"Je vous demande de continuer à chanter avec moi sur les routes du monde où vous êtes en chemin. Préparons-nous à des retrouvailles merveilleuses." [ Noah & Danaë ]

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Janvier. Mois d'hiver, de neige, de pluie et de verglas. Et pourtant voilà qu'une journée ensoleillée débute aujourd'hui. Des trottoirs remplis d'inconnus, des parkings pleins de voitures, les par-brises reflétant le soleil progressant peu à peu dans le ciel. Danaë vient à peine d'arriver et de poser ses cartons. Un peu de rangement et elle saute sur son ordinateur : il lui faut trouver Noah afin de lui annoncer la nouvelle. Il n'est encore au courant de rien et risque d'être très surpris et heureux ! En quelques clics, elle tombe sur le cabinet de son frère chéri et décide de s'y rendre sur le champ, elle ne peut plus attendre. Elle enfile son manteau rouge bordeau, ses vieilles docs martens qu'il faudrait réellement songer à remplacer. Une heure de métro, une intimité violée à cause de tout ce monde, elle sort enfin de cet enfer où elle jure ne plus mettre les pieds et file en direction du pôle médical. C'est dans une ruelle qu'elle voit cette jeune femme et soudain elle n'a d'yeux que pour elle.

Traversant, les cheveux bruns et ondulant au vent avec son visage fin et ses pommettes marquées, on croirait voir un ange. Une silhouette svelte et élancée, de longues jambes portées par de beaux escarpins noirs vernis, une jupe noire que l'on aperçois à peine sous son long manteau prune. Des mains de pianiste, des doigts fins et des ongles soigneusement vernis de couleurs foncées. Je m'attardais sur sa poitrine : généreuse et arrondie, rebondie et voluptueuse. On devine ses tétons pointé et fermes. Quelle femme enviable pas seulement par sa beauté naturelle mais aussi par l'aura qu'elle dégage ! Quelle sublime sentiment de bien être en la voyant ! Elle aurait souhaité l'aborder, mais son envie de revoir son frère était plus forte et elle reprit sa marche de plus belle. Enfin, la voilà arrivée devant cet immense édifice. Danaë prend conscience de l'ampleur du bâtiment, de sa grandeur, de sa majesté. Elle réalise enfin que son frère n'est pas un petit docteur de quartier mais un excellent médecin qui se bat tout les jours contre la maladie en sacrifiant peut-être sa vie privée.

D'un pas décidé, elle pénètre dans l'imposante bâtisse et se dirige vers le cabinet médical où travaille Noah. S'interposent alors un duo de secrétaires dodues et furieuses qui, d'une seule voix, l'interpellent et tentent en vain de faire barrage. Mais Danaë est déterminée : nul ne s'opposera à ces retrouvailles. Elle brandit alors, sans pudeur, sa main et fait un magistral doigt d'honneur aux deux employés médusées. Elle monte quatre à quatre l'escalier qui l'a conduit à l'étage où elle pense trouver le bureau de son frère. Elle ouvre alors des portes qu'elle referme aussitôt sans s'excuser jusqu'à ce qu'enfin, elle fasse irruption sans frapper dans le cabinet où Noah donne ses consultations. " Salut !"
lance t-elle, le sourire aux lèvres, essoufflée par sa quête frénétique.

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sur les routes du monde où vous êtes en chemin.
Préparons-nous à des retrouvailles merveilleuses

A peine une semaine que j’étais rentré. Que j’avais retrouvé le boulot. Les cours, les étudiants, la faculté. Non, je ne suis pas étudiant. Je suis médecin. Le seul et l’unique médecin, en plus de deux infirmiers au sein de l’Université de Berkeley. Un médecin qui fait parfois office d’assistante sociale en cas de soucis d’un ou de plusieurs jeunes, de psychiatre même. Ce matin-là, j’avais décidé de reprendre ma vie en main. Après tout, ce n’était pas parce que Sydney était allée vivre à New-York que tout devait s’arrêter, du jour au lendemain. J’avais le droit de continuer, d’être heureux. Même si, d’une certaine manière, tout ne serait plus jamais pareil. Je ne voyais plus le monde, ma vie, de la même façon que par le passé. Oh bien sûr, j’avais toujours cette dose de romantisme qui frisait le ridicule lorsque je rougissais devant les compliments suggestifs ou le clin d’œil d’une demoiselle. Mais je n’envisageais plus un avenir sous un ciel aussi rose que par le passé. Finalement, je me faisais à l’idée que je finirais peut-être ma vie seul, en veuf que j’étais, tandis que les souvenirs des deux seules femmes que j’avais aimées seraient pour moi le symbole d’un amour oublié.

