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your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven

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MessageSujet: your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven EmptyLun 15 Juil - 21:51

your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven Stebekah ( flashback ; fin mai 2013 ) « Holly, par pitié, calme toi. Je t'en supplie mon coeur, calme toi » Ma fille dans les bras, je la berçais comme je pouvais. La crevette avait bien poussé depuis quelques temps et ce n'était pas qu'elle qui poussait. En effet, depuis quelques jours, des petites dents tentaient de sortir. Tentaient oui parce que je voyais bien la marque blanchâtre mais pas de dents. Rien n'y faisait, elles ne voulaient pas sortir et les pousser de fièvre de ma fille n'arrangeait rien. À cette allure, j'allais devoir annuler le bal de fin d'année. Dans quarante huit heures je devais me retrouver dans une salle bondée avec Steven à mon bras. Dans deux jours, je devais passer pour la princesse de Berkeley, du moins tenter. Je devais faire mon maximum pour me faire belle, me faire remarquer mais surtout faire tomber Steven dans mes bras, une bonne fois pour toute. Depuis le Springbreak, nous n'avons pas vraiment eu le temps de nous voir, de discuter, et tout ce qui va avec. Au jour d'aujourd'hui, je suis une jeune mère plus que perdue. Noa ne donne plus de signe de vie, ma fille hurle vingt heures sur vingt quatre et je suis fatiguée. Mon traitement me fatigue un peu plus chaque jours. Les mails à mon médecin se multiplient et les réponses sont toujours les mêmes « Reposez vous mademoiselle Grimaldi » Comment veut-il que je me repose avec un bébé qui pleure et un bal qui arrive ? C'est comme demander à un muet de parler, à un sourd d'écouter Carla Bruni chanter. La petite tête blonde dans les bras, je me baladais dans ma villa. Il y avait tellement de pièces ici que je pouvais très bien la laisser hurler au fond de la maison. J'étais cruelle, vraiment cruelle quand la fatigue me submergeait. Au loin, entre deux cris – et deux suffocations par la même occasion – j'entendis mon portable sonner. Sautant sur ce dernier – espérant que quelqu'un puisse venir à mon secours – je déballa rapidement mon sac. Il s'agissait de Meleya. « Meleya, je vais péter un plomb. Elle fait ses dents. Ça fait deux heures qu'elle hurle j'en peux plus ! » Ma voix tremblait comme pas possible, ce qui ne me ressemblait pas mais alors pas du tout. La jeune Alpha comprit rapidement mon désarroi et me proposa de passer à la pharmacie pour un médicament et de venir me le ramener. J'acquiesça rapidement, chose inhabituelle pour moi. J'aimais tout faire moi même mais pour le coup, je n'en pouvais plus. La jeune femme eut à peine le temps de poser le pied dans la résidence que je lui colla sa filleule dans les bras et partis m'enfermer dans la salle de bain où je versa quelques larmes. Le stress montait et ne voulait pas redescendre. En plus d'un an, je n'avais jamais eu à faire à une telle crise. Alors que les pleurs s'atténuaient, je passa rapidement sous la douche pour me débarbouiller et éviter de montrer mon accent de faiblesse à ma meilleure amie. Ce n'était pas Meleya qui allait me juger, pas avec ce qui venait de lui arriver mais tout de même... Soupirant, je passa un t-shirt trois fois trop grands pour moi, une petite culotte et sortis de la salle de bain, laissant mes cheveux goutter sur mon haut et le sol par la même occasion. Me jetant dans le canapé, je regarda Holly dans son cosy, Meleya jouant avec elle. « Comment t'as fais ? » lançais-je, incrédule, à mon amie. Elle me montra le petit flacon et m'expliqua que c'était un médicament spécial poussé de dents ; je lui souris et déposa un baiser sur son front. « Que ferais-je sans toi ? » lui glissais-je alors que la sonnerie de la porte retentit. « J'peux pas y aller comme ça Meleya ! Vas-y s'il te plait » Je me dirigea rapidement vers la cuisine, fermant la porte derrière moi. Le livreur légua une énorme boite à mon amie, la fit signer et disparut en deux temps trois mouvements. « J'ai rien commandé, qu'est-ce que c'est que cette connerie ? » J'ouvre la boite et sors la robe qui s'y trouve. Stupéfaite, elle est parfaite, à ma taille, magnifique.

