the great escape
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❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison

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MessageSujet: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyDim 11 Déc - 13:53





12h45 – Appartement des Sampis ;

« Eiriiiiik, il fait froid comment à Narvik ? » C'était la première fois de ma vie que j'allais dans un pays nordique et franchement, je commençais à avoir peur de la température qu'il ferait. J'avais peur de me les cailler une fois là bas mais en même temps, je n'avais pas acheté de tenue de ski ou autre, il y en aura bien assez là bas. J'étais anxieuse à l'idée de devoir passer les vacances loin de mes parents mais aussi, voire surtout, dans un lieu inconnu où je ne savais même pas me dépatouiller pour dire bonjour, merci ou bien au revoir. Le norvégien n'avait pas fait parti de mes langues vivantes à l'école et c'était un peu la catastrophe. J'allais être plus que dépendante de mon petit ami et je ne supportais pas cela, rien que d'y penser je commençais à stresser. Viktoria ne venait pas avec nous et c'était un soulagement pour moi mais je savais que le pire m'attendait. D'après ce que j'avais compris au détour d'une conversation, Sullivan serait là et ça non plus ce n'était pas franchement glorieux. Je n'avais rien dit à Eirik sur mon rapport avec Sullivan et c'était bien mieux comme cela à vrai dire. De plus, avec ce qui m'était arrivé récemment, j'étais plus que perturbée et j'avais peur de faire ou dire une connerie. Je m'étais fait violer au coin d'une rue et même si je tentais d'être la plus forte du monde devant Eirik, une fois que j'étais seule, j'éclatais en sanglot et ne dormais plus de la nuit. J'avais un don indéniable pour la manipulation et tout mon entourage pouvait le voir, enfin façon de parler puisque pour eux, il n'y avait rien de bien mal. Depuis que c'était arrivé, je n'avais plus couché une seule fois avec mon petit ami et je savais très bien qu'il était entrain de se remettre en question, qu'il pensait qu'il avait mal fait quelque chose alors que ce n'était pas du tout le cas. Je me sentais tellement horrible face à cette situation, j'avais envie de prendre un flingue, de le pointer contre ma tempe et d'appuyer sur la gâchette. J'avais l'impression que la vie n'avait plus aucun intérêt, que je n'étais qu'une malpropre qui c'était fait suivre après sa soirée en boite. Cette nuit avait très mal commencé et encore plus mal terminé... C'était aussi pour cela que je me taisais sur ce qui c'était passé, je ne voulais pas qu'Eirik se sente coupable puisqu'il était parti en début de soirée rejoindre sa sœur qui l'avait appelé. Je devrais en vouloir au monde entier, vouloir assassiner Viktoria sur le champ, gifler Eirik d'avoir choisi sa sœur à notre première réelle sortie en amoureux. J'aurai du mais rien ne sortait. J'étais étrangement calme en sa présence mais il ne devait plus espérer voir un bout de ma peau avant bien longtemps. J'étais déjà horriblement mal à l'aise rien qu'en pensant que son ex lui mentait pour me protéger mais je ne pouvais pas tout lui dire, je devais me taire et souffrir en silence. Voyant Eirik arriver, merci le miroir, je le laissa me prendre par la taille même si j'eus envie d'hurler, de pleurer et de partir m'enfermer dans la salle de bain la plus proche. « Faudra que tu m'apprennes à dire quelque mots en norvégien hein ? Au moins bonjour, merci et pardon, histoire que je ne passe pas pour une arriviste de première » Notre avion décollait dans quelques heures et vu le nombre d'heure de trajet, il aurait bien le temps de m'apprendre quelque phrases bateaux. Je lui souris dans le miroir, je n'osais même plus le regarder dans les yeux, de peur qu'il capte ma détresse, qu'il comprenne que j'étais au bord du gouffre, prête à sauter. Quelques minutes après, et un baiser dans la nuque plus tard, il m'indiqua qu'il repartait dans sa chambre et que nous prenions le taxi dans une heure grand maximum. Je lui souris et le laissa partir pour finir de se préparer, pour profiter de ses derniers moments avec sa jumelle avant que l'on ne revienne dans quinze jours, début janvier. D'un commun accord, nous avions décidé de passer du quatorze au vingt cinq au matin à Narvik et de passer la dernière semaine de vacances à Paris, avec ma famille. Je me voyais déjà près de la Tour Eiffel sous la neige avec Eirik mais aussi Anaïs, Bowie et peut être Skyler et Arizona si elles acceptaient de venir avec nous. Me dirigeant vers la salle de bain, je pris tout mon maquillage. Je n'étais pas superficielle pour deux dollars mais j'avais un léger bleu sur l'intérieur de la cuisse et je faisais donc mon maximum pour le combler, fond de teint et tout ce qui allait avec. Enfouissant tout cela dans ma valise, je regardais les pyjamas que j'avais exprès acheté pour aller à Narvik, une vraie mère noël avec trente kilos de polaires sur elle. Bouclant cette dernière, je passa rapidement un coup de téléphone à ma mère, histoire de lui souhaiter de bonnes vacances avant que je la retrouve à Paris dans une dizaine de jours. Lorsqu'Eirik passa la porte avec sa valise, je lui souris et pris sur moi même pour déposer un léger et doux baiser sur ses lèvres. Il passa devant moi et je me dépêcha d'aller voir Callum quelques secondes. « Merci Callum » Je le remerciais pour être muette comme une carpe sur ce qu'il avait vu à l'hôpital le jour de mon viol. Je versa une larme qu'il m'essuya rapidement et je partis rejoindre Eirik en bas qui m'attendait gentiment dans le hall de la maison sampi. Je ne savais pas franchement à quoi m'attendre en partant en vacances dans le pays natal de ce cher Pedersen mais étrangement, j'avais confiance en lui même si je devrai être sur mes gardes à ce moment même de ma vie. Les deux personnes qui étaient au courant de ce qui m'est arrivée il y a quelques jours sont deux sampis et j'avaiqs plus que peur qu'ils dévoilent tout à Eirik avant que je le fasse. Bien entendu, je comptais le faire un jour ou l'autre mais pour le moment, je ne me sentais pas de lui dire, je ne pouvais même plus me regarder dans une glace sans pleurer rien qu'en pensant à ce qu'on m'avait fait alors que je n'avais fait que me défendre pendant tout une soirée contre une bande de jeunes hommes totalement bourré. J'avais vu leur visage et m'en souvenais comme si c'était hier. M'installant dans le taxi avec Eirik, je ne savais plus sur quel pied danser. Dès que j'entendais un compliment d'un homme, j'avais envie de vomir et d'hurler sur cet homme toute la peine que je ressentais. J'étais traumatisée mais je me tenais, comme une animal en laisse, pour ne pas décevoir les personnes autour de moi mais aussi ne pas leur faire de mal. Je tenais la main de mon petit ami fortement, la chaleur de sa main me rassurait, j'avais l'impresion de ne pas être seule, l'impression d'avoir quelqu'un près de moi pour me soutenir, m'aider et me protéger. Moi qui avait passé la plus grande partie de ma vie à penser que j'étais seule au monde et que c'était bien mieux ainsi, je crois que je serai dans un hôpital psychiatrique si Eirik n'était pas là. Esquissant quelques sourires, le voyage jusqu'à l'aéroport fut assez rapide et plutôt silencieux. J'avais peur de tellement de chose mais je savais, intérieurement, que ce voyage à Narvik ne serait pas la pire chose que j'ai pu faire sur terre, cela me permettrait de m'aérer l'esprit et j'étais sûre de ne pas croiser mes violeurs sur le chemin, en pleine rue ou en plein shopping comme ça pouvait être le cas à San Francisco. Je sursauta lorsque j'entendis la voix d'Eirik que nous étions arrivés à destination. L'avion ne décollait que dans deux heures mais aevc tout ce qu'il y avait à faire, nous n'aurons qu'une petite demi heure à nous deux et ce n'était pas plus mal ainsi.

15h00 – Aéroport de San Francisco ;

« Eirik, il y aura tes parents là haut ? Ton frère ? Tu as déjà prévu quelque chose à faire ? » Un léger sourire se dessina sur mon visage, je ne devais pas lui montrer que j'avais peur à l'idée d'être au milieu de nul part. Je voulais faire ça pour eirik et tant qu'il ne remarquait rien ou presque, ça m'irait plus que bien. Notre relation était plus que saine et l'idée de lui mentir me brisait le cœur, j'avais l'impression de faire n'importe quoi mais le paniquer maintenant, lui dire que je n'avais pas -encore- porter plainte pour viol, que j'avais été traité comme de la merde n'était pas la chose à faire, pas maintenant. Il avait déjà assez de problème avec l'ex petit ami de sa sœur alors je voulais éviter d'en rajouter une couche... « On a intérêt à sortir, même si je finis congelé hein. J'aime bien profiter de mes vacances et ce serait le moment idéal pour me faire découvrir tout ce que tu as fait à Narvik avant que je te montre ma vie à Paris » Un sourire se dessina sur mon visage à l'idée de retourner à Paris. Je n'étais pas plus heureuse que ça de revoir ma grand -mère et le peu de famille que j'avais là bas mais Paris me manquait, c'était ma ville, bien que j'avais vécu de très mauvais moments là bas en y pensant.. ça n'arrivait pas à toutes les petites filles de se faire kidnapper contre de l'argent, même si je n'avais pas été maltraitée... Loin de là même. Déposant mes lèvres sur celles de mon petit ami, j'essayai d'oublier tout ce qui était arrivé ces dernières semaines et je ne voulais garder que l'essentiel, le plus important à mes yeux et à mon cœur. Je regardais les vitrines de l'aéroport et souriait doucement en voyant des peluches Hello Kitty dans ces dernières. Anaïs souriait toujours devant ces peluches, surtout quand je faisais ma voix de débile et répétait « kitty » pour la faire sourire. « Les passagers du vol n° 58997 en destination de Narvik en Norvège sont priés de se présenter porte 2. » Je fixai Eirik et sentis une énorme boule de stress dans mon estomac, si j'avais pu régurgiter tout ce que j'avais mangé jusque maintenant, je l'aurai fait et sans hésiter ! Je serai ma main un peu plus dans celle de mon petit ami et dis « Allez, let's go, on y va. J'espère que le trajet passera plus ou moins rapidement mais bon, tu vas m'apprendre à dire plusieurs trucs en norvégien hein ! J'y tiens et pas qu'un peu » Au moins, je serai occupée et ne penserai pas à des choses morbides ou horribles. Aller dans un pays étranger sans mes parents était un exploit. Eux qui m'avaient toujours accompagnés partout... J'étais mal à l'idée de passer Noël sans eux mais je savais que si Arizona allait en France avec eux, cela leur ferait plus que plaisir et étrangement, je n'étais pas prête à partager une telle fête avec ma demi sœur, autant la passer avec Eirik ok, mais avec elle c'était tout autre chose. Peur de voir que personne ne s'intéressait à moi sûrement, je ne savais pas... Assis dans l'avion l'un à côté de l'autre, je souriais doucement et j'avais tellement l'habitude des voyages en avion que c'était comme prendre le petit train qui traversait la ville de San Francisco. J'étais toujours accrochée à Eirik comme un bébé koala pouvait l'être avec sa mère, j'étais pitoyable à voir mais j'étais plus ou moins bien ainsi. J'avais trop longtemps vécu seule qu'un peu d'attention et d'amour me faisait le plus grand bien du monde. Moi qui avait toujours cru qu'aimer était plus ou moins égal à souffrir, j'avais la fichue impression que ce n'était pas ça mais alors pas du tout. Cela faisait une heure ou deux que nous survolions l'océan atlantique et je commençais doucement -mais sûrement- à me sentir un peu mieux, à oublier tout ce qu'il y avait eu et à ne penser qu'à moi et à Eirik bien sûr. Il m'avait dit de prévoir une grosse doudoune, une écharpe et un bonnet pour notre atterrissage à Narvik. J'avais posé mes affaires au dessus de ma tête et ma veste me tomba dessus. Je remis tout à sa place et m'asseyant à nouveau, je regardais Eirik avec un regard qui ''tuait tout sur son passage'' « Si jamais j'ai pris tout ça pour rien je crois que je t'assassine sur place » Je lui tira la langue avant de l'embrasser furtivement. J'avais vraiment l'impression qu'il m'avait pris pour la frileuse de première en me faisant prendre tout cela, nous n'allions pas en Laponie non plus ! J'espérais qu'on pourrait faire une ballade en chien de traineau ou autre, j'en avais toujours rêvé et c'était le moment idéal pour y penser. L'hôtesse passa pour nous proposer une coupe de champagne que nous acceptions tous les deux, il fallait être fou pour dire non en même temps, surtout avec les petites paillettes dorées qui virevoltaient dans le verre, la première classe, que demande le peuple. Après avoir discuté de tout, de rien, de notre vie passée et de ce que nous aimions dans nos pays respectifs, je lança « Allez apprend moi à dire merci, de rien, bonjour, désolé et je t'aime ! » J'étais comme une gosse qui voulait apprendre la langue, du moins le minimum syndical et quand j'entendais Eirik me dire les mots, j’arquais un sourcil ; ce n'était franchement pas gagné de parler cette langue de dingo. Je tentais de prononcer les mots, en vain et je voyais Eirik qui souriait doucement. « Au pire, tu seras mon traducteur pour tout parce que là, on est pas sorti de l'auberge ! Et je t'interdis de te moquer de moi non mais il se croit où celui là » Je fis mine de bouder mais je n'en pensais pas un mot. Il avait le don de m'aérer l'esprit sans savoir mais dès que je sentais ses mains sur mon corps, j'avais déjà plus de mal à être calme et enjouée comme je l'étais à l'instant. Pendant le trajet, je regardais le film que la compagnie aérienne nous proposa et je m'endormis sur l'épaule d'Eirik, fatiguée de me battre depuis quelques jours pour ne rien laisser paraître pour personne. C'est la voix d'une étrangère qui me tira de mon rêve. Une voix norvégienne prononçait des mots étranges à mon oreille et je grimaça. Je voulais dormir encore, je me sentais pâteuse et de sale humeur. Je tentais de ne rien montrer à Eirik mais ce fut de courte durée.

12h10 – Narvik ;

« Bienvenue à Narvik, Norvège. La compagnie xx vous souhaite un bon séjour sur le sol norvégien. Il fait -7°C et il neige à Narvik » Je n'entendis pas le reste de la phrase du co-pilote puisque je venais d'être choqué : -7°C ?! mais où est-ce que j'avais donc atterris ? Même le pays du père Noël ne devait pas être aussi congelé à cette période de l'année. Je laissais quelques passagers se lever et sortir et je continuais de fixer Eirik qui leva le volet du hublot pour me montrer dehors. Je fis de gros yeux et dis « Bordel, faut que je me couvre. Je pensais pas que ça existait vraiment... Merci de m'avoir prévenu en tout cas hein... » Je lui fis un petit sourire avant d'attraper tout ce qu'il y avait au dessus de moi et d'enfiler mon écharpe, puis ma veste que je montais jusqu'en haut, mon bonnet et mes gants. Si mes mains avaient un problème ma grand mère m'assassinerait sur le champ. Je crevais de chaud à l'intérieur et j'éclatais de rire en voyant mon reflet dans un hublot « On dirait un bibendum, j'ai avalé toute la bouffe qu'il existe en Amérique ! » J'avais honte de passer pour un sumo mais c'était pour mon bien paraissait il. À San Francisco, il ne faisait jamais aussi peu chaud et cela me fit peur, je n'étais pas habituée à vivre par -7°C aussi tôt, je n'avais déjà jamais supporté cette température en France et c'était bien une chose que je ne regrettais pas. Marchant comme un sumo, les bras à des centimètres de mon corps je me tourna pour regarder Eirik. « Mais elle est toute fine ta veste tu vas avoir froid ! » Je m'inquiétais vainement pour lui puisqu'il avait l'habitude, ça c'était clair et net. On pouvait me pousser de l'avion et je rebondirais sur le sol tellement j'avais de couches sur moi. Je marchais jusque dans l'aéroport, pensant que je pourrais enfin me débarrasser un peu de cette veste qui avait l'air de ne servir à rien puisqu'à chaque coup de vent, je frissonnais de chaque partie de mon corps qui n'était pas anesthésiée par le froid. Une fois dans le terminal, je regarda mon petit ami et dis « Me regarde pas comme ça, je suis pas à mon avantage Eirik ! » Je le disputais à moitié dessus en anglais et tout le monde me regardait comme si j'étais un extra-terrestre. Une fois nos valises récupérées, je regarda Eirik et dis, sagement, à vois basse, « Dis moi que tu n'habites pas trop loin... Tu sais qui viens nous chercher ou on rentre en taxi ? » Je préférai opter pour la seconde option mais je supposai fortement que le meilleur ami d'Eirik viendrait nous chercher, enfin s'il arrivait à voir quelque chose avec la tempête qui était entrain de se lever à l'instant même. Bordel, à cette allure, j'avais finir enfouis sous la neige, tel un énorme bonhomme de neige. Je lui fis un léger sourire, tirant ma valise qui était sûrement moins grosse que moi à ce moment même. Mon legging sous mon jeans commençait surement à se congeler parce que les sois disant micro-fibres qui devaient me protéger du froid n'avait aucun effet sur moi. À L'AIIIIIIDE !
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyLun 12 Déc - 13:58

12h45- Appartement des Sampis;

Le jeune homme se mit à rigoler doucement lorsqu'il entendit la question de sa chère et tendre sur la température qu'il pouvait faire à Narvik. Il hésita à lui répondre pour ne pas qu'elle prenne "peur", mais finalement il lui glissa doucement Si on a de la chance -5°C, si on a moins de chance peut-être -10°C, voire -15°C. Il lui sourit doucement avant de rajouter, tout en lui faisant un petit clin d'oeil Mais ne t'inquiètes pas à l'intérieur des maisons, il fait quand même meilleur.
Eirik ne savait plus trop sur quel pied danser. S'il devait être heureux de rentrer, de présenter Payson à sa famille, à ses amis, de pouvoir enfin partager des moments privilégier avec elle, ou s'il devait être stréssé de tout cela. Stressé pourquoi ?! Pour plusieurs raisons, la première étant bien évidemment ses parents. Il sentait que si le couple les croisaient, Eirik allait s'en prendre un peu plein la tronche, notamment à cause de ce qui c'était passé avec Viktoria, mais bon... Il avait besoin de passer un peu de temps avec sa petite amie loin des gens qu'ils connaissaient habituellement... Se retrouver juste tous les deux serait certainement bénéfique pour leur couple. De plus, depuis quelques jours la situation avec la belle blonde était devenue quelque peu étrange. En effet, depuis le jour où il avait dû rentrer en vitesse pour aller voir Viktoria qui tentait de se suicider, "choisissant" de laisser Payson seule au bar, il trouvait la plus âgée plus distante, comme si elle lui cachait quelque chose... à moins que se soit son imagination qui lui joue des tours. Depuis que Maya, sa meilleure amie, lui avait dit en quelque sortes qu'elle avait vu miss Channel se faire draguer quand il était parti du bar, il était devenu subitement parano... Comme s'il s'était rappelé que son couple pouvait être qu'éphémère, que même si tout se passait parfaitement entre eux, Payson pouvait à tout moment avoir un coup de foudre pour n'importe quel garçon qui passait. Et du beau spécimen il y en avait à San Francisco, des mecs trente six mille fois mieux qu'Eirik, bien sous tout rapports... Et la blonde était si charmante, si parfaite, c'était tout à fait normal, qu'elle ait une sorte de cours, où plein de mecs se battent pour elle. Malheureusement pour Pedersen. S'il n'y avait eu que cette question de drague, le jeune homme l'aurait certainement vite oublié, mais depuis cette fameuse soirée, la jeune femme se montrait un peu plus distance, c'était difficile à expliquer mais il avait l'impression de la sentir s'éloigner. Et puis c'était sans compter le fait que depuis ce soir-là, elle ne voulait plus qu'ils couchent ensemble... Sûrement qu'il se montait la tête pour rien, mais il avait presque l'impression qu'elle restait avec lui pour ne pas lui faire du mal, mais qu'il... comment dire cela... qu'il la dégoutait en quelque sorte. Il aurait bien voulu lui parler, savoir ou était le problème, mais il ne voulait pas l'obliger à parler, il ne voulait pas qu'elle se sente oppressée, ou traquée, surtout si tout cela venait de sa tête et qu'en fait, leur relation était toujours la même. De plus, Eirik préférait que se soit Payson qui se confie à lui si elle en avait envie. Bref, il essayait de faire comme si de rien n'était mais cette situation lui pesait. Heureusement, pour lui remonter le moral et lui redonner un peu confiance en lui, en leur couple ils avaient toujours quelques moments privilégiés, des moments où il se rendait compte qu'elle l'aimait toujours, réellement, malgré tout ce qu'il pouvait croire.

Le jeune homme arriva derrière la jeune femme avec un petit sourire sur le visage, il l'enlaça tendrement par la taille et l'écouta parler et ne tarda pas à répondre à ses inquiétudes Je te dirai tout ça dans l'avion, mais tu sais, chez moi tout le monde parle l'anglais, bon, plus ou moins bien mais tu seras toujours un minimum comprise. Mais je t'apprendrai ces quelques mots, et même d'autres si tu veux. Il lui déposa un baiser dans le cou avant de reprendre la parole Détend toi, tout va bien se passer... Je suis sûr qu'ils vont t'adorer parce que tu es formidable. Mais aussi parce qu'elle était belle, parce qu'il l'aimait et il avait encore des dizaines d'arguments de la sorte, mais il avait préféré n'en dire qu'un seul histoire de ne pas trop virer dans le pathétique ou dans quelque chose de ce genre-là. Sur ce point-là, il ne s'inquiétait pas trop, Payson était belle, intelligente, avait un bon avenir tracé, sa personnalité plairait certainement à ses parents, enfin, il l'espérait de tout cœur, car il ne voulait surtout pas que sa petite amie se fasse rabaisser par ses géniteurs.
Le jeune homme eut ensuite droit à un sourire de la part de la jeune blonde, sourire qu'il lui rendit avant de lui déposer un baiser dans la nuque. Il faudrait que l'on prenne le taxi dans une heure maximum pour être certain de bien arriver à l'heure. Je vais vérifier que j'ai toute mes affaires... et rester un peu avec Viktoria. Il avait un peu peur que sa jumelle l'ait mauvaise qu'il reparte chez eux sans elle, mais il n'y avait pas vraiment le choix, et même si cela n'enchantait qu'à moitié Eirik de la laisser "seule" à San Francisco surtout après les derniers évènements, il y avait quand même un net avantage dans cette séparation: il serait réellement "seul" avec Payson. Plus de crise de Viktoria parce qu'il restait trop avec sa petite amie... Et cela allait faire un bien fou. Le Sampi se détacha de la jeune femme, lui déposa un baiser sur la nuque avant de repartir dans sa chambre -qui était voisine à celle de miss Channel-.
Revenu dans chambre, il vérifia qu'il avait bien pris ses vêtements les plus chauds, bien qu'il ait tout laissé comme un gros blaireau à Narvik ne pensant pas s'y rendre avant l'été prochain. Enfin bref, il récupèrerait ses affaires chaudes chez lui donc il n'y avait pas de soucis à se faire là-dessus, par contre pour ce qui était du climat Parisien, le garçon n'avait aucune idée de ce que cela allait bien pouvoir donner. Hum. Certainement plus chaud qu'en Norvège mais après … ?! En effet le couple avait décidé de passer la première semaine de vacances chez Eirik à Narvik, autrement dit du quatorze au vingt cinq au matin; et la semaine d'après à Paris chez Payson. Enfin bref, le jeune passa donc dire quelques mots à Callum avant de partir, puis alla dans la chambre de sa jumelle pour lui dire au revoir. Quinze jours de séparation ce n'était rien comparé à cette année qu'ils avaient vécu séparés mais quand même, c'était assez dur de se dire qu'il n'allait pas pouvoir la voir pendant près de deux semaines. Ok, sur ce coup-là c'était entièrement de sa faute, mais bon... Une fois toutes ces formalités remplies, le garçon alla prendre sa valise, pour rejoindre Payson qui l'embrassa doucement. Puis, avant de partir, elle se dirigea vers Callum, lui dit quelques mots que le norvégien n'entendit pas -et puis de toute manière ce n'était pas ses oignons- étant donné que ce dernier était descendu jusqu'au hall de la maison Sampi.
Le taxi arriva presque en même temps que la belle blonde, après avoir installé les deux valises dans le coffre, le couple s'installa tranquillement dans la voiture. Alors que le taxi venait de démarrer, Payson lui la main et la serra... plutôt d'une manière plutôt forte, non pas que cela lui faisait mal loin de là même, mais il fut assez étonné. Il la serra doucement à son tour avant de lui glisser d'un petit air quand même inquiet Tout va bien ?! oui, oui, c'était une question à laquelle elle ne tarda pas de répondre. Ne voulant pas insister il jugea préférable de ne rien rajouter et le reste du voyage en taxi, aussi court soit-il se déroula dans un certain silence. Eirik serrait toujours doucement la main de sa petite ami et commença même à jouer avec ses doigts, du moins jusqu'au moment où il se rendit compte qu'ils étaient arrivés à destination: l'aéroport. Payson, on est arrivés à l'aéroport. lui dit-il doucement comme s'il avait peur de la tirer trop brusquement de ses songes. Après avoir payé le taxi et sortis les bagages du coffre, le petit couple s'engouffra dans l'aéroport. Vu l'heure, ils auraient un petit de temps pour les deux avant le décollage de l'avion ce qui était pas mal... Enfin, il est vrai que vu la durée du voyage, ils seraient un bon moment tous les deux coupés de tout.

