the great escape
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nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞

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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 EmptyLun 1 Avr - 22:20

you make me feel good
Dans la vie, il est bien rare de trouver une personne qui arrive à vous correspondre, à vous faire sourire. Après de nombreuses relations désastreuses, les individus ne savent plus vers qui se tourner, même vers qui aller. Chacun a son propre caractère, un bon comme un mauvais. Dans tous les cas, il faut savoir s’adapter. Steven ne faisait pas exception à cette règle. Il n’était pas reconnu comme étant le plus populaire, ni le plus accessible des étudiants. Il était cependant le plus accessible des Gammas. Ce groupe arrivait à lui correspondre, mais pas tout à fait. Son caractère était rebelle, il fallait le reconnaître, il était ce genre de garçons qui cherchait toujours à se battre pour une chose ridicule, cela pouvait être pour un regard mauvais ou une insulte. Dès qu’il y avait une bagarre, il était le déclenchement de cette dernière, depuis sa plus tendre enfance, il n’avait appris qu’une chose : régler les choses par les poings. Un geste que son père lui avait souvent appris à contrôler, ses parents voulaient qu’il soit le parfait petit gentleman, s’ils y avaient pensé, ils lui auraient finalement appris les cours de bonne manière, de danse, et toute autre activité reflétant sa classe sociale et son air de haut gentleman. Mais c’était une cause perdue que ses parents avaient finalement abandonné. Et pourtant, cette boule de nerfs avait rencontré une jeune femme qui avait à lui ressembler. Elle ne se battait pas avec les poings, non cela était plus remarquable. Elle se battait avec son cœur et sa joie de vivre. Sa maladie la poussait à se battre, à se défendre pour rester en vie. Elle faisait tout cela pour sa petite fille et pour profiter de sa vie. Certains jeunes hommes auraient pensé que sa fille était un accident et qu’elle aurait dû l’abandonner. Seulement, le jeune homme à la carrure de sportif pensait tout le contraire, il avait une certaine affection pour cette jeune femme. C’était un geste qu’il avait du mal à exprimer, il ne savait pas pourquoi il ressentait une telle chose. Son admiration pour elle dépassait beaucoup de choses, il n’était pas aspiré par son corps –bien qu’il l’était tout de même, un homme reste un homme avant tout- non il était inspiré par sa façon d’être. Elle culpabilisait d’être aussi lâche en ce moment même, alors qu’il n’en pensait pas un mot. Pour lui, cette jeune femme était perdue. Elle ne savait plus où elle en était, ni même se relever, elle avait à présent besoin de quelqu’un qui serait l’aider, ou même la conseiller. Le gamma était prêt à relever le défi. Soudain, il se mit à rire, sa réflexion lui laissa un grand sourire aux lèvres, elle gardait tout de même le sourire. Cela était sans doute dû à l’alcool qui régnait encore dans ses veines. « Tu veux bien être ma nourrice ? Oh quel honneur, je suis charmé de cette idée. Si je suis un vilain garçon, il suffira que tu me punisses avec un martinet comme le papa Noël ! » Malgré tout, il essayait de conserver un peu d’humour. Son verre d’alcool fort à la main, il le faisait tournoyer dans ses doigts pour jouer avec. Ce petit geste était une petite habitude, il le faisait sans cesse dès qu’il tenait un verre dans les doigts. C’était une technique des Neeson-Mills, il avait toujours vu son père et son grand-père exprimait ce geste. Par mimétisme, il le reproduisait sans s’en rendre compte. On lui avait toujours dit qu’en jouant avec cet alcool dans les doigts, on pouvait s’amuser à identifier les arômes, à les reconnaître. Mais le plus important était de ressentir l’alcool. On ne pouvait guère boire un alcool de 100 ans d’âge chaque jour. Son grand-père avait souvent conservé des bouteilles pour leur faire prendre de la vieillisse et ce léger goût divinement sucré et frivole qui était un véritable délice pour les papilles gustative du jeune garçon. Quand il était plus jeune, son père fumait le cigare avec son propre père, tous les deux tenaient à leur main un bon verre de Bourbon ou de whisky. Steven, était petit à cette époque-là, et pourtant, il était petit, mais dès qu’ils avaient les yeux tournés vers les actualités du jour, il saisissait le verre et imitait le geste de ses paternels, avant de goûter curieusement le contenu marron. Maintenant, il prenait un réel plaisir à reproduire la même chose, mais il lui manquait une seule chose : le risque. Cette petite adrénaline de se faire pincer, à chaque fois, il retenait son souffle avant de glisser ses lèvres sur le large verre. Maintenant, c’était moins excitant, mais marrant, il savait très bien que c’était dans ses droits. « Hum être le petit ami de Grimaldi, voyons mais c’est un honneur ! J’en serai enchanté ! Je plaisante, mais si c’est le risque pour qu’une fois dans ta vie, tu sois heureuse, je suis prêt à en payer le prix. » Soudain, il la regarda d’une manière sérieuse, il pensait réellement ce qu’il