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Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre ? ¤ ft Alix

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MessageSujet: Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre ? ¤ ft Alix Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre ? ¤ ft Alix EmptyJeu 23 Mai - 18:44


Une belle journée qui s'annonçait. Encore une fois, je n'avais que peu de cours et j'allais pouvoir me divertir un peu. Sans doute que j'irais dans un café ou dans un bar. J'envisageais même de sortir ce soir. Après tout, j'avais presque fini de passer mes examens, je n'avais plus que trois ou quatre épreuves, sur des sujets que je maitrisais déjà. Et ensuite, ce serait les vacances, enfin. Comme d'habitude, mon éternelle indécision ne m'avait pas permis de décider si oui ou non je contactais mon père pour lui dire... Mais je n'allais pas me prendre la tête avec ça aujourd'hui, alors même que le soleil brillait et que j'allais pouvoir, pour la première fois depuis la fin de l'hiver, enfiler un bermuda et un tee-shirt. Et oui, je faisais une légère entorse à mon code vestimentaire habituel qui se composait en général d'un jean, d'une paire de basket et d'une chemise décontractée.
Au moment de sortir de ma chambre, je n'avais pour tout accessoire que mon sac besace en cuir brun qui portait mon ordinateur portable et quelques feuilles.
Il fallait que je me rende dans l’amphithéâtre où allait avoir lieu mes deux seules heures de cours de la journée. J'arrivais à l'heure pile du début du cours, je fixais les places libres avant de m'installer à coté de ma voisine habituelle. Il y avait nettement moins de personnes qui étaient présentes qu'au début du semestre. Normal, la plupart des absents étaient ceux qui avaient abandonné en cours d'année. Sans doute allaient-ils se réorienter. Quant à moi, je savais que j'étais dans la section qu'il me fallait, je faisais ce qui me plaisait. J'aimais beaucoup écrire. Les études de journalisme me permettaient d'apprendre des techniques supplémentaires, et je pouvais travailler mon style. Bien sûr, il n'était pas exclu que je me lance en parallèle dans des études de lettres, ma passion. D'autant plus que mon rêve le plus cher serait de devenir un auteur reconnu et de pouvoir écrire ce que je voulais. Peut-être qu'enfin mon père reconnaitrait qu'il avait un fils... C'était toutefois assez peu probable, après tout il m'avait abandonné deux fois déjà alors que je n'avais pas encore vingt ans. La première fois à ma naissance, quand il avait quitté ma mère et qu'il était reparti en Angleterre, et la seconde fois avant la mort de ma mère, quand il m'avait fait comprendre que je pouvais toujours rêver pour qu'il m'accueille chez lui dès que le cancer de ma mère aurait eu raison d'elle. Je l'avais pris au mot et n'avait même pas attendu son retour du travail avant de me barrer de chez lui, au moment où l'hôpital m'avait prévenu...
Mais tout ça était loin maintenant, je n'avais plus quinze ans, je n'étais plus ce môme en quête de reconnaissance paternel. Je me fichais bien désormais de savoir ce qu'il pensait de moi, de celui que j'étais, des études que j'avais choisi... Je savais ce que je valais, et j'en étais fier. Après tout, les pronostics n'avaient pas été en faveur depuis le début. Élevé dans le Bronx, pire quartier de New York, puis placé en famille à quinze ans. D'autant plus que j'avais commencer l'alcool et les joints assez jeune. Heureusement, je n'étais jamais devenu accroc et j'avais pu me sortir de tout ça en quittant ma vie d'avant à la mort de ma mère. Finalement, le placement en famille était ce qui m'avait sauvé. Je m'étais tenu à carreau et j'avais pu rattraper mon retard scolaire. Mieux, j'étais devenu un bon élève, voire un très bon, mes professeurs du secondaire me donnaient en exemple aux autres. Et j'avais réussi à décrocher une bourse prestigieuse qui allait payé mes études aussi longtemps qu'elles dureraient, du moment que je gardais une bonne moyenne. Tout cela avait fait que j'avais fini à Berkeley, plutôt que dans une université publique.
Et maintenant, je pouvais être très fier de celui que j'étais devenu. J'attendais également avec hâte le moment où je pourrais faire mes preuves en temps que journaliste, une fois mon diplôme en poche, mais j'allais déjà pouvoir commencer à m'entrainer comme dans la vraie vie puisque j'avais été pris en temps que journaliste au journal de la fac, que nous allions commencer à publier. J'étais impatient de montrer ce qu je valais. Comme toujours, je voulais que tout soit parfait. J'avais pris l'habitude de prouver que j'étais à la hauteur de ce qu'on me demandait et j'allais encore le faire. Bien sûr, je n'étais pas à l’abri d'un échec...
Je sortis du cours magistral en ayant tapé tout ce que le prof avait dit pendant ces deux heures. Il ne me restait plus qu'à mettre ces quelques paragraphes en page et mes cours seraient parfaits.
Il était dix heure passé, et seulement quelques étudiants qui se baladaient dans les locaux de l'université. La plupart devait sans doute être à la bibliothèque en train de réviser et les autres en cours ou en examen.
Je décidais de sortir en ville pour me poser dans le starbuck. Il n'y aurait sans doute pas grand monde, et je pourrais, au calme, finir de taper correctement mes cours. C'était la partie que j'aimais le plus, je m'éclatais à mettre des couleurs, à changer de police, de taille. Mes cours ressemblaient presque à une oeuvre d'art. Encore que, fervent admirateur et passionné de tous les types d'art, je n'aurais jamais songé à comparer des cours de journalisme à un Picasso.
En sortant, je ne croisais personne de ma connaissance, ce qui m'arrangeait plutôt, je préférais être seul pour fignoler les détails de mon cours. Et puis je savais bien comment ça allait finir, j'allais sans doute me morfondre encore un peu avant de regagner ma chambre et de faire comme si tout allait bien.
Je commandais un mocha blanc à la serveuse, et comme d'habitude, je rajoutais beaucoup de vanille. Je me posais ensuite à une table, elles étaient presque toutes libres, en plein milieu de la journée la plupart des gens sont au travail. Je sortis mon ordinateur et commencer par vérifier mes mails avant d'ouvrir le fichier que je voulais travailler.
Je redressais la tête au moment où je sentis un courant d'air dans le starbuck. C'était cette française de Berkeley qui venait d'entrer. Elle s'appelait Alix et elle me facinait. Elle était somme toute un peu extravagante, mais j'adorais la regarder évoluer dans son milieu. Il m'avait fallu du temps pour l'aborder et lui parler, d'une parce que j'étais timide et de deux parce qu'elle était impressionnante. Mais je m'étais rendu compte que nous avions notre passion pour l'art en commun.
Je l'interpellais. "Hey Alix ! Ça va ?"

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MessageSujet: Re: Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre ? ¤ ft Alix Vous êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage su terre ? ¤ ft Alix EmptyDim 23 Juin - 8:56

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