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Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyDim 6 Jan - 15:02


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

En temps normal, Eileen savait parfaitement gérer ses émotions et garder son calme en toutes circonstances. Seulement la, elle ne pouvait le nier, Jorden avait vraiment dépasser les bornes. Il s’était attaqué à elle, à l’endroit ou ça faisait le plus mal, en plein cœur. Il l’avait humilié face à tous, l’avait mise plus bas que terre, avait presque signé son arrêt de mort. Personne n’aurait pu garder son calme face à ça, il avait peut être gagné cette bataille, mais en aucun cas cela ne signifiait qu’il avait gagné la guerre. Elle reconnaissait que d’avoir donné sa précieuse voiture à un quasi inconnu, n’était pas très sympa, mais ce que lui avait osé faire dépassait tout ça largement. Il lui avait offert de la cocaïne devant toute sa famille. Tout le monde savait qu’Eileen n’était pas une petite fille innocente, mais très peu de personne était au courant qu’elle consommait par moment des produits illégaux. Eileen sniffait en soirée, et ce de plus en plus souvent, c’était sa solution, celle qui lui permettait d’oublier le tournant désastreux que prenait sa vie ces derniers temps. L’absence de sa mère, qui n’osait même plus la regarder en face, son père qui ne lui prêtait plus autant d’attention depuis que Jorden était dans les parages, et sa vie sentimentale dissolue. Sérieusement elle n’était pas la première fille à papa à faire des excès, parfois elle allait trop loin sans doute, mais ce n’était en aucun cas en raison suffisante pour lui mettre la vérité en plein visage. Sur ce coup Jorden avait était cruel et méchant ; choses qui n’étaient pas dignes d’un frère. Cela ne faisait que le prouver une fois de plus, qu’il ne l’aimait pas, et que les choses entre eux ne s’arrangeraient jamais. Il agissait comme depuis toujours, tel un fils à papa égoïste, imbu de sa petite personne et prêt à tout pour s’accaparer l’empire familial. Jorden n’avait pas de sentiments, pas la moindre once de culpabilité, elle était même convaincue que ce soir, il était fier de lui. Mais comme ci la cocaïne n’avait pas suffit, il avait fallu qu’il lui emballe une copie de sa sextape, elle ne savait même pas comme il avait réussi à en faire une copie, mais elle devait se rendre à l’évidence, il était prêt à tout pour la faire chuter de son piédestal. En visionnant les images, elle avait couru en direction du jardin, ou il était, fumant sa cigarette, recrachant la fumée vers le ciel et la lune. Il était temps que tout ce qu’elle avait sur le cœur, sorte une bonne fois pour toute. Alors qu’il se calmait de la perte de sa voiture, elle était réellement remontée par ses agissements. Une fois devant lui elle ne contrôlait plus rien, elle était hors d’elle, sa colère était à son apogée. Elle le poussa violemment en arrière si bien qu’il manqua de tomber sur le sol. Ses paroles étaient méchantes, tranchantes, indélicates, elle en avait finie de jouer à la gentille, encore un peu et elle le frapperait. Malgré tout la violence n’avait jamais été une solution chez les Rosenbach, elle savait que les paroles pouvaient faire bien plus de mal, et même si son envie de le frapper ne manquait pas elle ne le fit pas. Elle lui souhaita alors tout le malheur du monde, elle avait envie de lui faire autant de mal que ce qu’il lui avait fait, mais elle fut interrompue. C’était son père qui arrivait à son tour dans le jardin, et les paroles de ce dernier sonnaient comme la fin de cette bataille. Ils allaient devoir partir tout de suite, ils avaient fait suffisamment de dégâts pour ce soir. Ils avaient gâchés en quelques minutes les fêtes de Noël qui avaient demandées tant de préparation, ils n’étaient plus les bienvenue désormais, du moins pour ce soir. Eileen haussa les épaules alla chercher ses affaires et quitta le domicile familial, heureusement elle avait sa suite sur le Strip, elle pourrait passer une nuit tranquille. Jorden quant à lui, allait devoir se débrouiller, car elle n’était pas prête de lui tendre la main ce soir ; pas après ce qu’il avait fait.

Devant le portail de la maison elle ne quittait pas le ciel des yeux, alors que les larmes montaient et coulaient sur ses joues, elle repensait aux choses horribles qu’elle avait dites à Jorden. Elle avait parlé de sa mère, cette femme qu’elle détestait, elle lui avait parlé de respect en sachant pertinemment qu’elle était mal placée pour se faire. Mais elle ne regrettait pas, car au fond elle savait que sa colère et son emportement avaient étaient légitimes. Jorden ne tarda pas à arriver juste derrière elle, contre toute attente il l’attrapa par le bras, et se lança dans un monologue, l’un de ceux qu’il savait si bien dire. Jorden et ses paroles en l’air, il avait seulement pitié d’elle, parce que pour la première fois de sa vie il la voyait pleurer. Parce qu’il se rendait compte que sa sœur n’était pas ce démon sans cœur qu’il pensait, il s’apercevait qu’elle aussi avait des sentiments, des forces et des faiblesses. Elle n’était pas insensible, elle pouvait être blesser, et tomber de haut. Mais avant qu’il ouvre la bouche, elle savait déjà que ses paroles ne suffiraient jamais à réparer le mal qu’il lui avait fait ce soir, et qu’il allait falloir du temps pour que la plaie cicatrise pour de bon. Il tentait de se justifier, de s’excuser sans le dire vraiment. Lui aussi regrettait la tournure qu’avaient prit les événements, il aurait voulu passer un Noël parfait, faire semblant devant tout le monde, que la vérité et les règlements de comptes n’éclatent pas, ou du moins pas ce soir, en ce soir de Noël. Puis il affirma lui avoir offert cette drogue, non pas par vengeance, mais pour lui ouvrir les yeux, sur ce qu’elle était entrain de devenir. Il l’a voyait donc comme une future junkie, c’était le comble, de quoi parlait il, il ne valait pas mieux. Elle se souvenait de ses escapades à Vegas l’an dernier, de ses soirées en club VIP et des rails de coke qu’il se sniffait, Jorden était loin d’être un enfant de cœur, il n’avait pas à lui faire la morale. Son discours, c’était juste ça, l’hôpital qui se foutait de la charité, elle ne le sentait pas sincère, tout ce qu’elle voyait, c’est qu’une fois de plus il essayait de tirer profit de la situation, de la tourner à son avantage. Soudainement, il l’attrapa et la serra contre lui, elle aurait tellement voulu que ce moment se passe dans d’autres circonstances, qu’il soit réel et sincère. Une complicité retrouvée, un jour peut être, une once d’espoir auquel elle avait envie de croire. Fermant les yeux elle ne le repoussa pas, au contraire, elle imaginait une toute autre histoire pour eux deux, une histoire dans laquelle ils s’apprécieraient, ou ils pourraient se confier l’un à l’autre. La vérité la rattrapant elle s’éloigna de lui, essuya ses larmes ne le quittant pas du regard, elle allait jouer son coup de maître. « Ce ne sont pas tes paroles qui m’importent Jorden, ce sont tes actes. Ne crois pas que tu vas t’en sortir aussi facilement, en me disant que tu souhaiterais que les choses soient différentes entre nous. Si elles sont comme ça c’est de ta faute, tu ne fais aucun efforts. Tu peux avoir la planète toute entière mais comme par hasard tu décides de t’accaparer de la seule chose qui m’importe les hôtels de papa. Je n’arrive pas à croire une seule seconde à tes belles paroles, je ne sais pas quand est ce que tu es sincère et quand est ce que tu me manipules. Et n’essaies pas de me faire croire que tu m’as offert cette coke, pour me mettre devant le fait accompli et ma propre addiction. Je ne suis pas une droguée, et face à ça tu n’es pas mieux que moi. Un jour je ferais peut être des efforts, pour nous, pour papa, mais pas ce soir. Pas après la coke et la sextape, je ne peux pas. Tu veux être sympa, ramènes moi sur le Strip et pars … ». Elle se retourna, elle ne voulait pas affronter son regard une seule seconde de plus, pourtant, elle avait vraiment envie de croire qu’un jour, tout les deux s’entendraient bien, il était son frère, le seul, il était un Rosenbach et ça faisait toute la différence. Elle aurait pu se retourner, et lui dire qu’elle aussi tenait à lui, qu’il était irremplaçable, qu’elle était prête à tout oublier pour leur laisser une seconde chance, mais elle n’en avait pas la force les mots ne sortaient pas. Pourtant, tout ne pouvait pas se finir maintenant si prêt du but, d’un début de pardon. Elle regrettait de lui avoir dit de partir et elle décida de revenir sur ses paroles, elle ne pouvait pas se résoudre à laisser la famille se déchirer, à voir la situation empirer sans agir. « …pars, ou viens avec moi, être seule pour Noël serait encore pire que d’être avec toi. ». Elle avança jusqu’au véhicule de Jorden, attendant qu’il ouvre les portes.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyDim 6 Jan - 17:16




