde du travail, plus besoin de jouer un rôle pour paraître cool ou pour se faire remarquer. Qu'importe si vous étiez une pom-pom girl super populaire ou bien un jeune étudiant refoulé par ses pairs, les règles sont différentes une fois adulte, le jeu n'existe plus. Pour moi, la jeunesse ne constituait donc pas la réelle liberté mais bel et bien le monde de l'adulte qui permettait d'être véritablement ce que l'on veux. Car qu'elle était la véritable liberté au fond? Faire ce que l'on veut ou être ce que l'on veut? Beaucoup de gens vous répondrez instinctivement la première réponse mais moi bizarrement ce serait la seconde qui viendrait en premier dans ma bouche. Peut-être parce que ma mère m'avait toujours appris que le plus important dans la vie n'était pas d'être en phase avec les autres mais d'être en phase avec soi-même. Elle m'avait toujours répété que c'était en s'assumant soi-même entièrement que l'on pouvait être véritablement heureuse dans la vie et par la suite créé de véritables liens avec les gens, sincères et profonds. J'avais une vision quelque peu singulière de la vie et j'en étais pleinement consciente. Voilà peut-être ce qui faisait la rareté de mon caractère, si complexe et simple à la fois. Mais ne dit-on pas que la rareté est belle? J'aimais y croire. Car après tout, chaque personne possède quelque chose de rare en elle, un trait de caractère oublié, un signe physique distinguable qui faisait de lui un être unique et donc rare en soi. Et c'était cette diversité de l'être humain qui faisait de la vie une découverte perpétuelle, ou chaque instant est inédit. C'était cette diversité qui faisait que le monde était si magnifique car l'unicité des êtres humains pouvait également se rapporter aux plantes. Bien qu'ils appartiennent à la même espèce,chaque arbre, chaque plante étaient eux aussi différents les uns des autres.
Mon corps tordu, étendu dans cette masse de feuillage, je laissais là mes réflexions pour tenter tant bien que mal de me sortir de ce pétrin. En vain. Les épines crochues de ce buisson semblaient s'être accrochées avec ténacité à la moindre parcelle de ma robe et ne voulaient apparemment pas relâcher leur étreinte intrusive et violente. J'avais envie de rire de la situation tellement je me sentais idiote à l'instant même. Et d'ailleurs c'est ce que finis par faire. Je riais aux éclats, si bien que je n'entendis même pas les pas qui se dirigeait vers moi lentement. J'avais appris depuis longtemps de me moquer de moi-même et particulièrement de ma maladresse car des chutes pareilles étaient presque quotidiennes. Quoi que, la situation ce soir était particulièrement rocambolesque. j'étais dans un endroit désert alors que la nuit s'apprêtait à tomber, et ma position inconfortable commençait déjà à tirailler mon dos. Pas de doutes que dès demain matin, je serais recouverte de bleus car j'avais la malheureuse faculté de marquer très facilement lors de mes chutes - qui étaient nombreuses, presque trop nombreuses. Comment allais-je sortir de là? J'avouais ne pas vraiment savoir quoi faire quand une tête apparu au dessus de moi, visiblement assez moqueuse. Je ne mis pas longtemps pour trouver à qui appartenait ces traits. Nick Johansten. Ou encore Mister Musclor comme je me plaisait à le surnommer parfois. Un complice de la première heure puisqu'il m'avait sorti d'une situation embarrassante le jour même de mon arrivée. Je m'en rappellais encore avec précision. Cet étalage magistral devant des étudiants hilares puis cette main salvatrice alors que je remettais en ordre mes feuilles qui s'étaient éparpillés ça et là. On ne pouvait pas dire que mon arrivée à Berkeley avait été marqué par le glamour ni même la discrétion mais j'y avais gagné là un futur ami. Il m'avait sorti par la suite de nombreuses situations dont j'étais malgré moi l'actrice principale. Il y avait notamment eu cette fois où il avait du m'amener jusqu'à l'infirmerie en me portant car j'étais incapable de marcher. Ou encore la fois où je m'étais coincé le pied dans une cavité - je ne sais d'ailleurs toujours pas comment j'avais fait cela. Vraiment, il avait été d'une aide merveilleuse pour moi toute cette année à Berkeley et il avait ce don - ou cette malédiction? - d'être là à chaque fois que je me trouvais dans des situations périlleuses - ou ridicules, au choix.