venait de dire. Ce qui était assez controversé étant donné, que ce dernier avait osé décréter la guerre aux femmes. Nélye était la seule exception qu’il comptait faire. Elle n’était pas n’importe qui, elle avait toujours était là pour lui, quand il avait perdu Perdita, il se devait de toujours être là pour cette dernière. « N’oublie pas que je suis un Gamma, j’ai du répondant quand je veux ! » Au fur et à mesure qu’il se mit à la regarder, il la trouva changé, elle semblait plus naturelle, elle avait envie qu’on s’occupe d’elle rien qu’une seule fois. En parfait hôte de maison, il se releva suite à la demande de cette dernière, il releva les manches de sa chemise et attrapa un sachet de pâtes qui avait été acheté par sa chère femme de ménage. Etant étudiant, il y a des gestes que l’on apprend facilement comme la cuisson des pâtes. Il attrapa une grande casserole qu’il mit sur l’eau pour la faire bouillir. Se retournant vers la jeune femme, il s’appuya sur le bar américain, qui séparait le salon de la cuisine. « Tu ne le sais pas encore, mais je suis un excellent chef cuisinier, et comme tel je ne peux laisser mon invitée manger un seul morceau de pain, il en est hors de question. ». Il l’entendit la complimenter sur le nettoyage de son appartement, ce dernier était impeccable. Il eut un sourire gêné, il ne pouvait mettre à son honneur les exploits d’une jeune femme qui travaillait chaque heure pour que cet appartement brille comme un sous neuf chaque jour que dieu faisait. « Et bien je te remercie, je suis à l’origine de cette décoration, j’ai d’incroyables goûts pour accorder les couleurs. Par contre, je ne suis pas une fée du logis, cela ne me dérange pas de mettre la main à la patte pour nettoyer. Et pourtant, je sors tellement que je suis obligé d’envoyer quelqu’un pour nettoyer tout cela. »
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nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 EmptySam 20 Avr - 0:31

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 Tumblr_mhtsfrXttn1r8mfn8o1_r2_500 Aussi étrange que cela pouvait sembler, je me sentais bien en compagnie du jeune homme. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien avec quelqu'un, avec un homme. J'étais presque déroutée à cette conclusion. Qu'est-ce qui était donc entrain de se passer avec moi ? J'avais pour habitude de changer d'homme comme on change de sous vêtements mais surtout, de ne jamais m'attacher. À force de me refuser tout attachement, il semblerait que je sois devenue une jeune femme froide et hautaine. Seulement, avec Steven, je n'étais ni froide, ni hautaine ; je n'étais plus que moi, une jeune femme un peu faible et brisée par ce qui lui arrivait. Et dire que nous ne pouvions pas nous voir en peinture à l'époque. Je le détestais, il ne pouvait pas me supporter et ce, jusqu'à ce que l'on finisse, seuls, dans une chambre. Rien ne s'était passé cette nuit là et c'était peut être pour cela que je me sentais si bien avec lui. Il n'allait pas tirer avantage de ma situation, il n'allait pas me la faire à l'envers. J'étais bien et j'avais peur en même temps ; peur de m'attacher et de me retrouver seule, une nouvelle fois. Je ne pourrais pas le permettre, pas une nouvelle fois, pas alors que j'allais au plus mal. Mon traitement ne marchait pas et je m'affaiblissais à vue d'oeil. À cette allure, j'allais bientôt finir entre quatre planches et plus vite que prévu. L'alcool était mon échappatoire mais je savais qu'une fois que ma conscience serait de retour, j'allais me mordre les doigts d'avoir réagi ainsi. Fichue impulsivité. « Tu veux bien être ma nourrice ? Oh quel honneur, je suis charmé de cette idée. Si je suis un vilain garçon, il suffira que tu me punisses avec un martinet comme le papa Noël ! » Je le regarde et ris légèrement. Il ferait bien de réviser ses classiques parce que là, il est à côté de la plaque ! « C'est le Père Fouettard qui a un martinet, pas le père Noël ! Depuis quand le papi en rouge et blanc est méchant ? » Je détestais toutes ces fêtes et fabulations autour du père noël et du père fouettard mais là, c'était plus fort que moi. Il avait besoin d'une bonne éducation ou de vivre avec un enfant et plus vite que cela ! Enfin, peut être qu'il ne faisait exprès pour m'enquiquiner, pour m'entendre déblatérer sur Santa ou je ne sais quel sujet saugrenu. J'aimais la réalité et pourtant je cherchais le rêve. J'étais un paradoxe à moi même, c'était clair à mes yeux aujourd'hui. Tout se mélangeait dans ma tête à ce moment même. Regardant – avec passion – le liquide marron tournoyer dans le verre du jeune homme, j'avais l'impression de voir mon père et une expression de dégoût prit possession de mon visage. Seulement, quelques secondes plus tard, je levais les yeux vers le jeune homme – buttant sur ses lèvres – et une seule envie me parcourait ; l'embrasser. Je détestais ma façon de passer du coq à l'âne dès que j'avais de l'alcool dans le sang. Cela montrait bien ma faiblesse, bien que tout le monde mettait ça sur le compte de la boisson. Mais, après tout, ne fait-on pas ce que l'on veut quand nos neurones sont