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/!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE]

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MessageSujet: /! Explicite /! Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptySam 14 Sep - 13:59

La cloche venait de sonner, marquant la fin d’une dure journée de labeur. Comme souvent, Delilah était une des dernières à sortir. Elle essayait toujours de finir ce qu’elle était entrain de faire afin d’avoir le moins de choses à faire à la maison. Et elle était assez efficace. C’est ainsi qu’elle resta une bonne dizaine de minutes après la fin des cours pour finir son schéma. Ils étudiaient en ce moment quelque chose qui la captivait – et qui l’intéressait bien plus que le reste – la démence. Et même si à mesure que le cours avançait, elle perdait espoir pour sa mère, elle ne pouvait s’empêcher de trouver cela captivant. La dégénérescence des cellules cérébrales, la perte de mémoire, les tremblements. Un grand mix d’Alzheimer, Parkinson et de la chorée d’Huntington. Bref, la grosse marrade quoi. Elle referma finalement ses cahiers, rangea toutes ses affaires et quitta l’amphi, direction la maison. Mais avant, un petit détour. Clope au bec, elle se dirigea vers le bâtiment des littéraires. Ca faisait un moment qu’elle n’avait pas vu Joe, elle n’avait rien à faire pour la soirée : autant tenter sa chance ! Mais sachant que l’homme avait encore au moins une heure de cours, elle prit son temps pour traverser le campus. Oui, elle avait étudié son emploi du temps. Et alors ? Il fallait bien faire semblant de tomber sur lui par hasard, non ?

Elle traîna donc une bonne heure dans les couloirs, dans le parc, à peu près partout quoi. La cloche sonna à nouveau, et elle se dirigea alors vers l’amphi de Joe, et attendit patiemment que les élèves finissent de sortir. Une fois l’amphi vide, elle attendit encore un peu, et finit par rentrer dans la salle, faisant quelques pas vers le bureau, discrète. Evidemment, il y avait de grandes chances pour qu’il l’ait déjà remarquée, et elle dit alors, sautant sur une table pour s’y asseoir, les jambes croisées.

« You really look sexy in that suit. »

La subtilité n’était un de ses traits que lorsqu’elle le souhaitait, et elle savait bien qu’avec le professeur, c’était inutile : il savait parfaitement ce qu’elle voulait de lui. Alors pourquoi faire des manières là-dessus ? Elle sourit, joueuse, et balança légèrement ses pieds, ne prenant pas la peine de redescendre la jupe qui avait légèrement remonté le long de ses cuisses lorsqu’elle s’était assise.

« Are you done with your classes ? »


Elle parlait de son accent si typiquement british, trait qu’elle partageait avec Joe.
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyLun 16 Sep - 9:40



Lorsque la sonnerie retentit, je prends une craie à la main et je la lance sur la tête du premier à se lever, d'un geste net et précis qui fait s'écraser l'objet en plein sur son front. "Je n'ai pas terminé ma phrase." annonçai-je sur un ton parfaitement posé, une pièce de Shakespeare à la main. Dresser les étudiants est un art où je suis passé maître, et cette bande de mécréants en culottes courtes le sait. La cible se rassoit, rapidement suivie par ses camarades qui n'ont guère envie de voir une trace rouge maculée de craie blanche orner leur front. C'est donc avec le flegme lent, charmant et, n'ayons pas peur de le dire, horripilant d'un Anglais décidé à prendre son temps, que je termine mon cours avec pas moins de dix minutes de retard pour veiller à ce que tout mon programme de la semaine soit bouclé. Quand on jongle entre plusieurs carrières en plus de l'enseignement, on ne peut pas se permettre de laisser à demain ce qu'il faut impérativement finir aujourd'hui. Ce n'est que lorsque je claque des doigts que les étudiants de première année de littérature s'enfuient de l'amphithéâtre comme si le Diable en personne était en train de les pourchasser. Je ne daigne accorder aucun "au revoir" ou même un regard à l'un d'entre eux, hormis les ravissantes demoiselles du premier rang, probablement bien plus attirées par le rendu visuel de leur professeur et son charmant accent britannique que par le fond de ses paroles. Jupes courtes, décolletés vertigineux, regards et gestes explicites, je suis toujours verni lorsque je donne cours. Il y a l'embarras du choix. Je rassemble mes affaires dans ma serviette de cuir posée sur la table, boutonnant ma veste de costume brun foncé en veillant à ce qu'aucun pli ne vienne ternir mon allure, puis je regarde les quelques copies que j'ai récupérées tout à l'heure. J'ai à peine le temps de lire les premières lignes qu'une voix retentit près de moi. Mon regard bleuté s'attarde sur la divine paire de jambes croisées qui vient de prendre empire sur un territoire habituellement réservé au professeur… quoique la conquérante n'est guère du genre à se formaliser pour si peu. Delilah Wrestly-Eliot. Une étudiante avec qui j'ai passé une nuit il y a quelques temps. Et le professionnalisme, dans tout ça ? Oubliez. Joe Shark est un séducteur de prestige, il couche avec qui bon lui semble… et cette jeune femme avait su avancer des arguments nécessitant toute mon attention. En outre, elle n'est pas étudiante en littérature, mineure ou que sais-je encore. Delilah est cette femme qui, armée de son désir et d'un culot à faire reculer les hommes les moins sûrs d'eux, a cherché à me séduire, s'est laissée ensuite emporter par mes mots et mes gestes avant de finir allongée dans un lit à l'infirmerie, s'agrippant à mon corps en pleine ignition, mordant ma chair à mesure que mes coups de reins la menaient droit jusqu'au plus fol orgasme qui soit, la laissant épuisée et pantelante. Ce genre de relation imprévue, passionnée et intense qui vous ponctue une journée avec la meilleure note qui soit. J'avais attendu qu'elle s'endorme pour la laisser comme si de rien n'était. Il était tard, plus personne n'était sur le campus… et nous ne nous étions pas revus jusqu'à aujourd'hui. Je lève la tête vers elle, admirant autant ses courbes infernales que sa chevelure de feu. Une beauté sauvage comme on en rêverait sans pudeur aucune. Un sourire vient se glisser au coin de mes lèvres. "Comme si l'habit était bien la seule chose qui puisse vous intéresser." répliquai-je sur un ton posé et presque détaché. Indifférent. Si les manières et les mots sont ceux d'un gentleman, l'attitude est celle d'un prédateur qui se fait désirer, soufflant le chaud et le froid sur sa proie du moment. Je reste debout en face d'elle. Provoquant. Tentateur. Joueur. C'est un langage qu'elle manie également à la perfection. "J'ai beau avoir fini mes cours, il me reste une montagne de choses à faire, mademoiselle. J'imagine qu'il en va de même pour vous." Je me penche vers elle et après avoir approché tout doucement mon visage du sien, je me retire : c'était juste pour récupérer mon téléphone portable resté à côté d'elle. Manqué. En réalité, je ne manquais même pas d'argument à opposer à l'envie qui trahissait son regard de lionne sur moi. "Je suis invité à un gala de charité à propos d'une organisation quelconque qui préfère dépenser des fortunes pour des inconnus plutôt que pour d'autres causes qui en ont certainement davantage besoin. Toujours est-il qu'une splendide cavalière m'y attendra en tenue haute couture et je n'ai malheureusement pas pu trouver une autre partenaire capable de rivaliser avec la chanceuse que j'aurais à mon bras sur le tapis rouge." Je penche la tête pour observer ses cuisses qui appellent presque à la caresse et à l'indécente luxure qui nous a déjà consumé une fois. Puis je relève les yeux pour les plonger dans les siens, toujours aussi taquin dans l'art d'agacer l'orgueil du sexe opposé. "Toutefois, si vous croisez quelqu'un qui se sent de taille pour une telle compétition et capable de me convaincre au préalable, je serai ravi d'assister à un divertissement de qualité." Bien sûr, que Delilah a les moyens de rivaliser avec la top-modèle norvégienne que j'ai invité à m'accompagner ce soir et qui, sans grande surprise, a de grandes chances de finir entre mes draps dans la mesure où j'ai la maison pour moi seul. Beni est avec sa petite-amie et son petit-frère Connor chez Sophie. Delilah sait que je suis en train de piquer sa fierté et qu'au fond, je n'attends qu'une chose : revivre à nouveau ce plaisir inhumain, pressé contre son corps moite et brûlant. Sans attache ni sentiment. Se prêtera-t-elle au jeu ?
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyLun 16 Sep - 18:28