( prom night ; trois juin 2013 ) Regardant mon reflet dans le miroir, un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Mes cheveux sont remontés en un chignon haut, mon maquillage est discret et mes lèvres brillent légèrement. Cela fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi : belle. Certains diraient que je suis prétentieuse, d'autres avanceront que je suis fausse et tous auront plus ou moins tord. Je tourne légèrement sur moi même et regarde à nouveau mon reflet dans la glace. Je n'en reviens pas. Cette robe est sublime. Son blanc éclatant ferait presque mal aux yeux. Oui, presque. Passant mes mains dessus, je souris bêtement. Il y a deux jours, je piquais une crise à cause d'Holly qui souffrait des dents et aujourd'hui, je vivais un conte de fée. Quarante huit heures auparavant, je n'avais pas de robe. Aujourd'hui je portais une des plus belles robes jamais vu aux Etats-Unis et je devais cela à Steven. Mon coeur rata un battement. Le jeune Gamma m'avait offert cette robe, ce bijou. Je ne savais pas s'il avait lu dans mes pensées ou quoi que ce soit mais la robe était tombée à pic. Je n'en revenais toujours pas et Meleya non plus. Je ris légèrement en me souvenant de sa tête à la découverte de la robe. Elle avait halluciné et encore plus en voyant le petit mot du gamma au fond de la boite. Le rebelle et la princesse allaient se rendre au bal ensemble. Ma meilleure amie m'avait bassiné des heures pour me faire avouer qu'une certaine romance s'installait entre nous mais j'avais préféré nier en bloc. Après tout, il n'y avait rien de bien concret entre le jeune Gamma et moi. Nous nous étions embrassé au Springbreak mais depuis, plus rien. Nous n'étions que deux bons amis, à la limite de l'intimité. Et dire que nous nous étions hais pendant quelques temps. Comme quoi une erreur peut rapprocher et lier les gens. Je n'en revenais toujours pas. Quelque soit l'annonce du roi et de la reine du bal ce soir, j'étais la Princesse du bal et ça, personne ne pourrait m'en faire douter. Holly n'étant pas là, je profita du calme qui régnait dans la maison pour appeler la nourrice. Les poussées de dents de ma petite puce avaient fini par se calmer mais j'étais tout de même inquiète. Comment ne pas l'être à vrai dire... Alors que j'écoutais sa baby sitter m'assurait que tout allait bien, j'enfilais ma paire de Louboutins brillants. La classe jusqu'au bout des pieds. Entendant la sonnette retentir, je coupa court à la conversation et me dépêcha d'attraper ma pochette en y fourrant mon portable. Je devais retrouver Steven devant la confrérie dans une petite vingtaine de minutes et j'avais donc sagement appelé un taxi pour arriver à l'heure. La ponctualité n'est pas forcément ma qualité première mais dans ce cas, c'est le minimum que je puisse faire. Portable en main, j'envoyais quelques messages à Meleya pour la prévenir de bien surveiller l'entrée du bal si elle ne voulait pas rater l'arrivée de la princesse dans quelques minutes. Regardant mon reflet dans le rétroviseur, je fis presque un bond en voyant un sourire accroché sur mon visage. C'était un exploit, une première. J'étais changée, méconnaissable. Je déglutis avec difficulté face à ce constat et tenta de ralentir mon rythme cardiaque. À cette allure, j'allais devoir me diriger vers l'hôpital de la ville plutôt que vers la faculté. Je pris une grande bouffée d'air et souffla lentement. Me calmer était une obligation si je ne voulais pas paraître ridicule face au jeune homme. Il ne fallait pas que je gâche ce moment et je sentais presque mes jambes trembler. Tomber gâcherait la soirée mais surtout ma robe. « Nous sommes arrivés mademoiselle » Je glissa les yeux dehors et lâcha un léger « Oh » pour marquer ma surprise. Glissant quelques billets au conducteur, je me glissa hors du taxi et regarda autour de moi. Le jeune Gamma ne semblait pas encore être là. J'avais quelques secondes pour laisser tout mon stress derrière moi et briller comme il se doit ce soir. Voyant une ombre s'approcher de la confrérie, je souris et