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Alors là, je m'attendais à tout sauf à ce qu'elle vienne dans mes bras. C'était bel et bien la première fois que l'on se faisait un câlin de ce genre et pourtant, il avait un arrière goût amère. Je pense qu'Eileen devait bouillonner intérieurement avec ce qui venait de se passer et personnellement, je ne réalisais pas encore que ma voiture était dans les mains de quelqu'un d'autre. Quand on y réfléchis bien, j'avais été peut-être un peu loin mais c'était de sa faute aussi, je ne comptais pas lui offrir devant tout le monde, je me suis senti en danger et j'ai riposté. C'est bien vrai mais ça ne pouvait pas en être autrement. Si je devais remonter en arrière, je ne changerais rien. Ce qui est fait, est fait, pas la peine de regretter maintenant. Autant je n'avais pas été correct avec elle, autant ce que je venais de dire, je le pensais réellement. Et oui, la drogue je lui avais offert en quelque sorte pour qu'elle prenne conscience de la situation dans laquelle elle était en train de tomber. Mea Culpa, je vois Eileen comme une fille prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut mais dans un sens, avec sa bouille, j'ai l'impression qu'elle est naïve et extrêmement manipulable. Voilà, je n'ai pas envie de retrouver une demi-soeur rongée par la drogue et qui dérive totalement. Oui bah, effectivement, je m'y suis peut-être très mal pris mais c'était ma façon à moi de lui faire prendre conscience. Personne n'est parfait, l'erreur est humaine et honnêtement, il n'existe pas de livres qui dicteraient la démarche à suivre quand à aider quelqu'un à ouvrir les yeux sur la drogue. Lux m'avait également conseillé de lui offrir cette drogue, je ne sais pas, je n'ai peut-être pas assez réfléchis mais je pensais qu'elle pourrait se remettre en question. Apparemment non. Eileen doit être une de ces filles qui se pensent parfaite alors qu'une sérieuse remise en question pourrait être bénéfique pour elle. Combien de fois j'ai essayé de m'améliorer, pour moi, pour les autres, pour ma mère. J'ai même plusieurs fois renoncer à poursuivre mon objectif, sur la drogue par exemple, je me suis calmé et même s'il m'arrive d'en abuser un peu, cela reste relativement rare. Bref, tout ceci pour dire que je fus étonné qu'elle reste dans mes bras, je ne m'attendais vraiment pas à ça.

Le calme fut de courte durée, Eileen se recula et me regarda un instant avant de me répondre. Une réponse pour le moins prévisible et légitime. Alors comme quoi je ne fais aucuns efforts avec elle, que j'avais dépassé les limites, en bref, je devais la ramener et partir ensuite. Je comprends aisément qu'elle n'ait plus envie de me voir mais bon, il n'y a pas qu'elle en tant que victime ici. Peut-être que j'avais débordé et quoi ? C'est de bonne guerre, elle ne s'est jamais montré tendre avec moi non plus. Bref, pas la peine d'en rajouter plus, notre relation ne s'améliorera pas, c'était un fait. Tout ceci n'avait aucun sens, notre guerre n'aura donc aucune limite ? Jusqu'où arriverons-nous ? Elle essuya ses larmes avant de conclure son monologue. « Pars, ou viens avec moi, être seule pour Noël serait encore pire que d’être avec toi. » En effet, passer Noël seul n'est pas terrible. Mais bon, au vu de la nature de notre relation, je ne sais pas si cela en valait vraiment la peine. Allons-nous nous chamailler toute la soirée en attendant une quelconque réconciliation qui n'arrivera pas. Eileen tourna les talons et se dirigea vers ma voiture qui était garé devant la demeure Rosenbach. Dans un silence de plomb, je m'avançai également vers la voiture. De toute façon, je pourrais dire n'importe quoi, elle aura raison et j'aurais tord. Ce n'était plus la peine de parler pour le moment. Comment les choses ont pu déraper à ce point là ? Aucune idée. Tout ceci pour une histoire d’héritage, comme quoi l'argent est source de conflits. Une fois à la hauteur de la voiture, je sorti les clés et ouvrit la voiture. Sans un mot, je pris place au volant et attacha ma ceinture. Sans un regard je mis le contact et démarra. La voiture avançait tout doucement, en fait la colère en moi s'était atténué. Je n'avais plus envie de me battre avec elle, plus du tout. Ceci ne me ressemblait absolument pas. Au final, je tiens peut-être plus du caractère de ma mère que de celui de mon père. Alors que je soupirais bruyamment, j'allais faire quelque chose que j'allais certainement regretter par la suite. « Tu sais quoi, je n'ai jamais voulu que les choses se déroulent ainsi et j'en suis désolé. Pour ce que j'ai fait mais aussi pour la réaction de Gregory à notre sujet. » Je ne parlais pas très fort, de toute façon, pas la peine de crier elle était juste à côté de moi. Je pris une autre inspiration avant de continuer à parler. « Au fond, j'ai toujours su que cela se finirait ainsi. Je ne te déteste pas Eileen, d'ailleurs je me suis énormément attaché à toi, bien plus que tu ne pourrais le penser. J'ai toujours eu peur des sentiments, j'ai peur de ne pas être à la hauteur, peur que cette situation se retourne contre moi et au lieu d'essayer de chercher à améliorer notre relation, j'ai tout gâché. J'ai choisi la solution de facilité. » Je roulais vraiment doucement, peut-être parce que nous étions pas loin du Strip et que j'avais encore quelques choses à lui dire. En fait, nous étions déjà arriver. Je ralentissais grandement avant de m'arrêter complètement. Je savais pertinemment que j'allais regretter ce qui allait suivre mais tant pis. « J'abandonne ... j'abandonne la compétition. Je n'ai jamais voulu que les choses en arrivent ainsi. Tu sais, je t'ai toujours envié, tu as grandit avec tes deux parents, tu as eu tout ce que tu voulais. Moi je n'ai pas eu la présence d'un père à mes côtés, j'ai dû me coltiner une mère en dépression. Je ne voulais pas que tu te brouilles avec ta famille, je ne voulais pas non plus te voler ton " héritage " et si je suis tellement obstiné à vouloir suivre les traces de Gregory, c'est uniquement parce que pour la première fois de toute ma vie, quelqu'un est fier de moi. Détruire la famille Rosenbach n'a jamais été mon but, j'étais prêt à tout pour y arriver dans la vie mais pas à ce prix là. » Je quittais la route des yeux pour regarder Eileen. Alors là, question sincérité, on ne pouvait pas faire mieux. J'avais juste parlé sincèrement et même si ce que je venais de dire n'avait carrément aucun sens, j'avais parlé avec mon coeur. En parlant, je me rendais compte qu'au final, j'étais bel et bien seul. Je poussais un autre soupire avant de fermer le contact et de lever le frein à main. « Sur ce, je ne sais pas si c'est une très bonne idée de passer la soirée ensemble. » La colère avait complètement disparu, j'étais perdu, complètement perdu.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptySam 12 Jan - 18:37