« C’est la troisième fois, M. Jones. Vous savez, ça ne fonctionnera pas toujours. » L’étudiant fit comme s’il ne voyait pas où je voulais en venir, haussant les sourcils tellement haut qu’ils auraient pu toucher le ciel, avant qu’un sourire ne vienne entacher sa fausse innocence. Mais oui, mon bonhomme, je ne suis pas idiot à ce point, je te rassure. « Tenez, mais c’est la dernière fois. » « Merci doc, z’êtes vraiment sympa. » Oui, peut-être un peu trop au fond. Admettez que de jouer le jeu des universitaires qui avaient besoin d’un mot, faisant référence à leur fausse maladie, pour éviter le cours d’éducation physique, pour les filières, comme les STAPS, qui n’avaient pas le choix de la matière, ce n’était pas très malin pour un médecin. Mais enfin, j’avais moi-même une telle aversion pour les sports collectifs que je comprenais très bien le souhait de ces jeunes d’en faire le moins possible. Sans compter que, selon les rumeurs, leur professeur d’éducation physique était complètement cinglé. Ils l’étaient tous, selon moi. « Bonjour, asseyez-vous sur…. DANAË ??!! » J’étais abasourdi. Interloqué même. Je ne m’étais pas tout de suite retourné, lorsque j’avais entendu sa voix. Ca faisait si longtemps que je ne l’avais pas immédiatement reconnu. Et là tout à coup, la voir devant moi … « Tu … qu'est-ce que tu ...fais là ? » Immobile, mon stéthoscope toujours dans les mains, je l’observais, les yeux ronds, incapable d’articuler le moindre mot.

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Sans un mot, elle se jette dans ses bras et pose sa tête sur sa poitrine, respirant son odeur retrouvée et savourant pleinement ce délicieux moment tant rêvé. L'étreinte dure quelques minutes encore, dans un long silence de bonheur profond. Enfin, Danaë s'écarte, plante son regard dans les yeux étincelants de son frère et s'assoit de façon cavalière sur le bureau. Noah, sans doute interloqué, devait être sans voix bien que mille interrogations doivent se bousculer dans sa tête. Ignorant la question de son frère, elle s'exclame : "T'as pas à manger ? J'ai faim !"

Elle se lance alors dans un long monologue sur son choix récent d'être végétarienne, dénonçant dans une diatribe virulente le sort misérable réservé aux animaux d'élevages, décrivant avec force détails l'ignoble abattage des volailles élevés en batterie, pour finir par énoncé la recette du gratin de brocolis qu'elle se vante de réaliser avec brio.
Tout en continuant à s'étourdir de paroles, sans laisser à son frère un instant de répit, elle se met à ouvrir nerveusement les tiroirs du bureau puis les portes des meubles imposants à la recherche d'un frigo masqué pour assouvir sa faim sous les yeux ébahis de son frère. Soudain, elle sortit un dentifrice d'un meuble, une sorte de vieux dentifrice miteux et périmé, mais avec déception, elle le lança dans la poubelle à trois mètres d'elle et rata son coup. Aucune importance, elle continua sa recherche avec autant de frénésie.

Une seconde fois, elle s'arrêta net et regarda son frère. Pendant un court instant, elle le fixa avec douceur et finit par demander : " Tu m'payes un resto', chou ? "

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Surpris de retrouver ma jeune soeur, mais plus encore par son attitude pour le moins 'accueillante' elle qui a l'habitude d'envoyer sur les roses la plupart des gens, pour ne pas dire tout le monde, même sa propre famille à l'occasion, mes bras se referment pourtant autour de la jeune femme, tandis que mes yeux se ferment. J'étais heureux. Heureux de la revoir, qu'importe la raison, de sentir son parfum, de sentir son coeur battre contre sa poitrine. Nous finissons par nous relâcher, Danaë la première, et pendant que je l'observe en l'interrogeant, je ne me doute pas une minute de ce qui peut bien trotter dans sa jolie tête. Elle n'a même pas daigné répondre à ma question, c'est dire à quel point ma jeune soeur peut être tête en l'air quant elle s'y met. « Quoi ? Oh...euh oui, je vais te faire à manger, qu'est-ce que tu veux que je te prépare ? » répondis-je aussitôt en souriant. Je n'allais pas m'énerver parce qu'elle ne m'avait pas répondu, j'étais bien trop content de la revoir. Même si la demoiselle se met d'ores et déjà à me faire la liste des fruits et légumes qu'elle aime, et des viandes dont elle a cessé la culture vagale. Végétarienne, et bien, si je m'attendais ! En tant qu'amoureux de la faune et de la flore, je ne pouvais qu'approuver son choix. En tant que frère, il me faisait sourire, étant donné que je la savais changer d'avis toutes les trentes secondes. En tant que médecin par contre, je désapprouvais. « Tu sais qu'il n'y a pas toutes les vitamines, lipides et glucides nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme du corps humain dans les fruits et légumes ? Tu manges du poisson, au moins ? » Non parce que dans mon souvenir, ce n'était pas le cas. Mais peut-être qu'elle avait changé sur ce point aussi. « Un resto ? Mais pourquoi … je sais très bien cuisiner, tu sais ... » Elle semblait ne pas y croire, étant donné qu'elle m'avait – une fois n'est pas coutume, envoyer balader – mais j'étais aussi fin cuisinier que notre mère. « ...mais bon, si tu préfères que nous allions au restaurant, pourquoi pas … ça me changera du quotidien, après tout... »

