the great escape
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❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson

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MessageSujet: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyJeu 12 Avr - 23:53


eirik olaf et holly payson;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. • i'll always love you



Cela faisait trois heures, trois longues heures que j'étais à la salle de sport avec James pour me muscler, pour faire disparaître les quelques centimètres disgracieux que j'avais sur les cuisses ou sur les hanches. Je n'avais plus le même corps qu'il y a cinq ans, je le savais bien mais il était hors de question qu'un pauvre kilos me fasse échouer dans ma volonté première : reprendre la gymnastique au plus haut niveau possible qu'il soit, que ce soit en tant que membre d'une équipe ou coach, ce dont j'avais toujours rêvé. Le médecin n'était pas franchement d'accord pour que je m'épuise autant mais c'était comme cela, quand j'avais quelque chose en tête, je ne l'avais pas ailleurs. En échange de son accord pour pratiquer le sport qui m'avait fait vivre et chavirer pendant quinze ans, je devais bien me reposer, bien me nourrir et surtout prendre mes cachets. Pour ce qui était du repos et des cachets, il n'y avait pas de problèmes mais ce n'était pas en mangeant comme une vache que je pourrais perdre du poids. Je n'étais pas une grande fan de la salade verte ce qui réduisait mes possibilités de repas à néant mais c'était mon choix et seulement mon fichu choix. Je continuais ma course effrénée derrière James qui faisait exprès d'accélérer quand je commençais à le rattraper. Dieu que je détestais cet abruti de iota quand il s'y mettait ! Il m'avait longuement manqué puis je m'étais fait à sa mort, dissimulée pour tout dire. Maintenant, il était de retour dans ma vie et même si Eirik flippait par rapport à cela, il n'avait aucun soucis à se faire à ce sujet. J'étais fidèle et ne supporterais pas être trompé alors tromper, merci mais non merci. Il était passé vingt deux heures lorsque j'entendais un dernier enchaînement au sol. « James, je te promets que c'est le dernier et après on rentre. Enfin, d'abord on va chercher un bon petit dîner au bar à salade et après on rentre, promis, juré craché » Je lui fis les yeux doux et, comme à son habitude, le beau brun abdiqua à ma demande. Qu'est-ce que j'aimais avoir ce pouvoir sur le jeune brun. J'avais tellement souffert par sa faute que maintenant, il me disait oui à tout, ou presque. Finissant mon enchaînement, je dérapa sur le tapis et fini ma course à plat ventre sur le tapis. Frappant du point sur ce dernier, un cri de rage sortit de mes fines lèvres. « Fais chier putain ! Pourquoi j'y arrive pas ? » James attrapa nos affaires et me jeta ma serviette en plein visage. « Je ne dirais rien pendant que nous ne serons pas dehors, dans ma voiture parce que sinon tu vas vouloir essayer une nouvelle fois » Je tirais la langue à mon ex petit ami et m'essuyait rapidement le visage, enfila un bas de jogging et une veste de sport. Qu'est-ce que je devais être sexy, puante et collante comme pas deux. Les minutes avançaient et je n'avais plus qu'une hâte : rentrer chez moi, prendre une douche et aller dormir aux creux des bras de mon petit ami, loin de son meilleur ami avec qui il passait la majeure partie de son temps depuis vingt quatre à quarante huit heures. Tomas était en ville, c'était une chose, mais le voir coltiner ensemble à bringuer ne me plaisait guère. Seulement, je ne disais rien, il avait bien le droit de s'amuser et je n'étais pas très présente à la maison donc, partant de là... Montant dans la voiture à côté de James, je le fixa jusqu'à ce qu'il me réponde. Mes genoux n'étaient pas assez collés à mes oreilles et c'était pour cela que je chutais, à chaque fois. Comme toute gymnaste, je prenais les conseils de mon ami au sérieux, comme pas possible pour tout dire. C'était ce genre de conseil qui me ferait gravir les échelons, qui me ferait progresser et tout ce qui irait avec. Une fois au bar à salades, je mis quelques longues minutes avant de trouver ce que j'allais manger, ce qui avait le don d'agacer James mais aussi la vendeuse de l'autre côté du comptoir. « Fusili, jambon, maïs, tomates » Rien de bien gras pour mon petit corps qui commençait à crier famine. J'avais faim, cela faisait cinq ou six heures que je n'avais pas manger alors que j'avais fait pas mal de sport. Repas dans un sachet, je prenais le chemin pour rentrer chez moi, histoire de manger tranquillement parce que même si la présence de James était tout bonnement agréable, je ne pouvais pas me cacher de mon petit ami bien longtemps. Dans l'ascenseur, je soufflais déjà à l'idée de voir Eirik complètement bourré en compagnie de Tomas. J'espérais – vainement – qu'il n'ait pas bu, qu'ils aient juste passé la soirée à discuter, jouer à la wii ou je ne sais pas quoi mais j'avais bien des doutes là dessus. Tournant la clé dans la serrure, j'entendais déjà des rires de l'autre côté de la porte. Inspirant un grand bol d'air, je tenta de faire apparaître un large sourire sur mon visage. Allez Payson, tu es heureuse de rentrer chez toi, d'aller dormir et de retrouver ton lit, mais oui tu es heureuse blondie. Un léger sourire sur le visage, je poussa la porte et héla les deux hommes d'un « Bonsoiiir » Personne dans l'appartement et pourtant un cadavre de bouteille vodka trainait sur la table basse et la télévision était allumée. Posant mes affaires sur le sol je m'avança et vis les deux hommes complètements éclatés, mort de rire, allongée l'un sur l'autre sur le canapé. J'inspirais un grand bol d'air et lança « Si je vous gène, dites le, je peux toujours partir hein » Plutôt crever, je les foutrai dehors à coup de pied au cul et c'est tout. J'attendais une réponse de l'un des deux, Eirik qui vienne m'embrasser mais ça, il ne fallait pas vraiment compter dessus. « Roh c'est bon, on a pas couché ensemble non plus, quoi que.. » C'est ça Tomas, si tu te crois drôle, t'es franchement mal barré, sache le. « Peut être que si en fait, dérapage non contrôlée entre ex, c'est bien possible mais ça, je te le dirais pas » S'il se croyait drôle, il était vraiment à côté de la plaque. Ma patience a des limites Pedersen répond avant que je pète les plombs. « Décollez de ce canapé avant que je vous en décolle et ça sera pas agréable pour vos culs » Je commençais à perdre le contrôle de moi même et Eirik qui me regardais avec ses yeux de merlan fris, quelle horreur. « Moins agréable qu'Eirik ça c'est clair » Et voilà qu'il se mettait à rire comme un gosse. Oh. Mon. Dieu. Calme toi Payson avant de tuer quelqu'un ou de dire quelque chose que tu regrettes. « Si t'as envie de marcher comme un cowboy c'est ton délire mais là, tu lèves ton cul de mon canapé, tu vas prendre une bonne douche et s'il faut, tu prends la porte, comme un grand garçon. Je vous jure que si vous avez dérapé, vous allez souffrir et pas qu'un peu ! » Ma voix se faisait de plus en plus forte et agressive. Qu'ils arrêtent sinon c'est la fin du moooooonde !