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

Eileen savait qu’à cause d’eux la soirée de Noël en famille était complètement ratée, mais elle avait tout de même l’espoir que celle-ci se termine bien. Il était temps de rattraper les choses, de faire une petite trêve avec Jorden. Ne serait ce que quelques heures, juste pour y croire, croire qu’un jour tous pourront être une véritable famille soudée et qui s’aime. Son père venait de les mettre à la porte, elle avait désormais touché le fond, finir cette nuit seule serait la pire des choses pour elle. Eileen n’a jamais apprécié la solitude, elle ne garde que de mauvais souvenirs de la période de son enfance ou elle était livrée à elle-même. Aujourd’hui encore elle se souvient de ces heures passées dans les immenses couloirs des hôtels de Vegas à courir après le bonheur, à chercher des amis dans la ville du vice. Des personnes étaient payées pour s’occuper d’elle, car ses parents n’en avaient pas le temps ou l’envie, elle estimait avoir reçu de l’amour certes mais pas des bonnes personnes. Intérieurement donc, elle ne pouvait s’empêcher de jalouser Jorden, il avait eu la vie dont elle avait toujours rêvé étant gamine, des amis, des copains d’école et une mère présente à ses cotés. Elle se disait que si ils avaient eu la chance de grandir ensemble les choses auraient été différentes, car elle aurait eu quelqu’un à ses cotés, quelqu’un qui lui aurait apporté de l’amour, du soutien et de la protection face au monde qui s’ouvrait à elle. Elle savait que si ce soir il décidait de partir et de l’abandonner à son sort sur le parvis du Wynn, la soirée ne finirait pas bien. Seule et perdue Eileen faisait toutes les choses qu’il ne fallait pas faire, elle comblait le manque d’amour avec l’alcool et les drogues, elle avait besoin d’attention un besoin impossible à combler, se sentir aimée et importante était une chose primordiale à ses yeux. Elle devait être importante ou ne pas être il n’y avait pas de demi-mesure, pas de solutions au problème. Jorden ne pouvait pas comprendre pourquoi sa sœur devait en permanence être sur le devant de la scène et briller sous la lumière des projecteurs. C’était plus fort qu’elle, c’était une blessure ancienne et profonde qu’elle tentait de réparer depuis des années comme elle le pouvait, et en aucun cas une façon de se donner en spectacle ou d’étaler son argent une énième fois. Elle voulait prouver à son père qu’elle aussi était capable de faire de grande chose, qu’elle n’était pas que sa fille moitié alcoolique moitié drogué juste bonne à dépenser des milliards. En s’inscrivant à Berkeley, c’est son ambition dévorante qui l’a poussé à toujours se dépasser, oui elle veut reprendre l’empire familial c’est sa voie, son objectif et elle ne peut pas laisser Jorden se mettre en travers de sa route. Elle n’est pas du genre à négocier avec l’ennemi, encore moins à le laisser gagner, c’est génétique Eileen combat, assassine et torture, l’ennemi en question à beau être Jorden jamais elle ne lâchera l’affaire. Ce soir ils ont été trop loin et ils le savent, mais ils ne regrettent pas ces cadeaux empoisonnés, car tout deux savent très bien que Gregory sera le seul à choisir son héritier et les critères ils les connaissent par cœur depuis des années. Ambition, persévérance, courage, appât du gain … Eileen a été élevée dans ce monde, elle le connaît par cœur, elle connaît ses règles et c’est un atout que Jorden n’a pas. Des études d’économie ne lui auraient servi à rien, le business théorique n’a rien à voir avec la réalité, avec les choses qu’ils se passent vraiment à Vegas, en revanche la psychologie avait un véritable intérêt pour elle. Comprendre ses ennemis pour mieux les vaincre, déterminer à l’avance les coups de la concurrence, avoir en permanence trois coups d’avance sur lui, comprendre les hommes simplement pour mieux les manipuler. Elle savait comment faire craquer Jorden en quelques secondes, elle pouvait jouer avec lui si elle le voulait, quelques mots suffiraient à le faire retourner à Miami, quelques larmes à l’émouvoir, et quelques accolades de la sorte à lui redonner l’espoir qu’un jour tout deux pourraient repartir à zéro et oublier les erreurs passées. Essuyant ses larmes elle ne le quittait pas des yeux et grimpa dans sa voiture de sport, elle voulait finir cette nuit avec lui, faire une pause dans cette guerre insupportable, et elle savait d’ores et déjà qu’il ne pourrait refuser une main tendue de sa sœur tellement elles étaient rares. S’appuyant contre la vitre du véhicule elle voyait au loin les lumières de Vegas qui se rapprochaient. Jorden roulait doucement, et ne parlait pas, un silence glacial s’était imposé entre eux, les prochaines paroles seraient déterminantes et ils le savaient parfaitement. Entendant la voix de Jorden elle se retourna vers lui, il s’excusait, il reconnaissait en partie ses erreurs de la soirée, il regrettait mais comprenait parfaitement la réaction de leur père. Elle hocha la tête délicatement en signe d’accord, mais au fond elle ne voulait pas revenir sur cette fin de soirée désastreuse, au contraire elle voulait réparer ce qui pouvait encore l’être, sauver cette nuit, car demain serait un autre jour et Jorden redeviendrait l’enfoiré qu’il a toujours été, le gosse capricieux et sournois en quête de pouvoir et elle la garce hypocrite en quête de reconnaissance. Ils devaient profiter des prochaines heures. « Je ne te déteste pas non plus … c’est tes ambitions et tes projets que je déteste, la peur que tu réussisses et pas moi. Quoi qu’on fasse il y aura toujours une concurrence entre nous. Parfois je me dis que ça aurait été cool d’avoir un grand frère comme toi à mes cotés et plus j’y pense plus je me dis que je t’aurais maudis d’avoir eu un cadeau plus sympa et plus gros que le mien, d’avoir eu une meilleure voiture, d’avoir eu plus d’amour … Et au final on en serait au même point on ferait tout pour se pourrir mutuellement l’existence. ». Elle soupira alors qu’ils se rapprochaient du Strip, devant ses yeux les fontaines du Bellagio dansaient, les néons des casinos ne cessaient de clignoter, et même si elle aurait du se sentir mal, se sentir coupable, elle allait bien, parce qu’elle était en plein cœur de la plus ville du monde, la sienne.

Au loin, elle voyait les deux énormes tours appartenant à son père, sa maison, la vraie. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, fermant les yeux elle se laissa emporter dans l’ambiance de la ville, elle ressentait la présence de Jorden à ses cotés, et elle savait que l’unique façon pour qu’ils fassent la paix étaient qu’ils travaillent ensemble plutôt que l’un contre l’autre. Mais sous les projecteurs il n’y avait de la place que pour une seule personne, et cette place elle n’était pas prête de lui céder. Se perdant dans ses pensées Jorden par ses paroles lui remit les pieds sur Terre et elle tomba de haut. Ses paroles résonnaient encore et encore - J'abandonne ..., je t'ai toujours envié -. Elle sentie sa respiration se rompre, ils étaient donc jaloux l’un de l’autre, et pas si différents au final. Elle l’écoutait sans broncher, sans ajouter quoi que soit, elle ne pouvait rien dire, pour la première fois de sa vie Jorden lui avait parlé avec son cœur, il avait été honnête avec elle, était ce une preuve d’amour ? Elle l’ignorait mais le masque était tombé et c’était à elle de jouer. Stoppant son véhicule devant le palace familial il regardait une nouvelle fois sa sœur, il ne savait pas si finir cette soirée ensemble était une bonne idée et elle le comprenait. La chance pour que les choses se passent bien était très mince, au contraire il y avait plus de chance pour que tout dérape et qu’ils se crachent de nouveau au visage. Néanmoins, elle savait qu’elle devait passer cette soirée avec lui, après toutes les choses qu’il lui avait dites, ils ne pouvaient pas en rester la, se serait comme gâcher cette once d’espoir, se retrouver seule et perdue encore une fois. La voiture une fois stoppée elle ouvrit sa portière et descendit du véhicule sans un mot. Il devait penser que sa sœur s’en allait mais elle fit le tour de l’appareil et ouvrit la porte ‘conducteur’ ou se trouvait Jorden. Elle tendit sa main vers lui, il n’oserait pas l’abandonner ici, pas après les choses qu’il lui avait dites. « On se fiche de savoir si c’est ou non une bonne idée, c’est ce qu’on veut tout les deux. Tu pourrais faire quoi de mieux ? Rouler toute la nuit vers Miami …Je sais que tu ne vas pas abandonner Jorden parce que tu as autant de choses que moi à prouver et que c’est pour toi le seul moyen d’y parvenir. » Elle reprit sa respiration, retira ses chaussures et vont s’asseoir aux cotés de Jorden sur le siège conducteur, tandis que ce dernier se décalé pour lui laisser de la place. Elle regardait face à elle, le regard vide et perdue, elle devait lui dire, elle ne savait pas comment. « J’ai toujours jalousé ta vie, j’ai toujours rêvée d’être comme toi. Je n’ai jamais eu deux parents qui m’aimaient à mes cotés, ils étaient loin. Ils embauchaient des tas de gens pour veiller sur moi, ils m’offraient des cadeaux hors de prix en guise d’amour. J’étais seule dans ces hôtels pendant des heures et des heures, et il n’y avait personne avec moi, je n’avais ni amis, ni soutien, ni grand frère. L’école c’était dans une suite du palace avec des gens payés pour ça, parce que c’était trop dangereux pour une Rosenbach de se mélanger aux autres. Aujourd’hui cet empire c’est tout ce que j’ai tout ce que je connais, et je ne te le laisserais jamais Jorden, c’est impossible. C’est mon futur, prouver à papa que j’en suis capable, que tout ce qu’il a fait a servi à quelque chose. A Miami tu avais ta mère et même si je la déteste au moins elle t’aimait et elle ne le prouvait pas à coups de chèques, tu avais des amis, des tas d’amis, tu n’as jamais été seul comme moi, je veux qu’on soit fière de moi... ». Elle tourna son regard vers son frère, reprenant les mots qu’il avait lui-même prononcés un peu plus tôt mais les retournant à sa manière. « Je n’ai jamais voulu vous faire du mal à toi, à papa ou à ta mère, mais je peux laisser personne se mettre en travers de mon chemin, je suis prête à tout pour y arriver, qu’importe le prix. ». Quittant le véhicule elle laissa la portière ouverte et commença à s’éloigner, libre à Jorden de la suivre ou de partir, les cartes étaient désormais entre ses mains. Avançant vers l’entrée du palace, elle ne se retournait pas. La vérité était enfin sortie, et elle ignorait tout de ce qui allait se passer à présent, c’était une question de temps, une question d’argent et une question d’amour.