fis quelques pas en sa direction. Il ne pouvait que s'agir du jeune homme, je le savais, je le sentais. Mon coeur rata un battement lorsque son visage fut éclairé par un lampadaire. Je lui fis un large sourire et me glissa légèrement dans ses bras pour déposer un baiser sur sa joue. « Comment vas-tu Steven ? » Pour une fois, j'étais sincère, j'avais réellement envie de savoir comment il allait. Cet homme était entrain de me changer. Aïe. Erreur. Marche arrière. Ou pas. « Merci pour la robe elle est... sublime » lui lançais-je, finalement. Passant mon bras sous le sien, je montra la salle de bal du coin de la tête et dis « Prêt à danser toute la soirée Monsieur Neeson-Mills ? » Je n'étais pas une fan des bals et de la danse mais peut être que ce soir j'allais lui trouver un intérêt tout particulier. Peut être...
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MessageSujet: Re: your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven EmptyLun 12 Aoû - 17:26

U.C
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MessageSujet: Re: your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven EmptyMar 3 Sep - 18:50

your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven Tumblr_mshwsfATP91s7qhglo1_250Je n'étais pas une grande fan des bals qu'organisait la faculté et ce pour une seule et unique raison : tout cela me rappelait trop mon enfance à Monaco. Je me souvenais encore des heures que je passais, assise devant ma coiffeuse. Ma mère me tirait sur les cheveux pour faire des tresses dignes de ce nom. Une princesse ne peut pas avoir une mèche qui dépasse à droite ou à gauche. Je m'entendais encore crier, pleurer après ma mère qui ne cessait pas d'enduire mes cheveux d'un gel humide qui rendait mes cheveux brillants. Je me souvenais aussi d'Alexandre qui riait, de l'autre côté du couloir. Lui n'avait droit qu'à deux coups de peignes et trois kilo de gel. Je tenta d'ôter ces images de mon esprit. Je ne voulais pas penser à mon passé ce soir, je n'avais aucune envie de gâcher cette soirée. La famille Grimaldi n'allait pas me gâcher mon premier 'vrai' bal depuis longtemps. Loin d'être une fan de ces cérémonies, je m'y pointais toujours pour boire gratuitement et pour discuter avec Meleya. Seulement la préfète des alphas semblait passer plus de temps à roucouler avec un delta qu'autre chose. Nous nous voyons régulièrement mais pour la première fois depuis longtemps, elle n'avait pas proposé de venir avec moi au bal. Peut être était-ce la robe que Steven m'avait fait livrer qui l'avait retenu de me proposer de l'accompagner. Je n'en savais trop rien mais j'allais tenter d'en savoir plus. Plus tard parce que je voulais être prête à l'heure, prête pour ne pas faire attendre le jeune homme qui m'avait gentiment offert cette sublime robe. J'avais beau penser à mille et une choses, dès que je posais les yeux sur mon reflet, je souriais bêtement. Cela faisait tellement longtemps qu'une telle chose ne m'était pas arrivée. Je ne cherchais même plus à savoir depuis quand un homme ne m'avait pas regardé, ne m'avait pas dragué sans avoir d'arrière pensée, depuis quand un homme ne m'avait pas traité comme une princesse. Parler ainsi était étrange mais, pour une fois depuis des lustres, je me sentais égale à ce que j'étais, une princesse. J'aimais jouer de mon statut pour faire rager les gens, pour me mettre en avant mais ce soir, ce n'était pas moi qui avait décidé de me mettre sur le devant de la scène de cette façon. Il faudrait que je remercie le jeune homme et comme il se doit. Je ne l'avais même pas remercié pour la robe, je ne lui avais envoyé qu'un léger message lui indiquant notre lieu de rendez vous. J'étais tout ce qu'il y a de plus mal polie quand j'y pensais. J'allais sérieusement devoir me rattraper mais je savais qu'aujourd'hui était le jour. Le bal allait nous rapprocher et même si je ne connaissais plus aucun pas de danse – même pas ceux du slow – il faudrait briller. Sans compter que la soirée pourrait tarder, Holly n'était pas là avant deux jours. J'avais