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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyMar 17 Avr - 21:35

Tomas était venu pour trois jours à San-Francisco histoire de voir un peu Eirik maintenant qu'ils avaient tous deux un peu de temps de libre, et que le plus jeune se soit à peu près remis de la fusillade... L'autre Norvégiens, après ces quelques jours, retournerait à New-York, où il faisait actuellement ses études. Ça faisait du bien de le revoir, de pouvoir passer des heures à parler de tout et de n'importe quoi sur ce qui c'était passé pendant leur quinze dernières années de vie, et notamment lorsqu'ils étaient ensemble. Sur ce dernier point, ils n'en causaient bien entendu jamais devant la petite amie de Pedersen -c'était quand même la moindre des choses-, mais de toute manière ces derniers temps, la jeune femme passait énormément de temps en salle de sport. Ca n'aurait pas trop était gênant si James -l'ex de miss Chanel-, ne se trouvait pas à chaque fois dans les parages. Alors certes, il avait confiance en sa petite amie, mais pas du tout dans le Iota... Surtout que ce dernier n'hésitait à faire des commentaires désobligeants et même méchant à l'encontre du norvégien, lui faisant bien comprendre qu'il comptait goutte que goutte récupérer Payson et qu'Eirik ne pourrait rien contre ça. Le jeune homme avait longuement hésité à en parler réellement avec la belle blonde, mais finalement il s'était abstenu, il sentait la dispute venir grosse comme une maison, et comme il avait confiance en elle ce n'était pas forcément la peine de prendre de quelconque risque... Surtout qu'il avait l'impression que la demoiselle considérait le Iota comme quelqu'un de gentil et d'innocent. Mon cul oui ! D'un autre côté peut-être que c'était lui qui se prenait la tête pour pas grand chose et que ce James faisait juste ça pour l'emmerder et sans aucune arrière pensées malsaines et méchante. Oui, au final c'était possible même si dans la tête de Pedersen cette hypothèse devait de rapprocher de l'ordre de 0,001% de véracité. Enfin bref, rien de bien dramatique en somme !!
Ce soir-là, la jeune femme ne devait que dans la soirée, sûrement entre vingt-et-une et vingt-trois heures. Comme Tomas repartait le lendemain en début d'après midi, ils avaient décidé de passer une soirée tranquille, en tête à tête (en tout bien tout honneur). Seulement tout ne se passa comme l'avait exactement prévu Eirik. En effet, l'autre norvégien, ramena gentiment une bouteille de vodka. Plein de bonne volonté, il avait décidé de rester à peu près sobre histoire que Payson ne se sente pas trop seule le soir venu... malheureusement, il enchaina, un verra puis deux.... et très vite la bouteille diminua de volume. Bref, l'un comme l'autre les deux norvégiens furent bientôt assez saouls. Une chose en entrainant une autre, Eirik ne tarda pas à finir allongé sur le canapé, la tête sur les genoux de son ex petit ami à somnoler à moitié... Finalement, Tomas se retrouva assez rapidement allongé sur le plus jeune. Tentant de le pousser, il grogna Tom, dégage. Tu m'écrases là ! Oust. Si jamais Pay' arrive... Oui, quand il était bourré il oubliait un peu la diplomatie, et puis en même temps, l'autre garçon le connaissait par cœur. Il ne s'offusquerait pas de ces quelques paroles. D'ailleurs, l'autre ne tarda pas à répliquer Roh ! Détends-toi. Ce n'est pas comme s'il s'était passé quelque chose. Payson est intelligente, elle sait très bien que t'es fidèle, te bile pas pour si peu et fais-moi un câlin. Il abdiqua à la demande de son ami, et bientôt ils se remirent à rire bêtement jusqu'à ce que Payson fasse interruption dans la pièce. Oups. Vu les premières qu'elle eut la délicatesse de dire, elle était visiblement de mauvais poil. Pas de chance. Non, non, c'est bon. Chose à ne pas dire. Elle était quand même chez elle, mais vu son état c'était en gros sa façon de dire... qu'elle ne gênait bien sûr pas. Jamais même... Il essaya de nouveau de pousser Tomas, histoire d'aller faire un câlin à Payson, mais son ami était visiblement d'une humeur assez trolleuse... Et ce côté là de Tomas, miss Chanel ne le connaissait pas. « Roh c'est bon, on a pas couché ensemble non plus, quoi que.. » C'est ça Tomas, si tu te crois drôle, t'es franchement mal barré, sache le. « Peut être que si en fait, dérapage non contrôlée entre ex, c'est bien possible mais ça, je te le dirais pas »Oh non. Là il merdait. Eirik savait pertinemment qu'il disait cela