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Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyLun 14 Jan - 19:31




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Plongeant mon regard dans le sien, je n'arrivais pas encore à réaliser. Ce qui venait de se passer n'était pas du tout prévu et prévisible, oh non, en aucun cas je n'aurai pu imager ce dénouement là, même pas dans mes rêves les plus fous. Cette compétition ne me dérangeait pas autant que je le disais, c'était un prétexte certes mais c'était le seul moyen pour Eileen et moi de se parler et de s'accorder de l'attention. Dans le fond, je suis persuadé que l'argent l'a acheté mais n'a jamais remplacé l'amour de ses parents. Je ne connais pas sa mère plus que cela mais je suis certain d'avoir reçut beaucoup plus d'affection maternel qu'elle. Ma mère est loin d'être parfaite, j'en suis conscient, elle a de gros défaut et est peut-être tombé bien bas mais en aucun cas je n'ai eu à me plaindre d'elle. En toutes circonstances elle a su se montrer présente - un peu trop parfois même - et pour cela, je lui suis entièrement reconnaissant. Par contre pour Eileen, d'après ce que j'ai pu constater au fils des années, sa mère n'était pas très présente. Au fond, nous sommes pareil, nous avons le même vécut. J'ai souffert de la non présence d'un père et elle, à sa manière, a souffert de l'absence d'une mère. Ce qui nous a manqué dans notre enfance s'était peut-être la présence de l'autre. Dieu seul sait a quel point j'aurais voulu avec une petite soeur ou même un petit frère à mes côtés pour pouvoir partager des choses uniques et spéciales. Je pense que ceci pourrait être valable pour Eileen. Seule dans ses grands appartements, parler toujours aux même personnes. Comme quoi, il a des choses que l'argent ne peux pas acheter. J'attendais une quelconque réaction de sa part, mon coeur battait peut-être un peu vite. Pourquoi prendre les choses tellement à coeur ? Aucune idée, je ne voulais vraiment pas que tout s'arrête ici et maintenant. J'espérais au fond de moi, qu'elle réagisse et qu'elle me retienne. Je ne sais pas, qu'elle me dise quelque chose déjà, histoire de briser ce silence un peu pesant entre nous.

Me voilà devant le fait accompli, comme un gamin qui venait de dire la vérité : j'avais fait une connerie et je regrettais. Je l'avoue un peu, je mettais ma fierté de côté pour avouer que nous avions été beaucoup trop loin et que cette petite folie nous coûtera cher. Nous allons avoir du mal à oublier ce qui venait de se passer, c'était évident. Le fait qu'Eileen puisse dire un simple " ok " et se barrer me mettait le doute et ce simple doute suffit à me faire encore plus mal. Voilà, j'étais dans le flou, tiraillé avec l'envie d'en finir avec tout cela mais aussi l'envie que notre relation s'arrange et l'énervement de ma voiture. Tout ceci semblait dérisoire. Une voiture, qu'est ce qu'une voiture face à la fragilité de notre lien fraternel ? Rien du tout. J'étais dans le brouillard, complètement déstabilisé. Moi qui avais une peur bleue des sentiments, je me retrouvais face à mes plus grandes peurs. En dernier recourt et un peu en désespoir de cause, je lui lançais un regard désespéré, peut-être allait-elle me répondre ainsi. Puis effectivement, elle commença à parler. Alors là, son petit monologue me bluffa. Elle se livra à moi, exactement comme je venais le faire un peu plus tôt. C'était bien vrai, tout ceci était bel et bien réel. En d'autres circonstances, nous aurions pu nous sauter dans les bras mais pas là, ce n'était plus des confiances, c'était des révélations. Je venais de me confier à elle, de me livrer, de me dévoiler et par respect ou par besoin, elle fit de même. Alors que tout semblait fichu par terre, fini, gâché, nos paroles venaient de réveiller quelque chose. En amour, on aurait pu comparer cela à une petite flamme mais là, c'était carrément autre chose. Une once d'espoir, un début de réconciliation. Il ne fallait pas tout précipiter, cet espoir semblait tellement inespéré qu'il en devenait d'autant plus précieux. Eileen était sortie, elle était venue à ma place, tout ceci était nouveau, j'étais vraiment perturbé. Elle aussi, derrière sa petite bouille blondinette, voulait que quelqu'un soit fier d'elle, elle voulait un peu de reconnaissance et d'affection. Nous ne portons pas le même nom de famille pour rien. Au final, elle me regarda et prononça ces quelques mots. « Je n’ai jamais voulu vous faire du mal à toi, à papa ou à ta mère, mais je peux laisser personne se mettre en travers de mon chemin, je suis prête à tout pour y arriver, qu’importe le prix. » Eileen semblait aussi perturbé que moi. Même si elle était mal, elle ne pouvait se permettre de ne pas reprendre la succession et elle était prête à tout pour y arriver. C'était plus facile ainsi, avoir une relation de compétition que de ne pas avoir de relation du tout. Comme perdu dans mes pensées, je ne réalisais pas encore. Eileen ouvrit alors la porte et sorti de la voiture. Non, cela ne pouvait pas se terminer ainsi. Je sorti alors de la voiture et la rattrapa calmement. « Alors c'est comme cela, on va continuer à se pourrir la vie pour la même chose ? » Je ne criais pas, pas la peine, Eileen était non loin de moi et elle entendait très bien ce que je disais. J'arrivais alors à sa hauteur. « Ça n'a absolument aucun sens ! » Elle s'arrêta alors de marcher. Un long combat psychique mental s'installa entre nous. Peut-être cherchions nous une réponse à notre problème. Un léger rire désabusé s'échappa alors de mes lèvres. Je regardai au loin avant de poser mon regard sur elle et de sortir quelque chose de la poche avant de ma veste. Délicatement je sortis la carte que Grégory avait donné quelques heures auparavant. « Alors profitons de ce qui nous rapproche. C'est peut-être la dernière fois qu'on pourra s'amuser avec le compte en banque de Grégory ! »

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyMar 15 Jan - 18:06


"Tape « vengeance » sur Google et tu trouves « EileenRosenbach.com »."