    Nick : « On dirait que tu t’es encore mise dans une situation qui requiert mon aide. »
Il exultait de me voir dans cette situation. Non par pure méchanceté, mais parce qu'il voyait là une merveilleuse occasion de me taquiner. Nick était en effet quelqu'un de très joueur et il avait une assez bonne répartie je dois dire. Voilà sans doute une des raisons qui faisait que j'appréciais sa compagnie car je possédais moi-même un sens du tac-o-tac assez habile. Il était là, à me regarder avec un sourire en coin alors qu'il ne faisait absolument rien pour m'aider, me laissant me dépatouiller avec ce buisson décidément très hostile. Je commençais à enrager toute seule car il avait toujours un don pour me mettre en rogne - ce qui rendait notre échange d'autant plus interessant je l'avoue. Ni une, ni deux je rétorquais avec panache et persuasion :

    Calixte : « Mais aide-moi crétin ! Nick, je te jure que si tu ne me sors pas de ce buisson tout de suite, dès que je m'en échappe, je t'y colle moi-même ! »

Pour me connaître assez bien, Nick m'en savait capable...

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MessageSujet: Re: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptyDim 23 Aoû - 13:33

    A embarassing situation {Nick Johansten} Jensenhiii-1201349 A embarassing situation {Nick Johansten} Calixte2-1201357
    IOTA vs ALPHA
    « Mais qui a dit une chose pareille ? »


    Auparavant, j’avais toujours eu une grande confiance en moi, tout le monde le voyait et tout le monde associait le mot « sûr de lui » avec Nick Johansten. J’étais persuadé que les choix que je faisais étaient les bons et que je ne les regretterais pas plus tard. Cette façon de penser était sans doute du à ma jeunesse et mon insouciance envers tout. Aujourd’hui, c’est complètement différent. J’ai des responsabilités et c’est ce qui change tout dans une vie. Je savais bien que je ne pourrais pas resté jeune éternellement, doté d’une insouciance qui me rendait la vie tellement facile cela dit, ce temps me manque parfois. Pour moi, la liberté a toujours été un très grand mot et surtout, un mot auquel j’accorde beaucoup d’importance. Ce n’est nullement parce que je suis un citoyen américain et que, soi-disant ce mot représente mon pays, mais c’est simplement mon avis personnel, personne n’est venu me bourrer le crâne pour que j’accorde autant d’importance à ce mot. Je pensais donc rester un maximum de temps célibataire car soyons honnête, être en couple accru le nombre de responsabilité auprès des deux individus et j’étais au courant de tout ce que cela pouvait changer dans une vie. Il n’y avait qu’à voir mes parents, quoi que non, ceux-ci n’avaient jamais assumés leur responsabilité. Je ne sais pas s’ils l’assumaient tout les deux alors que je n’étais pas encore né mais après ma naissance et celle de mon frère jumeau Thomas, ils ne se sont quasiment jamais occupés de nous. Mon père, un faux diplomate, refusait catégoriquement de mettre les pieds sur le sol américain, il le fuyait comme la peste à vrai dire. Je n’ai pas vraiment de souvenirs de lui car j’ai du le voir uniquement lors de mon enfance et j’étais bien trop jeune pour m’en souvenir. La seule chose qui m’est restée de lui est une vulgaire photo que ma mère m’avait donné en me disait que même s’il n’était pas prêt de mon frère et moi, il veillait toujours sur nous. Pff ! Que des conneries ! Même si j’y avais cru au début et que je pensais le revoir tôt où tard, j’ai vite compris que je ne le reverrai jamais. La photo est donc partie dans la poubelle et elle s’est vue recyclé pour je ne sais quoi. Mon père a donc toujours été un très mauvais souvenir pour moi et je n’aime d’ailleurs pas en parler. Par ailleurs, peu de personne connaissent vraiment cette histoire. Mise à part Nena peut être, je n’en ai jamais parlé car pour moi, je n’ai jamais eu de père. Parlons de ma mère pendant que nous y sommes. Celle-ci est un brillant médecin réputée à Los Angeles, je l’ai toujours admiré tel quel mais comme mère, je ne saurais quoi répondre. Elle aussi voyageait beaucoup, je n’avais pas l’occasion de la voir souvent pourtant, elle faisait tout ce qui était en son possible pour nous voir quand même chaque soir ou alors nous téléphoner. C’est avec elle que je regardais le soir les matches de football a la télévision quand j’étais plus jeune et puis aussi avec ma nourrisse. Une formidable jeune femme qui avait, en quelque sorte, remplacé mes parents. Grâce à leurs vies, nous avions beaucoup d’argent c’est vrai, mais j’avais aussi du souffrir de l’absence constante de mes parents. Je ne parle jamais de ma famille car pour moi, ce n’a jamais été une vraie famille. Même si j’ai passé toute mon enfance avec mon frère jumeau Thomas, nous nous haïssons, et encore aujourd’hui, alors à quoi bon appeler ça une famille ?