pour plaisanter, pour montrer à Payson qu'elle n'avait pas de soucis à se faire et qu'elle n'avait point à être énervée... Mais une Miss Chanel énervée ne réagissait pas du tout comme Tomas le penser. A la réponse de sa petite amie, suivie d'une autre réplique de Tomas « Moins agréable qu'Eirik ça c'est clair » Eirik déglutit difficilement. Si son meilleur ami continuait à se marrer bêtement, lui s'était calmé en voyant la tête que faisait Payson. Il fallait qu'il dise quelque chose et vite … Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Payson s'était mis à les agresser d'une manière assez conséquente pour Eirik. Il put enfin se relever comme Tomas s'était enfin poussé, et se mit devant son ex petit ami, et prit la parole d'une voix qui était toujours assez calme bien qu'un peu pateuse. Payson ! C'est bon, on a compris. C'est pas la peine de nous parler comme si on était tes chiens. Il plaisantait mais visiblement tu as perdu ton sens de l'humour... surtout que t'es avec l'autre-là. Franchement j'arrive pas à croire que tu puisses croire une seule seconde les conneries qu'il raconte. Sur ce point-là, il était franchement déçue et blessé par l'attitude la belle blonde et cela pouvait se sentir. Il aurait certainement dû s'arrêter-là, mais l'alcool le faisait réellement trop parler. C'est quoi cette manière de menacer les gens ?! Tu comptes me faire quoi hein ?! Mais, putain, réveille-toi merde. Arrête avec tes conneries. Tu te rends comptes que tu me fais une scène totalement débile parce que j'ai un bu avec mon meilleur ami... qui est venu passé trois jours ici … Je devrais dire quoi moi, avec tout le temps que tu passes avec ton Iota qui est aussi sympathique qu'un raton laveur enragé. T'en as rien à foutre qu'il me parle mal... non c'est ton petit James chéri... Il se tut quelques secondes avant de rajouter A croire que tu me fais toute cette scène parce que tu te sens coupable de quelque chose... de quoi ?! Je crois que ce n'est pas trop difficile à le savoir vu tout le temps que tu passes avec monsieur muscle. Il s'arrêta -enfin-, reprit doucement sa respiration. Oui, il avait confiance en elle, mais à ce moment-là, avec l'alcool et le fait qu'elle venait de le blesser, il commençait sérieusement à se poser des questions sur ce qu'elle faisait réellement avec ce James.
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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyDim 22 Avr - 3:03


eirik olaf et holly payson;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. • i'll always love you



Regardant Eirik totalement blasée, je lança « J'ai perdu mon sens de l'humour, tout à fait Eirik. Toi t'as perdu l'usage de ton cerveau parce qu'au cas où tu aurais oublié, j'ai passé trois heures à courir sur un tapis, à faire des pompes et à me muscler. Alors il y a de quoi perdre son sens de l'humour tu ne penses pas ? Et par pitié, laisse James en dehors de ça, il n'a rien à voir là dedans ! » Bon, un peu quand même et il semblerait qu'Eirik était bien plus jaloux que je ne l'avais imaginé jusque là. Je savais bien que toute cette nouveauté ne lui plaisait guère mais je savais aussi qu'il pouvait faire avec, il me faisait confiance et si ce n'était pas le cas, il se foutait bien le doigt dans l'oeil. J'avais confiance en lui aussi et je ne croyais pas vraiment tout ce que Tomas disait mais je n'avais pas envie de passer du temps à chercher le vrai du faux avec l'humeur fracassante dans laquelle j'étais. La fatigue commençait à m'épuiser de plus en plus et à réduire mon quota de gentillesse. De plus, je mourrais de faim et j'avais le droit à un duo d'andouille mariné à la vodka vu leur haleine épouvantable. Je n'aimais pas que les deux jeunes boivent comme cela, surtout qu'Eirik était mineur et que jusque preuve du contraire, il vivait chez moi. Certes, sur la sonnette il y avait les deux noms mais sur le bail, j'étais toujours la responsable de cet appartement. Je laissais Eirik parler et dire ce qu'il avait à dire. J'étais persuadée qu'il ne pensait pas la moitié des mots qu'il disait, il était trop gentil pour cela et là, il était juste éméché et totalement énervée par mon comportement. Je voudrais bien le voir lui, rentrer avec x heures d'entrainement et me retrouver pleine d'alcool avec une amie sur le divan. Il aurait réagi aussi étrangement que moi. Attrapant une bouteille d'eau dans le frigo à quelques pas du salon où se trouvaient les deux norvégiens, je me figea littéralement