15h00 - Aéroport de San Francisco;

Alors qu'ils attendaient pour l'embarquement, ils discutaient de ce qu'ils allaient bien pouvoir faire pendant ces quelques jours à Narvik. L'idée de revoir ses parents ne lui plaisait guère, mais bon, il n'avait franchement pas le choix, avec un peu de chance, ils ne se croiseraient pas trop. Après la question que lui posa Payson, le sampi laissa quelques secondes de silence avant de répondre: Sullivan vient pour ses vacances oui. Mais je crois qu'il n'arrive que demain ou après-demain, enfin un jour plus tard que nous, parce qu'il est de garde ce soir, mais à vérifier... Et mes parents, logiquement ouais, mais on peut s'attendre à tout, si ça se trouve on ne les verra pas du tout. Oh oui pitié que se soit, ne pas les voir du tout. Et après... Logiquement comme l'on revient avec Sully', il y aura notre nourrice, même si dit comme ça ça fait bizarre... Et, je crois que c'est tout. Il se tut quelques secondes avant de reprendre J'ai rien prévu de faire, je te ferai visiter... mais bon, il y aura surtout encore et toujours de la neige, si tu veux faire des choses comme de la luge et tout c'est le moment. C'est vrai, Narvik était pas une très très grande ville, et mis à part visiter un peu -sous la neige- il n'y avait pas grand chose à faire. Après quelques secondes de silence, il rajouta Si tu veux je te présenterai mes amis, la plupart parle anglais donc ils n'auront pas trop de mal à te comprendre. Enfin en théorie. Après il ne faut surtout pas que tu te sentes obligée d'acceptée... surtout qu'il risque d'il y avoir mon meilleur ami qui revient pour les vacances. Or son meilleur ami était également son ex, et ça la jeune femme le savait très bien. Bien qu'il soit adorable, et vu les circonstances actuelle, Eirik ne voulait surtout pas que Payson se sente obligée de faire quoique se soit. Il vaudra mieux voir là-bas suivant les températures pour aviser les sorties, enfin adapter... Oui parce que bon, la pauvre Payson allait sûrement souffrir de ce froid, alors il ne préférait rien organiser, ils verraient bien au fur et à mesure.... Le plus important c'est que l'on soit ensemble non ?! oh merde, ça y ait, voilà qu'il recommençait dans le pathétique et cela ne convenait pas du tout au Norvégien qui préféra se taire immédiatement avant de continuer à déblatérer des conneries immenses. Payson ne tarda pas à reprendre la parole en lui montrant bien qu'elle voulait sortir, le garçon acquiesça avant de rire doucement Je te montrerai mon ancienne super école si tu veux. Oui, parce qu'à part les cours dans son école -école qu'il ne supportait pas car il n'y avait que des fils/filles de riches qui se la pétaient, alors que lui, même si ses parents étaient très fortuné était resté toujours très simple, ce qui faisait généralement assez tâche... Doons mis à part ses cours, l'école de théâtre et ses amis, il n'avait jamais fait grand chose de sa vie, et il s'en rendait compte maintenant, ça en serait presque gênant... Enfin bon, il pourrait toujours l'emmener dans des endroits où il avait passé pas mal de temps. Ce qui est certain, c'est qu'à Paris ta vie a dû être beaucoup plus palpitante que la mienne... Tu verras, ça te fera peur cette monotonie. plaisanta t-il. Ok, ce n'était pas très drôle en soit, mais il ne savait pas quoi dire d'autres.... Après ces quelques échanges, la jeune femme lui déposa un petit baiser sur les lèvres, et lui posa tendrement sa main sur la joue de sa petite amie et l'embrassa.
Peu de temps après ils furent appelés pour se présenter à l'embarquement, allez le calvaire de l'avion allait commencer. C'est main dans la main qu'ils avancèrent vers l'avion qui les emmèneraient en Norvège. Ne t'inquiètes pas, bien sûr que je vais t'apprendre quelques mots en Norvégien, mais bon tu sais là-bas si tu parles un minimum lentement, généralement les gens comprennent un minimum l'anglais... Si je t'apprends quelques mots en norvégien, tu m'en apprendras quelqu'uns en français ?! Ok, lui sachant parler Italien, il aurait beaucoup moins de mal que la demoiselle à retenir les quelques mots basiques... mais bon, il y tenait aussi. Tu devrais dormir dans l'avion, le temps te paraitra moins long comme ça... Bien sûr que non, il n'avait pas dit cela pour lui faire peur mais disons plutôt qu'il ne voulait pas lui mentir... Le voyage était long, très très long, d'ailleurs, c'est pour cela qu'à la base il n'avait pas pensé rentrer pour noël... mais avec sa petite amie le temps paraitrait forcément plus court, n'est-ce pas ?!
Malgré le fait qu'ils avaient acheté des places d'avion tardivement, ils avaient réussi à en trouver à côté et fort heureusement, comme ça ils pourraient parler, être ensemble et profiter du fait qu'ils n'étaient vraiment plus que tous les deux... Le fait que Payson se soit rapprochée autant de lui, lui faisait énormément plaisir et il n'avait qu'une envie la serrer dans ses bras, sentir sa peau contre la sienne... Si tu veux te servir de moi comme coussin, t'en a le droit! lui glissa t-il gaiement. Oui parce que ça serait peut-être plus agréable pour elle, suivant la position dans laquelle elle voudrait dormir... Alors que cela faisait deux bonnes heures qu'ils étaient partis, d'un coup Payson se reçut sur la tête la grosse veste pour l'arrivée à Narvik . Oups, ça ne devait pas faire de bien, la jeune femme se leva et remit le tout à sa place, mais lorsqu'elle reprit la parole, le jeune grimaça légèrement. Mais j'te jure que ça te sera utile, sauf si le climat à changer depuis que je suis parti... Bah oui à - 7°C, il ne fallait pas qu'elle reste en tee-shirt et veste ça serait de la folie, c'est pour cela qu'il lui avait dit bien se couvrir. Je suis mort de peur... Et tu comptes t'y prendre comment ?! Je serai très intéressé de savoir par quelle manière tu procéderais... Une fois qu'elle fut rassise, et il lui tira à son tour la langue en retour de ce qu'elle avait quelques secondes plus tôt. De vrais gamins ces deux-là quand ils mettaient, mais au moins ils ne passaient pas leur temps à se mettre sur la tronche ou à faire que s'embrasser en se disant de doux mots d'amour...
Une petite coupe de champagne plus tard -merci la première classe, puis après avoir également parlé de tout, de rien et d'eux, la jeune femme lui demanda de lui apprendre quelques mots en Norvégien. Il acquiesça, avant de reprendre la parole. Le plus dur était certainement de lui prononcer correctement, et pour elle d'arriver à les dire... Alors, pour dire bonjour, ou salut c'est Hallo ou Hei. Jusque-là rien de bien compliquer, n'est-ce pas ? Pour dire merci: takk; si tu veux dire merci beaucoup c'est tusen takk, pour dire désolé beklager et pour de rien on dit Vaer så god .Entre chaque traduction il avait attendu quelques secondes pour que cela rentre rien dans la tête de la jeune femme. Puis, il se tut quelques secondes avant de reprendre Et celui-là, devine ce que c'est... jeg elsker deg Bien entendu, il ne restait que je t'aime donc ce n'était pas trop difficile.... Le jeune homme tenta de ne pas éclater de rire lorsque Payson le regarda comme s'il parlait martien. Bon, c'est vrai que c'était très loin de ressembler à tout ce qu'elle avait dû pouvoir entendre jusque-là. La jeune femme blonde tenta alors de prononcer mais ce fut en vain ou presque, les plus simples, elle y arrivait à peu près, mais avec son accent ont avait du mal à la comprendre. Lorsqu'elle reprit la parole pour lui dire qu'il serait son traducteur, il hocha la tête avant de dire doucement Sage décision... Et puis tu sais, je te l'ai déjà la plupart des gens que je connais, parle un minimum anglais, pas forcément très bien mais assez pour se comprendre... Il lui déposa un baiser sur la joue avant de lui souffler doucement De toute façon, sauf si t'en a marre de voir ma tronche, je ne compte pas rester loin de toi, afin de profiter au maximum de ces petites vacances en tête à tête... Malgré ces paroles, la jeune femme fit mine de bouder, bien qu'il se doutait qu'elle plaisantait, il n'en était pas non plus certain à cent pour cent, et il avait peur qu'elle lui fasse franchement la tête. Mais, j'me moquais pas de toi, t'es mignonne quand t'essaie de parler norvégien, mais voilà quoi... Pay', arrête de faire cette tête... S'te plaaiitt....
La suite du trajet se passa sans encombres, sa petite amie arriva même à s'endormir sur son épaule. Et lui ne tarda pas à sombrer également dans un sommeil léger... De toute façon ils avaient encore du temps devant eux avant d'arriver à Narvik.


12h10- Narvik;

Enfin ils venaient d'attérir, et vu la tête que faisait Payson lorsque le copilote de l'avion annoncça la température extérieure, elle n'avait pas dû croire le sampi lorsqu'il lui avait dit... ce qui amusa plutôt le garçon. Pour qu'elle se rende bien compte qu'il ne plaisantait pas, il leva le hublot pour montrer le paysage plus qu'enneigé... Allez vient, je vais t'aider à te couvrir comme il faut... Et tu n'as pas à me remercier, c'était la moindre des choses que je prévienne, je n'ai pas envie que tu sois malade. Il lui sourit, l'aider à bien s'emmitoufler dans plusieurs couches, et ajusta le bonnet de la jeune femme à la fin. Il ne l'avait jamais vu si couverte et le résultat était plutôt marrant. Il se mit à rire quand elle se traita de bibemdum et lui déposa un baiser sur les lèvres avant de dire doucement Mais non, et puis c'est normal que tu sois autant habillée... et même comme ça tu es parfaite tu sais. Oh putain. Voilà qu'il recommençait dans le pathétisme. Il se mordit la langue afin de ne pas ajouter un autre compliment, puis enfila sa veste qui était assez chaude même si elle paraissait fine. Il eut un petit sourire à la remarque de la jeune femme Ne t'inquiètes pas, pour le trajet ça suffira, j'ai toutes mes affaires chaudes chez moi... parce à San Francisco, elles ne me serviraient pas... Il haussa les épaules et avança avec elle pour aller retrouver les valises... et visiblement les regards que jetaient le Sampi à sa petite amie la dérangeait. Il la regard, penaud... Mais heu... T'es très bien comme ça... au fond, il savait que cela ne servait à rien de se battre, qu'elle ne changerait pas d'avis sur la question, alors il préféra ne pas insister. Leur petite "discussion" en anglais n'était pas passée inaperçu et Eirik s'empêcha de tous les envoyer bouler en norvégien. Roh, c'est bon, si on a même plus le droit de parler la langue que l'on veut où va le monde ?! On rentre en taxi, ça sera le mieux. Pour une fois on est arrivés à l'heure, mais généralement dans ce genre de voyage on a plusieurs heures de retards, et puis à vrai dire, je n'ai pas dit à mes amis que je venais, ça fera une sorte de surprise... Il lui sourit, et lui montra la directement à prendre. Après quelques minutes de marche, il arriva à héler un taxi... Il rangea les affaires dans le coffre pendant qu'il avait inviter Payson à se mettre au chaud, malgré toutes les couches qu'elle avait, elle semblait encore avoir froid la pauvre. Le jeune homme indiqua son adresse au chauffeur qui démarra. On en a pour une petite demie-heure, voire un peu plus vu le temps. Si au départ ils traversèrent ce qui ressemblait à une banlieue, très vite ils arrivèrent dans les quartiers les plus riches de la ville. Après une bonne grosse demie-heure de voiture, ils étaient enfin arrivés à destination. La jeune homme paya le taxi avant de sortir les bagages du taxi. Bienvenue chez moi... glissa t-il à la jeune femme, avant se de diriger avec tous les sacs vers la grande maison familiale. Les voitures de ses parents n'étant pas là, Eirik fut rassuré, il pourrait au moins faire visiter la maison et passer un peu de temps avec sa petite amie sans avoir ses paternels sur le dos.
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyMar 13 Déc - 20:11

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Depuis que j'étais gamine, j'avais appris à cacher chaque sentiment à la perfection avec la gymnastique. J'avais honte de l'avouer mais je pouvais faire croire à quiconque que tout allait au mieux dans ma vie alors que je n'avais qu'une envie : en venir à ma fin. Lorsque j'avais croisé le regard de Callum dans l'ambulance qui me conduisait à l'hôpital, j'avais été perturbée, perdue et j'avais eu envie de mourir, d'en finir avec cette vie. C'était égoïste, je le savais bien, j'étais faible lorsque j'y repensais mais j'avais tellement eu mal ce soir là que j'aurai préféré y rester. Lorsque je sentais les bras d'Eirik autour de moi et que j'entendais sa voix, j'avais l'impression d'être la pire des petites amies qui soient, j'avais l'impression de le prendre pour un abruti alors que j'étais juste entrain de le protéger, ne rien lui dire revenait à le protéger. Il avait déjà assez de problèmes entre sa sœur qui avait tenté de se suicider, ses problèmes face à la justice, allez lui rajouter une couche serait très mal venue de ma part et je le savais.. Je n'avais plus qu'à espérer que Callum ne lui dise rien, comme on l'avait convenu il y a quelques jours de cela. Je lui dirais tout un jour mais pas maintenant, je ne me sentais pas prête de lui faire ça, de lancer cette bombe entre ses mains et de se démerder avec. Je n'avais pas très envie de gâcher ses vacances, nos vacances ensemble pour ça. Bon, il finirait bien par comprendre que quelque chose n'allait pas, mais je trouverais bien une excuse pour éviter de lui faire mal, grippe, maux de ventre, de tête, fatigue ou je ne sais quoi encore. Je n'aimais pas mentir mais quand je n'avais pas le choix, je le faisais et puis c'est tout, en espérant qu'il ne m'en veuille pas d'avoir tout cacher... Je n'avais pas pensé à cela plutôt mais maintenant, la machine était lancée et puis c'est tout. Entendant les températures qu'il faisait à Narvik, je sentis un frisson courir le long de mon dos. Bordel, j'allais mourir de froid c'était clair, net et précis. Enfin, il y aurait Eirik pour cela, pour me faire un gros câlin si j'avais froid mais étrangement, j'avais peur qu'il s'éloigne de moi puisque je n'étais pas franchement la parfaite petite amie, je ne le regardais plus dans les yeux pour lui dire que je l'aimais, je ne couchais plus avec et dès qu'il était un peu trop proche, je prenais peur et inventais une connerie pour sortir du lit et aller me ressourcer plus loin. J'avais peur de le perdre, j'étais persuadée que non confiant comme il était, il allait prendre peur et se dire que je ne l'aimais plus ou autre. Je tentais de le réconforter comme je le pouvais mais ce n'était pas à coup de câlins ou de soirées à passer nue au lit. Le fait qu'il dise qu'il faisait meilleur à l'intérieur me fit sourire. Oui c'était toujours mieux, à moins qu'il vive dans un igloo ou là, ce n'était que moyen... « Ok. Moins quinze, rien que ça ? Et dire que je me plaignais de mes hivers à Paris où il fait moins deux et que tout le monde reste cloitrée chez soi... Je devrais prendre de la crème réparatrice avec parce que mon visage va ressembler à un gros trucs gelés et la peau toute craquelée. Beurk quelle horreur ! On fera des bisous esquimaux si jamais je perds l'usage de mes lèvres à Narvik » Les bisous esquimaux étaient quelques choses que j'adorais faire quand j'étais petite avec mon père. Quand j'étais malade, pas de bisou sur la joue, juste un bisou esquimau qui revenait plus ou moins à la même chose mais soit. J'étais franchement perturbée rien qu'à penser que j'allais avoir froid pendant près de dix jours ce qui était une mauvaise nouvelle mais une bonne aussi quand on y pensait... au moins je serai toujours en pantalon et Eirik ne pourrait pas voir le gros bleu qui trônait sur ma cuisse, bleu qui me rappelait sans cesse ce qui c'était passé il y a quelques jours de cela. Heureusement que ma lèvre avait vite dégonflé et que je n'avais pas trop mal quand Eirik m'embrassait. Me cacher ainsi était une torture mais je n'avais pas envie de faire souffrir quiconque dans cette histoire, ni lui, ni ma famille ni même moi même... Heureusement que j'étais une bonne comédienne parce que sinon il aurait déjà tout compris et je le voyais mal annoncer à sa famille ''Papa, maman, on vient pas parce qu'elle c'est fait violer''. Ces mots me donnaient limite envie de vomir et ce n'était pas franchement très agréable.. Pour compléter le malaise, Eirik vient m'embrasser dans le cou en tentant de me rassurer pour le voyage à Narvik, tout ce qui risquait de se passer là bas mais aussi le fait que tout le monde parlait anglais. Bon, c'était déjà ça de gagné mais j'avais quand même peur de me retrouver seule et de ne même pas savoir dire bonjour, ce serait vraiment la honte. J'aurai du acheter un dictionnaire anglais/norvégien, ça m'aurait servi, et pas qu'un peu ! Me retournant pour lui faire face je dis « Tu crois qu'ils vont m'apprécier ? » Ce n'était peut être pas quelque chose d'important pour lui mais ça l'était pour moi, qu'on le veuille ou non. Je continua « Si c'est comme ta sœur, je suis franchement mal partie hein... Enfin, j'espère au moins que tes amis ne vont pas se dire que je ne te mérite pas ou je ne sais pas quoi... Promets moi juste de faire la part des choses Eirik.. Regarde ta sœur, ses amis, si on peut appeler ça comme ça, l'ont manipulé pendant pas mal de temps et j'ai pas envie que ça t'arrive, que ça nous arrive » bien plus que l'avis des parents de mon petit ami, j'avais peur de la réaction de ses amis, je n'avais pas trop envie de me prendre en plein visage que j'étais un insecte dans la vie du beau brun, que je n'étais qu'une barbie écervelée ou autre. L'avis des amis était important, je le savais plus que quiconque et ma crainte était donc légitime et fondée. Je lui déposa un léger baiser sur les lèvres avant de me retourner à nouveau et de continuer un peu ma valise. Elle n'était pas prête pour le moment et nous devions partir dans peu de temps, une heure grand maximum. Autant dire que je n'étais pas en avance mais je serai à l'heure, je n'avais pas le choix à vrai dire. Être en retard était une chose que je détestais alors autant que je montre l'exemple, cela nous éviterait de louper notre avion au passage. « Ça marche. A tout à l'heure alors » Être dos à Eirik me permettait donc de cacher ma légère peine à l'idée qu'il parte retrouver Viktoria pour une heure. Bon, après je l'aurai pour moi pour quinze jours mais c'était toujours difficile de me retrouver seule ici. Maëllie n'était pas là et Kyarah non plus, je me sentais seule, vraiment seule. Cependant, je n'allais pas le retenir, il devait voir sa sœur mais aussi profiter d'elle pour la dernière fois de cette année. Vik n'avait pas voulu venir à Narvik avec nous, elle avait préféré rester à San Francisco avec ses nouveaux amis et c'était totalement compréhensible, elle ne voulait pas retourner dans le pays où toutes ses amies l'avait planté dans le dos, là où son ex habitait toujours. Je ne savais pas trop ce qu'avait vécu la jeune femme, elle avait rompu avec ce tordu parce qu'il l'avait trompé dès le début avec pas mal de ses amies et qu'il avait assigné en justice mon petit ami. Si je le croisais, je pense que je devrai sérieusement tenter de calmer Eirik pour ne pas qu'il dérape une fois de plus. Un jugement sur le dos c'était déjà énorme, même quand on avait une mère avocate mais deux... Mettant la musique en route, je continuais ma valise silencieusement. J'avais besoin d'un bruit de fond pour ne pas me sentir seule au monde. La porte était fermée, les volets aussi, personne ne pouvait entrer par effraction. Une fois tout bouclée, je regardais mon reflet dans le miroir et me disait que je cachais bien mon jeu. Mon tout petit bleu à la lèvre avait presque disparu et mon sourire ne semblait absolument pas faux, alors que c'était le cas et pas qu'un peu. Au bout d'un certain moment, je quitta ma chambre, valise à mes côtés et dis au revoir à la seule personne que je croisa : Callum. Je le remercia de n'avoir rien dit à Eirik sur ce qu'il avait vu le soir de l'agression parce qu'à sa place, je ne sais pas si j'aurai tenu aussi bien que lui. Secret professionnel certes mais il devait savoir qu'Eirik se demandait ce qu'il se passait pour que je sois si distante... Je descendis rapidement, histoire de ne pas pleurer pendant une demi heure dans les bras du jeune pompier volontaire et ne pas inquiéter mon petit ami qui m'attendait en bas. Tout était si nouveau pour moi, si effrayant. Prendre l'avion, j'en avais l'habitude, changer de pays aussi mais avec un petit ami et suite à ce que j'avais vécu, c'était la première fois. Ce cher Pedersen sentit mon anxiété et je lui fis un léger sourire en entendant sa question. J'avais peur de péter les plombs, les larmes me chatouillaient les yeux mais je faisais comme si de rien était « Oui oui, ne t'inquiète pas pour moi. J'appréhende énormément c'est tout... » Je lui fis mon plus beau sourire alors que chaque membre de mon corps tremblait de terreur mais aussi de froid puisque je n'étais pas franchement chaudement habillée pour un mois de décembre. Je ne supportais plus cette situation et pourtant je devais m'y faire, je ne devais pas exploser maintenant, je préférais penser à un monde plus beau, un monde où je tirais une balle dans le crâne de chacun de mes agresseurs. Je comatais à moitié dans le taxi puisque mes dernières nuits avaient été très courtes même si Eirik n'avait pas du s'en rendre compte. « Prête pour me supporter quinze jours chéri ? » Ce petit surnom affectif était le premier que j'utilisais depuis que nous étions en couple, c'était une façon de le rassurer et de lui montrer que je l'aimais toujours autant, même si j'étais quelque peu perturbée...

Le blanc qui nous avait accompagné jusqu'à l'aéroport m’insupportai, je ne supportais pas de passer pour une sans cœur comme cela, comme quelqu'un qui s'en fichait de tout alors que ce n'était pas le cas, loin du tout. Mes vacances s'annonçaient plutôt pas, vraiment, j'avais juste peur que Sullivan ouvre sa grande bouche et dise tout sur notre légère ''aventure''. Ce n'était pas une aventure quand on y pensait. Il m'avait renversé mon café dessus, je l'avais nargué comme je savais si bien le faire et nous avions couché ensemble, sous la douche s'il vous plait. Sullivan et moi nous étions pas mal cherchés pendant un bon bout de temps et ce n'était qu'une histoire d'un soir même s'il m'avait quelque peu tappé dans l'oeil et que je n'étais pas du genre à laisser filer les hommes qui me plaisaient. En y pensant c'était plutôt drôle ce qui c'était passé mais ma chance internationale m'avait fait tombé sur son petit frère dont j'étais plus qu'amoureuse maintenant. M'attacher était une tâche difficile en temps normal mais avec Eirik c'était allez tout seul, on avait discuté, bu -et pas qu'un peu- et nous nous étions mis en couple après quelques jours, histoire d'être sûre que l'alcool n'avait pas floué nos perceptions. Ce n'avait pas été le cas, ni pour lui, ni pour moi. Doucement mais sûrement, nous marchions le long des galeries marchandes de l'aéroport et lui demanda clairement si ses parents seront là ou pas, ainsi que son frère. J'aurai peut être du prévenir mon petit ami de cet incident, c'était même sûre que j'aurai du lui dire puisqu'avec sullivan, il y avait toujours une chance sur deux pour qu'il ouvre son clapet et déconne de ce sujet, de cette après midi ou il était arrivé en retard pour voir Eirik puisqu'il était avec moi... Mon dieu, j'avais honte et n'écoutait qu'à moitié ce que mon petit ami me racontait. Une nourrice, oula, c'était ambiguë tout ça en y pensant... Enfin, j'avais aussi eu une nourrice et je comptais bien profiter de mon voyage à Paris pour la revoir un peu, lui raconter la vie à San Francisco et voir son bébé, Cassandra. J'avais gardé un bon contact avec celle qui avait toujours été là pour moi et qui m'avait gardé de nombreuses fois lorsque j'étais un bébé. Écoutant Eirik, je voyais bien qu'il ne voulait pas revoir ses parents, son frère c'était kiff-kiff mais je sentais bien dans sa voix que revoir son meilleur ami était une chose qui lui tenait à cœur et pas qu'un peu, ce que je pouvais comprendre. Je savais que ces deux là étaient sortis ensemble mais je n'avais pas vraiment peur de cela, étrangement à vrai dire. J'étais calme et posée à ce sujet, je n'allais pas me mettre à me prendre la tête avec le meilleur ami de mon petit ami juste parce qu'il était sortit avec avant. Je n'étais pas la mieux placée pour juger alors comme ça... « Oui ne t'inquiète pas, on avisera une fois là bas parce que je t'avoue qu'il risque de me falloir un ou deux jours pour m'habituer au froid et au décalage horaire aussi. Eh, si je vais jusque là bas c'est pour être avec toi mais aussi pour connaître tes amis un peu. Tu as besoin de les voir, de te ressourcer et tout ce qui va avec et ne t'inquiète pas, ça ne sera pas une corvée pour moi surtout s'il parle anglais ! Oui, le plus important c'est que l'on soit ensemble, qu'on profite et qu'on s'amuse un peu aussi dans la neige ! J'aime bien la neige » Je n'avais pas beaucoup connu la neige parce qu'il fallait avouer que Paris n'était pas connu pour être enfoui sous la neige et puis, lorsqu'il y avait des tempêtes, nous restions au gymnase des jours durant histoire de ne rien nous casser. Un rythme de fou avait été présent toute ma vie et maintenant, tout était plus cool ou presque. Je souriais légèrement en entendant Eirik parler. Bon dieu, il ne savait pas du tout comment ma vie à Paris avait été. C'était assez simple, j'avais passé toute mon enfance et mon adolescence, du moins jusqu'à mes dix huit ans, dans une salle de gymnastique à ne faire que ça du matin au soir. J'avais choisi ma voix et je ne regrettais rien du tout, loin de là mais il verrait aussi que ma petite vie avait été aussi monotone et plate de la sienne. « Aha ! Oui tu me montreras ton école, histoire que je vois où tu as étudié... Tu sais, ma vie à Paris n'a jamais été très palpitante hein. J'ai fait de la gymnastique toute mon enfance, je n'ai jamais mis un pied dans une école avant d'arriver à Berkeley et... j'ai été kidnappée une fois étant plus petite. Soucis de riche. Ceux qui ont fait ça voulait juste extorquer de l'argent à ma grand-mère et ils ont été super gentils avec moi, on a joué aux Barbies c'est pour dire... » Parler de ce moment n'était pas douloureux et il me permettait d'oublier tout ce que je ressentais à ce moment même. En embrassant Eirik, j'eus une légère poussée de douleur dans la lèvre, là où j'avais reçu un coup de poing quelques jours plus tôt. Je grimaça légèrement mais ne montra absolument rien de chez rien à Eirik, mon but n'était pas de lui faire mal, loin de là. Je cachais cette lancée derrière un sourire et dis « Oui mais bon... Je sais pas ça fait respectueux de savoir dire quelques mots... Ne t'inquiète pas, je t'en apprendrais aussi mais toute ma famille parle couramment anglais donc tu n'auras pas de problèmes pour ça non plus ! Et ne t'inquiète pas pour le temps dans l'avion, Paris-San Francisco c'est trèèès long aussi. On va surtout profiter de ce temps pour se transformer en vrais petits bilingues » Bon, c'était vraiment mal parti puisque lorsqu'Eirik avait discuté avec sa sœur en norvégien, je n'avais rien compris à part le mot ''perfekt'' mais ça, tout le monde l'aurait compris. J'espérais laisser tous mes soucis à San Francisco et lorsque l'avion décolla, je regarda par le hublot rapidement et un léger sourire se dessina sur mon visage. Toutes les merdes que j'avais connu ces derniers temps resteraient ici pendant que je changeais de continent. En changeant de continent, je changeais de climat et lorsque ma veste de bibendum me tomba dessus, je l'avais un peu mauvaise, surtout que j'étais en pleine discussion et intéressante en plus de cela. Je pestais à moitié et menaçait -ironiquement- Eirik de l'assassiner si jamais j'avais pris cela pour rien. Bon, j'avais vu la météo et franchement, je pense que même cela ne sera pas assez pour me protéger du froid norvégien. « Va pas croire que je vais t'expliquer comment je vais te tuer non mais oh ! Sinon c'est un homicide volontaire avec préméditation et je vais casquer un bon nombre d'année en prison... Sans façon » J'étais une vraie gamine en sa compagnie parce que j'étais entrain de lui tirer la langue comme si c'était totalement normal, comme si ça coulait de source d'une certaine manière. Doucement mais sûrement, nous reprenons le fil de notre conversation, il m'expliquait quelques petites choses, comment était sa maison à Narvik etc. J'étais vraiment impatiente d'y être, j'avais envie d'y être comme jamais. C'était pour cela que je lui demandais de m'apprendre quelques petites choses et à part Hallo et Takk, je ne retiendrais rien du tout. L'accent guttural qu'il prenait était vraiment trop mignon et je riais à moitié. « C'est trop mignon cet accent sis moi ! Ça veut dire je t'aime. Jeg elsker deg Eirik Olaf Pedersen » Je lui fis un léger sourire avant de l'embrasser. Après, je tenta tant bien que mal de répéter les mots qu'il m'avait dit mais bon, mon accent n'était surement pas aussi mignon que le sien, ce qui me gênait quelque peu. Je n'aimais pas être dépendante de qui que ce soit mais je crois que là, je n'aurais absolument pas le choix... Je faisais semblant de bouder, comme une gosse alors que je me fichais pas mal qu'il me taquine comme il le faisait. « J'aime bien quand tu me dis s'il te plait comme ça, c'est mignon » Je déposa un léger baiser sur ses lèvres -les petits baisers étaient une manière de lui dire que j'étais toujours là- et je me tourna vers la télé qui pendait devant nous. Il ne ma fallu pas très longtemps pour m'endormir...