Elle ne le lâchait pas des yeux, trop occupée à le dévorer du regard. Elle aurait bien tout donné pour se retrouver contre lui une nouvelle fois, avoir à subir ses assauts sensuels et cadencés. Elle voulait sentir ses muscles, sa peau frissonner sous ses griffures. Si elle n’avait pas de self-control, elle lui aurait probablement déjà sauté dessus. Mais la séduction est un art, et Delilah savait la danser. Il n’arrivait jamais rien de bon lorsqu’on se pressait trop. Ses yeux glissés sur le corps de Joe, et elle finit par plonger son regard dans le sien à nouveau lorsqu’il lui répondit. Sourire. Evidemment, le costume ne l’intéressait que peu : c’était plus ce qu’il contenait qui lui importait vraiment. Mais l’emballage comptait aussi, quand même. Son ton la fit frémir. Tant de distance, de froideur. Un sourire de défit s’imposa sur ses lèvres. Elle ne risquait pas de se laisser faire. Elle décroisa lentement les cuisses pour les recroiser de l’autre côté quelques instants plus tard. Le fameux croisé décroisé. Il n’était malheureusement pas à la bonne place pour profiter de la vue : mais les attaches de ses jarretelles se découvrirent pendant quelques secondes. Elle résista à l’envie de le toucher lorsqu’il fut si proche d’elle. Elle savait que c’était un nouveau jeu, elle ne cèderait pas si facilement.

Elle ne le quittait toujours pas des yeux. Elle l’étudiait, dans un sens, cherchant ses faiblesses : on peut lire beaucoup de choses dans l’attitude d’une personne, et l’envie de jeu qui irradiait de Joe était un indice que sa froideur n’était pas véritable. Un artifice comme un autre : Delilah connaissait bien ça. Elle haussa un sourcil en l’entendant, et sourit finalement. Ca ne l’étonnait pas, que l’Anglais ne soit pas adepte des galas : mais elle savait que c’était une des étapes obligatoires de sa condition – et là encore, elle connaissait bien ça. Elle tendit la main, et attrapa la cravate de l’homme, l’arrangeant un peu. Elle s’était tordue lorsqu’il s’était penché vers elle. Elle capta son regard sur ses cuisses, et ça la fit sourire : elle ne lui répondit rien. Quoi dire ? Qu’elle serait bien meilleure que sa cavalière actuelle ? C’était évident. Il jouait avec son égo, titillait son orgueil. Il était bon à ça. A nouveau leurs iris se rencontrèrent, et elle n’hésita pas à lui sourire à nouveau. La provocation était telle qu’il était dur de ne pas y répondre. Ses doigts étaient toujours crochetés à sa cravate, et elle finit par détourner le regard.

« I would save you from a very very boring evening, Sir, but … »

Elle ne termina pas sa phrase, et plongea son regard dans le sien à nouveau. Elle se laissa glisser du bureau, et ainsi se retrouva collée contre le torse du professeur. Joueuse, elle vient glisser ses lèvres à son oreille, tirant faiblement sur la cravate pour qu’il se penche vers elle. Il était après tout sensiblement plus grand.

« I’m afraid you don’t deserve it … »


Elle se décolla, relâcha sa cravate et le repoussa délicatement, la main à plat sur son torse. Main qu’elle laissa, d’ailleurs, agréablement posé sur le pectoral finement dessiné, avant de la laisser glisser pour l’enlever. Elle revient s’asseoir sur le bureau, posant une main sur les copies du cher professeur, au cas où il soit tenté de revenir les lire. Il fallait bien qu’il lui accorde l’attention qu’elle méritait, après tout, non ?

« You’re going with that model, aren’t you ? »


Comment le savait-elle, vous demandez-vous sûrement ? Simple : elle lisait les journaux. Et elle était également attendue à ce gala, à vrai dire, même si elle n’avait pas encore décidé d’y aller. Et la modèle en question était plutôt en vogue, en ce moment, alors ça ne l’étonnait pas non plus.