lorsque j'entendis mon petit ami insinué que j'avais couché avec James. J'étais de dos aux deux bruns et je tentais de calmer mon rythme cardiaque. Pas de malaise cardiaque maintenant, je ne devais pas tomber dans les pommes maintenant. J'inspirais et expirais profondément. Me retournant vers ces deux ingrats je lança, « Tu as un peu bu. C'est ça que tu crois Eirik ? Regarde la gueule de la bouteille d'un litre de vodka. Tu vois sa gueule ? Elle est vide, vide, totalement vide. Tu t'es enfilé un demi litre de vodka et tu vas me faire croire que tu as un peu bu. T'es bourré, tu pues la vodka à cent mètres, on croirait un ivrogne. Et je ne suis pas là pour te menacer mais je pourrais te foutre à la porte dans la seconde qui suis, tu irais très bien dans la rue avec l'odeur que tu te trimbales. » buvant une gorgée d'eau, je m'avança vers les deux jeunes hommes. J'étais à la limite de la cuisine et eux deux du salon. La télévision diffusait une chaîne de musique et le son du tempo de la chanson me donnait mal au crâne. Posant ma bouteille sur le comptoir de la cuisine, je fis craquer mes dents et dis « Aussi sympathique qu'un raton laveur enragé ? Toi par contre, t'as pas perdu ton humour et excuse moi de passer du temps avec un ami ? Ça va heureux ? Moi non parce que je n'en ai rien à secouer que ça te plaise ou non que je passe du temps avec quelqu'un qui a compté pour moi dans le passé, un homme que je croyais mort depuis bien longtemps ! Mais qu'est-ce que t'es con putain ! » Mes mots venaient littéralement de dépasser mes pensées et mon ton était monté d'un cran. Je n'arrivais pas à croire qu'il pensait sérieusement que je fricotais avec James. Bien entendu, le jeune français était vraiment pas mal à regarder mais tout de même, je n'allais pas coucher avec lui non plus ! Quand j'étais amoureuse, c'était pour de vrai et jamais, ô grand jamais je ne tromperais un de mes petit ami. Plutôt rompre en premier et aviser ensuite que dans l'autre sens. « Ah oui, c'est facile à deviner ce que je fais avec James vu toute la sueur qui dégouline sur mon corps pendant des heures et des heures. T'es encore pire que con Eirik, c'est pire que ça tu vois. T'es un abruti, tu le sais ça ? Tu me prends pour une pute ou qu'est-ce qui se passe ? Tu crois que je profite que ton ami soit là pour aller voir ailleurs ? Non mais t'es sûre qu'on se connait au juste parce que là, j'ai l'impression d'avoir affaire à un extra-terrestre tu vois. Le genre de mec un peu limité qui croit que sa copine va aller voir ailleurs alors qu'elle a tout ce qu'il faut à la maison. Mais moi j'ai pas tout ce qu'il te faut faut croire. » Par là, je voyais bien entendu l'organe reproducteur masculin mais je n'étais pas trois fois sûre qu'Eirik comprenait vraiment ce que je venais de dire vu son état de sobriété fort peu élevé, ou égale à zéro à vrai dire. Et Tomas était toujours là, avec un petit sourire en coin, comme s'il était heureux que tout cela arrive sous ses yeux, par sa faute. Je passais pour la peste de service et il pourrait aller tout raconter à monsieur et madame Pedersen sur ô combien j'étais une méchante fille. J'inspirais un bon coup et tentais de reprendre une voix calme et posée. « Maintenant, j'apprécierais fortement que chacun d'entre vous prenne une des salle de bain juste au fond du couloir pour que je puisse manger mes pâtes sans avoir cette odeur de vodka qui me donne des hauts le cœur. Serait-ce possible ? » Vu le ton d'Eirik, je doutais fortement de la possibilité de pouvoir être au calme maintenant et je voyais plutôt la fin de la soirée comme une crise de larmes et des chaussures jetées à travers le couloir. Je pouvais être très gentille mais aussi une folle furieuse et là ils avaient déclenchés la folle furieuse qui sommeillait en moi depuis bien longtemps, très longtemps pour tout dire. Je croisa mes bras au niveau de ma poitrine et dis « T'as peut être besoin d'eau, ta bouche est trop pâteuse » Et bim un reproche dans les dents, un. Il avait réellement réussi à m'énerver en cinq minutes et le pire dans tut cela était qu'il défendait son ami, ami qui devait jubiler vu son sourie. « Et toi ça t'éclate de nous voir comme ça ? Au lieu de sourire comme un crétin, va te laver et te foutre au lit. Chacun dans son lit, je vais dormir sur le canapé. » Plutôt mourir que de dormir avec un homme qui puait l'alcool et moi pas ; je supportais très mal l'odeur de la vodka quand mon voisin en était imbibé et ce, sans moi.