Lorsque j'entendis la température extérieure, mon cœur arrêta de battre quelques secondes. Je devais encore être en plein rêve -plein cauchemar plus précisément- mais lorsqu'Eirik leva le mini volet du hublot, non ce n'était pas un rêve, c'était bel et bien la réalité. Je soufflais à moitié, je voulais rester dans l'avion finalement et pourquoi pas aller au Mexique, il devait faire beau là bas ! Je m'habillais et je ressemblais vraiment à un gros patapouf, ce qui ne me plaisait guère. Je préférais encore les robes Chanel que je devais porter lors de photoshoot. Bon ce n'était pas la même chose mais je n'étais pas habituée d'avoir autant de couches de vêtements sur moi. « Je suis pas parfaite, je fais arriviste à côté de toi et de ta petite veste là... J'aime pas ça, tout le monde va me regarder » En plus de parler anglais, j'avais l'air d'une grosse vache et je ne supportais pas cela. Je n'étais pas superficielle pour deux centimes mais j'aimais bien être jolie et là, c'était loupé et pas qu'un peu. Tout le monde nous regardait et je n'osais plus marcher et encore moins parler. Qu'est-ce que les gens pouvaient être à cheval sur les apparences et puis, ce n'était pas parce que leur corps supportait des températures avoisinant les moins dix que moi aussi... Je sentais qu'Eirik était agacé de sentir autant de regard sur nous et j'étais désolée pour lui, vraiment. « Qu'on parte d'ici le plus vite possible c'est tout ce que je demande... J'ai l'impression d'être le vilain petit canard là » Il m'en fallait peu pour me mettre à l'aise et je n'aimais pas cela mais alors pas du tout. Lorsque j'entendis qu'il y avait encore trente minutes de voitures, j'étais un peu blasée parce que je me les caillais légèrement. Enlevant un gant, je pris la main d'Eirik et dis « Mais t'es tout chaud toi ! C'est pas juste. » Eh oui, pendant que je me les caillais, Monsieur allait bien. C'est vraiment trop injuste ! Le regardant, je dis « Comment ça se fait que tu n'as prévenu personne ? Ils ne vont pas t'en vouloir de leur faire une telle surprise ? » Cela m'interloquait quelque peu, je devais l'avouer... Enfin, après il faisait ce qu'il voulait c'était clair mais j'avais pensé qu'il avait prévenu tous ses amis, qu'ils étaient heureux de le savoir de retour au pays même s'il ne serait sûrement pas le même qu'ils avaient connu il y a quelques années : il avait un boulet à sa cheville alias moi. Descendant du taxi, je remis rapidement mon gant et aida Eirik à sortir les valises du coffre et à les tirer quelque peu jusqu'à l'immense maison qu'il y avait en face de moi. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Ils n'étaient réellement pas pauvre mais au moins, la taille de la maison à Paris ne le surprendrait absolument pas. Nous avancions vers l'entrée et lorsque je passa le pas de la porte, la chaleur de la maison me fit sourire, j'allais enfin pouvoir enlever cette grosse veste ! Une fois la porte fermée, je me débarrassa de mes chaussures pleines de neige, de mon immense veste et avança un peu dans la grande maison et ce, en chaussette. « Vache c'est magnifique ici » J'avais laissé toutes mes affaires dans l'entrée et tendais la main à eirik pour qu'il vienne me rejoindre. Je me sentais un peu comme une intrus ici mais bon, ce n'était pas très grave, du moins pas à mes yeux. J'étais émerveillée par la taille des pièces, ça nous changeait de la confrérie des Sampis ça c'était clair et net... « Donc tu as grandi ici... C'est vraiment... Woaw ! Allez fais moi visiter, surtout les toilettes si possible » Je lui fis un énorme sourire. Oui oui, j'avais littéralement envie de faire pipi et puis, les toilettes étaient la pièce la plus importante de la maison ! Après la salle de bain, la cuisine et la chambre bien entendu... Seulement, si je me mettais à lui parler de chambre, il pourrait mal intercepter le message et vu que j'allais bien et que tout allait bien, je n'avais pas envie de lancer une ambiance froide et malsaine... Une fois la petite commission faite, j'entendis une musique retentir dans la maison et cette sonnerie m'était familière. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que je compris que c'était mon portable qui sonnait. Je me dépêcha d'aller dans le hall d'entrée et décrocha rapidement, c'était ma mère. « Oui on est bien arrivée maman. C'est génial mais il y a de la neige partout alors il fait froid. Oui ne t'inquiète pas, je te donnerai des nouvelles assez souvent. Bisous maman, je t'aime » Ma mère, la première personne à s'inquiéter dès que je quittais le pays ou autre. Retournant près d'Eirik, je me blottis dans ses bras et dis « C'est super calme ici, ça fait bizarre... Mais c'est agréable, personne pour nous déranger dans... notre visite » Je lui fis un large sourire, l'embrassa quelques secondes avant de lui faire signe de me montrer la maison et plus vite que ça s'il vous plait ! J'avais l'impression d'être dans un palace tellement les pièces étaient grande. Je savais bien que les parents de mon petit ami étaient riches mais pas à ce point... Déplaçant nos valises dans sa chambre, je m'allongea dans son lit et dis « C'est l'heure de se reposer un peu, tu viens ? » Depuis mon viol, notre proximité était laissée à désirer mais je n'allais pas le laisser en plan non plus. J'avais besoin de lui dans mes bras pour me montrer que je n'étais pas seule au monde, pas maintenant à vrai dire... Me blottissant contre son torse, je profitais de la chaleur de la maison et de son corps, pour me réchauffer parce que mes mains étaient toujours des vrais petits glaçons, tout comme mes pieds à vrai dire...
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyMer 14 Déc - 17:45

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Il y a des situations inexplicables, comme par exemple un changement de comportement aussi brutal que celui que Payson avait depuis quelques jours. Le jeune homme ne comprenait rien à cette distance et ce n'est pas les quelques mots que lui soufflait le demoiselle de temps en temps en "preuve" de son amour qui allait le rassurer. Il ne savait plus trop sur quel pied danser, ce qu'il pouvait faire ou non pour réconforter la jeune femme, pour amoindrir cette distance entre eux. Il avait l'impression de perde totalement le contrôle de la situation et il détestait cette foutue impression. Il avait peur de la perde, et c'était compréhensible, dehors ou même à l'université, il y avait tant de personnes qui méritaient mille fois plus que lui d'être avec elle, peut-être qu'elle s'en était rendu compte mais qu'elle n'osait plus faire marche arrière de peur de le blesser -ce qui prouvait quand même qu'elle tenait un minimum à lui-. Bien entendu sur ses soupçons, il aurait pu tenter de lui parler, de lui demander ce qu'il en était exactement, mais il ne voulait que Payson se sente piégée. Il préférait une relation basée sur la confiance, et tant qu'elle ne lui disait rien -ou faisait des insinuations-, il jugeait que c'était lui qui se faisait des idées. C'était certainement un comportement étrange étant donné qu'à présent, il avait encore plus perdu confiance en lui, mais tentait de faire comme si de rien n'était, après tout peut-être que ce voyage était la clef de leur rapprochement, il l'espérait sincèrement. Le couple ne tarda pas à parler des températures qu'il faisait à Narvik, la ville natale de Pedersen, et vu la tête que tirait Payson la réponse qu'il venait de lui faire ne lui plaisait guère, c'est certainement pour cela qu'il jugea préférable de préciser qu'à l'intérieur il faisait meilleur. En soit, c'était logique, et heureusement qu'il ne faisait pas des températures négatives à l'intérieur d'une maison, sinon au secours, mais c'est quand même un détail qu'il trouvait rassurant pour sa petite amie. Un sourire aux lèvres il écouta la réponse de cette dernière et se mit à rire doucement. C'est vrai que si à moins deux, elle était congelée, vu les températures qu'il faisait habituellement à Narvik, elle allait totalement se peler. Il lui prit la main, et déposa un nouveau baiser mais cette fois-ci sur la joue de la belle blonde, puis, au bout de quelques secondes il reprit la parole. Tu sais là-bas généralement la moyenne des températures à l'année est de quatre degrés... Enfin vu le réchauffement climatique peut-être un peu plus maintenant, mais pas forcément de beaucoup, alors oui en hivers il fait très froid. Il regarda amusé la réaction de sa petite amie, laissa quelques secondes de silence, et finalement ne tarda pas à reprendre Et oui, oui des fois il fait moins quinze, ça fait peur dit comme ça mais tu verras on s'y habitue vite, regarde je me suis bien habitué aux chaudes températures de San Francisco, alors pourquoi tu n'y arriverais pas à Narvik, surtout avec ds vêtements qui tiennent chaud ?! Le garçon refit une pause de quelques secondes avant de continuer Arrêtes, tu me donnes l'impression de vivre dans un pays horrible du pôle nord ! Tu ne perdras l'usage de rien du tout du moment que tu restes couverte... mais les bisous esquimaux, je suis partant quand même. Tout comme sa petite amie, le garçon adorait les bisous esquimaux c'était mignon, tout doux et ça changeait des autres baisers. Il faut bien changer de temps en temps non ?! Enfin soit la question n'était pas réellement là. La discussion sur la température semblant être finie, le jeune homme déposa sur le cou de sa petite amie un tendre baiser, avant de tenter de la rassurer que tout le monde -ou presque- la comprendrait là-bas si elle parlait anglais, dans sa famille et avec la plupart de ses amis, il était certain qu'elle pourrait avoir un minimum de conversation ce qui était rassurant pour elle. Il espéra qu'avec son argumentation qui était loin d'être de choc mais qui n'était pas non plus en carton, elle se sentait un peu rassurée... Enfin c'est vrai qu'ils auraient dû y penser un peu avant et apprendre chacun quelques phrases dans la langue de l'autre bien que lui, sachant parler un peu Italien -merci la famille qui vivait là-bas - aurait certainement moins de mal à s'adapter à la langue française que Payson à la langue Norvégienne. Enfin bon, c'était un peu trop tard maintenant pour y penser de tout façon. Ils feraient quelques banalités dans l'avion et tout irait pour le mieux, du moins il l'espérait. Miss Chanel anxieuse de savoir si elle serait appréciée était trop mignonne, il la rassura sur cela avant d'écouter la suite de sa phrase. Il grimaça légèrement, il est vrai qu'avec Viktoria, la pauvre française n'était pas très bien lotie vu ce qui c'était passé au restaurant. Il resserra doucement son étreinte avant de reprendre la parole Ne t'inquiètes pas, ils ne sont pas comme Vik'... Et je ne suis pas totalement stupide, je sais ce que je ressens pour toi et c'est le plus important … Et je ne vois pas pourquoi ils ne t'aimeraient pas, t'es brillante, gentille, adorable, tu as un bon sens de l'humour, t'es drôle... Et je vais m'arrêter là, parce que si je continue à dresser ta liste de qualités j'en ai pour un moment et cela va te lasser, et je vais passer pour un niais totalement partial. Bon d'accord, quand il s'agit de toi je suis pas impartial, mais chut, il faut que ça reste notre secret plaisanta t-il ensuite. Malgré les apparences, Eirik comprenait très bien ce que pouvait ressentir Payson à l'égard de sa rencontre avec les amis du garçon, c'était normal qu'elle appréhende, seulement ses amis n'étaient pas Vik. Ils n'étaient pas aussi possessifs, ils n'avaient pas forcément le même caractère qu'elle... A vrai dire, certains de ses amis avaient un caractère "hors du commun" -ou presque-, mais ça, il voulait que la demoiselle le découvre d'elle-même... Ce qui était un peu plus blessant c'est qu'elle puisse croire qu'il se laisserait influencer par ses amis, certes, il est vrai (et il ne pouvait pas le nier) qu'il était très souvent assez influençable si on savait bien s'y prendre avec lui mais il avait assez confiance en ses amis et en ses sentiments pour la belle blonde pour que tout se passe pour le mieux. Vu l'heure qu'il était, Eirik jugea qu'il était tant pour lui de revenir dans sa chambre afin de finir de se préparer mais surtout de passer cette dernière heure en compagnie de sa jumelle qu'il ne verrait ensuite pas pendant une quinzaine de jours. Cette séparation leur ferait du bien, et puis cela permettrait aux jumeaux de passer chacun de leur côté plus de temps avec leur petit(a) ami(e) respectif. Avant de partir, de se détacher il lui déposa un nouveau bisou sur la joue et regagna ensuite sa chambre sans trop tarder.
Un petit moment plus tard, ils se renseignèrent et tandis que Payson était partie dire au revoir à Callum, ou du moins c'est que le Norvégien croyait, lui était descendu dans la salle commune des sampi, au rez-de-chaussé et attendait patiemment sa petite amie qui ne tarda pas d'ailleurs à repointer le bout de son nez. Alors qu'ils étaient dans la taxi, la demoiselle semblait franchement anxieuse, et cette fois-ci le brun ne put s'empêcher d'en demander la cause, assez inquiet pour elle. Il eut un faible sourire quand elle lui répondit, il prit la main et caressa doucement ses doigts avant de lui répondre Il ne faut pas te rendre malade pour ça Pay'. Détends toi, et tout ira pour le mieux, bon d'accord peut-être pour le mieux mais disons plutôt que tout ira bien. Il ne pouvait pas lui mentir, il savait que rien de la présence de ses parents allait lui gâcher le séjour ce qui allait certainement aussi gâcher celui de sa petite amie, mais bon, il fallait faire avec. De plus, comme il continuait de se le répéter le plus important était le temps qu'il allait passer seul à seul avec la belle blonde, rien que pour cela revoir ses parents ne semblait rien comparé au bonheur qu'il avait quand il se trouvait aux côtés de sa petite amie. A cette pensée, il se dit qu'il virait vraiment à une niaiserie hors du commun, mais finalement c'était certainement le lot de la plupart des couples non ?! Le jeune homme ne tarda pas à remarquer que la demoiselle semblait frissonner... de froid. Tu veux ma veste ?! Je ne pense pas en avoir franchement besoin, elle va te tenir chaud. Ça serait con que tu sois malade, et je suis un très mauvais infirmier parait-il, donc il n'y aucun point positif à être malade! plaisanta t-i. Il aimait bien la taquiner, la tête qu'elle faisait quand il sortait ce genre de phrase était à chaque fois assez mythique. Le voyage dans le taxi fut assez calme, silencieux étant donné que la jeune femme comatait à moitié, mais même à moitié endormie, elle réussit à faire rougir son petit ami -pauvre garçon- en disant simplement "chéri". Il ne s'était pas attendu à une telle marque d'affection, surtout en ce moment-, et c'était en plus le premier surnom affectif qu'elle lui donnait depuis qu'ils étaient en couple. Il aurait voulu répondre quelque chose, mais un peu trop heureux, surpris et tout ce que l'on veut les mots ne réussirent pas à sortir comme il l'aurait voulu de sa bouche, alors, sa petite dût se contenter d'un petit même pendant un mois entier, ça serait avec grand plaisir. Ok, peut-être qu'il aurait mieux fait de se taire sur ce coup-là non ?! Enfin de toute manière il était à présent un peu trop tard pour faire marche arrière, alors tant pis, il allait devoir faire avec.


Dés fois, il y a des silences que l'on a pas rompre, et c'était le cas avec celui qui s'était instauré dans le taxi, Eirik avait l'impression que sa petite amie était ailleurs, et il avait préféré la laisser dans ses songes... De toute manière vu le voyage qui les attendait par la suite, ils auraient tout le temps nécessaire pour faire la causette, c'était certain. En attendant, le norvégien, essayait de faire le point sur sa relation avec Payson, ou plutôt se rappeler comment cette idylle plus qu'inattendue avait bien pu commencer, et par quel miracle cela pouvait continuer. Le garçon n'avait pas une très grande confiance en lui, alors bon il avait du mal à se faire à l'idée qu'il avait pu intéresser quelqu'un d'aussi charmant que miss Chanel... Enfin un mystère qu'il n'arrivait pas à résoudre, et d'un côté c'était tant mieux, cela laissait, pour lui du moins, une certaine féerie dans leur couple. Il avait toujours eu du mal à donner son entière confiance avec les gens qu'il connaissait, qu'il côtoyait, peut-être parce qu'il avait souvent été trahi par des gens qu'il considérait comme des amis, ou peut-être bien parce qu'il avait trop souvent été déçu. Les gens étaient sans scrupules et étaient capables d'un peu tout et n'importe quoi pour arriver à leurs fins... C'est pour cela qu'il s'était lui-même étonné d'avoir donné sa confiance -presque aveugle- à celle qui partageait maintenant sa vie. Comme quoi, tout peut arriver... Néanmoins malgré cette confiance, il savait qu'il n'était jamais à l'abri d'un coup de foudre et si jamais Payson se mettait à craquer sur Sullivan quand elle le verrait ?! Son frère aîné avait vraiment tout pour lui, alors ça serait un peu normal, qu'elle aussi ait des vues sur le plus vieux. Eirik ferma les yeux quelques instants, chassant ces idées noires de son esprit. Non, tout allait bien se passer, il le fallait absolument et il ferait tout pour.
Le couple marchait à présent dans l'aéroport à la recherche de leur lieu d'embarquement histoire de ne pas avoir à courir au dernier moment. Il lui expliqua, qui serait présent là-bas à Narvik, ses parents sont il se serait bien passé, son frère aîné qui lui tardait de revoir mais il avait cette stupide angoisse que Payson craque pour le mâle qu'il était et surtout il y aurait son meilleur ami, et lui, il avait vraiment envie de le revoir. Il était à peu près certain qu'il s'entendrait à merveilles avec Payson, et que lui au moins -contrairement à Viktoria- serait heureux qu'Eirik se soit mit en couple avec quelqu'un qui l'aimait... Enfin bref ce mec était vraiment une perle et on ne pouvait que l'aimer, du moins il l'espérait sincèrement. Suite à cela la belle blonde ne tarda pas à reprendre la parole, en l'entendant l'étudiant en théâtre eut un petit sourire. Elle était vraiment adorable de lui sortir des choses comme celles-là, et au moins il savait maintenant qu'elle était d'accord pour rencontrer ses amis, et ça c'était franchement génial. Je ne suis pas totalement stupide, très chère, je sais très bien qu'il faut plusieurs jours pour s'habituer au décalage horaire et pour toi au changement de température il lui tira la langue, non il n'était pas du tout fâché juste assez amusé. C'est cool, tu verras, ils ne mangent personne... Du moins en théorie... Après je ne veux pas que tu te sentes obligée d'aller les voir juste pour me faire plaisir... C'est vraiment comme tu veux, je ne serai pas fâché et je ne t'en voudrai pas si tu préfères les éviter après ce qui s'est passé avec Viktoria... Enfin il était comme un gamin depuis qu'il avait compris qu'elle voulait bien aller voir ses amis, mais d'un autre côté, il voulait être certain que cette idée lui plaisait vraiment. Le but de se voyage pour lui était qu'ils passent du temps ensemble, pas qu'elle se force à faire des choses dont elle n'avait pas envie. Il y a des pistes de skis pas trop loin si tu veux, et puis bien sûr la luge... Des promenades sous la neige. Enfin tous les trucs que l'on peut faire quand il neige beaucoup... Il se tut quelques secondes et eut soudain un petit doute, et préféra alors poser la question T'es déjà allée faire su ski, et t'as déjà vu de la neige enfin pas quelques centimètres, vraiment de la neige comme à la montage....?! Il ne savait pas trop quel climat il faisait à Paris, mais il se doutait qu'il ne devait pas il y avoir souvent de la neige, ou alors juste un petit peu... D'un côté, il espérait qu'elle n'ait jamais vu autant de neige, au moins, cela la changerait complètement... Au hasard, il dit que la vie de la jeune femme avait sûrement dû être beaucoup plus trépidante que la sienne, mais vu le petite sourire qu'elle avait fait quand il avait sorti ça, il avait du dire une grosse connerie, ou alors était vraiment très près de la vérité... Il acquiesça doucement quand elle lui dit qu'il lui montrerait son école, c'était plutôt des mauvais souvenirs pour lui, mais bon, il fallait jouer le jeu. Il apprit ensuite que la vie de sa petite amie n'avait guère l'air d'être plus trépidante que la sienne... Il manqua de d''étouffer quand elle lui dit qu'elle avait été enlevé. Heureusement qu'il ne buvait rien à ce moment là sinon, d'une façon très classe il aurait certainement tout recraché. Il la regarda pendant quelques secondes avec de grands yeux, il voulut dire quelque chose mais rien ne sortit de sa bouche, ce qui devait lui donner un air assez crétin.
Après cet aveux, le couple s'embrassa, il aurait bien voulu la serrer un peu plus dans ses bras avait ne voulait pas non plus se faire jeter, il préféra donc s'abstenir, mais cela ne l'empêchait pas de la dévorait littéralement des yeux, punaise qu'est-ce qu'il pouvait l'aimer. Des fois, quand il s'entendait penser, il avait l'impression de se retrouver face à Viktoria quand elle était amoureuse, et vu comme elle allait dans les excès, cela ne le rassurait guère de savoir qu'il était un peu pareil. Puis le couple se décida à apprendre l'un à l'autre ou surtout en l'occurrence pour le moment Eirik à Payson quelques mots dans leur langue natale. Il fut assez rassuré d'apprendre que la famille de la demoiselle savait bien parler anglais, cela lui faciliterait les choses. Okay,et bien on va apprendre tout ça, on a de très longues heures devant nous, alors comme tu dis on a le temps d'apprendre quelques petites choses.
L'avion ne tarda pas à décoller, pour une fois il était à l'heure, tant mieux, cela allait encore évite des heures et des heures d'attente pour rien. Le temps passait tranquillement et soudain la grosse veste de Payson lui tomba dessus, ce qui eut le don de la faire pester et dans un sens le jeune homme se sentit un peu fautif. Il eut néanmoins un petit rire quand elle dit qu'elle n'allait pas lui dire comment elle aller le tuer pour ne pas aller trop en prison. Roh, si tu caches bien mon corps après, et que t tu trouves un faux alibis crédible, tu devrais pouvoir t'en sortir très facilement répondit-il amusé par la réaction de sa petite amie. C'est fou lorsqu'ils étaient ensemble il avait plus l'impression d'être un gamin qu'un jeune homme... mais heureusement que pour Payson cela avait l'air d'être la même chose, au moins ils étaient sur la même longueur d'onde et c'était un plus que positif. Eirik ne tarda donc pas à lui enseigner quelques mots en norvégien, mais on ne pouvait pas dire que la demoiselle y arrivait avec succès, bien au contraire, à moins que se soit lui qui soit un mauvais professeur... ce qui était également possible. Mais arrête de rire, je vais finir par croire que tu te payes ma tête quand je parle en norvégien dit-il en essayant de feindre une grimace vexée. Te moques pas de mon accent ! Tout le monde parle comme ça... Pourquoi est-ce qu'il se justifier au juste ?! Aucune idée Tu vois t'es douée, tu comprends même quand je traduis pas... lui souffla t-il avant de prolonger le baiser, puis il lui souffla à l'oreille Et je t'en supplie, ne me rappelle jamais par ce foutu deuxième prénom. Hum... dur de garder son sérieux lorsqu'elle tentait de parler norvégien,.. Ah ouais, et pourquoi c'est mignon quand je te dis s'il te plait comme cela ?! Il aimait l'embêtait en lui demandant des détails sans importances...


Enfin, ils arrivèrent à destination. Vu la tête que Payson, elle avait l'air d'avoir du mal à assimiler la température plus que froide de Narvik, histoire de la convaincre qu'elle ne rêvait pas et que c'était bien la réalité il releva le hublot. Le demoiselle enfila ensuite plusieurs couches de vêtements sous l'œil attendri de son petit ami. Pour moi t'es parfaite, et ne dis pas non, je pense ce que je veux... Et si je n'ai qu'une petite veste c'est parce que les choses sont chez moi. Je n'allais pas le trimballer avec des trucs hyper chaud et encombrant alors qu'il faut vachement plus chaud à San-Francisco. Le jeune homme lui sourit avant de lui déposer un tendre baiser sur le nez puisque c'était une des seules parties de son corps qui était encore dénudée. Il la regarda, lui remet son bonnet un peu mieux, ainsi que l'écharpe de façon à ce qu'elle couvre un peu plus la bouche pour ne pas que Payson ait les lèvres gercées... Oui, il pensait à elle et ne voulait pas qu'elle attrape froid ou se sente mal à cause de quelques idiots qui la regardait de travers. D'ailleurs si ça continuait, il risquait de s'énerver. Il sentait déjà son sang bouillir aux regards que les gens portaient sur sa petite amie. Qu'ils aillent tous se faire voir ces cons! On va prendre un taxi dès que l'on sera sorti... C'est juste qu'ici on a pas trop l'habitude de voir des gens aussi emmitouflé, mais ne fait pas attention à eux... Ok, c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire même pour lui. Enfin, ils trouvèrent un taxi et le jeune homme lui indiqua qu'il restait environ trente minutes de taxi. A la grande surprise du plus jeune, sa petite amie enleva un gant pour lui toucher la main, sa réflexion le fit rire. Parait-il que j'ai le sang chaud... Ok, sans rire, c'est parce que je suis un peu blasée à cause d'eux-là. Et j'ai plus l'habitude du froid donc je n'y fais moins attention... Eirik ne tarda pas à avouer à la blesse blonde qu'il n'avait prévenu personne de son arrivée, enfin pas ses amis. Il haussa les épaules avant de dire avant un sourire [b]Pourquoi est-ce qu'ils m'en voudraient ?! Ils aiment bien les surprises.... Non, mais je préférais que l'on voit ensemble ce qu'on allait faire suivant le temps et tout avant de leur dire que j'étais là, comme ça, si je n'avais pas pu passer les voir ça les auraient moins... disons déçus. Il sourit à son amie avant de lui déposer un autre baiser sur les lèvres, beaucoup plus furtifs que les précédents, puis, il ne tarda pas à ajouter Et puis tu sais, mes amis sont un peu "spéciaux", comme moi, ce genre de surprise, ils adorent, alors pourquoi les en priver ?! Je sais que ça peut te paraître étrange, mais je sais très bien ce que je fais, on fait ce genre de chose tout le temps... enfin façon de parler. Il haussa les épaules, ne voyant pas trop le problème que cela posait à Payson... puis, il crut bon de rajouter histoire de la rassurer Tu sais, même si j'étais venu tout seul, je ne les aurais pas prévenu... Autrement dit, ce n'est pas à cause de toi que j'agis comme cela, c'est juste quelque chose d'habituel.
Enfin, ils arrivèrent à destination, et la chose qu'il avait le plus envie de faire c'était de dormir, merci le décalage horaire et surtout de ne pas avoir trop dormi pendant la route. Le couple sortit donc les affaires du taxi et se dirigèrent vers la maison. Heureusement qu'il savait que Payson venait d'une famille riche, sinon il se serait senti très mal.... Dans la maison il faisait une température agréable, ni trop chaud ni trop froid. Ils rangèrent vestes, et chaussures à l'entrée et Eirik eut un petit sourire lorsque la jeune femme lui sortit que c'était magnifique. Le jeune homme lui prit la main qu'elle lui tendait et l'attira doucement contre lui. C'est ça, c'est ici que j'ai grandi... Il se tut quelques secondes et l'emmena directement vers les toilettes. Je te fais visiter après.... Pendant qu'elle se soulageait, il vérifia rapidement qu'il n'y avait personne dans la maison, et effectivement pour l'instant ils semblaient être bel et bien seuls. Tant mieux coté, car cela éviterait dés le début une confrontation avec ses parents. Alors que la jeune femme venait de sortir des toilettes, quelque chose sonna, et la belle blonde comprit beaucoup plus rapidement que son petit ami que c'était son portable qui était en train de sonner. Normal en même temps étant donné qu'il ne connaissait pas forcément par cœur la sonnerie de sa chère et tendre. Rien qu'à entendre ce qu'elle disait il comprit que c'était la mère de la jeune femme, chose qui fut confirmée quand elle lui dit au revoir. Après ce bref appel, elle retourna dans les bras du brun qui en profita -très largement- pour resserrer doucement l'étreinte. Maintenant qu'elle ne portait plus de manteaux ou autre, il lui déposa un autre baiser dans le cou avant d'écouter ce qu'elle avait à dire. Il acquiesça doucement avant de répondre C'est certain que c'est plus calme qu'à l'université, heureusement d'un côté... Et puis, comme il n'y a personne, ça aide au calme... et Narvik, n'est pas une si grande ville que cela... A la demande de sa petite amie, il lui fit donc visiter sa demeure, en commentant rapidement chaque pièce, bon en même temps elle n'était pas aveugle, elle voyait bien à quoi correspondait chaque pièce... Il avait toujours eu du mal à comprendre pourquoi en entrant dans une pièce et que l'on faisait visiter on devait forcément dire par exemple" ici c'est la cuisine". Bah oui, c'est sûr qu'avec un frigo, un four des plaques de cuisines ça n'allait pas être la chambre -sauf cas exceptionnels-. Enfin bref, là n'était pas réellement le sujet. Après une petite demie-heure à tout lui avoir présenter -prendre son temps c'est pas mal aussi-, ils retournèrent dans la chambre du jeune homme avec les valises. [b]Tu veux dormir un peu ?! questionna t-il un peu bêtement, après que Payson ait parlé de se reposer. A la requête de la demoiselle, il alla la rejoindre sur son lit, s'allongea et le prit dans les bras. Il aurait pu s'endormir -enfin presque- si l'autre sampi ne s'était pas d'un coup amusée à lui mettre sa main gelée sur la joue. Ne s'attendant pas à ce qu'elle est aussi froid, il fit un léger sursaut. Il avait manqué pousser un petit cri de surprise, mais fort heureusement avait réussi s'abstenir, bonjour le boulet sinon! Il se releva en lui disant Attends ne bouge pas, je reviens de suite. Il partit pendant environ trois minutes et revint avec une bouillotte bien chaude dans les mains et la donna à la jeune femme. Tiens, pour tes mains, ou ce que tu veux d'ailleurs... lui dit-il en souriant, avant de se rallonger et de l'enlacer à nouveau, jouant légèrement avec les cheveux de la jeune femme.
Au bout d'un moment, le jeune homme finit par s'endormir, le décalage horaire certainement et c'est la porte d'entrée que l'on venait de claquer qui le réveilla une nouvelle fois en sursaut. Il jeta un coup d'œil à Payson qui devait avoir la même tête d'endormie que lui. Il déposa un baiser sur les lèvres de la jeune femme avant de lui souffler Je crois bien que se sont mes parents qui rentrent... Ou l'un d'eux mais qu'importe au final... Il se leva, vérifia qu'il était pas trop désapé ni trop mal coiffé et tendit sa main à sa petite amie avant de dire doucement Tu viens, Princesse, je crois bien que c'est l'heure des présentations... autrement dit le moment qu'il redoutait certainement le plus. Allez, un peu de courage, tout allait bien se passer, du moins il l'espérait de tout cœur.
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyLun 19 Déc - 1:09