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Je le vis fermer ses yeux. Je savais qu'il était heureux de me voir mais ce n'était pas une raison pour se laisser aller ! Cependant, je l'étais aussi. « Quoi ? Oh...euh oui, je vais te faire à manger, qu'est-ce que tu veux que je te prépare ? » Je n'avais pas vraiment pensé à la question mais c'est vrai qu'elle valait la peine d'être posée. Pourquoi pas ? D'un autre côté, je risquais de manger par innadvertence un morceau de viande ou quelque chose de ce genre en allant au resto' ... De plus, l'idée de voir mon frère me préparer à manger comme au bon vieux temps où il préparait la nourriture avec notre si gentille mère, où il lavait si bien la salade, où il tranchait si bien les tomates et où réglait si bien le thermostas du four... je m'emballais ! Mais dans l'ensemble je n'avais pas tort. Bon, je n'allais pas réfléchir une heure pour un si petit dilemne « Un resto ? Mais pourquoi … je sais très bien cuisiner, tu sais ... » Et bien, je réfléchissais encore car les bais-vitrées d'un restaurant chique aurait été plus classe que la cabinet pour manger... Dans tout les cas, le plus important était de voir mon frère et rien d'autre. « ...mais bon, si tu préfères que nous allions au restaurant, pourquoi pas … ça me changera du quotidien, après tout... » J'aquiesçais de la tête. Non pas pour le restaurant, mais pour le dîner en tête à tête tranquille dans son appartement. Je le vis ne pas comprendre. Alors, je m'exclama : " Un petit gratin au brocolis rien que tout les deux et je t'aprend à le faire aussi bien que moi !"

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Je hausse un sourcil, surpris. « Tiens, et depuis quand est-ce que tu sais cuisiner, petite sœur ? » Non, ce n’était pas un reproche, loin de là. Plutôt de la surprise, et un grand amusement à l’idée que ma sœur, d’ordinaire qui ne voulait pas participer aux tâches dites ‘féminines’ telles que faire le ménage, s’habiller en vêtements de femmes (robe et j’en passe) dire bonjour au lieu de ‘quoi, tu veux ma photo’ ou encore, cuisiner autrement qu’un hamburger à moitié brûlé – puisse vouloir faire la cuisine. Mais après tout, cela faisait si longtemps que l’on ne s’était pas vu, elle avait peut-être changé, qui sait ?! « Ne m’en veux surtout pas, mais tu es mon invitée, alors c’est moi qui cuisine. » repris-je avec un sourire en commençant à sortir les légumes et autres ingrédients pour le plat du jour. Gratin de Brocolis mesdames et messieurs ! « Tu as fait quoi pendant toutes ces années ? Rassure-moi, tu n’es plus avec ce type …ce… cette espèce de motard tatoué et percé de partout qui t’appelait ‘sucre d’orge’ ? » soupirai-je en hachant le brocolis. Je n’avais jamais apprécié ses fréquentations, et je ne vous parle même pas des parents qui avaient manqué de faire une crise cardiaque le jour où Danaë avait eu la brillante idée de nous ramener un ‘bad boy’ à la ferme familiale. J’ai cru que mon père allait l’étrangler sur place. « Tu as des nouvelles de Jane ? Comment va-t-elle ? » Jane, c’était la cadette de la fratrie Clives. Or, je savais que Danaë avait toujours fait preuve d’un grand sens des responsabilités à son égard, en l’empêchant de sortir avec n’importe qui, de la surveiller lorsqu’elle quittait les cours, de l’aider en cas de besoin. Les deux sœurs étaient comme les deux doigts de la main. Exactement la relation complice que j’avais entretenu par le passé avec notre frère aîné : William.