libres ? Je déglutis à l'idée de me retrouver totalement folle, bipolaire, tellement mes idées et envies changeaient en un claquement de doigts. Je mettais ma main à couper que, dans dix minutes, j'allais avoir envie de manger puis d'aller dormir pour finalement prendre un bain et me servir un verre d'alcool pour une petite fête privée avec le jeune homme. Pendant ce temps, je l'écoutais et un léger sourire timide se dessina sur mes lèvres en l'entendant dire qu'il serait prêt à encaisser les critiques et questions si se faire passer pour mon petit ami me facilitait la vie. Nous deux en couple, quelle idée ! Nous étions plus ou moins les manifestations de la peur de l'engagement, de la trahison et de tout ce qui allait avec. Autant dire que personne ne goberait notre histoire. Ou tout le monde serait fasciné. Je déglutis à cette idée. J'étais contre les sentiments, contre les couples, et voilà que cette idée me titillait presque. Il fallait que je la chasse et plus rapidement que cela. Il fallait que je change de sujet de conversation, que je change mon esprit de sujet et la nourriture était une bonne chose. Alors que je me repliais sur moi même, je suivais le jeune gamma du regard. Un coup à droite, un coup à gauche, il était partout et nul part à la fois. « Tu ne le sais pas encore, mais je suis un excellent chef cuisinier, et comme tel je ne peux laisser mon invitée manger un seul morceau de pain, il en est hors de question. » Je souris légèrement. Et il sait faire à manger ! Voilà ce que me criait mon esprit à ce moment. Je grogna contre moi même, le laissant s’affairer à la préparation d'un plat alors que je zieutais son appartement. J'avais trouvé l'astuce pour ne pas commettre d'erreurs ; je devais m'occuper l'esprit et faire taire mes neurones qui commençaient à retrouver une certaine consistance. Je commençais légèrement à décuver et mes pensées sur le jeune homme ne changeaient pas. J'étais fichue. Dead. Morte. Adios amigos. Joli déco, il fallait que je me lance sur ce chemin. Me levant, je l'écouta me répondre tout en contemplant ce qu'il y avait autour de moi. Il avait donc une femme de ménage pour l'aider dans tout ça et c'était presque logique, avais-je envie de dire. J'avais bien affaire à une horde de baby-sitter pour une gamine d'un an, c'était pour dire. Nous étions similaires sur bien des points quand on y pensait. « Elle fait du bon boulot en tout cas monsieur le fêtard » Je lui souris avant de m'asseoir sur un tabouret devant le bar qui séparait les deux pièces principales de la maison. « Je ne t'aide pas à faire le repas parce que, perso, je suis une terrible cuisinière. Il m'arrive même de brûler du riz, c'est pour dire ! » C'est définitif, je n'ai rien pour moi, sauf peut être mon physique. Et encore, j'avais une sale mine en ce moment même. « Mais si tu veux, je peux essayer. Enfin, tu peux m'apprendre quoi. Enfin, c'est comme tu veux ! Sinon, je vais peut être aller prendre une douche parce que j'ai l'impression de me trimbaler une sale odeur de vodka ! » Ce n'était peut être pas faux. Je mettais ma main à couper que j'avais renversé un peu de ma bouteille sur moi. Je le regarda quelques secondes de plus avant de décider que non, pas de douche. « Oh puis non, je ne vais pas te laisser tout seul, ça serait mal venu de ma part ! » Et au moins, j'aurais moins l'air d'une garce. J'hausse légèrement les épaules. Nélye ou l'art de se contredire bonsoiiiir.
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 EmptyJeu 9 Mai - 16:37

i don't know that i feel
De nombreuses choses pouvaient paraître sordides ou même impossible. Une chose en particulier venait titiller le jeune gamma. Il avait décidé de faire des autres, ses propres marionnettes, de leur faire du mal, de se servir d’eux. Et pourtant, il y a toujours des exceptions, il y en avait une en particulier. Et c’était impossible. Il avait beau essayer d’y réfléchir, il ne comprenait pas. Il tentait de résumer sa vie. Il avait perdu son frère cadet, ses parents ne se souciaient plus de lui, il n’avait pas de réels amis, ses seuls contacts étaient des jeunes femmes désespérées qu’il trouvait dans des bars, ou même à Berkeley. Il jurait de faire de leur vie un enfer. Mais elle était là, Nélye. Elle avait réussi à reconquérir son humanité, elle lui jouait des tours. Rien que sa présence était un réel soulagement pour le jeune garçon. La vie craignait, il ne trouvait pas son équilibre et encore moins ses marques. Pourtant, elle avait réussi à le ramener à la réalité. Il venait de la sortir d’un grand épisode tragique, il était prêt à tout pour voir ses lèvres s’étiraient et lui sourire. Ainsi était là son point faible. C’était elle, elle avait réussi à trouver sa place là, où personne ne pouvait la trouver. Elle avait pris au sein de sa vie une tournure importante. Elle n’était plus seulement une simple amie, elle était quelqu’un qui comptait beaucoup pour lui. Au point qu’il ne pouvait pas lui faire du mal. Il ne prenait pas sa maladie en pitié, secrètement, il l’idolâtrait, il ne se rendait pas compte de ce que cette maladie pouvait faire. Il n’était pas