vraiment des nourrices digne de ce nom. J'avais beau les critiquer, elles faisaient toutes un travail d'enfer. Rapidement, je finis de me préparer et me dirigea vers l'entrée lorsque j'entendis la sonnette retentir. Pour une fois, j'étais prête à l'heure. Je remarquais quelque chose d'étrange à ce moment même : je ne faisais pas attendre le jeune gamma, je ne le faisais pas poiroter et une boule se formait dans mon ventre dès que je pensais à lui. Non pas une boule de stress mais quelques petits papillons qui semblaient s'éclater dans mon ventre. Je pensa quelque peu à tout cela en me dirigeant vers la faculté. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je ne remarqua même pas le lieu où nous étions. J'étais perdue, déboussolée et allais avoir du mal à m'y faire, à me faire à tout cela, à ce qui était entrain de se passer entre Steven et moi. Il fallait tout simplement que j'arrive à m'habituer à ce que je ressentais mais pas trop non plus. J'avais peur de me faire de fausses idées, de me retrouver seule le cul entre deux chaises, la maladie et la tristesse me tirant vers le bas alors qu'Holly – du haut de son année et demi – tenterait de me tirer vers le haut. Ma petite princesse était la seule constance présente dans ma vie. Fermant les yeux, je chasse toutes ces pensées pour de bon. Cette soirée, elle est pour moi, cette soirée est faite pour que Steven et moi passions un bon moment, pour apprendre à se connaître encore un peu plus, pour ôter la carapace et laisser le jeune Gamma profiter de celle que je pouvais être. Une fois à sa hauteur, je lui adressa un léger sourire. « Je vais très bien merci, et toi ma chère ? » Je souris au jeune homme et haussa légèrement les épaules. J'allais bien compte tenue de mon état de santé mais ça pourrait aller mieux, il n'y a pas à dire. Alors que je le voyais passer une boutonnière, je sentis à nouveau mon cœur rater un battement. « Tu me gâtes un peu trop je trouve ! En tout cas, tout est parfait, autant la robe que la rose. Merci énormément Steven » Posant une main sur sa joue, j'embrasse légèrement l'autre. Il ne doit pas s'en rendre compte mais il me fait réellement me sentir comme une princesse, chose inouïe pour moi. Bras dessus, bras dessous, je ris légèrement en l'entendant avancer qu'il est mon homme. « Ne me dis pas ça, tu vas me faire craquer ! » Je souris légèrement avant de glisser mes yeux sur la salle et de voir Meleya, le ventre légèrement rond, me regarder avec stupéfaction. J'avais prévenu ma meilleure amie de ma venue mais je savais aussi que certains se demandaient avec qui j'allais venir. Ce n'était un secret pour personne, les gens adorent critiquer et encore plus les pestes dans mon genre. Près du bar, je me stoppe quelques secondes avant de regarder le jeune homme et de glisser mes doigts experts en tissus, sur le col du jeune homme. Il n'a pas fait dans l'économique le petit Steven et ça, ça me plait ! « Monsieur a tapé haut sous tous les angles dis moi. Ton costume est une pure merveille, il te va à ravir ! » Et c'était peu dire. Certaines femmes trouvent que tous les costumes se ressemblent mais je suis loin d'être de cet avis. Avant qu'il me propose quelque chose à boire, je souris et dis, à voix basse, pour que seul le principal intéressé l'entende « Pas d'alcool pour moi ce soir » Ni ce soir ni jamais. Il semblerait que mon foie souffre quelques peu de mes récentes beuveries. « Un soda fera l'affaire » Et vu que c'est la fête, on autorise le sucre aujourd'hui. Je souris légèrement et attend patiemment que le jeune homme revienne. Lançant un coup d'oeil à Meleya, je lui adresse un large sourire qui veut tout dire. Ce soir, je ne finis pas la soirée seule ! De retour à mes côtés, je regarde le jeune Gamma et souris légèrement. « A cette soirée qui va être extraordinaire ! En espérant que, cette fois-ci, aucune goutte de sang ne soit versé ! » Je ris légèrement. Après les problèmes de la Saint Valentin l'année dernière, il n'y avait aucune chance qu'un tel massacre se produise à nouveau cette année.