    Ceux-ci n’avaient donc pas respectés les responsabilités qu’ils auraient du après s’être mariés puis avoir deux enfants. Alors, moi, aujourd’hui, comment étais-je censé faire ? Je n’avais aucun repère quant à ça, quant à une vie de couple. Je suis persuadé que s’ils avaient mérité le nom de parents je n’aurais pas fait toutes ces erreurs avec Nena. Je ne l’aurais peut être pas trompé, nous serions peut être mariés aujourd’hui. Enfin, avec des peut être et des si, je pourrais refaire le monde à ma façon… Cela dit, c’est juste pour dire que je n’ai aucun modèle sur qui m’appuyer pour la vie de couple. J’essai désespérément de faire de mon mieux mais ce n’est pas suffisent vu les erreurs impardonnables que je fais.

    Aujourd’hui, Nick Johansten n’est plus catalogué de mec sûr de lui mais plutôt de salaud qui trompe sa copine à deux reprises. Même si cette marque qui me colle à la peau à présent me répugne, je ne peux m’en prendre qu’à moi car c’est bien moi qui ait couché avec Caroll il y a quelques mois en arrière. Et puis, je sais comment fonctionne la société de nos jours, tous suivent le mouvement. Moi-même j’ai dit des choses sur des personnes qui avaient trompés leur copine et je me rends compte aujourd’hui comme ça à du être dur pour eux, je m’en veux c’est vrai mais je pense que pour comprendre la douleur que ça provoque il faut passer par là. Auparavant, quand je narguais ces mecs qui trompaient leur copine, je savais que ça ne devait pas leur faire plaisir cela dit, je n’imaginais pas la chose aussi dures lorsqu’on est amoureux de cette fille. Aujourd’hui je m’en rends compte et c’est bien pour cette raison que je ne narguerais plus jamais un mec qui a trompé sa copine.



    Alors que je marchais dans ce parc sombre et surtout désert, j’entendis une jeune femme crier. Sans hésiter je reconnu immédiatement ce cri. Un cri si particulier que j’avais du entendre plus d’une dizaine de fois venant de la part de Calixte Hackett. Cette jeune Alpha ayant une maladresse à laquelle personne ne pourrait faire le poids. Même moi qui suis pourtant maladroit très souvent je dois dire que le stade de Calixte est au plus haut. Cette dernière m’a nommé Monsieur musclor du à ma présence récurrentes lors de ces chutes. J’imagine tout à fait la difficulté que ça doit être pour elle de ne jamais savoir comment elle va se blesser aujourd’hui ou alors de savoir où est-ce qu’elle va tomber ce soir. Je ne fais pas exprès d’être toujours au même endroit qu’elle lorsque la jeune Alpha se met dans des situations désastreuses cela dit, j’en suis plutôt content car parfois, ses maladresses me rendent hilare quand elle ne se blesse pas. Et puis d’un autre côté, je suis plutôt assez content d’être là au bon moment car je ne sais pas si une autre personne réagirait de même. Est-ce qu’elle l’aiderait ? Après tout, chaque individu est complètement différent alors comment se douter de ce que fera son voisin, un ami d’une amie ou même le garagiste de la ville ? En ce qui me concerne, bien que je sois un Iota et que, par conséquence, je ne suis pas censé trainer avec les Alpha je ne peux m’empêcher d’apprécier cette jeune brune maladroite mais très drôle à la fois. Il est vrai que nous serions assez mal vus si jamais on l’apprenait mais je m’en fichais. Après tout, pourquoi se priver d’une belle amitié tout ça parce qu’on ne se trouve pas dans la même confrérie à l’université de Berkeley ? Car soyons honnête, lorsque nous aurons terminé l’université et que nous entrerons dans un métier, pour les personnes de bureau, peut être bien qu’elles devront partager leur bureau avec une personne qui était dans la confrérie Gamma. Et alors ? Est-ce que ça aura un quelconque degré d’importance ? J’en doute.