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En y repensant, je m'en voulais comme la mort de ne rien avoir dit de ma situation à Eirik. J'avais mis Callum dans la confidence de mon agression lorsque j'avais tout raconté aux policiers pour leur dossier mais je n'avais rien dit à l'homme avec qui je dormais et passais une bonne partie de mes nuits. Cela me faisait mal au cœur, j'avais mal dès que je voyais son petit regard perturbé, son petit regard qui me suppliait de tout lui expliquer, de lui dire ce qui n'allait pas. C'était dur pour moi de le voir comme ça mais encore plus de ne jamais réussir à ouvrir la bouche et à lui dire ce qui allait. J'arrivais à parler de la pluie et du mauvais temps avec lui, de choses plus ou moins difficiles de temps à autre mais en ce qui concernait mon viol, aucun mot ne sortait de ma bouche. Je n'en avais parlé à personne même pas mes parents qui se doutaient que quelque chose clochait et surtout pas à Callum. Je le savais dans une position vraiment trop étrange et je ne voulais pas lui faire ça, pas maintenant. Il faisait déjà l'effort de ne rien dire, ce n'était pas le moment de retourner le couteau dans la plaie, de le faire penser à tout cela alors que je me sentais assez coupable de lui interdire de dire quelque chose. Eirik lui en voudrait sûrement mais je devrais lui faire comprendre que ce n'était pas la faute du jeune anglais mais tout était de ma faute et seulement de la mienne, Callum n'avait fait qu'appliquer mes ordres, il avait respecté son secret professionnel. Je savais bien trop ce que c'était et ce n'était pas très glorieux. Doucement mais sûrement, j'arrivais à penser à autre chose, autre chose qui me perturbait : le temps à Narvik. Eirik venait de me dire que les températures étaient réellement négatives et cela ne me plaisait guère. Je n'étais pas habituée à avoir aussi froid, je me voyais déjà avec le nez rouge, la peau qui craquèle tellement je serais congelée ; une horreur tout simplement. Avec un léger sourire aux lèvres, je m'étais tournée vers lui et tentais de paraître le mieux possible, la moins distante possible pour tout dire. C'était dure pour moi mais je devais le faire pour lui, j'étais sa petite amie et il était tellement important pour moi qu'il aille bien que je ne pouvais pas tout gâcher, pas maintenant. Je l'écoutais parler et Eirik avait toujours le don de me remonter le moral, de faire son maximum pour que je me sente bien et cela me faisait un bien fou. Je ne savais même pas comment il faisait pour me supporter tellement je pouvais être ignoble avec lui quand je m'y mettais mais bon, c'était ainsi... « Tu habites chez le père noël en fait mais tu n'oses pas me l'avouer... Je vais essayer de m'y habituer pour une bonne semaine mais je ne suis pas sûre d'y arriver. Mais bon, tant qu'il fait bon chez toi, ça sera déjà ça de pris et ce sera plutôt cool même. On va se faire des bisous esquimaux et nos nez seront tellement congelés qu'ils vont tomber... » Je riais légèrement à ce que je venais de dire mais il fallait avouer que si c'était la seule partie du corps qui n'était pas cachée, ce serait vraiment la galère et j'avais déjà peur de ce que cela pourrait donner. Bon, j'étais déjà contente que cela le fasse rire et qu'il soit partant ! C'était une façon comme une autre de partager, d'être ensemble sans que je me sente mal à longueur de journée. Ce n'était pas très rassurant pour moi de me retrouver là bas parce qu'entre les températures négatives, la famille et la langue officielle dont je ne parlais pas un seul mot, j'allais m'éclater ! Yahou ! J'avais surtout peur de ne pas plaire à sa famille ou à ses amis. C'était tout de même important pour moi qu'ils voient que tout allait bien avec le jeune Pedersen, que j'en étais amoureuse bien que j'étais quelque peu distante avec lui. Avec une énorme chance, il n'avait rien dit à ses parents et à ses amis et peut être que je pourrais jouer de mon don d'actrice pour que rien ne se ressente lors de ces vacances en Norvège. J'écoutais le petit éloge de mon petit ami tout en riant à moitié. Vacances j'oublie tout. « D'accord c'est notre petit secret commun. Ça marche. J'espère vraiment que ça ira parce que sinon ce serait assez ennuyeux pour moi... et pour toi aussi je suppose... En tout cas, je te le dis maintenant mais si jamais un jour tu as envie de sortir juste avec tes amis, il n'y aura pas de problèmes hein. Je ne veux pas que tu me vois comme quelqu'un à trimbaler tous les jours hein. Tu as besoin de moments avec ta sœur et là ce sera avec tes amis, si tu le veux. D'accord ? » J'avais peur qu'il se mette entre parenthèse, qu'il mette son bonheur entre parenthèses pour me sortir, pour me faire visiter et en oublier les personnes qui avaient été là pour lui pendant plus de dix huit ans. C'était important pour moi que tout aille plus que bien. Je voulais qu'il garde un souvenir inimaginable de ce voyage en amoureux, de ces vacances de noël dans chacune de nos deux familles. Mes parents étaient pressés de le rencontrer et je savais très bien qu'ils seraient là, à l'aéroport Charles de Gaulle pour nous accueillir le vingt six décembre au petit matin. Ils étaient comme ça, hyper protecteur et je devrais leur envoyer une ou deux cartes du pays natal de ma moitié pour qu'ils soient rassurés. Ma relation avec mes parents était un peu plus difficile étant donné qu'il y avait maintenant Arizona mais je savais que je pouvais toujours compter sur eux. Ma mère passait pas mal de temps à m'appeler, savoir comment tout allait et elle était toujours aussi prête à m'épauler, j'avais une relation très fusionnelle avec ma mère, un peu comme Eirik et sa sœur. Elle était celle à qui je racontais tout, n'ayant jamais trop de chance avec mes amis et Vik était la jumelle d'Eirik donc... Enfin, au bout d'un petit temps, il était temps de partir pour l'aéroport et j'espérais que tout irait bien sur le chemin. Seulement, une fois dans le taxi, je perdais tout mon sang froid, j'avais peur de ne pas avoir ma place là haut mais aussi de péter les plombs. Je savais que ce qui m'était arrivée ici risquait de me poursuivre en Norvège, je pouvais très bien voir un reportage là dessus et dès qu'un homme me regarderait de travers, un peu avec envie, je prendrais peur. Je devais cacher tout cela et je faisais comme si j'appréhendais seulement la rencontre avec ses parents qu'il ne portait pas vraiment dans son cœur. « J'espère que ça ira... Peut être que t'es parents seront heureux de te voir bien et qu'ils ne t’embêteront pas, du moins pas devant moi... Tu n'appréhendes pas de les voir après l'arrivée de ta sœur ici ? Ils savent qu'elle est a traversé une période assez difficile en arrivant ? » Une période plus que difficile qui l'avait fait être exécrable avec moi. Penser à tout cela ne me faisait pas du bien, pas du tout. J'étais mal et un large frisson parcourut mon dos, comme pour me montrer que j'étais mal et pas qu'un peu. Je souris à la proposition de mon petit ami et dis « Non ça va aller ne t'inquiète pas. Et je suis sûre que tu feras un bon infirmier ! Si tu es aussi nul en jugement que Callum, tu vas être génial alors » Je lui fis un clin d'oeil et espérais qu'il avait compris de quoi je parlais. J'avais tenté de ne rien dire le jour où j'avais rencontré Callum et où il m'avait dit qu'Eirik n'était pas très souple mais là, il fallait que je le taquine avec cela. Le trajet jusqu'à l'aéroport était passé et j'avais quand même quelques appréhensions pour le voyage, la durée du temps et aussi le fait qu'Eirik pourrait en avoir marre de moi à un moment ou à un autre. Je souris à sa réponse et dis « Je n'en suis pas sûre à cent pour cent mais c'est une bonne chose à savoir! » Je doutais énormément du fait qu'il me supporte bien longtemps mais bon, je préférais entendre cela plutôt qu'il me dise que j'étais insupportable ou autre. Bon, je le voyais mal me dire cela alors qu'on était en couple et qu'il se doutait bien que cela me vexerait et me ferait devenir insupportable pour tout le reste des vacances. Quand je me vexais, ce n'était pas pour rire.

Nous étions dans le hall de la gare, du moins près de la porte d'embarquement et on se baladait, discutait et autre. J'appréhendais vraiment tout cela mais j'étais heureuse d'aller chez Eirik, de rencontrer ses parents et de voir là où il avait grandit. Bien entendu, en ce qui concernait Sullivan, je devrais lui dire de se taire avant qu'il ne fasse une bourde, une connerie, que ce soit volontaire ou non. J'avais peur de ce qui pouvait se passer là haut mais je ferai tout pour que tout aille bien, que mon petit ami ne regrette pas de m'avoir emmené là bas et surtout, de le rendre heureux pendant ces vacances. « Tu m'as dit qu'ils n'étaient pas comme ta sœur donc ça ira. C'est vrai que si un pense que je ne te mérite pas ou quoi que ce soit, je l'aurai mauvaise mais bon... J'ai envie de profiter de ces vacances avec toi et pour toi aussi. Je sais faire des efforts, je te l'ai prouvé avec Vik. Je ne lui ai même pas sauté au cou alors que j'en avais envie et pas qu'un peu ! Tu n'es pas tombée sur une petite amie folle à lier, tu devrais être heureux » Je lui fis un large sourire avant de me dire que j'en faisais peut être un peu trop et que j'aurai mieux fait de me taire à ce sujet. Enfin, c'était ainsi, je parlais beaucoup quand je m'y mettais et cela se montrait maintenant. Quand Eirik me posa sa question, je lui fis un léger sourire mais j'avais honte de la répondre. Je n'avais jamais été à la montagne de ma vie, je n'avais jamais pu me permettre d'aller au ski alors que j'entamais une carrière de grande gymnaste à l'époque. Avec un léger sourire sur les lèvres je dis « Jamais. Plus jeune, j'étais dans l'équipe de France de gymnastique donc tu te doutes que les sports ''extrêmes'' c'était interdiction d'en faire et après je suis arrivée en Californie. Les seuls moments où je quitte ce pays c'est pour noël pour retourner à Paris et ma mère n'est pas une grande fan de la neige donc bon... » J'allais dans un pays où il faisait froid, où il y avait de la neige et ce serait bien la première fois de ma vie que ça m'arrivait. Je risquais d'être dépaysée et cela me faisait peur mais bon, je n'allais pas vivre là bas non plus donc bon, ça ne pouvait que m'être bénéfique en y pensant. Le nouveau est toujours meilleur paraît il... Nous discutions rapidement de nos enfances et je savais bien que mon petit ami ne savait pas comment mon enfance avait pu être ennuyante, fatigante et mouvementée mais dans le mauvais sens du terme. En voyant sa tête lorsque je lui avait avoué que j'avais été kidnappée, il n'était pas au courant d'une quelconque façon. Ce moment de ma vie avait été horrible tout en étant plaisant puisque je n'avais jamais eu aucun problème avec mes kidnappeurs. Ils avaient joué avec moi, ils m'avaient nourris et tout ce qui allait avec. Pas d'agression, pas de violence, rien. Je posa mon regard sur lui et dis « Je viens de te foutre un coup là hein... » En voyant sa réaction à ce sujet, je me dis que ce n'était absolument pas le bon moment pour parler de ce qui m'était arrivé dans cette fichue ville il y a quelques jours parce que là il risquait de faire un malaise devant moi et ce n'était pas du tout ce que je voulais, loin de là même. Il était fort, je savais que je pouvais compter sur lui mais vu sa réaction, mieux valait éviter les dégâts. J'espérais qu'un jour ou l'autre je puisse tout lui dire, lui avouer ce qui c'était passé sans avoir peur qu'il tombe devant moi. Je devrais lui demander de s'asseoir le jour où je comptais me confier et crever l'abcès avec mon petit ami. Une fois dans l'avion, j'espérais que tout irait bien jusqu'à notre arrivée dans son pays natal puisqu'avec la malchance qui pesait sur moi depuis quelques temps, il ne manquerait plus qu'il y ait un crash d'avion. Je devais arrêter de penser si négativement un peu, ce ne serait pas une mauvaise chose en y pensant.. Ma veste me tomba dessus et je n'eus que pour réflexe de râler et de dire à Eirik que si j'avais pris cela pour rien, je le tuerai sur place. Je savais bien que s'il m'avait fait acheter un tel truc ce n'était pas pour rien mais cela me faisait quand même fondamentalement chier puisque j'avais peur de finir congelé comme un glaçon. Entendant sa phrase je dis « T'es bête ! Je veux pas te tuer moi. Je te torturerai par contre ça ça m'intéresse un peu plus tu vois. » Je lui fis un sourire un peu sadique alors que je savais parfaitement que je ne le torturerai pas d'une quelconque façon. Je n'étais pas bête et pas une saloperie non plus. J'étais déjà assez difficile avec lui ces derniers temps pour éviter d'en rajouter une couche. Ce n'était pas vraiment intelligent de ma part de parler de cela mais bon, c'était ainsi et j'espérais que le sujet de conversation changerait bientôt. Je voulais apprendre quelques mots en norvégien et je souriais doucement en entendant mon petit ami parler dans sa langue natale. C'était vraiment très étrange mais j'aimais bien. Lorsque je lui dis je t'aime je l'embrassa et pour une fois, cela ne me donna pas envie de me reculer ou autre, j'avais l'impression d'être à ma place pour une fois depuis quelque jours. J'éclatai de rire en l'entendant me dire que je ne devais plus l'appeler par son deuxième prénom « Bah pourquoi ? C'est joli comme second prénom. Bon typiquement norvégien je suppose mais j'aime bien. » Je n'étais pas le genre de jeune femme qui mentait pour faire plaisir alors si je lui disais que j'aimais bien et que c'était joli c'était que ça l'était. Je venais de lui dire que c'était mignon la façon dont il venait de me dire s'il te plait, comme un enfant qui espérait que la personne en face allait lui pardonner ses moqueries et cette question me fit doucement sourire. Il n'y avait que lui pour s'en préoccuper « Je sais pas, j'aime bien ; je trouve ça mignon, tout choupi d'entendre ta voix me demander quelque chose de cette façon. Pas d'arguments rations, j'aime c'est tout » Je lui souris avant de changer de conversation puis d'occupation et de finir par m'endormir sur lui pour quelques heures, jusqu'à la fin du trajet pour tout dire.

Eirik était plutôt confortable mais le réveil fut plutôt difficile. J'étais sur le cul en entendant combien de degré il y avait dehors et je commença donc à me couvrir. Qu'est-ce que je devais avoir l'air bête avec tout cet attirail sur moi, j'avais honte et le beau brun avait beau dire ce qu'il voulait, ça ne marchait pas avec moi, j'avais toujours aussi honte de ressembler à un bibendum et j'étais bien contente d'avoir grandi où j'avais grandi. Enfin, peut être que si j'avais l'habitude avec ce genre de vêtements sur le dos ça irait mieux mais bon, je doutais pas mal de cela. La fraicheur de San Francisco, que j'avais déjà du mal à supporter, surtout quand il y avait du vent était ridicule comparé à ce sur je pouvais supporter ici. J'avais peur de sortir dans le froid et la neige battante parce que, bien entendu, il y avait du vent histoire de bien geler un peu plus. « Je te dirais bien viens on se fait un câlin pour que ça te réchauffe mais mon blouson sera gelé aussitôt que j'aurai posé le pied sur le sol norvégien donc, mauvaise idée. En tout cas, je ne t'assassinerai pas, ça devrait te réchauffer le cœur » Je lui fis un léger sourire avant de sortir dans l'avion et d'arriver dans le hall de l'aéroport après quelques minutes de mini bus pour nous emmener jusqu'au lieu où on retrouverait nos bagages. Je n'étais pas du genre à faire attention aux regards des gens mais là c'était un peu trop pour moi. Je ne supportais pas de voir autant de personne me regardait et je savais très bien que c'était à cause de tout ce que j'avais sur moi. J'aurais bien voulu jouer à la grande avec une veste aussi épaisse que celle de mon petit ami mais je n'avais pas très envie de prendre froid ici, surtout dès le premier jour. Être coincée à la maison, non merci. « Qu'ils aient l'habitude ou pas n'est pas une raison pour ces regards. Sortons avant que je me sente vraiment mal par pitié... » J'avais l'impression qu'ils savaient tous que j'étais une petite américaine et que j'avais un gros secret vu leur regard insistant sur ma petite personne. C'était étrange cette situation, moi qui avait tellement eu l'habitude de me faire regarder lors de mes concours de gymnastique... Une fois dans le taxi, je fus comme choquée par le fait qu'Eirik avait les mains chaudes alors que le bout de mes doigts commençaient à se refroidir alors que je portais des gants ! Sa réponse me fit sourire, il avait le sang chaud, je comprenais tout mieux, ou pas. Après qu'il m'ait expliqué pourquoi il n'avait prévenu personne, je dis « Ça me semble logique que tu vois tes amis Eirik... A leur place, je t'en voudrais tu vois. Je me dirais « oh le salop même pas il nous a prévenu » et je ne compte pas dire non pour voir tes amis. On est là pour passer du temps loin de San Francisco ensemble et vu que je pense que tes parents ne seront pas très présents, il va falloir qu'on s'occupe, qu'on visite un peu et je suis sûre que tes amis auront plein de petites choses à me dire sur toi ! Intuition féminine. Ils seront donc heureux de voir qu'en plus d'un brun légèrement bronzé comparé à la couleur locale, tu emmènes une jeune femme ! Double surprise pour double plaisir c'est ça ? » je lui fis un clin d'oeil avant de profiter du paysage enneigée que m'offrait la Norvège. C'était vraiment magnifique et je devais ressembler à une gosse devant ses premiers cadeaux de noël en regardant tout ce qu'il y avait autour de moi. Je ne fis même pas attention lorsque le chauffeur de taxi s'arrêta devant une immense maison, celle des Pedersen je supposais. C'était étrange de voir une si grande maison au milieu de nul part. Heureusement que je savais que mon petit ami avait un compte en banque bien rempli sinon je serai perdue et j'aurai pu lui en vouloir de ne rien m'avoir dit. Une fois dedans, tout était plus agréable, je me sentais enfin bien, au chaud parce que les cinq minutes dehors m'avaient presque anesthésié. Le peu de temps que j'avais dormi depuis mon viol faisait de moi une personne un peu plus faible et bien moins résistante aux températures négatives. Tout était magnifique à l'intérieur, j'étais sur les fesses, je n'aurai jamais voulu partir d'ici à sa place mais bon, la famille n'était pas la même aussi. Ma famille était exceptionnelle à côté de celle qu'Eirik m'avait décrite et j'étais presque sûre qu'il voudrait se faire adopter par mes parents une fois qu'il les aurait rencontré ! Bon, je poussais le bouchon c'était clair et net mais tout de même, j'étais sûre qu'il allait les adorer et mes parents l'aimaient déjà et comble, ma mère le trouvait bien mignon, que demande le peuple ? Sûrement de ne pas être dérangé à peine le pied posé sur le sol norvégien. Je me dépêcha d'aller répondre à mon portable. Bien entendu, c'était ma mère et cela ne m'étonnait guère de sa part. Après une petite discussion avec cette dernière, je me retourna vers mon petit ami et pour une fois, je ne fis rien, pas de grimace, pas de pas en arrière lorsqu'il resserra légèrement son étreinte. Je me sentais bien et je ne voyais pas pourquoi j'allais lui dire de me lâcher, il devait en profiter parce que je n'étais pas trois fois sûre que cela arriverait de si tôt, je faisais des efforts mais tout de même. J'étais civilisée et émerveillée devant les tailles des pièces de la maison des Pedersen. Ils devaient se faire chier à deux dans une telle demeure et je n'imaginais même pas les heures de ménage, déjà que c'était une corvée pour moi à la faculté alors là, ce sera sans commentaire. Une fois dans la chambre du jeune homme -bien plus grande que celle de la faculté- je m'allongea sur son lit pour me reposer un peu. J'étais littéralement fatiguée mais je savais très bien que je n'allais pas m'endormir comme ça, dans un lieu inconnu et je n'étais même pas trois fois sûre que mon petit ami avait fermé la porte à clé alors comme ça, c'était mort et pas qu'un peu. « Non, pas dormir, juste me reposer un peu, allongée, avec toi... » un sourie aux lèvres, je lui fis signe de venir me rejoindre, ce qu'il fit quelques secondes après. Eirik ne devait pas trop comprendre ce qu'il se passait parce qu'en temps normal, je me décalais toujours plus ou moins lorsqu'il me prenait dans ses bras et là, je ne bougeais pas. J'avais l'impression d'apprécier ses gestes affectueux ce qui changeait pas mal de ces derniers jours. J'étais blottie dans ses bras et je me voyais déjà l'embêter pour pas qu'il s'endorme et que je me retrouve face à un couple de norvégien qui venait voir leur fils dans sa chambre. Je glissa donc mes mains froides sur les joues d'Eirik qui sursauta pendant que je ris légèrement. Avec lui, j'étais une vraie gosse mais j'aimais ça à un point inimaginable. Il se leva et, me surélevant, j’arquai un sourcil. Qu'est-ce qu'il pouvait bien aller faire ? Pendant ce temps, je regardais tout ce qu'il y avait autour de moi et cela me montrait l'enfance du jeune homme, un bout de son adolescence et c'était plaisant. Lorsque j'entendis des pas, je me rallongea sur le lit comme si de rien n'était et attrapa la bouillotte qu'il me tendit. Je sentis la chaleur sur mes mains froides et mon visage s'illumina « T'es parfait, c'est parfait. Merci » J'embrassai Eirik et après avoir répété quelques mots norvégiens que je ne maitrisais toujours pas, je finis par laisser mon petit ami s'endormir. Bien entendu, je n'arrivais pas à dormir, j'étais dans un semi coma incessant et j'en avais marre de ne jamais trouver le sommeil. Je regardais Eirik et souriait doucement en le voyant dormir, les traits de son visage étaient calmes, légers et il semblait être calme. Je commençais doucement à trouver le sommeil lorsque j'entendis une porte claquer et là, je sursauta, je fis carrément un bon dans le lit mais je tentais de me contrôler. Zen, ce n'était pas un voleur ou un violeur, rien, personne. Mon cher et tendre m'embrassa et je souris difficilement. C'était reparti pour le côté Payson mal à l'aise, perdue et apeurée. Me levant après lui, je passa ma main dans mes cheveux bouclés et dis « Arrête de stresser Eirik, ça va aller. » Je n'étais pas persuadée de cela, pas du tout même mais bon, je tentais quand même de le rassurer, c'était mon rôle. Nous descendions, main dans la main et je faisais glisser mon pouce sur sa main pour qu'il se sente vraiment entouré, qu'il comprenne réellement que j'étais là pour lui quoi qu'il arrive. Les deux parents d'Eirik étaient là, de dos et je sentais mes jambes trembler. Je n'étais pas très rassurée mais lorsqu'ils se tournèrent, leur sourire me mit quelque peu en confiance et nous nous approchâmes d'eux pour les saluer. Je lâcha la main de mon petit ami pour éviter de les mettre mal à l'aise mais aussi pour éviter de faire comme si j'avais peur d'eux. J'avais d'étrange manière de procéder je le savais bien... « J'espère que vous avez fait bon voyage » Je souris à Mme Pedersen et dis « Oui, il n'y a pas eu de perturbations, c'était très bien comme cela » Je lui souris poliment pendant qu'Eirik devait s'attendre au pire venant de ses parents. « Eirik n'était pas un peu trop bavard, chiant et collant ? » je faillis m'étouffer lorsque j'entendis cette phrase sortir de la bouche du père de mon petit ami. Pourquoi agissait il comme cela alors que sa femme le dévisageait. Il dit désolé en norvégien -seul mot que je comprenais en fait- et je répondis « Absolument pas !vous avez vraiment un fils génial, toujours présent, aimable et tout ce qui va avec. Merci beaucoup pour cela » Je me sentais plutôt mal à l'aise et j'attrapai la main d'Eirik pour lui montrer qu'il n'était pas seul devant ses deux géniteurs.