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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyLun 23 Avr - 16:48

Quelqu'un t'as obligé à aller faire autant de sport ?! Non, je ne crois, alors ta mauvaise humeur tu seras mignonne de la mettre ailleurs que sur moi, hein. Il secoua doucement la tête avant de soupirer, pour lui l'argument de la jeune femme n'était franchement pas recevable. C'était quand même elle qui avait voulu faire tout ça, alors qu'elle ne vienne pas s'en plaindre et ne change pas à cause de cela ! Il se mordit la la langue violemment pour ne sortir une bonne grosse insulte en norvégien lorsque la jeune femme lui demanda de laisser James en dehors de tout ça. Alors c'était quand même la grosse blague. Mais bien sur, je vais le laisser en dehors de tout ça … Je n'ai qu'à me taire aussi, et te laisser me gueuler sans rien dire ?! Bien sûr que si, il a avoir là-dedans mais tu l'aimes tellement que tu ne le vois même pas ! Oui, il était très jaloux de James, c'était vrai, mais peut-être que si ça avait été un type adorable qui ne le rabaissait pas à chaque fois qu'ils se voyaient, et mieux, si Payson le soutenait un peu plus dans ces moments-là le sampi aurait certainement eu une réaction un peu moins excessive ! Mais cela, visiblement la belle blonde ne pouvait ou n'arrivait pas à l'envisager. Têtus comme ils étaient l'un et l'autre, ce sujet-là était certainement loin d'être clos. La jeune femme alla jusque dans la cuisine prendre une bouteille d'eau et ne tarda pas à se retourner et la "dispute" continua de plus belle. Bon d'accord, il avait bourré, mais bon, ce n'était pas comme si ça arrivait si souvent, c'était quand même assez rare et en plus il fallait bien qu'ils fêtent le départ de Tomas en beauté non ?! Il ne sut pas trop quoio répondre à la jeune femme parce que ce coup-ci, elle avait raison, ça ne servait à rien de nier ! Néanmoins, il glissa doucement Mais Tom part demain Pay', on risque de ne pas se revoir pendant des mois... C'est pas comme si je me bourrais la tronche chaque soir merde ! Essaie un peu de comprendre... Il se tut quelques secondes et continua d'un ton un peu plus calme.... Et quand il sera reparti, qui c'est le con qui va passer ses soirées seul, parce que tu es en train de t’entraîner avec monsieur muscle. Hein ?! C'est pas toi, c'est moi. Est-ce que je t'en empêche ?! Non. Alors MERDE. Laisse moi boire une putain de soirée avec mon meilleur ami sans me piquer une crise ! Parce que c'est exactement ce qui est en train de se passer là ! Il y eut encore quelques secondes avant de reprendre plus interloqué qu'autre chose Tu me mettrais à la rue, sérieusement ?! Sympathique nana quand elle s'y met ! Bon d'accord, il avait peut-être un peu exagéré sur "l'insulte" sur le Iota mais la suite de la phrase venaient de clouer le bec au plus jeune... Bravo Payson, tu avais réussi à le blesser. Il secoua doucement la tête avant de dire beaucoup. Bien sûr je suis qu'un con, et je ne te mérite pas... Tu vois, tu commences à plus ou moins penser comme lui. Il haussa les épaules, au moins ça expliquait pourquoi elle ne le défendait pas plus que cela -à son goût- devant James. Et après elle s'étonnait qu'Eirik ne l'aime pas l'autre blond. Et comme si ça n'avait pas été suffisant, la jeune femme en rajouta encore quelques touches. Cette fois-ci par contre Eirik ne répondit rien. Quoi dire de toute manière ?! Il serait toujours le con méchant qui croyait que sa copine était capable de le tromper, qui n'avait pas assez confiance en elle... Soupirant doucement, et grognant entre ses dents T'inquiètes pas, j'ai compris que je n'étais qu'un abruti et un con, pas la peine de me le répéter trente six fois... Si t'es pas contente, t'as cas aller voir ailleurs et trouver mieux ! Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus ?! Il n'avait pas du tout compris l'allusion qu'elle allait fait, et même sombre ce n'était pas certain qu'il aurait voulu voir ou elle voulait en venir exactement ! Il jeta un petit coup d'oeil à Tomas comme s'il s'attendait à ce que dernier dise quelque chose en sa faveur mais l'autre garçon demeura muet pour l'instant, son meilleur ami n'osait visiblement plus ouvrir la bouche de peur de provoquer encore une nouvelle dispute ou de faire plus de mal que de bien. Tu permets qu'on finisse notre soirée quand même ?! Ce n'est pas parce que tu as envie de dormir que c'est le cas pour nous... On ne fera pas de bruits et on te laissera dormir, mais laisse nous ces quelques heures qui nous reste ! Eirik préféra ensuite ignorer l'autre remarque et se contenta de lever les yeux au ciel mais bien de façon à ce que sa chère et tendre le voit !! Lorsqu'elle reprit la parole, l'autre norvégien se mit enfin à parler Je pense que je vais plutôt aller me trouver un hôtel, ou dormir sous les ponts... Il se tut quelques secondes avant de rajouter en norvégien Eirik, tu devrais faire pareil. Finalement Tomas reprit en anglais de façn à ce que la jeune femme comprenne C'est toi qui est vraiment bête Payson de faire toute une histoire pour pas grand chose. Je pensais que t'étais quelqu'un de bien, de cool, de sympa, mais je me suis lourdement trompé. Eirik regarda alternativement Payson puis Tomas ne sachant plus trop comment réagir. En temps normal, cette fois-ci il aurait défendu sa petite amie, mais là il ne répondit rien.... Il repensait à tout ce qu'elle venait de lui dire et ça faisait mal, très mal. Finalement il leva les yeux vers la blonde et lui dit doucement je ne suis pas ton chien, merde ! Arrête un peu de nous parler comme ça !! oh, oui. Il n'aurait pas dû prendre de parti, mais Tomas venait de le secourir une autre fois, alors c'était bien normal qu'il lui retourne la pareille non ?! De toute manière elle ne pouvait pas comprendre les liens qui les unissait, ce n'était pas elle qui s'était fait traiter comme une moins que rien, parce qu'elle sortait avec quelqu'un du même sexe qu'elle ou ce genre de choses... mais par contre c'était bel et bien elle qui avait à présent tout son amour même si cela ne se voyait pas, c'était elle qui avait pris soin de lui quand il allait mal après la fusillade... et c'était toujours elle qui venait de le traiter d'idiot et de compagnie alors qu'elle savait très bien que cela ça lui ferait du mal. Comme si cela pouvait lui faire plaisir de le blesser pour se venger de son état d'alcoolisme...