Assise dans cette voiture, elle se livrait à Jorden en toute franchise, chose qu’elle n’avait jamais faite avant et surtout pas avec lui. Néanmoins elle ne se faisaient pas de films, elle savait que ces quelques révélations ne suffiraient pas à enterrer la hache de guerre une bonne fois pour toute, il en vaudrait plus, et surtout il allait falloir du temps, mais c’était un début, un premier pas vers l’autre. Entre eux il y avait de la compétition et face à ça ils ne pouvaient rien faire, cette rivalité allait perdurer encore plusieurs années et ils en étaient parfaitement conscients. Lui parler de ses parents, de l’amour qu’elle n’avait pas reçu lui avait fait du bien, c’était inexplicable, mais c’était des choses qu’ils auraient du se dire depuis bien longtemps. Elle espérait qu’ainsi il la comprendrait mieux, ou du moins qu’il jugerait sa sœur moins durement. Il savait ce qu’elle avait vécue, ce qu’elle ressentait et pourquoi elle se battait avec tant d’acharnement, et quoi qu’il en dise cela avait de l’importance. Jamais elle n’aurait imaginé qu’un jour elle puisse parler à Jorden de toutes ses choses si aisément et qu’il ait une telle réaction. Il ne se fichait pas d’elle, ne l’envoyait pas non plus sur les roses, elle sentait dans son regard et dans sa voix que d’une manière ou d’une autre il essayait de se mettre à la place de sa sœur, et que pour elle non plus tout n’avait pas été toujours si rose comme il se l’était imaginé. Jorden avait vécu sans son père durant des années, et Eileen sans sa mère qui avait mieux à faire, ils n’étaient pas si différents et c’était sans doute pour cela que tout deux visaient le même objectif depuis toujours. Reprendre le business paternel, régner en maître sur la ville du vice, que l’on soit fier d’eux pour tout ce qu’ils ont accomplis ; avoir enfin cette reconnaissance tant recherchée. Elle ne le quitta pas du regard en lui disant tout ce qu’elle avait sur le cœur, elle devait lui prouver qu’elle était sincère et qu’elle ne mentait pas. Quittant le véhicule, elle lui laissais le choix, les cartes en mains, c’était à lui de prendre une décision désormais, de prendre enfin ses responsabilités. Il avait le choix entre reprendre sa voiture et rentrer à Miami aux cotés de sa mère, ou rester ici avec elle pour la soirée. Passer Noël avec sa sœur, faire comme ci il n’y avait aucune rivalité entre eux, se donner une petite chance de repartir à zéro. Elle espérait qu’il accepte de saisir cette opportunité, mais elle la comprendrait d’une certaine manière si il décidait de retourner en Floride. Elle savait que Jorden était un vrai fils à maman, surprotégé par Abigaïl depuis toujours, elle était la personne la plus importante à ses yeux et à son cœur. C’est pour cette raison qu’elle n’avait pas insisté pour qu’il la suive, qu’elle ne l’avait pas retenu, c’était à lui de choisir non à elle, elle refusait qu’il le lui reproche dans le futur. Des erreurs elle en avait suffisamment faites ce soir, et cela valait aussi pour Jorden. Elle acceptait de faire cette trêve en s’étant confié à lui mais cela n’excusait rien du tout, elle n’était pas prête à lui pardonner. Elle avait encore en travers de la gorge, ce sachet de cocaïne qu’il lui avait offert devant toute sa famille. C’était impardonnable, du moins pour le moment. Et en bon Rosenbach qui se respecte Jorden avait jugé bon d’en rajouter une couche en lui offrant un petit bonus, une copie de sextape avec Hunter. Elle se souvenait du regard de son père lorsqu’il était venu dans le jardin pour leur dire de disparaître, elle revoyait toute sa déception, sa colère, mais par qui avait il était le plus déçu ce soir ? Jorden ou Eileen ? Les deux … sans doute.

Marchant en direction des portes du Wynn, elle ne se retournait pas, trop de choses se mélangeaient dans sa tête, trop de sentiments opposés qu’elle ne pouvait contrôler. D’un coté elle aimait Jorden, il était son demi-frère et lui aussi avait des blessures internes, mais d’un autre coté ses actes relevaient d’une haute trahison, d’un couteau planté directement dans son cœur. Se mordillant le bord de la lèvre, elle ne quittait pas des yeux les lumières de l’hôtel familial. Soudain, alors qu’elle se rapprochait toujours plus de l’hôtel elle entendit Jorden derrière elle. Il avait finalement décidé de la suivre. « Alors c'est comme cela, on va continuer à se pourrir la vie pour la même chose ? ». Il parlait, cherchait des réponses, voulait comprendre quel serait le futur de leur relation. Il ne mit pas longtemps à arriver à sa hauteur et tout deux cessèrent de marcher, elle se retourna, plongeant son regard azur dans le sien. « Ca n’a peut être aucun sens, mais je sais qu’on va continuer à se pourrir la vie de la sorte, ça nous rend vivants. Et puis on se bat pour quelque chose que l’on veut tout les deux mais qu’un seul de nous aura. Comment voudrais tu qu’il en soit autrement ? A moins que tu fasses une croix sur ça … », elle pointa du doigt, le Wynn et le Encore avant de regarder de nouveau Jorden. « … Mais j’en doute, alors on va continuer à se déchirer, mais pas ce soir. ». Elle lui fit un dernier sourire placé sous le signe l’espoir et l’observa sortir quelque chose de sa poche. C’était son cadeau de Noël, la carte que papa leur avait offert à tout les deux, celle qui était directement reliée à son compte, celle qui allait leur ouvrir toutes les portes. Elle ria, avant de sortir à son tour la même carte de sa pochette. Et ils eurent tout deux la même idée, en profiter au maximum. « Crois moi c’est la dernière fois qu’il nous fait un tel cadeau, surtout après ce soir ». Elle attrapa Jorden par le bras et tout deux regagnèrent le Wynn, accueillis comme des rois par le personnel. Personne ne s’attendait à les voir ici si tôt, ils ignoraient tout de ce qui s’était passé au cours des dernières heures. Se dirigeant vers les ascenseurs pour rejoindre sa suite elle se pencha vers Jorden et lui murmura. « Tu crois qu’il faut combien de temps pour dépenser un million de dollar ? ». Dans l’ascenseur elle avait le sourire aux lèvres ce soir ils allaient pouvoir flamber comme jamais, avoir le monde à leurs pieds s’ils le voulaient, rien n’était interdit tout était permis. Il n’y avait aucune limite, et justement cela lui donna une étrange idée, complètement dingue, quelque chose qu’elle n’avait jamais osé faire, un endroit ou elle avait toujours rêvée de mettre les pieds. Si Gregory le savait il serait fou de rage, mais au point ou ils en étaient ce soir tout les deux, un peu plus, ou un peu moins il n’y aurait pas de grandes différences. De plus c’était la soirée parfaite papa Rosenbach n’étant pas dans les parages, toutes les folies étaient permises, ne dit on pas que quand le chat n’est pas la les souris dansent ? Cela allait se prouver. Fixant son frère, elle hésita quelques instants avant de lui faire sa proposition des plus démesurées. « Jorden … Que dirais tu d’aller faire un petit tour dans la salle des coffres ? J’ai toujours rêvée d’y mettre les pieds, c’est le seul endroit de Vegas que je n’ai jamais réussi à conquérir. ». Elle ne savait pas si elle l’avait convaincu et s’il allait accepter, mais Jorden n’était pas un Rosenbach pour rien, et il devait forcément avoir la folie des grandeurs lui aussi. Quitte ou double, gagne ou perd ? Allait il la suivre dans ce délire un peu fou, ou se ranger comme son père l’aurait voulu ? « Alors ? Prouve moi que tu es un Rosenbach. ». Faites vos jeux.Les jeux sont faits. Rien ne va plus.