un expert en médecine, mais ses anciennes études de journalisme lui avaient permis d’en apprendre un peu plus en s’interrogeant sur le sujet. Comme à peu près tout le monde, il savait que cette maladie pouvait être incurable, et c’est là qu’elle puisait toute sa force, elle ne se laissait pas démonter par le monde. Non, elle brandissait son propre drapeau pour montrer à tout le monde qu’elle était capable de s’en sortir et de vaincre les autres. Il était presque impossible de rester de marbre face à cet acte héroïque. Bien qu’elle se punisse elle-même, il y a une chose de vraie : c’était la femme la plus impressionnante que Steven avait rencontré et rien que pour cela il n’avait pas envie de la laisser tomber. Ses remarques le ramenèrent rapidement à la réalité. Il venait de se prendre un mur en pleine face. Il avait complètement oublié ses classiques. C’était pourtant des moments importants dans la vie d’un enfant, noël avec le père noël il fallait à prix éviter le père fouettard. Après, il y avait la petite souris qui venait nous apporter des sous quand on perdait une dent. Et pour finir, les cloches qui nous ramenaient des œufs en chocolat pour Pâques. Ces évènements étaient quelque chose de forts dans la vie d’un petit enfant. A bien réfléchir, il ne se rappelait pas avoir eu à faire à ces légendes urbaines. Son père avait réussi à le rendre fort dès son plus jeune âge, en lui démontrant par a + b, que ce n’était pas quelque chose de réel. Dès son plus jeune âge, il avait été privé de cette part d’insouciance qui peuplait les jeunes enfants. Steven avait été un garçon qui avait dû grandir trop vite parmi les autres. Malgré tout, c’est une chose qui est difficile à assumer quand on devient grand. « En réalité, tu vas trouver cela stupide, mais je n’ai jamais vraiment su. Toutes ces légendes, je ne les connaissais que du côté des adultes. Je n’ai donc jamais pu rêver de ce que le père noël allait m’apporter le 25 au matin, je savais dès mon plus jeune âge que c’était mes parents. » Il retenu sa salive, en tenant le plat qu’il venait de remplir d’eau, arquant un sourcil, il trouvait cette situation assez ridicule, elle lui retirait sa virilité masculine. Il fit comme de rien était, et se mit à étouffer un rire à cause de la situation. « C’est une situation assez pathétique.. Tu dois me prendre pour un idiot là ! » Il lui exprima un dernier sourire avant de lui tourner le dos pour mettre l’eau sur les plaques de cuisson. Fermant les yeux, il se rendait compte qu’il n’avait jamais pu avoir ce qu’il voulait comme les autres enfants. Dès sa jeunesse, il avait été privé de son enfance, et il se mettait à jalouser tous les autres, car eux avaient eu la chance de vivre ces moments alors que lui il avait dû les subir car ses parents passaient tout à leur dernier. Une situation qui venait de le contrarier. Il se sentait à la fois contrarié et vexé. Ce moment-là était ridicule, il devait récupérer le tout. En effet, les deux jeunes étaient réunis par un même point en commun : ils ne faisaient confiance en personne, ils avaient peur d’être trahi l’un par l’autre, et ils jouaient tous les deux avec leurs équivalents du sexe opposé. Voilà qu’ils étaient réunis, c’était des équivalents. Se retournant pour justifier son idée, il tomba nez à nez avec son regard. Cette dernière le regardait étrangement et surtout longuement avec une mine de dégoût, ce qui le rendit mal à l’aise. Perdant pied face à ce petit regard. Il y avait bien une personne qu’il n’avait pas envie de décevoir et c’était elle. C’était presque troublant de penser à cette idée. Toutes les filles pouvaient passer dans son lit, elles pouvaient toutes s’en prendre à lui, ou même se jouer de lui, il aurait le même regard sur elles. Mais, elle était plus importante que toutes ces filles, elles n’étaient pas comme elles, elle était au-dessus de la gente féminine. Et c’était ce qui plaisait au jeune homme. Mais il ne pouvait pas se faire à cette idée, il ne comprenait pas pourquoi il était incapable de l’humilier ou de lui voler dans les plumes… A la place, il était là pour elle, et il commençait à lui faire à manger. Une attitude qu’il n’aurait jamais pour une autre.. Sauf pour une conquête compliquée à obtenir. Avec elle, c’était autre chose, c’était un réel plaisir de la recevoir, de l’aider, de l’écouter, de lui faire à manger… Il changeait totalement de comportement avec elle, et c’est ce qui était autant plus troublant. Il avala sa salive, elle venait de buter sur ses lèvres, et il fit de même. C’était totalement absurde de ne pas révéler qu’il ressentait la même chose. Cette incroyable envie de goûter une nouvelle fois à ces lèvres sucrées, et de la serrer contre lui. A ses pensées, il se sentait ridicule et se vengea sur la mozzarella qu’il s’empressa de découper en morceaux. C’était clair : il était devenu fou de penser à de telles choses, et pourtant, elle détourna à nouveau le regard, il fixa machinalement ses lèvres et se mordilla la lèvre inférieure. C’était comme s’il y avait un mur entre elle et lui pour que tout cela fonctionne. Elle était bien l’unique. Celle