    La voyant couché dans ce buisson dans une position quelque peu bizarre je ne pu m’empêcher de rigoler face à la situation. Même si Calixte essayait désespérément de sortir de son étroit buisson, elle semblait obligée d’avoir besoin d’aide. J’étais la seule personne présente dans le parc alors forcément, elle ne pouvait compter que sur mon aide ce qui me rendait davantage hilare. Cela dit, je l’a laissé encore quelques instants se débrouiller toute seule dans ce buisson en lançant une petite plaisanterie. Sa réponse me fit rire aussi quand elle s’énerva contre moi. Il est vrai que j’avais le don de l’énervé mais bien entendu, lorsque j’y arrivais, ça me rendais toujours très heureux. Je ne l’énervais pas dans le but d’être méchant mais plutôt parce que ça m’amusais.

    « Je veux bien croire que tu t’y essais mais je doute que tes 50 kilos fassent le poids contre mes 80 kilos. »

    Oui, je ne doutais pas du tout qu’elle serait capable de prendre l’initiative de vouloir me jeter à mon tour dans ce buisson cela dit, je ne voyais pas tellement comment elle arriverait. Je ne la laissai pas s’énerver d’avantage et je lui tendis la main tout en l’aidant à sortir du buisson. Ses cheveux étaient en désordre et sa robe déchirée à quelques endroits sûrement à cause de sa gesticulation acharnée pour se sortir de là.

    « J’espère que t’avais pas rendez-vous parce que le mec risque de partir en courant quand il te verra. »

    Je ne voulais pas dire de là qu’elle était laide, mais elle n’était… pas présentable pour un rendez-vous dirons-nous. Cela dit, c’était mon humour qui avait pris le dessus et ça n’avait donc rien de bien méchant.
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MessageSujet: Re: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptyLun 24 Aoû - 20:04


    A embarassing situation {Nick Johansten} Img-184212v8bml A embarassing situation {Nick Johansten} Jensen009
    (c) Misery angel & Soft Hemingway
    A embarassing situation
    feat Nick Johansten & Calixte S. Hackett


Je savais à quel point la présence de mes parents à côté de moi tout au long de mon enfance, et de ma vie adulte encore aujourd'hui, avait été déterminante pour mon caractère et ma façon d'être. Ma mère avait en effet beau nous avoir quitté mon père et moi, elle demeurait toujours dans mes pensées et dans mon cœur. Je sentais son parfum dans la brise du matin, son rire se faisait parfois entendre au détour d'un couloir et chaque soir quand je m'endormais je voyais encore son sourire et son regard si malicieux. Je lui devais tout, je leur devais tout car mon père avait aussi une grande place dans mon cœur. Si je n'avais pas eu la chance d'avoir absolument tout ce que je veux dans mon enfance, mes parents n'étant pas très riche, j'avais eu par contre l'immense privilège de grandir dans un amour absolu et fusionnel. Aurais-je été là ou j'en étais si mes parents, grands hippies de la première heure ne m'avait pas appris l'amour de la nature et le sens du travail ? Non. Me serais-je battue pour intégrer une université si prestigieuse si mon père ne m'avait pas insufflé un semblant d'ambition et une rage de vaincre? Non plus, c'était certain. Je mesurais chaque jour un peu plus la chance de les avoir eu comme parent. A la loterie de la vie, nul doute que j'avais pioché le gros lot. Rien qu'en observant cette foule d'étudiants, la plupart plus riches les uns que les autres, je savais que nous ne nous ressemblerons jamais tout à fait, de part notre enfance et notre éducation. La plupart des étudiants ici étaient incroyablement superficiels, arrogants ou manipulateurs. Ils pensaient que ce n'étaient qu'en étant vils et incroyablement perfides qu'ils pourraient se faire remarquer. Tout ça parce que l'argent et le manque d'affection parentale les avait rendu aigri vis-à-vis de la vie prématurément et qu'ils étaient en recherche perpétuelle de reconnaissance. Il ne fallait pas les mettre tous dans la même boîte, ne pas se laisser aller aux préjugés comme je l'avait déjà dit. Il y avait en effet de magnifiques exceptions, des personnes qui, malgré que la vie n'est pas été forcément sympathique avec eux, ne s'embarrassaient pas pour autant du regard des autres et vivaient leur vie comme ils le désiraient. Des exceptions rares certes mais qui valaient cent fois tous ceux qui s'étaient aller à la facilité : la manipulation pour la popularité.