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptySam 19 Jan - 19:48




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



Le petit bout de plastique entre mes doigts, je ne pouvais qu'apprécier ce moment. Ok entre Eileen et moi, rien ne pouvait se passer comme prévu, rien n'allait et tout semblait perdu. Et pourtant, il y a bien une chose sur laquelle nous nous entendions. Une chose, une seule : l'argent. Il fallait profiter de notre point commun officiel, il ne fallait pas passer encore une minute de plus à se pourrir comme des gamins. On pourrait faire ainsi, continuer à se battre toute la nuit, à reprocher de nombreuses choses à l'autre, déverser notre colère sur la personne d'en face. Deux solutions s'offraient alors à nous. Soit Eileen allait dans le même sens que moi et nous allons passer une soirée inoubliable ou soit, nous continuons à nous bouffer le nez et à nous gâcher la vie. Autant j'aurai voté pour la deuxième option, autant les circonstances avaient fait que nous étions démunis, l'un comme l'autre. J'en avais envie et connaissant la nenette, cela devait être réciproque. Oui, oui, oui, pas la peine d'être un devin pour pouvoir s'en rendre compte. Eileen était une fille qui aimait l'argent et le pouvoir, le genre de fille vénale prête à tout pour arriver à ses fins. Manque de chance, je suis pareil. Jorden Rosenbach est attiré également par l'argent, qui l'aurait cru ? Nous sommes les deux pareils au final, je pouvais voir cette petite étincelle dans ses yeux, sans doute avais-je la même, au même moment. « Crois moi c’est la dernière fois qu’il nous fait un tel cadeau, surtout après ce soir. » Effectivement, elle n'avait pas tord. Après le scandale de tout à l'heure, la relation père/enfant semblait largement perturbé. Il faudrait beaucoup de temps à Gregory pour nous pardonner nos excès de folie. De la patience il nous en faudra, sans doute devrions-nous nous excuser pour notre comportement déplacé. En même temps, cela était normal de devoir se faire pardonner, nous n'avions pas à nous comporter ainsi et c'était de notre faute si Noël a été gâché pour l'ensemble de la famille. Bref, la route vers le pardon s'annonçait perturbé et difficile. Surtout avec notre égaux démesuré, ce ne sera pas une mince à faire. « Alors autant en profiter ! » Oh et puis zut, on n'a qu'une seule vie alors autant en profiter.

Eileen m'avait regardé et avait posé la question cruciale : " combien de temps fallait-il à deux capricieux comme nous, pour dépenser un million de Dollars ? " C'était une question qui méritait réfection. Déjà, il fallait faire attention à l'heure, beaucoup de choses allaient être fermé pour l'occasion. Un million de Dollars, cela pouvait paraître beaucoup et peu à la fois. Je l'avoue, j'ai la folie des grandeurs, rien qu'à voir mes voitures. Je suis désolé mais a seulement vingt trois ans, peu de personnes pouvaient se permettre de dépenser l'argent par les fenêtres et posséder trois voitures de luxe. Enfin ... deux maintenant, vu que ma belle Maserati s'était évaporé dans la nature. Mais, ne revenons pas sur un sujet aussi sensible que celui là. Je ne pris même pas la peine de répondre, tant mon esprit était occupé ailleurs. J'étais déjà en train de m'imaginer avec un million en poche. Soit ! Mon regard se perdit et je mis un temps avant de me ressaisir. « Jorden … Que dirais tu d’aller faire un petit tour dans la salle des coffres ? J’ai toujours rêvée d’y mettre les pieds, c’est le seul endroit de Vegas que je n’ai jamais réussi à conquérir. » Ma première réaction fut de lever un sourcil. Etait-elle sérieuse ou disait-elle simplement cela pour rigoler. Mettre du piment dans notre relation, franchement je crois bien que nous n'avions pas besoin de cela. A la regarder un peu mieux, elle semblait tout à fait sérieuse et particulièrement déterminé à se rendre dans la salle des coffres. Je laissais échapper un petit rire discret. Décidément, il n'y avait qu'Eileen Rosenbach pour avoir des idées aussi tordues et dangereuses. Oui parce que, soyons honnête, nous n'avions certainement pas le droit de nous trouver là-bas et cette histoire allait certainement mal finir. Je déglutis avant de lever les yeux au ciel. Elle semblait si déterminée et si impatiente. Je ne pouvais pas lui refuser cela. Au pire, Gregory serait déçut de ses enfants mais au point où nous sommes, une bêtise de plus ou de moins ne changera pas grand chose. « Ok, je suis partant. » Eileen semblait étonnée par ma réponse et moi aussi d'ailleurs. Autant je n'étais pas très emballé par cette proposition, autant je voudrais vraiment passer une bonne soirée avec ma soeur. Si cela était le prix à payer, pas de soucis, j'étais prêt à tout pour avoir de bons moments avec elle. « Tu comptes t'y prendre comment pour pénétrer dans la salle des coffres ? » Question stupide qui avait quand même son importance quand on voit sa couleur de cheveux.
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 19:33


"Vous n'êtes pas ici parce que vous êtes les meilleurs.
Vous êtes ici parce que vous êtes les meilleurs des meilleurs"

Eileen ne quittait pas Jorden du regard et en y repensant elle songea qu’ils n’étaient pas si différents. Il était un Rosenbach autant qu’elle s’était inscrit dans ses gènes il ne pouvait y échapper. Tout deux avaient un goût immodéré pour le luxe, les soirées alcoolisées et ils ne passaient pas inaperçu, sur leur passage tout le monde se retournait. Dans une autre vie, ça aurait pu être le grand amour entre eux, ils auraient partagé de bons moments, des voyages aux quatre coins du monde, des fous rires peut être, mais rien n’était allé dans ce sens. Ce soir au fond d’eux, ils voulaient se laisser une chance, se laisser un espoir, faire plus ou moins semblant d’être complices et d’avoir de l’affection l’un envers l’autre. Des l’instant ou Jorden avait accepté de la suivre pour cette folle nuit elle l’attrapa par le bras et tout deux s’engouffrèrent dans l’un des immenses ascenseurs. Dans cet univers de luxe, ils étaient tout deux dans leur élément de prédilection. Eileen avait grandie dans ses gigantesques couloirs tout de marbre et de dorures, Jorden quant à lui avait eu une enfance des plus enviable sur l’une des nombreuses îles que comptait Miami. Le sourire sur son visage ce soir était réel, elle avait décidé de faire une croix sur les horreurs qu’il lui avait fait subir durant le réveillon du moins pour quelques heures. Elle avait envie de profiter de cette carte bleue qui n’avait aucune limite et Jorden était le seul avec qui elle pouvait partager un tel moment. Il aimait l’argent, tout comme elle, peut être même plus, malgré ses apparences de parfait petit fils à papa, Jorden était un incorrigible flambeur. Elle se souvenait l’avoir vu claquer des dizaines de milliers de dollar en une fraction de seconde chez les plus grands couturiers de la planète pour parfaire sa collection de costumes. Quand il s’agissait de faire la fête, de s’offrir la dernière voiture de chez Ferrari ou Bugatti on pouvait aussi compter sur lui, même chose pour les montres en diamants et les derniers appareils high tech. Il n’était pas pire que sa demie sœur mais tout de même l’enfant de Miami avait de quoi rivaliser. Parfois quand elle le regardait elle voyait le portrait craché de Gregory, elle était convaincue que lorsqu’il était jeune Gregory était comme Jorden, le compte en banque en moins. Mais son père avait ce même regard, cette force de caractère, cette envie d’en découdre et surtout quoi qu’il arrive atteindre ses objectifs. C’était une chose typique au Rosenbach, ne jamais baisser les bras, ne jamais laisser l’ennemi prendre le dessus, écraser tout le monde et être au sommet. Regardant son demi-frère avec encore plus d’attention, elle se mordit la lèvre inférieur avant de planter son regard de vipère dans le sien. « Je te l’ai jamais dis, mais c’est dingue comme tu ressemble à papa. Une aubaine pour toi tu ne tiens quasiment rien de ta mère, à part peut être l’intelligence. ». Elle riait, cette petite trêve n’allait pas l’arrêter pour autant, quelques pics savamment placés étaient toujours les bienvenues. Après tout, elle n’allait pas changer de tout au tout son comportement envers lui en quelques heures. Elle conservait son espièglerie, son ton hautain et supérieur pour lui rappeler que, quoi qu’il fasse, jamais il ne lui arriverait à la cheville. Néanmoins sa petite remarque n’était en rien méchante, mais elle savait d’ores et déjà qu’il n’allait pas forcément bien le prendre, elle le voyait dans son regard. Parler de sa mère était l’un des sujets les plus tabous au monde, il avait toujours mis sa mère sur un piédestal ;il aurait même pu faire ériger une statue à sa gloire. Pauvre petit Jorden, dans le monde réel cela s’appelle le complexe d’Œdipe, tu aurais fait de la psychologie tu l’aurais su. Elle riait encore à ses pensées, avant d’entendre Jorden ouvrir la bouche, au moins ils étaient d’accord sur un point. Profiter au maximum de cette soirée, car ce n’était pas demain la vieille qu’ils pourraient de nouveau faire joujou avec le compte en banque de leur paternel. Eileen avait déjà en tête un plan très précis de la soirée. Entrer dans la salle des coffres du casino, juste pour pouvoir se vanter de l’avoir fait, écumer les meilleurs clubs de Vegas, et jeter littéralement l’argent par les fenêtres. Dépenser un million en quelques heures, ils en étaient parfaitement capables, ce challenge ne les étonnait même pas. D’ailleurs elle ne ressentait pas la moindre culpabilité à faire cela, des enfants mourraient de faim partout dans le monde, mais depuis bien longtemps elle n’avait pas conscience des réalité de la vie, dans sa bulle dorée l’argent n’avait jamais manqué, elle ne connaissait donc la valeur de rien. De plus elle savait que sa mère faisait régulièrement des dons à des œuvres caritatives, plus pour redorer son image que par pure générosité, soyons honnêtes. Sa proposition de pénétrer la salle des coffres ne sembla pas emballer Jorden sur le coup, mais elle lui avait en quelque sorte lancé un défi qu’il ne pouvait pas refuser, se serait s’avouer vaincu. Ils n’avaient pas le droit d’aller là bas mais s’en fichaient éperdument car ce soir ils n’allaient rien se refuser, vraiment rien. « Je sens qu’on va bien s’amuser frangin ! ». Ajouta t’elle avec insistance, comme pour le provoquer, un instant plus tard il se retrouvèrent à l’étage de l’hôtel ou se trouvait le bureau de leur père. Embarquant Jorden à sa suite elle s’arrêta devant la porte du bureau du très respectable Mr Rosenbach, rois des rois, ayant la ville à ses pieds. Elle pianota quelques numéros sur le digicode et la porte s’ouvrit. Ce code avait mit des années pour le trouver, et son père ignorait seulement qu’elle le connaissait, la manipulation servait aussi à ça, arriver à ses fins, repousser ses limites, ouvrir des portes. « On va commencer par le bureau de papa, il cache des tonnes de choses là dedans. Et les codes pour accéder aux couloirs des coffres sont forcément ici. Après on s’occupera de la sécurité et de ses chiens de garde. Fais moi confiance, tu verras. »
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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptySam 2 Fév - 12:19