Dix neuf décembre à une heure dix du matin


Avec Eirik, Sullivan et leurs parents, nous rentrions d'une petite virée au restaurant. Selon mon cher et tendre, cela était un exploit que toute la famille soit de sortie. Arrivant chez eux, je salua ses parents, les remercia pour le bon repas et me dirigea, suivit de près par Eirik. J'étais mal à l'aise pour lui, tout le repas j'avais entendu les exploits de Sullivan et rien de bien glorieux pour le compte de mon petit ami, ce qui me chagrinait et pas qu'un peu. Enlevant ma veste et me jetant, avec ma robe décolleté, dans le lit, je dis à Eirik, avec un léger sourire sur les lèvres « Allez Eirik, rejoins moi ! » La paire de collant que j'avais empêché de voir mes bleus et je ne comptais pas aller trop loin dans les câlins bisous ou que d'un seul côté. J'attrapai la main de mon petit ami et le fit tomber sur moi, ce qui me fit légèrement rire. Je prenais du plaisir à l'embrasser et à le chatouiller, tout en étant un minimum sensuel ce qui était étrange. J'enlevai la petite veste que portait mon petit ami lorsque j'entendis -et vit- la porte s'ouvrir sur .. Sullivan. Je le dévisagea et dis « On t'a jamais appris à frapper à la porte avant d'entrer ? Tes parents ne t'ont jamais appris la politesse comme ils l'ont fait avec eirik ou bien ? » Mon petit ami se glissa à côté de moi et je sentais sa main glisser le long de mon dos. Je regardai Sullivan dans les yeux, pour qu'il dégage et se la ferme mais au lieu de cela, le pire des scénarios se produit « C'est bien Eirik, tu arrives même à recycler mes plans d'un soir » Je fis un bond du lit et m'assit sur ce dernier en dévisageant Sullivan « Me dis pas que tu lui as rien dit » Je me leva, le poussa hors de la chambre et dis « Dégage, casse toi ! » en refermant ma porte sur le nez du grand frère de mon petit ami. Cinq, quatre, trois, deux, un, la bombe était lancée, combien de temps Eirik allait il mettre avant d'exploser ? Bonne question...
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyMar 20 Déc - 15:04

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Le jeune homme eut un petit rire lorsque Payson se remit à parler et lui qu'il habitait chez le père noël. C'était mignon à imaginer. Après quelques petites secondes de silence, le jeune homme ne tarda pas à reprendre la parole C'est censé être un secret là où il habite... Donc si je te révèle là où le père noël habite réellement, après ça n'en sera plus un... et je risque d'être privé de cadeau et catalogué comme un vilain garçon parce que je n'aurai pas su tenir ma langue... Tu ne veux pas que je sois vu comme cela quand même ?! Dans le genre de discussion improbable le couple était assez doué. Bien entendu, l'un comme l'autre savait pertinemment que le père noël n'existait pas et tout le blabla, mais ils s'en amusaient quand même. Certainement, toujours à cause de cette âme d'enfants qu'ils partageaient. Après quelques secondes de silence, Eirik finit par reprendre la parole. De toute façon on fera en sorte que tu n'es jamais moins, où disons plus être plus exact pour limiter la casse.... Et si tu te couvres bien, ton nez ne devrait pas tomber... ca serait dommage, non seulement il me manquerait ton petit nez, mais en plus sans, ça ferait penser à Voldemort... Il haussa les épaules en prenant un air innocent, mais au final il était beaucoup trop amusé de cette comparaison qui n'était pas méchante pour un sou. Histoire de clore avec ce qu'elle avait répondu, il continua Mais on peut toujours essayer de se faire des bisous esquimaux sans nez, le principe et la douceur restera la même... T'en penses quoi ?! Non, le jeune homme n'avait rien fumé, loin de là même, il s'était juste totalement pris dans le sujet absurde de la discussion... et y mettait son petit grain de sel. Eirik savait pertinemment qu'il arrivait à dire ainsi de grosses conneries, mais que ces dernières détendaient l'atmosphère et faisaient rire la belle blonde, alors il n'allait pas s'en priver. Il aimait la voir sourire, rigoler et faisait tout son possible pour qu'elle passe du bon temps avec lui. Enfin bref, quoiqu'il en soit, malgré toutes les bonnes volontés du monde, cela n'allait pas arranger la situation s'il faisait très froid... mais mieux vaudrait aviser au moment venu... Faire des pronostics maintenant était totalement absurde, surtout que le norvégien ne savait pas trop encore quand ses parents allaient être présents ou non, il espérait que ça serait le moins possible... La discussion tourna ensuite sur les amis -et la famille- du plus jeune. Ce dernier voulut à montrer à Payson qu'elle n'avait aucune peur à avoir de ses amis si bien qu'il se mit à lui faire quelque chose qui ressemblait fort à un éloge, tout en prenant soin de préciser également que ses amis étaient très loin d'être comme Viktoria. Ne t'inquiètes pas pour ça, ils vont t'adorer mes amis; je peux te l'assurer... surtout bu le portrait plus qu'élogieux qu'il leur avait dressé à certains d'entre eux. Il eut un petit sourire et prit finalement la main de la jeune femme avant de continuer à parler Payson, je suis là pour passer des vacances avec toi, il est hors de questions que je te laisse toute seule dans un pays dont tu ne connais même pas la langue... et je ne te vois pas comme quelqu'un à trimbaler, bien au contraire... Il se tut quelques secondes et finit par reprendre Et si on sort voir, les amis, on ira tous les deux, tu verras pour la plupart ce sont des anges, enfin presque. Tu ne devrais pas t'ennuyer avec eux. il lui sourit et lui caressa doucement les cheveux avant de se remettre à parler Ne te fais aucun soucis pour ce qui va se passer là-bas, je pense avoir la situation bien en main pour la plupart des points. Pour une fois, il avait confiance en cela, la seule chose qui l'inquiétait réellement c'était la rencontre avec ses parents et ce que ses derniers pourraient bien dire. Et quand on sera à Paris, on fera pareil, ça marche ?! Tout comme la demoiselle, il ne voulait pas que de retour en France, elle se sente obligée de le trimballer et de ne pas aller voir ses amis pour rester avec lui. Enfin bref, c'était assez rassurant de voir qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Bizarrement, il appréhendait beaucoup plus de faire rencontrer ses géniteurs à Payson, que de rencontrer les parents de sa petite amie qui d'après ce qu'il avait compris avaient hâte de le rencontrer, avec un peu de chance, il ferait bonne impression sur eux... Du moins, il l'espérait de tout cœur. Ca serait certainement la première fois qu'il rencontrerait les parents de sa "petite amie actuelle", étant donné qu'avec son ex; se connaissant depuis des années, Eirik connaissait forcément les parents de l'ancien garçon.... Et comme il s'y attendait plus ou moins, la discussion tourna très vite sur les parents du garçon. Le norvégien ne put dissimuler une énorme grimace. Heureux de le voir, ça il en doutait, quant à ce que tout se passe bien vu qu'il avait soutenu Viktoria il savait pertinemment que non; mais avec un peu de chance, comme un peu pus d'un mois s'était écoulé et que Payson seraient présentes, les parents du garçons ne n'enfonceraient pas trop pour avoir soutenu sa jumelle. Disons que c'est... compliqué. Je ne sais pas du tout comment ils vont réagir, mais je doute que cela se passe bien, sauf si par miracle ta présence les fait taire, mais je n'y crois pas tord. Il haussa les épaules avant de rajouter avec un vague sourire Mais ne t'inquiètes pas, ça va aller, ce ne sont pas des tyrans ou quelque chose dans le genre, même si j'ai tendance parfois à noircir un peu le tableau... ils sont juste gaga de Sullivan et ont du mal parce qu'avec Vik on ne réussit pas aussi bien que lui, c'est tout... mais au fond ils ne sont pas méchants... Même si certaines phrases qu'ils avaient été parfois très blessante, au final, Eirik savait que ce n'était pas pour faire mal, c'était juste la façon de s'exprimer de ses parents... Il se tut quelques secondes avant de reprendre Oui, ils savent qu'elle a traversé une période difficile en arrivant, mais qu'elle soit partie alors qu'ils n'étaient pas d'accord, le fait que je l'ai soutenu et que par sa "faute" je sois en procès, ça leur fout un peu mauvaise... donc bon, on peut s'attendre à tout. Le principal c'est que Viktoria ne soit pas revenue et en prenne vraiment plein la tête... Enfin bref, cela ne servait à rien de s'étaler sur le sujet... mis à part à angoisser un peu pour rien. Après avoir encore tenter de la rassurer, il remarqua qu'elle avait froid -ou quelque chose dans le même genre- et lui proposa donc tout naturellement sa veste. Payson refusa de la prendre, et il haussa simplement les épaules. Ok. Si elle disait que cela allait aller, il ne pouvait que la croire. Par contre il eu du mal à saisir l'insinuation de la jeune femme. Il la regarda pendant quelques secondes cherchant à quoi elle pouvait bien faire allusion, puis finalement il se décida à reprendre la parole Je t'assure que je ferais un très mauvais infirmier, je t'aurais bien proposé de montrer mais cela voudrait dire que tu serais malade et je n'en ai pas envie.... Il se tut quelques secondes avant de reprendre, visiblement un peu gêné de ne pas comprendre là où elle voulait en venir Par contre je ne vois pas du tout ce que le jugement de Callum vient faire ici... d'autant plus que généralement ce qu'il est dit est toujours fondé. Oui, dés fois il était vraiment stupide... en même temps le sous-entendu était bien trop fait pour qu'il voit de quoi il s'agissait réellement. Peut-être qu'avec un autre indice, du genre "souplesse" ou bien tout simplement "le soir du karaoké", il comprendrait beaucoup mieux, là où elle voulait en venir... enfin peut-être. Dommage pour Payson sa "blague" n'avait pas marché. Le couple fit ensuite le trajet jusqu'à l'aéroport -presque dans le silence-, et ils n'eurent que quelques courts échanges. Il n'avait pas l'habitude de voir sa petite amie être défaitiste, et il ne voyait pas pourquoi elle disait qu'il n'arriverait peut-être pas à la supporter. C'était totalement ridicule. Au contraire, plus il passait du temps avec elle, plus était heureux. Après quelques secondes de silence, à réfléchir à comment formuler la phrase, il finit par dire tout simplement Crois-moi, tu es une des meilleures choses qui m'est jamais arrivé, alors plus je suis avec toi, mieux c'est. Contrairement à ce que tu as l'air de croire, tu n'es pas insupportable... Il haussa les épaules avant de rajouter On a tous des humeurs qui changent, donc des moments où l'on est plus ou moins agréables, et alors ?! C'est tout à fait normal, et c'est comme ça... Tu ne trouves pas ?! En quelque sortes, c'est ce qui pouvait mettre de "l'ambiance" dans la couple. Il espérait de pas l'avoir vexé par ses propos peut-être pas assez diplomatique, mais ce n'était nullement méchant. Il voulait lui faire voir les choses telles que lui les voyaient, c'est à dire que oui, dés fois elle n'était pas forcément facile à vivre mais que ça ne le gênait pas, parce qu'être en couple c'était comme ça, que tout n'était pas toujours rose. Maintenant, il fallait espérait qu'elle interprète bien ce message et surtout qu'elle le prenne bien. Pitié....

Une fois à l'aéroport, les discussions reprirent de plus belle, notamment en ce qui concernait les amis du norvégien. Visiblement, la jeune femme redoutait de pas les rencontrer et, ou de ne pas leur plaire, ce qui amusait plus ou moins le norvégien. La voir dans cet état de nerf pour rien l'embêtait un peu, mais au moins cela prouvait qu'elle tenait réellement à lui et c'était vraiment très important à ses yeux. Après quelques secondes de silence, donc le jeune homme reprit la parole Ils ne sont pas aussi possessifs que Viktoria, donc ça ira ne t'inquiètes pas. Regarde-toi tu es tout ce qu'il y a de plus charmant, t'es intelligente et tout ce que je t'ai déjà tout à l'heure, je suis sûr qu'ils vont plus te vénérer et t'adorer qu'autre chose. Détends-toi Payson, tu n'auras pas d'efforts à faire de ce côté. Il préféra ne pas répondre sur le sujet épineux de Viktoria et continua donc de lui répondre en se basant sur sa dernière phrase Tu le sais bien que je suis très heureux avec toi... même si t'étais folle à lier. Quoique, ça me changerait peut-être de trop ma Payson que j'aime tant, donc, finalement je ne préfère pas me prononcer sur cela... Même si ça en avait pas trop l'air, il venait de la taquiner gentiment. Il avait dit pour rigoler, pas méchamment bien entendu. Payson était tout ce qu'il y a de sain d'esprit, même si ces derniers jours, le norvégien trouvait qu'elle agissait assez bizarrement, mais c'était peut-être lui qui devenait totalement paranoïaque. Vint ensuite la question de si elle avait déjà vu beaucoup de neige et la réponse de la jeune femme l'amusa énormément. La pauvre, ça allait être un quelque sorte un sacré baptême, mais il était heureux que se soit à ses côtés. Oui, oui je comprends que tu ne pouvais pas quand t'étais plus jeune. Et bien, tu découvriras ce que c'est réellement la neige avec moi. Il se tut quelques secondes avant de rajouter Faire du sky, ou de la luge ou autre ça te tente... Dis-moi tout ce que tu préfèrerais, je me débrouillerai pour que cela se réalise... comme par magie. il avait prononcé les derniers en rigolant. Enfin quoiqu'il en soit, ça va te faire un réel changement, j'espère que t'arriveras à t'y faire... Non pas qu'il la sous-estimait ou quelque chose dans ce goût là, mais il avait bien compris que le froid et Payson n'étaient pas très amis, et cela risquait donc de poser quelques problèmes suivant les sorties... m'enfin, cela il s'abstint de lui dire et aviserait du mieux qu'il le pourrait quand il seraient à Narvik et que la belle blonde aurait "goûté" à l'air ambiant. Le petit couple continua ensuite de parler, et cette fois-ci ce fut plus de leur enfance qui avait été plate et compagnie... enfin du moins pour le norvégien, car il resta totalement stoché au fait que la belle blonde se soit fait enlevée plus petite. Oh la pauvre, même si elle disait que tout c'était bien passé, cela avait dû être très traumatisant pour elle. Visiblement, il avait dû lui faire une tête assez étrange étant donné les paroles qui suivirent C'est... C'est juste que je ne m'attendais pas à une telle révélation... Enfin vu que t'as l'air de l'avoir bien vécu c'est le principal Oui, le monde d'Eirik était beau, propre, bisounours alors de telles nouvelles même si cela arrivait souvent dans le monde le faisait réagir d'une manière plus ou moins disproportionnée.
Pendant le trajet en avion, la veste de la jeune femme lui tomba dessus à un moment donné ce qui la fit pester et dire des choses pas vraiment des plus agréables à entendre, et bien que le plus jeune savait qu'elle plaisantait un petit peu, il avait jugé préférable de s'excuser, comme un enfant prit en faute qui voulait absolument se faire pardonner sa bêtise... et au fond c'était bel et bien ça qu'il ressentait plus ou moins. Néanmoins, à la nouvelle réponse de la jeune femme, il eut un petit rire et continua sur la lancée. Il haussa un sourcil, prenant un air faussement surpris avant de dire Oh, c'est certain que la torture c'est mieux que de tuer... Au moins, après cela tu m'auras toujours sur la main en cas de soucis... Mais, est-ce que j'aurais le droit de savoir quelles tortures tu comptes m'infliger que je puisse m'y préparer mentalement ?! Enfin, je suppose que tu voudras garder ça secret.... pour me faire un genre de surprise ?! Bien entendu, il avait compris que lorsqu'elle parlait de torture, la jeune femme rigolait mais il aimait se prendre à son jeu, et généralement il était même plutôt bon. Vu le temps de vol qu'ils avaient, Eirik commença à tenter de lui apprendre quelques mots en norvégien, mais la pauvre Payson n'était pas trop douée... enfin, ce qui était normal vu que c'était la première fois qu'elle devait tenter de parler la langue natale du norvégien. Après le tendre baiser qu'ils s'étaient échangés; le sampi avait fait comprendre à sa petite amie qu'il n'aimait pas spécialement son deuxième prénom, pour ne pas dire le détestait. Il haussa les épaules ne sachant pas trop quoi donner comme arguments. Après quelques secondes de réflexions seulement, il finit cependant par dire Bah moi j'aime pas trop... Je préfère Eirik, c'est mieux... Si on pouvait s'en tenir à ça et même si tu pouvais effacer de ta mémoire le "Olaf" ça serait franchement parfait. mais non, il ne faisait pas toute une histoire pour pas grand chose... Enfin mais cela lui tenait réellement à cœur. Et bien, j'essaierai de la refaire de temps en temps cette voix si tu l'aimes tant;, mais je ne peux pas te promettre de la réussir à la perfection ! La conversation continua, puis, petit à petit, la demoiselle - et lui-même - s'endormirent pour un long moment...

Le réveil de la pauvre Payson dût être bien difficile entre le fait de se réveiller par une voix inconnue puis de comprendre qu'il faisait très froid dehors... Eirik aida sa petite amie à se couvrir du mieux qu'elle le pouvait tout en prenant de couvrir le maximum de parties du corps de la belle blonde. Même si pour le nez et les lèvres cela fut une tâche un peu plus difficile. Enfin bref, une fois la demoiselle prête à affronter le "grand froid", le couple se dirigea vers les taxis. Le plupart des regards se tournaient vers eux, ce qui agaçait visiblement Eirik et certainement encore plus miss Chanel. Il jeta un coup d'oeil à sa petite amie avant de lui répondre Ne t'inquiètes pas pour moi, je vais survivre à ce froid.... Si tu savais les paris débiles que l'on a fait ici, tu comprendrais qu'être habillé comme je le suis ne me pose pas un quelconque soucis. Il lui fit un petit clin d'oeil avant de rajouter Par contre je suis toujours partant pour un câlin même si pour cela je dois mourir de froid... et oui, je sais que tu ne assassineras pas étant donné que tout à l'heure tu as dit que tu préférais me torturer... Mouahah. Bien replacée cette phrase n'est-ce pas ?! Ok. Le jeu de mot était assez pourri, mais cela avait quand même l'air d'amuser la jeune française et c'était pour l'instant réellement le plus important. Il se tut quelques secondes, et reprit, à propos des gens qui les zieutaient étrangement D'accord on fait vite... Tu veux que je prenne ta valise ? … Peut-être qu'ils te regardent parce qu'il te trouvent très mignonne, et je les comprends parce que tu es à croquer princesse. Enfin bref, ceci dit le couple ne tarda pas à trouver un taxi et une fois à l'intérieur, une nouvelle fois il fut sujet des amis du norvégien. Visiblement, Payson était étonnée de la manière de procédé de son petit ami, à savoir qu'il n'avait prévenu personne à part sa famille de son retour pour quelques jours. Il commença donc à lui expliquer le pourquoi du comment en essayant d'être le plus franc et le plus explicite possible. Lorsque la belle blonde répondit, il esquissa un vague sourire, puis ne tarda pas à reprendre la parole Je sais bien que cela semble logique mais... comment dire... c'est une manière assez fréquente de procéder avec eux. On est comme ça entre nous. Ne t'inquiètes pas, cela ne créeras pas de tensions... Et ça me fait vraiment plaisir que tu veuilles bien les voir malgré le fait que tu appréhendes énormément cela. Il se tut quelques secondes le temps de reprendre sa respiration puis enchaina J'espère bien que mes parents ne seront pas trop présents, sinon ça serait vraiment une première... Il eut un petit rire avant de continuer Oh ça oui, ils en ont des tas de choses croustillantes à te raconter sur moi, mais tu risques de prendre peur.... je te préviens. Il lui sourit, faisant bien exprès de ne pas lui en dire plus... surtout qu'au final il n'y avait rien qui pourrait réellement lui faire peur... Oh, ça oui, il seront heureux de te faire enfin ta rencontre, et de me revoir... mais il faudra que tu répondes à toutes leurs questions qui risquent parfois d'être étrange, mais il ne faudra pas leur en vouloir...
Le voyage en taxi fut assez rapide, et bientôt ce dernier s'arrêta devant la maison familiale des Pedersen. Vu la tête que faisait la belle blonde, il se félicita de bien lui avoir dit que sa famille était riche, sinon elle aurait été si étonné que cela aurait pu frôler une crise dans le couple...
Après un détour aux toilettes, le jeune homme s'empressa de faire visiter la maison à la française avant que finalement le couple retourne dans la chambre afin de bien poser leurs bagages mais aussi de se reposer. D'ailleurs, la belle blonde ne tarda pas à se coucher sur le lit de son petit ami, qui lui fit un petit sourire lorsqu'il entendit qu'elle voulait être près de lui. Il alla donc s'allonger à ses côtés en essayant de ne pas trop se poser de question sur ce nouveau changement de comportement. Ils blottirent donc dans les bras l'un de l'autre, et il lui passa doucement la main dans les cheveux puis sur la joue. Ils étaient si bien ainsi qu'il aurait voulu que cela continue des heures, malheureusement Payson lui colla sa main gelée sur le visage ce qui le fit sursauter et il alla chercher une petite bouillotte à sa petite amie afin qu'elle ait moins froid. La pauvre, elle avait vraiment frileuse, et elle n'était donc pas au bouts de ses surprises... De rien, c'est normal... C'est la moindre des choses. Je ne veux pas que tu attrapes du mal... Un baiser et quelques mots en norvégien plus tard, le plus jeune s'était rapidement endormi contre sa petite amie, et il se réveilla en sursaut lorsqu'une porte claque. Oh non. Voilà le moment fatidique qui venait d'arriver. Celui que le jeune homme avait tant voulu repousser le plus possible. Allez du courage Eirik. Ca c'est certain qu'il lui en faudrait Je... C'est plus fort que moi lui souffla t-il pas franchement convaincu que tout allait bien se passer, bien au contraire ça relèverait du miracle.
Le couple descendit donc main dans la main, malgré la présence de Payson, il ne se sentait pas rassurer et toutes les prières qu'ils auraient bien pu faire à ce moment précis n'auraient servi à rien. Si lui n'était pas rassuré, il n'imaginait même pas pour sa pauvre petite amie. Une fois proche de ses parents, ils se lâchèrent la main, comme si c'était interdit, ce qui en soit était stupide. Les salutations faites, il fut assez heureux de la phrase de sa mère qu'il remercia intérieurement, mais déchanta très vite en entendant la phrase son père. Et vlang dans la gueule Eirik. Visiblement ils s'étaient mis d'accord pour ne pas trop faire mauvaise impression à Payson, sûrement à la demande de Sullivan, car sa mère sembla surprise d'une telle attaque et lui s'excusa de cet "affront". Alors que le cadet aurait préféré ignorer cette remarque et faire comme si de rien n'était, sa petite amie en décida autrement en répliquant d'une manière aussi diplomatique qu'adorable. Le sampi la regarda avec un petit sourire en coin, la remerciant rien que par le regard. Puis il se décida à faire les présentations en bonnes et dûes formes avec l'éternelle phrase Payson je te présente mes parents... et tout ce qui s'en suit. Il entendit son père souffler quelque chose du genre à sa femme [colot=lightblue] Donc sa fameuse copine existe réellement..[/color] Cela fait, histoire de couper le plus court possible à la conversation qui risquait d'être assez douloureuse pour ses nerfs, il lança un Sully arrive demain à quelle heure ?!, ce à quoi sa mère répondit Demain vers 14h00, on a réussi à prendre notre après-midi, comme cela on pourra le chercher . Il hocha doucement de la tête légèrement blasé qu'ils n'avaient pas fait la même chose pour lui, mais en même temps c'était compréhensible, cela faisait tant de temps que le fils prodigue n'était pas revenu à la maison qu'il fallait profiter de chaque minute présente. Après cette brève conversation pas forcément très instructive, Eirik reconduit sa petite amie dans "leur" chambre Tu veux faire quoi ?! Il doit rester trois voire quatre heures avant que l'on dine... il la regarda en souriant doucement, attendant une réponse de la part de la demoiselle. Finalement, bien que cette première rencontre ne fut pas un désastre, elle aurait quand même bien pu mieux se passer. Enfin soit, déjà c'était une "bonne chose" de faîte, et maintenant il allait pouvoir respirer un peu.


Dix neuf décembre; 1h10 du matin;

Est-ce que ses parents voulaient faire impression sur sa petite amie ?! Il n'en avait franchement aucune idée, ce dont il était sûr c'est que cette invitation au restaurant était assez bizarre. Dire que pendant les grandes vacances, en passant deux mois à Narvik, il ne les avait presque pas vu, là en quelques jours il avait dû les supporter plus que pendant cet été. Enfin bref, il ne préférait pas faire trop commentaires là-dessus, car c'était déjà pas mal que ses parents invitent Payson au restaurant... même si le plus jeune de la famille Pedersen avait bien compris que ses géniteurs auraient préféré voir la belle blonde au bras du sexy étudiant en médecine qu'était Sullivan. D'ailleurs, ce dernier aussi était de la partie et avait été invité au restaurant; bref, s'il y avait eu Viktoria la famille aurait été au complet ce qui était exceptionnel. En même temps entre le travail des parents, les différentes études des enfants c'était un peu normal. Comme il s'y était attendu au restaurant ce fut la saint Sully, comme d'habitude. Oui son aîné était parfait et ça personne ne pouvait le nier, mais il avait l'impression encore et encore de n'être rien à côté de lui, juste un défaut de fabrication, quelque chose de complètement raté. Le pire dans tout cela c'est qu'il était à peu près certain que ses parents ne faisaient pas cette comparaison par méchanceté, c'était juste qu'ils adulaient leur enfant aîné. Pas de haine ou autre contrairement à ce que l'on pourrait croire. C'était comme ça, la génétique avait fait du plus âgé un petit génie ultra sexy, et les jumeaux avaient hérité du reste.
De retour à la maison, et dans la chambre d'Eirik le couple allait préparer sa nuit, Payson enleva sa veste laissant apparaître sa robe décolletée. Elle était franchement magnifique dans cette tenue, et il ne se fit pas prier pour aller la rejoindre dans le lit, et à la demande de la jeune femme qui plus est. La belle blonde prit la main du garçon et se débrouilla à le faire tomber pile sur elle. Profitant de la situation, il faut bien le dire il l'embrassa tendrement sur les lèvres, puis une nouvelle fois dans le cou tout en laissant sa main vagabonder entre les cheveux bouclés de sa petite amie et le dos de cette dernière. Enfin du moins jusqu'au moment où elle commença à faire quelque chose qui s'approchait plus des chatouilles qu'autre, il sursauta, roula légèrement le sur le côté. Oui il était très chatouilleux, dommage pour lui Payson l'avait bel et bien comprit. Un autre baiser plus tard et alors que la demoiselle lui enlever sa veste, voilà que la chambre de la jeune d'Eirik s'ouvrit laissant apparaître Sullivan. Merde. Il n'avait que ça à faire ou quoi ?! Ils auraient pu être en plein moment d'intimité... Et si lui n'avait que très passablement agacé par la situation, Payson quant à elle engueula carrément le pauvre Sully. Enfin, pauvre est une manière de parler étant donné que tout ce qu'elle avait dit était plus ou moins justifié. Le cadet prit doucement la main de sa petite amie pour lui montrer que ce n'était pas la peine de râler, avant de demandant à son aîné Qu'est-ce que tu veux ?! Entre temps, il s'était glissé à côté de Payson, observant toujours son frère aîné et attendant une réponse. Néanmoins, il ne tarda pas à regretter la question qu'il venait de poser dès que Sullivan lui fit comprendre qu'il avait déjà couché avec l'ex Iota. Instantanément, le visage du plus jeune se décomposa, l'aîné comprit qu'il avait fait une gaffe et pas des moindres, pour Eirik, son frère se serait excusé à plate coutures pour cet "affront" si Payson ne l'avait pas foutu dehors avec une certaine véhémence qu'il ne lui connaissait pas.
Une fois la porte refermée, et se retrouvant seul avec sa petite amie, il la regarda sans savoir quoi dire réellement. Il était déçu d'avoir appris cette information comme cela, surtout que la demoiselle, savait à quel point le cadet prendrait mal cette nouvelle. Mais le sentiment prédominant, n'était pas qu'il était en colère, c'était bien pire -enfin certainement pour Payson- elle avait rendu l'autre garçon triste, elle l'avait blessé profondément.... Eirik se leva, se passa les mains sur le visage comme s'il voulait s'assurer qu'il ne venait pas de rêver, mais visiblement tout cela était réel. Malheureusement. Il ouvrit la porte de sa chambre et dit doucement Tu comptais me le dire quand Payson ?! Il se tut quelques secondes avant de rajouter Jamais ?! Dés fois j'ai vraiment l'impression que tu me prends pour un abruti total... je... Il se tut n'arrivant pas à continuer, mais au bout de quelques secondes il reprit finalement C'est ça en fait, je suis le roi des cons... S'il avait mal pris la nouvelle, oui très mal. Il se sentait trahi par les non-dits de la demoiselle. Il ne comprenait pas pourquoi elle lui avait caché tout cela, surtout en sachant que Sullivan serait à Narvik et que la vérité éclaterait certainement au grand jour. Peut-être est-ce qu'il exagérait la situation, bien sûr Payson ne l'avait pas trompé, il ne remettait même pas en doute cela.. mais... à vrai dire c'était compliqué à expliquer. Il avait l'impression que son aîné lui avait volé quelque chose auquel il tenait beaucoup; que sa petite amie au final avait peut-être voulu tester les deux frères. C'était certainement une pensée méchante, irréelle, infondée, sûrement que oui Payson avait été sincère avec lui dés le début de leur relation, mais.... mais il avait l'impression de revivre des situations déjà connues et cela lui était assez insupportable, surtout après la soirée qu'il venait de passer. Il faut croire qu'il n'était jamais au bout de ses surprises. Soupirant, il partit dehors sans même prendre le temps de mettre une veste ou un manteau. A cette minute précise, il se foutait d'avoir froid ou autre, il avait juste besoin de prendre l'air, immédiatement... Comme si cela allait pouvoir l'aider à surmonter cette petite nouvelle. Finalement Eirik s'était assis sous un arbre, à un endroit où il n'y avait pas trop de neige. Au bout d"un petit moment, peut-être cinq minutes, ou bien quinze, qui sait... Il avait perdu la notion du temps.... Il vit apparaître bien emmitouflée dans ses habits Payson. Il poussa un soupir. Non pas qu'il n'avait pas envie de la voir, mais surtout ce n'était pas le moment. Il se sentait mal, ridicule, trahi... Néanmoins il ne fit aucune remarque et la laisse approcher sans dire un mot de plus.