Je ne savais pas vraiment si je pouvais me classer parmi ses merveilleuses exceptions, Pouvait-je réellement qualifier ma vie comme remplie d'épreuves? Certes, je n'avais jamais eu de frères ni de sœurs alors que j'en avais tant rêvé. Mais j'avais trouvé deux sœurs en la présence de ma meilleure amie et de ma cousine Evan. Et puis, même si cela n'aurait pas été le cas, serait-ce aussi grave aujourd'hui? J'avais souffert de solitude pendant ma petite enfance mais quand je voyais les relations qu'entretenaient Nick avec son frère jumeau, je me disais que les liens du sang ne sont pas toujours aussi formidables que cela. La seule vraie épreuve de ma vie restait la mort de ma mère, sans nulle doute. Et encore, pouvais-je nommé cela une épreuve?J'avais eu la chance de m'y préparer. Pendant un an, ma mère m'avait répété que la vie était ainsi, que les êtres chers s'en vont mais ne nous quitte jamais vraiment tant que nous pensons à eux. Elle m'avait appris à accepter cette mort avec chagrin et reconnaissance et non avec colère comme l'aurais fait n'importe quel adolescent de mon âge. Je n'avais que quinze ans quand elle est partie. Je l'ai pleuré avec amour et il n'est pas rare que je verse une larme lorsqu'un de ses souvenirs me submerge. Certains disent que les larmes n'appartiennent qu'aux faibles, que les personnes fortes ne peuvent pas se permettre de pleurer, que ce soit devant tout le monde ou même tout seul. Je n'étais pas d'accord avec ce stéréotype de seconde base. Pour moi, pleurer signifiait simplement être en accord avec ces sentiments profonds et surtout être capable de les accepter et de les laisser s'exprimer. Etait-ce une faiblesse a vos yeux? Ou bien la vraie faiblesse était-ce de tout renier et de ne rien assumer, même pas ce que l'on ressentait au plus profond de nous? Je choisirais sans nul doute la seconde option. Mais pour en revenir au sujet principal, je conclurais donc que je ne faisais nullement partie de ses exceptions dont je parlais plus haut, car je ne devais cet esprit de liberté, ce parfait je m'en-foutisme du regard des autres que par mon éducation. Ce n'était pas à proprement parler un choix de ma part de ne pas prêter l'oreille aux rumeurs, à ce que les gens peuvent penser de moi, Non, j'avais été élevé ainsi tout bonnement, et c'était pour cela que je ne pouvais pas imaginer la vie d'une autre manière. Sans doute d'ailleurs que je n'aurais pas assez d'une vie pour remercier mes parents d'avoir fait de moi ce que j'étais aujourd'hui.

Certains pourraient parfois croire de moi que j'étais ce qu'on appelle en quelques sortes « une sermonneuse ». C'est vrai, moi et mes idéaux pouvaient parfois faire rire mais d'autres fois finissaient par agacer. Mais quoi que pouvaient croire certaines personnes je n'étais pas vraiment du genre à juger les autres, du moins je m'y efforçais. Sans doute était-ce mes études de psychologie qui m'avait permis de prendre une certaine distance vis-à-vis des actes commis par les autres. Prenons par exemple ce qu'avait fait Nick. Bien entendu, je n'approuvais pas ce qu'il avait fait. Mais l'avais-je pour autant réprimander pour cela ou même pire, juger en présence d'autres personnes? Non. Parce que je savais pertinemment qu'il savait ce que je pensais à ce propos mais surtout parce qu'il se sentait assez mal comme cela pour que j'en rajoute avec ma leçon de morale. C'était parfois dur de me taire avec mon caractère si trempé mais mes parents m'avaient appris qu'il fallait laisser les autres tiraient leurs propres leçons de leurs erreurs, que ce n'était que s'il demandait de l'aide qui fallait par la suite exposer son avis. C'était après tout cela, l'apprentissage de la vie : faire des choix, commettre des erreurs et en ressortir grandi parce que l'on a pris conscience de certaines conséquences de nos actes. Et en regardant Nick, je ne doutais pas qu'il avait tiré une leçon de tout cela : rien qu'en l'observant, il était clair qu'il ne referait jamais une telle erreur de toute sa vie – du moins, j'osais l'espérer. Il n'y avait nul doute qu'il avait pris conscience que ses actes ne l'impliquaient pas que lui-même mais bel et bien les personnes aux alentours, Dans le cas présent, il y avait tout d'abord Nena : la petite amie trompée, bafouée qui devait surement avoir du mal à s'en remettre mais il ne fallait pas oublier également Caroll qui dans l'histoire avait considérablement compliqué son amitié avec ses deux meilleurs amis. C'était certain, de nombreuses personnes sortiraient meurtries de cette histoire mais il y aura sans doute peu de risque qu'une telle situation se reproduise pour elles et c'était après tout là l'essentiel et le fin mot de l'histoire.