« We’d make such a beautiful couple. It’s a shame, really. »

Et en disant ces mots, elle semblait un peu désappointée, presque déçue. Elle baissa légèrement la tête, continuant de jouer le jeu. Elle se faisait violence pour ne pas sourire, sourire qui risquait de casser toute sa petite comédie. Mais finalement, elle releva les yeux vers Joe, et croisant une nouvelle fois les jambes – ce qui exposa définitivement les agrafes de ses jarretelles – déclara, un sourire taquin aux lèvres.

« But if you insist, I guess I could come with you. If you promise to behave. I have a reputation to hold, after all. »


Elle ne put s’empêcher de lui tirer la langue, et rit même un peu, joueuse.
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyVen 20 Sep - 14:38



M'abandonner dans les bras de cette ravissante étudiante pour une durée un peu plus acceptable que cette brusque et fugace passion à l'infirmerie était une option mille fois plus séduisante qu'aller me pavaner à ce gala de charité, cependant je pense également à ma carrière et à mon image. Avec une société d'édition en crise à cause d'un piratage informatique, je dois montrer que je suis toujours en première ligne, sur le devant de la scène médiatique. Tout n'est question que d'apparences dans ce milieu. Au regard qu'elle m'accorde alors que ma cravate est tombée dans le creux de sa main, je sais qu'elle n'arrivera pas à se contenir pour répondre à ces fines provocations émanant d'une subtilité anglaise qui trouveront écho chez elle et ses origines. Je la laisse s'approcher, curieux et amusé de la voir jouer à son tour, à plus forte raison que son rapprochement ne laisse pas tout mon corps indifférent. Je tâche de rester de marbre, ce n'est donc qu'une très faible lueur de divertissement qui pétille dans l'azur de mes yeux qu'elle pourra constater. Certes, la soirée aurait été fort moins ennuyeuse avec elle qu'à cet hôtel particulier. La charité et Joe Shark sont deux concepts absolument incompatibles. De la caresse fine de ses doigts sur mon torse jusqu'à son attitude détachée et provocatrice, tout est calculé pour présumer de ma chute. Admirable. Les femmes qui tâchent de se battre contre le désir qui règne en majesté sur leur corps sont des guerrières offrant un spectacle magnifique à qui sait l'apprécier. Je ne réponds rien, seulement étonné de voir qu'elle suit l'actualité de la ville avec une telle précision. "Oui, parfaitement. Une divine jeune femme très charmante." Si mes meilleurs amis avaient été là, ils auraient immédiatement su que dans mon vocabulaire pour parler d'une femme, "charmante" signifie "longues jambes, poitrine opulente sans vulgarité, visage harmonieux, courbes affolantes et peu de discussion". Tout ce qu'il faut pour passer une nuit des plus agréables, les galas n'étant qu'un préambule de mes soirées. Cependant, Delilah venait s'ajouter à l'équation et en plus d'une beauté rivale de celle de ma conquête, l'étudiante se trouve dotée de deux qualités supplémentaires : son caractère et ce petit accent anglais qui donnerait à mon patriotisme prononcé une faveur facilement acquise pour la demoiselle rousse. Autant pour moi, elle a même un autre atout... ses jarretelles qui s'offrent à ma vue. J'arque un sourcil, rien de plus, et pourtant je ne suis pas insensible à ce détail. Ce que femme peut mettre pour se rendre féminine et séduisante est quelque chose auquel je suis attentif. Et ça, c'est précisément ce que ma libido peut trouver d'attirant. Je bloque quelques secondes sur cette vision qui fait naître les fantasmes les plus fous au cœur de mon esprit puis je relève finalement les yeux vers elle. "Soit, je n'aurais aucun cas de conscience à poser avec deux magnifiques jeunes femmes ce soir... Reste à savoir laquelle gagnera davantage d'attention que l'autre." Ce jeu de séduction et d'attaque n'est pas prêt de se terminer car ce soir, nous le porterons au niveau supérieur : le terrain de chasse du gala nous sera ouvert. "J'enverrai une voiture vous chercher à huit heures." Limousine avec chauffeur, s'il vous plait. Les convenances d'un gentleman britannique exigent que celle qui retient son attention soit au cœur du confort le plus agréable qui soit. Ce n'est même pas une méthode de séduction, c'est simplement le principe de mon éducation. J'approche d'elle, mon regard aimante le sien, ne le lâche pas une seconde. Mon index glisse et effleure à peine sa cuisse jusqu'à l'attache de sa jarretelle. Un murmure vient s'échouer en soupir au creux de son oreille. "Et gardez ça... Vous pouvez gagner des points facilement, mademoiselle Wrestly-Eliot." Si je m'écoute, je lâche ma serviette de cuir, j'attrape fermement ses hanches et soit je l'allonge sur le bureau, soit je la plaque contre le tableau noir. Et dans les deux cas, mon animalité passionnée et passagère traduirait ce désir qui étreint mon corps. Elle sait y faire, c'est indéniable. Je profite donc de ce contact fugace pour la distraire et récupérer mes copies puis je la laisse sur sa faim avec un fin sourire prétentieux et taquin sur le bout des lèvres. Je tourne les talons et marche en direction de la sortie. "Ne soyez pas en retard." Non, car il me tarde de vous voir étinceler parmi la haute société comme vous devez déjà probablement le faire. Notez cette distance froide et de rigueur que je pose comme un artifice poli entre nous alors que notre première rencontre fut le théâtre de termes bien plus intimes et, en un sens, plus crus. Comme un lion ravi d'avoir chassé, je sors de la salle d'un pas naturellement conquérant et je m'éloigne vers ma voiture. Il nous reste tous les deux trois heures pour nous préparer...