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« Tiens, et depuis quand est-ce que tu sais cuisiner, petite sœur ? » Venant de lui, je ne le prenais pas comme un reproche. De nous deux, j'avais toujours été le "garçon" et lui la "fille". Je songeais à toutes ces choses que j'avais toujours refusé de faire et que mon frère daignait faire à ma place. Lui, toujours le modèle du garçon sage et discipliné, rêveur et musicien. Moi, le garçon manqué, rêveuse mais brutale, criant des insultes dès mes cinq ans et ne rendant jamais un service. Mais après tout, cela faisait si longtemps que l’on ne s’était pas vu, nous n'allions pas parler du passé alors que je venais ici pour un nouveau départ ! Je m'apprêtais à sortir la recette de ma poche lorsqu'il me stoppa net : « Ne m’en veux surtout pas, mais tu es mon invitée, alors c’est moi qui cuisine. » Cela ne me gênait pas plus que ça, au final, qu'il me serve comme si j'étais une reine. Je m'asseyais donc à une table et commençait aussitôt à gesticuler sur ma chaise. « Tu as fait quoi pendant toutes ces années ? Rassure-moi, tu n’es plus avec ce type …ce… cette espèce de motard tatoué et percé de partout qui t’appelait ‘sucre d’orge’ ? » Lui ! Comment s'appellait il déjà ? Renan ? Fernan... Bernard .. Je ne me souvenais plus ! Je m'en étais tellement fait, si je puis dire, que leur prénom me passait au dessus de la tête. Et puis, je les appelais tous " mon sucre d'orge", alors ce surnom ne m'aidait pas... Peut-être était-ce celui que j'avais ramené à la ferme ? Lucien, un vieil ivrogne, qu'est ce qu'il était lourd celui-ci ! " Celui-ci ?! Non pas du tout, j'ai vite jeté ce type qui allait voir ailleurs ! A vrai dire, je les avais tous jetés en trouvant de bonnes ou de mauvaises excuses... « Tu as des nouvelles de Jane ? Comment va-t-elle ? » Jane ! Je l'avais appelé juste après mon attérissage,nous avions papoté plus de deux heures quand j'étais dans le métro. Des coincés m'avait fait remarquer que je parlais trop fort mais je leur avait dit d'aller se faire foutre. " Elle va bien, elle est un peu triste que je sois partie mais de toute façon c'est comme ça. Nous avons parlé hier, elle m'a raconté qu'un mec lui plaisait, je lui ai dit de faire gaffe ! "

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Je ne pus m’empêcher de lâcher un soupir de soulagement, bien qu’étant sceptique quant au fait que ma jeune sœur puisse avoir changé du tout au tout en quelques années. Personnellement, bien que je réprouvais certains défauts, certaines manies de sa personnalité, je ne l’avais jamais jugé sur ses fréquentations. En revanche, je savais, tout comme elle, ce que nos parents en pensaient. Pour ce qui était de notre père il avait tendance à se montrer moins rude que sa femme, et plus amusé parfois par la situation. Ma mère par contre, avait en horreur les hommes que Danaë ramenait autrefois à la ferme, et plus encore de son comportement rebelle. Ce qui évidemment, ne facilitait pas les relations dans la famille Clives. « Un mec ? Quel mec ? » demandai-je soudainement, les sourcils froncés. Comme elle, j’étais très protecteur vis-à-vis de la cadette de notre fratrie. Jane était bien trop fleur bleue. Ce que de nos jours, certains qualifieraient volontiers de ‘naïveté de jeune adolescente’. Elle tombait toujours amoureuse, pour peu que l’on se montre attentionné à son égard, n’était effrayée de rien, me ressemblait sur son côté altruiste, et croyait dur comme fer que le grand Amour serait représenté par un bel étalon sur son cheval blanc qui l’emmènerait au loin et lui ferait de beaux enfants. Voyez à qui on a affaire et comprenez maintenant pourquoi Danaë et moi étions aussi attentifs quant à son avenir.

Quelques minutes plus tard, et le repas était prêt. Accompagné de diverses boissons, exception faite de l’alcool. J’espérais en outre que nous n’aurions pas encore ce débat qui avait eu lieu il y a des années de cela, durant lequel nous nous étions disputés quant à l’addiction de Danaë pour les boissons fortes. Personnellement, je ne supportais pas l’alcool. Et j’aurai espéré qu’il en soit de même pour ma famille. Hélas, Danaë fait grande exception à la règle. Enfin, ce n’est pas un scoop, ma jeune sœur a tout essayé.« C’est cuit ! » Tout en installant la table, j’en profite pour la détailler de haut en bas, encore. Inutile de dire que je m’inquièterai toujours du régime – pas toujours alimentaire – de la jeune femme au cours de ses nombreuses expériences dans le monde des ‘adultes’. « Et si tu me racontais … ça fait si longtemps …je ne sais pas par où commencer … qu’as-tu fait pendant tout ce temps ? » lui demandai-je une fois la table mise.

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corbeille

» Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja
» Ce n'est pas vous qui êtes enfermé avec moi mais moi qui suis enfermée avec vous! Leïleya
» " Vous êtes citoyen américain, n'est-ce pas ? Alors le monde vous appartient. " Vincenzo Lucas Bender
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» /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE]

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