Mais je dois avouer que je n'étais pas vraiment investie dans ses préoccupations quand je tentais lamentablement de me sortir d'une situation humiliante devant -pour arranger le tout- un Nick hilare. Décidément, il fallait croire qu'il avait un vrai radar pour me trouver dans ce genre de situations à moins que cela soit un caprice du destin : s'il l'avait voulu, il aurait pu écrire un livre des pires chutes imaginables dont j'aurais été l'héroïne. Ah mais non, attendez, cela c'était déjà fait. Quelques amis avaient en effet eu la véritable bonne idée de regrouper mes chutes les plus mémorables -photos et commentaires à l'appui – dans un livre baptisé à mon nom pour l'occasion « The Calixte's Fall », véritable temple de la honte personnelle. Je savais pertinemment que c'était presque insensé d'être maladroite comme moi -car attention, il ne s'agissait pas toujours de mes propres chutes tout le temps, il y avait aussi les nombreuses chutes des objets qui passaient entre mes mains – mais j'avais appris à conjuguer avec. Il le fallait bien, puisque la nature en avait décidé ainsi. D'ailleurs, avec le temps, ma maladresse avait finie par être le meilleur de mes atouts : tout d'abord, parce qu'elle attendrissait certains mais surtout parce que je possédais heureusement un vrai sens de l'auto-moquerie et que je finissais toujours par faire tourner mes chutes à mon avantage. Car quel meilleur moyen pour minimiser un événement que d'en rire? J'étais la première à me moquer de moi-même, ce qui faisait que rare était les personnes qui se servaient de ma maladresse pour me blesser ou même m'humilier. De toute façon, rien de tout cela ne me touchait. Non pas que je sois insensible - c'était tout le contraire – mais les seules vraies critiques qui pouvaient me toucher étaient celle de mes amis, ou même de mon père. Celles venant de ceux qui pour telle ou telle raison ne m'appréciait pas avaient le don de glisser sur moi sans y faire de dommage. Cela avait le don d'énerver les principaux intéresses – qui n'étaient d'ailleurs que peu nombreux, je n'étais pas vraiment du genre à me faire des ennemis – et qui moi me faisait par contre bien rire. Comme toujours. Mais revenons-en à Nick, qui semblait se délecter de la situation. Il allait être encore le héros qui me sauverait et moi la petite idiote qui s'était embringué dans une situation invraisemblable. Nul doute qui me rappellerait ce moment pendant des mois. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Voulant me sortir de là au plus vite, je tentais la menace. Mais pour une raison que j'ignorais encore, cela ne l'affectait apparemment pas le moins du monde.

    Nick : « Je veux bien croire que tu t’y essais mais je doute que tes 50 kilos fassent le poids contre mes 80 kilos. »


Je souriais. Ce qu'il pouvait être naïf des fois. A force de tomber à maintes reprises, j'avais rapidement appris comment bouleverser l'équilibre d'une personne, même si cette dernière s'avérait être un sportif baraqué. Oh je ne voulais pas qu'il s'étale violemment mais une petite chute dans les buissons m'aurait vraiment fait rire. Histoire d'inverser les rôles pour une fois.

    Calixte: « Ne sous-estimes pas la victoire de l'esprit contre les muscles, Musclor. A ta place, je me méfierais. »


Finissant de parler, je ne pus m'empêcher de rire quelques secondes alors qu'il se décidait enfin à me donner un coup de main nécessaire. Une fois debout, je faisais l'état des lieux : mes cheveux devaient certainement être remplis de feuilles à cette instant précis et ma robe était déchirée ça et là mais rien de vraiment catastrophique. Soulevant ma jambe, je massais ma cheville douloureuse avant de la reposer à terre très rapidement, histoire de ne pas une nouvelle fois chuter. C'est à ce moment là que Nick choisit son moment pour me balancer une de ses petites vannes habituelles.

    Nick : « J’espère que t’avais pas rendez-vous parce que le mec risque de partir en courant quand il te verra. »


Je lui fis une grimace, comme fait une gamine lorsqu'une remarque ne lui plait pas, mais bien qu'elle sache pertinemment qu'elle va enchaîner une bonne réplique derrière. D'ailleurs, c'est ce que je fis sans attendre, un sourire taquin aux bouts des lèvres.