Une fois chez moi, j'appelle mon fils aîné une fois pour lui demander si tout se passe bien avec son frère, et j'en profite pour lui rappeler qu'il n'est pas censé le ramener avant demain soir. Oui, à la base, j'ai dit demain matin, mais j'ai comme l'impression que la journée ne sera pas de trop si une certaine étudiante vient chambouler délicieusement mon planning. Si je suis un père parfois très approximatif pour ne pas dire indigne, je suis l'amant attentif et dévoué dont les femmes rêvent toutes. Ça maintient un certain équilibre. Une fois prêt, je me regarde devant la glace dans ma chambre. Smoking sur mesure avec une veste cintrée à un seul bouton, chemise blanche en soie légèrement satinée, nœud papillon, boutons de manchettes discrets en or, un soupçon de cire à coiffer dans les cheveux puis une note de parfum boisé et me voilà fin prêt en tenue de gala. L'élégance masculine britannique à son apogée. J'adresse un sourire assuré à mon reflet puis je descend à la voiture qui m'attend. Une fois arrivé sur le tapis rouge où crépitent les flashs des photographes, je me tourne en voyant la limousine de mes deux conquêtes se garer. Ai-je omis de dire à l'une et à l'autre qu'elles partageraient le même véhicule ? Quel maladroit... Ok, quelle mauvaise foi plutôt. Je me demande ce qu'elles ont pu échanger pendant le trajet, si elles se sont adressé la parole. Le chauffeur descend pour aller ouvrir leur portière et les aider à poser pied à terre, alors que mes bras leur sont disponibles pour les conduire à l'intérieur. La top-model est la première à descendre, Ivana si mes souvenirs sont bons. Une splendide robe bustier bleu ciel qui met ses yeux en valeur au moins autant que son décolleté. Oui, je ne suis qu'un homme. J'attends donc la sortie de Delilah, curieux de la voir habillée autrement que d'une façon "quotidienne".
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptySam 21 Sep - 13:10

Le jeu se poursuivra, et elle en est heureuse : ce soir, au gala, elle serait dans son élément, peut-être même plus que la Norvégienne qui lui servait initialement d’escorte. Elle avait été éduquée pour ça, après tout, alors elle serait comme un poisson dans l’eau. Et le prix à la fin de la soirée lui donnait d’autant plus envie d’y aller : elle ne risquait pas de laisser cette top-modèle mettre la main dessus. Elle le voulait, et comme elle ne pourrait l’avoir maintenant, elle comptait bien l’avoir plus tard : entre autres, ce soir. Mais la compétition allait être rude, elle n’en doutait pas. D’abord, elle n’avait pas les jambes interminables d’un mannequin, ni l’accent exotique de Norvège. Mais elle était de la même patrie que Joe, et elle l’espérait, plus charmante. Car la beauté sans charme n’a aucun intérêt – du moins le pensait-elle. Elle ne fit rien pour empêcher les doigts de Joe de remonter contre l’agrafe de la lingerie, et se retint simplement d’appuyer sa cuisse contre sa peau. Sa voix la fit frémir, et elle se cambra légèrement, souriant. Huit heures, c’était parfait. Ca lui donnait un peu moins de trois heures pour se préparer, ce qui serait largement suffisant. Elle le regarda alors s’esquiver sans broncher, un sourire persistant aux lèvres. Et une fois hors de vue, elle sauta sur ses pieds et s’élança vers sa voiture.

Elle fut rapidement chez elle. Jetant ses affaires dans un fauteuil, elle se dénuda sur le chemin de sa douche, et s’y glissa finalement : elle s’y prélassa un peu, mais finit par sortir, ce n’était pas le moment de perdre du temps. Assise devant son miroir, elle s’observa quelques instants, puis fixa dans le reflet la robe de soirée accrochée à un cintre. D’un vert pailleté, avec une traîne en plumes, elle était simplement sublime. Robe de créateur, on lui avait envoyée spécialement pour l’occasion : par chance, elle avait traîné pour la renvoyer lorsqu’elle avait décidé qu’elle n’irait pas, et ainsi, elle l’avait toujours à sa portée. Elle appliqua nombres fard sur son visage, colorant ses lèvres d’un rose pâle, appliquant du khôl sur ses yeux, et autres artifices. Son maquillage fin prêt, elle s’attela à sa coiffure. Elle n’avait plus beaucoup de temps et elle se coiffa simplement, tirant ses cheveux roux en arrière pour les arranger dans un chignon sophistiqué. Elle aurait bien utilisé l’aide de quelqu’un, mais tant pis ; si ce n’était pas parfait, c’était déjà très bien. Coiffure arrangée, elle enfila des dessous – porte-jarretelles noirs avec bas assortis (et lorsqu’elle passa cette pièce, elle sourit en pensant à Joe) – puis la robe, prenant grand soin de ne pas l’abîmer. Finalement, après avoir chaussée une paire de talons vertigineux Jimmy Choo, elle était fin prête, et parfaitement arrangée dans cette tenue de créateur.

Et la voiture arriva. Le chauffeur vient la chercher à la porte, et elle le suivit en lui tenant le bras, une pochette coincée sous le bras. Et lorsqu’elle passa la tête à l’intérieur du véhicule, quelle ne fut pas sa surprise en voyant la top-modèle déjà installée à l’intérieur ! Elle plissa les paupières, fronça les sourcils, mais finit par la saluer – bonne éducation oblige. Mais elle ne pipa pas un mot de plus. Il n’avait pas honte, de les faire venir ainsi !  Son pied se balançait nerveusement, et elle se demandait si elle n’avait pas fait une erreur, au final. Mais le jeu en valait la chandelle, au final. Et le défi lui plaisait grandement. Elle jetait quelques regards de temps à autres à la Norvégienne de l’autre côté du véhicule, et observait la concurrence, pour ainsi dire. Elle était très élégante, on ne pouvait le nier. La voiture s’arrêta alors qu’elle jetait un énième coup d’œil vers la top-modèle. Elle fut la première à sortir, et Delilah prit une grande inspiration. Ca faisait un moment qu’elle n’était plus allée sur un tapis rouge – elle fuyait les journalistes – et il était temps de remettre les pieds dans le plat, de retourner dans son élément. Elle sortit du véhicule.

Elle s’était aidée du bras du chauffeur, et se pencha un instant pour arranger sa robe, remettant la traîne à sa place. Une fois cela fait, elle rejoignit le séduisait britannique, souriant aux flashs qui crépitaient. S’accrochant au bras de l’Anglais, elle vient lui glisser rapidement à l’oreille, avant de sourire de plus belle.