-5020mots-
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« Ah oui je vois... en fait t'es un lutin du père noël et il pourrait te renvoyer de sa petite équipe et tout ? S'il fait ça, je lui écrirais une lettre pour lui dire que t'es le meilleur des lutins et que tu rends heureux tous les gens autour de toi. Je suis sûre qu'il ne t'en voudra plus.. » Je lui fis un clin d'oeil et souriais en même temps. L'âme d'enfant que nous avions tous les deux me faisait du bien, beaucoup de bien. Je n'aimais pas forcément tout prendre au sérieux et c'était agréable de voir qu'Eirik pensait comme moi. Je n'avais rien contre les discussions sérieuses et tout ce qui allait avec mais je savais aussi qu'il fallait faire la part des choses et c'était tout aussi agréable quand on y pensait... [b]« Voldemort ? Non mais tu te fiches de moi là ? Le jour où je ressemble à un homme, sans nez, blanc, sans chaussure qui se balade avec son serpent, tu me tues ok ? Enfin, je me baladerais plutôt avec un chat ou un chien parce que j'ai peur des serpents » Je tentais de trouver une quelconque dose d'humour à ce qu'il venait de me dire mais ça se voyait bien que nous n'avions jamais regardé Harry Potter ensemble. J'étais une flippée de Voldemort, dès que je le voyais je me cachais derrière mes mains, ma veste ou mon écharpe. J'avais peur de ce monstre irréel que ce cher Harry avait enfin tué après sept films et autant de livres. Sans parler de Nagini qui me faisait horriblement peur, jusqu'à ce que ce cher Neville lui coupe la tête. C'était étrange, j'avais l'impression d'avoir grandi avec ces personnes, ces acteurs et j'étais plus ou moins comme Neville, une poule mouillée qui avait peur de tout et n'importe quoi, maladroit sur les bords mais avec du travail tout s'arrangeait. La gymnastique m'avait apporté cette confiance mais je savais bien que ce n'était que dans ce domaine puisque dès qu'on parlait des amis d'Eirik et de comment pouvait être sa famille, je me décomposais et devenais la poule mouillée que j'avais toujours été petite. J'avais le sport dans les veines et c'était bien la seule chose que j'avais dans les veines, c'est clair et net. Regardant Eirik tentant de me rassurer, je souriais simplement, tentant de lui faire confiance à trois mille pour cent. Je n'étais pas convaincue qu'il avait la situation en main mais bon, je ne devais pas dramatiser avant d'être face à tous ceux qu'il connaissait. « Je ne devrais pas avoir de problèmes... Promis je serai sage, douce, mignonne et tout ce qui va avec. Et oui, à Paris on verra ceux que je connais ensemble ce qui ne fait pas grand monde je te préviens... La plus part de mes amis sont morts il y a bien longtemps... Depuis, je ne me suis pas réellement fait d'amis... Mais bon, connaissant mon père, il risque de t'embarquer un jour pour que tu vois ma vie d'enfance comme lui la voyait. Courage, il ne mange personne, juste un peu... beaucoup enthousiaste à l'idée de retourner dans la ville où il m'a vu grandir et où il m'a supporté à chaque étape de ma vie. Mes parents sont un peu pot de colle, je te préviens. Bon, pas de soucis pour ma mère, elle sera occupée avec Arizona mais mon père, c'est tout une autre histoire » J'avais toujours un peu de mal avec Arizona et je ne savais pas si c'était normal. J'avais l'impression de lui en vouloir d'avoir mis un pied dans mon monde alors que c'était tout ce que ma mère souhaitait ; j'étais une horrible fille, c'était claire et nette. J'avais envie de me gifler rien qu'à penser ainsi mais j'avais déjà assez mal au corps, métaphoriquement parlant, pour aller m'infliger une autre douleur. Folle certes, mais pas à ce point. Quand j'entendais eirik parler de ses parents, je me demandais de quel monde venait les géniteurs de ce cher petit homme. Il n'aimait pas trop parler d'eux et les voir ne semblait pas lui donner réellement envie, ce que je comprenais vu ce qu'il m'en disait mais beaucoup moins en pratique. Mes parents étaient tout pour moi et je ne me voyais pas faire grand chose sans eux. Lorsque ma mère était tombée ''malade'' j'avais très mal vécu la chose et j'avais fait un peu n'importe quoi de ma vie. N'importe quoi oui, c'était bel et bien la chose à dire. J'avais couché avec le grand frère de mon petit ami actuel. Certes, je n'en savais rien à la base mais de le savoir maintenant, je me sentais mal, super mal et j'avais envie de me casser le front contre la vitre. Souriant à eirik je dis « Les parents m'aiment bien il paraît. Enfin, je dis ça au pluriel mais le seul réel petit ami que j'ai eu, je connaissais ses parents alors que je portais encore des couches. Mais il paraît que je suis la belle fille idéale alors espérons qu'ils pensent pareil ! Puis tu sais, pour Vik, je dis pas qu'il faut la soutenir ou autre mais bon, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend la vie en quelque sorte. Je ne défends pas tes parents mais ta mère est avocate et elle a une réputation qui dépend aussi de vous donc bon... » Je regardais Eirik, tout penaud et j'espérais sincèrement qu'il ne croyait pas que je les défendais parce que ce n'était absolument pas le cas ! « Enfin, chacun a ses arguments et tant que la troisième guerre mondiale n'est pas déclenchée pendant que je suis là bas, ça me va » Je me voyais déjà mise de côté parce qu'ils parleraient en norvégien pour s'expliquer alors si en plus, c'était la guerre, mes vacances allaient être longues et mouvementées... Surtout que les parents et le problème de langue ne serait sûrement pas le seul problème auquel je devrais faire face. Mon dieu, je me voyais déjà, congelée au milieu de nul part, ne comprenant même pas les questions du médecin. Ma vie était foutue, je n'avais pas intérêt à me perdre sinon c'était la fin du monde. Bien entendu, j'exagérais énormément mais je n'étais pas réellement à mon aise et cela se voyait toujours très rapidement avec moi. « Il a dit que tu n'étais pas souple et je pense qu'il a menti, qu'il a très mal jugé tes compétences de souplesse » Oui bon, parler de ça maintenant n'était pas une bonne idée mais alors pas du tout parce que je me doutais bien qu'il avait des envies, envies que je ne pouvais absolument pas assouvir ni maintenant ni en Norvège à vrai dire. Depuis mon viol, j'étais bien plus renfermée que d'habitude, je paniquais pour un oui pour un non, j'étais perturbée et n'avait plus aucune confiance en moi. La vie était ainsi : cruelle, vache mais elle valait la peine d'être vécue. Du moins, c'est ce que je pensais vainement. Une fois à l'aéroport, j'avais du mal à visualiser la chose. Être quinze jours seul avec Eirik allait être quelque chose de génial comme quelque chose d'horrible à vrai dire. J'étais totalement partagée sur l'idée de nos vacances et j'avais peur de rater quelque chose, de faire quelque chose de mal et de le faire être mal. C'était plus fort que moi.. « Oui c'est vrai... Mais n'hésite pas à me dire si des fois je suis un peu chiante ou autre. Je te le jure, je ne serai pas désagréable en retour »

Je savais bien que je ferrais mieux d'arrêter de stresser en pensant à tout ce qui pouvait se passer là bas. C'était mauvais et j'espérais que ma poisse monumentale ne s’étalerait pas sur la Norvège à partir du moment où je poserai le pied sur ce pays. J'avais peur que tout aille mal et c'était ainsi. J'avais l'habitude de tout contrôler, de tout faire pour que tout aille bien, d'avoir toutes les cartes en main et puis c'est tout. C'était difficile de ne plus rien contrôler, très difficile mais c'était ainsi, je n'étais pas le maitre du monde et tout le monde dans cet aéroport me montrait bien que je n'étais pas seule au monde. Il y avait des personnes de toutes nationalités et Eirik, mon eirik qui voulait me réconforter, me rassurer mais je n'osais pas lui dire que pendant que je ne verrais pas tout par mes propres yeux, ce serait difficile de croire que tout le monde allait m'apprécier et tout ce qui allait avec. « J'espère... Je suis désolée, je suis pas très confiante, on sait jamais mais j'espère qu'ils sont aussi géniaux que tu as déjà pu me le dire, ça nous changera d'ici et des boulets sur lesquels on tombe ! Tu verras, folle à lier, je suis gentille aussi. Parano sur les bords, un peu pile électrique mais c'est une chose à vivre au moins une fois dans sa vie ! Manque de bol, ça m'est malheureusement déjà arrivée donc je vais éviter de péter les plombs une nouvelle fois » Je lui souriais alors que j'aurais mieux du la fermer et pas qu'un peu. C'était assez difficile de ne pas en parler parce que je savais bien qu'à un moment ou à un autre, il comprendrait que si je n'étais pas tous les jours tendres avec lui, il y avait des raisons et je ne parlais pas forcément de mon comportement depuis le viol. J'avais toujours été un peu chiante sur les bords, toujours peur d'un oui d'un non et surtout de le perdre. Je me souvenais très bien de ma dernière fois aux jeux olympiques. J'étais coincée à Madrid dans un hall d'aéroport – tout comme ici à vrai dire – et j'avais appris, par la télévision, que toute mon équipe de gymnastique, que ceux avec qui je partageais les trois quarts de mes journées étaient tous morts dans un accident de voiture pendant que j'avais été coincée dans un fichu hall pendant des heures. J'avais toujours été persuadée que j'aurai du être avec eux et ce n'avait pas été le cas, absolument pas... Je regrettais d'avoir survécu, de n'avoir rien vécu plutôt, et ce remord me pourrissait la vie. Ma vie avait été un vrai bordel après cet accident et je savais bien que je ne m'en remettrais sûrement jamais. Une partie de moi était morte en même temps que tous mes coéquipiers et que James, un homme que j'avais aimé, que j'avais pensé aimé du moins. J'étais persuadée que c'était l'homme de ma vie alors que non, je l'aimais plus pour son niveau sportif qu'autre chose. Je me rendais seulement compte de tout cela et c'était, en partie, grâce au merveilleux petit ami que j'avais en ce moment même. J'avais l'impression de réellement apprendre un nouveau sentiment, de me sentir changé depuis que je le connaissais et en bien. Seulement, je savais bien que le bonheur, je n'y avais jamais droit bien longtemps et tout ce qui c'était passé ces derniers temps, c'était beaucoup pour moi, beaucoup trop. Regardant Eirik, nous parlions de neige, luge et ski. Je ne connaissais rien de tous ces sports puisqu'avant, mon bonheur était la gymnastique et je ne faisais absolument rien pour ne pas me faire mal et être privé de ce que j'aimais. Quand j'aimais quelque chose, je faisais tout à trois mille pour cent et c'était ainsi. J'étais une battante, je voulais surement vivre au pays des bisounours et j'essayais de faire que tout aille avec Eirik. C'était d'ailleurs pour cela que je prenais autant sur moi, histoire de ne pas imploser et de ne pas casser quelque chose ou de ne pas briser le cœur de mon cher et tendre. Cela serait la pire chose qui puisse arriver et oui, je savais que je lui en faisais voir des vertes et des pas mûres, mais j'espérais qu'un jour ou l'autre, il comprendrait. « Je suis plus tentée par la luge, au moins je n'irai pas me casser la jambe ou je ne sais pas quoi. Enfin, si je me prends un arbre en plein visage ça ne sera pas génial non plus. Et oui, je m'y ferai au froid va. Je m'habitue à tout type de climat, je suis genre comme le caméléon qui se fout dans la masse tu vois » La comparaison était foireuse, j'en étais bien consciente mais je le vivais bien, je savais m'adapter à tout type de climat – du moins je le pensais – et puis si je tombais malade ou que j'étais congelée la moitié de la journée, j'aurai le soir et une bonne douche pour pouvoir me réchauffer et me détendre un peu. Me détendre, les pieds en éventail dans l'eau chaude serait vraiment une chose à tenter, j'en étais sûre. Je me doutais, plus ou moins, que l'enfance d'Eirik n'avait pas été des plus faciles avec de tels parents mais aussi tout ce qu'il vivait avec son frère. Saint Sullivan comme il le surnommait de temps à autre. L'entendre parler ainsi me faisait toujours du mal parce que j'avais toujours voulu avoir un frère ou une sœur et mes vœux avaient été exaucés à vingt et un ans. Mon enfance avait été pas mal bouleversée par tous mes souhaits, mes volontés et autre. Aujourd'hui j'étais une bien meilleure personne qu'étant gamine et je le savais bien. Seulement, pas mal de choses m'avaient forgé le moral et mon kidnapping faisait parmis de ses choses. Avec le temps, j'avais réussi à faire de mes faiblesses une force et pas des moindres. Regardant Eirik, je dis « Franchement, ce kidnapping a été comme... un tour en manège, une soirée loin du club de gymnastique et proche de personnes qui s'intéressaient à moi plus qu'à mon niveau de sport, de souplesse et mon poids. Ce jour là, c'est la première fois que j'ai joué à la barbie alors tu vois. Et j'ai pu manger des bonbons sans me faire disputer après. C'était cool en y pensait et j'ai été bien lotie, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, j'en suis plus que consciente » J'étais consciente que j'aurai pu être maltraité, blessé ou autre mais ce n'avait pas été le cas, loin de là même. Aujourd'hui, je me servais de mon expérience pour montrer aux autres que des choses horribles pouvaient arriver sur terre mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait baisser les bras. C'était assez ironique de ma part de penser cela alors que j'étais totalement détruite intérieurement par ce que j'avais vécu il y a peu de cela. Un frisson parcourut mon dos et je fus plus qu'heureuse d'entendre notre vol annoncé, j'allais enfin pouvoir me mettre dans un siège confortable et m'envoler -sans retard- vers le pays glacé de mon cher et tendre petit ami.

J'étais installée confortablement dans l'avion lorsque la veste qui était au dessus de moi me tomba dessus. J'avais la poisse, même dans un putain d'avion et cela commençait littéralement à me courir sur le haricot. J'espérais juste que cette veste me servirait sinon Eirik m'entendrait parler et râler pendant un bon moment. Lorsque je le voyais avec pour seul bagage une petite veste, j'avais réellement l'impression qu'il se foutait de ma gueule et qu'il voulait juste me faire passer pour un sumo à Narvik. J'avais mis cette veste une seule et unique fois, devant ma glace et on aurait cru que je faisais trente kilo de plus, ce qui ne me plaisait guère. Seulement, c'était clair et net que j'avais eu hyper chaud en peu de temps mais le temps de San Francisco n'était définitivement pas le même que celui de Narvik, j'en étais persuadée. Des températures négatives qu'il m'avait annoncé. « Secret défense, je ne te dirais rien. Sinon c'est pas drôle. » J'avais beau pester après lui pour x choses, il voulait juste m'éviter de tomber très malade et de finir à l'hôpital avec une pneumonie ou autre. Oui, je voyais toujours l'extrême, j'étais ainsi : défaitiste en quelques points et totalement délurée. C'était ainsi mais pourtant j'essayais de changer et tenter de le montrer à Eirik. Je savais pertinemment que mon norvégien était à vomir et pourtant, je voulais tout de même apprendre quelques mots, juste au cas où. Pas glorieux du tout. L'appeler par son second prénom me faisait doucement sourire mais je savais bien que ce n'était pas la même chose de son côté, pas du tout à vrai dire. Souriant je dis « Je vais tenter de l'oublier, promis mais je l'aime bien quand même... Tu acceptes bien que j'aime ton deuxième prénom ? » J'espérais bien qu'il l'acceptait et qu'il ne me dirait pas de l'oublier pour de bon parce que c'était impossible, un point c'est tout. Lui souriant, je décida de me plonger dans mon film et je finis par retrouver Morphée et quelques cauchemars. Les anti stress pris faisaient leur effet et tant mieux.

Je n'aimais pas me faire réveiller alors que – pour une fois – je dormais paisiblement. C'était quelque chose que je détestais plus que tout, qui me donnait envie de commettre un crime sur le champ mais je ne me voyais pas tuer le pauvre pilote de l'avion pour si peu. Nous étions arrivés à destination et en un seul morceau, c'était ce qui comptait après tout. Doucement mais sûrement, je m'habilla, avec l'aide de mon cher et tendre, et descendit de l'avion. Le vent était plutôt vif et frais. La neige me fouettait le visage et ce n'était pas très agréable pour ne pas dire absolument pas. J'étais déjà gelée et ce n'était que le début, le début de dix jours qui risquaient d'être mouvementés surtout si tout le monde continuait de me regarder de cette façon. Un meurtre collectif, voilà ce que je devais faire. Les regards d'autrui sur moi était atroce, je ne supportais pas cela, absolument pas. J'étais mal à l'aise et j'en avais fais part à Eirik qui tentait de me convaincre que c'était mon charme qui les faisait me regarder. J'y aurai peut être cru si j'étais vêtue comme une femme, une vraie, mais vu ma tenue et mes cernes, ce n'était vraiment pas pour mon physique qu'ils me regardaient plus ou moins. J'étais une étrangère et c'était sûrement beaucoup pour eux, beaucoup trop. Ces vacances semblaient mal partir parce que tout cela me torturait pas mal mais je devais faire avec. Nous allions bientôt monter dans un taxi en direction de son chez soi et une fois là bas, tout ira bien ou du moins, mieux. Toute l'appréhension que j'avais à San Francisco n'était pas partie en un claquement de doigt, il ne fallait pas rêver non plus, je n'étais pas une magicienne ni même la mère noël ! « Ils me regardent parce que je ressemble à un sumo Eirik alors arrête de vouloir me faire croire l'inverse. À leur place, je ferais pareil tu vois. Mais bon, sortons d'ici j'aime vraiment pas ça, ça me fout le cafard. Moi qui déteste passer pour une arriviste, c'est pas gagné » Je savais déjà qu'avec mon accent français, j'allais attirer les regards mais là, c'était un peu trop. Qu'est-ce que je pouvais détester les gens et leurs regards méchants et même cruels de temps à autre. Bon, ce n'était pas vraiment le cas ici mais j'étais bien mieux dans le taxi qui nous conduisait chez Eirik. Au moins là, le seul regard que je pouvais sentir était celui de mon petit ami puisque le conducteur devait se concentrer sur la route et sur la neige qui volait de partout. J'appréciais le paysage et tout ce qui allait avec mais je mettais ma main à couper que jamais, ô grand jamais, je ne pourrais vivre ici toute ma vie. La neige était jolie, ça avait un côté vacances mais c'était tout. De plus, mon sang ne me réchauffait pas réellement et j'enviais littéralement Eiriket sa ''peau de crocodile'' qui faisait qu'il n'avait pas plus froid que cela. C'était vraiment trop injuste et je contais lui dire jusqu'à ce que je revienne sur un sujet qui me tracassait : ses amis. En France, je n'avais pas vraiment d'amis et je n'avais donc pas besoin de prévenir ces derniers mais la méthode de procéder d'Eirik me semblait réellement étrange. Lui souriant je dis « Je suis prête à répondre à n'importe quelle question s'il le faut. Je n'ai pas peur de cela et ils seront peut être étrange mais j'imagine que s'ils me font subir un interrogatoire c'est qu'ils veulent voir combien je suis sérieuse et que je m'occupe bien de toi. Des choses croustillantes à ton sujet ? Aha, ça va m'intéresser et pas qu'un peu tout ça ! » Plus j'en savais sur lui et plus j'étais contente. Nous nous connaissions quelque peu, plutôt bien à vrai dire, mais l'avis des amis était toujours bon à entendre. J'avais eu la version de Callum sur quelques petites choses et cela m'avait fait réellement plaisir. C'était important pour moi, tout cela était aussi important pour lui que pour moi « J'appréhende, c'est normal mais c'est aussi tout à fait normal de vouloir passer du temps et rencontrer ceux qui ont été avec toi pendant pas mal d'années. C'est même logique ! Et ne t'inquiète pas pour tes parents. S'ils sont là, c'est nous qui partiront ok ? Si tu veux, je pourrais faire semblant d'être malade. Genre on a tous les deux la grippe donc ils sortent travailler et on fait de même ! Qu'en dis tu ? C'est un bon plan non ? » Je n'avais plus qu'à espérer que ses parents ne lui en fassent pas voir de toutes les couleurs sinon j'allais en prendre plein la tête et cela me plaisait que fort peu, bien évidemment. Je ne savais même plus quoi penser de ces parents qui semblaient être les pires hommes que la terre ait créé alors qu'eux, on fait de magnifiques enfants. Il ne fallait pas se voiler la face : les trois enfants Pedersen étaient vraiment pas mal et même si beaucoup de jeunes femmes avaient une préférence pour Sullivan, mon choix se portait sur le plus jeune des hommes de la maison. J'espérais que tout se passerait bien, aussi bien que devrait se dérouler une rencontre entre des parents et la copine de leur fils. Je me voyais déjà bien accueillie mais pas mal de pics envers Eirik et j'aurais sûrement du mal à l'accepter. Il était un homme génial et il ne méritait pas de souffrir d'une quelconque façon. D'autant plus qu'il avait déjà assez avec moi qui le faisait tourner en bourrique. Arrivant à la maison, j'étais subjuguée par la taille de la maison et la richesse des meubles, bibelots et peintures. J'étais tombée dans une sacré famille, bien différente de la mienne. J'en venais même à me demander si l'argent ne montait pas à la tête de certains. Mes parents avaient toujours vécu dans la mesure était des personnes géniales alors que ma grand mère était une vieille peau qui ne pensait qu'à l'argent et à son image dans le monde.

Après un léger somme, où j'avais plus été dans un demi sommeil qu'autre chose, du bruit se fit entendre en bas et vu l'anxiété de mon cher et tendre, c'était ses parents. Ses tendres parents qu'il redoutait tant de voir depuis quelques temps. J'espérais qu'ils n'allaient pas être méchants face à lui mais aussi qu'ils n'allaient pas faire des sous entendus dans une langue que je ne comprendrais pas. Ils étaient bien des personnes civilisées, je pouvais leur faire face et être des plus polie avec eux. Ils étaient peut être tordus et méchants avec les jumeaux, ce n'était pas une raison pour leur faire vivre un enfer, faire l'arrogante et m'en prendre plein la tête. J'étais donc plutôt calme, posée et tentais de ne pas me casser la figure dans les quelques escaliers qui séparaient l'étage des chambres au reste de la maison. J'étais anxieuse et je sentais les mains d'Eirik légèrement transpirer, il était pire que moi sur ce coup. Cela me faisait légèrement sourire mais je savais aussi que c'était difficile pour lui et que je ne pouvais pas le taquiner à ce sujet pour le moment. Devant ses parents, je me sentais bien moins maline qu'auparavant mais ma peur disparut rapidement. Soit ils étaient polis parce que j'étais là, soit ils avaient décidé de changer et de se transformer en personne totalement extraordinaire. La mère d'Eirik était calme, posé et vraiment belle. Quant à son père, il ressemblait énormément à Sullivan, du moins Sullivan lui ressemblait et cela me faisait doucement sourire. J'étais plutôt à l'aise jusqu'à ce que le plus vieil homme de la pièce pose une question un peu déplacée. Je ne trouvais pas forcément cela très gentil de la part d'un père de me questionner comme cela et ce n'était pas tout. Il doutait même de mon existence mais que demande le peuple ! J'étais quelque peu choquée et lorsqu'Eirik nous présenta vaguement je dis « Enchantée en tout cas » J'avais bien eu envie de lui rétorquer que oui, j'existais réellement, que je n'étais pas un hologramme ou autre mais j'avais peur que mon petit ami le prenne mal et me demande d'arrêter de le défendre à tir la rigaud. Cela pouvait être blessant pour lui et il préférait étouffer la remarque de son père en posant une autre question qui n'était pas très judicieuse non plus. Mon cœur se serra en entendant que ses parents allaient chercher l'aîné de la famille à l'aéroport. Je ne pouvais qu'imaginer la réaction intérieure d'Eirik et c'est d'ailleurs pour cela que je lui attrapa la main au passage « Nous étions juste venus vous saluer et on va donc vous laisser rentrer tranquillement et puis se reposer un peu parce que tout ce trajet en avion c'est fou ce que c'est fatiguant » Souriant à ses parents qui acquiescèrent, je me dirigea vers l'escalier, suivant Eirik pour qu'il ne se retourne pas ou si jamais il le faisait, qu'il me voit moi, souriante, plutôt que ces deux crétinos qui jouaient aux gentils parce que j'étais là mais qui n'en pensaient surement pas un mot. M'allongeant dans le lit d'Eirik, je le regarda, léger sourire aux lèvres, s'allonger à côté de moi. Il était mal à l'aise de ce qui venait de se passer et même si c'était plutôt positif en général, je ne savais pas si je devais lui en parler ou pas. « Je veux te faire un bisou... sur le nez » Je déposa mes lèvres sur son petit nez chaud et dis « Tu veux qu'on rendent visite à ton meilleur ami ? Qu'on aille se cailler les miches dehors, qu'on discute ou autre ? Je ne sais pas trop ce qu'il y a à faire et se reposer n'était qu'une ruse ! » Ou pas mais bon ça, il n'était pas obligé de le savoir.