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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptySam 5 Mai - 23:23


eirik olaf et holly payson;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. • i'll always love you



L'absurdité des paroles d'Eirik commençait doucement à me dépasser. Vraiment, James était celui à blâmer dans l'histoire, c'était lui qui finissait imbibé d'alcool jusqu'à la moelle osseuse en semaine ? Non, pas vraiment. Cette façon de rejeter la faute l'un sur l'autre n'était pas franchement mature mais c'était la seule arme qu'il avait, et moi aussi en quelque sorte. Inspirant légèrement je dis, sur un ton plus ou moins calme « Non ce n'est pas ta faute si je fais du sport mais je fais ce dont j'ai envie et au rythme que je le souhaite. Si tu veux, je peux très bien dire à James de ne plus s'entraîner avec moi, ça ne changera pas ma vie tu sais. J'ai franchement pas besoin de lui » Bon un peu quand même puisque le jeune Iota savait parfaitement comment je travaillais et à quelle allure je pouvais apprendre les choses. De plus, l'aide était toujours la bien venue dans un sport aussi compétitif, comme dans tout sport à vrai dire et le fait qu'Eirik ne le comprenne pas me dépassait. Il vivait à l'âge de pierre ou bien ? Comment pouvait il me reprocher de faire ce pourquoi j'étais née, ce que j'avais fait pendant presque quatorze ans. La gymnastique était une part entière de ma petite vie d'étudiante et malheureusement, cela impliquait James. J'aurai très bien pu le renvoyer de là où il venait mais c'était difficile, tellement difficile de dire au premier homme que j'avais aimer de sortir de ma vie. Je le pensais mort, aucune signe de vie pendant huit ans, tout cela pouvait très bien continuer. Je m'en étais convaincue après le drame de la saint valentin mais une fois en face du beau brun, la tentation était trop forte ; il était la seule personne qui me connaissait de Paris et ça, c'était quelque chose. Mon petit ami pouvait dire ce qu'il voulait, cela me passait par au dessus de la tête et son comportement m'agaçait de plus en plus. Il me connaissait donc bien mal. Je passais autant de temps à la salle de sport le soir puisqu'il était occupé, entre son meilleur ami ou ses cours et que je ne me sentais pas à ma place entre les deux hommes. Mais ça non, ça ne lui passait pas par la tête. Se calmer, inspirer et expirer était la chose à faire mais c'était plus fort que moi, il tentait de me blesser, de me pousser à bout et il était entrain d'y arriver et pas qu'un peu. « Vous auriez très bien pu jouer au monopoly, au twister ou je ne sais pas quoi plutôt que de boire ! Alors oui, je comprends totalement que t'aies envie de passer du temps avec ton meilleur ami, je le conçois totalement et ça me va mais vous retrouvez dans cet état, un peu moins » Avec deux bras cassés dans l'appartement imbibé d'alcool, ce n'était pas franchement la meilleure des choses. Un accident était vite arrivé, très vite même et c'était plus ça qui me faisait peur. Un feu, ça prend dix secondes à s'enclencher, ils pouvaient tomber et se briser la nuque ou je ne sais quoi. Inconscient. « Oui je serai capable, un peu d'air frais ne te ferai pas de mal et le balcon n'est pas une option envisageable » Même si j'étais énervée comme pas possible, je ne me voyais pas jeter Eirik dehors tout de même... Plus les minutes avançaient, plus les mots fusaient et plus je me demandais sérieusement où j'étais. Il devenait arrogant, vulgaire et cela n'avait pas un très bon effet sur moi qui renchérissait encore un peu plus. Dieu que je haïssais me disputer avec quelqu'un qui avait trop bu et moi pas assez, voire pas du tout. Si je les 'autorisait' à finir leur soirée ? Non merci. J'étais bien trop fatiguée et ne supporterait pas le moindre bruit. Fatigue quand tu nous tiens... Le jugement de Tomas me fit littéralement sortir de mes gonds. Il ne me connaissait pas plus que cela et il osait me parler sur ce ton, me dire qu'il pensait que j'étais quelqu'un de bien alors que ce n'était pas le cas. J'étais la méchante dans l'histoire, celle qui n'aimait pas voir son petit ami bourré en rentrant, la logique même après tout. Je souffla et préféra rembarrer le norvégien à ma façon. Une douche et au lit. Seulement, le jeune Pedersen commença à lever le ton d'un cran de plus et ça, c'était trop pour moi. Toute la colère et la rage que j'avais en moins fit compresser la bouteille d'eau que j'avais dans les mains. Bouteille d'eau qui se déversa petit à petit sur le sol, avant que je la jète énergiquement contre ce dernier. Vraiment, je lui parlais comme à un chien ? C'était vraiment ce qu'il pensait et bien il allait être servi. « Je te demandais simplement d'aller te foutre sous une putain de douche froide histoire que tu reprennes tes esprits mais tu comprends pas ! Alors tu sais quoi, va dormir ailleurs et sur le champ ! » J'avais dépassé mon quota de méchanceté et le jeune brun ne l'avait pas vu venir celle là. Soufflant, j'hurla, en français « Mais qu'est-ce qu'ils sont cons, cons, CONS ! » Ma voix tremblait à moitié et mon rythme cardiaque augmentait petit à petit, très mauvaise chose pour ma maladie de cœur. Je tentais d'inspirer, en vain et je commençais doucement à tousser. Marchant en long et en large de l'appartement tel une bestiole en cage, je finis par ouvrir la porte d'entrée et jeter les souliers des deux hommes dehors, accompagnés rapidement par leurs vestes. « OUT ! Dehors ! » Ma voix raisonnait dans le couloir vide derrière la porte grande ouverte. Première scène de couple et pas des moindres. Les larmes commençaient à couler le long de mes joues devenues rouges écarlates à cause de la rage. Je savais très bien que je venais de faire une énorme erreur mais je ne voulais pas m'abaisser, pas après qu'il ait insinué que j'avais fricotté avec un autre. Ça, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase...