dont il n’a jamais voulu profiter, même sous l’emprise de l’alcool. Cette situation devenait de plus en plus bizarre. Il devait se contrôler et prendre soin de ne pas laisser ses instincts masculins prendre le dessus. Il risquait d’être mal barré, s’ils se réveillaient. Il s’acharna encore plus sur cette pauvre boule blanche qu’il venait de découper en petits dés. Puis, il décida de s’attaquer aux tomates, il leur réservait le même sort. Il releva la tête et lui fit un grand sourire. « Tu arrives à faire cramer du riz ? C’est encore pire que ce je pensais ! » Il s’empressa de rassembler les tomates tout autour de lui. Il avait décidé de lui faire une petite recette italienne. Et ouaip ! En tant que séducteur, il avait appris la cuisine et elle n’avait plus de secrets pour lui. Il allait réaliser un plat de pasta alla caprese. Il fut surpris qu’elle lui demande de lui apprendre. A cette proposition, il lui fit un grand sourire. « Je t’invite donc à me joindre de ce pas, je vais t’apprendre à couper des tomates en dés, c’est très facile. Puis tu pourras aller te doucher, quand je ferai l’entrée si tu veux. Tu auras tout le temps pour ! » Il laissa tomber le couteau sur le plan de travail. Il fit le trajet pour aller la chercher, devant elle, il lui prit la main. Nélye et Steven font la cuisine : un chapitre de leur histoire qui promettait d’être riche en émotions. Elle vint se placer derrière le plan de travail. Steven prit rapidement ses marques et saisit le couteau pour lui montrer comment on pouvait découper une tomate en dés – c’était si compliqué -. Il se positionna derrière elle, et posa sa main sur la sienne qui saisissait le couteau. Il fit quelques mouvements qui portèrent leur fruit et commencèrent à découper la tomate. « Allez on va continuer comme ça et je ferai de toi, une grande chef Américaine ! Ou Italienne… ». Il lui fit un petit sourire et continua la leçon. Il ressentait un sentiment de déjà vu dans les films ou autres…
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 EmptyMar 21 Mai - 22:13

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 Tumblr_mh7v63kTOn1qc4ttho8_250 Le tournant que venait de prendre la discussion que j'entretenais avec Steven me plaisait. Je n'osais rien dire mais j'aimais bien en savoir plus sur le jeune homme. Je savais bien qu'il n'allait pas s'ouvrir en un claquement de doigts. Après tout, nous nous entendions plutôt pas mal mais je ne connaissais pas grand chose de lui et lui de moi. Nous restions plutôt distants dans nos discussions. Nous n'étions pas si différents, nous cherchions tous les deux à nous cacher. En l'espèce, je n'avais plus grand chose à cacher puisqu'il connaissait mon plus gros secret. Je tentais de cacher mon cancer de tous et j'y arrivais plutôt pas mal. C'était plus fort que moi, je ne voulais pas que quelqu'un me voit comme quelqu'un de faible, qu'ils me voient comme une âme à chouchouter ou quoi que ce soit. Je préférais l'indifférence de mes pairs plutôt que de les entendre jacter sur moi et mon état de santé. J'étais mourante – ce n'était un secret pour personne – mais je n'avais pas encore un pied dans la tombe. Ils allaient devoir attendre pour cela et pas qu'un peu. J'étais bien déterminée à me battre, à foutre la raclée de sa vie à cette putain de maladie même si c'était plus facile à dire qu'à faire, il n'y avait qu'à me voir à ce moment même. Je puais l'alcool et tout ce qui allait avec. J'avais été lâche et faible. Je devais me battre pour Holly, vraiment, mais c'était de plus en plus dure ; je n'avais personne sur qui me reposer et je devais avouer que cela m'handicapait pas mal. C'était pour cela que des moments aussi simples et dénudés de tout artifice me faisaient un bien fou. En cinq minutes, j'avais l'impression d'avoir retrouvé mes esprits alors que ce n'était pas totalement le cas. « En réalité, tu vas trouver cela stupide, mais je n’ai jamais vraiment su. Toutes ces légendes, je ne les connaissais que du côté des adultes. Je n’ai donc jamais pu rêver de ce que le père noël allait m’apporter le 25 au matin, je savais dès mon plus jeune âge que c’était mes parents. » Le regardant, les bras faillirent me tomber. Il avait vraiment louper quelque chose dans sa jeunesse et cela me faisait mal pour lui. Voilà que je commençais à ressentir quelque chose pour quelqu'un, mauvaise chose. J'étais entrain de m'aventurer sur un chemin que j'allais vite regretter, ou pas. Je ne savais plus où j'étais et ce que je voulais. Si, je voulais en savoir plus sur le gamma, en savoir plus sur sa vie qui semblait être pire que la mienne. Mes parents ne m'avaient jamais enlevé le plaisir de Noël. À vrai dire, ils m'avaient laissé dans le doute le plus longtemps possible pour que je ne dévoile rien à Alexandre. Ils m'avaient fait croire à toutes les fêtes religieuses – ou pas – pour protéger l'enfant prodige. Même si je détestais cela, je comptais bien faire pareil avec ma tête blonde. Je crevais d'envie de la voir ouvrir ses premiers cadeaux toute seule. Je crevais d'envie de l'entendre rire ou bien encore de la voir s'émerveiller devant tout un tas