« Bastard. »

Elle marchait lentement en leur compagnie, posant, tournant parfois la tête vers les photographes qui l’appelaient. C’était atypique, deux compagnes pour un seul homme à un gala, mais ça plaisait, visiblement. Après, allez savoir quelle était la meilleure compagnie : la mannequin sexy et très en vogue, ou bien l’héritière d’une des familles les plus influentes d’Angleterre. Quoiqu’il en soit, elles étaient toutes deux très bien assorties à Joe. Leur instant de gloire sur le tapis rouge se termina, et ils rentrèrent dans le bâtiment. Delilah put alors ôter ce sourire automatique de son visage, et resserra faiblement ses doigts contre le bras de l’Anglais, saluant çà et là quelques personnes qu’elle connaissait – vaguement.

« I’m disappointed, I thought you would have got me a Rolls Royce. Without … Her. You’re treating me very badly, Sir. Maybe you shouldn’t forget your place. »

Elle lui glissa ces quelques mots à l’oreille, et se décolla un peu de lui pour le fixer, un air impénétrable sur le visage. Savoir si elle se moquait ou pas était impossible. Et par place, elle voulait bien évidemment viser son rang. Car si dans d’autres pays ça n’avait plus d’intérêt, en Angleterre, la noblesse avait encore un sens. Et Delilah, malgré son attitude au quotidien, était une Lady. Et si elle mettait en avant son sang en ces paroles – et elle ne le faisait jamais – c’était par taquinerie. Malgré l’envie qu’elle avait de sourire, et de lui signifier qu’elle rigolait, elle réussit à tenir encore un peu. Mais finalement, un sourire en coin pointa sur ses lèvres, et à cet instant elle détourna alors le regard, saluant une nouvelle personne.


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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyMar 24 Sep - 8:41



Bastard. Cette insulte est un délice pour l'oreille dans la bouche d'une aussi somptueuse Anglaise que Delilah. Pour preuve, malgré ce besoin de bien paraître devant l'objectif des photographes, je n'ai guère besoin de me forcer pour qu'un sourire vienne égayer mes traits suite à cette arrivée originale de la jeune étudiante ainsi que de ma première cavalière officielle. Les faire venir dans la même voiture n'a rien de l'élégant gentleman dont on me donne la réputation et les manières, mais il s'agit là d'un amusement de séducteur qui aime à placer ses conquêtes ou futures amantes sur un pied d'égalité pour le plaisir de les savoir gênées par ce manque d'attention. Il s'agit d'ailleurs d'une chose que Delilah ne manque pas de me faire remarquer avec une délicatesse propre à ses origines de lady. Bien sûr que je ne les oublie pas. Pense-t-elle donc que Joe Shark s'autorise à pavaner en public avec la basse populace du sexe faible ? Jamais. Si mon lit a vu passer des femmes de tous bords, mon bras, lui, n'est réservé qu'à des femmes de haute distinction. D'une mannequin célèbre et enviée à une demoiselle de l'aristocratie anglaise, en passant par une ministre étrangère ou bien une actrice oscarisée, il n'est nulle exception qui est venue briser cette règle. À la rigueur, il y en a bien eu une seule, Maisy. Une exception que je regrette dans le sens où, n'en déplaise à beaucoup, j'aurais souhaité pouvoir garder. Cependant, la vie m'a toujours enseignée qu'on n'a pas toujours ce que l'on souhaite. Toujours est-il que j'aime à faire enrager une jeune aristocrate au moins autant qu'elle aurait aimé le faire si elle s'était trouvée à ma place et moi à la sienne. C'est la raison pour laquelle je ne fais que lui adresser un aimable sourire. "Vous avez des traits si charmants lorsque vous êtes contrariée qu'il m'en aurait coûté d'accéder à tous vos désirs et de me passer de cette moue toute particulière." L'élégante moquerie à l'anglaise qui, au fond, n'est rien d'autre qu'un humour à part qu'elle comprendra. J'approche ma bouche de son oreille, mon souffle balaie sa nuque. "J'ajouterai même que votre "place" ne vous a guère refroidie sur ce bureau, tout à l'heure..." Regard d'escroc et de prédateur amusé pour un air qui se veut innocent. Je me détache un peu d'elle afin de discuter pendant une ou deux minutes avec mon autre cavalière. En effet, même si j'ai déjà quelques atomes plus crochus avec Delilah, je n'oublie en rien la mannequin qu'il me déplairait de voir faire tapisserie. Pourquoi ? Parce qu'il y a au moins dix hommes dans cette salle qui rêveraient de me la faucher sans vergogne ni scrupule. Dans ce monde, tout est question d'apparence et si la demoiselle avec laquelle je vais passer ma nuit ne regarde personne, celles avec qui je parais ce soir importent. "Veuillez m'excuser, mesdemoiselles, le temps d'aller vous chercher deux cocktails." Je me défais doucement de leurs bras, dépose un baisemain sur le plat de la main de chacune, puis je m'écplise non sans avoir remarqué que la robe de Delilah me plait déjà bien plus que l'autre. N'allez pas croire que je ne prête pas attention à des détails comme celui-ci. Je reviens environ deux minutes plus tard auprès des deux femmes avec trois coupes de champagne. "Shark, quelle bonne surprise !" Je me tourne et j'aperçois un homme dans mes âges qui s'approche, flanqué de deux acolytes. Anglais également. "Mesdemoiselles, permettez-moi de vous présenter Lord Arnold Legislas, grand avocat d'affaires à Londres." Je présente également Delilah ainsi qu'Ivana, les deux reçoivent un salut galant de mon ami. "Deux pour toi tout seul, tu ne changeras jamais. Pourtant, deux beautés féminines finissent toujours par éclipser celui qui les a invitées, c'est bien connu." Son regard se fixe sur Delilah. Deux femmes, ce n'est pas la première fois que je me présente aussi bien accompagné à une soirée. C'est l'élégance du playboy, ni plus ni moins. Toutefois, plus les secondes s'égrènent et moins j'apprécie la manière dont il fixe assidûment Delilah. "Vous savez, je connais ce grand costaud depuis nos années universitaires à Cambridge et il avait déjà le chic pour ne jamais se contenter d'une seule. Il lui fallait toutes." J'ai dit ami ? Non, finalement, ce n'est plus un ami depuis exactement le mot "costaud". Dans le langage d'Arnold, costaud n'a rien de sympathique, c'est même plutôt moqueur. "Disons que lorsqu'on n'a guère les moyens de prétendre à s'intéresser à quelqu'un d'autre que soi, on ne peut se payer le luxe d'agir de la sorte." répondis-je avec un fin sourire qui se voulait aimable, quoique crispé. Don't you dare, man. Il fixe Delilah, je connais cette tactique. Chercher l'affrontement pour repartir avec la plus belle. Oui, qu'on se le dise de suite : Delilah est définitivement plus attirante qu'Ivana. Preuve en est de mon bras que s'affirme autour de la taille de l'Anglais.
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyMar 1 Oct - 15:28