    Calixte : « Tu sais parler aux femmes toi ! Et non, je n'ai pas rendez-vous donc je crois que je vais te casser les pieds encore un petit moment... »
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MessageSujet: Re: A embarassing situation {Nick Johansten} A embarassing situation {Nick Johansten} EmptySam 5 Sep - 12:01

    A embarassing situation {Nick Johansten} Jensenhiii-1201349 A embarassing situation {Nick Johansten} Calixte2-1201357
    IOTA vs ALPHA
    « Mais qui a dit une chose pareille ? »


    Même si je n’avais pas eu la présence de mes parents à côté de moi alors que j’étais à un âge où j’en aurais vraiment eu besoin, je ne pouvais pas non plus trop me plaindre. Mon enfance, - mise à part ce fait – avait tout de même été une enfance agréable. J’ai toujours eu cette facilité à parler avec les gens, les aborder sans même qu’ils m’aient remarqué pour ensuite entretenir une conversation, courte ou longue selon le caractère et la personnalité de chacun. Bien que plus jeune, j’ai été un enfant timide, ce trait de ma personnalité s’est très vite évaporé. Sans doute à cause de l’absence de mes parents ce qui m’a poussé à avoir un minimum de débrouillardise. De ce fait, à l’école je n’ai jamais eu un problème pour me faire des amis. Les autres venaient d’eux-mêmes avec moi ce qui, je dois bien l’avouer, m’avait toujours plus. Toute ma vie, je fus un garçon qui n’est jamais resté invisible aux yeux des autres. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi j’avais droit à cette côte de popularité au sein de n’importe quelle école cela dit, ce fut toujours comme ça. Toutefois, lorsque j’étais plus jeune, ce n’était pas vraiment un problème, je m’y étais fait mais aujourd’hui, tout devient plus compliqué. Ne parlons même de cette fameuse Gossip dans l’université de Berkeley surnommée Watch Out. Je ne le fais pas exprès et pourtant, il me semble que je suis présent chaque mois dans ses articles. Ces articles m’ont déjà causés un bon nombre d’ennuis et j’ai déjà hésité à quitter l’université de Berkeley à plusieurs reprises afin de ne plus être sa cible. Cela dit, je ne suis pas comme ça. Jamais je n’abandonnerais sous prétexte qu’une Gossip se fait un malin plaisir à nous rendre la vie plus dure.

    Beaucoup de personnes – et j’en suis certains, je ne dis pas ça pour me vanter – aimeraient être à ma place. Être une tête d’affiche en quelque sorte. Il est tout à fait vrai de dire que ce statut au sein d’une université d’une ampleur telle que Berkeley Californian University est un très gros avantage. Pas pour tout évidemment mais pour se faire inviter à des soirées de personnes que l’on ne connait même pas l’existence, pour se faire parfois couvrir par des autres étudiants qui espèrent, après ce geste sympathique devenir l’un de mes meilleurs potes ou toutes autres choses complètement différentes. C’est vrai, ce ne sont pas de gros avantages et il y a en a de biens meilleurs mais c’est déjà quelque chose qui apparemment, fait envie à plus d’une personne au sein de n’importe quel enseignement publique ou privé. Toutefois, s’il y a des avantages, c’est qu’il y aussi des inconvénients, ça parait totalement logique ! Le plus gros désavantage à Berkeley, je dirais que c’est bien d’être le centre de l’attention. Même si je suis loin d’être le plus populaire dans cette université, lorsqu’une petite dispute éclate dans les couloirs, elle fera le tour de l’université en amplifiant les choses et en y ajoutant des éléments hors du commun. Ou encore, avoir sa vie exposée sur un article de Watch Out. Je comprends tout à fait les stars aujourd’hui qui ont envie d’être le plus discrets possible sur leur vie privé car de voir que l’on s’est fait trompé par son compagnon sur une page d’un magasine doit être un moment horrible et tellement humiliant. Est-ce que si j’avais été un banal élève tout comme Nena – car ne l’oublions pas, elle fait aussi les têtes d’affiches – nous aurions fait la une de Watch Out ? Aurais-je eu cette image que je traine avec moi à cet instant même de salaud n’ayant aucun cœur ? Jamais je ne pourrai en avoir la certitude cela dit, je suis prêt à parier que l’histoire n’aurait pas pris autant d’importance…