d'objets. Elle était encore trop jeune pour cela mais bon... « C’est une situation assez pathétique.. Tu dois me prendre pour un idiot là ! » Je regarde le jeune homme et secoue la tête de droite à gauche. Je ne le prenais pas du tout pour un idiot mais il devait remédier à son manque de 'connaissance' sur le sujet et sur tout ce qui allait avec. « Bien sur que non Steven ! Je ne trouve pas ça idiot, pas du tout, mais tu vas devoir changer ça ! Dès qu'une fête pointe le bout de son nez, je t'invite à la passer avec Holly et moi ! Avec un enfant ça prend une toute autre ampleur même si, je l'avoue, elle est encore trop petite pour comprendre ce qu'il se passe à Noël ou à Pâques » Mais ce n'était pas pour autant que je sautais une fête ou l'autre. Je lui adressa un large sourire en espérant réellement qu'il allait accepter ma demande. Certes, vu le moment de l'année, elle ne risquait pas de voir le jour de si tôt mais tout de même. Ce serait peut être une bonne façon de le faire connaître un peu plus de ma vie. Il pouvait dire ce qu'il voulait mais j'étais sûre que le jeune homme voulait en savoir un peu plus sur moi. Nous étions tous les deux animés d'un sentiment de curiosité incontrôlable. Bon, Steven n'était pas aussi curieux que moi mais tout de même. Ce qui était entrain de se passer entre nous, l'alchimie et la tension qui régnaient dans la place me retournait le coeur et l'estomac. Je ne voulais pas devenir une de ces nanas sensibles au moindre fait et geste d'un jeune homme. Je n'avais pas envie de finir dans les bras du beau brun. Rectification, j'en avais envie mais pas le courage de gâcher tout cela, de gâcher l'amitié que nous entretenions pour un coup d'un soir, ou peut être plus. Détaillant les moindres coins et recoins de son logis, je tenta de tout oublier. Je ne devais pas penser à cela. Je ne devais pas penser à lui, à ses lèvres, à son corps. Tournant le dos, mes mains se crispèrent autour de ma boisson. Calme tes putains d'hormones Grimaldi ! Je m'hurlais ces quelques mots et fis face au jeune Gamma, un large sourire collé à mes lèvres. Je l'écouta se moquer de moi sur ma capacité à faire brûler du riz. Eh oui, j'étais bien le genre de jeune femme qui met le feu en route, le riz dedans et qui part se préparer. Seulement mes séances préparation et ravalement de façade – pour cacher ma mine palote – pouvait prendre de longues minutes... heureusement, Holly ne marchait pas encore mais dès qu'elle pourrait marcher et se balader partout, il faudrait que je pense à cuisiner d'une traite ou bien encore à fermer la pièce à double tour pour qu'elle ne se brûle pas. J'avais franchement peur qu'il lui arrive quelque chose. Je devrais donc prévenir tous les dangers ou apprendre à faire à manger. Qui sait, peut être que la cuisine allait devenir ma nouvelle passion. Non, j'aimais trop maltraiter les gens pour changer de passion. À peine avais-je demander au jeune homme de m'apprendre à cuisiner qu'il s'exécutait. Je me laissa guider par le jeune homme. Cette sensation était étrange. En temps normal, c'était moi qui guidait tout le monde. Je lui souris et le regarda faire. Lorsqu'il se plaça derrière moi, j'attrapai le couteau et laissa un léger rire s'échapper de mes lèvres. « Je serais toi je ferai attention à tes doigts parce que je ne suis vraiment pas douée » A croire qu'il voulait m'aider à trois cent pour cent. Sentant sa main se poser sur la mienne, un léger frisson me parcouru l'échine. Par la barbe de Merlin ! Je n'aimais pas vraiment cette sensation pour ne pas dire pas du tout. L'écoutant je souris légèrement. « T'es franchement mal barré avec moi Steven ! Je suis sûre que si tu lâches le couteau je me tranche le doigt en deux minutes » Je souris légèrement mais le jeune homme ne pouvait pas le voir. Je le sentis se décaler légèrement et fronça les sourcils. Prends toi ça dans la pomme Nélye. Je le regarda du coin de l'oeil et le vit s'occuper un peu du riz. Je tenta de me concentrer sur les tomates mais j'étais perdue. Ça c'est coupé, ça non. Je souffla légèrement en me perdant dans tous les morceaux de tomates devant moi. Poussant une mèche rebelle avec mon poignée, je me colla un léger bout de tomate sur le front. « Je crois que j'ai fini Chef Neeson-Mills ! » lançais-je, à moitié en riant comme une dinde. Je le sentis jeter un coup d'oeil par dessus mon épaule. Son souffle s'écrasait contre ma nuque. Empoignant le couteau, j'inspirai un bon coup avant de laisser mes muscles se détendre. Je me retourna et me retrouva à quatre ou cinq centimètres du beau brun. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres et je fronce les sourcils en le voyant rire légèrement. « Qu'est-ce qu'il y a ? C'est vraiment ignoble ce que j'ai fais ? On va avoir de la soupe de tomate c'est ça ? » Je ne sais pas ce qui le fait rire mais j'espère réellement qu'il éclairera rapidement ma lanterne. Être tournée en dérision de la sorte est bien quelque chose qui ne me plait pas mais alors pas du tout... Allez Steven, éclaire ma lanteeeeeeeerne ! Je le regarde avec insistance. Bah quoi, peut être que ça ira plus vite comme ça...