Le restaurant avec ses parents était une drôle d'idée mais ce n'avait pas été si horrible que ça, pour moi du moins. Je devais avouer que manger du saumon a toutes les sauces avait été une excellente expérience et mon amour pour ce poisson grandissait encore plus chaque jours ! Cependant, même si le repas avait été génial, l'ambiance n'avait pas été des plus joyeuses et j'en avais un peu gros sur la patate envers Sullivan. Je n'aimais pas cette façon qu'il avait pour toujours tout tourner autour de lui et ne surtout jamais lancer la balle dans le camp de son frère en prônant ses mérites. Est-ce qu'il le faisait exprès pour ennuyer son petit frère ou c'était inouïe chez lui, cette arrogance qui m'avait attiré à une époque mais qui me filait la gerbe maintenant. Depuis que Sullivan a posé le pied sur le sol norvégien, je n'avais pas réussi à lui toucher deux mots de ce que nous avions fait il y a quatre à cinq longs mois de cela. Je m'en voulais tellement d'avoir littéralement craqué devant son corps et sa prestance mais c'était fait et je devais taire ce secret à jamais, ou presque. Être seule avec lui relevait du défi et lorsque je passa la porte de la chambre de mon petit ami, j'étais quelque peu dépitée de n'avoir toujours pas pu discuter avec son aîné. S'il disait quelque chose à voix haute, c'en était fini pour moi et je ne voyais absolument pas comment régler ce problème s'il venait à pointer le bout de son nez. J'avais la poisse, la malchance s'abattait sur moi chaque jours que dieu faisait et je commençais légèrement à faire une over dose. Je n'en pouvais plus d'être si malchanceuse, de toujours avoir un problème quelque part alors que je ne faisais rien pour. M'allongeant sur le lit de mon petit ami qui disait au revoir à ses parents, je fermai les yeux et pensai à tout ce qui m'était arrivé ces derniers mois : j'avais couché avec Sullivan, j'avais vainement pensé que mon histoire avec Esteban pouvait reprendre, je ne pouvais plus faire de gymnastique à cause d'un problème cardiaque, j'avais retrouvé ma grande sœur et je m'étais fait violer. Si ça ce n'était pas la poisse, je ne savais pas vraiment ce que c'était. Seulement, je n'avais pas envie d'y penser, pas maintenant. Le moment au restaurant était fini et c'était maintenant l'heure de pouvoir embrasser mon cher et tendre comme je l'entendais. J'aurais très bien pu le faire discrètement au restaurant mais je trouvais Eirik plutôt bizarre dons j'avais préféré ne rien tenter. Allongée sur le dos, je le fis tomber à moitié sur moi et commença à l'embrasser tout en le chatouillant un peu. Bon, à la base je voulais me faire douce et tout ce qui allait avec mais je savais que si tout était trop sensuel, câlin et tout ce qui allait avec, il risquait de prendre très mal le fait que je ne veuille pas aller plus loin. Je n'avais toujours pas réussi à faire une croix indélébile sur mon viol et je n'étais pas sûre que j'y arriverais de si tôt. Souriant en l'embrassant, j'avais vraiment envie de lui faire plaisir, de lui donner du plaisir, ce que je n'avais pas fait depuis bientôt dix jours. Seulement, pendant que je lui enlevais sa petite veste, son frère apparut comme de par magie et je lui demanda de partir. J'avais envie de passer un moment avec mon cher et tendre et avec Sullivan devant la porte, c'était quelque peu difficile. Je pensais pouvoir reprendre de là où j'en étais avec Eirik sauf que son abruti de grand frère ouvrit sa grande bouche et fit une remarque impensable à son frère. Mon teint passa d'un joli rose à un teint pâle, livide. Je devenais blanche et ne savais pas quoi faire, quoi dire. M'excuser, hurler après Sullivan ? J'avais choisi la seconde option et avait foutu le frère de mon petit ami à la porte. Je ne voulais pas le voir, je voulais qu'il dégage de ma vue et voilà que je m'attendais au pire avec eirik. Il m'en voudrait c'était clair et net mais comprendrait il que je me fichais de son aîné ? Que j'avais couché avec lui avant de le connaître et que, oui j'aurais du lui dire, mais que je ne voyais pas l'intérêt de cette confession à part lui faire du mal inutilement. Tous ces mots passaient dans ma tête, des phrases commençaient à se former mais rien ne sortait, je n'arrivais même pas à lui faire face, je restais dos à lui comme une gamine qui n'arrivait pas à expliquer ses actes. Lorsque je décida enfin à me tourner, je vis Eirik sortir de son lit et me regarder avec un regard que je n'avais jamais vu en un mois et demi de couple : je venais de lui briser le cœur et de le décevoir en même temps. C'était horrible comme sensation, je sentais les larmes monter, je sentais mes mains commencer à trembler légèrement mais aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche. « Tu comptais me le dire quand Payson ?! Jamais ?! Dés fois j'ai vraiment l'impression que tu me prends pour un abruti total... je... C'est ça en fait, je suis le roi des cons... » Je le regardais passer la porte de sa chambre et un léger « Eirik s'il te plait » sortit de ma bouche. Léger, presque inaudible et c'était bien ça le problème. J'étais perdue, déboussolée et avait littéralement envie de me foutre une balle dans le crâne. À ce moment même, je compris que je ne méritais pas d'être avec une personne comme lui, une personne avec un si grand cœur. Je venais de le trahir, de lui briser le cœur et je m'en voulais, bien que plus que ça même. Les mots ne reflétaient pas le dixième de ce que je ressentais. Enfilant mes chaussures de neige, ma veste, mon écharpe et mon bonnet, je sortis de la chambre de mon petit ami et vis Sullivan devant la porte de sa chambre « T'es franchement con Sullivan. Tu sers à rien, je tenais à te le dire. C'est bon, t'es heureux d'avoir brisé son cœur une fois de plus ? Nous deux ça ne signifiait rien et ne signifiera jamais rien à mes yeux. J'ai pris mon pied ok, c'était bien sur le moment mais à ce moment même, tu me donnes envie de gerber. Tu n'as été qu'un nom sur une liste, il est bien plus que cela. » Toute la haine que j'avais contre l'aîné sortit en une seule et unique fois. Il me dégoutait et c'était peu le dire. Faisant quelques pas en arrière, je pris la veste de mon petit ami qui était dehors en léger pull. Il était complètement fou et allait attraper la mort à cette allure. Je me dépêcha donc de sortir et le vent glacial me frappa le visage. Il n'y avait plus que mes yeux qui étaient nus. Le voyant sous un arbre je dis « Chéri joue pas à l'andouille s'il te plait... Tu vas être malade à cette allure. » Je m'approchais de lui, manquant de glisser sur de la neige gelé et lui tendit sa veste. « Couvre toi s'il te plait... » J'avais peur qu'il tombe malade vu le peu de degré Celsius qu'il y avait à cette heure-ci. Le voyant enfiler sa veste, je me posa à côté de lui et lui demanda de me regarder, ce qu'il ne fit pas. À genoux dans la neige, je me déplaça jusque devant lui histoire de capter son regard. Il ouvrit la bouche et je mis mon doigt devant cette dernière, je ne voulais pas qu'il dise quelque chose. « Je suis désolée que tu l'ais appris comme cela Eirik... Je ne voulais rien te dire pour ne pas te blesser... Pour moi, ce n'était pas important et nous ne nous connaissions pas à l'époque. Je savais qu'il avait un frère mais c'est tout. Ça n'a pas compté pour moi et si j'avais su qu'il avait un frère aussi extraordinaire que toi, j'aurai fais le bon choix dès le début. Je m'en veux horriblement de l'avoir fait avec lui, réellement et je te jure que si j'avais su, une seule seconde, qu'il y avait un Pedersen bien plus génial sur de nombreux points, je n'aurais même pas pris la peine de lui parler... On fait tous des erreurs non ? » Je tentais plus ou moins de m'expliquer et de m'excuser mais je n'étais pas vraiment sûre que cela servirait à grand chose. Il ne voudrait sûrement pas comprendre ce que je voulais dire, que cela ne représentait rien pour moi... Le regardant, les larmes prêtent à couler et à se transformer en glaçons je dis « Je suis réellement désolée chéri et si tu veux, j'irais dormir dans la chambre de ta sœur... » J'étais prête à faire chambre à part juste pour qu'il puisse réfléchir et me haïr une soirée avant de me revoir le lendemain, au petit déjeuner. Claquant légèrement des dents, je dis « Tu veux pas qu'on en discute à l'intérieur ? » Peut être qu'il aurait pitié de moi... Peut être.
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MessageSujet: Re: ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison ❝ Just you and I, sharing our love together ❞ • Eison EmptyLun 26 Déc - 16:49

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Ouais voilà, tu as tout compris.... Je suis un petit lutin, enfin un grand modèle serait quand même plus judicieux, et si je ne fais pas bien mon travail, ou si jamais je me comporte mal, comme tu peux t'en douter je serai renvoyer... Ça serait dommage même, et puis cela me rendrait tristeIl se tut quelques secondes avant de rajouter Et puis tu sais, aussi adorable soit elle, ne sera pas forcément plus partiales, mais cela fait chaud au cœur de savoir que tu ferais une lettre au père noël, pour lui demander de me réembaucher. Mais oui le couple avait bien la vingtaine passée et ils parlaient réellement comme ça. Cela détendait l'atmosphère et rigoler sur ce genre de sujet était quand même bien mieux que de stresser, de se lamenter sur son sort. Au moins, cela prouvait qu'il n'en fallait pas beaucoup au couple pour réussir à s'amuser, à bien s'entendre. Des sujets futiles, aux sujets sérieux, avec Payson le norvégien avait l'impression qu'ils pouvaient parler de tout comme de rien sans être réellement juger. Il eut un léger rire en entendant la jeune femme parler de Voldemort, c'était à croire qu'elle avait peur de lui. Il haussa légèrement un sourcil, et au bout de quelques seconds, le jeune homme reprit Voldemorette ?! Sa jumelle non maléfique ?! Ca te va mieux comme comparaison ?! Tu seras comme une femme, vu la fraicheur qu'il y a là-bas blanche et sans nez, se baladant des huskys, c'est classe non comme vision ?! Et puis tu sais, même sans nez je suis sûre que tu serais adorable... Il se tut ensuite quelques nouvelles secondes, puis reprit, l'air de rien Et puis cela m'éviterait d'avoir envie de le croquer tout le temps. Au moins que la jeune femme soit rassurée, Eirik adorait son nez et elle en avait la preuve ici-même. Et puis, ne t'inquiètes pas, moi aussi j'ai peur des serpents, enfin je pense, disons que ce n'est pas l'animal que je vais croiser tous les jours en Norvège... Tiens, un de ces jours, il faudra que l'on regarde quand même tous les films ensemble non ?! Après les examens ?! On se met devant la télé avec trois ou quatre kilos de chips, trois autres de pop corn, et cinq de kit-kat ball et on se fait tous les films les uns à la suite des autres. Il se tut le temps de reprendre sa respiration, c'est vrai que voir tous les films ensemble pourrait être une bonne idée, et cela leur permettrait de passer presque deux jours sans se quitter. Une fois que ce sujet fut fini d'être évoquer, la conversation reprit et se dirigea plus ou moins vers les amis du jeune homme. A la réplique de la jeune femme, Eirik eut un petit rire. C'était étrange de voir comment elle était en train de perdre confiance en elle, mais c'était plutôt trop mignon qu'elle s'inquiète autant de plaire à ses amis, cela prouvait bel et bien qu'elle tenait à lui sinon elle n'en ferait pas toute une histoire. Bon alors si ton père n'est pas cannibale me voilà rassuré. Ca m'aurait un peu embêté de devoir mourir manger par ton père, en plus, tu aurais dû te fâcher un minimum avec lui et ce n'était pas très cool... Allez trêve de plaisanterie, beaucoup plus sérieusement, c'est plutôt mignon s'il est aussi enthousiaste en parlant de toi, non ?! Et puis ça ne me gêne pas, du moment que je comprends ce qu'il dit, enfin, qu'il ne parle pas français quoi. Le jeune lui déposa un baiser sur le nez avant de continuer Ça va aller avec Arizona ?! Cette fois-ci il était beaucoup plus sérieux, presque inquiet pour sa petite amie. Il avait bien compris que c'était difficile pour elle d'accepter l'autre sampi et il espérait de tout cœur qu'elle arriverait à gérer la situation sans trop en souffrir. Puis, le jeune homme ne tarda pas à reprendre la parole T'inquiètes pas les liens ne sont pas de colles, bien au contraire, ce qui est plutôt un gros avantage... Le jeune homme essaya de continuer à peindre le portrait de ses parents à sa petite amie en ne noircissant pas trop le tableau, mais il avait du mal. Il essaya tant bien que mal, de faire comprendre à Payson que même si parfois ils avaient des phrases très déplacés, et même blessantes, ce c'était pas forcément fait exprès; mais plutôt parce qu'ils ne se rendaient pas compte que l'impact de leurs paroles, cet amour qu'ils avaient avec Sullivan, pouvait blesser les deux plus jeunes. En même temps c'était un peu la faute des jumeaux, qui avaient préféré de tout temps -ou presque- fermer leur gueule et ne pas pointer du bout des doigts le problèmes; alors maintenant, il ne fallait pas que le norvégien s'en plaigne trop et Eirik avait bien conscience de cela. Enfin, quoiqu'il en soit dans le schéma actuel des choses, il voulait également bien insister sur le fait qu'elle allait plaire à ses parents. Elle était belle, intelligente, avait de l'esprit, de l'humour: ils allaient l'adorer c'était sûr et certain, le problème c'est qu'ils allaient certainement la voir un peu plus avec leur fils aîné que leur cadet. Déjà, rien que part le fait qu'elle ait vingt-deux ans et qu'elle soit donc plus vieille qu'Eirik. Le jeune homme l'écouta attentivement avant de reprendre la parole C'est ça, tout à fait ça. Tu es la belle fille idéale Payson. Je suis cent pour cent d'accord avec cela... Tu as tout pour toi, pour plaire à tout le monde. Fin de l'éloge par pitié sinon Eirik allait recommencer à être gnian-gnian et redondant dans ses paroles. Il se tut quelques secondes et eut un petit regard penaud lorsqu'elle parla de Viktoria de la sorte. Oui, bien sûr mais bon... C'est vrai qu'elle a une réputation à tenir mais ce n'est pas la faute de ma sœur si elle est tombée sur un abruti complet quand même... et ils ne m'ont fait tout un fromage quand je suis sorti avec un mec, et pourtant ça ne devait pas forcément être bien vu partout. Il haussa les épaules avant de souffler De toute façon, j'le sais bien qu'on est la déception de sa vie...mais quand même. Enfin tu verras par toi-même, tu comprendras peut-être mieux sur place ma elle. Est-ce qu'il exagérait oui, c'était sûr, mais il l'avait réellement vécu -à tord- comme cela. Comme s'il avait une sorte d'erreur génétique. Le norvégien sourit doucement à sa petite amie avant de continuer Ne t'inquiètes pas, pas de troisième guerre mondiale, je suis à peu près certaine que tu comprendras tout. Il ferait tout pour que cela se passe bien, pour qu'il y ait le moins de conflits possibles avec ses parents, même si ça risquait d'être dur. Étrangement la conversation se dirigea pendant quelques instant sur le meilleur ami -de San Francisco- du norvégien. Entendant ce que Payson venait de dire, il vira couleur rouge redvines / tomates. Ça c'était du compliment un peu sorti de nulle part. Il ne savait plus trop où se mettre d'autant plus que cela lui rappelait leurs moments d'intimité dont il était privé pour l'instant -pour une raison qui lui était toujours obscure-. Maintenant il fallait voir qu'il reprenne la parole, qu'il essaie de dire quelque chose d'intelligent, de censé et pas juste un "heu merci" pathétique à souhait. Il la regarda dans les yeux sentant toujours ses joues en feu. Fichtre que c'était pénible de rougir de la sorte. Se passant une main gênée dans les cheveux, il arriva cependant à reprendre la parole assez vite. Ah ?! C'est vrai ?! C'est gentil de dire ça... Enfin... Bref. C'était dans ces moments-là que l'on se rendait compte qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre de compliment. Mieux valait certainement changer de sujet, parce qu'il se sentait totalement ridicule de réagir comme un adolescent de douze ans qui venait d'avoir son premier compliment de la part d'une fille; exactement ce qu'il reprochait à Pacey et il ne voulait pas devenir aussi pathétique -et le mot est faible- que le professeur. On verra ça très chère, il paraît que toute manière j'ai un fort degré de tolérance, mais t'inquiètes pas, si à un moment ou à un autre tu m'horripile vraiment, tu le sauras et je te promets de faire en sorte d'être le plus gentil possible vu que tu ne seras pas désagréable en retour... C'est un peu donnant donnant tu vois ?!


A l'aéroport de San Francisco, le jeune homme du à nouveau la rassurer sur ses amis. Mais il ne savait plus trop quoi rajouter de plus... Il eut un petit sourire envers la jeune femme et après quelques instants de silence le jeune homme ne tarda pas à reprendre la parole Ben moi je les trouves géniaux, après je ne t'en voudrais pas si ce n'est pas le cas, chacun à ses affinités hein... Il ne faut pas te sentir obligée de les aimer Payson. Il secoua ensuite doucement de la tête avant de reprendre Et puis s'ils sont boulets, ils le sont un peu comme moi, ma pauvre, tu risques de souffrir... ou pas. Et puis j'te connais assez pour savoir que tu es la plus adorable des filles même si t'as raison par moment tu es un peu fofolle, mais c'est ça qui est bien, au moins on ne s'ennuie pas avec toi. Il haussa les épaules et reprit Péter les plombs, comment ça ?! Là il devait avouer qu'il ne comprenait pas trop, pour ne pas dire pas du tout là où elle voulait en venir. C'était un point obscur et il n'y avait plus qu'à espérer que la jeune femme l'éclaircisse si elle le souhaitait. Il ne l'avait jamais vu péter les plombs, et il ne comprenait pas trop pourquoi elle parlait de cela dans la discussion concernant les amis du norvégien. Allons bon, peut-être vaudrait-il mieux qu'il ne comprenne pas au final ?! Malgré tout ces questions qui venait à l'esprit du garçon, il fit un énorme sourire à sa petite amie. Le petit couple continua de parler de tout et de rien mais surtout, pour l'instant du moins du pays natal du norvégien... et de tout ce qui découlait à savoir la neige, les sports d'hivers, la température. Entendant la réplique de la jeune femme, Eirik se mit à rire et après lui avoir déposer un nouveau baiser sur les lèvres, il lui répondit, plus ou moins attendri par une "répartie" aussi charmante. T'es trrrooopppp miggnonnnnneee quand tu dis. J'te vois en caméléon, tu sais comme dans les dessins animés en plus, quand ils sont trop mignons.. Enfin bref, là n'est pas la question, j'me ressaisi. Il se tut quelques secondes et essaya de prendre un ton plus sérieux. D'accord, va pour la luge, c'est le mieux, je risque pas de me casser quelque chose comme ça, enfin moins. On essayera d'aller à endroits pas trop dangereux, ou il n'y aura pas trop d'arbres, ni de circulation enfin tu vois... au pire on se prendre de la neige, ou quelqu'un... Il haussa les épaules avant de rire. Tu verras la neige est souvent molle, quand on tombe du moment qu'on ne va pas trop vite on se fait pas trop mal... enfin ce n'est pas comme des autos-tamponneuse... Le rapport entre cette attraction et la luge ?! Les possibilités de se rentrer dedans... Ok, niveau comparaison il était aussi nul que Payson -désolée pour elle-, mais cela leur faisait un point en commun en plus... Et quel point en commun. Hum...
La conversation se tourna ensuite sur la vie de la jeune femme à Paris, et maintenant, notamment sur son kidnapping. Eirik avait du mal à y croire, même si sa petite amie semblait en avoir plutôt un bon souvenir... ça devait quand même être traumatisant de se faire enlever. Il l'écoutait avec de grands yeux et acquiesça doucement lorsqu'elle finit de parler. Sur ce coup-là, elle avait eu une sacré chance que ses ravisseurs l'aient aussi bien traités, comme quoi, ils ne sont pas forcément que des monstres. Heu ouais, je vois... mais j'ai dû mal à croire que tu l'ais aussi bien vécu. J'en reste bouche bée... Et après ça tu oses me dires que ton enfance était tranquille ?! Entre ton kidnapping et vie de gymnaste, on doit pas avoir la même définition je pense... Ou si la tienne est tranquille, la mienne est mortellement ennuyeuse... Enfin soit, sur ce coup-là t'as eu vachement de chance quand même et tant mieux pour toi. Le jeune homme sourit à la demoiselle, plutôt fier qu'elle soit aussi forte, aussi volontaire. Car oui, pour lui il fallait avoir un sacré caractère pour parler de cette expérience de la sorte; lui n'était pas du tout capable, bien au contraire il était plus faible qu'autre chose. Enfin bon, suivre les ordres gentiment ne le dérangeait pas plus que cela, il n'était pas quelqu'un qui aimait spécialement commander, diriger...

Eirik et Payson étaient à présents dans l'avion, qui, pour une fois était parti à l'heure -comme quoi les miracles ça existe-. Alors qu'ils étaient installés tranquillement et papotaient plus ou moins, la grosse veste de la jeune femme lui tomba dessus. La belle blonde commença alors à pester et alors qu'il n'y était pour rien, le jeune homme se sentit soudain fautif qu'elle se soit prit le manteau sur la tronche. En même temps, elle n'avait pas trop le choix, si elle ne portait ce genre de vêtement c'était clair et net qu'elle allait finir en gros glaçon en quelques minutes, déjà que là il avait peur qu'elle prenne froid. Ce gros manteau aussi moche soit-il était donc pour le bien être de la santé de sa chère et tendre, de façon à ce qu'elle ne tombe pas malade stupidement. La française avait parlé malicieusement de tuer son petit ami avant de lui dire que non finalement elle avait le torturer mais ne voulait pas dire ce qu'elle voulait lui faire exactement. Il prit une petite moue boudeuse à sa réponse et, finalement il haussa les épaules avant de souffler doucement en essayant de ne pas trop rire Bon tant pis... Mais suivant ce que tu me réserves, qui sait... peut-être que j'aimerai. Tout dépendait ce qu'elle entendait par torture après, mais ça, il n'était pas dans sa tête pour le savoir. Après ce petit moment de détente, Payson avait tenté d'apprendre le norvégien mais il faut avouer que c'était plutôt en vain. Elle prononçait assez mal, ou plutôt disons que c'était son accent qui gâchait tous les efforts de la belle blonde. Puis, elle commit l'erreur fatale appeler le norvégien par son second prénom. Outch. Pitié pas ça. Il le détestait réellement... mais elle ne semblait pas le comprendre. Il grimaça quand elle reprit la parole et hésita sincèrement sur sa réponse. Il n'avait pas envie de faire son lourd en voulant qu'elle oublie ce prénom, mais d'un autre côté cela l'arrangerait tellement qu'elle ne s'en souvienne pas. Il soupira doucement avant de dire de plus ou moins mauvais grès, vraiment pour lui faire plaisir Tu as le droit de t'en rappeler, mais ne m'appelle plus comme ça, j'te prie. Non, il ne lui faisait pas un caca neveux pour rien, même si ça en avait tout l'air et il espérait sincèrement qu'elle comprendrait à quel point il faisait un effort pour qu'elle garde ce sourire qu'il aimait tant. Peu de temps après, le couple regarda finalement le film et Payson s'endormit pour le reste du trajet -un peu comme le brun-.



Enfin, après de très nombreuses heures de vols ils arrivèrent à destination. Le réveil sembla assez difficile pour la jeune femme, surtout qu'elle appris dès lors la faible température qui régnait ici bas. Enfin bref, il l'aida à bien s'habiller de façon à ce qu'elle ne ressemble pas trop à un sac et qu'elle ait le plus de peau possible couverte. Les deux jeunes gens descendirent ensuite de l'avion, et les gens se mirent à les regarder, ou plutôt à regarder la jeune femme ce qui plaisait très moyennement à Eirik. Il tenta à sa façon de rassurer la jeune femme en lui disant que c'était parce qu'elle était vraiment trop belle que tout le monde jetait des regards sur elle, mais il n'était peut-être pas assez partial pour juger la situation, et d'ailleurs sa petite amie lui fit bien comprendre lorsqu'elle reprit la parole. Mais.... souffla t-il doucement avant de se dire que finalement, il ferait mieux de laisser couler, que cela ne servait rien Il valait certainement mieux se la fermer sinon, il risquait de dire quelque chose qui allait réellement énerver la blonde. Il jeta un coup d'œil sur cette dernière et ne comprit franchement pas pourquoi elle disait qu'elle faisait arriviste T'sais il y a des touristes de temps en temps qui viennent ici en vacances, alors bon.... Il regretta immédiatement cette phrase mais il était un peu trop tard pour reculer, et bien tant pis. Le couple se dirigea donc le plus rapidement possible vers le taxi, déjà parce que le voyage commençait sérieusement à se faire long, mais en plus plus vite ils seraient rentrés, moins il y aurait de regards sur la demoiselle, donc plus vite elle serait de meilleure humeur et aurait moins de risque d'être malade -à cause du froid-. Ce qui était bien, c'est qu'en Taxi la jeune femme pouvait déjà voir où avait habité le jeune homme pendant toutes ces années.. enfin pour l'instant c'était un paysage plus blanc qu'autre chose. Pauvre Payson, il fallait espérer qu'elle apprécie toujours autant la neige en repartant mais ce n'était franchement pas gagner. Un sujet qu'ils avaient déjà abordé par deux fois revint sur le tapis, comme s'ils n'avaient plus que ça à se dire: parler des amis du brun. Oui voilà, ils sont inquiets à mon sujet. plaisanta t-il Oh le pauvre petit Eirik, il va se faire avoir par a méchante copine, blablabla... Non je rigole. Ils voudront juste te connaître un peu ce qui peut emmener de questions particulières, notamment de la part de mon meilleur ami. Mais il est marrant tu verras, il va tomber sous ton charme ravageur, de gay il va passer à bi... Ok c'est pas drôle, laisse tomber, je dis vraiment n'importe quoi, c'est pas possible ça. Il haussa les épaules avant de continuer Je ne sais pas trop, ça dépend ce que tu appelles choses croustillantes, tu sais je suis un gentil garçon qui respecte bien les lois, enfin presque toutes... donc bon... si tu poses les bonnes questions, peut-être bien que tu arriveras à trouver quelque chose de croustillant. Il lui sourit, et ne tarda pas à reprendre sa réponse Oui, oui tu as raison c'est normal. Et pour mes parents, comment dire... S'ils sont là on restera dans la chambre ça m'évitera de trop les voir, mais bon, comme ils ne seront sûrement pas trop là, ça sera parfait! Et de toute façon j'compte bien te sortir un peu Princesse, mais la maladie ils ne seront pas dupe, ils verront vite qu'on est pas malades... et le résultat sera sûrement encore pire. Enfin, on verra bien, ne parlons pas de malheur maintenant... Eirik n'avait pas spécialement envie de penser maintenant à la future rencontre, sinon il risquait de s'en rendre littéralement malade. Il avait peur que cela se passe mal et que cela empiète, dégénère sur sa relation avec sa petite amie. D'autre part, connaissant le caractère de la demoiselle, contrairement à lui, elle n se laisserait pas marcher sur les pieds. Enfin qui vivra verra, ils avaient encore quelques heures devant eux. Enfin, le couple arriva à la maison des Pedersen. Fatigués du voyage avoir fait brièvement visiter la maison, les deux jeunes gens étaient directement partis dans la chambre d'Eirik, et le plus jeune n'avait pas tarder à s'y endormir.

Eirik se réveilla avec l'arrivée de ses parents, quand il entendit la porte d'entrer claquer. Immédiatement le stress monta d'un cran. C'était sûrement débile, mais faire les présentations de celle qu'il aimait tant à ses géniteurs ne le réjouissait guère, il aurait nettement préféré d'abord la présenter aux deux personnes qui l'avaient élevé, mais pour l'instant ces derniers n'étaient pas là. Le couple emprunta donc rapidement l'escalier qui les emmena directement au salon où se trouvait les parents du garçon. Pour la suite tout aurait bien pu se passer si son père n'avait pas commencé à faire des siennes. Il encaissa chaque remarque sans rien dire, de toute manière ça n'aurait pas été très malin de se part de l'ouvrir, mais cela n'empêchait pas qu'il trouvait ces remarques blessantes, surtout avec Payson à côté. Il se ferma alors totalement tout en essayant de se contenir et de faire durer un peu la conversation, en présentant par exemple sa petite amie à ses géniteurs. Histoire de couper le plus court possible à la discussion, Eirik choisit un des sujets préférés de ses parents: Sullivan, en demandant à quel heure son aîné arrivait le lendemain. Il fut assez surprit d'apprendre qu'ils avaient bousculé leur emploi du temps pour aller chercher l'enfant prodigue. Enfin bon, heureusement pour l'ainé, Eirik l'adorait, lui vouait même un culte -enfin presque- c'est pour cela que ce genre de remarque il savait que son frère n'y était pour rien, qu'il n'avait rien demandé, que ce n'était donc pas la peine d'aller lui faire la tête, ou de s'engueuler avec lui. Les trois enfants de la famille était dans le même bateau, Sully avait juste la chance d'être le petit chouchou, ça s'arrêtait-là. Il imaginait la tête de son frère, plus que surpris de voir que pour une fois les parents étaient-là/ Bonne ou mauvaise surprise, ça, il n'était pas dans la tête de son ainé, même s'il avait sa petite idée.
Heureusement après cette petite incartade, Payson eut la bonne idée de sortir une petite phrase comme quoi ils se retiraient. Le jeune homme acquiesça avant de suivre la jeune femme jusqu'à sa chambre, la belle blonde s'allongea bientôt sur le lit du garçon, bientôt suivi par ce dernier. Il eut un petit sourire lorsqu'elle lui causa de bisou. Du moment que tu me manges pas mon nez, tu peux faire autant de bisous que tu veux.... Parce qu'après, sans nez, ça fera comme j'le disais tout à l'heure celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom Il se tut quelques secondes et réfléchi à la question posée par la jeune femme. Oui, aller voir son meilleur lui tentait bien, mais d'un autre côté vu le décalage horaire, ils feraient peut-être mieux de se reposer et d'en profiter plus le lendemain. Oui. Ca c'était certainement la meilleure solution. Lui souriant, il finit par reprendre la parole On a cas rester ici et.... discuter ou autre, ce que tu veux. Je te ferai visiter et voir mes ais à partir de demain, quand on sera en forme... Il se tut de nouveau quelques secondes avant de rajouter Et si vraiment tu n'as aucune idée... Et bien, on peut toujours regarder la Télé ou mettre un DVD Ou se faire des câlins mais il se doutait que malheureusement elle n'ét ait pas pour, mais il pouvait toujours essayer une approche... qui ne tente rien n'a rien après tout.