it's very bad. trop nul, désolée. :plop:
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MessageSujet: Re: your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven your hands fits in mine like it's made just for me ▶ néven EmptyLun 23 Sep - 21:40

let's dance

Sincèrement les bals, il n’y a rien de plus chiant ! Voir des pouffes dans des robes encore plus courtes que celles qu’elles portent d’habitude. Voir des mecs en train d’organiser des plans pour ne pas passer la nuit seul. Voir des poufs rit. Voir des mecs qui ne cessent de scruter le principal pour picoler. Voir des banderoles de toutes les couleurs. Supporter les accompagnants. Voir des têtes dont on se serait bien passé. Supporter encore et toujours le rire de ces poufs. Steven en soupirait rien qu’en y pensant. Le petit rebelle de gamma était loin d’être un modèle dans l’âme. Hyperactif, il devait toujours bouger et surtout faire une connerie. Il ne pouvait supporter cet habit de pingouin et les cheveux rabattus. En général, il portait sur sa personne, un jean et un simple tee-shirt qu’il accordait avec son cuir noir. Les cheveux coiffés dans tous les sens. Il faisait attention à son image, mais l’image du pingouin c’était trop pour lui. Il s’imaginait très mal tenir toute la soirée ainsi vêtu, cela lui rappelait tous les cours qu’il n’avait cessé de subir pendant son enfance. Les cours de courtoisie, de bonne conduite, de danse.. Et j’en passe. Toutes ces leçons avaient coûté une petite fortune à la famille. Quand on a les moyens, on a tendance à faire tout et n’importe quoi. Il se rappelait du premier séjour d’affaire où son père l’avait amené. Il avait dû s’occuper des clients de son père en lui faisant visiter la Californie. Il était vêtu comme un pingouin, ses chaussures italiennes lui avaient laissée des cloques sur ses pieds. Il avait dû affronter la ville sous la chaleur, les touristes et une fois la journée terminée, il avait dû partir au restaurant et les sortir dans un club de strip-tease. Et là ce fut le seul repos ! Steven n’avait pas eu beaucoup de patience pour les supporter et combler leurs moindres caprices. Voilà pourquoi Matthew intégrait le parfait petit cadet, il était si doux, si mou et si respectueux, qu’il faisait tout ce qu’on lui disait. Mais les deux frères n’avaient jamais été identiques au grand dam de leurs parents.