doux jesus j'ai rien fais avancer, merci au revoir. Booon, si tu veux qu'ils s'embrasent, they can laugh jsuis pas cooontre nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 277800
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ - Page 2 EmptyLun 3 Juin - 22:00

only one
En réalité, personne n’avait la moindre idée de l’histoire du gamma, ou même de son quotidien. Il restait sombre aux yeux des autres, il était mystérieux, et bon nombre de personnes tentaient de découvrir qui il était vraiment. Ce n’était pas une mince affaire, c’était même assez complexe. Si la faiblesse de la jeune femme était sa maladie, celle du jeune garçon restait ses émotions, ses sentiments.. Cela était sa grande faiblesse, une sorte de maladie, de fardeau qu’il ne cessait de se trimballer comme un boulet à son pied. La seule personne qui avait eu l’idée de cette faiblesse était Maisy, et pour cause, cette dernière l’avait découvert dans un univers lugubre : un bar. Ce soir-là, il avait perdu l’amour qu’il jugeait être celui de sa vie, la petite amie de son défunt frère : Perdita. Une personne qui avait fait trembler les locaux de Berkeley, mais aussi le cœur du jeune homme. Cette dernière lui avait ouvert une porte, elle était revenue dans sa vie. Mais il était trop faible, il avait eu la mauvaise idée de croire qu’il aurait pu se passer quelque chose, une moindre étincelle. Il s’était trompé, et il venait de sombrer dans la folie pure. Il consommait dans cet endroit lugubre des substances maltes qui lui faisait imaginer un monde meilleur, où il était lui-même le roi. En réalité, il avait perdu pieds. Maisy l’avait bien compris et lors de leur dernière rencontre, elle s’en était amusée, sans réellement connaître son histoire. Mais qui était cet énergumène ? Ce rejeton que tout le monde avait laissé tomber après la naissance du prodigieux Matthew ? Personne ne pouvait le savoir. Indirectement, Steven ne réalisait pas qu’il était en proie encore à des délires, des réalités qu’il s’imaginait lui-même. Il était perdu dans l’obscurité, son âme était trop noire pour guider ses pensées. Il avait décidé de se rebeller après tout le monde, de ne plus être le pauvre petit Gamma naïf. Il se damnait pour réaliser son nouveau rôle : le type insensible ! Un rôle qui venait lui coller à la peau, un souvenir de son ancienne vie, une douce mélodie qui grinçait les os de sa carcasse fragile. « Bien sur que non Steven ! Je ne trouve pas ça idiot, pas du tout, mais tu vas devoir changer ça ! Dès qu'une fête pointe le bout de son nez, je t'invite à la passer avec Holly et moi ! Avec un enfant ça prend une toute autre ampleur même si, je l'avoue, elle est encore trop petite pour comprendre ce qu'il se passe à Noël ou à Pâques » Au plus grand des hasards, une once d’espoir venait d’arriver, elle venait de faire sa place sur le visage du jeune homme. Réaliser une fête, une fête mythique en se mettant dans la peau d’un enfant de cinq ans. Une chance de réaliser son enfance, de la revivre à nouveau. Il avait devant lui, une opportunité qu’il ne pouvait pas refuser. Son air méfiant venait de le quitter quelques secondes, son sourire s’agrandit suite à l’annonce de cette nouvelle, elle lui proposait de venir fêter une cérémonie avec elle et son petit bout. Une grande chance, il prit part sur le bar, séparant la cuisine du salon, un sourire d’enfant sur les lèvres, il regardait la jeune femme, il venait de retrouver une certaine once d’espoir, et de joie. « Ce n’est pas très important qu’elle soit petite. Bien au contraire, les choses sont plus magiques, elles seront époustouflantes ! Je ne pouvais pas imaginer mieux comme cadeau, tu viens de réaliser mon plus grand souhait ! ». Tu parles ! Tout cela allait bien le changer que de passer les soirs de Noël devant les dessins animés, il ne serait plus seul. Au cours d’une soirée, il allait enfin pouvoir fêter une fête comme il se doit. Une banalité pour le commun des mortels mais une véritable chance pour lui qui n’avait pas eu l’occasion de fêter Noël comme il se doit depuis plus de 6 ans, la mort de Matthew avait tout bouleversé, tout comme le caractère du jeune ténébreux qui devenait de plus en plus noir.