19 décembre;

Ce qu'il y avait de bien c'est qu'en Norvège et en particulier dans le restaurant dans lequel la famille avait l'habitude d'aller, ils servaient toutes sortes de saumon; or Eirik savait pertinemment que sa petite amie adorait cela, que c'était un peu comme lui avec ses bonbons et ses chocolats. Alors même si ce dîner ne l'enchantait guère, il avait quand même acceptait de s'y rendre avec tout le monde, même s'il savait comment tout allait se passer... Et, malheureusement pour lui, il avait plutôt eu raison. Comme d'habitude, Sullivan était mis en avant et même s'il le méritait amplement, cela était blessant que l'on ne parle presque de l'ainé, et c'était assez humiliant devant sa petite amie. Enfin soit, sinon le repas se passa plutôt bien, il n'y eut pas de problèmes particuliers ni de clashs ce qui était plutôt appréciable, notamment pour Payson qui aurait peut-être dut subir une dispute en norvégien. Arrivant chez le garçon, le couple se dirigea vers la chambre histoire d'être un petit tranquille. Au bout de quelques minutes, Eirik s'était retrouvé sur la belle blonde et cette dernière lui avait enlevé sa veste. Bêtement, il croyait que la période d'abstinence était révolue, mais très vite il se rendit compte qu'en fait non, pas du tout, que la jeune femme voulait juste un câlin et l'embêter un peu en le chatouillant. Alors que la soirée aurait pu continuer d'une façon plus que parfaite, voilà que Sullivan débarqua dans la chambre de son cadet et sortant quelque chose de franchement pas trop plaisant à entendre aussi bien pour Eirik que pour sa petite amie. Si lui resta bouche bée sur le lit à cause de ce qu'il venait d'entendre, la jeune femme quant à elle semblait plus qu'énervée vu comme elle beugla sur l'ainé de la famille. Une fois Sullivan parti; le couple se retrouva en face à face. Eirik savait l'impression de se retrouver dans un véritable cauchemar, même si beaucoup cette nouvelle n'était rien, pour lui c'était franchement affreux, même si c'était assez compliqué à expliquer. Bref, autrement dit qu'il était déçu qu'elle ne lui ait pas dit alors qu'elle savait que cela lui tenait à cœur. Une fois qu'il eu dit ce qu'il avait sur le cœur -enfin en quelques sortes-, le garçon prit la parole et n'entendit pas du la jeune femme l'appeler. Est-ce qu'il se serait arrêter dans ce cas-là ?! Rien n'en était moins sûr... Il avait besoin d'être un peu seul pour arrêter sa parano, pour se sentir mieux, se rassurer. Avec un petit pull, il sortit quand même dehors, malgré la très faible température ambiante. Il pouvait attraper la mort, pour l'instant il s'en contre fichait... Est-ce qu'il avait confiance en elle ?! Oui c'était certain. Est-ce qu'il se doutait qu'elle avait couché avec Sullivan avant qu'ils ne soient en couple avec elle ? Oui. Le problème était bien plus compliqué, il se sentait trahi, et le fait qu'il n'avait pas trop confiance en lui, les évènements récentes, que la jeune femme soit un peu plus distante avec lui...
Au bout d'un petit moment qu'il n'aurait pas pu chiffrer, Payson arriva enfin à le retrouver. Lorsqu'elle prit la parole, il lui jeta un regard quelques secondes avant de prendre sagement la veste et de l'enfiler comme un grand garçon avant de souffler un petit Merci . Il faut bien avouer que l'espace d'un instant, il avait pensé refuser de la mettre, mais cela aurait été trop puérile et dangereux. Il était complètement gelé et c'était peu près certain que le lendemain il serait un peu malade. En même temps sortir dehors par environ -10°C en petit pull, il fallait être maboul ou vouloir mourir d'hypothermie. La belle blonde se posa donc à côté de lui et lui demanda de le regarder, chose qu'il ne fit pas. Non pas pour se venger, mais parce qu'il n'avait pas envie qu'elle le voit dans un état pareil. Il se sentait mal de lui avoir piqué une crise pour si, mais ça avait été plus fort que lui, d'autre part moralement ça n'allait vraiment pas fort depuis cette nouvelle. Néanmoins, il avait l'impression que sa sortie, sa réaction étaient exagérée, qu'il se comportait comme un gamin et il détestait cette idée d'autant plus qu'il voyait bien que Payson était réellement désolée. Il voyait qu'elle allait mal mais là, c'était plus fort que lui, il préférait éviter son regard, le temps qu'il aille mieux. Si elle avait attendu encore quelques minutes, il aurait pu ravaler le peu d'égo qu'il avait, tout ce qu'il pouvait bien ressentir, et ils auraient discuter tranquillement de cela. Enfin soit. A sa grande surprise la demoiselle vint aller se mettre dans la neige face à lui. Hey non, elle était folle elle allait attraper la mort, il allait protester et lui dire de se rasseoir à côté d'elle ou de rentrer même mais elle posa le doigt sur sa bouche ce qui fit qu'il fut contraint au silence. Maintenant, il n'y avait plus qu'une chose à faire, l'écouter parler. Un peu contraint, il plongea son regard dans celui de son petite amie et écouta tout ce qu'elle avait à dire. Très vite, son regard retourna au sol, à vrai dire à partir du moment où Payson dit que ce n'était pas important pour elle d'avoir coucher avec Sullivan; Toutes les paroles qu'elle prononça alla droit au cœur du norvégien. C'était bien la première fois qu'une fille lui disait quelque chose comme cela. Quelque chose d'aussi agréable à entendre, d'aussi flatteur. Finalement son regard se posa de nouveau sur la demoiselle, lorsque cette dernière lui parla de la chambre de sa sœur. Oh... Non. Non. Surtout pas. Non, il ne fallait pas que cela se finisse comme cela. Dès que la jeune femme eut finit de parler, le garçon ne tarda pas à reprendre la parole Oui, d'accord, allons à l'intérieur. Je ne veux pas que tu sois malade à cause de moi. Il se tut, se leva tendit sa main à la belle blonde pour l'aider à se relever, seulement, quand cette dernière la prit et qu'il voulut l'aider à se relever, la malchance continua. En effet il voulut reculer d'un petit pas, mais glissa sur une plaque de verglas, tomba et entraina la jeune femme dans sa chute. Plus de peur de mal heureusement. Ca... Ca va ?! J'suis désolée ?! Il s'était rapidement mis sur ses deux pieds et retendit sa main à sa petite amie en priant pour que cette fois tout se passe pour le mieux et qu'il n'y ait pas d'autres chutes... Quelques minutes plus tard le couple était de nouveau au chaud, dans la chambre du jeune homme. Après avoir fermé la porte de sa chambre -à clef cette fois-ci - Eirik alla s'asseoir dans son lit et tendit une couverture à la demoiselle qui semblait totalement gelée et au bout de quelques secondes il reprit la parole: Tu n'as pas à être désolée Payson. C'est moi qui n'aurait pas dû réagir comme ça, enfin si excessivement. Je sais très bien que si t'as couché avec lui c'était avant que l'on soit ensemble, ce n'est ni le problème, ni la question. Je te fais confiance... mais... comment dire ça ?! Il se passa une main dans les cheveux. Il aurait voulu trouver les mots justes pour dire ce qu'il ressentait mais visiblement c'était peine perdue, alors autant faire au plus simple certainement. Après quelques secondes de silence, Eirik reprit finalement la parole Disons, que ça m'a fait mal que tu ne m'en ai parlé, ça me donne l'impression que tu n'as pas confiance ou j'sais pas quoi... Enfin, passons, ce n'est pas la fin du monde. La prochaine, si quelque chose doit me toucher, tu m'en parleras hein ?! Il lui fit un faible sourire avant de se lever et d'aller la prendre dans ses bras sans dire un mot de plus. Malgré tout ce qu'il pouvait bien dire, même s'il n'était pas fâché, elle l'avait quand même blessé mais il ne voulait pas qu'elle se sente trop coupable et avait préféré passer outre ce sentiment histoire qu'ils continuent leur soirée sans de disputer et surtout dans la même chambre.



20 décembre dans la matinée;

La nuit avait assez courte, mais cela n'empêcha le couple de se lever vers neuf heures (heure locale). Aujourd'hui ils étaient seuls toute la journée à la maison, et le garçon avait décidé d'en profiter pour qu'ils aillent voir ses amis dans l'après midi... mais pour l'instant, le temps que Payson était à la douche, il avait allumé le feu dans la cheminée, afin qu'il fasse meilleur dans la maison, mais surtout qu'ils puissent s'installer tranquillement devant le feu. Une fois que ce dernier avait commencer à prendre, il s'attela à faire le petit déjeuner et apporta le tout devant la dite cheminée. La belle blonde n'étant toujours pas arrivée, il alla chercher quelques chamallow qu'ils planta dans des broches et les mit à griller sur la cheminée. Original non ?! Il était assez gourmand, et c'est vrai qu'il voulait profiter du fait qu'ils soient seuls, pour avoir la maison à eux et trainer dans la salon tranquillement sans être gêné par l'arrivée des parents ou de Sullivan qui les prendraient en pleine discussion. Il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir Pay', j'suis au salon avec le petit déjeuner ! lui dit-il afin qu'elle évite de le chercher un peu partout dans la maison. Moins d'une minute après, la jeune femme arrivait devant lui, en levant les yeux vers elle, il vit immédiatement que quelque chose n'allait pas. Oh merde. Qu'est-ce qui allait encore pourvoir leur arriver ?! Sans même savoir ce qu'elle avait il se sentit comme maudit. Eirik se leva du fauteuil où il était assis et alla prendre la jeune femme dans ses bras avant de l'emmener s'asseoir près de la cheminée, il s'installa à côté d'elle, lui prit les mains avant de lui souffler souffler Qu'est-ce que tu as Princesse ?! Foutu surnom. Il allait vraiment falloir qu'il lui en trouve un autre pour les situations comme celles-là car, cette appellation semblait si déplacée. Le norvégien se tut et ne rajouta rien attendant avec une certaine anxiété ce qu'allait bien pouvoir lui sortir la belle blonde.


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Alors que je taquinais Eirik en l'embrassant et en le chatouillant, jamais je n'aurais pensé que tout cela serait très vite écourté et surtout pas de cette façon. Il était clair et net que nous n'aurions pas été au bout parce que je n'y arrivais pas, le sentir glisser ses doigts sur ma peau était déjà stressant alors je ne pourrais supporter plus et qu'il y avait ses parents non loin de là. J'avais pas mal de valeurs et de respect envers les deux personnes qui m'accueillaient chez eux alors autant éviter de faire des cochonneries dans leur dos. Enfin, cela aurait très bien pu être un scénario mais ce fut bien pire : Sullivan débarqua et lâcha notre ancienne relation d'une demi journée comme ça, comme si c'était normal, comme on souhaitait la bonne année en un sens. J'étais mal, très mal et je savais que du côté d'Eirik c'était bien pire. Il avait confiance en moi et moi je lui cachais des tas de choses pour ne pas lui faire de mal mais c'était bien pire quand les choses éclataient au grand jour. Sullivan ne signifiait absolument rien pour moi et, certes, lorsque j'avais couché avec lui j'avais apprécié le moment mais c'était tout. Je ne me voyais pas continuer quoi que ce soit avec le plus âgé des Pedersen et cela se voyait bien : j'étais avec l'un des jumeau et heureuse en plus de cela. Tout était tellement étrange ici que j'en étais mal à longueur de journée. Devoir cohabiter avec un de ses ex conquête d'un soir était une chose difficile et pénible, plus que cela même. J'étais anéantie et n'arrivait rien à dire de plus que ce que je disais soit pas grand chose. Eirik était là, son regard était vide, assassin en même temps. Je l'avais trahis et je le savais. Eh merde. Lorsqu'il partit, j'avais l'impression qu'il arrachait mon cœur en même temps. Je ne voulais pas qu'il me fasse la gueule, qu'il m'en veuille tout le reste du voyage tout ça parce que j'étais bête et conne en quelque sorte. Le voyant partir, je ne réussis pas à le rattraper avec le seul son de ma voix et je devais donc sortir. Sortir pour affronter la tempête et le froid. Bon, j'exagérais mais depuis que j'étais arrivée à Narvik, j'avais l'horrible impression de vivre au pôle nord, de vivre dans un pays où il faisait toujours plus que froid où s'il ne faisait pas moins dix on trouvait cela bizarre. Faire face à Eirik ne serait pas chose facile mais je devais le faire, je devais aller le rejoindre et discuter avec lui, lui donner sa veste avant qu'il ne meure de froid, congelé. À peine dehors, le froid me fit mal aux quelques centimètres de peau que j'avais à l'air libre. Jamais je ne me ferai à ce temps, absolument jamais. Tout comme le soleil en permanence à vrai dire, c'était un chose que je ne supportais pas. Vivre en Californie était un supplice lorsque la mi avril arrivait. C'était difficile pour moi et mes récents problèmes de cœur mais je faisais avec. Arrivant devant Eirik, j'eus peur qu'il refuse de prendre sa veste et me fasse un caca boudin digne d'un gamin de dix ans. Avec le jeune sampi, tout était possible et je le savais. Il n'était pas capricieux mais lorsqu'il était mal à l'aise ou autre, il le faisait comprendre et rapidement. J'avais à faire à un Eirik déprimé et déçu. Il ne voulait pas me regarder et je savais bien que c'était pour me cacher cela, me cachait sa peine et ses douleurs, douleurs que je causais. C'était difficile de le voir ainsi et je savais que je devais prendre les choses en main avant d'exploser, de devenir folle et d'hurler tout ce que j'avais sur le cœur. Seulement, réveiller toute la famille n'était sûrement pas la chose à faire et je le savais. Ses parents n'avaient pas à savoir que nous traversions une crise – la première mais sûrement pas la dernière – et je ne voulais pas qu'ils le sachent. En tout cas, j'espérais que Sullivan regrettait d'avoir ouvert sa grande bouche et qu'il s'excuse dès le lendemain à son frère bien plus qu'à moi. Ces deux là avaient déjà du mal à vivre ensemble alors là, c'était le comble. Enfin, je me posa face à mon cher et tendre. Je me caillais et sentais la neige fondue imprégner la méga doudoune que j'arborais. Foutue neige de merde. Seulement, c'était la seule façon pour qu'Eirik daigne me regarder et m'écouter sans tourner la tête. Bien entendu, il pouvait le faire, se lever et partir mais s'il faisait ça je le prendrais mal, super mal et au lieu que je m'excuse de mes actes passés, ce serait à lui de s'excuser de son comportement. Une fois après avoir réussi à capter son regard et son attention, je laissa mon cœur parler pour moi. Coucher avec Sullivan m'avait plus sur le moment, il n'y avait pas à rechigné là dessus mais je m'en fichais comme de l'an quarante. Pourquoi ? Parce que je savais très bien ce qui m'attendait avant de gouter à ses lèvres. Il était un homme égoïste sur les bords, beau et qui se la jouait, plus ou moins ce que je détestais sur le long terme. Cela ne signifiait rien pour moi et je me sentais mal d'avoir fait quelque chose avec ce Pedersen, j'aurai pu tomber sur le bon dès le début... J'aurai pu, oui, mais à l'époque le côté zen et cool me faisait plus rire qu'autre chose, j'étais une Iota et seule le superficiel comptait. Bien entendu, aujourd'hui tout avait changé et je voulais me racheter au près d'Eirik, quitte à dormir ailleurs comme je venais sagement de lui proposer. Son regard croisa le mien et il semblait ne surtout pas vouloir que l'on fasse chambre à part. C'était déjà une bonne chose en y pensant, c'est que son taux de mécontentement baissait petit à petit et cela me faisait sourire. Me relevant, je ne mis pas longtemps à tomber à quelque millimètres d'Eirik, manquant de près de lui mettre un coup dans les parties sensibles. J'éclatais à moitié de rire de la situation. Il avait la poisse, j'avais la poisse c'était clair et net. « Ça va, ne t'inquiète pas pour moi. Et toi ? Tu t'es pas fait mal au dos au moins ? » J'espérais qu'il n'aurait qu'un petit bleu, un petit truc 14anodin en quelque sorte. Il semblait y avoir plus de peur que de mal et le beau brun me tendit la main à nouveau. Pas de plaque de verglas autour de lui, je pris sa main et me dirigea, à ses côtés, à l'intérieur de la maison. Biouf, il faisait bien meilleur ici, il n'y avait pas à dire. Après un petit tour rapide devant la cheminée qui crépitait, je monta à l'étage avec Eirik et – après avoir enfilé mon pyjama sans qu'il ne me voit – nous nous allongions. La journée avait été longue, plus que cela même et avec le temps qu'il faisait dehors, j'étais vite fatiguée, très vite fatiguée à vrai dire. Mes paupières étaient lourdes mais pourtant je savais que je n'arrivais pas à dormir de si tôt, pour ne pas dire du tout. Depuis le viol, les nuits étaient courtes, super courtes et je commençais à arriver à saturation, du moins c'est ce que je pensais. J'étais allongée dans le lit sous la couette pour me réchauffer alors qu'Eirik, quant à lui, était assis près de moi, sur le lit. Je l'écoutais parler et je m'en voulais qu'il soit désolé d'avoir réagi ainsi. Ce n'était pas excessif en y pensant et je devais le rassurer, je devais faire ce que je faisais le mieux, le faire se sentir bien sauf que c'était plutôt difficile. Lorsqu'il arriva pour me faire un câlin, je me redressa et le serra fort dans mes bras tout en déposant un baiser sur sa joue. « C'est rien Eirik. Tout est ma faute tu sais. J'aurais du te le dire, je le sais bien mais je ne me voyais pas en parler comme cela, comme toi avec Vik et le tribunal... Enfin, je suis vraiment désolée de n'avoir rien dit et si j'avais su que ton cher frère balancerait ça comme ça, je l'aurai fait moi même, histoire de pouvoir doser mes mots quoi. Désolée.. » Ça pour être désolée, j'étais désolée. La porte était fermée à clef et je savais donc que personne n'allait arriver comme cela, à l'improviste pour voir si tout allait bien. Je ne pouvais pas lui promettre de tout dire la prochaine fois parce que je savais bien que ce n'était tout bonnement pas faisable. J'avais déjà peur pour la prochaine fois mais je ne pouvais pas faire autrement, je le savais parfaitement. Les mots ne sortaient pas et c'était trop difficile de parler de ce qui c'était passé ce soir là. J'avais besoin de garder cela pour moi encore un peu. Ce n'était pas de l'égoïsme, juste de la protection. Rompant l'étreinte, je lui fis un petit sourire et dis « Allez, mets toi en pyjama et viens à côté de moi sous les draps. Tu verras ça sera plus confortable pour discuter » Je lui fis un clin d'oeil avant de me rallonger dans le lit, telle une grand mère. J'étais exténuée, mes yeux me brûlaient et pourtant je savais que cette nuit serait longue, très longues... Voyant Eirik quitter la chambre pour aller se changer, j'attrapai rapidement mon téléphone et envoya un problème à Callum. « S.O.S. Je pense qu'il va me détester » Entendant la porte de la salle de bain s'ouvrir, j'envoyai rapidement le SMS à Callum et éteignit mon portable. Depuis quelques temps, j'avais peur qu'il croit que j'ai une quelconque relation avec son meilleur ami. Du coup, lorsque je le contactais, j'éteignais mon portable et usais de l'excuse de la batterie pour qu'il ne se rende compte de rien. J'avais tellement peur de lui faire du mal que je me cachais plus que je ne le devrais, ce qui ferait qu'il me haïrait à un moment ou un autre. J'étais lancée dans une spirale interminable et infernale. Sourire aux lèvres, je lui fis signe de venir à côté de moi pour un petit câlin et une petite discussion.


La nuit que j'avais passé aux côtés d'Eirik avait été courte, très courte, super courte à vrai dire. Hier soir, son cher et tendre grand frère avait balancé que j'avais couché avec lui dans le passé et cela avait fait l'effet d'une bombe sur mon petit ami. J'étais mal à l'aise rien que d'y repenser et je me demandais bien pourquoi Eirik ne m'avait pas demandé de partir pour Paris dès aujourd'hui parce que j'avais trahis sa putain de confiance. Depuis quelques temps, je ne faisais que de le rabaisser et cela me faisait tellement mal au cœur. J'étais la pire des connes de la planète et j'avais vraiment du mal avec tout cela. Me levant, ma tête tournait un peu. Je n'étais pas très à l'aise, j'avais mal au crâne et avais envie de pleurer tellement ma tête me bourrinait. De plus, mon estomac était plus ou moins retourné ce qui n'arrangeait rien, absolument rien. Je n'avais pas envie de manger, pas envie de sortir du lit mais pourtant il fallait que je le fasse, il fallait que j'aille parler avec Sullivan pour lui dire ses quatre vérités en face comme j'avais voulu le faire hier soir. Manque de bol, lorsque je passa la porte, j'entendis trois voix et une porte se claquer. Les parents d'Eirik, ainsi que le plus vieux de la famille, étaient partis je ne sais où. Bon, la discussion ne serait pas pour maintenant, ce qui me gênait quelque peu. Retournant dans la chambre et voyant Eirik éveillé, je dis « Je vais me laver... » Je ne savais même pas s'il me faisait la gueule ou s'il était juste blessé d'avoir appris tout cela. Bon, juste était un euphémisme parce que, le connaissant, il devait être blessé, brisé et tout ça par ma faute. J'étais vraiment la pire petite amie que la terre ait connue, il n'y avait pas à dire. Je me détestais comme jamais, j'avais envie de me gifler, de me donner des coups mais ce n'était pas la bonne chose à faire. J'étais assez brisée intérieurement comme cela et mon corps montrait toujours les stigmates de mon viol s'étant passé il y a une dizaine de jours de cela maintenant. Il faudrait que j'appelle Callum pour lui parler de tout ça et lui demander son avis. J'avais toujours peur de déranger le jeune anglais et meilleur ami de mon cher et tendre, surtout que ce dernier risquait de se faire des films. Je m'étais étrangement rapprochée de Callum au même moment que je m'étais éloignée d'Eirik et il l'avait bien vu et comprit. J'étais la pire femme qui existait sur terre et je m'en rendais seulement compte. des baffes, voilà ce que je méritais. Me déshabillant, je passa sous la douche et mon ventre me faisait mal, un truc de fou. J'avais peut être mangé trop de saumon hier soir et voilà que mon estomac ne le supportait pas. Une fois hors de l'eau, j'enfilai ma robe de chambre qui trônait sur le lavabo et grelottais. Qu'est-ce qu'il pouvait faire froid dans ce putain de pays, c'était abusé. Le plus jeune des deux garçons Pedersen m'avait prévenu et je ne l'avais pas cru sur le champ, chose que j'aurai du faire histoire de me préparer à ces températures négatives. Je grelottais et sentais l'odeur de quelque chose de grillé en bas. Petit déjeuner surement mais au lieu de me réjouir de tout cela, je me dépêcha d'aller aux WC et de tout vomir. De vomir tout ce que j'avais manger mais une partie de mon moral au passage. J'étais foutue, mal et pourrie de l'intérieur. Cela faisait quelque jour que je n'étais pas bien le matin et en cherchant un rouleau de papier toilettes dans le petit meuble à côté de moi, je vis une boite de tampon pleine. Quand est-ce que j'avais eu mes règles la dernière fois ? Quand est ce que j'aurai du les avoir cette fois ci ? Mon teint vira au pale et d'horribles questions passaient à toute vitesse dans ma tête. Attrapant mon sac non loin de là, j'attrapai le test de grossesse qui s'y trouvait. On m'en avait donné un à l'hôpital juste au cas où, juste au cas où je flippe que je sois en cloque et ce à cause de mes violeurs. En cloque à vingt deux ans était bien pire qu'être en cloque plus jeune, comme je l'avais déjà été. Faisant ma petite affaire sur ce bout de papier, je priais pour que ce soit négatif. Je m'habillai rapidement tout en priant encore et toujours, en français puis en anglais, histoire que ça marche mais bien entendu ce n'était pas le cas. Enroulant ma main dans du papier toilette, j'attrapai le test de grossesse et mon visage se décomposa sur le champ. C'était positif. Non. Je ne pouvais pas être en cloque, pas encore une fois. J'avais déjà vu ce fichu test positif une fois lorsque je vivais encore à Paris et je ne voulais pas que cela recommence, pas maintenant. Accepter un enfant dans ma vie était une chose plus qu'inimaginable pour moi, pour le moment du moins. J'étais un déchet, je faisais souffrir mon cher et tendre comme jamais et je me révélais être une piètre femme de maison. Les larmes montaient mais je ne devais pas pleurer, je ne pouvais pas pleurer. Le pire dans tout cela n'était pas de savoir que j'allais peut être être réellement bien enceinte mais de me demander sui pouvait être le père ; Eirik ou bien un des violeur ? C'était ça le pire, ne pas savoir de qui était cette chose qui s'accrochait à mon utérus. Cette optique de la chose me donnait encore envie de vomir mais je n'avais plus rien à vomir, j'étais vide à l'intérieur. Jettant le test à la poubelle, je sortis de la salle de bain et entendis la voix d'Eirik. Je devais lui faire face même si j'avais plutôt envie de me jeter dans le lit et de ne plus en sortir avant quelques heures ou quelques jours. Descendant les escaliers qui menaient au salon, j'avais l'impression d'être morte. Mon cœur battait parce qu'il le fallait, je ne ressentais plus rien et lorsque je croisa le regard paniqué d'Eirik, j'avais envie de crier, d'hurler. Il allait être hyper protecteur avec moi et je n'en avais pas envie, absolument pas à vrai dire. J'avais besoin de ma liberté et pas qu'un peu. Seulement, je ne pouvais pas éclater ici, pas maintenant surtout qu'il faisait tout pour que j'aille bien alors que je lui menais la vie dure. Le regardant dans les yeux je dis, rapidement, sans aucun ton dans ma voix « Je crois que je suis enceinte... Le teste que je viens de faire est positif... » autant lui éviter le cinéma du « j'en veux pas » tout de suite. En un jour il avait appris que j'avais couché avec son frère et maintenant ça, c'était peut être un peu salopard de ma part de lui lancer ça comme ça... je le regardais et il ne bougeait pas. Dans ses yeux, j'avais l'impression de voir son monde s'écrouler et tout ce qui allait avec. Il était mal et j'étais mal : le couple parfait pour déprimer. Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire à ce moment précis. Lui dire que j'avais peur, de je ne savais même pas s'il était le père et tout lui avouer ? Cela pouvait être une solution mais quelle solution ? Telle est la question. Bien ou mal, je n'en savais rien..
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