Ce soir, ce n’était pas la même histoire. Il avait la chance de se rendre au bal de promo avec l’héritière des Grimaldi. Il avait de la chance que cette dernière ait accepté son offre. Ils étaient si différents, qu’ils se complétaient tellement. A ses yeux, elle représentait la plus belle créature de la soirée. Cette robe translucide sous l’éclat de la lune, ses cheveux coiffés en chignon lui donnaient un air princier. Elle semblait interpréter le rôle parfait de la reine de la soirée. N’importe quel homme ne pouvait détourner son regard d’elle. Sa grâce et son visage de porcelaine ne pouvaient laisser indifférents, elle plaisait à tout le monde. Elle rendait les hommes fous et les jeunes femmes folles de jalousie. En parlant de folie, ce dernier était complètement envouté par elle. Il le cachait depuis un long moment, mais entre eux c’était une nouvelle histoire. Elle n’avait pas commencé que le jeune homme commençait à se tirer les cheveux. Elle représentait pour lui sa plus grande peur. Il était tombé amoureux une fois dans sa vie, et après cette dure rupture, il avait fini par devenir le rebelle qui traîne dans les rues. Il avait touché à tout, brisé des cœurs et était satisfaisait de son bonheur. Il était heureux de se détruire, satisfait de vivre sa situation, mais elle était arrivée dans sa vie. Elle avait tout chamboulé. Sa présence bousculait le jeune homme, il n’inspirait plus aux mêmes choses. Elle n’était pas venue en son aide, c’était lui qui était venu l’aider sans prétention et sans arrières pensées. Et en une seconde, elle avait réussi à le déstabiliser, à lui faire baisser sa garde. Il se retrouvait à nu devant elle. Il semblait terrorisé comme un gosse et avait peur de tout, mais surtout de lui-même. Il avait peur de revivre la même situation, de s’engouffrer dans un gouffre dont il ne pourrait plus sortir, il faisait mine de rien, mais c’était un feu ardant qui dominait sa personne. Le cœur battant, tel une bombe à retardement, il avait fini par s’approcher auprès de la belle créature. « Une princesse n’est-elle pas gâtée depuis son enfance ? Ne mérite-t-elle pas tout pour vivre une soirée digne de son nom ? Je pense que si, tu mérites tout ce que je t’ai offert. J’espère que tu aimes les roses.. Je me suis fait conseiller par la fleuriste, et elle m’a dit que c’était la fleur qui irait parfaitement avec ta robe. Et puis cette fleur, elle me fait penser à toi.. » Curieuse réplique qu’il venait de lui lancer avec un petit sourire en coin. Oui, il était sincère, cette fleur était la sienne, c’était celle qui lui correspondait le mieux. Lui seul en avait le secret. S’avançant avec elle, il s’exposa fièrement avec elle, la tête haute, et le sourire, il commençait à faire l’idiot, ce qu’il pouvait être malheureux quand il s’y foutait. « On va voir combien d’hommes la princesse Grimaldi va faire craquer ce soir. ». Il y en aurait pleins, certainement plus d’une dizaine, mais il espérait qu’elle ne ferait attention qu’à lui et pas aux autres. Cela est si frustrant de ne pas savoir ce que pensent les autres, surtout quand il s’agit de la fille qui nous fait secrètement rêver. Cette union était improbable. La princesse et la rebelle. Ses parents risquaient déjà de piquer une crise et ses amis de crier sur tous les toits. Que pouvait-elle bien foutre d’un garçon certes cultivé, intelligent mais qui passait son temps à être un rebelle, à défier les règles et à fumer des joints. Surtout que la réputation de Steven n’était pas des meilleures. C’était bien lui qui était sorti avec des jeunes filles de classe inférieure et qui les avait laissées sur un trottoir après s’en être servi. Il avait couché avec plusieurs d’entre elles, alors qu’ils sortaient avec leur meilleure amie. Ils n’avaient rien à faire ensemble, ou à la limite pour un coup d’une soirée. Malgré tout, leur attraction l’un pour l’autre était plus fort que tout. A l’annonce de la jeune femme, il se mit à rire. Cela lui rappelait la soirée qu’elle avait passé chez lui à décuver. Il haussa les épaules et partit chercher un soda pour la jeune fille, il fit de même pour lui, avant d’ajouter un liquide brun qui coulait de sa flasque en argent. Il se retourna et repartit auprès de sa chère cavalière. « A nous ma chère ! A cette excellente soirée qui s’offre à nous ! » Le début de la soirée venait de commencer, tout se passait bien. Ce qui fit longuement sourire le jeune homme complètement hypnotisé.
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