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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyDim 6 Mai - 14:18

Encore heureux qu'elle reconnaissait que ce n'était pas de sa faute si elle faisait du sport, par contre la suite de la phrase eut le don de le faire grimacer. Certes, elle faisait ce qu'elle voulait quand elle voulait mais dans ce cas-là pourquoi lui reprocher de boire pour une fois, alors qu'elle faisait ça tous les soirs. Il y avait quelque chose de vraiment illogique là-dedans et les deux jeunes gens n'arrivaient vraiment pas à se mettre d'accord, à se faire comprendre, l'un comme l'autre était sûr d'avoir de meilleurs arguments que l'autre. Bonjour les deux caractères de merde. Calme, il fallait rester calme, mais là il commençait à avoir du mal. Qu'il se taise quand il me voit serait déjà pas mal … je ne t'en demande pas non plus de ne plus être avec lui même s'il aurait aimé le faire, il ne pouvait décemment pas lui dire, lui interdire de voir quelqu'un à qui elle tenait. Par contre, ce qu'elle pouvait faire -et d'ailleurs aurait dû faire- c'est que le Iota se la ferme, qu'il arrête de dénigrer le plus jeune et qu'elle, elle prenne la défense de son petit ami, mais ça bien sûr ça devait être trop lui demander. C'était presque incompréhensible d'être à une telle longueur d'onde de différence, eux qui d'habitude avaient toujours été très proche, à ce moment-là, une galaxie les séparait, et chacun avait ses tords et ses raisons. Enfin bref, chacun campait encore et toujours sur ses positions et c''était loin, très loin d'être fini. Voilà que Payson lui disait qu'il auraient pu jouer au monopoly ou à un autre jeu de société. Heu ouais sympa la soirée d'adieu... Elle aurait voulu les retrouver endormis ou quoi ?! Contrairement à ce qu'elle disait, elle ne comprenait rien de ce qui pouvait bien les lier. C'était comme si lui, demandait à la jeune femme en présence de James qu'ils s'assoient gentiment par terre et prennent un thé. D'un autre côté, il pouvait comprendre que ce n'était pas forcément le mieux pour Payson de les retrouver dans cet état de sobriété... Alors quoi répondre ?! Il n'en savait trop rien. Il ne comptait pas s'excuser, mais ne pouvait trop rien répondre non plus. Il y eut un léger silence, il soupira et dit quand même Le monopoly ?! Sérieusement ... Sur ce coup, il aurait mieux fait de se taire, mais bon, trop tard. Ce qui était dit, était dit, il ne pouvait plus revenir en arrière. Et bientôt voilà que la française menaça de les mettre à la porte, et en plus, elle était sérieuse ! De mieux en mieux. A ce moment-là, il aurait mieux fait de prendre les devants, de partir finir sa soirée avec Tomas ailleurs et de revenir le lendemain histoire de ne pas le déranger, mais étrangement sur le coup c'était une idée qui lui avait paru nettement moins bonne. Plus les minutes défilaient, plus la situation dégénérait et ce qui fit sûrement déborder la goutte d'eau: l'intervention de son meilleur comme un cheveu sur la soupe... C'était mignon, les deux norvégiens s'entraidaient... mais pauvre Payson. Une bouteille finit explosée sur le sol. Et là, il comprit que tout cela était allé loin, beaucoup trop loin. Cette fois-ci le plus jeune ne sut réellement quoi dire, et préféra se taire, mais c'était trop tard et les deux garçons finirent dehors. Jetés dehors comme des malpropre c'était fort quand même. Il en était tout estomaqué. Il se retourne vers Tomas qui avait tout aussi surpris que lui. Merde. Merde. Merde. Quel con. Il regrettait tout ce qu'il avait pu lui dire, même si c'était assez fondé selon lui. Il aurait juste voulu rentrer, qu'ils s'expliquent calmement, mais ce n'était sûrement pas le moment. Il pensait assez bien la connaître pour se douter que pour elle, l'avoir mis à la porte de la sorte c'était un signe de rupture. Rupture. Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas y croire. Il se laissa glisser contre le mur jusqu'à être assis, essayant de trouver une solution des plus adaptées. Tomas avait bel et bien compris que ce n'était pas le moment de l'ouvrir et il resta dans son coin sans l'ouvrir -il en avait déjà trop fait-. Finalement au bout de quelques minutes, Eirik se releva et frappa deux petits coups à la porte de sa petite amie avant de tenter le tout pour tout. Pay'.... Laisse moi rentrer s'te plait.. qu'on s'explique. Seul le silence suivi cette réponse. Payson ... Toujours rien. Mieux valait abandonner. Si elle voulait revoir sa tronche, elle lui ferait signe. Il n'avait plus qu'à s'éclipser, disparaître de sa vie. Ca en était tellement pathétique. Byebye son couple. Byebye la femme qu'il aimait. Et tout ça, pour rien, juste à cause de quelques petits phrases malheureuses, et de James. Venant signe à Tomas de le suivre, il dit doucement On va voir si Sully est là, l'univ est beaucoup trop loin... sinon on se prendra un hôtel. Voilà. C'était fini, bel et bien fini.
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MessageSujet: Re: ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson ❝ love bug again ❞;; eirik.and.payson EmptyMer 9 Mai - 0:34


eirik olaf et holly payson;; On essaie de se dire que la réalité vaut mieux que le rêve. On se persuade qu’il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d’entre nous, les déterminés s’accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu’on se retrouve en face d’un rêve tout neuf qu’on avait jamais envisagé. Un jour on se réveille, et contre toute attente, l’espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c’est d’être encore capable de rêver. • je suis tombée amoureuse de lui, peut être trop rapidement.