Elle serrait la main d’une personne – qui visiblement semblait la connaître, l’inverse n’étant pas vrai – et qui insistait sur Dieu sait quoi. Delilah était passée maître dans l’art de mimer l’intérêt sans pour autant véritablement écouter ce qu’on lui disait, et à cet instant, elle n’écoutait pas du tout. Mais elle savait très bien hocher la tête d’un air entendu, si bien que rapidement, la personne qui l’abordait était repartie, satisfaite. L’avantage d’être née dans un tel milieu, c’était qu’on apprenait depuis sa tendre enfance comment se tenir en société. Et si moralement parlant, on pouvait douter de ses intentions, il n’en était pas moins vrai qu’elle était d’une tenue irréprochable. Et par habitude, elle ne répondit que d’un sourire aux paroles de l’Anglais. Si intérieurement, sa petite provocation n’était pas passée sans vagues, extérieurement c’était un masque de bienséance qui était figé sur son visage. Et ainsi, même si elle rêvait de lui taper gentiment l’épaule ou de lui tirer la langue, elle n’en fit rien ; d’autant que quelqu’un venait de prendre une nouvelle photo d’eux. Il en était cependant qu’il avait parfaitement raison : Lady quand ça l’arrangeait, et son attitude au quotidien laisser largement planer le doute sur son véritable rang.

Joe leur fila entre les doigts, partit chercher des verres, et Delilah se retrouva alors ainsi à un mètre de l’autre blonde, norvégienne, autrement plus grande qu’elle – et les talons qu’elle portait n’arrangeait certainement pas la chose – plus fine, bref, mieux, en soi. Avec des jambes interminables, et une chevelure sublime. Elle avait tout pour plaire, elle était tout simplement magnifique. Et malgré l’inimitié logique – et réflexe – envers cette personne, sa bonne éducation reprit le dessus, et elle prit sur elle de la complimenter sur sa robe, ses chaussures, sa coupe, bref, chose que l’on dit entre concurrentes sans particulièrement le penser. Dieu merci, Joe finit par revenir avec des coupes de champagne, et Delilah s’en saisit d’une, y trempant faiblement les lèvres. Pas son alcool favori, mais c’était certainement plus approprié qu’un fond de scotch. L’Anglais se fit interpeller et la rousse se décala un peu pour voir qui l’avait appelé ainsi. Si son visage ne lui disait rien – on ne peut pas se souvenir de tout le monde – son nom lui, lui disait quelque chose. Et comment pourrait-il en être autrement, alors qu’elle se trouvait en face d’un des plus grands avocats du barreau de Londres ! Elle lui rendit son salut en s’inclinant légèrement et en ajoutant un ‘Sir’. Si elle capta le regard pressant de l’homme, elle n’y fit cependant pas attention.

Leur petite altercation la fit sourire, surtout en voyant l’air soudainement pincé du Lord à la réponse certes un peu acide de Joe. Mais il avait tellement raison. Delilah vit cependant une occasion de le rendre jaloux – et si un instant elle y pensa, elle se dit que c’était en soi une mauvaise idée : déjà parce qu’elle perdrait probablement, et ensuite parce qu’il y avait quelque chose chez l’avocat qui ne lui plaisait pas du tout. Les plus sages sont généralement les plus pervers, et elle n’avait pas envie de faire vérification de cette théorie. De plus, à y repenser, la main de Joe sur sa hanche qui la collait contre lui, lui suffisait largement. Elle lui indiquait, outre le fait qu’il n’était pas prêt à l’abandonner pour n’importe qui, qu’il commençait à la choisir à la place de la Norvégienne ; ce qui était autrement plus valorisant pour son orgueil. Si elle continuait de sourire, le regard insistant de Lord commençait également à l’agacer un peu : elle n’était pas un bout de viande, de Dieu ! Elle se détacha de Joe, et fit les quelques pas qui la séparait de l’avocat. Elégamment – évidemment – elle se pencha à l’oreille de l’homme – qui lui était plus petit qu’elle, grâce à ses talons – et y murmura quelques mots. Se reculant ensuite, elle s’amusa de le voir devenir rouge, et après un clin d’œil provoquant, il tourna les talons en bredouillant un borborygme d’excuses. Se retenant de rire, l’Anglaise revint se glisser près du gentleman et posa sa main dans le creux de son coude, reprenant une gorgée de champagne.

« He shouldn’t bother us anymore. »


Nouveau sourire, elle vida sa coupe en une longue gorgée et la déposa sur un plateau non loin d’eux. Alors, elle se détacha à nouveau de Joe.