    Revenons-en à l’instant présent et oublions un peu toutes ces réflexions. J’étais donc dans ce parc, un superbe parc cela dit en passant qui me rappelait des souvenirs fabuleux. Entre autre celui où nous étions toute la bande avec laquelle je trainais auparavant. Il y avait Nena, Luke, Caroll, Soukaïna, Taylor et moi. Nous étions tous six dans ce parc à partager un très bon moment jusqu’à que je commence à taquiner Caroll et que celle-ci me poursuive partout dans le parc dans le but de me passer au jus comme le dit une certaine expression. Dans d’autres termes, elle voulait que je tombe dans le petit étang de la place surmonté d’une petite passerelle. A la fin, c’était elle qui était arrivée la tête la première dans cet étang en chutant alors qu’elle me courrait après. Caroll, cette fille si gracieuse au beau milieu d’un étang, vous vous imaginez un peu le truc ? Même si au début, elle s’était énervée sur tout le monde, entre autre moi, pour finir, elle avait finit par éclater de rire comme moi et les autres. Ces souvenirs resteront à jamais gravés dans ma mémoire, d’autant plus maintenant puisque la plupart des personnes sont partis.

    Il faut croire que toutes les choses drôles arrivent dans ce parc puisque je me retrouvais à côté d’une amie, Calixte qui était coincée dans un buisson, plongé dans le noir complet. C’est vrai que cette situation m’avait beaucoup fait rire, d’autant plus quand il s’agissait de cette très chère Mademoiselle je fais des chutes n’ importe où et n’importe quand. Depuis que j’avais fais sa rencontre, il faut dire que je traine beaucoup avec cette fille car au fond, elle et moi avons de nombreux points communs même si nous ne fréquentons pas la même confrérie, surtout deux confréries totalement opposées. Cela dit, je suis obligé d’être toujours attentif à Calixte et les environs car en une journée, je peux affirmer qu’elle risque de tomber entre les cinq à sept fois. C’est énorme n’est-ce pas ? J’en suis tout à fait d’accord. Moi aussi une petite marque de maladresse règne en moi mais comparé à Calixte, ce n’est vraiment rien du tout.
    Après sa première réplique, je ne pu m’empêcher de rire. Cette dernière m’avait surnommé « Musclor » depuis que je l’avais « sauvé » à maintes reprises de chutes toutes plus périlleuses les unes que les autres. Parfois, je me demande vraiment si elle ne fait pas exprès de tomber à chaque fois que je suis dans les environs mais elle ne cesse de m’affirmer que non et je dois avoué que je suis tenté de la croire.

    « Ah parce que tu comptes me faire tomber dans ce buisson par la pensée ? J’imagine que c’est le seul moyen que tu ais, cela dit, je doute que tu sois capable de faire une telle chose. »

    Je lui souri amicalement tout en y ajoutant une pointe de moquerie. Il est vrai que Calixte est sans doute une fille bien plus intelligente que moi mais je doutais sincèrement de sa capacité à me faire tomber dans ce buisson sans que je ne puisse me relever comme ce fut son cas tout à l’heure. Enfin, je n’allais pas non plus la tenter car elle risquerait encore une fois de tomber et peut être de se faire mal cette fois-ci.

    « N’oublies pas que je me suis fais largué il y a quelques semaines. »

    Je voulais bien entendu faire suivre sur le point qu’elle avait précédemment cité comme quoi je ne saurais pas parler aux femmes. Bien entendu, si j’étais célibataire aujourd’hui, ce n’était pas pour cette raison mais plutôt parce que j’ai commis l’irréparable en trompant ma petite amie. Bien entendu, Calixte le savait, comme tout le monde. Je ne voulais pas non plus qu’elle culpabilise face à cette réponse c’est pourquoi j’y avais ajouté de l’ironie car au fond, nous étions tout les deux entrains de plaisanter.

    « J’aurais peut être mieux fait de te laisser dans ce buisson toute la nuit dans ce cas. Tu aurais peut être fait de charmantes rencontres qui sait. »

    Avec qui ? Les chiens et les chats abandonnés ? Peut être même des petits rongeurs et côté être humain, sans doute des gens saoul ou peut être des drogués en quête d’un endroit tranquille pour soulagé leur envie. Los Angeles est, comme de nombreuses villes, réputé pour avoir un grand nombre de criminalité et de ce fait, il n’est pas très recommandé de trainé tard le soir dehors, tout seul.
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