EILEEN ROSENBACH & JORDEN-KOL ROSENBACH



La conversation semblait s'être apaisée et peut-être même pouvions nous sentir une petite pointe de bonne humeur. Chose qui semblait tellement impossible quand on repense au passé, un passé pas si lointain. Il suffit de remonter de quarante cinq minutes grand maximum pour se rendre compte de la situation. J'avais envie de partir il n'y a peu et là, c'était limite agréable de parler à Eileen La voilà avec une nouvelle idée en tête, cette petite étincelle dans le regard et la forme du visage qui voulait tout dire. Perdu dans mes pensées, je faillis passer à côté de ceci. « Je te l’ai jamais dis, mais c’est dingue comme tu ressemble à papa. Une aubaine pour toi tu ne tiens quasiment rien de ta mère, à part peut être l’intelligence. » Mais c'est qu'elle ne perds pas le nord la petite minette. Je la regardai un instant, avec un air mécontent, avant de lui faire une grimace. Plus la peine de riposter, nous avions toute la vie devant nous pour nous chamailler. Pas ce soir, nous avions eu trop d'émotions, pas la peine de ramener cette histoire sur le tapis. Les ravages de notre lien fraternel avait assez fait de dégâts comme cela. Comme sortant quelque peu de notre rancœur, il ne fallait pas remuer le couteau dans la plaie. Maintenant, passons à la soirée inoubliable. C'était ainsi, les rares fois où nous pouvions trouver un terrain d'entente, c'était lors des soirées où nos points communs prenaient le dessus. J'ai le souvenirs de certaines soirées de folies, avec même quelques moments de complicités. Comme quoi, tout n'est pas perdu.

Eileen m'embarqua vers le bureau de Gregory, un endroit assez culte pour moi. Je m'y suis déjà rendu quelques fois dans son bureau, surtout étant petit. Bon, cela était encore vrai pour maintenant mais les souvenirs les plus frappant restent durant mon enfance. Je m'y vois encore, gamin de quatorze/quinze ans, voyant son père en train de travailler, de bosser du pour pouvoir réussir dans sa vie. Non vraiment, cela m'avait amplement fasciné. Mon ambition venait peut-être de là. Alors qu'Eileen pianotait sur le digicode, je me remémorais ces vieux souvenirs. Autant en temps normal je parlais beaucoup mais là, les mots me manquaient légèrement. D'un air satisfaite, elle se retourna vers moi et m'afficha un large sourire. Je ne pu m'empêcher d'en faire de même. Elle était marrante autant qu'adorable. Comme quoi quand un Rosenbach a quelque chose en tête, il ne l'a pas ailleurs. « On va commencer par le bureau de papa, il cache des tonnes de choses là dedans. Et les codes pour accéder aux couloirs des coffres sont forcément ici. Après on s’occupera de la sécurité et de ses chiens de garde. Fais moi confiance, tu verras. » me lança-t-elle, sure d'elle. Je levais les yeux au ciel, les chiens de garde, elle y allait un peu fort non ? Fallait pas abuser des experts à Las Vegas hein ! La porte s'ouvrit et étrangement, cette idée me plaisait beaucoup. Elle avait réussit à me persuadé de sa connerie. « Mais je te fais entièrement confiance. D'ailleurs, d'où te viens cette envie soudaine ? Cela ne me serait jamais venu l'esprit d'aller fouiller dans la salle des coffres. » Je la regardais amusé par la situation, elle commençait déjà à fouiller. Pourtant, Gregory ne viendra certainement pas ici le soir où toute la famille était venue passer Noël à la demeure. Nous avions donc tout le temps devant nous. « Je cherche de ce côté là. » Je vais être honnête, il m'est arrivé d'être curieux quand au contenu de son bureau. Autant Eileen cherchait au niveau de son bureau, je n'avais plus d'autre choix que de me diriger vers son armoire. C'était un immense bureau, assez sobre et très classe. Un lieu propice au travail et aux affaires. Comme je m'y verrais bien, dans quelques années, au même endroit, le costard et les affaires qui vont avec. Ce n'était qu'une question de temps. En attendant, je me devais de trouver ces codes ou du moins, de chercher dans les moindres recoins. Ce fut avec un sourire sadique que j'ouvris le premier tiroir. Et oui, je suis de nature extrêmement curieux et j'avais là la chance de pouvoir en savoir un peu plus sur les affaires de Gregory. Bien sûr je n'aurai pas le temps de tout regarder mais au moins de jeter un petit oeil curieux. Des papiers, des dossiers, des disques durs.. de nombreux documents étaient là, à ma disposition. « Hé, c'est quoi ça. » J'avais chuchoté, peut-être par peur que quelqu'un puisse m'entendre. Pourtant non, c'était impossible puisqu'il n'y avait qu'Eileen et moi dans ce bureau. J'avais juste l'impression d'être retourné en enfance et de faire une connerie, c'était amusant. Alors que j'avais ouvert le tiroir du bas, quelque chose dans le fond me paraissait étrange, le fond n'avait pas la même couleur que les autres, elle semblait plus clair. Je mis ma main à l'aveugle avant de trouver un petit mécanisme à pousser. « Bingo ! » Je ne savais pas encore ce que j'avais trouvé mais en tout cas, j'avais déniché une petite cachette secrète. J'ouvris alors le fond avant de sortir quelques affaires. Quelques papiers traînaient là, une disquette et deux ou trois petites babioles. « Je pense avoir trouvé quelque chose d'intéressant. » En effet, dans ma main se tenait une petite clé avec un bout de papier accroché, quelques griffonnages indiqués dessus.