« I’mma go to the ladies. Be right back. »


Nouveau clin d’oeil, cette fois-ci adressé à Joe, et accompagné par un regard que l’on pouvait qualifier de coquin. Tournant les talons, elle se dirigea donc vers les toilettes. Elle ne savait pas s’il allait la suivre ou pas (honnêtement, elle en doutait) mais ça valait toujours le coup d’essayer. Il fallait qu’il trouve une excuse pour abandonner la mannequin, ce qui ne serait pas facile (et surtout pas digne d’un gentleman). Mais elle espérait bêtement que cette main pressante qu’il avait eue sur sa hanche voulait dire qu’il la choisirait à l’autre, et quoi de mieux pour le prouver que de la rejoindre ; d’autant que les toilettes étaient vides. Penchée par-dessus les éviers, elle sortit de sa pochette de quoi se repoudrer le nez, et ainsi rappliqua du maquillage sur son visage. Puis elle rajouta une touche de rouge à lèvres, arrangea sa coiffure, et rangea le tout. Devait-elle attendre ? Repartir aussi sec ? Elle décida d’attendre un peu, observant son reflet dans le miroir. La bonne nouvelle, c’était que personne ne rentrait. La mauvaise, c’était que Joe non plus, pour le moment. Finalement, elle s’adossa contre les lavabos. Elle attendrait deux minutes, et si personne ne passait la porte (et par personne, elle visait Joe), elle repartirait et irait à la recherche des deux compères. Cette soirée était malheureusement loin d’être finie.
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyVen 4 Oct - 5:59



Le charme dégagé par Delilah l'emportait largement sur la beauté brute de l'autre jeune femme qui devait m'accompagner pour la soirée, c'était un fait que je ne saurais nier d'une manière ou d'une autre. Conscient que la Lady et l'étudiante étaient deux personnalités très différentes dans une seule enveloppe charnelle, mon regard ne cessait de s'amuser des manières raffinées de la jeune femme contrastant largement avec l'image d'une tigresse prédatrice qu'elle avait affiché en venant dans l'amphithéâtre ce soir. Si Ivana se contentait d'être belle, sa rivale savait se rendre désirable, et c'est là toute la nuance qui peut faire basculer la vapeur. C'est la raison pour laquelle je n'apprécie pas le regard insistant que mon homologue britannique pose sur celle à qui va ma préférence. Ma main se pose sur sa hanche, ferme et possessive sans être pour autant déplacée un seul instant. Nul ne fauche les conquêtes de Joe Shark, et encore moins sous son nez. Et Ivana ? Si je ne me soucie pas autant d'elle que de l'étudiante, il est exclu que je le laisse se nourrir de mes restes. Ce gala est une jungle où nul ne prétendra à me ravir ces deux demoiselles. Détachée de ma main, Delilah évolue avec élégance jusqu'à l'intéressé qui, pour la première fois, a l'audace de m'adresser un regard arrogant. Il se voit rapetisser à vue d'œil lorsque quelques mots viennent s'échouer à son oreille, impossible de savoir lesquels. Intérieurement, je m'interroge sur la teneur de ces propos et j'en viens à me demander si elle ne lui a pas parlé de quelques unes des prouesses physiques qu'elle serait capable d'effectuer et dont il ne saurait être digne sans s'épuiser au premier round. Comment le savoir ? Dieu seul sait qu'en peu de temps dans cette infirmerie, Delilah a su prouver qu'elle pouvait être une amante des plus redoutables pour un homme qui ne serait pas rompu à l'art de l'amour. Je réponds d'un sourire mystérieux à sa remarque, n'ayant pas la faiblesse de lui demander ce qu'elle a bien pu lui dire. Son efficacité est admirable, en tout cas. Tout comme sa descente. J'arque un sourcil, notant l'impolitesse d'une telle manière de faire qui n'est pas sans faire tourner quelques têtes autour de nous, mais qu'importe. Quand je me dis qu'une bonne partie des dames ici présentes voient passer des éléphants roses après deux gorgées... J'opine du chef quand elle m'indique partir aux commodités, et j'affiche un très mince sourire en avisant ce regard mutin et ce clin de œil qui l'est tout autant. Elle veut jouer. Pire encore : elle veut brûler. Enfer et damnation attendent les pécheurs que nous sommes. Je décide donc de la laisser partir et même d'attendre un peu. Le but ? Me débarrasser adroitement d'Ivana pour filer à l'anglaise - tradition oblige - avec celle qui va enchanter cette soirée. J'invite donc la jeune femme à me suivre, serrant des mains et discutant ici et là de futilités ennuyeuses où mon hypocrisie me fait briller sans appel. Qu'en ai-je à faire de la montée de l'action pétrolière des émirats arabes, sérieusement ? Si certains jugent rassurant de placer leur épargne dans quelque chose d'aussi volatile, libre à eux. Au bout d'un bon quart d'heure, je parviens enfin à trouver la parade parfaite. Lord Hamilton, philosophe de son état et grand amateur de femmes de manière mesurée. Par-dessus le marché, ennemi juré de cet insipide avocat qui a tenté une percée irréalisable auprès de mes deux cavalières. Je fais donc les présentations et, après avoir convaincu Ivana de la revoir le plus tôt possible en la laissant dans les mains de cet ami de longue date, je m'esquive non sans rire au clin d'œil d'Hamilton qui, lui, a parfaitement compris la manœuvre. Depuis le temps qu'il me connaît. J'arrive donc aux toilettes des dames et, profitant d'une absence de la gent féminine dans les environs, j'ouvre la porte pour y découvrir une Delilah qui, comme je le présageais, attendait que je vienne jusqu'à elle. Juste retour des choses quand on sait qu'elle n'a guère apprécié son transport à l'aller. J'avance lentement vers elle après avoir fermé la porte, le regard attisé par ce maquillage naturel rehaussant à merveille toute la féminité qu'elle exhale. "Je commençais presque à me faire du souci pour vous." Menteur. J'approche encore d'elle et je pose mes mains de chaque côté du lavabo, lui interdisant toute fuite avec mon corps. Mes lèvres taquines frôlent les siennes sans avoir l'audace, pour l'heure de les toucher. Elles viennent s'échouer sur le creux de son cou balayé sensuellement par mon souffle. "Vous ai-je dit à quel point votre parfum était entêtant ?" Si je m'écoutais, je relèverai sa robe maintenant pour assouvir le fantasme d'ébats sauvages ici, à quelques pas seulement de la salle de gala... Mais je préfère jouer. Attiser. Séduire. Mes lèvres continuent d'honorer sa peau nacrée, au teint de sable blanc propre à des origines britanniques qui nous sont communes. Qu'elle me rejette ou qu'elle m'encourage qu'importe. Ceci est un jeu où presque tous les coups sont permis. Et il va sans dire que cette soirée va se terminer chez moi jusqu'au petit jour...
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MessageSujet: Re: /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] /!\ Explicite /!\ Vous êtes sûr que vous ne donnez pas de cours particuliers, Monsieur ? | PV Joe [TERMINE] EmptyVen 11 Oct - 16:15