Ce caractère prenait un noir intense, un sens sombre. Il n’était plus le même, lui qui était sur le point de quitter les Gamma, à cause de son caractère qui était trop calme et tendre, ces derniers avaient refusé son départ. Leur excuse était simple : Steven n’était pas un être faible, il était celui qui était le plus machiavélique et qui semblait le plus sombre sous ses apparences d’ange. Ils se trompaient encore une fois. Tout le monde se trompait sur lui. Certains pensaient que c’était un jeune homme charismatique, angélique et surtout doux. Eux se trompaient sur une chose, il avait beau être angélique, il n’était pas doux, il n’avait plus de raisons de l’être. C’était un être dominait par la soif de vengeance, une vengeance qu’il voulait entreprendre sur toutes les femmes. D’autres quant eux pensaient le connaître plus que les autres, Steven ce bourreau des cœurs, qui bernaient toutes les jeunes femmes en usant sa carte bleue et son charisme anglais. Une facette qu’il utilisait pour accomplir sa vengeance. En réalité, il n’était ni l’ange, ni le démon. Il aimait qu’on parle de lui, en bien ou en mal. L’essentiel était que des bruits s’émiettent, s’émoustillent, que tous se mettent à parler de ce pauvre esseulé ! En cherchant un peu plus, on se rend vite compte de la fatalité de la chose. La solitude, il l’avait acceptée, et son côté sombre avait pris le contrôle. Il devenait un homme qu’il aurait autrefois détesté, lui qui aimait les femmes et les respectait. Aujourd’hui, il jouait d’elles, et faisait tout pour les détruire comme elles avaient osé le faire. Steven et la complexité : one ! La noirceur de la solitude avait réussi à l’atteindre, faisant de lui un être détestable, mais également un être perdu. Il était pris comme dans un étau, il portait le poids du monde sur lui, mais ce n’était que sa conscience qui lui jouait des tours. Ce pauvre jeune homme était perdu dans sa propre histoire, il ne l’écrivait plus, il la subissait. Mais il s’en fichait. Pourtant, en levant son regard pour la énième fois vers la jeune femme, il avala sa salive, ses yeux papillonnèrent, son cœur finit par tressaillir. Il se surprit à déglutir. Non, cela ne pouvait pas être possible. Elle n’était pas n’importe quelle amie… Il en prenait pas conscience –du moins, il ne voulait pas à nouveau subir cette histoire -, ce jeu allait mal finir. Après tout, Nélye et Steven ? Ne voyez-vous pas le rapprochement ? Deux êtres perdus, qui tentent de se reconstruire et de mener leur croisade dans ce monde. Un destin lié ? Certes, ils n’étaient pas tout à fait identiques, elle était l’objet défendu. Il s’était promis de ne rien ressentir, de ne rien laisser paraître ! Non, il ne devait pas ! Il devait lutter face à elle. Une chose l’en empêchait, c’était elle. En réalité, elle était devenue sa propre faiblesse. Cette histoire était tout à fait stupide, et elle prenait des proportions énormes. Il fronça les sourcils et tenta de se relancer dans cette bataille infernale pour lui apprendre l’art culinaire. « Je serais toi je ferai attention à tes doigts parce que je ne suis vraiment pas douée » La réalité était plus dure que d’affronter ses propres rêves, il s’était retrouvé naturellement derrière elle, enfin naturellement.. Cela restait à prouver. Il se mit à son tour à rire, sans pour autant relever ce qu’elle venait de dire, ce n’était que des absurdités, remarque pour faire cramer du riz, la jeune femme faisait fort ! « T'es franchement mal barré avec moi Steven ! Je suis sûre que si tu lâches le couteau je me tranche le doigt en deux minutes » Il se mit à sourire, une nouvelle fois. Un véritable bêta ! Il avait le même sourire qu’à sa précédente annonce. Il est vrai que l’on ne peut plus faire quelque chose de cet homme ! « Et si tu arrivais à avoir confiance en toi, un tout petit peu, rien que pour me faire plaisir ? ». Il posa ses doigts, et dans un mouvement répétitif, il effleura ses doigts, une nouvelle fois, mais ce fut la dernière. Si elle n’avait pas tenu elle-même ce fameux ustensile, il y a bien longtemps qu’il l’aurait fait tomber. Se sentant mal à l’aise, il fut pris d’une nausée, son cœur battait la chamade, bien trop fort pour qu’il puisse lui demander de se taire. Il se laissa tomber sur le plan de travail, l’air lui manquait, il regardait d’un air pensif, le riz qu’il faisait tourner lentement. Son reflet se heurta à lui, il revoyait ce visage, il connaissait cette facette de lui. Oh non ! Il perdait pied, une nouvelle fois. Il était confronté à sa faiblesse, la présence de la jeune femme n’arrangeait pas les choses. Avalant une bouffée d’air, il entendit les paroles de l’Epsilon, il tenta de se ressaisir, mais c’était trop compliqué, il mettait trop de temps. Son temps de réaction était de plus en plus lent, mais il devait se reprendre ! Se tournant, un sourire intuitif et faux sur les lèvres, il l’affronta et constata l’œuvre du jeune commis ! Il tenta de se rapprocher, sans tituber, c’était plus dur qu’il ne le pensait. Pourtant, elle se retourna, et il se retrouva mis à nu devant elle, presque perdu. Il avait l’impression de redevenir un petit garçon appeuré par cette situation, il se rattrapa aux tomates ! « Heu… Et.. Bien c’est un beau travail pour un jeune commis… ». Il ne put terminer sa phrase, son doux parfum imbibé d’alcool, arrivait à lui chatouiller les narines et à le faire frissonner, il était contrôlé par ses pulsions, ses envies. Et la situation n’arrangeait pas les choses, elle était si près de lui qu’il pouvait contempler la couleur de ses yeux, le contour de ses lèvres. Oui, ces tendres lèvres, qu’il avait eu l’occasion de goûter.. Ce goût si sucré, et cette façon d’embrasser aussi douce que le premier vol d’un papillon. Ne se contrôlant plus, il se laissa guider par ses pulsions, sa main venait d’épouser ses cheveux de blé, il les touchait, les caressait. Il avait oublié leur douceur, il passa sa main sur sa nuque. Son regard était devenu tout aussi insistant que le sien, laissant ses traits masculins apparaître. « Miss Grimaldi.. ». Ce fut les seules paroles qu’il fut capable de dire. Une légère phrase qui laissait imaginer la suite, il finit par se rapprocher doucement d’elle. Son corps épousa le sien, ses lèvres embrassèrent les siennes. Yeux fermés, il appréciait ce doux spectacle dont il avait rêvé, cette douce sensation le faisait frémir, il avait commis un acte irréfléchi. Il venait de lui révéler sa principale faiblesse. Elle-même était devenue l’objet de ses désirs, de sa pure folie. Plus pire encore, elle était devenue sa principale peur.
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