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MessageSujet: Re: Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it revenge Eileen; Jorden. (+) still stuck in that time when we called it  revenge - Page 2 EmptyDim 10 Fév - 0:08


"Vous n'êtes pas ici parce que vous êtes les meilleurs.
Vous êtes ici parce que vous êtes les meilleurs des meilleurs"

Jorden et Eileen étaient désormais dans le bureau de leur père, et étrangement ce petit jeu au départ inoffensif pour tester leurs limites prenaient des proportions dangereuses. Des défis ils s’en lançaient continuellement et cela se terminait rarement bien. Ce soir, ils avaient conscience qu’ils franchissaient une limite de plus et que ça ne resterait pas sans conséquences. Ils avaient un don pour détruire tout ce qu’ils touchaient, pour transformer le bonheur des réunions de famille en troisième guerre mondiale, et ils l’avaient prouvé une fois de plus. Au sein du clan très fermé des Rosenbach, Jorden et Eileen formaient la paire et les critiques à leurs sujets étaient vives. Qualifiés de gamines capricieux et pourris par l’argent par bon nombre de leur proches, ils étaient toujours restés insensibles aux critiques mêmes lorsque ces dernières étaient justifiées. Gregory leur avait tout offert avait cédé au moindre de leur caprices et il l’assumait. Son fils c’était transformé en grandissant en un charmant jeune homme égocentrique et obsédé par l’ambition de reprendre l’empire familial. Sa fille était devenue une redoutable garce prête à tout pour parvenir à ses fins et ce même perchées sur des talons de quinze centimètres, avec sa chevelure dorée et son regard perçant, elle toisait le monde du haut de son piédestal en or massif sertis de diamants. Parfois Gregory se demandait si un jour ses enfants prendraient conscience de la chance qu’ils ont, si un jour ils parviendraient à murir à grandir et à devenir des adultes responsables. Mais rien n’allait dans ce sens, rien ne laissait prédire qu’Eileen et Jorden allaient se ranger sous peu, leur guerre d’adolescents irresponsables n’en finissait plus et durait depuis des années. Aucun des deux ne voulaient s’avouer vaincu, pire ils s’amusait à faire de l’existence de l’autre un enfer. Les rares fois ou les deux derniers de la fratrie Rosenbach étaient proches ne méritaient là non plus aucune acclamations. Ou ils s’enivraient jusqu’au petit jour dans les clubs branchés, consommaient des substances illicites et finissaient moitié nu dans les bras d’un ou d’une inconnue, ou ils s’organisaient dans la mise en place de plans machiavéliques tel que celui ci. Pénétrer dans la salle des coffres d’un casino de Vegas même lorsque l’on s’appelait Rosenbach était une épreuve risquée comparable à un suicide, espérait elle vraiment réussir à ne mettre ne serait ce qu’un pied dans l’un des endroits les plus sécurisé au monde ? Assise sur le fauteuil de son paternel elle observait Jorden qui s’activait, cherchant avec détermination les fameux codes des salles. A cette place elle sentait bien, parce que depuis sa naissance elle en était la digne héritière, le trône du pouvoir des Rosenbach, le fauteuil en cuir d’ou elle contrôlait Vegas. Soyons honnêtes, elle s’y voyait déjà. Certes, elle changerait peut être la décoration de l’endroit, remplacerait les cigares savamment disposés dans le tiroir par d’autres fantaisies, elle ferait accrocher une peinture à sa gloire sur le mur d’en face et pourrait narguer Jorden aussi longtemps que la vie le lui permettrait. « Tu ne trouves pas que ce fauteuil, me correspond à la perfection, on dirait qu’il est fait pour moi. Je suis persuadé que tu aurais bien moins de charisme installé dedans ». Trêve de plaisanterie elle se releva et se dirigea vers l’une des grandes armoires du bureau. A l’intérieur rien de bien croustillant, du liquides, des bouteilles de whisky, des clés de voitures triées par marques, et des tas de papiers provenant des différents services de l’hôtel, les recettes de la semaine, la liste des clients importants qui allaient séjourner ici, les stars qui donneraient prochainement un concert dans le palace. Jorden lui demanda alors d’ou été venu cette idée saugrenue d’aller dans la salle des coffres et elle ne savait pas quoi lui répondre, c’était l’adrénaline, le gout du risque, le challenge, le défi tout cela mélangé. Elle savait que Gregory serait déçu de ce comportement mais d’un autre coté il allait être épaté, épaté de voir que ses enfants étaient capables de lui tenir tête, de l’affronter, et de se mesurer à lui. Eileen était convaincue d’une chose, car elle connaissait son père mieux que quiconque, pour devenir le successeur à la tête de l’empire il fallait du cran, du culot, de la hargne, et elle possédait tout ça contrairement à Jorden qui pensait que rester sagement dans les rangs lui offrirait la gloire éternelle. « Evidemment que ça ne te serais jamais venu à l’idée de pénétrer dans la salle des coffres, c’est ce qui fait notre différence très cher, toi tu réfléchir passif, tandis que moi j’agis. Quand je désires vraiment quelque chose je le prends, tu devrais essayer un jour ... ». Les remarques de Jorden l’agaçaient de nouveau, et plus les minutes passaient plus elle redevenait cette désagréable garce à la voix sifflante et au regard démoniaque. Elle observa son frangin quelques secondes avant de continuer à fouiller l’immense bureau, la voix de Jorden l’interrompit alors brusquement, il avait trouvé quelque chose. Sans perdre une seconde elle accourue vers lui et attrapa la feuille qu’il tenait entre les mains. Des chiffres et une petite clé, elle connaissait cette clé, c’était celle du coffre familial situé dans la salle, bingo. Avec cette clé ils allaient pouvoir dupés la sécurité et prétendre que Gregory les avaient envoyés en personne récupérer son contenu. Passant énergiquement la main dans les cheveux de Jorden tout en le décoiffant au passage elle ajouta d’une voix rieuse. « Bien joué, mon grand ! Maintenant refermes tout on y va ». Quittant le bureau ils marchèrent d’un pas dynamique vers les ascenseurs afin de retourner au rez de chaussez, c’est maintenant que le jeu devenait vraiment intéressant, ils allaient devoir agir vite et avec intelligence car le personnel n’hésiterait pas une seconde à appeler Gregory, ils le savait mais leur détermination était plus forte. Ils voulaient jouer et gagner.

Ils traversèrent, les salles de jeux dans la plus grande discrétion, passant pour de simples touristes, les gens qui pariaient le soir de Noel ne prêtaient pas attention à eux. Le bruit des jetons était réconfortant, il lui rappelait que la chance pouvait tourner à tout moment, et le sourire aux lèvres elle avançait vers les portes réservées au personnel de l’hôtel. Ils se retrouvèrent au coeur d’un labyrinthe de couloirs, Jorden eu un regard inquiet. Eileen gardait le sourire, ces couloirs elle les connaissaient comme sa poche, elle avait grandie dedans, seule dans le palace des années durant elle se planquait ici, elle courait ici, pleurait ici, la ou personne ne pouvait la trouver. La salle des coffres était encore bien loin, planquée sous la terre, et la porte qui permettait d’y accéder se trouvait juste en face d’eux. Devant elle un employé, un grand homme musclé, regard sombre, armé jusqu’aux dents. Elle s’avança vers lui avec l’assurance propre aux Rosenbach suivie de Jorden, il prit la parole. « Mademoiselle Rosenbach, vous n’avez rien à faire ici ». Il la connaissait, comme tout le monde à Vegas, fille du patron, beauté fatale, femme capricieuse. Elle commença d’un ton sexy, presque provocant tout en agitant la clé devant ses petits yeux marrons. « Justement, si, Daddy veut que j’aille chercher quelque chose dans son coffre ». Ce serait vraiment si simple que ça ? impossible. Le vigile dégaina son téléphone portable et toisa Eileen du regard. « Laissez moi l’appeler pour confirmer ». Elle se tourna discrètement vers Jorden, le suppliant intérieurement de faire quelque chose, c’était le moment d’agir pour le demi-frangin. Si le vigile appelait Gregory le plan tombait à l’eau, et jamais ils n’atteindraient leur but.

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