Plus je me parlais et plus je me mélangeais les pinceaux. Je savais très bien qu'Eirik avait le droit de s'amuser avec son meilleur ami mais j'avais bien plus de mal à accepter les remarques d'accouplement de tomas. C'était ça après tout le problème, la connerie d'un jeune homme imbibé d'alcool. Je me doutais bien qu'Eirik n'avait rien fait, du moins je l'espérais, mais la fatigue ne me donnait guère envie de rire à ce sujet, surtout pas à ce sujet à vrai dire. J'étais lessivée, fatiguée, déçue et tout ce qui allait avec. Moi qui pensais retrouver mon petit ami tranquillement assis sur le sol du salon à discuter et se remémorer leur tendre enfance, j'étais bien loin du compte. notre discussion passait plus pour une dispute mélangée à des « c'est ta faute, pas la mienne » qu'à autre chose et rien de tout cela n'était franchement concret. Discuter demain, après une bonne nuit de sommeil serait sûrement quelque chose de meilleur mais j'avais du mal à imaginer comment cela pourrait mieux aller, comment j'allais éclipser la douleur que je ressentais à ce moment même. Je ne savais plus quoi penser, étais-je en tord, lui aussi ? Nous avions tous deux raisons dans nos têtes mais une fois que l'on ouvrait la bouche, c'était tout autre chose. Levant les yeux au ciel, je préféra éviter de répondre une nouvelle fois à une attaque à James. Je ne voulais pas me battre d'avantage maintenant, cela ne servait à rien mais vraiment à rien. Le Iota n'était ps la source première de nos problèmes ; si j'avais passé du temps avec Esmeralda, il m'aurait sorti le même refrain et ça, je le savais plus que n'importe qui. J'avais du temps pour tout le monde, il fallait seulement l'apprécier à sa juste valeur. J'étais une femme pas un robot, il m'est impossible de satisfaire tout le monde, Eirik, mes amis, ma famille mais surtout moi que j'avais mis entre parenthèse trop longtemps à mon goût. « Le monopoly c'est très bien d'abord. La Wii aussi, on s'occupe très bien avec la technologie de nos jours ! » Ça c'était dit. Bien entendu, la technologie n'était pas franchement intéressante à côté d'une bouteille d'alcool. Ma patience avait des limites assez restreintes. J'étais plutôt calme en temps normal mais la fatigue me rendait irritable et loin d'être douce, vraiment loin de là. J'inspirais fortement pour tenter de garder mon calme mais c'était tout l'effet inverse. Je ne mis pas longtemps à péter les plombs et la bouteille d'eau que j'avais en main ne mis pas longtemps à tomber et à se déverser sur le sol. Je pétais littéralement les plombs et l'inaction d'Eirik ne me calmait pas loin de là. Il aurait très bien pu me prendre dans ses bras, tenter de me calmer mais le connaissant, le jeune norvégien devait croire que ma main claquerait sur sa joue s'il venait vers moi. J'étais excédée et ne perdis par de temps avant de jeter leurs souliers par la porre. J'étais mal. Énervée. Excédée et l'envie de vomir du à la colère était de plus en plus palpable. Claquant la porte derrière eux, un cri de rage sortit de ma bouche et je me laissa glisser le long de la porte d'entrée. Me recroquevillant sur moi même, je laissa couler les larmes qui étaient au bord de mes yeux depuis bien trop longtemps. Comment pouvait-on être aussi bête, ridicule qu'Eirik ? Mon rythme cardiaque frôlait le danger mais je n'arrivais pas à me calmer, je pleurais en silence et il m'était presque impossible de voir droit devant moi tellement mes yeux étaient plein de larmes et me brûlaient. Qu'est-ce que je venais de faire ? Venais-je réellement de mettre l'homme que j'aimais à la porte de notre propre appartement ? C'était trop, j'avais pété une durite et j'avais besoin de temps pour moi, pour réfléchir et je ne voulais plus avoir à penser à tout cela. Eirik était surement le bon mais là, il avait dépassé les bornes, pensant que je l'avais trompé et j'avais fais de même mais ça, c'était tout une autre histoire. N'entendant plus aucun bruit dans le couloir, je les imaginais déjà parti je ne sais où faire je ne sais quoi. Tomas devait me prendre pour un monstre mais il me connaissait mal, tellement mal. Je n'aurais jamais réagis comme cela si mon cher et tendre n'avait pas passé son temps à tout remettre sur mon ami, sur celui qui avait été là tellement longtemps avant de disparaître de la surface de la planète. J'en avais le cœur brisé. Entendant frapper à la porte, je sursauta mais ne bougea pas. Je n'étais pas d'humeur à parler, surtout pas maintenant que j'avais envie de le prendre et de l'étriper sous les yeux de l'autre norvégien. Je l'entendais dire mon nom et je retenais ma respiration. Je n'étais pas là, ce n’était plus moi. L'entendant parler de son frère, je souffla légèrement et me leva. Une bonne douche et au lit. Je marchais à tâtons dans l'appartement, mes yeux me brûlaient et j'étais lessivée. Le lit allait tellement être vide que cela me fit pleurer d'avantage. Quelle connerie venais-je encore de faire ? Je m'en voulais comme jamais mais je ne me voyais pas lui ouvrir la porte ni mes bras pour le moment. Les deux norvégiens m'avaient mal jugés et je ne comptais pas me laisser faire, pas maintenant. J'étais forte et faible à la fois. Une douche et une soirée au lit. Louper les cours demain n'était pas très grave, je le savais bien. J'étais seule et ce n'était pas quelque chose que j'appréciais fortement. Prends sur toi Payson et tout ira bien, ou pas. On apprend de ses erreurs et j'avais besoin de faire cette erreur pour m'en remettre
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