Distraitement adossée contre les lavabos, elle avait sorti son téléphone de son sac, et pour éviter de s’ennuyer en attendant – le temps passe toujours plus lentement lorsque l’on ne fait rien – elle regardait ses mails, comptes twitter et facebook, et avait également un peu parcouru Instagram. Et finalement, elle avait rangé l’iPhone dans sa pochette, et se tournant vers les miroirs, avait inspecté à nouveau son maquillage. Et ni une ni deux, elle défit son chignon pour arranger ses cheveux, qui avaient acquis grâce à la façon dont ils étaient coiffés un mouvement tout simplement sublime. Elle s’observa un instant, arrangea quelques mèches, rangeant l’agrafe qui avait tenu ses cheveux dans son sac. Et à ce moment là, la porte s’ouvrit. Comme surprise, l’Anglaise tourna soudainement les yeux vers la porte. Peut-être s’attendait-elle à être déçue, si bien qu’elle fut étonnée de voir Joe dans l’encadrement, puis se glisser comme une ombre à l’intérieur de salle. Un sourire s’installa bien vite sur ses lèvres, et elle se tourna complètement vers Joe, alors qu’il avançait vers elle. Elle le dévora tout simplement des yeux, et les lèvres mordillées, se laissa coincer contre le meuble.

S’inquiéter pour elle ? Menteur, que dis-je, beau parleur. Mais ça la fit sourire. C’est l’intention qui compte, après tout. Elle garda les mains le long du corps, se faisant violence pour ne pas l’agripper, s’accrocher à sa nuque et se coller contre lui. Elle essaya d’adopter un sourire détaché, une attitude neutre, mais c’était difficile : il ne la touchait pas encore et déjà elle vibrait pour lui. Ses lèvres vinrent taquiner les siennes, et elle détourna lentement la tête, se léchant les lèvres. Lui résister était dur, elle n’avait qu’une envie : céder à ses pulsions et l’encourager à la prendre, là, dans ce lieu insolite. Le fait que la soirée battait son plein à quelques mètres de là rendait le tout encore plus excitant, et elle savait que si elle s’attardait trop en sa compagnie elle lui cèderait. Ses paroles la firent frémir et elle ne put s’empêcher de sourire, effleurant sa mâchoire de ses lèvres. Son parfum de mâle, sa prestance à lui la rendait folle ; mais elle ne risquait pas de lui avouer. Elle sentait ses lèvres contre sa peau, ce qui n’arrangeait certainement pas la chose. Elle le voulait, terriblement. Combien de temps devaient-ils encore rester ici ?

« If only we could leave now … You could see the surprise I’ve prepared you. »

L’inciter à partir pour lui montrer ce qu’elle lui avait préparé ? Oui, en effet. Après tout, ils s’étaient montrés : cela faisait bien une heure qu’ils étaient là. Delilah ne restait rarement plus, elle finissait toujours par s’éclipser quand ça devenait trop long ou trop ennuyant. Peut-être Joe voudrait-il s’éclipser avec elle ? Après tout, il avait bien réussi à abandonner – du moins elle s’en doutait – la Norvégienne à quelqu’un. Elle ne lui mentait pas, elle, et lui avait véritablement préparé une surprise. Enfin préparé. S’il était pressé, et s’il arrivait à relever sa robe sans l’abîmer, il aurait pu le constater par lui-même ; mais une telle manœuvre risquait de se révéler délicate, et elle ne comptait de toute façon par le laisser faire. Si excitant que le fait de le faire ici puisse être, la frustration de ne pas pouvoir se laisser aller à ses plaintes risquait sur l’emporter sur le plaisir ressenti. Finalement, elle fit glisser ses doigts contre le bras de l’Anglais, remontant vers sa nuque. Lentement, elle imprima ses lèvres contre sa peau, et vient saisir son lobe d’un geste taquin, lui imposant une faible succion et quelques petits mordillements.

« It’s really silly … I wish my dress was easier to lift. »

Sa voix était légèrement rauque, et elle recula pour fixer l’anglais. Elle se pressa alors faiblement contre lui, assez pour appuyer son bassin contre le sien, et vient se saisir d’une de ses mains, pour la retirer du bord du lavabo. Ainsi libérée, elle appuya sa main libre contre le flanc de l’Anglais, et la fit glisser, lentement, jusqu’à son aine, où elle la laissa un instant, lui adressant un sourire provocateur. Alors, finalement, elle se détourna et s’éclipsa vers la porte. Son cœur battait à une vitesse hallucinante, et le désir commençait à lui envahir les reins. Le jeu du chat et de la souris avait certes son charme, mais il ne fallait plus qu’il dure très longtemps : la frustration est quelque chose de plutôt dangereux. Sans un dernier regard pour l’homme élégant, elle ouvrit la porte, et sortit de la pièce. Une fois dehors, elle resta un peu à l’écart, se débrouillant simplement pour se dénicher une coupe de champagne. Elle était stratégiquement placée, et pouvait voir d’un simple coup d’œil lorsque Joe se déciderait à sortir. S’il voulait être discret, mieux valait attendre encore un peu.

Et, distraite, elle ne vit pas l’avocat qu’elle avait précédemment envoyé bouler avec une petite tirade se glisser derrière elle. Se fut sa main contre sa croupe qui la fit sursauter, et elle lança alors un regard derrière elle, pour observer d’un air contrarié – et toujours emprunt de surprise – le petit homme. Il avait quelque chose qui la répugnait et elle fit un pas en arrière, prête à s’en aller. Mais comme s’il l’avait devancée, il lui saisit le poignet, et l’empêcha d’aller plus loin. C’est qu’il avait de la force, pour un avocat rondouillard. Une bouffée de panique la prit, et elle jeta un regard inquiet vers la porte. Il la tirait vers elle, et même si elle luttait, il avait indéniablement plus de force ; les talons hauts ne lui laissant pas non plus une immense marge de manœuvre. Déglutissant, elle ne cessait de jeter des regards vers la porte, espérant que l’Anglais pense à regarder autour avant d’aller chercher de la rejoindre, parce qu’elle était à l’écart, et en plutôt mauvaise posture : l’avocat n’avait visiblement pas apprécié sa petite réflexion piquante.
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